Le film présente un être-adulte comme suspendu dans la conscience du temps qui passe et dans une sorte d’acmé psychologique situé entre deux phases d’intégration et de régression. Le spiltscreen a pour but d’appuyer cette dichotomie et joue sur le décalage et le décadrage. Dans un réel désir de transcription de l’expérience du temps la caméra joue le rôle de caisse de résonance et amplifie des actions anodines du quotidien. Parti pris qui s’étend d’ailleurs à la partition musicale, où les musiciens Michael Williams et Maugan Kenward composent dans un soucis de cohérence rythmique et sonore avec les images. Ce court métrage s’accompagne d’une réflexion sur la citation cinématographique et pose la question du discours à l’oeuvre dans l’image.
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