trajectoires Entreprendre
N°37
SEPTEMBRE OCTOBRE 2014
et réussir en Seine-et-Marne
GREENCITY, “SOULIGNER L’EXCELLENCE FRANÇAISE EN MATIÈRE DE VILLE DURABLE” JPB SYSTÈME LAURÉAT DU GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE DPEA ARCHITECTURE POST-CARBONE L’ARCHITECTURE À L’HEURE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
DOSSIER
LE SUD SEINE-ET-MARNE AFFICHE SES AMBITIONS ! MARIE-THÉRÈSE BLANOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SILEC CABLE SAS À MONTEREAU-FAULT-YONNE ET VARENNES-SUR-SEINE
INSTANTANÉ SEINE-ET-MARNE PAR YANN PIRIOU
Exploitation à ciel ouvert d’une carrière de sables et grès industriels à Larchant.
sommaire ACTUALITÉS
DOSSIER
trajectoires
SEPT. OCT. 2014 — N°37 ENJEUX
STORY TELLING
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• Greencity, "Souligner l'excellence française en matière de ville durable" • JPB Système lauréat du grand prix des entreprises de croissance • Économie Sociale et Solidaire : suivez le guide • Le 2ème séminaire du club de la logistique de Seine-et-Marne • Prix de la créativité 2014 • Iso-Dumont à PontaultCombault • 4ème Carrefour de l'Est parisien à Disneyland Paris
LE SUD SEINE-ETMARNE AFFICHE SES AMBITIONS !
• Matière grise Le DPEA Architecture postcarbone à l'ENSAVT : l'architecture à l'heure du réchauffement climatique • Quartier d'affaires Le Castellum, nouvelle place forte de Garbati • À la carte Télécentres : la Seine-et-Marne tisse son réseau !
• Theradiag, à CroissyBeaubourg : traitement + diagnostic = Théranostic • AAB à Mormant : le béton dans tous ses états
• Cap au Sud ! • Priorité à l'accompagnement des entreprises • Bientôt un Éco-pôle à Moret Seine & Loing
02 — trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014
EN COUVERTURE MARIE-THÉRÈSE BLANOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SILEC CABLE SAS À MONTEREAU-FAULTYONNE ET VARENNES-SUR-SEINE
vos contacts : Patricia Montin p.montin@smd77.com
Isabelle Cabrol i.cabrol@smd77.com
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
POINT DE VUE TABLEAU DE BORD
BILAN DE L’ACTIVITÉ “IMPLANTATION” DE SEINE-ET-MARNE DÉVELOPPEMENT au 30 JUIN 2014
L'INNOVATION AU COEUR DE LA POLITIQUE TERRITORIALE DE LA SEINE-ET-MARNE
29 329 390
IMPLANTATIONS
EMPLOIS MAINTENUS OU CRÉÉS
DOSSIERS EN COURS
Source : Seine-et-Marne Développement
PAR VINCENT ÉBLÉ, SÉNATEUR, PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE SEINE-ET-MARNE ET GÉRARD EUDE, PRÉSIDENT DE SEINE-ET-MARNE DÉVELOPPEMENT
P
ar son poids économique, par sa taille et sa métropole, l’Île-de-France est un territoire très atypique dans l’organisation territoriale française. Dans ce contexte, peut-on appliquer la même organisation à tous les territoires métropolitains ? Avec près de 30 % du PIB national, la région est elle-même composée de “poids lourds”, future métropole de plus de 6 millions d’habitants ou départements qui pèsent chacun autant que certaines régions, tant par leur population que par leur PIB. Les documents stratégiques de l’Îlede-France, en particulier le SDRIF qui est déjà un document prescriptif, ou encore le SRDEI, proposent une vision de notre futur et structurent déjà les nouvelles politiques. La mise en place de la métropole du Grand Paris et les regroupements d’intercommunalités vont modifier en profondeur l’ensemble de l’action publique territoriale. Dans notre département, comme dans les autres territoires de grande couronne, de grands projets structurants émergent, qui auront un impact économique dépassant la seule sphère régionale. Aussi, les initiatives prises par les Départements pour structurer leurs territoires doivent être poursuivies et renforcées au service de l’ensemble de l’Île-de-France. On peut ainsi penser aux pôles aéroportuaires ou aux clusters, qui commencent à apparaître au plan international. Concernant l’organisation territoriale, une coordination est indispensable pour
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éviter la concurrence frontale entre des acteurs qui souhaitent tous travailler sur le même marché. Ce sont des actions qui sont déjà menées par les Départements et leurs agences et qu’il conviendrait de consolider au niveau régional. Le renouvellement du tissu économique et de l’emploi nécessite aussi de mettre en place des politiques publiques innovantes au regard des évolutions extrêmement rapides des technologies et des nouveaux modes de travail. Économie sociale et solidaire, réseau de télécentres, “Fablabs” sont autant de projets qui ont été initiés au niveau départemental et qui n’auraient pas pu l’être à une autre échelle.
AUGMENTATION DE 12 % du nombre d’établissements seine-et-marnais de la construction et des services aux entreprises
en 2013 par rapport à 2012 (10% pour l’ensemble des établissements seine-et-marnais tous secteurs confondus). Source INSEE - Traitement Seine-et-Marne Développement
CRÉATIONS D’ENTREPRISES EN 2013
2 %
9,7 %
0,9 % 8,6 %
78.8 %
sans salarié
Effectif inconnu
Le renouvellement du tissu économique et de l’emploi nécessite aussi de mettre en place des politiques publiques innovantes.
Dans l’environnement institutionnel dans lequel nous vivons, ne baissons pas les bras et continuons à encourager et à fédérer les nombreuses initiatives de nos acteurs économiques, comme de nos territoires. g.eude@smd77.com
Source APCE – Traitement Seine-et-Marne Développement. Données du secteur marchand, hors secteur agricole, soit l’industrie, le commerce et les services.
1 à 5 salariés 6 à 9 salariés 10 salariés et plus
LES SERVICES AUX ENTREPRISES EN SEINE-ET-MARNE C’EST :
24 749 emplois salariés 7 % de l’emploi salarié seine-et-marnais 19 345 établissements Retrouvez l’intégralité des études publiées par l’Observatoire économique sur http://www.seine-et-marne-invest.com/invest/ressources/etudes-sectorielles/68
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 03
ACTUALITÉS
GREENCITY, “SOULIGNER L’EXCELLENCE FRANÇAISE EN MATIÈRE DE VILLE DURABLE” Les 18 et 19 novembre prochains, la Cité Descartes de Marne-la-Vallée accueillera la 3e édition de Greencity, l’événement régional francilien de la ville durable. Porté par Advancity “the Smart Metropolis Hub”, Greencity a vocation à devenir l’événement annuel de référence du pôle de compétitivité Ville et Mobilité Durables. Greencity 2014 constitue une opportunité de promouvoir la ville durable de demain, indispensable pour concilier les besoins croissants des habitants et la nécessaire prise en compte des enjeux environnementaux, chaque année plus cruciaux, du développement urbain. Greencity 2014 se place d’ailleurs dans la dynamique de COP21, la Conférence de Paris sur le Climat de 2015. Après l’efficacité énergétique, thème de l’édition précédente, les échanges porteront plus particulièrement cette année sur les enjeux sociétaux, environnementaux et économiques de la ville durable. Durant deux jours, les membres et les partenaires d’Advancity - grands groupes, PME, start-up, établissements d’enseignement supérieur, centres de recherche, collectivités territoriales - feront valoir les avancées et les solutions permettant de répondre aux enjeux stratégiques du développement urbain. Un village mettra notamment en valeur une trentaine de solutions
franciliennes urbaines innovantes sur les thématiques de la mobilité, des infrastructures, de l’urbanisme et des écoquartiers ou sur les systèmes d’information et de gestion des collectivités, issues des projets collaboratifs du pôle de compétitivité Advancity, mais également de Cap Digital et de Systematic Paris-Region. Le millier de participants attendus (1) pourra tout à la fois assister à des conférences plénières, tables rondes, ateliers technologiques, s’inscrire à des rendez-vous d’affaires entre PME et donneurs d’ordres. Grâce au forum des investisseurs, des start-up pourront présenter leurs projets à un panel d’investisseurs européens spécialisés dans ces domaines d’activités. Greencity 2014 sera aussi l’occasion de mettre en œuvre des partenariats européens ; “trois accords avaient été signés l’an passé, notamment avec les États-Unis et le Japon. Cette année, la coopération franco-allemande sera à l’honneur, avec entre autres un partenariat engagé avec Hambourg et les acteurs économiques et urbains du projet Hafen City”, détaille Sonia Dutartre, Directrice-adjointe de Seine-et-Marne Développement. (1) L’ensemble des informations sur l’événement et les conditions de participation sont disponibles sur www.greencity-event.com
LES PARTENAIRES DE GREENCITY Greencity est organisé par Advancity “the Smart Metropolis Hub”, en partenariat avec la Région Île-deFrance, Paris Region Entreprises, Seine-etMarne Développement, l’Université Paris Est, EPAMARNE, Descartes Développement, l’École des Ponts Paris Tech, l’École Nationale d’Architecture de la Ville et des Territoires et l’École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG).
Informations et inscriptions : www.greencity-event.com s.dutartre@smd77.com
À PROPOS D’ADVANCITY Advancity, le pôle de la ville et de la mobilité durables, regroupe à ce jour plus de 241 membres dont 160 PME-ETI, 18 grands groupes leaders mondiaux, 31 établissements d’enseignement supérieur et de recherche et 31 collectivités territoriales. Ses membres s’associent pour mener à bien des programmes collaboratifs explorant les champs d’innovation urbaine autour de quatre axes : les éco-technologies urbaines (eaux, déchets, air…) ; les bâtiments durables et les infrastructures ; les transports, l’accessibilité et la mobilité ; la ville (organisation, pilotage, aide à la décision).
04 — trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014
La feuille de route 2013/2018 d’Advancity s’articule autour de trois objectifs : • structurer et développer l’offre française en s’appuyant sur le potentiel francilien, en réponse aux nouveaux enjeux urbains, • faire d’Advancity un carrefour d’échanges et d’informations sur la ville durable, • capitaliser sur la marque Advancity pour promouvoir le savoir-faire à l’international. En savoir + : www.advancity.eu trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
© JPB Système
JPB SYSTÈME LAURÉAT DU GRAND PRIX DES ENTREPRISES DE CROISSANCE
JPB Système, l’équipementier aéronautique implanté à Villaroche, reçoit distinction sur distinction depuis quelques mois. La stratégie de développement de son jeune Président, Damien Marc, est fort justement récompensée.
ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE : SUIVEZ LE GUIDE La 2ème édition du Guide de l’Entrepreneur Social et Solidaire en Seine-et-Marne vient de paraître. C’est l’outil indispensable de tous ceux qui veulent conjuguer création d’entreprise et solidarité.
Votre entreprise ne cesse d’être primée ces derniers mois. Que vous vaut tant d’honneurs ? D.M. : La dernière distinction en date – le Grand Prix des entreprises de croissance décerné par Leader League, l’éditeur du magazine “Décideurs” – salue notre développement ces cinq dernières années. En 2009, quand j’ai racheté l’entreprise fondée par mon père et son associé Bernard Barré en 1995, elle comptait 3 salariés pour un CA de 1,3 M€. Aujourd’hui, nous sommes 35 et le CA 2014 dépassera les 6 M€. Dans le même temps, la part à l’export a grimpé de 10 à 70 %. Il y a aussi la SNECMA qui vous a remis en début d’année son “Golden Supplier Performance Award”. Que récompense-t-il ? D.M. : Nos performances logistiques et qualité. Comme c’est la 4e année consécutive que nous le recevons, le Président de la SNECMA est venu nous le remettre en mains propres dans nos locaux. Une telle reconnaissance a-t-elle des répercussions directes sur votre activité ? D.M. : Pas directement en termes de business. Par contre, cela diffuse une image très positive qui nous est bien utile pour recruter. Nous en tirerons les bénéfices prochainement quand nous recruterons plusieurs tourneurs sur machines numériques. La croissance reste donc à l’ordre du jour ? D.M. : Oui, puisque nous venons de remporter deux marchés importants. Nos systèmes d’assemblage rapides et sécurisés équiperont bientôt les A320 Néo d’Airbus et les 737 de Boeing. Non contents de recruter, nous devons déjà engager le doublement des locaux que nous avons fait construire l’an passé sur la plateforme aéroportuaire de Villaroche. C’est un investissement de plus d’1 M€. l.benko@smd77.com
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
Vous avez un projet d’entreprise relevant de l’Économie Sociale et Solidaire ? Vous voulez opter pour une formule participative et collégiale, de type associatif ou coopératif ? Ne cherchez plus et procurez-vous vite l’édition 2014 du Guide de l’Entrepreneur Social et Solidaire en Seine-et-Marne. 5 000 exemplaires sont largement diffusés dans le département et une version numérique est disponible sur le site www.seine-et-marne-invest.com. Enrichi d’une présentation de la récente loi sur l’ESS, ce document réalisé par Seine-et-Marne Développement à la demande du Conseil général et en partenariat avec Initiatives 77 et Afile77, recense tous les acteurs et toutes les aides qui vous seront utiles dans vos démarches de création : information et formation, choix d’un statut, accompagnement, hébergement, financement, création d’emplois. Plusieurs dizaines de partenaires sont recensés de façon très claire et méthodique au fil des 80 pages du guide, apportant la preuve que l’Économie Sociale et Solidaire est enfin reconnue et s’est structurée pour créer des emplois durables, ancrés dans les territoires pour répondre au plus près à des besoins locaux. b.lechartier@smd77.com
LE 2ÈME SÉMINAIRE DU CLUB DE LA LOGISTIQUE DE SEINE-ET-MARNE Le 13 novembre prochain, le 2ème séminaire du Club de la logistique de Seine-et-Marne se tiendra à Sénart. Organisé par Seine-et-Marne Développement, en partenariat avec l’EPA Sénart, ce séminaire, animé par Michel Savy, professeur à l’Ecole Nationale des Ponts ParisTech et spécialiste de la logistique, aura pour thématique “Innovation et emploi logistique”. Une première table ronde sera consacrée à l’évolution de la logistique et les perspectives d’emploi. Il s’agira de présenter une vision stratégique et prospective sur l’emploi logistique et de la confronter aux témoignages d’entreprises qui interviendront sur le recrutement, la formation,
l’évolution, l’innovation sociale, etc. Une 2ème table ronde abordera l’organisation, les métiers et l’insertion professionnelle, afin de mesurer les impacts liés à l’évolution des organisations logistiques sur l’activité des entreprises et leurs besoins de main-d’œuvre. Parmi les interventions prévues : l’AFT-IFTIM, la Maison de l’Emploi de Sénart, l’Aslog, FedEx, Kuehne+Nagel, etc. Réservez d’ores et déjà votre après-midi du jeudi 13 novembre (de 15h00 à 17h30 à l’IUT de Lieusaint). d.rozenberg@smd77.com
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 05
ACTUALITÉS
PRIX DE LA CRÉATIVITÉ 2014
EN BREF…
À partir du 1er septembre, les porteurs de projet et créateurs d’entreprise de moins de trois ans implantés sur le département peuvent concourir à l’édition 2014 du Prix de la créativité.
1ÈRES RENCONTRES DES MOBILITÉS URBAINES EN SEINE-ET-MARNE
Pour la 7ème année consécutive, la Maison de l’emploi et de la formation de Sénart, Seine-et-Marne Développement, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne et leurs partenaires, organisent un concours destiné à soutenir la création d’entreprise. Au programme, cinq catégories de récompenses : le Prix de “l’innovation en Seine-et-Marne”, le prix de la “Seine-et-Marne éco-attitude” (attribué aux entrepreneurs s’illustrant dans le développement durable, les éco filières, l’environnement), le prix “les jeunes Seine-et-Marnais ont du talent !” destiné aux entrepreneurs âgés de dix-huit à trente ans, le prix “la Seine-et Marne-est créative” et, enfin, le prix “l’Économie Sociale et Solidaire en Seine-et-Marne”. Ce dernier récompense les initiatives collectives dont la finalité principale n’est pas la maximisation des profits ni l’enrichissement personnel et qui procèdent du principe de la démocratie. Les candidatures sont à déposer du 1er septembre au 30 octobre. La remise des prix aura lieu fin 2014.
Cette manifestation, organisée par le Département de Seine-et-Marne, réunira de nombreux opérateurs et acteurs institutionnels et économiques du transport autour de solutions concrètes et innovantes pour les déplacements dans le périurbain. Rencontres, débats et stands seront proposés vendredi 14 novembre de 9h30 à 17h00 à Savigny-le-Temple (le Millénaire). + d’infos au 01 64 14 72 45 thomas.massin@cg77.fr www.seine-et-marne.fr
Pour tout renseignement, contacter le : 01 64 14 19 16 b.lechartier@smd77.com
ISO-DUMONT À PONTAULT-COMBAULT L’entreprise spécialisée dans la transformation de papier emménage dans la ZAC du Pontillault. Iso-Dumont est spécialisée dans la transformation du papier par déroulage ou coupage. Elle travaille pour les imprimeurs, les papetiers et
les distributeurs de papier d’emballage. Suite à la construction de la nouvelle ligne de métro du Grand Paris Express à Champigny-sur-Marne, où elle était installée, elle a mis le cap sur la ZAC du Pontillault. Pour des raisons de proximité tout d’abord, plusieurs de ses vingt-cinq salariés habitant déjà Pontault-Combault et ses environs.
Pour la qualité de ses infrastructures routières ensuite, la ZAC du Pontillault se trouvant à portée de la Francilienne et de l’A4. Iso-Dumont s’installe sur un terrain de 13 000 m², doté de 5100 m² de locaux d’activité et de 500 m² de bureaux. r.nouat@smd77.com
4ÈME CARREFOUR DE L'EST PARISIEN À DISNEYLAND PARIS 220 exposants, des ateliers et des tables rondes permettront aux adhérents des treize clubs d’entreprises adhérents du CAREEP et à leurs partenaires, de faire le point sur les thématiques porteuses de développement dans l’Est Parisien. Le centre des congrès du Disney’s Newport Bay Club à Marne-la-Vallée accueillera le 4ème Carrefour des entreprises de l’Est Parisien le 4 novembre prochain. C’est la première fois que cette manifestation se déroulera en Seineet-Marne. Dans une logique de mise en réseau et d’entraide territoriale, elle réunit 13 clubs d’entreprises issus de 53 communes de Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. Objectif : faire fi des frontières administratives et partir ensemble à la conquête de nouvelles activités dans la dynamique créée par le projet du Grand Paris. Les cinq thèmes plus particulièrement portés
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par le Carrefour pour favoriser le développement de ses membres – le Grand Paris, le numérique, l’emploi et les entreprises, le développement durable et l’international – feront l’objet, lors du Forum, de conférences et d’ateliers où seront évoquées toutes les opportunités qu’elles présentent pour les entrepreneurs de l’Est Parisien. Intéressée au premier chef par chacune de ces thématiques, Seine-et-Marne Développement accueillera les visiteurs sur son stand. Son président, Gérard Eude, interviendra en séance plénière. Enfin, un espace speed business meeting permettra tout au long de la journée aux entrepreneurs et aux acteurs économiques de nouer de nombreux contacts.
“VILLAGES NATURE” C’EST PARTI ! Euro Disney et Pierre & VacancesCenter Parcs œuvrent pour le tourisme durable en Seine-etMarne. La société “Les Villages Nature de Val d’Europe S.A.S”, filiale commune à parité des groupes Euro Disney S.C.A. et Pierre & Vacances-Center Parcs, a donné le coup d’envoi des travaux de “Villages Nature”. Le projet, implanté sur les communes de Villeneuve-le-Comte, Bailly-Romainvilliers et Serris, représente une nouvelle génération de centres touristiques et d’aménagement du territoire, conjuguant accessibilité en transports, proximité urbaine et énergie locale. Bénéficiant du caractère d’utilité publique, “Villages Nature” a été désigné par l’État “Opération d’Intérêt National” (OIN) et “Projet d’Intérêt Général” (PIG) en raison, notamment, de l'importance des retombées économiques et sociales attendues, parmi lesquelles la création de 4 500 emplois directs et indirects. e.greuzat@smd77.com
En savoir + : www.careep.fr p.montin@smd77.com
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
DOSSIER
LE SUD SEINE-ET-MARNE AFFICHE SES AMBITIONS !
L’immeuble “Le Tavernier” à Fontainebleau, situé en face de l’INSEAD, accueillera le centre d’affaires / télécentre “STOP & WORK” dès septembre.
C’est l’heure de la reconquête pour le Sud
Forts d’un diagnostic partagé et d’une stratégie
Seine-et-Marne qui a engagé son processus
commune, tous les acteurs du territoire sont
de revitalisation économique destiné à pallier
mobilisés dans un dispositif partenarial, animé par
la disparition, ces quinze dernières années,
Seine-et-Marne Développement, pour faire émerger
d’industries souvent anciennes. Un pacte a été
de nouvelles filières d’activités, accompagner les PME/
passé entre la Région, le Département et huit
PMI dans leur dynamique de croissance et moderniser
communautés de communes du territoire.
une offre immobilière encore insuffisante.
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 07
DOSSIER
Silec Cable SAS, acteur du développement économique du Sud Seine-et-Marne
CAP AU SUD ! En mobilisant tous les acteurs et dispositifs du développement économique, le Pacte Sud 77 va permettre de renforcer l’attractivité du territoire et de favoriser l’émergence de secteurs d’activités créateurs d’emplois.
I
nnovation, emploi, formation, enseignement supérieur et recherche… le Sud Seine-et-Marne a bel et bien décidé de faire feu de tout bois. Une page a été tournée, le 22 mai dernier, avec la création de l’association Pacte Sud 77 (voir notre encadré), faisant elle-même suite à la signature en 2013 de la convention liant la Région, le Département et les intercommunalités concernées.“Ces quinze dernières années, ce territoire a souffert de la fermeture d’entreprises industrielles importantes, analyse Gérard Eude, le président de Seine-et-Marne Développement. Dans un premier temps, une action a été entreprise au travers d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP) qui a eu le grand mérite de mettre en cohérence les actions de développement territorial et de revitalisation nécessaires. Aujourd’hui, nous passons à la vitesse supérieure avec la conviction, unanimement partagée, qu’aucune intercommunalité ne possède à elle seule la taille critique suffisante pour tirer son épingle du jeu”.
Co-construire une stratégie territoriale Initié avec succès par la Région Île-de-France depuis 2007, le pacte est apparu comme le meilleur outil pour la mise en œuvre de la stratégie territoriale qui s’impose. À l’exemple du territoire de Sénart Melun qui est en train de renouveler son propre pacte, le Sud Seine-et-Marne va donc pouvoir jouer groupé. “L’objectif est de co-construire une stratégie de développement mobilisant tous les dispositifs existants pour répondre, aussi finement que possible, aux problématiques rencontrées sur un territoire clairement identifié, explique Annick Austoni, Déléguée Territoriale pour la Seine-et-Marne au Conseil régional d’Île-de-France. Outre la mise en place d’une gouvernance partagée et d’une animation portée par Seine-et-Marne Développement, trois axes ont été retenus pour conforter et développer le tissu économique, notamment au travers de l’émergence de nouvelles filières, afin de renforcer l’accompagnement des entreprises et de structurer une image territoriale. Elisa Pagès, l’animatrice du pacte, fait état de plusieurs initiatives significatives, “telles la création d’un Campus Numérique à Montereau-Fault-Yonne et de télécentres à Montereau-Fault-Yonne ou Bois-le-Roi, l’extension d’une ZAE en éco-pôle à Ecuelles ou la mise en œuvre d’une RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) territoriale sur la communauté de communes du Gâtinais-Val de Loing. Un projet de création de pôle de services est également à l’étude à Voulx. 11 des 13 premières actions décidées par les partenaires sont déjà en cours de mise en œuvre. Il n’y a pas de temps à perdre !”
Campus numérique de Montereau-Fault-Yonne, initiative significative du Pacte Sud 77
L’UNION FAIT LA FORCE La première réussite du Pacte Sud 77 est incontestablement d’avoir réussi à fédérer huit intercommunalités et de nombreux acteurs du développement du territoire(1). Pas un élu ou presque ne manquait à l’appel, en décembre dernier quand il s’est agi de parapher la convention unissant pour trois ans tous ceux qui entendent donner un nouvel élan à un vaste territoire (7 cantons, 103 communes, 182 000 habitants englobant les communautés de communes Bocage du Gâtinais, les Deux Fleuves, Gâtinais-Val de Loing, Moret Seine-et-Loing, Pays de Fontainebleau, Pays de Seine, Terres du Gâtinais, Pays de Nemours et Entre Seine et Forêt). Tous les signataires du pacte siègent également au sein de la nouvelle association Pacte Sud 77 présidée par la conseillère régionale Roselyne Sarkissian. (1) La Région Île-de-France, le Département de Seine-et-Marne, Seine-et-Marne Développement, Seine-et-Marne Tourisme, les chambres consulaires, les fédérations professionnelles, les missions locales de Montereau-Fault-Yonne et Nemours, le Parc Naturel Régional du Gâtinais Français, les Pôles Emploi de Fontainebleau-Avon, Montereau-Fault-Yonne, Nemours, et les structures de développement économique, de l’emploi et de l’insertion.
08 — trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
INTERVIEW
MARIE-THÉRÈSE BLANOT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE SILEC CABLE SAS À MONTEREAU-FAULT-YONNE ET VARENNES-SUR-SEINE
Quel regard portez-vous sur la dynamique créée par le Pacte Sud 77 ? MT.B. : Elle est indispensable : une entreprise n’est rien toute seule, même si elle appartient, comme Silec Cable, à un groupe international. Elle a besoin d’être en lien avec des universités, des grandes écoles et l’ensemble des acteurs du développement économique. Toutes les synergies sont donc précieuses.
“LE TISSU LOCAL EST LA PREMIÈRE RICHESSE D’UNE ENTREPRISE.” Votre société s’est fortement impliquée dans la création du campus numérique de Montereau-Fault-Yonne. Quelles étaient vos attentes ? MT.B. : Effectivement, nous avons participé très en amont au projet, à l’expression des besoins et à la définition du cahier des charges. Ces prochaines années, la fibre optique va peu à peu supplanter le cuivre. Il faut s’y préparer. Notre entreprise a enregistré une croissance de près de 40 % dans ce secteur d’activité, au cours des deux dernières années, et cela s’est traduit par une quinzaine de recrutements. Plus globalement, qu’attendezvous de la démarche partenariale du Pacte Sud 77 ? MT.B. : Avant tout une amélioration des infrastructures et des accès à notre territoire. Cela vaut bien évidemment pour le développement du réseau numérique. Le très haut débit arrive cette année à Montereau-Fault-Yonne et nous nous raccorderons dès que possible. trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
PRIORITÉ À L’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES À travers son pacte, le Sud 77 s’est doté d’un véritable guichet unique pour accompagner les entreprises dans leur croissance. Ce qui passe notamment par le renforcement et la diversification de l’offre immobilière existante.
L
es implantations exogènes se faisant rares, la croissance et la création d’emplois sont donc d’abord à chercher dans le tissu des PME / PMI déjà existant. En ce sens, l’axe du Pacte Sud 77 consacré au renforcement de l’accompagnement des entreprises du territoire est particulièrement essentiel. Cet accompagnement passe par la fédération de tous les acteurs (1) et de tous les dispositifs qu’ils peuvent mobiliser. “Le club des développeurs que nous avons constitué à cette fin est tout à fait exemplaire, observe Lydie Benko, chargée de mission à Seine-et-Marne Développement. Une fois par trimestre, nous nous réunissons pour partager nos informations et nous entraider pour pallier les difficultés ou faciliter les projets de telle ou telle entreprise. Par exemple, il y a quelques mois, nous avons pu obtenir une aide à l’innovation pour Handpresso, une jeune PME très prometteuse de Fontainebleau, positionnée sur la niche des machines expresso portables”. Initiée rapidement après la mise en place du GIP Sud 77 en 2006, cette action a déjà permis d’accompagner plus d’une cinquantaine d’entreprises qui sont ensuite régulièrement suivies dans leur développement. Ce dernier nécessite souvent de faciliter et de sécuriser leur parcours immobilier, de l’accueil dans une pépinière jusqu’à l’acquisition de locaux propres. “Sur ce point aussi, nous jouons dorénavant groupés”, se réjouit Lydie Benko. Le diagnostic opéré avant la mise en place du pacte laissait en effet apparaître une offre insuffisante sur certains créneaux, par exemple les petits locaux d’activités, et des programmes plus concurrents que complémentaires entre les territoires. Aujourd’hui, fortes d’une analyse des besoins partagés, les intercommunalités peuvent faire porter leur effort au plus près des attentes des entreprises. Cela se traduit actuellement par une contribution active de leur part à la
Espace Graphic à Écuelles - entreprise du Sud Seine-et-Marne accompagnée dans son développement
constitution du réseau Initatives Télécentres 77 (voir notre rubrique “À la Carte” p. 13), mais aussi à de nombreux investissements. Ainsi à Egreville, la Communauté de communes du Gâtinais-Val de Loing étudie la possibilité d’étendre sur 11 ha supplémentaires la Zone d’activités du Bois des Places. À Nemours, un collège désaffecté va faire place à un vaste ensemble comprenant une pépinière, un hôtel d’entreprises, un tiers lieu (télécentre et coworking) et un village artisanal. (1) collectivités, institutions, administrations, chambres consulaires, professionnels de l’emploi, de la formation ou de l’insertion…
FONTAINEBLEAU OUVRE LE PREMIER STOP & WORK La Communauté de communes du Pays de Fontainebleau a choisi Stop & Work, le consortium réunissant Regus, Orange et la Caisse des Dépôts pour gérer le centre d’affaires / télécentre qu’elle ouvre en ce mois de septembre en face de l’INSEAD. La collectivité a investi 2,5M€ avec le soutien de l’État, de la Région Île-de-France et du Département de Seine-et-Marne dans ce bâtiment mixant, sur 1 200 m2 et 4 niveaux, un business lounge, 22 postes en espace partagé et 30 bureaux cloisonnés. Cet équipement visant à renforcer l’offre du territoire en matière d’accueil des entreprises et des salariés en mobilité offrira, à des prix abordables et conditions flexibles, de multiples services (tels que visio-conférence, salles de réunion, offres télécom associées à la fibre optique, cuisine partagée, programmes événementiels). Des services qui bénéficieront également aux entreprises de la pépinière qui s’installent au second étage. En savoir + : valerie.dronet@pays-fontainebleau.fr
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 09
INTERVIEW
DOSSIER
© DEPOLIA
CLÉMENT LUCCHESI,
L’entreprise Depolia, déjà présente sur la zone d’activités d’Écuelles, prévoit une extension de sa déchèterie.
BIENTÔT UN ÉCO-PÔLE À MORET SEINE & LOING Sur un territoire majoritairement agricole, la Communauté de communes de Moret Seine & Loing a choisi de miser sur des éco-activités non délocalisables : son éco-pôle ouvrira ainsi début 2016.
L
es travaux de viabilisation et d’aménagement de l’éco-pôle des Renardières ont été bouclés avant le début de l’été à Écuelles. La Communauté de communes de Moret Seine & Loing investit, avec l’aide de l’État et de la Région Île-de-France, 2,1 M€ sur cette extension de 9 ha de la zone d’activités déjà existante afin de doter son territoire d’un pôle matériaux énergie nouvelle génération, lequel permettra à son économie de reprendre des couleurs après une période difficile marquée par la perte de nombreux emplois industriels. “Du coup, les élus ont décidé de miser sur des filières locales et non délocalisables, résume Stéphane Brédillard, le responsable du développement local à la Communauté de Communes. Sur un territoire majoritairement agricole (50 %) et boisé (33 %), l’écopôle avait une place toute... naturelle”. La zone affiche déjà presque complet Pari gagnant semble-t-il puisqu’avant même son ouverture, prévue début 2016, l’éco-pôle affiche déjà quasiment complet. “La construction des locaux d’Equimeth (voir ci-contre) et de Biomasse Environnement Systèmes va démarrer avant la fin de l’année, annonce Stéphane Brédillard. Sont également attendues deux entreprises dédiées à l’écoconstruction et à la transformation des polymères, ainsi que l’extension de la déchèterie Depolia (2,7 ha), déjà présente sur la zone d’activités”. L’implantation de Biomasse Environnement Systèmes suscite notamment beaucoup d’intérêt. Cette SAS mise en effet sur le miscanthus, une plante idéale qui pousse rapidement, sans engrais et qui affiche des performances calorifiques de premier ordre,
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supérieures à celle du bois. Ses débouchés sont prometteurs, tant pour la fabrication de litières pour chevaux et animaux de compagnie que pour la fourniture de plaquettes de chauffage. Des synergies ont déjà été repérées avec Equimeth (voir notre encadré). La montée en puissance de la production se fera progressivement ces prochaines années. Elle contribuera grandement à la réussite d’un éco-pôle innovant où la Communauté de Communes table à moyen terme sur 100 à 150 emplois. Tous non délocalisables !
LE MISCANTHUS EN VEDETTE Portée par 5 agriculteurs et assurant des débouchés à plus de 40 producteurs locaux de miscanthus, la jeune société Biomasse Environnement Systèmes (BES) a investi quelque 1,5 M€ dans l’achat d’un terrain sur l’éco-pôle et dans la construction sur celui-ci d’une plateforme de stockage, de tri et de transformation (2000 m2). Après des tests sur 3 ha de parcelles expérimentales, 300 ha ont progressivement été mis en culture pour un rendement de plus de 3 000 t cette année. La Communauté de communes de Moret Seine & Loing accompagne l’entreprise dans sa R&D pour mettre au point des produits innovants. Déjà, des produits de paillage sont référencés dans certaines coopératives agricoles et BES alimente en plaquettes une chaufferie collective à Montereau-Fault-Yonne. Des synergies s’opéreront avec l’unité Equimeth voisine pour la valorisation de leur compost.
CHEF DE PROJET DÉVELOPPEMENT CHEZ NASKEO ENVIRONNEMENT
Comment est né le projet Equimeth ? C.L. : Il existe dans le secteur de Fontainebleau une forte activité équestre qui génère une importante production de fumier, pourtant inexploitée localement jusqu’à présent. Cette matière première constituera la moitié des apports de notre unité de méthanisation d’Écuelles (15 000 t), le reste provenant principalement de biodéchets : invendus de la grande distribution, restes de la restauration collective, etc.
“L’UNITÉ DE MÉTHANISATION D’ÉCUELLES VALORISERA LOCALEMENT DES BIODÉCHETS QUI, JUSQU’À PRÉSENT, ÉTAIENT TRAITÉS HORS DU TERRITOIRE SUD SEINE-ET-MARNAIS.”
Quelles sont vos prévisions de production ? C.L. : Nous tablons sur 300 m3 de bio-méthane injectés chaque heure dans le réseau de GRDF. Ce qui représente les besoins en chauffage et en eau chaude de 6 000 foyers : les besoins d’Écuelles et de 5 communes environnantes. Quand prévoyez-vous la mise en service ? C.L. : Le budget est bouclé, soit un investissement de 9 M€ avec le soutien de la Région Île-de-France (0,91 M€) et de l’ADEME (0,68 M€). Les travaux vont démarrer avant la fin de l’année et dureront un an. La production débutera donc début 2016. Elle génèrera six emplois directs et indirects.
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
ENJEUX MATIÈRE GRISE
LE DPEA ARCHITECTURE POST-CARBONE À L’ENSAVT :
L’ARCHITECTURE À L’HEURE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Depuis septembre 2013, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de la Ville et des Territoires à Marnela-Vallée propose un diplôme “Architecture postcarbone”, sous-titré “matière-structure-énergie”. Objectif : former les nouvelles générations à une architecture plus frugale.
“L
e bâtiment représente de 30 à 40 % de la consommation énergétique de la France et à peu près autant pour les émissions de gaz à effets de serre”. Jean-François Blassel, ingénieur et architecte de formation, enseigne à l’École d’Architecture de Marne-la-Vallée depuis sa création, en 1998. “J’avais envie d’évoluer dans mon enseignement. J’ai réfléchi, échangé avec des collègues. À l’heure du réchauffement climatique et de la disparition annoncée des combustibles fossiles à base de carbone, les jeunes générations d’architectes sont de plus en plus confrontées aux questions d’environnement”. Résultat de ces réflexions, l’ouverture en septembre dernier, en partenariat avec l’École des Ponts ParisTech, d’un DPEA (Diplôme Propre aux Écoles d’Architecture) “Construire post-carbone”, à destination des titulaires d’un master en architecture. Une formation qui associe architecture et ingénierie Le diplôme, sous-titré “matière-structure-énergie”, s’intéresse non seulement à l’énergie consommée par le bâtiment, mais aussi à celle consommée pour l’extraction, la transformation des matériaux et la construction ellemême. Un tiers des cours a lieu à ParisTech et porte sur les questions de thermique, les matériaux, les structures, la thermodynamique. “Nous voulons combler le fossé qui sépare les architectes des ingénieurs”, insiste Jean-François Blassel, “former des architectes sensibles à l’importance des données quantitatives... et qui se servent de ces données pour façonner leur architecture”. Des recherches appliquées stimulantes Les étudiants réfléchissent à la conception des bâtiments en s’appuyant certes sur ces principes scientifiques et techniques, mais également en se penchant sur des projets et des études. Cette année, ils ont par exemple réalisé une trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
LE CENTRE COMMERCIAL DU FUTUR Le DPEA Architecture Post-carbone a réalisé, pour le compte du CRIGEN, le centre de recherche du groupe GDF-Suez, une étude sur le centre commercial du futur. L’étude a permis d’élaborer deux scénarios. Le premier propose un centre commercial situé en milieu péri-urbain. Les consommations d’énergie fossile y sont réduites en limitant la mobilité des marchandises et de la clientèle à travers différentes stratégies, le drive par exemple, tout en optimisant la multiplicité d’usages d’un même espace. Le second scénario est un centre situé en ville, comprenant un îlot de fraîcheur – entendez de verdure – autour duquel s’organise le bâti. Ces plantations permettent de limiter les consommations énergétiques et apportent en même temps une belle qualité d’espace public.
Les jeunes générations d’architectes sont de plus en plus confrontées aux questions d’environnement. JEAN-FRANÇOIS BLASSEL, ENSEIGNANT À L’ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE MARNE-LA-VALLÉE
étude de faisabilité pour le compte de GDF Suez sur le centre commercial du futur, à énergie positive. Ils ont aussi mené un projet de recherche sur la relation entre forme architecturale et comportement énergétique des bâtiments sur un territoire périurbain situé entre Marne-la-Vallée et Le Bourget. Afin d’encourager cette dynamique de prospective et d’innovation, l’équipe pédagogique du DPEA organise régulièrement des séminaires.“On invite des intervenants de France et de l’étranger, en provenance d’autres écoles” détaille JeanFrançois Blassel, “afin de ne pas rester enfermés dans notre petit cluster, mais au contraire brasser les idées, développer les échanges, ouvrir les étudiants à des points de vue différents ou complémentaires à ce qu’ils voient en cours”. Un diplôme précurseur Façades intelligentes captant l’énergie et laissant passer la lumière, bâtiments sources d’énergie... le sujet est loin d’être épuisé. “On jette des choses dans l’atmosphère sans les utiliser comme la chaleur, les gaz, on jette des choses dans l’eau” déplore-t-il.“On pense que la nature est une sorte de grand réservoir auquel on est extérieur et dans lequel on peut puiser et rejeter ce qu’on veut”. Preuve en tout cas que l’architecture post-carbone est bien un sujet d’avenir, l’ENSAVT commence d’ores et déjà à faire des émules : l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble devrait ouvrir un cursus similaire dès septembre 2015.
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 11
ENJEUX QUARTIER D'AFFAIRES
LE CASTELLUM, NOUVELLE PLACE FORTE DE GARBATI Associée de longue date au développement économique de l'agglomération nouvelle de Sénart, la société Garbati y commercialise actuellement deux programmes locaux d'activités à Moissy-Cramayel et Lieusaint.
également devenir propriétaires. Les programmes que nous proposons sont particulièrement adaptés à des PME/TPE en recherche d'une solution immobilière pour développer sereinement leurs activités”, analyse-t-elle.
L
Six lots sont immédiatement disponibles Au Castellum, les six lots immédiatement disponibles, proposés à la location ou à l'achat, sont situés au cœur du parc d'activités du Château d'eau (40 ha), à 2 km à peine du Carré Sénart. “Il s'agit d'un programme de locaux d'activités avec bureaux d'accompagnement. Un produit très demandé dans ce secteur géographique. Les surfaces y sont divisibles à partir de 290 m². Sur une partie des lots, les aménagements intérieurs n'ont pas encore été réalisés afin de s'adapter au mieux à la demande de nos clients", indique Hafida Dhabi.
es précédents programmes d’immobilier d'entreprises montés par Garbati à MoissyCramayel avaient pour noms Alligators ou Anacondas ! Peut-être faut-il y voir un symbole : cette année, la société a renoncé à cette sympathique tradition et opté pour Le Castellum – un fortin, en latin histoire, sans doute, de montrer qu'elle entend défendre ses positions, pourtant déjà solides, sur la ville nouvelle de Sénart. “C'est un territoire auquel nous avons toujours cru”, résume Hafida Dhabi, responsable de gestion chez le constructeur et commercialisateur seine-et-marnais. “Notre groupe y a pris pied en 1989 avec le programme Alligator, un ensemble de 26 locaux d'activités avec bureaux en mezzanine”. En 1996, place au programme Anaconda avec des entrepôts, des locaux d’activités et des locaux de services en location. “Aujourd'hui, avec le Castellum, nos clients peuvent
Garbati a toujours misé sur la ville nouvelle de Sénart, dont nous avions mesuré le dynamisme. Nous comptons déjà cinq programmes sur son territoire. HAFIDA DHABI, RESPONSABLE DE GESTION CHEZ GARBATI
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Des prestations de qualité Comme à son habitude, Garbati a choisi d'offrir des prestations de qualité sur un parc d'activités bénéficiant du label “THD Zones” avec raccordement au très haut débit à moindre frais. L'espace extérieur, sécurisé par un portail, est généreux avec 6 à 8 places de parking par lot. “La gare RER D de Lieusaint-Moissy n'est éloignée que de 1,5 km avec une liaison par bus, mais nous constatons que les salariés viennent volontiers en voiture et nous voulons simplifier leur stationnement”. Intérieurement, l'aménagement garantit des accès indépendants, de larges ouvertures, des sanitaires adaptés aux personnes handicapées en rez-de-chaussée, des parties activités entièrement peintes, des lumières et un système de chauffage basse consommation, etc. Dans le même temps, et à quelques centaines de mètres à peine, dans le Parc du Levant (Lieusaint), Garbati développe également en façade de la RD 306, 4 770 m² de locaux à usage d'activités avec bureaux d'accompagnement proposant quatre types de surfaces : 186 m², 229 m², 242 m² et 297 m². Sur les 20 lots proposés uniquement à la location, quatre sont déjà occupés. Quant au nom de ce programme, il renoue avec la tradition : Kaïman !
EN CHIFFRES • 3 560 m2 de locaux d’activités avec bureaux en deux bâtiments R+1 • 12 cellules divisibles à partir de 295 m2 (dont 60 à 70 de bureaux d’accompagnement) • 7 m de hauteur sous plafond • 3 tonnes / m2 de surcharge au sol • 1 200 € HT le m2 à la vente • 85 € HT HC/m2/an de locaux d'activités et 110 € HT HC/m²/ an de bureaux à la location • À 5 mn par bus de la station RER D - Lieusaint-Moissy (liaison par bus arrêt station “Claude Bernard” face au programme) • À 12 Km de Melun • À 500 m de la Francilienne (A4 et A5) • À 20 minutes d'Orly et à 35 minutes de Paris-CDG
EN DATES 2012
Achat du terrain à la commune de Moissy-Cramayel 2013
Lancement du chantier 2014
Livraison du bâtiment A (six cellules) et finalisation du bâtiment B (six cellules)
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
Dammartinen-Goële
Lizy-sur-Ourcq
Grand Roissy Hubstart Paris Region® Meaux
Trilport Nomade Office Pays Fertois
Chelles Val d’Europe Val d’Europe Buro’nomade Sandbox (IFIS) Rebais
Val Maubuée Pays de Coulommiers
Roissy-en-Brie Digital Village
LE RÉSEAU DE TÉLÉCENTRES EN SEINE-ET-MARNE
Sénart Pépinière d’entreprises
Sénart
TÉLÉCENTRE en activité
Melun
TÉLÉCENTRE : ouverture prévue avant juillet 2015
Pays de Seine
TÉLÉCENTRE en projet
RÉSEAU DE FIBRE OPTIQUE Sem@for 77
Fontainebleau Stop & Work Moret Seine-et-Loing
Montereau
mise à jour septembre 2014
Voulx Nemours
Gâtinais Val-de-Loing
À LA CARTE
TÉLÉCENTRES : LA SEINE-ET-MARNE TISSE SON RÉSEAU ! Pas un trimestre sans l’ouverture d’un nouveau télécentre en Seineet-Marne. S’appuyant sur son réseau en fibre optique, le département propose peu à peu une alternative sérieuse aux longs et problématiques trajets domicile/bureau. Début septembre, le télécentre de Fontainebleau ouvrira ses portes. Ce sera le 7e ainsi créé en Seine-et-Marne où, sous l’impulsion d’Initiatives Télécentres 77, soutenu par le Conseil général et Seine-et-Marne Développement, se développe un réseau de télécentres et d’espaces de coworking, pour promouvoir le travail à distance. Cet automne, ce seront donc 275 postes de travail flexibles et partagés qui seront à la disposition des salariés des grandes entreprises, des agents
trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
de l’administration, des auto-entrepreneurs, des TPE, des indépendants... Des postes modulables et parfaitement équipés, offrant le très haut débit, accompagnés de salles de réunion, d’espaces de coworking, d’installations de visioconférence, etc. Ultime point fort, leurs tarifs particulièrement abordables : 32 € le forfait de 7 heures par exemple à Buro’nomade Val d’Europe. Pour réserver, quelques clics suffisent. D’ici un an, au moins 4 autres télécentres devraient ouvrir ici ou là en Seine-et-Marne, contribuant à densifier le réseau impulsé par Initiatives Télécentres 77 et ses 49 adhérents (collectivités, entreprises…). En savoir + : www.it77.fr
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 13
STORY TELLING THERADIAG, À CROISSY-BEAUBOURG :
TRAITEMENT + DIAGNOSTIC = THÉRANOSTIC Avec notre gamme de Théranostics, nous sommes les seuls à couvrir l’ensemble des biothérapies pour les maladies auto-immunes. MICHEL FINANCE, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE THERADIAG
Installée depuis 1986 à Croissy-Beaubourg, Theradiag est spécialisée dans les tests de diagnostic in vitro. Particulièrement innovante, elle est aujourd’hui un acteur incontournable dans le monitoring des traitements des maladies auto-immunes telles que le Lupus et la maladie de Crohn.
U
n prix au concours mondial de l’innovation, des aides de Bpifrance, une cotation sur EuronextAlternext... Aucun doute, Theradiag est bien une société innovante. Pourtant, à ses débuts, en 1986, l’entreprise est un pur distributeur, achetant et revendant des tests de diagnostic in vitro. “In vitro, par opposition à des tests in vivo¸ comme l’IRM, la radiologie, le scanner” distingue Michel Finance, directeur général de Theradiag. “Ce sont des réactifs qui permettent d’analyser les prélèvements sanguins faits dans des laboratoires ou à l’hôpital pour valider ou invalider un diagnostic médical”. De la distribution à la production À partir du milieu des années 90, l’entreprise, qui se nomme encore Biomédical diagnostic, commence à développer ses propres tests et ses propres réactifs, en se spécialisant dans le diagnostic des principales maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn ou le Lupus. En 2010, elle ajoute une corde décisive à son arc en s’intéressant au Théranostic, qui mêle diagnostic et traitement. “Ces tests sont en fait destinés à mesurer l’efficacité des biothérapies, principalement les anticorps monoclonaux” précise-t-il en ajoutant “dans le traitement des maladies auto-immunes et du cancer”. Le Théranostic, un marché de niche Les tests théranostics permettent ainsi de savoir quel patient a développé des anticorps contre le médicament et quelle est la quantité de médicament circulant dans son sang.
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Michel Finance, directeur général de Theradiag
THERADIAG C’EST • 7 millions d’euros de CA • 68 salariés • 2 sites (CroissyBeaubourg et Montpellier) • 1 filiale à 100 % • 8,6 Millions d’euros levés lors de l’introduction en bourse
LES DATES 1986
Création 2000
Lancement des produits internes à Theradiag 2010
Lancement de l’activité Théranostic 2011
Lancement de la gamme Lisa Tracker 2012
Acquisition d’une plateforme miRNA et introduction en bourse
Sachant qu’au moins 30 % des patients sont résistants aux anticorps monoclonaux, les tests théranostics (gamme Lisa Tracker) aident à modifier les posologies et les décisions thérapeutiques, donc à accroître l’efficacité des traitements. “On est sur un marché de niche à très forte croissance” s’enthousiasme-t-il. “Avec notre gamme Lisa Tracker, nous sommes les seuls à couvrir l’ensemble des biothérapies pour les maladies auto-immunes”. 2012, année charnière Lorsqu’en 2011 Michel Finance est recruté à la direction générale de Theradiag, fort de ses dix-neuf années chez Aventis et de plusieurs expériences de direction au sein d’entreprises de biotechnologie, c’est bien pour creuser ce sillon, développer les produits internes... et principalement le Théranostic. 2012 est à ce titre une année charnière : Biomédical diagnostic devient Theradiag, rachète la société de biomarqueurs Prestizia spécialisée en miRNA à Montpellier et est introduite en bourse sur Euronext-Alternext.“Nous cherchions à lever 6,6 millions d’euros pour développer la partie théranostic. Nous en avons finalement levé 8.6”. Entre 2013 et 2014, les services de R&D et de marketing sont renforcés et le total du personnel passe ainsi de 49 à 68 personnes et, dès 2013, notre chiffre d’affaires provient à plus de 50 % des produits en interne. “Notre objectif est aujourd’hui d’atteindre les 75 %” annonce Michel Finance qui ajoute : “et puis nous voulons très rapidement réaliser la moitié de notre chiffre d’affaires à l’export”. + d’infos : www.theradiag.com trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
AAB À MORMANT :
LE BÉTON DANS TOUS SES ÉTATS On est très souples […]. On part avec un minimum de personnes, sculpteurs, architectes, décorateurs, ingénieurs… et on travaille avec des locaux, formés par nos soins. FRANCIS HUGON, DIRECTEUR COMMERCIAL D’AAB
Avec ses trois usines implantées à Mormant, AAB (pour Atelier Artistique du Béton) spécialiste depuis plus de 25 ans de la sculpture avec ce matériau, déploie ses talents dans les parcs de loisirs, parcs aquatiques, zoos, centres commerciaux et autres espaces thématiques du monde entier.
“L
e parc Astérix, Disneyland Paris, la rénovation du zoo de Vincennes, les répliques des grottes de Chauvet et Lascaux…”. Lorsque Francis Hugon, directeur commercial d’AAB se lance dans l’énumération de ses chantiers, l’exercice peut durer longtemps, tant son entreprise est devenue incontournable dans la construction de décors et façades thématiques. L’histoire commence en 1989, lorsque Francis Hugon est approché par l’entreprise chargée de la construction du parc Astérix. “Ils ne savaient pas comment traiter les décors. L’exercice nécessite de mélanger des matériaux comme le béton, les composites polyesters, l’époxy, et demande en outre des connaissances dans les décors de théâtre et de cinéma”. Des pionniers du décor thématique Avec son expérience dans la construction et au sein d’une entreprise de matériaux pour modelage et décoration, Francis Hugon est l’homme de la situation. Il propose l’aventure à Joseph et Silvio Renzi, deux frères venus du bâtiment : le premier prend la direction administrative et financière, le second assure la direction technique. Une cinquantaine de salariés suivront, tous formés maison, au sein des trois usines de Mormant, puis sur les chantiers. “À l’époque, on était les seuls en France à maîtriser le sujet” relate-t-il. “On a pris une bonne longueur d’avance”. Disney vient les chercher, puis à peu près tous les nouveaux parcs du monde entier. trajectoires ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR EN SEINE-ET-MARNE
Francis Hugon, directeur commercial d’AAB
AAB C’EST • 49 salariés • 10 millions de CA • 3 usines à Mormant sur 1 hectare • 15 projets en moyenne par an
LES DATES 1989
Création 1995
Inauguration du bureau de représentation à Hanovre (Allemagne) 1998
Bureau de Dubaï (Émirats Arabes Unis) 2012
Bureau de Valence (Espagne)
Un savoir-faire à toute épreuve D’un projet à l’autre, AAB peaufine sa technique : projection et sculpture sur ossature en acier galvanisé, reproduction par moulage de fausses pierres de taille et autres corniches, Béton Fibré à Ultra-haute Performance (BFUP). Un ensemble de savoir-faire précieux qui lui permet de travailler notamment pour les monuments historiques, comme lors de la rénovation de la Grande Galerie de l’Evolution à Paris. Parmi ses réalisations les plus récentes, AAB compte les décors de Ratatouille, nouvelle attraction de Disneyland Paris, mais aussi les décors de la zone de luxe de la galerie marchande de Dubaï Mall – chantier qui a nécessité le recrutement de 1000 personnes.“On est très souples, on sait s’organiser” explique Francis Hugon. “On part avec un minimum de personnes, sculpteurs, architectes, décorateurs, ingénieurs… et on travaille avec des locaux, formés par nos soins”. Des projets ludiques, de A à Z AAB dispose aujourd’hui d’un bureau de représentation à Hanovre, d’un autre à Dubaï et, depuis 2012, d’un bureau à Valence, dédié à la conception architecturale de ses propres projets. Car forte de son expertise, AAB, entreprise de décoration, est en passe de devenir conceptrice et réalisatrice de projets ludiques, proposant par exemple des espaces thématiques avec spectacle “clés en main”, comme “Tiger World”, dédié aux tigres, qui sera inauguré en avril 2015, au zoo d’Amnéville. + d’infos : www.aab-fr.com
trajectoires SEPTEMBRE-OCTOBRE 2014 — 15
77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution. Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux, entrepreneurs internationaux… tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.
77 C’EST EUX
CATHERINE LE MOIGNE
WASSIM ZAMANI
FLORA SANCHEZ
Notre enquête annuelle auprès des 4000 entreprises sénartaises nous permet de détecter les projets d'évolution et de les accompagner, en lien avec nos partenaires.
Grâce à des partenariats durables avec des entreprises locales, “Toit à Moi” loge et accompagne des personnes sans-abri pour les aider à rebondir.
Nous fédérons les établissements d’enseignement supérieur et de recherche du territoire, pour contribuer à leur rayonnement national et international.
PASCAL GOIN
ISABELLE DELVALLÉE
Chargée de mission développement économique au San de Sénart
Chargé de mission sur le développement et responsable du Campus numérique de Montereau Avec les acteurs professionnels et économiques, nous développons un cursus spécifique pour répondre aux besoins créés par le déploiement de la fibre optique.
Chargé de développement en Seine-et-Marne de “Toit à Moi”, à La Ferté-sous-Jouarre
Gérante de l’agence Attila système, à Nemours Grâce à notre camion-nacelle de 23 mètres et à la formation de cordiste de nos couvreurs, nous intervenons sur les toitures sans échafauder, mais en toute sécurité.
Responsable communication de la Communauté d’Universités et Établissements (Comue) Université Paris-Est
ÉRIC RENARD
Créateur et gérant d’Obio Environnement, à Dammarie-Lès-Lys Nos solutions d’assainissement biologique des eaux usées et pluviales s’adressent aux particuliers, petites collectivités et industries non reliés au réseau collectif.
FABIENNE MAHIEU
MATHIEU ROCHEFEUILLE
AMANDINE OLIVEIRA
Cette année, avec nos prêts d’honneur et notre accompagnement individuel, nous aurons aidé à la création d’environ 15 entreprises et 150 emplois.
Notre expérience de production de magazines TV et courts-métrages nous permet d’offrir aux entreprises des contenus exigeants, originaux et innovants.
Grâce à un travail sur de petits volumes de recrutement, nous répondons plus vite aux demandes des PME et leur assurons un suivi de proximité.
Présidente du réseau “Entreprendre en Seine-et-Marne”
Gérant de Mattwins production, à Chartrettes
Directrice de l’agence Adecco PME, à Melun
Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef Patricia Montin • Journalistes Claire Judrin et Emmanuel de Lestrade • Réalisation agencebeaurepaire.com • Photos yannpiriou.com • Contact p.montin@smd77.com • www.seine-et-marne-invest.com • Hôtel du Département 77010 Melun Cedex • Imprimeur L’Empreinte Graphique – Claye-Souilly • Imprimé sur du papier recyclé Igloo Silk • N° ISSN 1958-8372.
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