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OSER PARIS! 150 propositions pour Anne Hidalgo

LE LIVRE NUMÉRIQUE



OSER PARIS !

L

e 4 septembre 2012, au Petit Bain dans le treizième arrondissement, Anne Hidalgo annonce sa candidature à la mairie de Paris. Dans son discours, elle appelle de ses vœux la création d’une association, dont l’un des objectifs est de faire participer les Parisiens qui le souhaitent à l’élaboration de son projet. « Oser Paris » est née. Oser Paris est d’abord un pari : celui de puiser dans l’intelligence collective des Parisiens pour trouver des idées concrètes, novatrices et applicables pour notre ville. La démocratie participative a parfois connu des échecs lorsqu’elle manquait de temps, de rigueur et de vraie écoute. À Oser Paris, nous avons souhaité une forme de démocratie participative résolument exigeante, utile et organisée, afin que les propositions des Parisiens nourrissent vraiment le débat politique. Plateforme de contributions, débats sur internet, ateliers en face à face, grande restitution… : nous avons misé sur la diversité des actions, pour que tous s’y retrouvent. Comment raconter cette aventure ? Le premier outil que nous avons mis en place fut une plateforme internet, où les adhérents

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d’Oser Paris pouvaient proposer une idée et la soumettre aux commentaires des autres membres. De véritables débats se sont ainsi construits. Pour bien différencier les thèmes, nous avons créé plusieurs groupes de travail (« Logement », « Santé et prévention », « Enfance et jeunesse »…), afin que les idées soient regroupées de manière pertinente, et que les Parisiens puissent intervenir sur leurs sujets favoris. Dans le même temps, chaque groupe thématique a pu se réunir dans divers endroits de la capitale, pour approfondir la discussion débutée sur le site. Ce sont parfois plus de 100 participants qui se sont rencontrées pour imaginer leur ville rêvée. Dans chaque groupe, des personnes ont été désignées pour animer les débats et servir de référents aux participants. Finalement, de vraies dynamiques de groupe se sont enclenchées, et même quelques amitiés sont nées. La réussite de la démocratie participative réside dans la manière dont sont utilisées les discussions au fur et à mesure de l’aventure : comment faire remonter les propositions aux responsables politiques ? Quel rôle les experts doivent-ils jouer ? Comment faire échanger les citoyens, les experts et les politiques ? Comment traduire des idées en de véritables dispositifs applicables ? Pour satisfaire ces exigences, Anne Hidalgo a souhaité assister au maximum d’ateliers possibles, pour écouter et s’inspirer de l’imagination de tous les Parisiens. Lors d’une grande restitution le 17 juin 2013, Anne Hidalgo a pris connaissance des synthèses élaborées par les responsables de groupes et a dialogué avec les adhérents autour d’une centaine de propositions issues des débats. Cet événement fut un temps fort de notre aventure, mais il n’est pas le dernier. Les débats en ligne ont continué, ouverts désormais à tous les Parisiens, mais aussi les ateliers thématiques et les groupes

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UNE PLATEFORME INTERNET pour recueillir les propositions et échanges, DES GROUPES DE TRAVAIL THÉMATIQUES pour dégager les grandes lignes et préparer les débats, DES ATELIERS THÉMATIQUES pour échanger et formuler de nouvelles propositions, UNE GRANDE RESTITUTION pour présenter les synthèses des contributions et échanger


de travail par arrondissements. Enfin, parce que pour nous la démocratie participative intègre aussi les plus jeunes, Anne Hidalgo a passé une matinée avec des enfants pour discuter de leur vision de la capitale : grandes idées, petits dessins, écrits, les propositions n’ont pas manqué ! Mais finalement, quoi de mieux qu’un livre pour que tous les Parisiens profitent des débats que nous avons eus ? Un livre accessible à tous, ludique et interactif : un livre numérique. Son intérêt réside d’abord dans son aspect pratique : chacun peut le consulter pour quelques minutes ou beaucoup plus, et naviguer sur internet dans le même temps. Adapté aux nouveaux usages et nouvelles pratiques de l’internet, il peut être, consulté sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette, partagé avec ses amis ou encore téléchargé et imprimé. S’en servir ne demande aucune compétence particulière : les internautes sont libres d’aller au sujet de leur choix, d’y lire une synthèse récapitulant les débats et la vision des participants d’Oser Paris, puis des grandes propositions qu’ils ont souhaité soumettre à Anne Hidalgo. Ces idées ne sont pas lancées dans le vide : elles ont vocation à être étudiées en détail, articulées avec les dispositifs existants, et mises en place lors de la prochaine mandature, si elles sont intégrées au projet. Ces idées ne sont pas celles d’Anne Hidalgo, elles sont là pour nourrir son projet, au même titre que d’autres contributions, celles des partis politiques qui soutiennent sa candidature, celles d’individus ou d’associations qui s’adressent à elle. Je voudrais vous faire part d’une ou deux réflexions qui me sont venues lors de la préparation de ce livre d’Oser

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Paris. J’ai d’abord été frappé par la perception juste de la double dimension de notre ville : d’un côté la villemonde, le Grand Paris, de l’autre la proximité, mon quartier, ma rue, mes voisins. Ce que les gens aiment dans Paris c’est le lien entre ces deux dimensions, ce qu’ils attendent de leur maire c’est qu’elle sache faire tenir ensemble et faire prospérer ces deux richesses de Paris. Pour le Grand Paris, la compréhension que l’économie de l’innovation est une chance pour notre métropole, est présente dans nombre de propositions. L’innovation est conçue comme un moyen d’assurer la prospérité économique, le rayonnement culturel et l’attractivité scientifique du Paris de demain. Pour le vivre ensemble, j’ai constaté une demande de nouveauté dans la relation entre Parisiens, et de participation à la vie de la cité, pas seulement pour les loisirs, mais pour faire mieux marcher cette ville, ses services, ses équipements, son traitement des déchets, son système de transports. Et le lien entre le local et le global est souvent fait spontanément, comme pour la végétalisation de la ville, qui est une demande forte et argumentée. On trouve aussi une grande imagination pour les transports du futur et une volonté d’aller de l’avant vers les circulations douces. Le véhicule électrique est l’avenir de cette ville, et le diésel, son passé. La compréhension que la métropole de demain sera durable, économe en énergie, au service de ses habitants et de ses usagers, et surtout expérimentale, est sous- jacente à beaucoup de propositions et cela nous oblige à repenser nos procédures, nos règlements y compris à réinventer le Plan Local d’Urbanisme, pour l’ouvrir aux expérimentations, aux immeubles hybrides et aux

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projets éphémères. Le nouveau Paris ne pourra pas s’inventer dans les codes, les catégories, et les grilles d’analyses qui encadrent et régissent la ville actuelle. Enfin le désir de participation, de codécision, d’invention collective du Paris de demain, est comme un refrain des contributions et ce refrain dit la demande politique des habitants de cette ville et peut-être leur capacité à réenchanter la politique. Ce livre, qui est l’aboutissement d’une longue démarche, devient aussi un point de départ : chacun peut s’approprier les propositions qui y sont faites, pour les discuter sur la plateforme Oser Paris ; et améliorer ces propositions ou en faire de nouvelles ! Alors que la campagne municipale parisienne entre dans une nouvelle phase, Oser Paris, le livre numérique, est un outil pour nourrir le débat de fond, il mise sur la volonté des Parisiens d’avoir une campagne sérieuse, exigeante, centrée sur les enjeux du futur, loin des petites phrases, du look et des photos glamour. Bonne navigation !

Jean-Louis Missika Président d’Oser Paris

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SOMMAIRE Livre électronique, mode d’emploi 10 Oser le Grand Paris 14 Oser la ville durable 18 Introduction 20 Logement 22 9 propositions pour le logement 26 Aménagements & écologie 32 15 propositions pour l’aménagement et l’écologie 36 Transports et déplacements 44 18 propositions pour les transports et les déplacements 44

Oser la ville créative 56 Introduction 58 Économie et innovation 60 19 propositions pour l’économie et l’innovation 64 Citoyenneté et modernisation du service public 74 11 propositions pour la citoyenneté et modernisation du service public 79

Culture et sports 84 22 propositions pour la culture et les sports 88

Oser a ville à vivre, la ville pour tous 96 Introduction 98 Famille et jeunesse 101 16 propositions pour la famille et la jeunesse 104 Sécurité 112 8 propositions pour la sécurité 116 Égalité et mixité 120 9 propositions pour l’égalité et la mixité 124

Oser la ville solidaire 128 Introduction 130 Santé 132 9 propositions pour la santé 136 Ville-monde et coopération 140 8 propositions pour la ville-monde et la coopération 144 Solidarité et lutte contre les exclusions 149 8 propositions pour la solidarité et la lutte contre les exclusions 152

Le Grand Paris des enfants 156 Remerciements 178



Oser le Grand Paris CHANGER D’ÉCHELLE

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’aventure Oser Paris a montré qu’il était possible de penser les politiques de demain à l’échelle du Grand Paris. Dans tous les groupes, durant tous les ateliers et tous les débats, nous avons réfléchi aux différentes manières de transformer Paris et les villes qui l’entourent en une métropole harmonieuse et efficace. L’attractivité économique, culturelle, technologique de Paris et du Grand Paris se conjuguera avec l’amélioration de la qualité de vie dans notre métropole mondiale. Nous partageons la conviction que c’est seulement en réfléchissant dans le périmètre du Grand Paris que nous pourrons trouver des solutions innovantes pour le logement, les transports, la transition énergétique, la santé et la qualité de vie quotidienne des citoyens. Le Grand Paris de demain que nous avons décrit et débattu tout au long de notre aventure, c’est d’abord un Grand Paris qui dispose d’une vraie structure pour le gouverner. Dans les faits, beaucoup de Parisiens vivent à l’échelle métropolitaine, en habitant, travaillant, se dépensant et sortant dans des villes différentes. Ils doivent à présent disposer d’une structure qui réunisse ces villes et fasse du périphérique un trait d’union plutôt qu’une séparation. 15


MUTUALISER POUR OUVRIR DE NOUVELLES POSSIBILITÉS

La priorité est dans la mutualisation : l’hébergement d’urgence, la santé environnementale, la santé publique, Vélib’ et Autolib‘, les crèches, mais aussi le traitement des déchets gagnent à être partagés entre les villes qui forment la métropole parisienne. Pour accompagner cette mise en commun, l’harmonisation est la deuxième priorité : harmonisation des politiques mises en place, mais aussi des consignes adressées à tous les citoyens, et des formes de participation citoyenne. Le Grand Paris offrira de nouveaux espaces, plusieurs centres, et facilitera la vie de bien des Parisiens. Le périmètre actuel de Paris, sa séparation d’avec la « banlieue » est une cause importante de la pénurie de logements comme de la difficulté des déplacements. Dans le Grand Paris, l’offre de logements sera démultipliée et permettra de mieux organiser la répartition entre les différents types d’habitations. L’espace supplémentaire est surtout une chance pour la création de logements, qui doit être une ambition forte. Une structure métropolitaine en charge du logement guidera ces objectifs.

Grand Paris permettra à chacun de passer, quand cela sera possible, de la voiture individuelle à des modes plus écologiques et collectifs. Le Grand Paris Express reliera les points importants de la métropole, afin d’aller de ville en ville très rapidement. Nos mots d’ordres pour les transports sont les suivants : confort, écologie, régularité, rapidité, efficacité, convivialité. Plus de transports publics dans le Grand Paris, ce sont moins d’embouteillages dans et autour de Paris, ce qui profite à tous les habitants de la métropole, qui y passent ou y habitent. DES STRATÉGIES COMMUNES POUR DYNAMISER LA MÉTROPOLE

Le Grand Paris est aussi la bonne échelle pour gérer la transition écologique et énergétique, qui permettra aux citoyens de respirer un air plus pur : la lutte contre la pollution sera traitée grâce à des plans communs, et des consignes harmonisées, par exemple pour les déchets. La qualité de vie ne doit pas s’arrêter aux portes de Paris.

La solidarité a plus que jamais besoin du Grand Paris : l’urgence sociale doit être menée conjointement, pour mieux accueillir, prendre soin et réinsérer les personnes en difficulté, mieux traiPour la mobilité, le renforcement ter les situations de handicap ou des transports publics dans le la dépendance liée au grand âge. 16


Enfin, pour l’économie, il est certain que le dynamisme de la capitale dépend directement de la métropolisation. Le tissu économique, le bassin d’emplois, la carte des universités et des laboratoires de recherche couvrent tous les départements de la petite couronne et au-delà vers Saclay, Evry ou Marne la Vallée. C’est ce territoire-là qui est en compétition avec Shanghai, New York ou le Grand Londres. La mise en réseau des entreprises, des laboratoires, des startups gagne à être portée par une ambition commune. Construire le Grand Paris, c’est donc oublier les barrières physiques et mentales qui séparent Paris de sa « périphérie » : c’est se rappeler que Paris et les villes qui l’entourent ont un passé et un avenir commun ; et qu’elles doivent façonner leur destin ensemble.


Aménagements & écologie Logement Transports et déplacements


Oser la ville durable


> INTRODUCTION

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ne ville durable est une ville sereine face à l’avenir : fière de son Histoire, elle se construit de manière à assurer le bien-être des générations présentes et futures. Paris peut et doit s’affirmer comme une ville durable, pour tous ses citoyens et pour tous ceux qu’elle inspire.

toyens sont la meilleure source d’information lorsqu’il s’agit de préparer l’avenir. C’est cette certitude qui a été le point de départ d’Oser Paris. Enfin, une ville durable est une ville qui respire : aussi bien la nature que les hommes doivent y trouver des espaces et des moments de répit.

La ville durable, c’est la ville pérenne et harmonieuse, la ville qui sait concilier les attentes de ses habitants et les exigences de la planète. Construire une ville durable exige de rassembler tous les acteurs et toutes les politiques derrière une exigence transversale, qui s’applique à des domaines aussi variés que l’urbanisme, les transports, le logement, et la protection de la biodiversité. Au cœur de la ville durable se trouve aussi une méthode de gouvernance : celle de l’écoute et de l’échange, car les ci-

Parce qu’une ville est d’abord un lieu où l’on habite, prolonger l’aventure de Paris, c’est accueillir un peuple parisien toujours plus nombreux, et donc faire du logement la première des priorités. Ensuite, parce qu’une ville moderne se doit d’être verte, construire une ville durable exige de mettre en œuvre des politiques rigoureuses pour végétaliser la ville, laisser la nature reprendre ses droits, et diminuer la pollution. C’est notamment le cas dans

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Oser a ville durable

les aménagements : grandes places, petits parcs, cours d’école, éco-quartiers, tout doit être fait pour améliorer la qualité de vie des Parisiens. Enfin, parce qu’une métropole comme Paris suscite beaucoup de déplacements, la mobilité doit être facile et fluide pour tous au sein du Grand Paris, plaçant les transports au cœur des réflexions.

La ville durable, c’est la ville pérenne et harmonieuse, la ville qui sait concilier les attentes de ses habitants et les exigences de la planète

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Oser a ville durable Chabada bada bada

Logement

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ien plus qu’un simple toit, le logement détermine le cadre de vie, le bien-être et le confort de ses occupants. Il révèle les inégalités, les injustices ou les privilèges qui traversent la société française, et la situation en Île-de-France creuse, comme nulle part ailleurs, cet état de fait. A Paris, le logement est au cœur des préoccupations de tous : de l’étudiant qui prend son indépendance, à la famille qui s’agrandit. La capitale attire depuis toujours des jeunes et des moins jeunes, des quatre coins de la France et du monde, et les héberge de son mieux. Mixité sociale, emploi, écologie : les choix de logement façonnent Paris et exigent une politique très volontariste. Habiter à Paris, c’est habiter dans une ville qui manque de place mais qui tente de trouver une place à tous. C’est aussi habiter dans une ville qui s’apprête à vivre un changement majeur en devenant le Grand Paris, où les logements seront plus nombreux et mieux répartis. Autant d’arguments qui justifient que la municipalité de Paris ait fait du logement sa priorité, et ce depuis 2001. Accroitre le nombre de logements et améliorer ceux déjà existants ont ainsi été les deux maîtres mots de la politique menée par Bertrand Delanoë, des priorités qui se sont traduites en actes. Entre 2001 et 2014, ce sont 70 000 logements sociaux qui auront été financés, passant la part de logement social à Paris de 13% à 20%. Dans le même temps, avec 1 000 immeubles parisiens rénovés, le stock d’immeubles insalubres 23


aura été traité, faisant reculer d’au- prix et créer une agence locative sont tant l’insalubrité dans son ensemble. quelques-unes des propositions. Enfin, nos débats ont beaucoup porté Ces politiques efficaces, il faut les sur la simplification des procédures, prolonger et les diversifier. Dans le pour que la compréhension des dislogement social d’abord, avec le relè- positifs ne soit jamais une barrière à vement de la loi SRU de 20% à 25%. l’accès au logement. Dans le logement intermédiaire ensuite, puisqu’en Île-de-France, seuls 28% des ayants droits y ont effectivement accès. Dans le logement privé enfin, où les prix continuent de flamber dans certaines zones pour LE CHIFFRE atteindre des niveaux indécents. Face à ces défis, nous proposons que soient créés de nouveaux logements partout où cela est possible comme par exemple en hauteur, dans les lieux délaissés ou dans les bureaux vacants. La densification, lorsqu’elle est bien pensée, n’est pas un danger. Mais cela ne saurait suffire : il faut également fluidifier le passage entre les différents logements locatifs et entre les différents statuts d’occupation, parce que beaucoup de Parisiens ne trouvent pas leur place dans la répartition actuelle. En s’appuyant sur tous les opérateurs du logement, privés ou publics, la Ville doit accroitre l’offre en faveur des classes moyennes et favoriser le développement du parc de logements à loyers maitrisés pour que ce ne soit plus le « maillon faible » de l’offre de logements : réguler les

70 000 Entre 2001 et 2014, ce sont 70 000 logements sociaux qui auront été financés, passant la part de logement social à Paris de 13% à 20%

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LA PLATEFORME !

1559 UTILISATEURS DE LA PLATEFORME D’OSER PARIS

PROPOSEZ VOS IDÉES POUR PARIS SUR LA PLATEFORME COLLABORATIVE D’OSER PARIS ///

NOMBRE D’UTILISATEURS ACTIFS EN JUILLET 2013


9 propositions pour le logement ÉLEVER ET AGRANDIR PARIS / INVESTIR LES LOGEMENTS VACANTS / INVENTER DE NOUVEAUX LIEUX D’HABITATION / TRANSFORMER LES BUREAUX VACANTS OU OBSOLÈTES EN LOGEMENTS / RÉGULER LE PRIX DU LOGEMENT PRIVÉ

/ ACCROÎTRE ET DIVERSIFIER L’OFFRE DE LOGEMENT SOCIAL / FAVORISER LES LOGEMENTS ÉTUDIANTS / CRÉER UNE AGENCE MÉTROPOLITAINE DU LOGEMENT / DÉVELOPPER UNE OFFRE DE LOGEMENTS INTERMÉDIAIRES POUR LES CLASSES MOYENNES ET LUTTER CONTRE LES VENTES À LA DÉCOUPE


Logement NOS PROPOSITIONS

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ÉLEVER ET AGRANDIR PARIS Logement

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ace à la nécessité d’augmenter l’offre de logements, et compte tenu des contraintes physiques à l’étalement de Paris, une meilleure utilisation de l’espace existant s’impose. Il faut densifier Paris en permettant à ses logements d’accueillir plus d’habitants, notamment par la surélévation. Nous proposons donc de rendre le Plan Local d’Urbanisme plus flexible vis à vis des hauteurs et de permettre aux bâtiments sous-densitaires de s’élever.

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INVESTIR LES LOGEMENTS VACANTS Logement

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P

arce que des logements vacants dans un Paris où beaucoup n’arrivent pas à se loger posent non seulement un problème social, mais également un problème moral, nous proposons une solution structurée autour d’une agence «Multiloc». Cette agence inciterait les propriétaires payant la taxe de vacance immobilière à mettre leur bien sur le marché (au besoin à l’aide d’une fiscalité adaptée), avancerait les frais de remise en état, puis assurerait l’ensemble des prérogatives liées à une agence immobilière. Le potentiel foncier étant supérieur hors du périphérique, ces missions seraient assurées à l’échelle du Grand Paris.

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INVENTER DE NOUVEAUX LIEUX D’HABITATION Logement

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a demande croissante de logements parisiens appelle des réponses innovantes, modernes et audacieuses. Il faut mieux utiliser la grande richesse de Paris en investissant des lieux sous-exploités, en favorisant les colocations et en soutenant l’émergence de lieux de partage et d’habitat participatif. Ainsi, nous proposons entre autres que certains ponts soient transformés pour accueillir des logements, tandis que les berges pourraient accueillir des logements étudiants sous des formes d’habitation innovantes.

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TRANSFORMER LES BUREAUX VACANTS OU OBSOLÈTES EN LOGEMENTS Logement

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P

our dépasser la raréfaction des logements parisiens, il est impératif que les immeubles parisiens reviennent à leur fonction première d’accueillir des habitants. Certains bureaux sont obsolètes et peuvent retrouver leur vocation initiale de logements, sans nuire à l’activité économique. Ainsi, nous proposons d’agir pour cette transformation notamment en cumulant les aides à la pierre nouvelle, la vente de la commercialité, et éventuellement un bonus de Coefficient d’Occupation des Sols ou une réforme de la taxe sur la vacance.

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RÉGULER LE PRIX DU LOGEMENT PRIVÉ Logement

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utre la construction de nouveaux logements Parisiens, il est impératif de favoriser l’accessibilité des logements existants pour assurer une répartition mixte et juste. Par conséquent, il a été proposé de plafonner, sur la base d’une grille tarifaire, le prix de vente des logements anciens et des logements ayant bénéficié des prêts à taux 0%. De même, le plafonnement des loyers est attendu: la Ville et les collectivités de la métropole doivent avoir la possibilité de limiter par arrêté les hausses excessives, et ce grâce un réseau d’observatoires locaux permettant de connaître l’état du marché locatif.

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ACCROÎTRE ET DIVERSIFIER L’OFFRE DE LOGEMENT SOCIAL Logement

‘ 6

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a meilleure utilisation des logements Parisiens doit également concerner le logement social. Nous proposons donc de moduler les loyers en fonction des revenus des locataires, de telle sorte que la solidarité s’applique en priorité aux plus démunis. Pour les mêmes raisons, nous proposons la création d’un bail à durée déterminée à la fin duquel la situation du locataire serait à nouveau étudiée. Il a également été proposé de développer le logement social dans le secteur dit « diffus » pour offrir plus de logements sociaux, et ainsi plus de mixité sociale, dans des arrondissements gravement déficitaires.

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FAVORISER LES LOGEMENTS ÉTUDIANTS Logement

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es écoles et universités parisiennes attirent des étudiants de toute la France, et du monde entier, soucieux d’obtenir une formation de qualité. Il est important que Paris soutienne ces étudiants en facilitant leur accession au logement. Ainsi, nous proposons que la Ville se porte caution auprès du bailleur pour les étudiants. Nous proposons également que la taxe d’habitation soit minorée pour les bailleurs qui favorisent le logement étudiant. 29


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CRÉER UNE AGENCE MÉTROPOLITAINE DU LOGEMENT Logement

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a réponse à la demande de logements parisiens ne peut pas être cantonnée à l’intérieur du périphérique. Ici plus qu’ailleurs, le Grand Paris doit devenir une réalité, notamment en unifiant les différentes structures en charge du logement. Nous proposons donc la création d’un guichet unique pour les logements parisiens, et au-delà : l’Agence Métropolitaine du Logement.

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DÉVELOPPER UNE OFFRE DE LOGEMENTS INTERMÉDIAIRES POUR LES CLASSES MOYENNES ET LUTTER CONTRE LES VENTES À LA DÉCOUPE Logement

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e logement locatif intermédiaire privé constitue le « maillon faible » de l’ensemble du dispositif de production : les années 2000 ont vu se multiplier les ventes à la découpe, sans régulation suffisante de la part de l’Etat. Ce secteur enregistre la chute la plus spectaculaire, alors qu’il conditionne l’équilibre de toutes les opérations d’une taille significative, qui sont nécessairement mixtes. La Ville doit donc s’engager pour que puisse se constituer dans tous les projets immobiliers une offre importante de logements intermédiaires privés. Pour cela, la ville doit passer un accord stratégique avec tous ses partenaires, le secteur institutionnel privé, banques et assurances, pour qu’ils réinvestissent dans la production de logements intermédiaires.

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Oser a ville durable Chabada bada bada

Aménagements & écologie

L

e projet du Grand Paris se doit d’être ambitieux : permettre à la nature de s’approprier l’espace public et tous les petits recoins, construire des espaces publics flexibles, qui s’adaptent à tous les moments et à tous les visiteurs, aménager des quartiers qui mélangent tous les usages, repenser des grandes places… Les Parisiens aiment voir leur ville évoluer et être à la pointe de l’urbanisme. A Oser Paris, nous avons été très audacieux pour satisfaire cette exigence. Ceinture verte du périphérique, trottoirs végétaux, bâtiments durables et « smart grids » (réseaux intelligents) généralisés, nouvelles promenades métropolitaines : un seul objectif commun, la qualité de vie des Parisiens. Ces dernières années, certains projets parisiens sont devenus des modèles à l’échelle internationale : les Berges de Seine, qui redonnent le fleuve aux piétons grâce à un parcours entièrement convertible selon les saisons et les activités, la place de la République, nouveau lieu à vivre pour tous, mais aussi des installations très ludiques comme Paris Plage. Ce sont nos références. Avec le Grand Paris, il faut penser toujours plus d’aménagements qui lient Paris et ses environs, qui amènent toujours plus de mixité. Dans chaque quartier doivent se mêler des habitats de tous types, des écoles, des lieux intergénérationnels, des commerces de proximité. Le mouvement de végétalisation et de lutte contre la pollution de la ville doit être prolongé, les outils doivent être donnés à chacun pour y contribuer à son échelle. Comme 33


Paris Rive Gauche, les Batignolles, les Berges de la Seine, le Nord-Est de Paris ainsi que de nombreuses Portes, certains quartiers peuvent être entièrement réaménagés pour correspondre aux aspirations des Parisiens. A Oser Paris, nous ne manquons pas d’imagination. Sur la végétalisation, les propositions ont fusé : façades plantées, jardins partagés sur les trottoirs, multiplication des potagers sur les toits… Mais c’est aussi un espace public ludique que nous avons tous souhaité, grâce à des jeux en libre-service, des bibliothèques mobiles, ou encore des appareils de fitness dans les parcs. Pour faire du périphérique un trait d’union plutôt qu’une frontière, la diversification des franchissements a été prévue, ainsi que des jardins en couverture, un marathon annuel : rien n’arrêtera la construction de la métropole ! Ce sont aussi de grands projets d’aménagement qui doivent voir le jour avec les villes avoisinantes. Ensuite, nous avons cherché des solutions très concrètes pour que tous les Parisiens construisent une ville plus écologique : grand programme d’isolation, amélioration des circuits de déchets, espaces de biodiversité obligatoires pour les constructions… Nul doute que l’ambition écologique sera très haute. 34


LA PLATEFORME !

925 IDÉES SOUMISES SUR LA PLATEFORME D’OSER PARIS

PROPOSEZ VOS IDÉES POUR PARIS SUR LA PLATEFORME COLLABORATIVE D’OSER PARIS ///

NOMBRE D’IDÉES POSTÉES EN JUILLET 2013


15 propositions pour l’aménagement & l’écologie VÉGÉTALISER PARIS / ACCROÎTRE LA FLEXIBILITÉ DE L’ESPACE PUBLIC / REPENSER DES PLACES SYMBOLIQUES DE PARIS / DÉPASSER LE PÉRIPHÉRIQUE

/ DÉVELOPPER UNE VILLE LUDIQUE / INITIER UNE GESTION TOUJOURS PLUS ÉCOLOGIQUE DES DÉCHETS / SOUTENIR LES START-UPS «VERTES» / PROMOUVOIR LES BÂTIMENTS DURABLES / RECONQUÉRIR LA PETITE CEINTURE FERROVIAIRE / RECONQUÉRIR L’HÉLIPORT DE PARIS / OUVRIR UN CENTRE DE SOINS POUR LES ANIMAUX COMPOSANT LA FAUNE PARISIENNE / PRÉVOIR DANS LES PARCS PARISIENS DES ESPACES DE LIBERTÉ RÉSERVÉS AUX ANIMAUX DE COMPAGNIE ...


Aménagements & écologie NOS PROPOSITIONS

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VÉGÉTALISER PARIS Aménagement & écologie

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utre les vertus de lutte contre la pollution, la nature est nécessaire pour améliorer la qualité de vie des Parisiens. La végétalisation permet de laisser plus de liberté à la nature et de ne pas la cantonner à des petits parcs. Nous proposons de végétaliser les pieds d’arbre, les murs et les toits. Nous proposons également de créer de nouveaux types d’espaces verts, à l’image des jardins sauvages, des petits « jardins de poche » sur la voirie, des jardins partagés, des potagers dans les écoles.

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ACCROÎTRE LA FLEXIBILITÉ DE L’ESPACE PUBLIC Aménagement & écologie

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A

l’image des Berges de Seine, l’espace public peut être convertible et changer d’usage selon les moments. Nous proposons que certaines rues soient transformées, le temps d’un week-end, pour accueillir une activité particulière telle qu’un tournoi de sport. Dans une démarche participative, les riverains pourraient proposer des projets ponctuels pour repenser l’utilisation de leur rue. C’est aussi le mobilier qui doit être flexible : des bancs mobiles pourraient être installés seulement en journée, afin de réduire les nuisances nocturnes.

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REPENSER DES PLACES SYMBOLIQUES DE PARIS Aménagement & écologie

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A

près le grand réaménagement de la place de la République, les contributeurs ont plébiscité deux autres places : Bastille et la Nation. En effet, la place de la Nation pourrait devenir un vrai lieu de vie et de respiration de l’Est parisien, en laissant plus d’espace aux piétons. De la même manière, la rénovation de la place de la Bastille permettrait que les différentes mobilités se côtoient en toute sérénité, grâce à de nouveaux parcours pour les piétons et les vélos, mais aussi plus d’aménagements paysagers. Enfin certains contributeurs ont évoqué le réaménagement de la place de la Concorde et celle du Panthéon.

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DÉPASSER LE PÉRIPHÉRIQUE Aménagement & écologie

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L

e périphérique offre de multiples possibilités, il doit être vu comme une chance de la métropole. Nous proposons de multiplier les points de franchissement piétons, cyclables, ferrés et routiers, de transformer les Portes de Paris, à l’image de la Porte des Lilas et de la Porte de Vanves. Enfin, pour faire du périphérique un espace festif, un grand marathon annuel pourrait être organisé, ainsi que d’autres évènements sportifs, culturels et artistiques. 38


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DÉVELOPPER UNE VILLE LUDIQUE Aménagement & écologie

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i l’espace public doit être un lieu de passage fonctionnel, les Parisiens attendent également de leurs rues, de leurs boulevards et de leurs places, grandes ou petites, qu’ils soient des lieux d’échanges et de partage. Pour construire un Paris plus ludique, nous proposons par exemple l’installation de kiosques à musique, de jeux géants (jeux d’échec par exemple), d’appareils de fitness, de parcours de santé, d’espaces de street-art et de bibliothèques mobiles.

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INITIER UNE GESTION TOUJOURS PLUS ÉCOLOGIQUE DES DÉCHETS Aménagement & écologie

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L

es déchets sont au cœur d’un double enjeu : celui de la propreté, déterminant pour la qualité de vie des Parisiens, et celui du recyclage, incontournable dans la transition écologique. Aussi, nous proposons d’harmoniser au niveau métropolitain les consignes de tri et la signalétique, de rétablir la consigne du verre et du métal, de multiplier les lieux de compostage, de développer le recyclage alternatif, de récupérer les calories des égouts et d’utiliser les transports fluviaux et ferrés pour une gestion plus efficace des déchets. Enfin, dans un souci pratique et écologique, nous proposons que Paris se donne les moyens de traiter certains déchets directement à la source, évitant ainsi des transports superflus. Pour cela, nous proposons d’investir les conseils de quartier d’une mission d’information, de conseil, et d’animation d’une politique de réduction des déchets et de recyclage de proximité.

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SOUTENIR LES START-UPS « VERTES » Aménagement & écologie

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D

ans sa volonté de végétaliser Paris, la Ville peut et doit s’appuyer sur le formidable tissu d’entrepreneurs et de start-ups parisiens. Ainsi, nous proposons la création d’une plate-forme d’expérimentation et de créations de petites entreprises spécialisées dans la nature urbaine. Accueillies dans une pépinière, ces start-ups pourraient bénéficier de soutiens financiers ainsi que de partenariats privilégiés. 39


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PROMOUVOIR LES BÂTIMENTS DURABLES Aménagement & écologie

‘ 8

L

es contributeurs proposent de lancer un grand programme pour réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments et l’espace public, améliorer la fluidité du trafic urbain et limiter les pics de pollution. Ils suggèrent que la Ville simplifie certains programmes afin que toutes les copropriétés et tous les habitants participent à l’action pour bâtir une ville plus verte. Par exemple, des fiches explicatives pourraient être distribuées sur la manière de végétaliser une façade d’immeuble, ou de créer un potager sur son toit. Enfin, une cartographie qui fournirait les bilans énergétiques de tous les immeubles parisiens pourrait être mise en place.

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RECONQUÉRIR LA PETITE CEINTURE FERROVIAIRE Aménagement & écologie

‘ ‘ 9

I

l faut réinvestir ce poumon de Paris, long de 32km, en le transformant en espace vert, en préservant la faune et la flore qui s’y développent, et en valorisant son paysage ferroviaire. Les tunnels de la petite ceinture pourraient accueillir des activités musicales et de loisir.

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RECONQUÉRIR L’HÉLIPORT DE PARIS Aménagement & écologie

10

I

l faut transformer l’héliport de Paris en espace de nature et en plaine de jeux, en agrandissant le parc Suzanne Lenglen du 15éme arrondissement. Les vols commerciaux de l’héliport seraient reportés vers les aéroports du Bourget, de Villacoublay, et éventuellement une nouvelle plateforme.

>

OUVRIR UN CENTRE DE SOINS POUR LES ANIMAUX COMPOSANT LA FAUNE PARISIENNE Aménagement & écologie

11

C

e centre permettrait d’accueillir et de soigner les petits animaux sauvages qui forment la faune se développant à Paris. Ce centre serait organisé en partenariat avec les professionnels et les écoles spécialisées. 40


>

PRÉVOIR DANS LES PARCS PARISIENS DES ESPACES DE LIBERTÉ RÉSERVÉS AUX ANIMAUX DE COMPAGNIE Aménagement & écologie

‘ ‘ 12

C

ette proposition s’inspire de l’allée que l’on trouve au Parc Georges Brassens. Il s’agirait de créer de tels espaces de liberté dans un parc par arrondissement.

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POURSUIVRE LA LUTTE CONTRE LES NUISANCES SONORES GÉNÉRÉES PAR LE PÉRIPHÉRIQUE ET LES GRANDS AXES ROUTIERS Aménagement & écologie

13

L

a couverture du périphérique n’est pas possible partout, mais elle doit être menée partout où elle est possible, techniquement et budgétairement. Par exemple à la Porte de la Chapelle, dans le quartier de la gare des Mines. Dans les autres zones, il faudra dérouler les nouveaux enrobés qui diminuent la nuisance sonore, et installer des protections anti-bruit formées de panneaux photovoltaïques.

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DÉVELOPPER LES RÉSEAUX INTELLIGENTS (« SMART GRIDS ») Aménagement & écologie

‘ 14

L

’optimisation des réseaux électriques s’appuie sur le concept de réseaux intelligents. Ces technologies d’optimisation des réseaux visent à une meilleure maîtrise des consommations et des productions pour éviter les effets de pénurie ou de goulets d’étranglement. Ces réseaux intelligents connaissent des développements importants, avec des expérimentations nombreuses en Europe et dans le monde, fondées notamment sur l’adjonction au réseau électrique, sur les boucles locales qui distribue l’électricité jusqu’à l’usager, d’un système d’échange et de traitement d’informations. Les réseaux intelligents concernent également les transports 41


: on récupère l’énergie de freinage des véhicules collectifs (trains, métros). C’est aussi possible pour les voitures : Autolib’ intègre déjà des profils de charge en fonction de la pointe de consommation, et la multiplication des véhicules électriques fournira même une capacité de stockage à l’échelle de la métropole. On verra également se multiplier les bus électriques ou hybrides avec les technologies modernes de condensateurs, afin de stocker l’énergie du freinage pour le redémarrage des véhicules. Dans un autre registre la modélisation du trafic urbain, intégrant des données de pollution, connectée à la gestion du système de signalisation, permettra d’anticiper et d’empêcher les embouteillages. Paris doit être à l’avant-garde des expérimentations de ces nouveaux systèmes, comme elle a déjà commencé à le faire. Un groupe de travail, directement rattaché au Maire de Paris, aura pour mission d’évaluer ces expérimentations et de faire des recommandations sur les dispositifs à étendre et pérenniser.

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ACROÎTRE LE NOMBRE DE « SANISETTES » GRATUITES DANS LES QUARTIERS, PASSER DE 400 ACTUELLEMENT À 600 Aménagement & écologie

‘ 15

42




Oser a ville durable Chabada bada bada

Transports et déplacements

L

es bureaux, les écoles, les universités, les cinémas, les clubs sportifs, les librairies, les musées, les magasins, les marchés, les bars, les restaurants, les théâtres, les évènements sportifs, les soins, les amis et la famille justifient les millions de kilomètres parcourus chaque jour dans Paris. Faire cohabiter paisiblement tous ces déplacements dans une ville dont les grands axes furent tracés il y a plus d’un siècle est un vrai défi. Le transport est aujourd’hui confronté à une triple exigence : en plus d’être pratique et économique, il doit désormais être écologique. De ce point de vue, la voiture individuelle n’est pas une réponse optimale : charge à la Ville d’accompagner les utilisateurs vers d’autres moyens de transports. La voiture électrique est sans doute le transport individuel du futur à Paris et doit être encouragée dans tous ses aspects. Depuis 2001, Paris a donc décidé d’innover en matière de transports. En développant la pratique du vélo d’abord, avec la création de 700 kms de pistes cyclables et du Vélib’. En démocratisant la voiture électrique collective ensuite, avec le lancement de l’offre Autolib’. En lançant le tramway électrique enfin, et ce sur la quasi-totalité du pourtour parisien. Fluidifier les transports en commun, notamment avec la mise en œuvre des couloirs de bus, a également été un de succès de Bertrand Delanoë. Grace au développement de ces alternatives pertinentes, la circulation automobile a baissé de 25% en 10 ans.

45


C’est de cette base ambitieuse qu’il faut partir, afin d’élargir le réseau et de renforcer toutes les alternatives à la voiture individuelle dans le Grand Paris. Chacun a le droit à une mobilité durable et agréable : les piétons comme les automobilistes, les cyclistes comme les utilisateurs des transports en commun. Le partage des rues et avenues entre ces différentes personnes doit être apaisé et laisser place à de nouveaux modes, comme le tramway. La voiture électrique doit bénéficier d’avantages en termes de circulation et de stationnement pour que les Parisiens l’adoptent massivement.

aux aéroports. Enfin, sur le stationnement, nous suggérons qu’il soit gratuit pour les véhicules électriques, facilité pour les deux roues, et rendu plus « intelligent » avec de l’information en temps réel.

LE CHIFFRE

700 kms de pistes cyclables créés

Concernant les transports parisiens, nous avons donc souligné quatre priorités : la diversification des moyens de transport, leur fluidification, la praticité des services et la facilitation du stationnement. La diversification non polluante aboutit à des solutions telles que les tramways au centre de Paris, les funiculaires, les Vélib’ électriques, les ferrys. Pour les piétons, de véritables axes et chemins à l’échelle métropolitaine sont demandés. Deuxièmement, la fluidification a été abordée à travers le passage de tout Paris en zone 30 et l’extension des contresens cyclables. La qualité concerne quant à elle l’ouverture des transports sur des horaires plus larges, l’harmonisation des tickets de transport et l’accès 46


LA PLATEFORME !

2089 COMMENTAIRES SUR LA PLATEFORME D’OSER PARIS

PROPOSEZ VOS IDÉES POUR PARIS SUR LA PLATEFORME COLLABORATIVE D’OSER PARIS ///

NOMBRE COMMENTAIRES EN JUILLET 2013


les transports 18 propositions pour et les déplacements PROLONGER LE TRAMWAY SUR LES BOULEVARDS DES MARÉCHAUX / PLACER LE VÉLO AU CŒUR DE LA VILLE / ÉTENDRE LES HORAIRES ET LES FRÉQUENCES DES TRANSPORTS EN COMMUN / INVENTER DE NOUVEAUX USAGES POUR LES RUES

/ LIMITER L’ACCÈS DE PARIS AUX AUTOCARS DE TOURISME FONCTIONNANT AU DIESEL / GÉRER LA SUPPRESSION DU PARC DIESEL DE LA RATP ET LE REMPLACER PAR DES VÉHICULES HYBRIDES OU ÉLECTRIQUES / INSTAURER UN PÉAGE À L’ENTRÉE DE L’AGGLOMÉRATION PARISIENNE POUR LES CAMIONS LA TRAVERSANT SANS S’Y ARRÊTER / CRÉER UNE FILE D’ATTENTE RÉSERVÉE AUX TAXIS ET AUX BUS À PARTIR DES AÉROPORTS PARISIENS DE ROISSY ET D’ORLY ...


Transports et déplacements NOS PROPOSITIONS

>

PROLONGER LE TRAMWAY SUR LES BOULEVARDS DES MARÉCHAUX Transports et déplacements

‘ 1

L

a prolongation irait de la Porte d’Asnières au Boulevard Victor et bouclerait le tramway des Maréchaux, initié en 2001.

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>

PLACER LE VÉLO AU CŒUR DE LA VILLE Transports et déplacements

2 L

e vélo s’est affirmé comme un moyen de transport parisien ludique, pratique, économique et écologique. Soutenir son développement est une priorité. Nous proposons donc d’accroître le nombre de pistes cyclables, de mieux sécuriser les trajets en vélo, et de traiter, avec nos voisins, les passages des portes de Paris. Nous proposons également d’inclure dans les nouvelles constructions des casiers à vélos pliables, de réaliser des Vélib’ à assistance électrique, de développer une application pour connaître en temps réel les disponibilités, de créer des stations Vélib’ dans les parkings souterrains, et enfin de créer « la grande boucle de Paris », une piste cyclable qui relierait toutes les portes de Paris et serait connectée aux pistes des communes voisines.

>

ÉTENDRE LES HORAIRES ET LES FRÉQUENCES DES TRANSPORTS EN COMMUN Transports et déplacements

‘ ‘ 3

P

our renforcer l’utilisation des transports en communs par les Parisiens, il faut rendre ces moyens de transport plus attractifs. Ainsi, nous proposons d’accroître la fréquence des Bus / Métro / RER et de prolonger leurs plages horaires. En alternance, certaines lignes, notamment les lignes automatisées 1 et 14, pourraient être ouvertes toute la nuit.

>

INVENTER DE NOUVEAUX USAGES POUR LES RUES Transports et déplacements

4

L

es rues parisiennes peuvent changer leurs habitudes, à l’image de « Paris Respire ». L’ouverture réservée aux piétons, rollers et vélos doit être étendue, en termes d’espace et de fréquence. Les contresens cyclables doivent aussi être généralisés, ainsi que des axes piétons à travers toute la capitale, et la piétonisation partielle de certaines rues. Ces différents types de mobilité peuvent cohabiter dans les rues parisiennes. 50


>

LIMITER L’ACCÈS DE PARIS AUX AUTOCARS DE TOURISME FONCTIONNANT AU DIESEL Transports et déplacements

‘ ‘ ‘ ‘ 5

L

’objectif est d’inciter les opérateurs de tourisme à innover en matière de déplacement des touristes en optant pour des bus électriques ou les transports en commun.

>

GÉRER LA SUPPRESSION DU PARC DE BUS DIESEL DE LA RATP ET SON REMPLACEMENT PAR DES VÉHICULES HYBRIDES OU ÉLECTRIQUES Transports et déplacements

6

L

’objectif est de prohiber le recours à ces véhicules polluants dans le cadre des commandes publiques.

>

INSTAURER UN PÉAGE À L’ENTRÉE DE L’AGGLOMÉRATION PARISIENNE POUR LES CAMIONS LA TRAVERSANT SANS S’Y ARRÊTER Transports et déplacements

7

>

CRÉER UNE FILE D’ATTENTE RÉSERVÉE AUX TAXIS ET AUX BUS À PARTIR DES AÉROPORTS PARISIENS DE ROISSY ET D’ORLY Transports et déplacements

8

51


>

CRÉER UNE VOIE RÉSERVÉE AUX BUS, AUX TAXIS, AUX VÉHICULES ÉLECTRIQUES ET AUX VÉHICULES EN AUTO-PARTAGE, SUR LE PÉRIPHÉRIQUE PARISIEN Transports et déplacements

‘ ‘ ‘ ‘ 9

>

ENCOURAGER LE DÉVELOPPEMENT D’UNE FLOTTE DE TAXIS VERTS Transports et déplacements

10

>

FAVORISER LE STATIONNEMENT DES VÉHICULES NON POLLUANTS Transports et déplacements

11

L

a collectivité doit encourager les utilisateurs à préférer les véhicules moins polluants, et, pour ce faire, simplifier leur utilisation. Ainsi, nous proposons de réserver des emplacements de stationnement aux véhicules verts et de les faire bénéficier d’un tarif avantageux, voire gratuit.

>

FAIRE LE PARI DE LA VOITURE ÉLECTRIQUE Transports et déplacements

12 P

our inciter à l’usage des véhicules électriques, il faut amplifier Autolib’, installer des bornes électriques pour le rechargement des voitures individuelles et ouvrir les couloirs de bus aux voitures électriques.

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>

FLUIDIFIER LES RUES PARISIENNES Transports et déplacements

‘ 13

A

u cœur de la fluidité des transports parisiens, il y a la problématique du stationnement. Pour cette raison, nous proposons de favoriser le stationnement souterrain plutôt que le stationnement de surface pour libérer la chaussée. Le recensement des places de stationnement permettra la gestion d’un service flexible optimisant les places disponibles en temps réel. La ville, à travers sa société de gestion des parcs de stationnement, pourrait proposer une application numérique : « parking partage » bourse d’échange permettant d’inciter les particuliers, les bailleurs sociaux, les entreprises à offrir des places de stationnement en temps réel pour réduire le temps de recherche d’une place de stationnement. Des tarifs de stationnement flexibles en fonction de la demande devraient être élaborés, pour améliorer l’offre de parking existante (prix, qualité, service).

>

AMÉLIORER LA PLACE DES 2 ROUES MOTORISÉES DANS L’ESPACE PUBLIC Transports et déplacements

‘ 14

L

es places libérées en surface permettraient de nouveaux aménagements urbains, qu’il s’agisse de nouvelles aires de livraison ou de l’augmentation significative d’emplacements 2 roues et 2 roues motorisées. Les motos, scooters et vélos électriques sont une alternative à la voiture individuelle qui doit être mieux prise en compte dans la politique des déplacements. Leur besoin de stationnement comme la sécurité des déplacements des motards doivent être mieux évaluées. La possibilité d’utiliser les voies prioritaires pour les 2 roues électriques doit être envisagée.

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>

DÉVELOPPER LES ALTERNATIVES AU FRET ROUTIER Transports et déplacements

‘ 15

L

’autre volet de la fluidité est évidemment la problématique des livraisons. Nous proposons de développer le transport de fret par bateau ainsi que sur les lignes de métro, de tramway et de RER durant la nuit, le « dernier kilomètre » pouvant être assuré par d’autres moyens de transports, pratiques et écologiques, comme le font déjà certaines chaines de distribution à Paris. Les conditions d’un transport écologique pour les commerces de proximité parisiens pourraient faire l’objet d’un partenariat avec le MIN de Rungis. Certains contributeurs ont également évoqué la mise en place d’un système de réservation pour les places de stationnement réservées aux livraisons.

>

PASSER TOUT PARIS EN ZONE 30 Transports et déplacements

‘ 16

O

utre les embouteillages et la pollution, la vitesse en Ville est également source d’insécurité. Par conséquent, nous proposons de limiter la vitesse à 30 km/h dans les rues parisiennes, à l’exception des axes routiers majeurs, limités à 50km/h, et du périphérique, limité à 70km/h.

>

MISER SUR LA PROXIMITÉ POUR RÉDUIRE LES TRANSPORTS Transports et déplacements

‘ 17

D

e toutes les solutions pour limiter les effets néfastes des déplacements, la meilleure d’entre elles reste la proximité, qui permet de réduire directement les déplacements. Aussi, nous proposons de faire participer les parisiens au choix des nouveaux commerces de proximités ainsi que des rues à réaménager en priorité. Par ailleurs, nous proposons la création d’une application qui informerait les parisiens de tous les services disponibles à moins de 15 minutes à pieds. 54


>

DÉVELOPPER DES TRANSPORTS ORIGINAUX Transports et déplacements

‘ 18

S

i les transports en commun sont une solution aux exigences pratiques, économiques et écologiques des Parisiens, ils ne peuvent convenir à tous les déplacements, notamment entre deux destinations non desservies. Aussi, nous proposons que la Ville soutienne d’une part le développement de taxis écologiques «éco-taxis», et d’autre part celui des «Rickshaw», tricycles adaptés au transport de personnes et pouvant être dotés d’une assistance électrique. Enfin, un service Scootlib’, application du principe Vélib’ à des scooters électriques, pourrait jouer demain un rôle stratégique dans les transports parisiens.

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Économie et innovation CitoyennetÊ et modernisation du service public


Oser la ville crĂŠative

c Culture et sports


> INTRODUCTION

P

aris crée, innove et attire. Les entrepreneurs, les artistes, les commerçants : tous contribuent à ce dynamisme qui rend Paris si moderne.

aux Parisiens de contribuer aux décisions, pour améliorer le service public. C’est inséparable du bon fonctionnement de l’économie, mais aussi des choix pour la culture.

Ce n’est pas une coïncidence si Paris est à la fois capitale européenne du numérique et du tourisme : ce sont tous les Parisiens qui s’associent pour construire une ville toujours plus attractive. Il y a une créativité parisienne unique, qui est le fruit d’un regard critique sur les choses, d’une incroyable liberté entretenue à tout âge. La participation citoyenne développée ces dernières années a permis de renforcer cette créativité, en proposant

Le Grand Paris est une chance pour renforcer cette créativité hors norme. Il permettra d’harmoniser et de simplifier la prise de décision pour la métropole, le lancement des entreprises, les initiatives culturelles. Partout, la Ville doit encourager sans brider et permettre plus d’interactions entre les citoyens : partage des activités et inspiration mutuelle sont à la base de l’innovation. Parce qu’une ville créative repose

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Oser ville créative

d’abord sur la promotion de l’innovation dans les entreprises et l’enseignement supérieur, nous avons multiplié les idées pour soutenir le dynamisme de l’économie parisienne.

Enfin, parce que le rayonnement de Paris n’est rien sans la culture, les artistes et tous les Parisiens doivent être encouragés dans leur désir de création. Il en va de même pour le sport : l’activité physique doit être faParce que les Parisiens sont la meil- cilitée dans tous les espaces et à tout leure source d’information et de pro- moment. position, la démocratie ouverte est indispensable à une ville créative, accompagnée d’un service public moderne, disponible, adapté aux rythmes et modes de vie de tous les parisiens.

Paris est à la fois capitale européenne du numérique et du tourisme : ce sont tous les Parisiens qui s’associent pour construire une ville toujours plus attractive

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Oser la ville créative

Économie et innovation

L

es grandes métropoles sont le moteur de la croissance économique parce que l’économie du vingt et unième siècle est celle de l’innovation et de la connaissance. Paris est l’une des métropoles européennes qui contribuent à cette nouvelle économie. La transition énergétique urbaine, par exemple, s’appuiera sur des technologies qui sont en cours d’invention. C’est dans les laboratoires et les startups des grandes métropoles mondiales que ces nouvelles technologies s’élaborent. Paris doit continuer à créer les conditions pour attirer tous ceux qui contribuent à cette nouvelle économie. Le dynamisme économique à Paris, ce sont à la fois des jeunes entrepreneurs, des grandes entreprises, un creuset exceptionnel de commerçants et d’artisans, de créateurs, d’artistes, mais aussi des universités renommées qui forment les talents de demain, et des laboratoires de recherche de haut niveau. C’est l’ambition partagée de ces différents talents qui permet à Paris d’être une ville d’innovation. Vivre à Paris aujourd’hui, c’est vivre dans l’une des capitales européennes de l’innovation, dans la ville la plus visitée du monde , dans une métropole qui sait inventer pour rayonner internationalement, tout en restant accueillante et fidèle à son histoire. Les défis sont encore nombreux parce que la concurrence entre les grandes métropoles est vive, et le contexte économique national, difficile. La ville a choisi d’être une terre d’accueil pour les startups : depuis 2001, Paris a construit massivement des pépinières et des incuba61


teurs, mais la municipalité a aussi veiller à sauvegarder la diversité des commerces au cœur de Paris. Beaucoup d’initiatives innovantes ont été financées, notamment dans le secteur de l’économie sociale et solidaire. Le numérique a trouvé toute sa place dans la capitale grâce à une politique extrêmement ambitieuse. La Ville valorise directement la recherche, en offrant des financements et des prix, et en tentant de relier toujours plus les chercheurs, la valorisation de la recherche, et la création d’entreprises.

du tourisme, mutualiser les agences économiques, organiser plus d’événements d’affaires. Pour cela, la mise en réseaux des acteurs est cruciale et peut être fortement encouragée par la Ville. Enfin, nous recommandons que la mairie montre l’exemple pour faire de Paris la capitale de l’économie sociale et solidaire : multiplication des clauses sociales dans les marchés publics, encouragement des achats responsables ; les possibilités sont nombreuses.

Comment construire une ville encore plus attractive, innovante et « intelligente » ? Nous avons plébiscité la mutualisation des savoirs, en proposant d’installer des incubateurs au cœur des universités et de créer de nouveaux partenariats entre universités et PME. Pour encourager la création d’entreprise, plusieurs chemins ont été évoqués : ouverture d’un guichet unique de la création d’entreprise, meilleure communication auprès des entrepreneurs étrangers, nouveaux modes de financement. Pour que chacun puisse tester son activité avant de la lancer, aussi bien les entrepreneurs que les commerçants, le lancement de locaux temporaires a été suggéré. Tous ont souligné que Paris devait être mieux valorisée à l’international : fédérer les acteurs économiques autour 62


ÉCONOMIE ET INNOVATION

Vivre à Paris aujourd’hui, c’est vivre dans l’une des capitales européennes de l’innovation, dans la ville la plus visitée du monde, dans une métropole qui sait inventer pour rayonner internationalement, tout en restant accueillante et fidèle à son histoire.


19 propositions pouretl’économie l’innovation AUGMENTER LES ÉNERGIES ALTERNATIVES DANS LES INSTALLATIONS MÉTROPOLITAINES DE PRODUCTION D’ÉNERGIE LOCAUX TEMPORAIRES POUR LES COMMERÇANTS / RÉCUPÉRER LES ÉNERGIES « DISSIPÉES » ET LES STOCKER EN UTILISANT LES RÉSEAUX D’EAU / UTILISER LE MOBILIER URBAIN POUR CRÉER UN RÉSEAU MUTUALISÉ DE MICRO-ANTENNES ET DÉVELOPPER LE WIFI GRATUIT / AUGMENTER LES ÉNERGIES ALTERNATIVES DANS LES INSTALLATIONS MÉTROPOLITAINES DE PRODUCTION D’ÉNERGIE / MUTUALISER LES AGENCES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU GRAND PARIS ...


Économie et innovation NOS PROPOSITIONS

>

AUGMENTER LES ÉNERGIES ALTERNATIVES DANS LES INSTALLATIONS MÉTROPOLITAINES DE PRODUCTION D’ÉNERGIE Économie & innovation

‘ 1

P

our une économie de l’innovation, Paris doit être à la pointe de la gestion de la transition énergétique. L’énergie consommée dans la métropole est principalement fossile. 90% de cette énergie est importée, en électricité, principalement produite à partir du nucléaire, en carburants pour les véhicules, ou en gaz ou fioul pour les sources d’énergie fixes destinées à produire de l’eau chaude ou froide dans les usines de génération de chaleur ou de froid. Les énergies renouvelables sont minoritaires. Pour augmenter la part de l’électricité dans les 65


transports tout en diminuant la dépendance de la métropole à l’égard des énergies fossiles, Paris doit se fixer des objectifs ambitieux et les faire partager par ses partenaires industriels et institutionnels : la part des énergies renouvelables (géothermie, solaire thermique et photovoltaïque) devrait être triplée à l’horizon 2020.

>

RÉCUPÉRER LES ÉNERGIES « DISSIPÉES » ET LES STOCKER EN UTILISANT LES RÉSEAUX D’EAU Économie & innovation

‘ 2

P

aris doit se lancer dans des expérimentations à grande échelle en matière de récupération de chaleur, à l’instar de ce qui a été fait dans le 15ème arrondissement, où des radiateurs-calculateurs chauffent gratuitement les logements d’un immeuble de la RIVP, la puissance de calcul étant vendue. Dans Paris, au même moment ou sur des cycles de 24h, il existe des sources chaudes qui doivent être refroidies ou sur lesquelles on peut récupérer des calories fatales, et vice-versa : les échanges de chaleur doivent être domestiqués et généralisés. Pour gérer ces échanges de chaleur, il faut innover dans les solutions de stockage de l’énergie. La métropole parisienne bénéficie de cinq réseaux d’eaux : eaux usées, eau potable, eau non potable, eau froide et eau chaude ou vapeur d’eau. Ces réseaux doivent être utilisés à la fois comme réseaux de fluide caloporteur et comme réservoir de calorie ou de frigories. C’est une réponse à la difficulté de stocker l’électricité.

>

UTILISER LE MOBILIER URBAIN POUR CRÉER UN RÉSEAU MUTUALISÉ DE MICRO-ANTENNES ET DÉVELOPPER LE WIFI GRATUIT Économie & innovation

‘ 3

L

e développement de l’Internet mobile et la concurrence entre les opérateurs augmentent la densité des ondes électromagnétiques et le nombre d’antennes dans la ville, alors même que des questions se posent sur l’innocuité de ces technologies. La solution passe par la diminution de la puissance des antennes et la mutualisation des réseaux. 66


La ville peut utiliser son parc d’abris voyageurs, ou d’autres mobiliers urbains, pour initier par un appel d’offres, ce mouvement vers des antennes moins puissantes et des réseaux mutualisés.

>

AUGMENTER LES ÉNERGIES ALTERNATIVES DANS LES INSTALLATIONS MÉTROPOLITAINES DE PRODUCTION D’ÉNERGIE Économie & innovation

‘ 4

L

e développement de l’Internet mobile et la concurrence entre les opérateurs augmentent la densité des ondes électromagnétiques et le nombre d’antennes dans la ville, alors même que des questions se posent sur l’innocuité de ces technologies. La solution passe par la diminution de la puissance des antennes et la mutualisation des réseaux.

>

PILOTER À L’ÉCHELLE DE LA MÉTROPOLE LES RÉSEAUX INTELLIGENTS Économie & innovation

‘ 5

L

a prochaine décennie doit permettre à la métropole de se réapproprier des infrastructures de réseaux dans une vision globale de réseaux intelligents. C’est vrai des égouts, de l’eau, de l’électricité, de la fibre optique, mais aussi des capteurs urbains, des réseaux de radio, qui se multiplient avec la diversification des services d’internet et de téléphonie mobile. Cette vision mutualisée des infrastructures, qui accueilleront plusieurs types de réseaux, permettra de réduire les coûts d’investissement et d’exploitation, d’augmenter l’efficacité, de réduire les nuisances comme celle des ondes radios à forte puissance sur les toits de la ville, ou encore celle des fermetures de rues incessantes pour l’entretien des réseaux enterrés. Pour mener cette politique, Il faut créer une autorité organisatrice des réseaux de fluides, d’ondes et d’énergie, rattachée à la Métropole, qui organisera les politiques des opérateurs, tout comme le STIF gère le foisonnement de l’offre de transport, organise les interfaces entre les grands opérateurs, optimise les pôles de correspondance, évite les concurrences destructrices de valeur sur telle ou telle liaison. Le niveau métropolitain est 67


d’évidence la bonne échelle tant pour les modes de consommation que pour une meilleure optimisation des réseaux de distribution.

>

LOCAUX TEMPORAIRES POUR LES COMMERÇANTS Économie & innovation

‘ 6

N

ous proposons de mettre en place des locaux temporaires pour que les commerçants de certains secteurs d’activité (métiers de bouche, création mode…) puissent tester et ajuster leur activité avant de la lancer.

>

LAISSER LA PLACE AUX NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION ET NOUVELLES FORMES DE COMMERCE Économie & innovation

‘ 7

L

es commerces mobiles facilitent la vie des Parisiens et sont un enjeu important pour les personnes âgées et à mobilité réduite ; c’est notamment le cas des camionnettes se déplaçant dans Paris pour faire profiter à tous d’une cuisine originale. Il faudrait donc flexibiliser les réglementations pour que les commerçants aient une liberté d’installation plus grande, lorsque cela est bénéfique aux Parisiens.

>

PROMOUVOIR ET PROTÉGER LES COMMERCES DE PROXIMITÉ Économie & innovation

‘ 8

L

es commerces de proximité font partie de l’« art de vivre » parisien, ils donnent son style à Paris, très différent de ces villes où la standardisation rend le paysage urbain monotone et impersonnel.Il faut donc renforcer la protection des commerces de proximité lors de la révision générale du PLU en 2014 mais

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aussi inciter le parlement à modifier la loi de modernisation de l’économie pour instaurer une obligation de saisine de la Commission départementale du commerce pour l’ouverture des magasins d’une surface supérieure à 300m2 (et non 1000m2 comme c’est le cas aujourd’hui).

>

PRÉEMPTER LES LOCAUX COMMERCIAUX DÉDIÉS À L’ARTISANAT DANS TOUS LES QUARTIERS DE PARIS Économie & innovation

‘ 9

U

tiliser une société d’économie mixte, la SEMAEST, en lien avec la Caisse des dépôts pour protéger des espaces consacrés à l’artisanat dans les rues de Paris. Cette société pourrait également mutualiser la gestion des locaux commerciaux du parc de logements sociaux pour une gestion plus efficace des « pieds d’immeubles ». La gestion actuelle des locaux associatifs et commerciaux conduit parfois à une vacance de ceux-ci.

>

DÉVELOPPER DANS LES PROGRAMMES D’AMÉNAGEMENT URBAINS LA CONSTRUCTION DE « SOHO » (SMALL OFFICE HOME OFFICE) Économie & innovation

‘ ‘ 10

C

es locaux commerciaux et artisanaux en rez-de-chaussée sont couplés à des habitations comme dans le quartier de Chapelle internationale, dans le 18ème arrondissement.

>

FUSIONNER LES ORGANISMES CHARGÉS DU TOURISME DE LA RÉGION ÎLE DE FRANCE ET DE PARIS Économie & innovation

11

A

fin d’optimiser le potentiel touristique de Paris et de sa Région la fusion des organismes chargés de promouvoir le tourisme est une mesure nécessaire qui permettra aux collectivités de travailler ensemble à l’échelle du Grand Paris. Elle permettra aussi des économies de structure.

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>

MUTUALISER LES AGENCES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU GRAND PARIS Économie & innovation

‘ ‘ 12

A

fin de travailler à l’échelle du Grand Paris, et de clarifier le paysage des agences de développement économique auprès des investisseurs étrangers, il faudrait rassembler toutes celles existantes en une seule structure.

>

SOUTENIR LES ENTREPRENEURS ÉTRANGERS QUI S’INSTALLENT À PARIS Économie & innovation

13

A

fin d’aider les entrepreneurs étrangers dans leur démarche de création d’entreprise, nous suggérons de publier un guide de la création d’entreprise à Paris, en plusieurs langues, d’organiser un concours à destination des start-up étrangères et de créer des programmes d’accueil en résidence et en incubateur.

>

ATTIRER LES INVESTISSEURS ÉTRANGERS Économie & innovation

‘ 14

A

fin de renforcer l’attractivité et la visibilité de Paris auprès des investisseurs étrangers, nous proposons de nouveaux événements mettant en valeur la ville. Un prix spécial pourrait récompenser les entreprises étrangères ayant créé le plus d’emplois ainsi que les startups créées à Paris par des étrangers. La Ville devrait aussi organiser plus d’événements « networking » à l’international.

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>

AUGMENTER LE NOMBRE DE CONVENTIONS INDUSTRIELLES DE FORMATION PAR LA RECHERCHE Économie & innovation

‘ 15

L

es Conventions industrielles de formation pour la recherche (CIFRE) sont des contrats à destination des doctorants, qui visent à les faire travailler en entreprise sur le sujet de leur thèse. Ils ont connu un grand succès en Île de France, c’est pourquoi nous avons souhaité que leur nombre soit multiplié, notamment au niveau de la Ville de Paris.

>

RENDRE LA VILLE EXEMPLAIRE EN MATIÈRE D’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE Économie & innovation

‘ 16

L

a mairie de Paris dispose de plusieurs moyens pour valoriser l’économie sociale et solidaire. Elle peut notamment multiplier le nombre de marchés à clause sociale, favoriser les structures qui ont obtenu le label ESS, et renforcer l’achat responsable municipal. Nous croyons en une Ville très ambitieuse sur ces sujets.

>

GRAND RÉSEAU PME/UNIVERSITÉS Économie & innovation

‘ 17

N

ous proposons de mettre en place un réseau d’envergure reliant les PME et les universités : organisation d’un salon spécifique plusieurs fois par an, plateforme numérique où les entreprises proposent des stages et emplois à une communauté d’étudiants, formations à destination des étudiants organisées par des professionnels du monde de l’entreprise.

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>

DÉVELOPPER LES COURS EN LIGNE Économie & innovation

‘ ‘ 18

P

our rassembler les cours des diverses universités et institutions de Paris, et les mettre à disposition de tous, nous conseillons de soutenir les initiatives des universités parisiennes pour la création de formations en ligne débouchant sur une certification.

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CRÉER UN CONSEIL STRATÉGIQUE INTERNATIONAL AUPRÈS DU MAIRE DE PARIS Économie & innovation

19

U

n Conseil stratégique composé des personnalités internationales du monde économique, social, de la recherche, de l’art et de l’architecture sera mis en place au côté du Maire de Paris, il veillera à éclairer les décisions stratégiques de la ville liées à son attractivité et son rayonnement international.

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Oser la ville créative

Citoyenneté et modernisation du service public

D

ans une ville dynamique comme Paris, l’efficacité du service public est souhaitée par tous les Parisiens. Ils veulent une ville qui réagisse à leurs demandes, les intègre pleinement aux décisions, et les informe en toute transparence. La performance du service public et la participation citoyenne sont indissociables. Aujourd’hui, une métropole moderne doit se convertir à la démocratie ouverte, à une nouvelle relation entre élus et citoyens, au multi-usage des locaux, ou encore à la dématérialisation des données. A cet effet, les citoyens sont la meilleure source d’inspiration. Beaucoup a déjà été fait pour que Paris soit une ville à l’écoute et ouverte: l’open data a été largement développé depuis 2008, la consultation des Parisiens a été élargie, notamment aux jeunes comme aux enfants, et de nouveaux services ont émergé par exemple pour signaler les problèmes dans l’espace public (Dansmarue). C’est ce qui a permis que les Parisiens se sentent acteurs des décisions prises pour leurs quartiers, leurs rues, leurs transports, leurs écoles. À Paris, la politique n’est pas le seul fait des élus et des experts. Et Oser Paris est l’illustration de cette démarche participative. Maintenant que la démocratie ouverte fait partie du quotidien des Parisiens, il faut élargir le mouvement pour que la population, dans sa totalité et sa diversité, puisse par75


ticiper pleinement à l’élaboration des décisions et de leur mise en place. Le passage au Grand Paris est une occasion pour repenser la manière de gouverner la métropole. Certains citoyens ont un accès difficile à la participation, à cause des horaires, des lieux, ou encore de contraintes économiques, d’autres manquent d’outils de compréhension des services offerts par les mairies d’arrondissement. C’est donc à la Ville de s’adapter à tous, en investissant toujours plus de sites, en développant les services numériques, en simplifiant les démarches et procédures, en informant plus largement, en accompagnant les Parisiens en difficulté dans leurs démarches. En un mot, Paris doit se rendre plus accessible. Nous avons donné des idées très diverses pour inventer de nouvelles formes de collaboration et de nouveaux outils de modernisation. De l’accueil en mairie d’arrondissement à l’ouverture des musées, ce sont sans cesse la souplesse et le multi-usage qui ont été plébiscités. Ce sera possible grâce à l’engagement des hommes et femmes qui « font » la Ville au quotidien : le rôle prépondérant de nos agents doit être valorisé.

tivités, paiement, affichage de documents officiels, tout devrait être disponible en ligne. Le numérique créera des services supplémentaires, disponibles 24h/24, 7j/7 pour ceux qui le souhaitent. Le temps libéré permettra aux agents de la Ville d’encore mieux se consacrer à l’accueil des personnes fragiles ou en difficulté. Pour simplifier l’accès aux services publics, la mutualisation des abonnements a été suggérée, ainsi qu’une communication plus claire sur les offres disponibles. L’implication directe des habitants aux côtés des agents du service public parisien, dans des missions bénévoles et complémentaires des interventions professionnelles, doit aussi être encouragée, le développement du service civique pourra par exemple se poursuivre. Enfin, nous recommandons d’étendre toutes les formes d’e-participation : pétitions, vote électronique, plateformes de quartiers, portails des associations, partage de données ; et bien d’autres idées.

La dématérialisation a été au cœur des discussions : inscriptions aux ac76


LA PLATEFORME !

12000 VOTES SUR LA PLATEFORME D’OSER PARIS

PROPOSEZ VOS IDÉES POUR PARIS SUR LA PLATEFORME COLLABORATIVE D’OSER PARIS ///

NOMBRE DE VOTES EN JUILLET 2013


la citoyenneté 11 propositionsetpour la modernisation du service public

LE « SPEAKER’S CORNER / L’INTERAC-

TIVITÉ POUR RÉGLER LES PROBLÈMES DE LA VILLE / LOCAUX ASSOCIATIFS À USAGE TEMPORAIRE / ASSOUPLIR LES HORAIRES DES SERVICES PUBLICS / FAVORISER LE MULTI-USAGE DES COURS DE RÉCRÉATION, DES GYMNASES ET DES AUTRES ÉQUIPEMENTS PUBLICS / INSCRIPTIONS ET PAIEMENT EN LIGNE DES ACTIVITÉS / CARTE « PARIS MULTISERVICE / FONDS MUNICIPAL D’ARCHIVES CITOYENNES / RENFORCER LES MOYENS DES CONSEILS DE QUARTIER NOTAMMENT EN MATIÈRE DE PROPRETÉ ET DE TRANQUILLITÉ PUBLIQUE ...


Citoyenneté et modernisation du service public NOS PROPOSITIONS

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LE « SPEAKER’S CORNER Citoyenneté et modernisation du service public

‘ 1

N

ous suggérons d’installer un ou plusieurs « speaker’s corner » à Paris : un espace où chacun peut prendre la parole librement et devenir un orateur devant l’assistance du moment. Ce lieu pourrait se trouver sur l’une des places emblématiques parisiennes.

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>

L’INTERACTIVITÉ POUR RÉGLER LES PROBLÈMES DE LA VILLE Citoyenneté et modernisation du service public

‘ 2

P

our signaler les dysfonctionnements repérés dans l’espace public, nous proposons de développer et populariser les dispositifs qui permettent aux citoyens d’informer directement la Ville, par exemple pour un problème d’éclairage, un trou dans la voirie, un dépôt d’ordures. L’application « Dansmarue » notamment doit faire l’objet de campagnes de communication régulières.

>

LOCAUX ASSOCIATIFS À USAGE TEMPORAIRES Citoyenneté et modernisation du service public

‘ ‘ 3

C

ompte tenu des difficultés des associations à trouver des locaux, nous proposons de mutualiser à temps partiel des locaux existants, ou de développer des partenariats avec le privé pour accéder à des locaux vides en soirée. Tous ces locaux pourraient être répertoriés dans une grande cartographie interactive.

>

ASSOUPLIR LES HORAIRES DES SERVICES PUBLICS Citoyenneté et modernisation du service public

4

I

l faudrait ouvrir les bibliothèques et les musées tard en soirée, parfois toute la nuit, et expérimenter les nocturnes généralisés dans tous les services de la Ville, un soir par semaine. Ces équipements seraient ouverts les fins de semaine et en soirée aux étudiants, aux lycéens et plus largement aux jeunes en formation notamment pendant les périodes d’examen.

80


>

FAVORISER LE MULTI-USAGE DES COURS DE RÉCRÉATION, DES GYMNASES ET DES AUTRES ÉQUIPEMENTS PUBLICS Citoyenneté et modernisation du service public

‘ ‘ ‘ ‘ 5

N

ous conseillons d’ouvrir les locaux des écoles et collèges (cours de récréation, gymnases…) à des associations de quartier le soir, les week-ends et les vacances. Cette mesure doit être accompagnée d’une grande vigilance vis-à-vis du respect des locaux prêtés.

>

INSCRIPTIONS ET PAIEMENT EN LIGNE DES ACTIVITÉS Citoyenneté et modernisation du service public

6

N

ous souhaitons que la Ville permette aux Parisiens d’effectuer toutes leurs démarches en ligne : demande de places en crèche, demande de logement inscriptions à l’école, paiement des cantines et des conservatoires, et bien d’autres. Ce renforcement du numérique doit être combiné avec un accompagnement renforcé auprès des personnes qui sont peu habituées à internet.

>

CARTE « PARIS MULTISERVICES » Citoyenneté et modernisation du service public

7

N

ous proposons de mettre en place une carte « Paris multiservices » qui rassemblerait l’ensemble des cartes actuellement remises aux usagers et abonnés, par exemple les cartes de piscines, de bibliothèques. Cette carte pourrait être intégrée à un Smartphone.

>

FONDS MUNICIPAL D’ARCHIVES CITOYENNES Citoyenneté et modernisation du service public

8

P

uisque Paris se renouvelle sans cesse, un fonds municipal d’archives pourrait recueillir des documents, témoignages d’habitants sur leurs quartiers, leurs rues, les lieux publics et patrimoniaux. Ces témoignages seraient la base de rencontres, d’articles et d’échanges entre toutes les générations.

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>

RENFORCER LES MOYENS DES CONSEILS DE QUARTIER NOTAMMENT EN MATIÈRE PROPRETÉ ET DE TRANQUILLITÉ PUBLIQUE Citoyenneté et modernisation du service public

‘ 9

L

es conseils de quartier seraient dotés de missions nouvelles en matière de propreté et de tranquillité publique et travailleraient en étroite liaison avec la mairie d’arrondissement, les services de propreté de la ville et le commissariat. Ils disposeraient dans chaque quartier d’un espace, structure légère installée sur une place du quartier par exemple, qui aurait vocation à informer les habitants et à animer les débats relatifs au quartier en lien avec les élus d’arrondissement.

>

INSCRIRE LES COMPTE-RENDU ANNUELS DE L’ÉQUIPE MUNICIPALE DANS L’AGENDA DU BUDGET DE LA VILLE Citoyenneté et modernisation du service public

‘ 10

C

haque année les comptes-rendus de mandat seront organisés au début du printemps, ils auront pour vocation d’informer les citoyens dans les arrondissements sur les actions engagées par la ville et le budget correspondant au cours de l’année écoulée, ils auront aussi vocation à préparer les orientations budgétaires de l’année suivante qui seront votées en fin d’année. Ce processus collaboratif permettra de prendre en considération les avis des citoyens en amont des décisions d’affectation des ressources de la ville par les élus municipaux.

>

CRÉER UN CONSEIL ECONOMIQUE, SOCIAL ET ECOLOGIQUE DE PARIS Citoyenneté et modernisation du service public

‘ 11

C

omposé des acteurs économiques, sociaux et des grandes associations environnementales ce conseil sera consulté en amont des choix structurants pour la ville, par exemple sur le PLU. 82




Oser la ville créative

Culture et sports

P

aris est une ville imaginative, inventive et ludique où chacun doit pouvoir profiter de la vie, se cultiver et continuer à apprendre à tous les âges, en allant dans les musées gratuits ou en regardant des spectacles d’exception, vibrer à l’unisson des compétitions sportives de renommée internationale, se dépenser en courant sur les berges de Seine... Tous les nouveaux projets doivent prendre en compte les dimensions sportive et culturelle, pour laisser le temps aux Parisiens de souffler et s’essouffler. La culture de demain, ce sont des institutions encore plus démocratisées, une création artistique encouragée sans être bridée, des initiatives de quartier ou internationales… Le sport de demain, ce sont des équipements ouverts à tout moment, des sports urbains mis en valeur dans des espaces nouveaux, la multiplication des projets d’insertion sociale par le sport, sans oublier la promotion des grands clubs professionnels parisiens. Le sport et la culture sont des enjeux essentiels pour la qualité de vie et le rayonnement de la capitale. Ces dernières années, les projets mêlant sport et culture ont rencontré un grand succès. C’est le cas des Berges de Seine, ce sera le cas de « La place », le futur centre culturel hip hop aux Halles. L’accès aux loisirs a été démocratisé grâce à la gratuité des musées parisiens et aux programmes envers les plus démunis. De grands événements comme la Nuit Blanche, le marathon, la Parisienne 85


ou les 20km de Paris permettent à tous les Parisiens de se rencontrer, et servent de modèles pour les métropoles étrangères. Dans la culture, des bâtiments atypiques ont vu le jour : le CentQuatre, la Maison des métallos, ou encore la Gaîté Lyrique. Ces centres culturels mélangent les visiteurs internationaux et les visiteurs du quartier. Nous avons cherché des solutions pour conserver l’équilibre entre le rayonnement international et l’ouverture à tous. Pour la culture, l’espace public a été très plébiscité, puisqu’il permet à tous les artistes de s’exprimer et de rendre les rues de Paris plus joyeuses. L’investissement de nouveaux lieux a été proposé : les kiosques à musique, le métro, les façades d’immeuble. L’ouverture de la culture passe aussi par le numérique, avec la création de bases de données participatives. Pour simplifier l’accès des artistes à des aides et services, une meilleure coordination des acteurs a été suggérée. Mise en place d’un guichet unique, solutions d’hébergement avantageuses : tout doit être fait pour que les artistes se sentent chez eux.

pour répondre au manque d’espace. Nous avons considéré que certains sports devaient plus être mis en valeur, notamment les « sports urbains » qui s’adaptent à l’espace et sont peu coûteux. Nous n’avons pas oublié l’un de nos objectifs principaux, qui est l’accès de tous au sport : nous voyons d’ailleurs dans le sport un outil formidable d’insertion sociale. Enfin, parce que les grands clubs font la fierté de tous les Parisiens, nous avons cherché des moyens de mieux les relier à la population locale.

Concernant le sport, ce sont d’abord des équipements dont nous avons débattu : les plages horaires doivent être plus larges, et de nouveaux espaces plus flexibles doivent être trouvés 86


CULTURE ET SPORTS

La culture de demain, ce sont des institutions encore plus démocratisées, une création artistique encouragée sans être bridée, des initiatives de quartier ou internationales… Le sport de demain, ce sont des équipements ouverts à tout moment, des sports urbains mis en valeur dans des espaces nouveaux, la multiplication des projets d’insertion sociale par le sport, sans oublier la promotion des grands clubs professionnels parisiens.


culture 22 propositions pour etla les sports FAIRE REVIVRE LES KIOSQUES À MUSIQUE / ÉTENDRE LES HORAIRES D’OUVERTURE DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

/ UN PASSE CULTURE UNIQUE / VALORISER LES SPORTS URBAINS ORIGINAUX ET PEU COÛTEUX / UNE ARTOTHÈQUE MUNICIPALE / TROUVER DE NOUVEAUX LIEUX POUR LE SPORT / FAVORISER LE FINANCEMENT PARTICIPATIF DES PROJETS CULTURELS / RENFORCER LES LIENS ENTRE LES GRANDS CLUBS SPORTIFS ET LES PARISIENS ...


Culture et sports NOS PROPOSITIONS

>

FAIRE REVIVRE LES KIOSQUES À MUSIQUE Culture et sports

‘ 1

N

ous proposons de réinvestir les kiosques à musique délaissés, afin de permettre aux musiciens amateurs de jouer devant un public, et de redonner aux Parisiens un accès à la musique vivante et gratuite.

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>

ÉTENDRE LES HORAIRES D’OUVERTURE DES ÉQUIPEMENTS SPORTIFS Culture et sports

‘ 2

P

our beaucoup de Parisiens, les horaires de fermeture des équipements sportifs posent problème. Nous recommandons soit d’élargir les horaires de garde, soit d’attribuer des créneaux horaires à des associations. Par ailleurs, nous souhaitons que les équipements sportifs appartenant aux écoles ouvrent systématiquement pendant les week-ends et soirées.

>

UN PASS CULTURE UNIQUE Culture et sports

‘ 3

N

ous suggérons de lancer un passe culture unique, sur lequel les Parisiens pourraient charger, un peu comme avec le pass Navigo, des abonnements pour plusieurs musées de leur choix, avec une tarification dégressive et un montant plafonné à partir d’un certain nombre de musées/monuments.

>

VALORISER LES SPORTS URBAINS ORIGINAUX ET PEU COÛTEUX Culture et sports

‘ 4

L

a marche, la gymnastique douce et le tai chi sont des exemples parmi d’autres de sports qui peuvent être pratiqués facilement et gratuitement dans l’espace public. La Ville peut aider leur développement en créant des parcours ou des enchaînements grâce à des applications mobiles, et en installant des petits équipements pour s’échauffer et se reposer. Certains espaces peuvent être dévoués temporairement à un sport en particulier, pour faire découvrir aux Parisiens des manières originales de se dépenser. Des « city stades », structures légères, seront installés en différents lieux de la ville, dans des délaissés urbains, ou sous le métro aérien.

90


>

FAVORISER LE PARIS DES MARCHEURS Culture et sports

‘ ‘ ‘ ‘ 5

C

réer un itinéraire de grande randonnée à Paris, « le GR Paris » permettant la traversée et la découverte des sites naturels et patrimoniaux de Paris et de la métropole : les sites historiques de Paris ou Saint Denis, les bois, les canaux et bords du fleuve et des rivières.

>

SE BAIGNER EN PLEIN AIR Culture et sports

6

S

e baigner dans le lac Daumesnil ou dans les canaux où la qualité de l’eau est désormais compatible avec la baignade.

>

UNE ARTOTHÈQUE MUNICIPALE Culture et sports

7

I

l s’agirait de mettre en place un système de prêt d’œuvres d’art à domicile, à prix accessible, pour démocratiser la culture. La durée de prêt maximale pourrait être de 2 mois . Les œuvres de très grande valeur en seraient exclues.

>

TROUVER DE NOUVEAUX LIEUX POUR LE SPORT Culture et sports

8

P

our que le sport investisse tous les recoins la ville, des terrains éphémères pourraient être créés sur les friches laissées en suspens pendant longtemps. Ce sont les rues elles-mêmes qui peuvent se transformer en terrain de sport : nous proposons que le temps d’un week-end, un tournoi de quartier soit organisé dans une rue, grâce à des équipements mobiles offerts par la mairie.

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>

RENFORCER LES LIENS ENTRE LES GRANDS CLUBS SPORTIFS ET LES PARISIENS Culture et sports

‘ 9

L

es Parisiens aiment les clubs professionnels de la capitale mais ils n’ont pas toujours l’occasion de rencontrer les joueurs et de profiter de leur expérience. Nous proposons que tous les clubs s’engagent à organiser des rencontres fréquentes avec le quartier où ils sont installés, et à lancer des projets d’insertion sociale par le sport.

>

FAVORISER LE FINANCEMENT PARTICIPATIF DES PROJETS CULTURELS Culture et sports

‘ 10

N

ous conseillons de créer une plateforme municipale de financement des projets culturels, aussi bien pour les projets privés que ceux de la Ville. Les Parisiens pourraient ainsi financer des acquisitions d’œuvres d’art, des restaurations de monuments, des festivals…

>

PRÉVOIR DANS CERTAINS ÉQUIPEMENTS CULTURELS DE LA VILLE UNE OBLIGATION D’ACCUEIL DE COMPAGNIES Culture et sports

‘ 11

L

es jeunes compagnies (danse, théâtre, musique...) doivent pouvoir trouver des lieux accessibles (horaires et coûts) leur permettant de préparer leurs spectacles et performances.

92


>

CRÉER UN FESTIVAL DES MUSIQUES DU MONDE « PARIS-FOLIES D’HIVER» Culture et sports

‘ ‘ ‘ ‘ 12

C

e festival pourrait se tenir sur les Grands Boulevards, en mobilisant les salles publiques et privées ainsi que les cafés concerts parisiens.

>

CRÉER UN FESTIVAL INTERNATIONAL DE DANSE Culture et sports

13

E

n mai un festival annuel pourrait acceuilllir les meilleures créations internationales de danse.

>

CRÉER DES GROUPES FACEBOOK POUR CHAQUE MUSÉE PARISIEN Culture et sports

14

À

l’instar du musée de Brooklyn, afin de créer des communautés d’amis des musées, impliquées dans leur développement et leurs animations.

>

CRÉER DES ÉVÉNEMENTS POPULAIRES TRANSDISCIPLINAIRES Culture et sports

15

P

our améliorer l’accès à la culture, ces événements chercheraient à mêler culture populaire et culture classique, par exemple la nuit des bals des musées parisiens.

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>

PROMOUVOIR LE RÔLE DES GALERIES D’ART CONTEMPORAIN PARISIENNES Culture et sports

‘ ‘ ‘ ‘ 16

P

endant la FIAC, ou d’autres grandes manifestations, la ville pourrait soutenir des initiatives destinées à conforter la place de Paris sur le marché international de l’art contemporain.

>

SOUTENIR LES LIBRAIRIES Culture et sports

17

L

a Ville devrait proposer un interlocuteur unique au sein de son administration, un ou une responsable du livre, pour traiter des sujets concernant les libraires indépendants.

>

PROMOUVOIR LA LECTURE Culture et sports

18

D

eux fois par an, créer deux événements inspirés de l’initiative des libraires du 14ème arrondissement, impliquant tout le réseau des bibliothèques, médiathèques, écoles, et librairie, mairies d’arrondissement, et mairie de Paris, les lieux publics comme les gares et les stations de métro de Paris pour promouvoir la lecture partout dans la ville.

>

AIDER LES CHORALES Culture et sports

19

E

n s’inspirant du festival de Chorales « les voix sur berges » le long du canal Saint Martin, créer le concours parisien des chorales qui organiserait des auditions publiques et décernerait des prix pour les chorales parisiennes dans différentes catégories impliquant les scolaires comme les associations.

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>

PROMOUVOIR LA NUIT FESTIVE PARISIENNE À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE Culture et sports

‘ ‘ 20

I

l faut poursuivre le travail et le dialogue engagés à la suite des « états généraux de la nuit », en nommant un adjoint au Maire de paris chargé de la nuit à Paris.

>

ENGAGER UN NOUVEAU PLAN DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUEL PARISIEN Culture et sports

21

U

n grand plan « églises » devrait être à nouveau engagé afin de préserver ce patrimoine exceptionnel sur lequel il appartient à la ville de veiller.

>

INSTALLER LE MUSÉE JEAN MOULIN, MUSÉE DE LA LIBÉRATION, PLACE DENFERT ROCHEREAU, ET RÉHABILITER LE PC DE L’INSURRECTION PARISIENNE SOUS LE LION DE LA PLACE Culture et sports

‘ 22

A

fin de permettre une meilleure appropriation par les Parisiens de leur histoire, le déménagement du musée en un lieu plus accessible et plus symbolique doit être envisagé.

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Famille et jeunesse Sécurité Égalité & mixité


Oser la ville Ă vivre, la ville pour tous


> INTRODUCTION

Q

u’est-ce qu’une ville à vivre ? C’est avant tout une ville où chacun se sent à son aise, dans l’espace public comme privé, en famille, seul ou entre amis. C’est aussi une ville où ni le sexe ni la classe sociale n’importent pour trouver un travail, un logement, participer à la vie politique. C’est une ville où l’on peut sortir à toute heure du jour et de la nuit et se sentir en sécurité peu importe le lieu. C’est encore une ville où des lieux et des personnes conviviales accueillent nos enfants dès leur plus jeune âge, tandis que nos étudiants ont des espaces pour travailler en toute sérénité.

contres d’Oser Paris apparaissent des lignes de force communes aux groupes ayant travaillé sur la sécurité, l’égalité, la mixité sociale, la lutte contre les discriminations et le Paris des familles, des jeunes et des étudiants. C’est tout d’abord la volonté de concilier des exigences d’autonomie avec la convivialité et la mixité. Une forte envie de mutualiser les espaces pour les transformer en terrains d’apprentissage, de jeux et de rencontre, caractérise toutes les propositions. Souvent, le rôle d’exemple de la Mairie est mis en avant, par exemple dans son recrutement, pour assurer la diversité de la capitale. Finalement, c’est le Au gré des contributions et des ren- respect qui s’impose comme valeur

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Oser la ville à vivre, la ville pour tous

fondamentale dans tous ces débats. Parce que l’égalité femmes-hommes et la mixité sociale doivent guider Parce que les familles, les jeunes, les toutes les décisions de la Ville, il faut aînés, ont toute leur place dans leur penser de nouveaux outils pour faire capitale, la vie doit toujours leur être de Paris une ville exemplaire. facilitée et les rencontres multipliées. Parce que tous les Parisiens ont droit à la sécurité et à la tranquillité, tout doit être fait pour que la prévention et la répression soient efficaces partout et à tout moment.

Parce que l’égalité femmes-hommes et la mixité sociale doivent guider toutes les décisions de la Ville, il faut penser de nouveaux outils pour faire de Paris une ville exemplaire

99



Oser la ville à vivre, la ville pour tous

Famille et jeunesse

L

e mélange des générations est essentiel au bienêtre de la métropole parisienne. Tout petits, enfants, étudiants, familles, célibataires, aînés : tous doivent trouver leur place à Paris. Parler de famille et de jeunesse, c’est évoquer l’incroyable diversité de la population parisienne et la nécessité de politiques spécifiques leur facilitant la vie. Crèches, écoles, maisons pour les aînés, mais aussi « social club » et squares où tous se rencontrent : nombreux sont les lieux essentiels à toutes les générations. C’est en agissant sur l’habitat, notamment les colocations, l’espace public et les loisirs que l’on peut s’assurer que la capitale soit définitivement intergénérationnelle. Paris est et doit rester une ville jeune. La moitié de la population parisienne à moins de 40 ans et, malgré des difficultés par exemple sur la question du logement, la ville demeure attractive pour les familles (+15,000 en dix ans) et les étudiants. Paris est le premier pôle universitaire d’Europe avec 300 000 étudiants français et étrangers dans la capitale et c’est un atout considérable pour l’attractivité et le dynamisme de la ville. La jeunesse de Paris représente notre avenir : la politique parisienne doit donc rester résolument tournée vers les familles et les jeunes parisiens. Le succès de la politique municipale en faveur des plus jeunes depuis 2001 est incontestable, par exemple pour les tout-petits. Mais beaucoup reste à faire notamment sur le logement étudiant et le chômage des jeunes, en augmentation dans le Grand Paris. Il est impératif que 101


la Ville agisse en faveur de l’insertion des jeunes sur le marché du travail. La Ville doit également porter une attention particulière aux familles monoparentales qui représentent une famille sur quatre à Paris. Pour les 1116 ans, le risque de « décrochage » est accru. L’accompagnement de ces jeunes doit s’articuler avec le projet de territoire et doit se faire en partenariat avec les structures de proximité, les établissements scolaires et avec la collaboration active des parents. La plateforme Oser Paris a vu un foisonnement d’idées sur ces sujets. Nous nous sommes penchés sur l’attribution des places en crèche, voulue plus transparente et plus systématique. Les activités d’éveil à l’environnement, au numérique et à la participation citoyenne dès l’école sont plébiscitées : des potagers installés dans les cours de récréation aux cantines biologiques, l’école est un lieu aux possibilités infinies. Le logement étudiant est le sujet de nombreuses idées, mais nous proposons également des mesures pour améliorer les conditions et les espaces de travail des étudiants et des chercheurs.

LE CHIFFRE

300 000 étudiants français et étrangers dans la capitale. Paris est le premier pôle universitaire d’Europe.

102


FAMILLE ET JEUNESSE

Parler de famille et de jeunesse, c’est évoquer l’incroyable diversité de la population parisienne et la nécessité de politiques spécifiques leur facilitant la vie.


16 propositions pour etla lafamille jeunesse POURSUIVRE LA CONSTRUCTION DE PLACES EN CRÈCHE DANS TOUS LES QUARTIERS DE PARIS / MAISONS D’ASSISTANTES MATERNELLES / HARMONISER LES COMMISSIONS D’ATTRIBUTION DE PLACES EN CRÈCHE / UN VRAI BILAN DE COMPÉTENCES POUR LES 15-16 ANS / ASSOCIER LES JEUNES À LA RÉNOVATION DE LEUR ÉCOLE ET DE LEUR QUARTIER / MULTIPLIER LES JUMELAGES ET LES LABORATOIRES DE LANGUE DANS LES COLLÈGES ET LYCÉES / FAIRE DES ÉCOLES DES LIEUX EXEMPLAIRES EN MATIÈRE D’ÉCOLOGIE / DES ESPACES DE TRAVAIL MIEUX ADAPTÉS AUX ÉTUDIANTS / AIDER LES ÉTUDIANTS ET LES CHERCHEURS À SE LOGER ...


Famille et jeunesse NOS PROPOSITIONS

>

POURSUIVRE LA CONSTRUCTION DE PLACES EN CRÈCHE DANS TOUS LES QUARTIERS DE PARIS Famille et jeunesse

‘ 1

P

our permettre une articulation harmonieuse entre vie familiale et vie professionnelle, la ville doit poursuivre l’effort d’ouverture de nouvelles places de crèches municipales et associatives, à horaires aménagés.

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>

MAISONS D’ASSITANTES MATERNELLES Famille et jeunesse

‘ ‘ ‘ 2

C

réer des maisons d’assistantes maternelles avec une amplitude horaire large, et mettre en place le multi-accueil des crèches en combinaison avec l’accueil de halte-garderie et le périscolaire.

>

HARMONISER LES COMMISSIONS D’ATTRIBUTION DE PLACES EN CRÈCHE Famille et jeunesse

3

P

arce que la répartition des places en crèche est parfois inégale, des commissions d’attribution harmonisées seraient un grand apport. La Ville pourrait organiser des réunions chaque mois dans tous les arrondissements et mettre en place un système de points valables quel que soit l’arrondissement.

>

UN VRAI BILAN DE COMPÉTENCES POUR LES 15-16 ANS Famille et jeunesse

4

L

es conseils d’orientation proposés aujourd’hui aux jeunes ne sont pas assez adaptés. Afin d’améliorer l’insertion et de lutter contre le décrochage, la Ville pourrait participer à la création d’un bilan de compétences renforcé et plus complet qui comprendrait plusieurs entretiens personnalisés, des tests de compétences et un bilan détaillé permettant d’identifier sa voie, comme cela se fait pour un salarié qui souhaite se réorienter.

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>

ASSOCIER LES JEUNES À LA RÉNOVATION DE LEUR ÉCOLE ET DE LEUR QUARTIER Famille et jeunesse

‘ 5

L

es jeunes sont les premiers concernés par leur école et leur quartier. Ils ont donc leur mot à dire dans la rénovation de ceux-ci. Tout projet de rénovation de collège ou de lycée pourrait associer étroitement les élèves, en leur permettant d’exprimer leurs préférences dans de grandes réunions avec les architectes. Ce dispositif pourrait être élargi à tous les projets de rénovation de quartier.

>

MULTIPLIER LES JUMELAGES ET LES LABORATOIRES DE LANGUE DANS LES COLLÈGES ET LYCÉES Famille et jeunesse

‘ 6

P

our que les Parisiens se sentent toujours plus Européens, les jumelages avec des écoles d’autres pays doivent être systématisés à toutes les écoles et collèges. La Ville peut aussi mettre en place des laboratoires de langue qui mettraient à disposition des écoliers des outils innovants d’apprentissage des langues étrangères. Les étudiants participant au programme Erasmus pourraient sur la base du volontariat contribuer à l’enseignement des langues dans le cadre des temps libérés par la réforme des rythmes éducatifs en maternelle et en primaire.

>

FAIRE DES ÉCOLES DES LIEUX EXEMPLAIRES EN MATIÈRE D’ÉCOLOGIE Famille et jeunesse

‘ 7

P

our sensibiliser les petits Parisiens à l’écologie, leurs écoles sont les lieux idéaux. Les cantines ont un rôle à jouer en servant un repas végétarien par semaine, mais surtout en servant en priorité des produits locaux et biologiques. Ensuite, les potagers et jardins pédagogiques au sein des cours d’école doivent être multipliés pour éveiller les enfants, et leurs parents, à la biodiversité. 107


>

DES ESPACES DE TRAVAIL MIEUX ADAPTÉS AUX ÉTUDIANTS Famille et jeunesse

‘ 8

B

eaucoup d’étudiants préfèrent travailler à l’extérieur que chez eux. Ils doivent pouvoir disposer de locaux adaptés et ouverts sur de grandes plages horaires. Il faudrait donc penser à ouvrir les bibliothèques tard en soirée, voire la nuit, et à réserver aux étudiants des locaux d’association ou d’entreprise lorsqu’ils sont vides, le week-end.

>

AIDER LES ÉTUDIANTS ET LES CHERCHEURS À SE LOGER Famille et jeunesse

‘ 9

L

a recherche de logement est souvent compliquée pour les étudiants, mais aussi pour les chercheurs. La Ville pourrait se porter caution pour les baux, mais aussi leur réserver en priorité des logements dans le centre de Paris, près des universités.

>

SIGNALER LES RESTAURANTS ET LES LIEUX PUBLICS OU PRIVÉS ADAPTÉS POUR LES ENFANTS Famille et jeunesse

‘ 10

I

l n’est pas toujours évident de trouver des lieux de restauration vraiment adaptés aux enfants. La Ville pourrait créer un label, « Môme-Paris », accompagné d’autocollants, qui signalerait tous les restaurants et autres lieux qui ont des aménagements pour accueillir les enfants.

108


>

PROMOUVOIR UNE ÉDUCATION NON SEXISTE ET NON VIOLENTE Famille et jeunesse

‘ 11

D

ans le cadre des activités proposées par la ville aux enfants sur les temps périscolaires, une éducation à l’égalité de genre, luttant contre les stéréotypes sexistes devra être proposée.

>

PROMOUVOIR DANS CHAQUE ARRONDISSEMENT DES LIEUX RESSOURCES POUR UNE ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ ET À LA LAÏCITÉ Famille et jeunesse

‘ 12

A

l’instar du patronage laïque du 15ème arrondissement, les associations concernées mettraient en œuvre des outils pédagogiques sur la citoyenneté locale et la laïcité au quotidien.

>

PRENDRE EN COMPTE LES ENFANTS ET LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP DANS TOUTES LES POLITIQUES DÉVÉLOPPÉES PAR LA VILLE, EN DIRECTION DES ENFANTS ET DES FAMILLES Famille et jeunesse

‘ 13

109


>

CRÉER UN DISPOSITIF SIMILAIRE À ERASMUS À L’ÉCHELLE DES GRANDES MÉTROPOLES Famille et jeunesse

‘ 14

C

e dispositif, fondé sur le mécénat, devrait permettre à des jeunes en formation professionnelle de participer à un programme de formation à l’étranger validé par un diplôme spécifique attestant des compétences mises en œuvre. Des métropoles mondiales comme par exemple Londres, Berlin, New York, Dakar, Sao Polo ou Shanghai pourraient être partenaires de ce projet, auquel seraient associées les organisations professionnelles.

>

PRENDRE EN CONSIDÉRATION LE NOMBRE D’ENFANTS DANS CHAQUE FAMILLE Famille et jeunesse

‘ 15

A

partir du deuxième enfant par famille, un abattement serait appliqué pour déterminer les tarifs de cantine scolaire ou d’accès aux conservatoires, centres d’animation, centres de loisir .

>

DANS CHAQUE ARRONDISSEMENT UN COLLÈGE POURRAIT PROPOSER DES CLASSES À HORAIRES AMÉNAGÉS POUR LA PRATIQUE SPORTIVE ET ARTISTIQUE, EN LIEN AVEC LES CONSERVATOIRES, LES ASSOCIATIONS ET LE CLUBS SPORTIFS Famille et jeunesse

‘ 16

110




Oser la ville à vivre, la ville pour tous

Sécurité

A

ssurer la sécurité et la tranquillité des Parisiens et des visiteurs de la capitale est une condition essentielle pour bâtir ensemble une ville ouverte et bienveillante. En travaillant en partenariat avec la Préfecture de Police, la Ville doit organiser la complémentarité intelligente qui apporte la meilleure réponse possible à toutes les formes de la délinquance. La prévention ne doit pas être négligée et les clubs de prévention verront demain leur rôle valorisé comme acteurs majeurs du dispositif parisien de la sécurité. Lors de la mandature de Bertrand Delanoë, les progrès obtenus en matière de sécurité ont été réels avec notamment une baisse de 25 % de la délinquance à Paris depuis 2002. Cette période correspond à un investissement considérable consenti par les parisiens en matière de prévention, par exemple à travers le déploiement des agents de sécurité de Paris (ASP) qui interviennent sur la voie publique, de la mise en place les correspondants de nuit et du plan de vidéo protection. Celui-ci doit être étendu aux nouveaux quartiers (Batignolles, parc des expositions rénové et ouvert, Halles, ….) et pourra utilement servir à verbaliser les infractions aux code de la route afin d’améliorer la sécurité routière dans la capitale. ll conviendra aussi de concentrer nos efforts sur les populations les plus fragiles telles que les mineurs 113


pour lesquels la municipalité devra faire un effort sur les horaires d’ouvertures des équipements en soirée et pendant les vacances.

tion de la délinquance et de sécurité seront redynamisés pour apporter des réponses de terrain à toutes les nouvelles formes d’insécurité.

Les mineurs issus de l’Europe de l’est qui sont souvent auteurs de délits et victimes d’exploitation des adultes seront ciblés par des actions à la fois de surveillance, de protection et de prévention. Une brigade municipale de surveillance de lieux touristiques a notamment été proposée par le groupe de travail.

Rien d’efficace ne se fera sans un resserrement des liens entre la population et sa police nationale. La municipalité répondra à cet objectif par des initiatives originales proposées dans plusieurs contributions reçues à Oser Paris.

La tranquillité dans l’espace public devra être une préoccupation majeure de la future équipe municipale qui devra mutualiser l’intervention de ses nombreux services qui seront dorénavant identifiés par une même tenue et joignables par tous les parisiens désireux de signaler des nuisances (bruits, malpropreté, occupation indue de l’espace public, graffitis,…).

LE CHIFFRE

-25% de délinquance en moins depuis 2002

Enfin la tranquillité résidentielle dans les grands ensembles sociaux mérite une attention particulière des pouvoirs publics, qui devront travailler de façon plus coordonnée pour que les règles de vie en commun soient mieux respectées, en accompagnant en particulier les familles arrivantes déracinées. Les

conseils

locaux

de

préven114


SÉCURITÉ

Assurer la sécurité et la tranquillité des Parisiens et des visiteurs de la capitale est une condition essentielle pour bâtir ensemble une ville ouverte et bienveillante.


‘ 8

propositions pour la sécurité

UNE BRIGADE POUR LA SÉCURISATION DES LIEUX TOURISTIQUES / RENFORCER LES LIENS ENTRE LA POLICE ET LES JEUNES / DES COMMISSIONS CONSULTATIVES DE LA SÉCURITÉ DANS CHAQUE ARRONDISSEMENT / UN OBSERVATOIRE DE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE

/ RENFORCER LE RÔLE DES AGENTS DE LA SURVEILLANCE DE PARIS / MIEUX COORDONNER LA POLICE ET LA MAIRIE DE PARIS / PRENDRE EN COMPTE LA SÉCURITÉ DANS LES PROJETS D’AMÉNAGEMENT / UNE ÉQUIPE DE CORRESPONDANTS DE NUIT DANS TOUS LES QUARTIERS DE PARIS


Sécurité NOS PROPOSITIONS

>

UNE BRIGADE POUR LA SÉCURISATION DES LIEUX TOURISTIQUES Sécurité

‘ 1

C

ertains lieux touristiques de Paris attirent beaucoup de personnes, notamment les pickpockets. Une brigade spécialisée dans la sécurisation de ces lieux permettrait de baisser les actes de délinquance et de tranquilliser les zones d’affluence, aussi bien pour les touristes que les Parisiens

117


>

RENFORCER LES LIENS ENTRE LA POLICE ET LES JEUNES Sécurité

‘ 2

O

rganiser des rencontres mensuelles entre les jeunes d’un quartier, le commissaire de l’arrondissement et les élus de la municipalité et proposer des visites des commissariats aux élèves des collèges. Cette proposition s’appuierait sur les nouvelles missions des conseils de quartier qui comprendront un collège de jeunes habitants de 13 à 25 ans issus des collèges, de l’apprentissage, des centres de formation professionnelle, des lycées et des universités.

>

DES COMMISSIONS CONSULTATIVES DE LA SÉCURITÉ DANS CHAQUE ARRONDISSEMENT Sécurité

‘ ‘ ‘ 3

C

réer des commissions consultatives « sécurité, prévention et tranquillisation » dans chaque arrondissement, en lien avec les conseils de quartier et les conseils d’arrondissement, pour reprendre les demandes du grand public et les transmettre aux acteurs concernés.

>

UN OBSERVATOIRE DE LA DÉLINQUANCE JUVÉNILE Sécurité

4

C

réer un observatoire pour piloter, suivre et évaluer les actions de prévention et de lutte contre cette délinquance.

>

RENFORCER LE RÔLE DES AGENTS DE LA SURVEILLANCE DE PARIS Sécurité

5

C

es agents sont des personnels de la Ville de Paris mis à disposition de la Préfecture de Police. Leurs missions effectives devraient être étendues car ils sont indispensables à la sécurité et à la tranquillité à Paris. 118


>

MIEUX COORDONNER LA POLICE ET LA MAIRIE DE PARIS Sécurité

‘ ‘ ‘ 6

L

a police doit rendre compte de ses actions à Paris au Conseil de Paris ou dans les arrondissements, afin de renouer le lien entre la police et les Parisiens.

>

PRENDRE EN COMPTE LA SÉCURITÉ DANS LES PROJETS D’AMÉNAGEMENT Sécurité

7

P

arce que la sûreté est essentielle, chaque nouveau projet d’aménagement doit être l’objet de réflexions sur l’impact qu’il aura sur la sécurité. Une commission pourrait être créée à l’occasion.

>

GÉNÉRALISER LES ÉQUIPES DE CORRESPONDANTS DE NUIT DANS TOUS LES QUARTIERS DE PARIS Sécurité

8

L

es correspondants de nuit jouent un rôle essentiel dans les quartiers où ils interviennent que ces quartiers soient festifs ou non. Ces correspondants devraient être généralisés à tous les quartiers de Paris. Ils travailleront en lien avec les conseils de quartier, les commissariats et les élus d’arrondissement et du Conseil de Paris.

119



Oser la ville à vivre, la ville pour tous

Égalité et mixité

P

réserver et renforcer l’égalité entre les Parisiens et les Parisiennes, quelles que soient leurs origines et leurs catégories sociales, est un impératif. Les Parisiens doivent œuvrer ensemble pour que la prodigieuse diversité parisienne soit un atout majeur de notre ville. Ce combat pour le respect de tous doit se placer au cœur du projet parisien et de l’identité même de notre ville, creuset des droits humains depuis des siècles. L’égalité, la non-discrimination mais aussi la mixité sociale doivent être au cœur de toutes nos politiques et en particulier sur le logement, l’emploi et l’accès à l’éducation. Il ne peut y avoir de ville d’avenir si cet avenir n’est pas ouvert à tous. De grands progrès ont été faits dans ce domaine, notamment sur la lutte contre la violence faite aux femmes et en matière de formation, mais la prochaine mandature doit être un tournant pour que Paris devienne une référence sur ces sujets. Entre autres, il convient désormais d’aborder la mixité et la diversité à l’échelle du Grand Paris et ce de façon systématique. A travers de très nombreuses propositions, nous nous sommes impliqués de façon concrète, par exemple en appelant à l’exemplarité de la Mairie, qui pourrait imposer le congé paternité et mieux intégrer le télétravail. De nombreuses idées visent à faciliter la mixité dans les lieux publics, par exemple entre établissements scolaires de 121


différents quartiers, favorisant ainsi les échanges parmi les plus jeunes. Des initiatives de grande envergure concernant la culture ou l’économie sont mises en avant pour favoriser la mixité à l’échelle du Grand Paris. Nous plaidons également pour des dispositifs mixtes renforçant l’entraide de voisinage, l’aide aux devoirs et l’offre culturelle. Une autre nouveauté serait l’institution de « concierges de rue » qui auraient la responsabilité du bien commun local. Plus généralement, nous plébiscitons le renforcement des équipes dédiées à la lutte contre les discriminations. Enfin, la Mairie est appelée à s’engager aux côtés des familles monoparentales, souvent victimes de discriminations

122


ÉGALITÉ ET MIXITÉ

Les Parisiens doivent œuvrer ensemble pour que la prodigieuse diversité parisienne soit un atout majeur de notre ville. Ce combat pour le respect de tous doit se placer au cœur du projet parisien et de l’identité même de notre ville, creuset des droits humains depuis des siècles.


9 propositions pour etl’égalité la mixité AMÉNAGER LES HORAIRES DES RÉUNIONS PUBLIQUES / DÉVELOPPER LES

« ACCORDERIES » / DES APPARTEMENTS PARTAGÉS POUR LES FEMMES SEULES OU VICTIMES DE VIOLENCE / LE « GENDER BUDGETING » POUR PARIS / LUTTER CONTRE LE SEXISME DÈS LA CRÈCHE / DES GRANDES CAMPAGNES CONTRE LES DISCRIMINATIONS / RENFORCER L’EXEMPLARITÉ DE LA MAIRIE DE PARIS EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES / INCITER LES ENTREPRISES À RESPECTER LA LÉGISLATION SUR L’ÉGALITÉ ET LA DIVERSITÉ / INSTAURER UNE CÉRÉMONIE PARISIENNE D’ACCUEIL DES PARISIENS AYANT OBTENU LA NATIONALITÉ FRANÇAISE


Égalité et mixité NOS PROPOSITIONS

>

AMÉNAGER LES HORAIRES DES RÉUNIONS PUBLIQUES Égalité et mixité

‘ 1

T

rop de personnes, les femmes, les jeunes actifs, les étudiants ne vont pas aux réunions publiques à causes des horaires contraignants, souvent le soir en semaine. L’organisation de réunions publiques le samedi matin permettrait une participation plus élargie.

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>

DÉVELOPPER LES « ACCORDERIES » Égalité et mixité

‘ 2

L

es accorderies sont des systèmes d’échange de services entre habitants d’un même quartier, elles rencontrent un grand succès. La Ville pourrait donc inciter à en développer de nouvelles, à travers un programme d’information et de financement. L’objectif est de doter chaque arrondissement d’au moins une accorderie, comme celles qui ont été créées dans le 19ème et le 14ème arrondissement.

>

DES APPARTEMENTS PARTAGÉS POUR LES FEMMES SEULES OU VICTIMES DE VIOLENCE Égalité et mixité

‘ ‘ ‘ 3

P

arce que l’isolement n’est jamais la solution, des appartements partagés à destination des femmes seules, ou des femmes victimes de violence, renforcerait la solidarité.

>

LE « GENDER BUDGETING » POUR PARIS Égalité et mixité

4

L

e « gender budgeting » vise à analyser les dépenses et recettes publiques sous l’angle du genre, pour que ni les femmes, ni les hommes, ne se trouvent lésés par certains programmes. Le système pourrait être expérimenté dans certains arrondissements avant d’être généralisé.

>

LUTTER CONTRE LE SEXISME DÈS LA CRÈCHE Égalité et mixité

5

L

es plus jeunes années sont un moment crucial pour les représentations que l’on conserve toute sa vie. La Ville doit donc promouvoir l’éducation non sexiste dans les crèches et les écoles parisiennes, pour que filles et garçons se sentent traités à égalité. 126


>

DES GRANDES CAMPAGNES CONTRE LES DISCRIMINATIONS Égalité et mixité

‘ ‘ 6

M

ême si la Ville œuvre beaucoup contre les discriminations, pour certains les campagnes ne sont pas encore assez visible. Il faut lancer de nouvelles manières de sensibiliser tous les Parisiens à la lutte contre les préjugés et les discriminations.

>

RENFORCER L’EXEMPLARITÉ DE LA MAIRIE DE PARIS EN MATIÈRE D’ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES Égalité et mixité

7

L

a mairie de Paris doit être une source d’exemple pour tous les Parisiens concernant l’égalité et la mixité. Son recrutement doit donc refléter toute la diversité parisienne, aussi bien au niveau des sexes que des classes sociales. Par la suite, la mairie peut favoriser les congés paternité et le télétravail, pour s’adapter à tous les rythmes de vie.

>

INCITER LES ENTREPRISES À RESPECTER LA LÉGISLATION SUR L’ÉGALITÉ ET LA DIVERSITÉ Égalité et mixité

‘ 8

G

râce aux commandes publiques lancées par la Ville et aux cahiers des charges qui s’y rattachent, la Ville peut fortement inciter les entreprises et les bailleurs à être exemplaires sur l’égalité femmes-hommes et la diversité sociale. Des clauses spéciales dans les commandes doivent s’y référer, à l’instar des clauses sociale.

>

INSTAURER UNE CÉRÉMONIE PARISIENNE D’ACCUEIL DES PARISIENS AYANT OBTENU LA NATIONALITÉ FRANÇAISE Égalité et mixité

‘ 9

C

ette cérémonie pourrait être organisée à l’Hôtel de Ville de Paris, chaque année à l’occasion de la fête Nationale, elle permettrait aussi de décerner la médaille de la ville de Paris aux Parisiens qui auront durant l’année accompli des actions exceptionnelles dans les domaines social, économique, culturel et éducatif.

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Santé Ville-monde et coopération Solidarité et lutte contre les exclusio


ons

Oser la ville solidaire


> INTRODUCTION

U

ne ville solidaire est une cité qui met en œuvre une politique active en faveur de l’intégration, de l’accès au logement, du prendre soin, de la participation sociale. C’est une ville où ni l’âge, ni l’origine, ni le handicap ne sont des critères d’exclusion. Pour ce faire, l’action de Paris doit être très ambitieuse et volontariste en se fondant sur l’innovation sociale, la mutualisation des moyens et l’accompagnement des personnes. C’est ce que nous avons souhaité : une ville capable de soutenir la démarche d’autonomie des jeunes, des aînés, des migrants, des personnes en situation de handicap, des familles monoparentales, des précaires, des

sans-abris… La ville solidaire se décline en trois thèmes : la santé, la ville-monde et la lutte contre l’exclusion. Nous avons sans cesse souligné les liens entre ces trois défis, qui exigent des programmes et des structures adaptés permettant aux personnes de construire leur projet. Le rôle de la Ville est à la fois de s’assurer que tous les Parisiennes et les Parisiens se portent bien, à la fois de promouvoir les liens entre citoyens : entre jeunes et aînés, entre Parisiens et étrangers, entre personnes fragilisées, aidants et soignants. C’est l’attention à l’autre, le prendre soin mutuel et les services adaptés

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Oser la ville solidaire

aux publics qui peuvent contribuer à faire de Paris une ville bienveillante. Parce qu’une ville solidaire doit d’abord permettre à chacun d’accéder à des services de santé de qualité, notamment les aînés et les plus fragiles, nous avons réfléchi à des moyens de renforcer à la fois la prévention et la thérapie.

Parisiens venus d’ailleurs, la villemonde est vue comme une chance pour tous et un élément indispensable du rayonnement de la capitale.

Enfin, parce que la solidarité envers les plus modestes et les plus fragiles est une priorité indispensable, de nouveaux dispositifs d’aide, plus efficaces et mieux coordonnés, ont été Parce qu’une ville solidaire est une ville pensés à l’échelle du Grand Paris. qui accueille avec plaisir des nouveaux

Une ville solidaire est une cité qui met en œuvre une politique active en faveur de l’intégration, de l’accès au logement, du prendre soin, de la participation sociale

131



Oser la ville solidaire

Santé

L

es politiques de santé sont au cœur de la ville solidaire. C’est en s’assurant que chaque Parisien ait accès, à un service de santé de qualité que l’on rendra la ville plus bienveillante. Parler de santé équivaut souvent à parler de thérapie, mais il importe de faire de la prévention une priorité. Aujourd’hui, Paris a plus que jamais besoin d’une politique active de prévention qui concerne en premier lieu la nutrition et l’activité physique. La hausse du nombre de malades chroniques et de personnes fragilisées par le grand âge nécessite de grands plans d’action publique intégrant l’amélioration de l’environnement. Les politiques de santé dépassent souvent le niveau municipal. Pourtant, depuis 2001, la Ville a su être aux premières loges pour inventer une nouvelle politique du soin, accessible à tous et centrée sur la prévention. Par exemple, en 2011, plus de 3 millions d’euros ont été consacrés aux IST et au Sida, et 1 million d’euros au cancer. Pour les enfants, le programme « Paris santé nutrition » a été créé pour lutter contre l’obésité. Les écoles font aussi l’objet d’une politique très active, puisqu’elles sont un lieu idéal pour le dépistage et l’information. Par ailleurs, la Ville a aussi beaucoup investi dans les centres de santé, qui veillent au soin des plus démunis. Le rôle de Paris est aussi de financer les associations qui se battent pour la santé de tous : ce rôle a été amplifié depuis 2001. Enfin, concernant la santé environnementale, grâce au Laboratoire d’Hygiène de Paris, de nombreuses enquêtes et études ont permis d’amé133


liorer la qualité de vie des Parisiens. velles structures, par exemples des maisons post-natales et des structures Il faut prolonger ce grand pas en d’accueil temporaires. Les « aidants » avant : même si l’offre de santé est ont fait l’objet de beaucoup de propoimportante à Paris, trop de citoyens sitions : il est recommandé que la Ville ont des difficultés à y accéder pour leur offre des structures et des activides raisons financières. Les ser- tés de répits, et qu’ils puissent échanvices sont parfois inégalement répar- ger plus facilement. Pour les handicatis sur le territoire, notamment en ce pés psychiques, il a été suggéré de qui concerne le secteur 1. La san- renforcer les politiques de logements té mentale nécessite des réponses adaptés et d’insertion professionnelle, adaptées au niveau du logement, mais aussi de favoriser le rôle des des lieux de vies et de la formation mairies d’arrondissement. de l’entourage. La priorité devra aussi être mise sur la santé environnementale, pour traiter des problèmes spécifiques à une capitale comme Paris. C’est dans cette optique que les nous avons d’abord mis l’accent sur la prévention. Nous avons notamment plébiscité le rôle des mairies d’arrondissement pour la lutte contre l’obésité le tabac, et pour l’éducation sexuelle. Nous avons souligné la nécessité de sensibiliser les commerçants et tous les acteurs du quotidien à certaines maladies, par exemple Alzheimer. Il nous semble essentiel de favoriser la pratique d’activités physiques adaptées, par exemple dans les jardins publics. Nous avons aussi beaucoup évoqué l’accès aux soins et avons proposé de changer les centres de santé afin qu’ils couvrent mieux le territoire. Nous souhaitons la création de nou134


SANTÉ

C’est en s’assurant que chaque Parisien ait accès à un service de santé de qualité que l’on rendra la ville plus bienveillante. Parler de santé équivaut souvent à parler de thérapie, mais il importe de faire de la prévention une priorité. Aujourd’hui, Paris a plus que jamais besoin d’une politique active de prévention qui concerne en premier lieu la nutrition et l’activité physique.


9 propositions pour la santé MAISONS DE SANTÉ EN SECTEUR 1 / OFFRIR DU RÉPIT AUX AIDANTS BÉNÉVOLES / CAMPAGNE DE SENSIBILISATION À L’ACCOMPAGNEMENT DES PLUS ÂGÉS / CRÉER DES PARCOURS DE SANTÉ INTERACTIFS ET ADAPTÉS À TOUS / ÉLARGIR LES HORAIRES DES CENTRES DE SANTÉ / FACILITER L’ACCÈS AU LOGEMENT AUX PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE / LUTTE CONTRE LA POLLUTION SONORE / LUTTE CONTRE LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS / FAIRE DE PARIS UNE VILLE « AMIE DES AÎNÉS » SUR TOUS LES PLANS


Santé NOS PROPOSITIONS

>

MAISONS DE SANTÉ EN SECTEUR 1 Santé

‘ 1

N

ous proposons de mettre en place plusieurs maisons de santé dans les arrondissements déficitaires de premiers recours pour augmenter l’offre de santé en secteur 1. À l’image de la maison de santé de la résidence Michelet dans le 19ème arrondissement, des maisons de santé permettant l’installation de médecins généralistes et spécialistes (ophtalmologie, gynécologie, dentistes...) dans les quartiers, sera facilitée par la ville en mettant à leur disposition les locaux nécessaires. Cette offre de soins nouvelle devra être organisée en lien avec les hôpitaux. Des permanences de fin de semaine et de nuit seront organisées afin d’accueillir les demandes de consultation ne relevant pas des urgences des hôpitaux.

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>

OFFRIR DU RÉPIT AUX AIDANTS BÉNÉVOLES Santé

‘ 2

I

l importe de valoriser les 300 000 aidants parisiens intervenant auprès de membres de leurs familles, ou bénévoles intervenants auprès de personnes concernés par des situations de handicap, des pathologies comme Alzheimer par exemple. Il s’agirait de proposer un suivi médical régulier aux aidants et de développer une offre d’activités physiques adaptées pour les aidants bénévoles. En parallèle, il faudrait créer des structures où les aidants peuvent se retrouver et échanger.

>

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION À L’ACCOMPAGNEMENT DES PLUS ÂGÉS Santé

‘ ‘ ‘ 3

L

ancer une grande campagne de sensibilisation des professionnels de quartier aux maladies liées au grand âge, accompagnée d’un label pour les magasins adaptés.

>

CRÉER DES PARCOURS DE SANTÉ INTERACTIFS ET ADAPTÉS À TOUS Santé

4

E

ncourager le sport de plein air en créant des parcours de santé interactifs accompagnés d’applications pour les Smartphones ; ainsi que des équipements sportifs qui s’adaptent à tous, notamment aux personnes à mobilité réduite. Durant certaines plages horaires, des médiateurs d’activités physiques doivent être présents.

>

ÉLARGIR LES HORAIRES DES CENTRES DE SANTÉ Santé

5

N

ous suggérons d’ouvrir les centres de santé le soir pour amplifier l’accès de tous les publics.

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>

FACILITÉ L’ACCÈS AU LOGEMENT DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP PSYCHIQUE Santé

‘ ‘ ‘ ‘ 6

M

ettre en place une politique active en faveur du logement des handicapés psychiques : par exemple des logements réservés dans chaque arrondissement, des maisons-relais résidences, des unités d’habitation favorisant l’autonomie.

>

LUTTE CONTRE LA POLLUTION SONORE Santé

7

N

ous proposons de lancer un grand programme de lutte contre la pollution sonore, auprès de certains véhicules et de certains secteurs, et de mieux informer sur les risques sonores.

>

LUTTE CONTRE LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS Santé

8

I

l faut rendre la Ville exemplaire en termes de lutte contre les perturbateurs endocriniens, en signant une charte « zéro phyto » pour les espaces verts et en sélectionnant des produits comportant le moins possible d’agents toxiques.

>

FAIRE DE PARIS UNE VILLE « AMIE DES AÎNÉS » SUR TOUS LES PLANS Santé

9

P

our que les aînés aient toute leur place dans Paris, les politiques de logement, de transports, de culture, doivent toujours intégrer la dimension du vieillissement. La santé des aînés passe par une adaptation du mobilier dans l’espace public, dans les équipements sportifs, dans le métro et les bus. Dans ce cadre, Paris pourrait rejoindre le programme « Villes Amies des Aînés » initié par l’Organisation Mondiale de la Santé, qui incite les villes à mettre en place un environnement urbain adapté.

139



Oser la ville solidaire

Ville-monde et coopération

C

oncevoir Paris en tant que ville-monde, c’est vouloir que chacun y soit bien accueilli, peu importe son origine, mais c’est aussi vouloir que Paris échange toujours plus d’idées avec d’autres métropoles. La ville-monde est une ville qui sait faire de sa diversité une richesse et une source de son dynamisme économique et culturel. C’est une ville où les parcours des migrants sont valorisés, où les étrangers se sentent intégrés à la vie politique locale, où les services publics s’adaptent à tous et où l’apprentissage de la langue et de la culture française est facilité. Beaucoup a été fait pour que la diversité de Paris soit mise en avant : depuis 2001, de nombreux projets culturels tournés vers le monde entier ont été promus, l’hébergement des migrants a été amélioré, la Ville a adapté ses services. Il faut prolonger cette volonté et permettre que tous puissent participer pleinement à la vie politique, culturelle et associative du Grand Paris. La langue ne doit plus être une barrière. Les conditions d’accueil des migrants peuvent encore être améliorées, mais aussi leur accès aux services médicaux, à la création d’entreprises, aux loisirs. Des politiques spécifiques doivent cibler les étudiants et les chefs d’entreprise étrangers, qui participent activement à la ville-monde. La citoyenneté doit être au cœur de tous ces projets.

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En matière de coopération, la Ville a construit des liens très forts avec d’autres métropoles, par exemple sur le numérique avec San Francisco. Ce sont ces jumelages spécialisés qui forment l’avenir du travail en commun. Paris a aussi renforcé ses dispositifs de coopération décentralisée, en se mobilisant durant des situations de crise, comme cela a été le cas pour Haïti. La coopération décentralisée va bien au-delà du soutien financier : elle permet à certaines villes de disposer des conseils de Paris pour améliorer leur espace public ou leur éclairage, et vice-versa. C’est de cette manière que les villes-monde peuvent se construire efficacement.

les personnes venues d’Europe et d’ailleurs puissent s’engager activement dans la vie politique locale. Pour que la coopération se modernise, nous suggérons de développer les jumelages ciblés, mais aussi de mettre Paris au cœur des réseaux de francophonie. Paris doit s’engager pour de nouvelles grandes causes, en organisant par exemple un forum sur les réfugiés climatiques. Enfin, il a été proposé que certains programmes existants à Paris soient rendus compatibles avec des systèmes équivalents à l’étranger, par exemple des entrées de musée ou des véhicules en libre-service.

Nous avons débattu de toutes les manières de rendre Paris encore plus accueillante. L’accès à la langue française a été au cœur des discussions : échanges linguistiques, parrainages et cours pour parents dans les écoles ont été plébiscités. Nous avons souhaité de nouvelles initiatives, festivals et institutions culturelles pour mettre en valeur les parcours de tous les migrants. Nous souhaitons que les structures d’hébergement se modernisent et s’adaptent aux migrants, de la même manière que l’administration doit leur être plus accessible. Il a beaucoup été question de citoyenneté : nous voulons que toutes 142


VILLE-MONDE ET COOPÉRATION

La ville-monde est une ville qui sait faire de sa diversité une richesse et une source de son dynamisme économique et culturel.


‘ 8

propositions pour la ville-monde et la coopération

ÉCHANGES LINGUISTIQUES ENTRE PARISIENS / COOPÉRATIONS CIBLÉES / PRIX « PARIS VILLE-MONDE » / DEVENIR UN CENTRE DE RÉFLEXION SUR LES RÉFUGIÉS CLIMATIQUES / DES SERVICES ADAPTÉS AUX MIGRANTS ÂGÉS / GARANTIE LOCATIVE POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS / MUTUALISER VÉLIB ET AUTOLIB AVEC D’AUTRES GRANDES VILLES / LE MUSÉE PARTICIPATIF DE L’INTÉGRATION


Ville-monde et coopération NOS PROPOSITIONS

>

ÉCHANGES LINGUISTIQUES ENTRE PARISIENS Ville-monde et coopération

‘ 1

N

ous proposons de créer un grand réseau d’échanges linguistiques entre Parisiens pour améliorer à la fois l’apprentissage du français et l’accès aux autres langues.

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>

COOPÉRATIONS CIBLÉES Ville-monde et coopération

‘ ‘ ‘ ‘ 2

D

évelopper plusieurs jumelages ou coopérations ciblées avec d’autres métropoles, comme le jumelage numérique de Paris avec San Francisco « Digital Sisters Cities », aussi bien au niveau de Paris que de certains arrondissements.

>

PRIX « PARIS VILLE-MONDE » Ville-monde et coopération

3

N

ous suggérons la création d’un prix « Paris ville-monde » pour valoriser les parcours des migrants qui contribuent à la diversité et à l’attractivité de la capitale.

>

DEVENIR UN CENTRE DE RÉFLEXION SUR LES RÉFUGIÉS CLIMATIQUES Ville-monde et coopération

4

I

l faudrait faire de Paris une métropole « moteur » en matière de réflexion sur les réfugiés climatiques, à travers l’organisation d’un grand sommet sur la question.

>

DES SERVICES ADAPTÉS AUX MIGRANTS ÂGÉS Ville-monde et coopération

5

L

ancer un appel d’offre spécifique auprès des associations de service à domicile pour qu’elles développent des services adaptés aux migrants âgés. La langue parlée et la prévention doivent particulièrement être prises en compte.

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>

GARANTIE LOCATIVE POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS Ville-monde et coopération

‘ ‘ ‘ 6

C

réer une garantie locative de la Ville de Paris pour les étudiants étrangers, afin que leur recherche de logement soit facilitée et qu’ils ne soient pas discriminés.

>

MUTUALISER VÉLIB ET AUTOLIB AVEC D’AUTRES GRANDES VILLES Ville-monde et coopération

7

M

utualiser les abonnements Vélib et Autolib avec ceux d’autres villes françaises et étrangères où de tels systèmes de partage existent.

>

LE MUSÉE PARTICIPATIF DE L’INTÉGRATION Ville-monde et coopération

8

C

réer un musée participatif de l’intégration, où les citoyens venus des quatre coins du monde racontent leur arrivée et leur accueil à Paris grâce à des textes, dessins, vidéos et discours audio.

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Oser la ville solidaire

Solidarité et lutte contre les exclusions

A

ujourd’hui, malgré la crise, Paris se doit de lutter contre toutes les formes d’exclusion, d’isolement et de pauvreté. Le contexte économique difficile nécessite plus que jamais de renforcer les dispositifs de solidarité et d’accompagnement. Agir pour la solidarité, c’est d’abord s’assurer que chacun dispose d’un logement, d’un repas, d’une activité et d’un lieu de vie dignes. Mais c’est aussi promouvoir les liens de citoyen à citoyen, en créant des parrainages, des hébergements mixtes et des lieux de vie intergénérationnels. Aujourd’hui, la solidarité a besoin du Grand Paris pour satisfaire ces exigences. Depuis 2001, la Ville a eu une ambition très forte pour le vivre-ensemble. Le nombre de places en hébergement d’urgence a augmenté, mais aussi les centres d’accueil de jour pour les aînés, et les établissements spécifiques pour les personnes en situation de handicap. Les dispositifs de solidarité ont été simplifiés et coordonnés avec d’autres programmes : la solidarité va de pair avec la santé, l’éducation et l’insertion. L’accès aux droits a été élargi, avec de nouveaux dispositifs d’information au plus près de chacun. Ce sont des structures telles que les Espaces Insertion, les Points Paris Emeraude, des programmes tels que « Louez solidaire », et bien sûr un financement accru aux associations, qui ont permis cette avancée. Il faut poursuivre ce mouvement et s’adapter toujours plus 149


aux publics en difficulté. Les jeunes, très touchés par la crise, doivent être accompagnés le plus possible grâce à des dispositifs innovants. Pour certains, les programmes d’aide sont encore difficilement atteignables pour des raisons géographiques et linguistiques. C’est pourquoi la Ville devra développer de nouveaux lieux de solidarité, pour créer toujours plus de lien social, et ce à l’échelle du Grand Paris.

location d’un logement. Les aînés aussi requièrent de nouvelles politiques : logements adaptés, prêts spéciaux, soutien aux aidants, mobilier dans l’espace public.

Nous avons d’abord plébiscité la métropolisation de l’urgence sociale et des solutions d’hébergement. Nous avons aussi demandé de nouveaux lieux de proximité, tels que des « social clubs » qui rassemblent toutes les générations à l’échelle d’un quartier. La mutualisation des moyens s’inscrit dans cette optique. Enfin, il faut s’appuyer sur le secteur associatif et favoriser une approche en réseau. Concernant le logement, beaucoup ont souligné la nécessité de combiner des solutions durables aux solutions d’urgence. Pour clarifier les dispositifs sociaux, il a été proposé de mettre en place une communication très volontariste et d’investir des lieux plus informels pour renseigner à tout moment et à tout endroit. Durant les débats, nous avons réfléchi aux mesures spécifiques en direction des jeunes : événements pour l’emploi organisés par la Ville, soutien pour la recherche et la 150


SOLIDARITÉ ET LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS

Le contexte économique difficile nécessite plus que jamais de renforcer les dispositifs de solidarité et d’accompagnement. Agir pour la solidarité, c’est d’abord s’assurer que chacun dispose d’un logement, d’un repas, d’une activité et d’un lieu de vie dignes.


‘ 8

propositions pour la solidarité et la lutte contre les exclusions

CONFIER AU GRAND PARIS LA COORDINATION DE L’URGENCE SOCIALE / PRÉVENIR LES IMPAYÉS / COMITÉS D’USAGERS / CONSTRUIRE DES « ABRINUITS » / « SOCIAL CLUBS » / RENDRE LES LOGEMENTS PLUS ACCESSIBLES POUR LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE / RENFORCER L’ACTION DE LA VILLE POUR LA SOLIDARITÉ ALIMENTAIRE / MULTIPLIER LES CELLULES DE GESTION URBAINE DE PROXIMITÉ


Solidarité et lutte contre les exclusions NOS PROPOSITIONS

>

CONFIER AU GRAND PARIS LA COORDINATION DE L’URGENCE SOCIALE Ville-monde et coopération

‘ 1

C

réer une structure à l’échelle du Grand Paris en charge de gérer l’urgence sociale, notamment le Samu social. La veille sociale sera ainsi harmonisée sur le territoire, l’hébergement mieux réparti et la réinsertion plus efficace.

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>

PRÉVENIR LES IMPAYÉS Ville-monde et coopération

‘ ‘ ‘ ‘ 2

C

réer un dispositif d’alerte pour prévenir les situations d’impayés, notamment en matière de logement, accompagné de la mise en place d’un service spécifique de la Ville qui permettrait d’informer sur les droits et de mobiliser rapidement les aides disponibles.

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COMITÉS D’USAGERS Ville-monde et coopération

3

C

réer des comités d’usagers pour les personnes qui bénéficient de dispositifs d’aide sociale. Ces dispositifs seront ainsi rendus plus efficaces et compréhensibles, et permettront l’ « empowerment » de ceux qui en disposent.

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CONSTRUIRE DES « ABRI-NUITS » Ville-monde et coopération

4

I

l faudrait construire des « abris-nuits » pour accueillir les publics les plus désocialisés ne fréquentant pas les centres d’hébergement.

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« SOCIAL CLUBS » Ville-monde et coopération

5

C

réer des « social clubs » de quartier, dans lesquels toutes les générations peuvent se retrouver et échanger (informations, débats, services). La solidarité directe entre les Parisiens se déclinera sous différentes formes : parrainages, notamment à destination des familles monoparentales, développement des missions de service civique pour les jeunes, appui à des colocations mixtes - une personne issue de la rue, une personne insérée -. 154


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RENDRE LES LOGEMENTS PLUS ACCESSIBLES POUR LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE Ville-monde et coopération

‘ 6

A

fin de rendre les logements plus accessibles, des prêts à prêts à taux zéro devraient être offerts aux personnes à mobilité réduite souhaitant faire des travaux pour adapter et aménager leur logement.

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RENFORCER L’ACTION DE LA VILLE POUR LA SOLIDARITÉ ALIMENTAIRE Ville-monde et coopération

‘ 7

C

réer un réseau d’épiceries solidaires et le relier aux surfaces agricoles installées dans la capitale ; permettre aux personnes en insertion de se charger des potagers urbains ; construire au moins un restaurant solidaire par arrondissement. Ces initiatives contribuent aussi à la diffusion d’informations sur une alimentation saine et équilibrée.

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MULTIPLIER LES CELLULES DE GESTION URBAINE DE PROXIMITÉ Ville-monde et coopération

‘ 8

D

es cellules de Gestion Urbaine de Proximité (GUP) sont déjà déployées, à Paris comme ailleurs en France, dans certains quartiers en Rénovation Urbaine. Sous l’animation et la coordination des équipes de développement local, elles ont pour missions d’accompagner les projets de Rénovation Urbaine et de gérer les dysfonctionnements quotidiens (sécurité, voirie, propreté, travaux ...) avec l’ensemble des acteurs concernés (services de la Ville, Police, Education Nationale, copropriétés…). Outre le traitement au quotidien des difficultés, ces cellules ont le mérite d’associer les habitants à la résolution des problèmes qu’ils rencontrent : il faudrait donc les étendre à plus de quartiers parisiens, surtout les plus sensibles.

155


G

Le

rand des


s i r a P d ants enf




Espaces verts, biodive

Planter des espèces avec moins Créer des jardins verticaux

Embaucher des « représentants en écologie » Construire une éolienne dans chaque quartier

Diminuer la pollution

Construire d gens pauvre

Faire un centre sur l’écologie pour recueill

et faire de la sensibilisation, avec des animaux empaillés que l’on peut étudi

Développer les jardins partagés 160


ersité, écologie

s de pollen pour les allergies Construire des parcs zoologiques dans les villes

Arrêter de tuer les araignées Augmenter le nombre de poubelles

Planter des arbres sur lesquels on puisse grimper

Créer des hôtels à insectes

Avoir le droit de plonger dans les canaux

des « restaurants du coeur » pour les animaux des es qui ne peuvent pas les nourrir

lir des idées

ier

Interdire les avions de survoler les villes trop près

Construire des recueils pour les animaux blessés

161


Que les hommes vivent

Créer plus d’espaces verts

Augmenter le nombre de jours de c pour qu’ils puissent jouer avec leur

Installer plus de végétaux dans les écoles (espaces biodiversité) – potagers pour manger les fruits/légumes à la cantine

Augmenter le n

Utiliser moins de pesticides – utiliser des méthodes nature coccinelles par exemple

Une journée pour les arbres et la nature (où chaque enfant plante un arbre) Mettre en place un système de covoiturage AutoLib Cultiver des potagers sur les toits Installer des pigeonniers 162


Recueillir les abeilles

t en harmonie avec les animaux

Construire plus de skate parcs

congés des parents rs enfants

Arrêter de gaspiller les feuilles de papier

nombre de pistes cyclables

elles :

Installer des panneaux solaires sur les toits des maisons et des écoles

Végétaliser les terrasses 163


Agir contre la pollution des bassins et mettre des poissons afin qu’ils se reproduise

Intégrer des animaux sauvages dans les villes (cerfs, loups)

Arrêter de gâcher l’eau Création d’un parc pour promener les chiens

Apprendre à enfin avoir la main verte

Apprendre la nature à l’école

Plus de pistes cavalières dans les bois

164


Développer la voiture électrique

ent

e

s

Mettre en place de grandes volières pour les oiseaux

Planter plus de fleurs pour les abeilles

Pouvoir emprunter des jeux dans les lieux publics

Renforcer le recyclage Planter des arbres fruitiers dans les parcs

Améliorer la lutte contre les déjections canines

Installer un poney club dans les parcs

165


Culture & sport

Projeter des films sur des plateformes à emmarchement sur la Sein

Réhabiliter les anciens bus : expositions d’art moderne ou b

Installer des murs spécifiques pour les graffi

Créer des panneaux qui indiquent des lieux dédiés aux jeux vidéos

Créer des bibliothèques ambulantes

166


Faire du ski de fond sur la petite ceinture

ne le week-end Créer des flashcodes dédiés au sport et à la culture

bibliothèques mobiles Installer des pistes de luge à Montmartre

ffitis Gratuité des piscines l’été pour les enfants Mettre en place des échanges de livres 167


Construire des équipements pour faire de la gym

Augm

Gratuité des musées pendant l’

Installer des murs d’escalade

Mise en p quartier p installatio

Rendre le théâtre plus accessible aux enfants, accompagnateurs

Mettre à disposition des instruments de musique po

Rendre les conservatoires plus accessibles

Cr

Créer des emplois d’entraîneurs de sport pour les personnes au chôm 168


menter le nombre de concerts gratuits en plein air

’été Mutualiser les sports (compétitions communes)

place de navettes gratuites passant par quartier pour aller dans les ons sportives avec des

our les enfants

réation d’associations par les enfants

mage-organiser des ballades à velib 169


Solidarité, lutte contr et l’exclusion

Accentuer la répression des discri Punir les employeurs qui décident de choisir une personne par rapport à une autre

Embaucher plus de surveillants et d’éducateurs dans les

Création de centres parents/enfants : consultations avec des psycholo 170


re les discriminations Possibilité pour les personnes étrangères d’aller en vacances dans leur pays d’origine

iminations Mettre à disposition des auxiliaires de vie aux personnes non valides

Fournir des livres d’école adaptés pour les aveugles

collèges

ogues pour régler les problèmes familiaux 171


Accès amélioré aux activités pour les han

Elire des d

Créer des maisons pour les personnes invalides me

Possibilité pour les enfants d’origine étran de la culture de leur pays d’origine

Intégrer des personnes qui ne parlent pas fran

« Je pense qu’une personne discriminée pe (cela reste une supposition, ça ne m’est jam 172


ndicapés

délégués dès la classe de CE2

entalement et physiquement

ngère qu’on leur enseigne des éléments

nçais dans les classes

eut avoir besoin d’un soutien psychologique mais arrivé). » Colin 173


Espace public et tran

Création

Créer des vélos-parapluie

« Il faut que nous ayons le droit de voter et de donner notre et d’urbanisme (le maire est aussi celui des enfants). » 174


nsports

Créer des autolibs volantes

n de Velib’ adaptés aux enfants Construire des télécabines

Limiter la vitesse pour les voitures à Paris

Pouvoir dessiner dans les lieux publics

e accord sur les décisions prises en matière d’architecture 175


Gratuité dans le bus pour les en

A la sortie de l’école, mettre en place des pistes de course sur les tro

Créer des pis pratiquer le r

Créer des tunnels sous Paris pour se protéger du froid – lieux de vie avec éclairage, nourriture, lit Installer des bars/restaurants dans les transports en commun

Mettre en place

176


nfants Interdire les motos effrayantes sur les trottoirs

ottoirs

stes pour pouvoir roller

e des montgolfières

177


Merci

aux membres du Conseil d’Administration : Philippe Aghion, Pierre Aidenbaum, Anne Bourgeois, Seybah Dagoma, Jacqueline Franjou, Laurence Girard, David Godevais, Philippe Grangeon, Nicolas Hazard, Renaud Helfer Aubrac, Bruno Julliard, Bariza Khiari, Pénélope Komitès, Marie Laroche, Sandrine Mazetier, Caroline Mecary, Sandrine Murcia, Pap N’Diaye, Serge Orru, Patrick Pelloux, Francis Rol Tanguy, Jean-Luc Romero, Rachel Saada, Thomas San Marco, Laurence Tubiana, Henri Verdier. Merci à Rémi Féraud et François Dagnaud. Merci aux responsables de pôles : Colombe Brossel (Une ville à vivre, une ville pour tous), Myriam El Khomri (Une ville en croissance, une ville d’innovations), Pauline Veron (Une ville durable, une ville en réseau), Serge Guérin (Une ville participative, une ville solidaire). Merci aux coordinateurs de groupes : Gilles Alayrac (Sécurité et tranquillité), Catherine Baratti-Elbaz et Didier Guillot (Espace public, propreté, mixité des usages), Alexandra Cordebard et Sandrine Charnoz (Enfance et Jeunesse), Hermano Sanches et Liliane Capelle (Sports et loisirs), Julien Bargeton, Olivier Meyrou et David Godevais (Culture), Claire Morel (Développement économique, numérique, économie sociale et solidaire, entreprises innovantes), Afaf Gabelotaud (Commerce, artisanat, tourisme), Christophe Caresche et Olivia Polski (Logement), Christophe Girard (Enseignement supérieur, recherche), Romain Levy (Attractivité et coopération internationale), Mao Peninou (Réseaux et transports), Virginie Daspet (Modernisation


du service public parisien), Loig Raoul (Participation citoyenne), Jean-Philippe Daviaud et Ali Fehri (Grands projets de transformation urbaine), Pénélope Komitès (Santé et prévention), Eric Offredo (Mixité sociale et intergénérationnelle), Nawel Oumer (Ville monde et migrations), Elisabeth Guy-Dubois (Egalité femmes/hommes, lutte contre les discriminations), Christine Frey (Lutte contre les exclusions). Merci à Laurent Laborie pour la conception et la réalisation de ce livre numérique. Merci à tous ceux qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage : Alison Hadjez, Gaston Laval, Florence Leclerc, Mathieu Lefevre, Romain Salzman, Quentin Dauchy et particulièrement Marion Waller. Merci à tous ceux qui ont animé les groupes, participé aux ateliers d’Oser Paris et aux divers événements de l’association. Crédits photo : Julien-René Jacques (p. 1), Ludovic Piron-Palisser (p. 2), Christophe Vitu (p. 117) Virgil Dechègne-Lamette (pp. 20, 21, 22, 32, 36, 44), Stéphane Monier (pp. 17, 56), BeastyBoz (p. 60), Mathieu Delmestre (pp. 49, 105), Laurent Laborie (pp. 14, 18, 26, 48, 58, 59, 64, 78, 79, 84, 88, 96, 98, 99, 100, 104, 112, 116, 120,124, 128, 130, 131, 132, 136, 140, 144, 148, 152, 153, DR (pp. 13, 27, 37,65, 89, 125, 137).

Merci à tous les contributeurs de la plateforme et des ateliers thématiques, dont les idées ont nourri ce livre. Édité par Oser Paris en août 2013


LA PLATEFORME ! Participez! La plateforme est un lieu de débat ouvert et de participation citoyenne pour imaginer ensemble l’avenir de la ville. Proposez vos idées pour Paris en cliquant (ici) Toutes les idées que vous pourrez lire ici ont été proposées par des gens comme vous, commentez-les, discutez les, celles qui émergeront du débat seront proposées à Anne Hidalgo pour son programme !


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