Hardware mag 46

Page 74

Jeux du mois

Assassin’s Creed 2 – UbiSoft

benjamin bouix Pirater, c’est mal

C

’est bien ce que pense Ubisoft et on le comprend. Sauf qu’Ubisoft introduit une nouvelle sécurité sur son jeu qui ne va pénaliser que les acheteurs légaux. Normalement, les protections limitent la copie. Désormais, la protection s’applique en permanence, c’est-à-dire qu’au lancement du jeu, un programme se lance et vérifie en permanence l’authenticité de votre copie et en plus, via Internet. Fatalement, si vous avez une déconnexion ou un

Wi-Fi un peu instable, vous serez déconnecté du jeu. En pleine mission, ça peut être très énervant, surtout pour un jeu qui se joue en solo ! En prime, les serveurs censés valider votre compte sont saturés par le nombre de requêtes et d’attaques d’hackers, ce qui fait qu’il est assez dur de jouer tranquillement en ce moment. Une porte ouverte au piratage puisque les joueurs hors la loi n’auront pas ce problème, s’ils trouvent comment pirater le jeu. Seule consolation, l’accès à une fonction utile de synchronisation des sauvegardes, en plus des sauvegardes locales, heureusement. Quel que soit le PC sur lequel vous jouerez, connectezvous avec votre compte et vous pourrez reprendre là où vous vous étiez arrêté. Et tant pis pour les PC de jeu pas branchés sur le routeur de la maison, ils ne pourront pas jouer…

Assassin’s Creed v1.5 ?

Assassin's Creed II ‐ Inlfuence CPU (FPS Mini) 13

2000 Mhz

29

18

2666 Mhz

40

45

48 49

24

3333 Mhz

0

10 1core

74

43

20 2cores

I Hardware Magazine

52

30 4cores

40 4cores + HT

50

55 55 60

Le premier opus se déroulait au Moyen-Orient avec Altair, un tueur à gages du 12e siècle. Cette fois-ci, c’est à travers Eizo que l’on peut explorer l’Italie de la Renaissance. L’univers est très ouvert, on hérite de nouvelles armes, de quelques nouvelles actions : notamment la possibilité de pouvoir fouiller les corps, et d’un gameplay un peu amélioré. Mais globalement, le principe reste le même : vous vous amusez à sauter de toit en toit avec des acrobaties très fluides, et dans une ville magnifiquement bien modélisée. Par contre, le moteur n’a pas évolué, c’est toujours le même Anvil du premier épisode. Si en 2008, ce moteur, couplé à l’aspect novateur du jeu, faisait sensation, il nous paraît aujourd’hui plutôt fade. Ce n’est pas moche, d’autant que certaines

améliorations ont été apportées à la gestion de la lumière, mais ce n’est pas au niveau des standards actuels. Heureusement, on fait plus attention à l’ambiance globale qu’aux petits détails qui fâchent, de sorte que le jeu est plutôt agréable à jouer. Revers de la médaille plutôt positif, le jeu est fluide avec une configuration modeste : une 4850, une 5750, ou une GTS250 vous permettront d’y jouer en 1 920 x 1 200 confortablement. Et autre bonne nouvelle, le jeu reste étonnamment jouable en baissant les options. Cependant, aucune, à part l’antialiasing, n’est vraiment gourmande. Côté processeur, on reste sur les standards de 2008 : un dual core bien cadencé suffira amplement, et sera même plus intéressant qu’un quad core plus lent. Le jeu tire, certes, parti de quatre cores, mais il est bien plus sensible à la fréquence. C’est le moment d’overclocker si vous avez un petit E5200 par exemple.

Limité a 60FPS Durant nos benchs, nous n’avons jamais pu dépasser les 60 FPS, comme si la synchronisation verticale était activée. Ce n’est pas gênant pour l’utilisateur final puisque 60 FPS sont largement suffisants mais pour nos mesures de performances, c’est tout sauf idéal. L’option présente dans le menu du jeu n’a rien changé, et nous n’avons pas eu plus de succès en passant par les drivers ou des logiciels tiers. Du coup, les moyennes sont faussées, c’est pourquoi nous vous présentons dans nos graphes les FPS minimums obtenus, qui mettent plus facilement en exergue les différences de puissance de chaque composant.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.