Arquitectura popular dominicana

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Grupo Nuevarquitectura. Fondé en 1979, il commence à partir de 1982 une labeur permanente dans la presse nationale en ouvrant une brèche d’espoir qui ne tarde pas à se refléter dans les autres nations voisines. En 1989, un groupe de Martiniquais et de Dominicains réalisent les Rencontres d’Urbanisme et d’Architecture des Antilles (ONA-UNPHU ; en 1990 se réalise la seconde à Fort de framce, Martinique ; en 1991 Porto Rico fait sa première Biennale d’Architecture (CAAPR) et un membre de la GNA la préside ; ensuite Cuba s’intègre en 1992, ainsi que Santiago de Los Caballeros avec la troisième Rencontre (PUCCM), et pour 1996, la Biennale des Caraïbes, itinérante, se réalise à Point à Pitre, Guadeloupe, et elle continuera jusqu’à, récemment, la Guyanne (2008). Ces initiatives et d’autres demandes permettent une extrapolation territoriale des motivations qui unissent les communautés d’architectes caribéens et caribéennes, concernant les préoccupations mutuelles. Le Premier Congrès International des Villes Caribéennes98, réalisé à bord d’un bateau de croisière touristique qui est sorti de la Romana (RD), le 23 février au 2 mars 2009, permet de mesure l’intérêt croissant que l’architecture populaire de la région caribéenne, antillaise et tropicale, a réveillé dans les communautés professionnelles, qui étaient restées éloignées de leurs enseignements et de leurs expériences constructives.

Notes Institut national du logement en français (note de la traductrice). L’architecture moderne ou contemporaine en République dominicaine (note de la traductrice). 3 Eau de vie de canne à sucre (note de la traductrice). 4 Plat dominicain à base de riz, de viande et de légumineuses (note de la traductrice). 5 L’espace transmet des messages aux hommes... la structure (du bâti) établit la grammaire des messages... Kenzo Tange. 6 cf. “Villes et démocratie” Gustavo Torres in revue d’anthropologie Tyanaba #4. Fort-de-France, 2000. 7 C’est le nom donné en Martinique aux collines de l’arrière-pays, plutôt pentues et aux sols pauvres. 8 C’est ce qu’on a appelé ici la « stratégie mulâtre » qui va les isoler du reste des Martiniquais et les rapprocher du mode de vie des Métropolitains. 9 Entente dite du « banquet de Sainte Marie » conclue en 1919 entre Fernand Clerc (béké représentant de l’usine) et Joseph Lagrosillière (mulâtre socialiste représentant des Républicains). 1 2

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Architecture Populaire Dominicaine

Ma négritude n´est pas une taie d´eau morte sur l´oeil mort de la terre / ma négritude n´est ni une tour ni une cathédrale/ elle plonge dans la chair rouge du sol / elle plonge dans la chair ardente du ciel / elle troue l´accablement opaque de sa droite patience. Aimé Césaire in Cahier de retour au pays natal. Paris, 1947. 11 Je crois en avoir assez dit pour faire comprendre que ce n’est ni le marxisme ni le communisme que je renie, que c’est l’usage que certains ont fait du marxisme et du communisme que je réprouve. Aimé Césaire in Lettre de demission à Maurice Thorez, alors premier secrétaire du Parti communiste français. 12 Devenus standard de transport international à partir des années 1960, les conteneurs ont entraîné la baisse des coûts en diminuant la manutention, la casse des produits et le vol. La chaîne logistique en a été simplifiée, le produit ne quittant pas le conteneur entre l’industriel et le client final. Aujourd’hui Fort-de-France est le 4ème port à conteneurs de France. 13 À la Martinique encore aujourd’hui il n’y a toujours de service public de transport collectif de passagers, Le taux de motorisation individuel a atteint des niveaux absurdes avec 190 000 véhicules circulant pour 400 000 habitants (plus de deux par famille en moyenne !). 14 En tout, plus de 70 000 ultramarins furent ainsi déplacées en métropole… aujourd’hui, ce qu’on appelle la « quatrième île » compte quelques 400 000 originaires de l’outre-mer vivant dans l’hexagone. 15 « La ville » en créole martiniquais. 16 Les « 50 pas du Roy » est une bande côtière de 80 mètres de large tout le long du rivage de la Martinique, réservée depuis la Conquête au domaine Royal (ensuite passée sous domaine d’État) afin de permettre aux bateaux français de s’approvisionner en eau et en bois. Cette bande de terre ne peut en aucun cas être privatisée. 17 Coraux de madrépores en créole. 18 Le premier à tenter le coup fut un nommé Martin Vallet, qui, aidé de ses enfants remuera ciel et terre jusqu’à la Mairie pour obtenir des camions de remblai. 19 Beaucoup des habitants de la première heure font référence à Aimé Césaire et à l’appel qu’il aurait lancé... En tout cas la population de Fortde-France passe de 60 000 habitants en 1954 à 97 000 en 1967, essentiellement des logements d’urgence ou sociaux... Ils vont constituer l’essentiel de l’électorat du PPM, le parti d’Aimé Césaire. 20 Lors de la première étape, les gens élevaient des cabris et des moutons,,, certains avaient des bœufs qui paissaient à proximité, sur le terrain de foot. 21 Il est important de noter qu’aucune régularisation foncière n’est intervenue et que les terres restent administrativement propriété de l’État… 22 Individualité des parcours qui n’est pas à confondre avec l’individualisme moderne qui suppose la prééminence du sujet sur le social. Ici, les personnes concernées n’existent que par le groupe et la disparition des réseaux les laisse seuls… 23 L’équipe de sociologues et anthropologues qui nos accompagne depuis le début de cette aventure en territoire informel désigna cet état comme anomie communautaire... Lors des rencontres avec la population nous 10


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