contre-espionnage algerien notre guerre contre les islamistes

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«Comment tu snais devenu si tu n'avais pas rejoint l'arnlt' e, hein ! ~ me dit l'une des voisines il mon arriv~e , La vidlle Saïda, tous les mômes du quartier, elle les avait vus grandir, « Maintenant, je vais il leur enterrement Si ce n'est pas malheureux! Toute une jeunesse gâchée ! ~ Elle m'a racont~ comment plusieurs sont devenus « émirs ~, « Même H adj alla Touflk, tu te rappelles, qui jouait si bien au ballon qu'il aurait pu devenir professionnel! Il ~t parti un jour dans les monts de la Mouzaia" , ~ Elle a soupir~ en regardant les montagnes qui se décou paient au loin il l'horizon, «La moitié d~ enfants de l'immeuble sont partis làhaut . , a-t-elle dit dans un souille avant de grimper les escaliers ptniblement. Mon a rriv~e au CTRl me fait l'effet d'un voyage hors du pays, un peu comme si j'avais rejoint la Bosnie ou un État en guern: .. . Le CTRl de Blida n'était pas n'importe quel centre. Il était le CENTRE par excellence. Le colonel Djebba r M'H mna l'administrait. Petit, chauve, c'était un Kabyle, comme tous les donneurs d'ordre du C TRl, issus des régions montagneuses de Larbaa Natiratm, près de Tizi-Ouzou. Djebbar M'H mna était un viveur, grand amateur de whisky et de jeunes femmes. Je ne verrai pas to ut de suite le colonel. Je rencontrerai son adjoint , le numéro deux du CTRl , le capitaine Allouache Abdelhafldh. C'est lui qui m'accud llit dans son bureau. Grand, avec ses yeux bleus et ses cheveux blonds, il ressemblait il un Europten. Après les phrases de bimvenue et les condolünces, il m'a brossé un tableau rapide de la situation. «Ici, tu n'es pas dans n'importe quel CTRl ! Le CTRl de Blida n'est pas comme les duues. Ici, nous sommes en plein cœur du ~triangle de la mort~. C'est un trou noir! .

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