contre-espionnage algerien notre guerre contre les islamistes

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Con~spionnagt

alghitn - Nom gu"Tt con/rr ks is/amis/rs

10 kilomètres plus loin, le village est apparu. L'armée était déjà sur place avec leurs • Fadh .', qui éclairaient de leurs phares la rue principale du village, ainsi que les alentours. Il y avait déjà beaucoup de monde lorsqu'on a claqué les portihes. Le soleil ne s'était pas encore levé. Tout en marchant dans la boue, nous avons découvert la rue principale grouillante de monde. Amlée, protection civile, gendarmes. Tout le monde était là, piétinant sous la pluie fine. Le colonel Djebbrr M'H enna s'est approché d'un officie r de gendarmerie et a entamé la conversation. Au tour, les survivants se cognaient à nous ou restaient là, h~ b~ tés, pc:ndant que la protection civile tentait de les I"tconforte r. Et puis on les a vus. Il y en avait partout. Les corps étendus par terre montraient la violence. Tétes fracassées à la hache, égorgements. C ertains fuyards avaient été tués par balles puis aspc:rgés d'essence et brûlés. Les premiers témoignages parl aient d'une centaine d 'as~aillants, des barbus appartenant à la « Phalange de la mort, • la Katiba el Maout. Ils auraient surgi au moment où les villageois étaient plongés dans le sommeil. D 'autres s'étaient rassemblés dans une même maison à l'occasion d'une Rte. Les barbus avaient surgi dans la Rte et égorg~ tout le monde, sauf les femmes qu'ils avaient décidé d'emmener avec eux comme sabiyas. Ils avaient saisi avec eux des jeunes filles et des jeunes manees, et aussi des moutons et des vaches. Ceux qui n'avaient pas de kalach ~ taient armés de haches et de couteaux. Les victimes avaient crié «au secours., malS pc:rsonne n'était allé vers eux. Dans ce rtaines maisons, les corps n'avaient pas encore été sortis, et la plupart gisaient dans leur dernière position. Mort en courant, mort en essayant de sortir par la porte, mort en essayant de passer par la fenétre. A la hache, à la pc:lle, à la pioche. La plupart avaient été égorgés. Femmes, enF.m ts, vieux, ils y étaient tous passés. l. Fodh : P<ti, W1k 1aO!Idi<n.

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