memoire ecrite la roche sur yon

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Mémoire écrite de La Roche-sur-Yon

Les étudiants en communication de l’Institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon se préparent à devenir éditeurs, libraires, bibliothécaires ou chargés de communication. Ils entrent ainsi, pour partie, dans la grande famille de l’écrit. Le bicentenaire de la création de la ville a été, pour eux, l’occasion de se pencher sur l’histoire locale de ces métiers, de donner des racines à cette formation créée seulement en 1998. Le fruit de cette recherche est un dictionnaire qui présente plus de deux cents éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes ayant contribué à préserver la mémoire locale par leurs écrits ou leurs imprimés. C’est une base documentaire incontournable pour les chercheurs ou les érudits qui voudront s’intéresser à l’histoire de La Roche-sur-Yon.

Photo de couverture : installée rue Paul-Baudry vers 1910, l'Imprimerie moderne y est encore présente en 2004

Ouvrage réalisé avec le soutien de la ville de La Roche-sur-Yon dans le cadre de la célébration du bicentenaire

12 euros ISBN : 2-908576-73-2

Mémoire écrite de La Roche-sur-Yon

En 1804, la création de la nouvelle préfecture de Vendée provoque un séisme politique dont les retombées s'étendent aux sphères économiques et culturelles. Les imprimeries, étroitement contrôlées par l'administration, doivent se rapprocher de leurs donneurs d'ordres. Cette activité prospère désormais à La Rochesur-Yon. À partir de 1881, la porte est ouverte à la liberté d'expression. Dès lors, toutes les opinions politiques, de la droite traditionnelle à la gauche extrême, cherchent à s'imposer grâce à la presse. En même temps, poètes, romanciers et érudits locaux trouvent dans le droit d'imprimer une occasion de concrétiser leurs écrits.

dictionnaire des écrivains, éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes 1804-2004


© 2004 - Éditions Siloë - 58 rue du Maréchal-Joffre, 85000 La Roche-sur-Yon (85) ISBN : 2-908576-73-2 Tous droits réservés. La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit — photographie, photocopie, microfilm, bande magnétique, disque ou autre — sans le consentement de l’auteur et de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.


Mémoire écrite de La Roche-sur-Yon dictionnaire des écrivains, éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes 1804-2004 sous la direction de Pierre Frustier et Françoise Nicol IUT de La Roche-sur-Yon



ÉQUIPES DE RÉALISATION Comité scientifique et rédaction sous la direction de Pierre FRUSTIER et Françoise NICOL : Henry BRUNETIÈRE, Michel GAUTIER et Claire GIRAUD-LABALTE. Cet ouvrage est le fruit du travail de plusieurs équipes d’étudiants de l’IUT de La Roche-sur-Yon, département Information & communication. Les étudiants ont assuré la recherche documentaire et la mise en page de ce livre dans le cadre de leurs enseignements pratiques. Qu’ils en soient ici remerciés, ainsi que les enseignants qui les ont supervisés. Recherche documentaire (sous la direction de Pierre FRUSTIER, Claire GIRAUD-LABALTE et Françoise NICOL) : Anne BOUDAUD, Virginie CHEVÉ, Aurélie ÉPAUD, Émilie GATTEAU, Kalyanny HAY, Claire PÉLISSIER, Amandine RICHARD, Cécile SAUVÉE, Solène THURA (option Patrimoine 2003). Lucie AMBLARD, Angéline BITEAU, Maëlle BOUCHER, Laure COURTEIX, Mathieu DIGUET, Aude GIBAUD, Christophe GUERRY, Rachel JOLLINIER, Brice LAFAYSSE, Géraldine LOIRAT, Sonia ONNO, Fabienne PICARD (option Patrimoine 2004). Édition (sous la direction de Marijo PATEAU) : Charte graphique, Fabien GUILLET, Mélissandre LEVAXELAIRE, Fanny MURY et Claire SALVADOR, Mise en page et coordination technique, Céline BORDÈRE. Gestion du projet (sous la direction de Pierre FRUSTIER) : Audrey FOURNIGAULT, Gwladys HULOT, Elsa MENU, Peggy NOYER.



REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier, pour l’aide qu’ils ont apportée à la réalisation de cet ouvrage : - la ville de La Roche-sur-Yon, son conseil municipal et le comité de pilotage qui a soutenu ce projet, Jacques CLAIRAND (mission Bicentenaire) et Jean-Yves CLÉMENT (service culturel) ; - Henry BRUNETIÈRE, responsable des archives municipales à la médiathèque Benjamin-Rabier ; - Thierry HECKMANN, directeur des archives départementales et son adjointe, Françoise BAUDAT ; - les personnels des archives départementales et de la médiathèque Benjamin-Rabier, en particulier Jacques BON, archiviste, qui ont su répondre avec patience et compétence à nos incessantes demandes de précisions et nous ont fourni nombre d’illustrations numérisées ; - Michel GAUTIER (co-président de l’association La Soulère et directeur des collections “Parlhanjhe” et “Témoignages” à Geste éditions) ; - Louis DUBOST (L’idée bleue éditions - Le Dé Bleu) ; - Jean-Yves PAUMIER, chancelier de l’Académie de Bretagne et des Pays de la Loire, président des Livres de l’ouest ; - l’Atelier d’écriture de la Scène nationale du Manège ; - le service communication de la ville de La Roche-sur-Yon ; - Mmes CHAUVIÈRE et ROMAIN ainsi que tous les acteurs ou anciens acteurs de la mémoire écrite de La Roche-sur-Yon qui ont bien voulu nous confier leurs souvenirs ; - L’Amicale philatélique yonnaise pour ses cartes postales.



GUIDE DE LECTURE Le lecteur trouvera dans ces pages un certain nombre d’abréviations qui se lisent ainsi : -

AD 85 BnF CCI 85 M Lry

archives départementales de la Vendée, Bibliothèque nationale de France, Chambre de commerce et d’industrie de la Vendée, Médiathèque Benjamin-Rabier, La Roche-sur-Yon (et la section Patrimoine en particulier)

Afin de faciliter le repérage des acteurs de la mémoire écrite de La Roche-sur-Yon, nous accompagnons les noms propres d’un petit idéogramme qui permet de visualiser rapidement l’activité de la personne ou de l’entreprise : imprimeur éditeur auteur, journaliste, écrivain.

Les lieux et dates de naissance et de décès (de création ou d’interruption pour les entreprises) sont indiqués sous le nom, dès la seconde ligne de la fiche. Lorsqu’il y a des incertitudes, la date est précédée d’un “v” pour “vers”. Les entreprises de presse ou les imprimeries, encore en activité en 2004, portent la mention “en cours”. Lorsque nous ne disposons pas d’une information précise, ni même d’une estimation, rien n’est indiqué. Dans le corps du document, le signe * indique qu’une fiche particulière est consacrée au personnage ou à l’entreprise ainsi citée. Il suffit de se reporter au nom en question.



AVANT-PROPOS La mémoire est infidèle. Parfois elle gomme, parfois elle enjolive les souvenirs. Il faut des traces concrètes pour démêler les fils de l’histoire, éclairer les détails oubliés, mitiger les enthousiasmes trop rapides. L’évocation du passé ne peut se réaliser sans les ressources de documents accumulés par les générations précédentes. Ces témoignages sont aujourd’hui déposés aux archives départementales et à la médiathèque Benjamin-Rabier (section patrimoine), certains appartiennent encore à des fonds privés. Il faut savoir les y trouver pour les présenter au public et tenter de reconstruire ainsi ce que furent les années passées. De 1790 à 1804, Fontenay-le-Comte est la préfecture du nouveau département de Vendée institué par l’assemblée constituante de 1789. La création de la ville de Napoléon, premier nom de La Roche, lui enlève le privilège de l’édition. Les imprimeries locales perdent une partie de leur travail au profit d’entreprises nouvelles qui se créent au chef-lieu. L’histoire explique donc que les témoignages écrits yonnais soient rares avant 1804. Le premier imprimeur dont nous ayons la trace semble être Jacques FERRÉ qui exerce en 1812 puisqu’il réalise les premiers numéros du Journal de la Vendée, le plus ancien document de notre inventaire. À cette date, la publication de toute autre feuille périodique, rédigée et imprimée dans le département, est interdite. En France, il faut attendre la loi de 1881 pour que soit libéralisé le droit d’imprimer et d’éditer livres et journaux. Au-delà de cette date, la mémoire écrite prospère. Le bicentenaire de la création de la ville de La Roche-sur-Yon va donner lieu à bien des commémorations. C’est l’occasion d’exhumer des documents anciens, de publier des exégèses historiques, d’évoquer des événements passés. Bref, de compiler, après de longues heures de lecture, des informations originales dont parfois la source est oubliée. Journalistes, écrivains, mais aussi, bien sûr, éditeurs et imprimeurs sans


lesquels rien ne serait inscrit sur le papier, sont les véritables auteurs de ces documents, historiens du quotidien trop souvent oubliés. L’Institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon forme à la communication et aux métiers du livre. Parmi ses étudiants, certains deviendront éditeurs, d’autres, bibliothécaires ou archivistes, voire journalistes. Ils écriront l’histoire future, l’imprimeront et l’archiveront, poursuivant ainsi le devoir de mémoire de leurs prédécesseurs. En cette période propice aux bilans, il nous a semblé juste de mettre en lumière le travail de ces scribes de l’instant grâce auxquels de multiples détails de la vie locale nous sont encore accessibles. Héritiers de la longue tradition des métiers des arts graphiques, les étudiants de l’IUT ont recherché la trace de ces “gratte-papier” qui ont écrit, imprimé, édité ces ouvrages, de leurs entreprises et de leurs journaux. Malgré nos recherches, malgré l’aide du personnel des archives, malgré nos appels par voie de presse, il y a certainement des lacunes dans ce travail parce qu’un jour il faut arrêter la recherche et publier. À l’inverse, la fouille systématique des dossiers révèle parfois des “trésors” méconnus. Ainsi, nous avons exhumé de l’oubli et de la poussière quelques périodiques non répertoriés jusqu’à maintenant comme Le Jeune Prolétaire ou La Vendée Pacifiste publiés dans les années 1930 et dont il ne subsiste qu’un exemplaire unique. À côté de ces trouvailles, combien de documents ont disparu… ou sommeillent encore dans un grenier ? C’est tout le problème de l’archiviste et du chercheur qui doivent sans cesse se poser des questions : ai-je bien cherché ? au bon endroit ? aije trouvé ? La recherche n’est jamais terminée. Il y a toujours quelque chose à dénicher. Il en est ainsi de notre “inventaire”. Il n’est certainement ni parfait ni complet. Depuis la seconde guerre, et surtout depuis l’apparition des nouvelles technologies, tout un chacun peut devenir éditeur : journaux d’écoles, de quartiers, d’associations. Plus ou moins confidentielles, ces publications ont une vie souvent éphémère… Combien de leurs rédacteurs effectuent le dépôt légal aux archives ? C’est pourtant dans ces pages que s’écrit l’histoire de la ville au jour le jour. L’histoire peut se feuilleter comme un livre d’anecdotes, pas forcément dans l’ordre chronologique. Au terme de notre inventaire, nous proposons un dictionnaire de plus de deux cents auteurs, éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes qui ont permis à la ville d’avoir une mémoire écrite. La recherche n’a pas été simple, la sélection non plus.


La ville de La Roche-sur-Yon étant notre sujet central, nous avons privilégié les titres qui y ont été édités ou publiés, les hommes qui y ont travaillé dans les métiers de l’écrit. Mais nous avons aussi introduit des personnages célèbres qui ont parlé de la ville où d’autres qui y sont nés avant d’aller conquérir une célébrité littéraire ailleurs. Ainsi, dans les fiches, les adresses citées correspondent toutes à La Roche, sauf mention particulière. Les acteurs, imprimeries et journaux ainsi recensés sont présentés par ordre alphabétique, toutes époques mêlées. Afin de visualiser rapidement l’activité à laquelle ils ont participé, une petite icône est accolée à leur nom. Les entreprises contemporaines, mieux connues du public, sont mentionnées avec moins de détails, elles n’ont cependant pas été écartées car elles préparent la mémoire écrite de demain. En fin de volume, une fiche chronologique permet de visualiser la liste des journaux qui se sont succédé de Napoléon à La Roche-sur-Yon. Cet ouvrage témoigne d’une époque et d’une technique, l’imprimerie, qui permettait de transmettre la mémoire écrite sur un support matériel, le papier. Le papier étant fragile, les lieux de conservation s’orientent de plus en plus vers les nouvelles technologies et proposent des versions numérisés des originaux. Dans quelques années, ces documents ne seront plus visibles, les chercheurs devront se contenter d’ausculter des écrans d’ordinateurs… Remercions donc ici ceux qui nous ont permis de réaliser ce travail original : personnel des archives départementales ou municipales, héritiers des acteurs d’hier ou acteurs d’aujourd’hui. Pierre Frustier Maître de Conférences en Sciences de l’Information, responsable “culture” au CREC (Centre de Recherche Éducation Culture) IUT de La Roche-sur-Yon

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Aa ALLAIN Fernand Saint-Georges-de-Longuepierre (Charente-Maritime) Mazeray (Charente-Maritime) Le nom ALLAIN revient plusieurs fois dans l’inventaire de la mémoire écrite yonnaise. Sans qu’il nous ait été possible d’établir un lien familial, des indices nous incitent à croire qu’il peut s’agir de parents. Le 8 juillet 1891, J.-B. ALLAIN occupe les fonctions de gérant du Petit Vendéen* dont les bureaux sont installés 44 boulevard Louis-Blanc. À partir de 1925, Pierre ALLAIN signe, quelques années durant, l’éditorial de L’Union Nationale, journal de Saint-Jean-d’Angely (CharenteMaritime). En 1931, Jean ALLAIN écrit des articles dans La Gazette de l’ouest, de Nantes. Fernand ALLAIN fait le lien entre ces trois personnages puisque, de 1931 à 1936, il dirige le Journal de Saint-Jean-d’Angely avant de rejoindre Le Petit Vendéen dont les bureaux se situent alors au 47 boulevard Louis-Blanc. Fernand ALLAIN “monte” à Paris faire ses études et devient secrétaire de Louis Marin, député et ministre de l’entre-deux-guerres. À partir de 1931, il prend une place non négligeable dans la presse régionale. Jusqu’en août 1936, il dirige le Journal de Saint-Jean-d’Angely. Le 21 juillet 1935, il écrit dans son éditorial : “Au bout de mes luttes, il y a Dieu, la Famille, la Patrie, par conséquent la Victoire”, un acte de foi nationaliste qui le conduit à militer au Parti républicain national et social et à la Ligue des jeunesses patriotes, deux mouvements dirigés par le député de Paris, Pierre Taittinger*. Il devient la cheville ouvrière du groupe de presse régionale du député. En 1936, il fonde Le Réveil de la Saintonge puis s’installe en Vendée, où il se voit confier la direction politique de La Dépêche vendéenne* 15


et du Petit Vendéen. Là, il épouse sa principale collaboratrice, Mlle Lacroix, de Mazeray (Charente-Maritime). Ensuite, c’est à La Rochelle qu’il se voit confier l’hebdomadaire L’Écho rochelais, pour une tentative de passage en quotidien, puis L’Écho de Rochefort (août 1937 - août 1939). À cette date, il va cumuler la responsabilité de la quasi totalité des titres possédés par Taittinger en Charente-Maritime.

ALLUT Pierre Paris, 21 août 1775 Imprimeur-libraire, Pierre ALLUT exerce à Paris jusqu’en 1811. En 1812, il est nommé imprimeur par le ministre de l’Intérieur dans la ville nouvelle de Napoléon et se voit accorder le privilège d’impression du Journal de la Vendée*. C’est à cette date qu’il obtient le brevet d’imprimeur et qu’il crée l’Imprimerie yonnaise*, rue Haxo, en collaboration avec Leconte, Sory* et Bertrand. Lieutenant dans la 10e division des Invalides, il se marie avec Antoinette Léon. De cette union, naît une fille, Joséphine-Reine Pauline, qui épouse Camille Leconte, libraire. Sa petite fille, Aline Joséphine, s’unit à Jacques Sory en 1853.

ARDOUIN-DUMAZET Victor-Eugène 1852 - 1940 Voyageur, écrivain, soldat, directeur politique au journal La Charente, il publie Voyage en France (Berger-Levrault) entre 1893 et 1922. En e 1898, dans la 16 série, sous-titrée De Vendée en Beauce. Tours, Beauce, il décrit la cité de La Roche-sur-Yon.

ARTDELINE COMMUNICATION ARTDELINE est une agence de communication située 1 place Jacquard. En plus de ses conseils en communication et marketing, l’agence propose des services de création graphique et d’impression numérique sur différents supports comme le papier, la toile ou le polyester. 16


Aa Christiane Arnaud gère cette agence composée de cinq services : conseil marketing et communication, création graphique, infographie et PAO, impression numérique, Internet et multimédia. ARTDELINE réalise le magazine Yon et vie*.

AUVINET Charles Ouvrier imprimeur, il est le représentant des typographes yonnais dès 1895, puis leur président lorsqu’ils se constituent en syndicat. Avec Potier, son successeur à la tête du syndicat, et Pénisson, il mène une longue grève en mai et juin 1911.

AVANT-GARDE VENDÉENNE (L’) 9 février 1902 - 24 avril 1902 Organe départemental d’union démocratique, ce bi-hebdomadaire est publié sur quatre pages (50 x 43,5 cm) chaque samedi, puis les jeudis et samedis à partir du numéro 7. Les bureaux de ce journal sont situés aux numéros 54 - 60 rue de Saumur. Son rédacteur en chef, A.H. Canu, souhaite, dans son premier éditorial, “offrir un journal qui sera véritablement celui des démocrates vendéens (…), journal qui sera une tribune d’où ils pourront faire entendre leurs justes revendications, une feuille qui résumera les aspirations démocratiques dans la prochaine lutte électorale et constituera en quelque sorte, les cahiers du peuple”. Son tirage est de 8 000 exemplaires. Lancé pour préparer les élections législatives du 27 avril 1902, L’AVANT-GARDE VENDÉENNE paraît pour la dernière fois le 24 avril 1902, à quelques jours du scrutin. En fait, ce journal remplace pendant ces trois mois Le Bleu de la Vendée*. AD 85 : PF7, M Lry : J39

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Bb BARANTE Prosper (de) 1782 - 1866 Préfet de Vendée sous l’Empire (il a résidé au château de La Brossardière en attendant l’achèvement de la préfecture), Prosper de BARANTE rédige et met au net les Mémoires de la marquise de la Rochejaquelin, et traduit les œuvres de Schiller.

BARAUD Armand (Abbé) Longeville, 1844 - La Roche-sur-Yon, 1916 L’abbé Armand BARAUD s’est consacré à l’histoire du clergé. Il a écrit L’Ancienne La Roche-sur-Yon et la Vieille Vendée, préfacé par Émile Gabory* (reprint Jeanne Laffitte, Marseille).

BARBARIT Louis-Marie Chantonnay, 1949 - 2003 Louis-Marie BARBARIT commence une carrière de journaliste qui lui ouvre les portes des pages cinéma de Télérama. En 1984, il rejoint Alouette Hebdo avant d’intégrer la rédaction de Presse-Océan*. Il ne quitte pas pour autant le domaine du cinéma, devenant président de la cinémathèque de Vendée ; chef du service communication de la CCI, il crée L’Entreprise Vendée* et le festival de films d’entreprise 19


Eurovidéocom. Passionné par son département et l’économie locale, il rédige de nombreux ouvrages dont La Nouvelle Vendée : voyage au sein de la Vendée (avec Louis-Marie Clenet*, éditions France-Empire, 1990), Le Phénomène économique vendéen (2003). En 2000, il lance le CERA (Centre d’échanges et de réflexions pour l’avenir), avec Yves Gonnord, président général de Fleury-Michon. Auteur d’un ouvrage de fiction autobiographique racontant son enfance vendéenne, Le Souffle bleu (Geste*, 2000), il fonde ensuite sa propre maison d’édition, “Mosée”, avec M. Papin. Celle-ci a publié quelques ouvrages fortement implantés dans le terroir vendéen.

BAUDRY D'ASSON Armand La Garnache, 26 octobre 1862 - La Garnache, 23 avril 1945 Il étudie à Vannes et obtient sa licence en droit. Il sera maire de La Garnache et sénateur de la Vendée. Défenseur notoire des idées royalistes, il est considéré comme le principal financier des organes de presse qui soutiennent ces idées. Le Comité d’union et d’action catholique possède ainsi La Dépêche vendéenne*, Le Nouveau Publicateur*, La Vendée, La Tribune sablaise. Ces hebdomadaires possèdent les mêmes articles de réflexion et ne diffèrent que par leurs informations locales. La Dépêche vendéenne couvre la région des Sables, Le Nouveau Publicateur celle de La Roche-sur-Yon et La Vendée celle de Fontenayle-Comte. Au début des années vingt, ces journaux sont dirigés par des royalistes tels que Louis Palustre de Virsay, secrétaire et trésorier de la section vendéenne d’Action française et directeur du Nouveau Publicateur. Malade, M. BAUDRY D’ASSON cède ce titre à Pierre Taittinger* le 4 octobre 1936. Il était chevalier de l’ordre de Malte, chevalier de l’ordre de Léopold et camérier secret du pape Pie X.

BAUMANN Émile Lyon, 24 septembre 1868 - La Seyne-sur-Mer, 1941 Émile BAUMANN, fils de Louis-Henri, professeur de musique. En 1884, il est titulaire d’un baccalauréat philo-lettres et en 1887, licencié ès20


Bb lettres. Agrégé en 1890, il est nommé professeur de seconde au lycée de Roanne. Après les lycées d’Alger (1891), de Nice (1894), de Mâcon (1898), il arrive à La Roche-sur-Yon en avril 1901. Il s’installe d’abord au n° 10 de la rue Racine, puis à la Lune, sur la route de Luçon. Au lycée de Mâcon, BAUMANN s’affirme auprès de ses collègues comme catholique, nationaliste et antidreyfusard. En 1897, il compte parmi les premiers abonnés de L’Action française. Il se sent surveillé par le rectorat. Après un congé de six mois, il demande un poste. On lui propose La Roche-sur-Yon ou Quimper. Plus que La Roche-sur-Yon, c’est la Vendée qu’il choisit. L’imagerie façonnée par un siècle d’historiographie royaliste et cléricale détermine son choix. BAUMANN consacre trois chapitres de ses Mémoires à son séjour à La Roche-sur-Yon (Lyon, la Nouvelle Édition, 1943, pp. 159-316). Portraits et descriptions des lieux se succèdent. Depuis sa maison de la Lune, il est vite au milieu des champs, quand il ne s’attarde pas dans le parc du Coteau, propriété d’un avocat de La Roche. Il fréquente, dans un hameau des bords de l’Yon, Joséphine et Pierre Bouron. Joséphine, la lingère, l’intéresse “comme une paysanne de l’ancienne France” et Pierre, le journalier, l’émerveille comme un poète “découvrant sans cesse le monde et l’exprimant par des mots pittoresques” ; de plus, Pierre Bouron abonde en histoires de sorcellerie. Au logis des Coux, il y a Pierre Jaulin, “Maître” Pierre Jaulin, un petit propriétaire terrien veuf qui exploite sa terre avec son fils et ses domestiques et qui “représente excellemment le rural d’autrefois”. Une photographie transmise par la famille témoigne de la fidélité du portrait. “Il ne s’était pas embourgeoisé, il portait une blouse. [...] Il surveillait sans cesse les travaux de ses gens, un bâton à la main.” Ainsi s’est-il fait photographier en blouse avec son bâton. Maître Jaulin n’est que modérément clérical. Il suit en cela le curé Martineau de la paroisse Saint-Pierre-du-Bourg, qui renonce à ouvrir une école libre pour ne pas avoir d’ennuis. Pourtant, l’abbé Martineau était un “puissant gaillard n’ayant peur de rien, sauf de mourir”. BAUMANN fréquente aussi l’abbé Deval, le curé de La Roche dont il a retenu longtemps après “la flamme limpide et gaie de son regard”. Ces personnages, ces lieux et quelques autres seront repris sous des noms différents dans le roman de La Fosse aux lions (1911). Le roman21


cier y oppose un jeune aristocrate à son père. La noblesse se régénère au contact de la terre et des paysans de Vendée. Le vieux noble débauché, sombrant dans l’alcoolisme et la folie, tuera son petit-fils. Mais après le sacrifice, “l’immolation”, (le précédent roman paru en 1908 s’appelait L’immolé), une vie nouvelle commence qui renoue avec le mythe des paysans et des hobereaux unis dans le service de la terre. Émile BAUMANN n’aimait ni ses collègues du lycée, “domestiques” de la loge maçonnique, ni le chef-lieu de la Vendée, “géométrique casernement de bureaucrates” (La Fosse aux lions, chap. 2). Il y rencontra cependant deux collègues éminents : Léonard Constant, adepte du mouvement “Le Sillon” de Marc Sangnier, et Joseph Lotte, le futur ami de Péguy, deux professeurs chrétiens comme BAUMANN, mais républicains, eux. Léonard Constant aura maille à partir avec la presse républicaine au cours de l’année 1908. Il est difficile en ces temps-là de s’affirmer républicain et chrétien. BAUMANN, Constant, Lotte furent trois professeurs “roche-sur-yonisés”, nommés dans une ville où ils n’étaient pas susceptibles de nuire à la République. Celle-ci se sentait encore menacée par l’Église et les lois sur les congrégations, sur la séparation des Églises et de l’État (1905) avaient exacerbé les tensions. Dans sa maison de la Lune, Émile BAUMANN voit mourir son fils Henri atteint de péritonite. Lotte, accouru au chevet, promit à genoux, de se convertir. En octobre 1908, BAUMANN sera nommé au lycée de Sens. La thèse de l’abbé L.A. Maugendre sur La renaissance catholique au début du XXe siècle (Paris, Beauchesne, 1963-1969) a ravivé son souvenir.

BÉLY Gilles Saint-Sulpice-en-Pareds, 1945 Né dans une famille d’agriculteurs, Gilles BÉLY, est journaliste depuis 1971, après avoir suivi une formation de technicien agricole. Rédacteur en chef de La Vendée agricole* de 1971 à 1982, il entre ensuite à Ouest-France*, d’abord au service des informations agricoles, puis comme reporter régional dans les Pays de la Loire à partir de 1999. Il a collaboré à divers médias, en particulier à FR 3 Pays de la Loire (chroniques agricoles). 22


Bb Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés au département : Vendée avec le photographe Bertrand Bouflet dont les dernières pages présentent la ville de La Roche-sur-Yon (éditions Siloé, 1989, réédité en 1995) et Vendée, Tourisme et culture, 52 balades (Siloé, 2001). En 2001, il a obtenu le prix spécial des écrivains de Vendée. Gilles BÉLY est aussi membre du jury du prix Ouest au “Printemps du Livre” de Montaigu.

BERNANCIO v. 1980 - en cours L’association Arantèle crée cette revue de défense des traditions régionales au début des années quatre-vingts. À raison de deux à trois numéros par an, Jean-Louis Batiot réalise un quatre pages entièrement en langue régionale, le Parlanjhe. L’adresse de la rédaction porte la marque de cette volonté puisque le journal est installé 15 rue des Pabous (les Coquelicots). L’impression du journal est effectuée par les ateliers du Bocage, aux Lucs-sur-Boulogne. AD 85 : PE 35

BILLAUD Auguste (Abbé) Saint-Paul-en-Pareds, 1er mars 1903 - Saint-Prouand, 12 avril 1970 En 1956, l’abbé Auguste BILLAUD, historien de la Vendée, a publié un ouvrage sur l’établissement yonnais où il enseignait, Un centenaire, Richelieu, 1856-1956 (préface de Jean Yole*, Imprimerie S. Pacteau, Luçon). Signalons qu’en 2003, un autre ouvrage est consacré au même collège, Institution Richelieu (publié en collaboration avec les éditions Siloë). Il est signé de deux professeurs d’histoire et géographie qui retracent l’historique de l’établissement, à l’heure de son déménagement, rue François-Truffaut : Louis Bouet qui signe les textes et Georges-Henri Flament qui les accompagne d’une série d’aquarelles. 23


BIZEUL David 1973 David BIZEUL est diplômé de l’école d’architecture de Nantes (2000). En 1998, dans le cadre d’un projet associant la ville de La Roche-surYon et le journal Ouest-France*, il conçoit un poster pédagogique autour de façades de bâtiments, du XVIe au XXe siècle. En 1999, il présente, à l’occasion des journées du Patrimoine, une série de douze planches d’architecture. En 2001, il propose un regard sur la ville à partir de la notion de parcours, à la manière d’un story board qui donnera lieu à un carnet de visite. Depuis sa première rencontre avec La Roche-sur-Yon, il explore au travers de différents modes graphiques le caractère original de la ville neuve. Une centaine de documents originaux permettent ainsi de voir la ville de La Roche-sur-Yon dans ses aspects les plus variés, en explorant le thème du paysage urbain. Il est l’auteur de La Roche-sur-Yon, balade dans l’espace et le temps (Éditions D’Orbestier, 2004).

BLEU DE LA VENDÉE (Le) 4 novembre 1900 - 8 avril 1906 Cet organe de propagande républicaine est diffusé le samedi soir, bien qu’il porte la date du dimanche. Après quelques changements de format, c’est l’édition sur quatre pages (44,5 x 60 cm) et six colonnes, vendue cinq centimes, qui est adoptée. Le BLEU DE LA VENDÉE sort des presses de la Petite imprimerie vendéenne*, rue de Saumur. Victor Ménagé, rédacteur en chef, rédige toujours le premier article du journal, dans la rubrique Des idées. Du 2 février au 6 avril 1902, le temps d‘une période électorale, L’Avant-garde vendéenne* se substitue alors au BLEU DE LA VENDÉE, sous la responsabilité de A-H. Canu. Le BLEU réapparaît le 6 avril avec Victor Ménagé. Entre le 12 novembre 1904 et le 25 mars 1905, il devient, de la même manière, Le Bleu vendéen avant de reprendre son ancien titre, le 17 décembre 1905. Le dernier numéro est daté du 8 avril 1906. AD85 : PF12. M Lry : J38 24


Bb BOUET J.-A. En 1975, J.-A. BOUET, érudit yonnais, publie À la découverte de la vieille La Roche-sur-Yon, La Roche-sur-Yon au temps jadis, des origines au premier empire (L. Cusson, La Roche-sur-Yon, 1975, illustrations de Henri Daraq).

BOUHIER Jean La Roche-sur-Yon, 24 février 1912 - Orléans (Loiret), 3 décembre 1999 Après des études secondaires à La Roche-sur-Yon et des études de pharmacie à l’université de Nantes, Jean BOUHIER s’installe à Rochefort-surLoire en 1939. En 1941, avec le peintre Pierre Penon, il fonde l’école de Rochefort, en réaction contre la “poésie nationale” chère au gouvernement de Vichy. Parmi les premiers membres, on trouve Marcel Béalu, Luc Bérimont, René-Guy Cadou, Michel Manoll et Jean Rousselot. Entre 1941 et 1963, Jean BOUHIER publie Les Cahiers de Rochefort qui ouvrent leurs pages à nombre des représentants de la poésie française du siècle (Jean Follain, Guillevic, Maurice Fombeure et d’autres). En 1957, il s’installe dans le Loiret : il est le maire de Fayaux-loges entre 1965 et 1973, date à laquelle il déménage dans le Var. Son œuvre poétique est abondante. On citera parmi d’autres le premier recueil, Hallucinations (Debresse, 1937), De mille endroits (Seghers 1952), Tercets de la vie simple (Traces, 1963) ou Les Entours (1979). On évoquera également des œuvres en prose, Toiles de fond (Amis de Rochefort, 1944) et La Bataille du poète (Paragraphes, 1952), ainsi que sa collaboration à de nombreuses revues et anthologies. La thèse de Christine Chemali lui est consacrée, Jean BOUHIER ou croire à la vie (Presses universitaires d’Angers, 1999). Voir aussi l’ouvrage de J.-L. Pouliquen, Fortune du poète Jean Bouhier (Le Dé bleu, 1988).

BRAUD François 1964 L’écrivain François BRAUD est aussi éditeur, directeur de collections et critique. Entre 1988 et 1995, il organise cinq festivals consacrés au 25


roman policier, à La Roche-sur-Yon. Entre 1995 et 2000, il dirige les éditions de La Loupiote, essentiellement tournées vers le “polar” et surtout la nouvelle (trente livres publiés). En 1990, il lance la revue Caïn, du nom du premier meurtrier de l’Histoire (cette revue, d’abord auto-éditée, est publiée par La Loupiote puis par Baleine et Le Seuil). Interrompue, elle a repris sa parution en mars 2001. Son dernier numéro (28) est sorti au printemps 2002. À partir de 1998, il publie des histoires noires pour les adultes et des albums ainsi que de petits romans pour la jeunesse, de L’Appel du bitume (Baleine, 1998) à Qui a volé la camionnette d’Ahmed ? (Casterman) et L’ABC de l’école (Le Dé bleu*, 2004). Ses albums pour la jeunesse sont illustrés par Maud Lenglet : La Maison s’agrandit (Syros, 2001) ; Pile ou face (2001) ; À quoi sert le zizi des garçons ? et Chépakoifaire (2002) aux éditions du Rouergue. François BRAUD enseigne l’histoire à Belleville-sur-Vie.

BRUNETIÈRE Henry (Maine-et-Loire), 1944 Henry BRUNETIÈRE a publié de nombreux articles relatifs à l’histoire de La Roche-sur-Yon. Il est en outre l’auteur de plusieurs ouvrages tels qu’À la veille de la Vendée : le Bas-Poitou et la préparation des États Généraux de 1789 (Cercle d’Or*, 1989) ; La Roche-sur-Yon (éditions Ouest-France, 1994) ; Clemenceau, la République, la Vendée, le discours de La Roche-sur-Yon de 1906 (D’Orbestier, 1999). Il prépare, avec Laurent Morival*, un ouvrage sur l’histoire de La Rochesur-Yon, à paraître en 2004.

BULLETIN DE LA VENDÉE (Le) 3 février 1883 - 29 décembre 1900 Journal agricole et politique, cet hebdomadaire regroupe les articles de spécialistes qui “feront part de leurs observations sur la culture pratique de notre riche département, du résultat des expériences et des essais qu’ils auront faits ou vu faire”. La rédaction se tient 2 place de la Préfecture, siège de l’Imprimerie 26


Bb commerciale et administrative*. Paul Tremblay* en est le directeur gérant. Imprimé sur quatre pages (39 x 26 cm), ce journal est disponible uniquement sur abonnement. Chaque semaine, il édite un bulletin commercial sous forme de supplément. Le dernier numéro présent à la médiathèque date du 29 décembre 1900. (AD 85: PE 1 -beaucoup de lacunes-. M Lry : J17)

BUQUET Laurent et Pierre Laurent et Pierre BUQUET, auteurs de bandes dessinées, sont les créateurs de la série Elbée et Pibuc, et des Éditions de la Lorampière à La Roche-sur-Yon (en 1994).

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Cc CAILLAUD Martial Martial CAILLAUD est l’auteur de Haras de La Roche-sur-Yon : deux siècles de passion du cheval, un guide historique et touristique (D’Orbestier, 1999).

CALOYANNI Emmanuel Fontenay-le-Comte, 18 juillet 1966 Après des études secondaires au collège Richelieu et au lycée SaintJoseph de La Roche-sur-Yon, il obtient un bac littéraire en 1984. Diplômé de l’institut des carrières artistiques de Paris en 1987, il intègre la rédaction de Vendée-Matin* en 1988. Chargé des rubriques politique et société, il devient responsable départemental du quotidien de 1998 à 1999. Après un passage à la direction de la communication de la ville de La Roche-sur-Yon, entre 2000 et 2001, il revient à la presse quotidienne. Depuis le 1er janvier 2002, il dirige la rédaction du Maine-Libre, au Mans (Sarthe). EMMANUEL CALOYANNI a consacré deux ouvrages à la Vendée. En 1995, les éditions Hécate publient Justices vendéennes, relation de quatre procès d’assises jugés à La Roche-sur-Yon. En 2001, après avoir mené son enquête jusqu’aux archives du département d’État des 29


États-Unis, il signe un portrait dense de l’avionneur yonnais René Couzinet : René Couzinet, de Lindbergh à Mermoz (Geste éditions).

CARO Pauline Caen (Calvados), 13 août 1828 - Paris, 1901 La romancière Pauline CARO vient vivre à La Roche-sur-Yon dans les années 1850. Épouse d’Edme-Marie Caro, célèbre philosophe spiritualiste et moraliste, elle débute en littérature par Le Péché de Madeleine paru en 1854 dans La Revue des deux mondes sous le pseudonyme de P. Albane. Puis elle poursuit sous son vrai nom avec Flamen (1866), Histoire de Sans-Souci (1868), Amour de jeune fille (1891), Fruits amers (1892), L’Idole (1894), Idylle nuptiale (1896) ou encore Pas à pas (1898).

CAVOLEAU Jean-Alexandre Legé, 1754 - Fontenay-le-Comte, 1840 Jean-Alexandre CAVOLEAU étudie au séminaire de Luçon avant de devenir curé de Péault. Féru de sciences, il prend la direction d’une bergerie modèle. Acquis aux idées de la Révolution, il quitte le sacerdoce et se marie. Sous le consulat et l’Empire, il entre dans l’administration préfectorale comme secrétaire général de la préfecture de Vendée. À ce titre, il est le principal, sinon l’unique, rédacteur du Journal de la Vendée* créé en 1812. Il est l’auteur de divers essais dont L’Annuaire statistique du département de Vendée pour l’an II (1804).

CDMOT (Centre de documentation du mouvement ouvrier et du travail) 1983 Créée en 1983 par l'historienne du mouvement social Florence Regourd*, avec le soutien d'organisations syndicales et celui de la 30


Cc ville de La Roche-sur-Yon, cette association s'est donné pour objectifs “de rassembler, conserver tous documents ayant trait au mouvement ouvrier, au mouvement paysan, au travail, afin de constituer un fonds disponible pour tous”. Le centre est un lieu de consultation d'archives syndicales à partir des documents déposés et classés, un lieu de rencontre et de diffusion de la culture ouvrière et paysanne à partir des ouvrages spécialisés de sa bibliothèque (plus de 1 500 ouvrages) consultables à la médiathèque Benjamin-Rabier* de La Roche-sur-Yon. Le centre réalise des expositions et publie régulièrement des études. Les expositions du CDMOT de Vendée abordent des thèmes liés au monde du travail, en particulier le syndicalisme et le travail des femmes, et au secteur social : La Parole ouvrière et l'emploi ; La Vendée à l'époque du Front Populaire (1930-1938) ; 1884-1984 : autour de la naissance du syndicalisme ; Les Femmes et le Travail industriel en Vendée (XIXe- XXe siècle) ; Le Logement social en Vendée (1894-1977) ; Brève histoire des Bourses du Travail. Parmi les publications, on retiendra les brochures réalisées par JeanYves Clément, dans le cadre de ses fonctions d'animateur-chercheur entre 1983 et 1990, tel L’Inventaire des mutuelles de Vendée, en partenariat avec la mutualité de Vendée. Jean-Yves Clément a rédigé des plaquettes accompagnant un certain nombre des expositions du CDMOT : Les Papeteries de la Sèvre nantaise XIXe-XXe siècle, une industrie disparue (1985) ; Les Chantiers navals du littoral vendéen, XIXe- XXe siècle (1987) ; Cheminots de Vendée, un monde à part (1990). On retiendra particulièrement son étude du patrimoine industriel de la ville de La Roche, La Ville et l'Industrie : La Roche-sur-Yon, 1804-1964 (publiée par le CDMOT et la ville, 1992). Le CDMOT est installé à la Bourse du Travail, 16 boulevard Louis-Blanc.

CENTRE VENDÉEN DE RECHERCHES HISTORIQUES C’est en 1994 qu’a été créé le CENTRE VENDÉEN DE RECHERCHES HISTORIQUES, sur une idée d’Emmanuel Le Roy-Ladurie. Installé 87 rue Chanzy et dirigé actuellement par Alain Gérard*, le centre est un 31


GIP (groupement d’intérêt public) associant l’université de Paris 4Sorbonne, le département de la Vendée, la région des Pays de la Loire et la Nouvelle association pour le développement de la recherche sur l’histoire de la Vendée. Son conseil scientifique est présidé par Pierre Chaunu et Jean-Pierre Bardet. Le centre organise des colloques et a une importante activité éditoriale : il publie des ouvrages sur la Vendée, aussi bien le département que l’espace souvent appelé “Vendée militaire”, ainsi que la revue Recherches vendéennes, en association avec la Société d’émulation de la Vendée*. Roger Levêque* fait paraître en 1998 Napoléon ville de Vendée, la naissance de La Roche-sur-Yon. Parmi les dernières publications, on citera D’une grande guerre à l’autre, La Vendée, 1793-1914 (Alain Gérard, 2002), Le Charbon en Vendée (Recherches vendéennes, 2004) et Des curés aux entrepreneurs (2004), actes du colloque d’avril 2003.

CERCLE D’OR (Éditions du) Né à La Chaume en 1925, Jean Huguet consacre sa vie aux livres. Il est l’auteur de nombreux romans, en particulier Un cœur d’étoffe rouge (France et Vendée 1793), le mythe et l’histoire (R. Laffont, 1985). Il a également signé des récits, des guides, des ouvrages sur l’art. D’abord libraire à Paris, il crée un cours professionnel préparant à ce métier puis, en 1971, fonde les éditions du CERCLE D’OR. Il débute en rééditant les œuvres de Jean Yole* et les premiers textes d’un jeune auteur yonnais promis à un bel avenir, Yves Viollier*. Édition de prestige ou textes de qualité, les ouvrages sont souvent de petits volumes à la présentation soignée. Parmi ses ouvrages sur l’histoire yonnaise, on note La Vendée ouvrière (1840-1940), thèse de l’historienne Florence Regourd* (1981). Cet ouvrage contient de nombreuses informations sur les métiers du livre en Vendée, du XIXe siècle à la seconde guerre mondiale. L’ouvrage collectif, La Roche-sur-Yon, une capitale pour la Vendée (1982), consacre un chapitre aux personnalités yonnaises, dont certaines ont fait œuvre de mémoire écrite. Cette maison donne aux jeunes écrivains leur première chance. Jean Huguet maintient et développe son entreprise en lui adjoignant une galerie d’art afin de faire cohabiter la culture sous deux aspects complémentaires. AD d34/4 32


Cc CHABOT Marcel 1889 - La Roche-sur-Yon, 1973 Le poète et libraire parisien Marcel CHABOT arrive en Vendée en 1941. Il s’attache à La Roche-sur-Yon qui lui inspire La Petite Ville au cœur si doux (collection La Proue, Albert Messein, 1941) et sa dernière œuvre, en 1969, La Roche-Napoléon (collection La Proue, Imprimerie Henri Potier*, La Roche-sur-Yon). Président de la troupe théâtrale des “Comédiens yonnais”, il meurt en 1973 dans la ville qui l’a accueilli.

CHAGNEAU Roger (Mayenne), 1913 Roger CHAGNEAU, poète et romancier qui fut libraire à La Roche-surYon, a été président national des libraires classiques de France, membre de l’académie de Bretagne. Avec Joseph Bouet, Henri Guérif et le journaliste Valentin Roussière*, il publie un ouvrage intitulé La Roche-surYon (SAEP, 1972).

CHAILLOU Michel La Roche-sur-Yon, 1930 En avril 2004, le prix Ouest a récompensé à Montaigu le vendéen Michel CHAILLOU, pour son dernier ouvrage, 1945. Ce récit, qui prend l’allure d’une confession et relate sans doute l’épisode fondateur de son écriture, appartient à une série de romans autobiographiques, illustrée par plusieurs titres publiés au Seuil (Fiction et Cie), dont La Croyance des voleurs (1989), Mémoires de Melle (1993) et La Vie privée du désert (1995). Depuis son premier récit, paru en 1968, Jonathamour, le romancier explore l’imaginaire dans une langue qu’on a qualifiée de baroque ou de lyrique. Très érudit, il est en quête des relations entre l’histoire, individuelle et collective à la fois, les lieux et la langue qui est à ses yeux “le terreau de l’histoire”. Son maître pourrait être Montaigne auquel il a consacré un bel ouvrage, Domestique chez Montaigne (Gallimard, 1983). 33


CHARPENTIER Constant (chanoine) En 1953, le chanoine CHARPENTIER signe un ouvrage sur une figure importante du clergé yonnais, Monseigneur Casimir Deval, 1852-1939, curé archiprêtre de La Roche-sur-Yon,1895-1938 (Imprimerie centrale de l’ouest*, 1953). L’ouvrage retrace la vie religieuse, sociale et politique de la ville.

CHAUVIÈRE Joseph La Roche-sur-Yon, 9 mars 1921 - La Roche-sur-Yon, 1990 Après son certificat d’études, Joseph CHAUVIÈRE entre comme apprenti à l’Imprimerie yonnaise*. Devenu typographe linotypiste, il part installer une Imprimerie au Cameroun en 1952 mais n’y reste que deux ans car il y rencontre sa future épouse et décide de rentrer en France. Son ancien employeur, M. Tesson, lui offre un poste de contremaître puis lui vend l’entreprise en 1958. Joseph CHAUVIÈRE forme alors six apprentis, dont Denis Bouancheau auquel il cède l’Imprimerie yonnaise, lorsqu’il prend sa retraite, en 1981.

CHÉNÉ Jean-Damien Varades (Loire-Atlantique), 2 octobre 1946 Dès 1968, Jean-Damien CHÉNÉ intervient sur la poésie, fait des lectures et anime des ateliers d’écriture dans diverses manifestations consacrées au livre, à la poésie ou à l’art contemporain dont il est familier. À La Roche-sur-Yon, il est intervenu dans des établissements scolaires, à la maison d’arrêt, à la médiathèque, mais aussi à l’occasion d’une exposition privée (Marie Goguet, 1992). Il publie de nombreux ouvrages à partir de 1976. On citera en particulier Le Facteur déménage (1976 et 1991), Résurgence mes mots (1983), Paysages, lieux : chez (1998), aux éditions du Dé bleu* ; Arbor, arboris, f., arbre (1986 et 2001) et J’ai un (chut !) dans la gorge (2002), aux éditions Océanes, avec des illustrations de Bernadette Chéné. Il a participé à plusieurs anthologies, dont En Vendée voilà (Le Dé bleu, 1990) et Sur la page où naissent les mondes (80 poètes de 34


Cc Loire-Atlantique, éditions A.C.L., Crocus, 1989) et des anthologies pour enfants dont Jouer avec les poètes (Hachette, 1999). Outre des poèmes, il publie des critiques littéraires et d'arts plastiques dans plusieurs revues (par exemple, sur une exposition au musée, “Guy Le Meaux : les traces du dessaisissement”, in Art press, septembre 1987) ou des catalogues d’exposition, notamment sur les œuvres de Bernadette Chéné (musée* de La Roche-sur-Yon et Niort, 1986, musée des Beaux-Arts d’Angers, 1993). Depuis 1975, Jean-Damien CHÉNÉ travaille à La Roche-sur-Yon comme documentaliste au centre hospitalier Georges-Mazurelle.

CHEVILLARD Éric La Roche-sur-Yon, 18 juin 1964 Éric CHEVILLARD est l’auteur de douze romans, tous aux Éditions de Minuit. Le premier est publié en 1987, Mourir m’enrhume. Puis les titres se succèdent : Le Démarcheur, (1989), Palafox (1990), Le Caoutchouc décidément (1992), La Nébuleuse du crabe (1993), Préhistoire (1994), Un fantôme (1995), Au plafond (1997), et L’Œuvre posthume de Thomas Pilaster (1999), Les Absences du capitaine Cook (2001), et Du hérisson en 2002. En 2003, Le Vaillant Petit Tailleur, qui rivalise avec le conte des frères Grimm, obtient plusieurs prix littéraires dont le prix Wepler. Un ensemble de textes réunis sous le titre de Scalps a été publié aux éditions Fata morgana, en mars 2004. “J’essaie de pousser à l’excès, jusqu’à l’absurde, toutes les logiques en œuvre dans cette culture qui nous a formés et presque malgré nous”, affirme Éric CHEVILLARD qui pratique, avec la même ironie que Sterne ou Diderot, l’art de la digression. Dans son univers poétique, légèreté et humour se mettent au service d’une interrogation subtile sur la lecture, la place du narrateur et le rôle du créateur.

CLÉNET Basile La Chaize-le-Vicomte, 21 juillet 1881 Pau (Basses-Pyrénnées), 2 novembre 1963 Basile CLÉNET, membre de la société des gens de lettres, reçoit de Maurice Barrès le titre de “poète des gloires de Vendée”. Écrivain, il 35


publie des ouvrages en prose (en particulier L’Armorial de la Vendée), des chansons et des recueils de poèmes (dont La Vendée à travers les âges). Mais il est surtout connu comme auteur dramatique, des Géants de la Vendée (1913) à des drames historiques tels Le Martyre des Lucs et Monsieur de Charette. Le 16 mars 1912, Basile CLÉNET fait représenter à La Roche-sur-Yon un drame en trois actes, L’Enfant prodige. Il est aussi l’auteur de livrets d’opéras, telle la comédie en un acte, Mimi Pinson est une blonde (écrit avec Raymond Gentil, musique d’Ernest Guyonnet, 1925). Sa pièce de 1929, Un Prêtre vendéen sous la révolution, est mise en scène par Yves Viollier* en 1982 au Poiré-sur-Vie.

CLÉNET Louis- Marie La Roche-sur-Yon, 1948 - Nantes, 1993 D’origine vendéenne, Louis-Marie CLÉNET est diplômé de sciences politiques, agrégé en sciences sociales et docteur en histoire. Professeur en classes préparatoires à HEC, à Nantes, puis dans la région parisienne, il enseigne à Montaigu en 1992. Il écrit deux biographies, parues chez Perrin, Grignon de Montfort, le saint de la Vendée (1988) et Cathelineau, le saint de l’Anjou (1991). En 1990, il publie avec L.-M. Barbarit*, La Nouvelle Vendée : voyage au sein de la Vendée industrielle. En 1991, paraît La Contre-révolution (Que sais-je ?, PUF). Son dernier livre, Les Colonnes infernales, est publié en 1993 chez Perrin.

COCHARD-TREMBLAY (famille) M. COCHARD-TREMBLAY est breveté imprimeur typographe le 12 juin 1866. À cette même date, il remplace Hymon à l’Imprimerie de Luçon. Le 17 janvier 1873, Louis-Auguste Gandriau prend la succession de COCHARD-TREMBLAY à Luçon car, depuis le 5 septembre 1872, ce dernier s’est installé à La Roche-sur-Yon à l’Imprimerie commerciale et administrative*. Fournisseur de la mairie, son atelier se situe à l’angle du 2 place de la Préfecture et du 15 rue Haxo. Il fonde Le Libéral de Vendée * dont il assume la direction de 1872 au 30 avril 1876. 36


Cc COCHARD Clémence (née Tremblay) Le 1er janvier 1879, l’Imprimerie Cochard-Tremblay devient l'imprimerie Veuve Cochard, dirigée par Clémence COCHARD, née Tremblay. Le 1er avril 1880, Mme Veuve Cochard cède son imprimerie 2 place de la préfecture à Paul Tremblay, son fils. TREMBLAY Paul - 5 octobre 1836 Paul TREMBLAY succède à ses parents à la direction l’imprimerie le 4 avril 1880. Il crée Le Bulletin de la Vendée* en février 1883. Le 3 juillet 1892, Alfred Galipaud* rachète l'imprimerie.

COINDREAU Maurice-Edgar La Roche-sur-Yon, 1892 - 1990 Professeur de lettres à Madrid puis à l’université de Princeton, aux États-Unis, MAurice-Edgar COINDREAU a largement contribué à la découverte d’auteurs étrangers, en particulier Dos Passos dont il traduit Manhattan transfer en 1928. Ce roman inaugure alors une collection de littérature étrangère chez Gallimard. Depuis 1980, le prix “Maurice-Edgar Coindreau” récompense chaque année la meilleure traduction d’un livre américain. On lira ses Mémoires d’un traducteur (Gallimard, 1974). Une rue de La Roche-sur-Yon porte son nom.

COLOMB Joséphine La Roche-sur-Yon, 1833 - 1898 Joséphine COLOMB née Bouchet, écrit des romans (Le Violoneux de la sapinière, 1873). Auteur pour la jeunesse, elle collabore à plusieurs périodiques.

COULAUD Paul Associé de Raymond Madeleine* à la tête de l’Imprimerie commerciale et administrative* à partir de 1946. Il la dirige ensuite seul jusqu’en 1959, date à laquelle l’entreprise est reprise par André Belz*. 37


COULLET-TESSIER Marie-Louise Antonine La Roche-sur-Yon, 1892 - 1983 Marie-Louise Antonine COULLET-TESSIER est poète. Ses textes ont un grand succès en France et à l’étranger. Ses Poésies d’un enfant sont publiées en 1902.

COURRIER DE LA VENDÉE (Le) 21 décembre 1868 - 4 septembre 1870 Ce journal “politique, agricole, littéraire, commercial et d’annonces” paraît le lundi et le vendredi à ses débuts, puis le jeudi et le dimanche dès le 2 septembre 1869. Il est publié sur quatre pages (35,5 x 53 cm), quatre colonnes, et distribué sur abonnements. Le Courrier de la Vendée est géré par Jacques Sory*. Suite à l’arrêté préfectoral du 21 décembre 1868, les annonces judiciaires et légales sont insérées dans ce journal pour l’arrondissement de NapoléonVendée. Le dernier numéro date du dimanche 4 septembre 1870, il s’agit du n° 178 de la deuxième année. La guerre avec la Prusse, déclarée en juillet, et la proclamation de la République ne sont peut être pas étrangères à cette disparition mais c’est aussi l’année où Sory vend l’imprimerie. M Lry : J47

COURTAISIÈRE-INFOS Janvier 2001 - décembre 2001 Ce journal du campus universitaire est initié par Éric Renaud, alors directeur du centre universitaire départemental, dans le but de faire communiquer les différentes formations présentes sur le site. Ce quatre pages (21 x 29,7 cm) est imprimé par TI3L. La rédaction et la mise en page sont confiées aux étudiants de l’institut universitaire de technologie. COURTAISIÈRE INFOS cesse de paraître à la fin de l’année 2001, après six numéros. 38


Cc CRAIPEAU Yvan La Roche-sur-Yon, 15 septembre 1911 - Paris, 13 décembre 2001 Instituteur militant, figure de la nouvelle gauche, Yvan CRAIPEAU est l'un des principaux dirigeants de la section française de la IVe Internationale, premier Parti ouvrier internationaliste, avant la seconde guerre mondiale. Durant la guerre, il dirige le POI clandestin et il est désigné comme secrétaire général du Parti communiste internationaliste. Dans ses Mémoires d’un dinosaure trotskyste, publiées chez L’Harmattan en 1999, il consacre quelques pages à La Roche-sur-Yon.

CRISSE Didier 1958 Didier CRISSE, auteur belgo-vendéen de bandes dessinées (séries L’épée de cristal, Kookaburra, Petit d’Homme, Luuna, etc.), est installé depuis une vingtaine d’années à La Roche-sur-Yon. Il y a créé un café-atelier, dans lequel se sont retrouvés Jean-Charles Gaudin (né à Challans et résidant à Saint-Jean-de-Monts, auteur des séries Marlysa, Garous et Galfadek), puis sa sœur Isabelle Plongeon (née à Challans, auteur des séries Les Apatrides, Elohim, Darkan, Ultimo, Tauran dont le dessinateur est Frédéric Peynet).

CROIX VENDÉENNE (La) 3 juillet 1892 - 2 janvier 1938 Ce journal hebdomadaire de quatre pages, disponible au prix de cinq centimes, est un supplément à La Croix de Paris qui fait suite à La Croix bretonne et vendéenne. Il paraît du 3 juillet 1892 au 2 août 1914. Il se change en Chronique vendéenne de la Croix du dimanche entre le 26 mars 1922 et le 31 mai 1925, il reprend ensuite son ancien titre avant d’être absorbé par La Voix de la Vendée* le 2 janvier 1938. Il paraît alors sous le titre La Voix de la Vendée et La Croix vendéenne réunies. 39


D’abord édité aux Sables d’Olonne, il s’installe à La Roche-sur-Yon, rue Georges-Clemenceau. M. Grasland devient le gérant de ce journal publié à l’Imprimerie vendéenne*. Son format évolue au cours du temps (47 x 30, puis 60 x 45 et 52 x 37 cm). Il se vend 10 centimes. AD 85 : PF 17. Les journaux aux cotes PF 17/ 1 et PF 17/8 ne sont pas communicables

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Dd DAUNEAU Gaston 1880 Gaston DAUNEAU fait du journalisme depuis le 1er septembre 1898. D’abord rédacteur au Patriote de l’ouest, à Angers, puis au Phare de Nantes, il adhère au syndicat national des journalistes, au syndicat de la presse républicaine départementale de Vendée, et à l’association des journalistes professionnels de l’ouest. Il arrive à La Roche en 1936 pour développer l’impact du Phare qui diffuse alors 1 500 exemplaires par jour. Selon un rapport préfectoral du 24 février 1936, Le Phare devance, de loin, Ouest-Éclair et La France de Bordeaux.

Dé bleu (Le) Chaillé-sous-les-ormeaux, 1974 Depuis trente ans, Louis Dubost*, poète et “bricoleur du livre” comme il aime à se désigner, anime l’association du DÉ BLEU. La maison d’édition qu’il a fondée a plus de 300 titres à son catalogue. Elle tient une 41


place importante dans le domaine de la poésie française contemporaine. Des poètes inconnus au moment de leur publication sont devenus aujourd’hui des auteurs reconnus (François de Cornière, Georges-L. Godeau, Pierre Autin-Grenier, Antoine Emaz, Daniel Biga, Jean-Claude Martin, Hélène Dorion, Ariane Dreyfus). Plusieurs œuvres du grand poète d’origine vendéenne, James Sacré, ont été éditées au DÉ BLEU. Louis Dubost est un découvreur : ses ouvrages font entendre quelquesunes des voix les plus novatrices de notre temps, en particulier celle d’une nouvelle génération de poètes tels qu’Albane Gellé ou Valérie Rouzeau. En 1994, il crée une collection pour la jeunesse, Le Farfadet bleu, associant poésie et images. Ces recueils de poèmes illustrés ont aujourd’hui un succès grandissant. Depuis 2004, le travail d’éditeur de Louis Dubost se fait dans le cadre d’une SARL, L’Idée bleue éditions.

DELAVAL Alain Alain DELAVAL, chargé d’études documentaires à la conservation régionale des monuments historiques, est l’auteur de Église Saint-Louis, La Roche-sur-Yon. Deux siècles d’histoire (D’Orbestier, 2001). L’histoire de cette église est indissociable de la création de la ville nouvelle.

DELHUMEAU Adrien 1er mai 1888 Il achète l’Imprimerie centrale de l’ouest* (56 rue de-Gaulle) à Georges Prost* en 1959. Il la dirige avec son frère, René Delhumeau, né le 27 novembre 1889, et ses sœurs, Mme Gazel, née le 21 décembre 1886 et Mme Fourault, née le 27 avril 1889. Une troisième sœur, Mme Coignard, née le 20 février 1891, vient les rejoindre à partir de 1961.

DÉMOCRATE VENDÉEN (Le) 4 décembre 1850 - 20 décembre 1851 Journal politique, agricole, commercial et d’annonces, ce bi-hebdomadaire paraît le mercredi et le samedi. Il diffuse quatre pages 42


Dd (30 x 40 cm) au prix de 15 centimes. L’abonnement s’effectue aux bureaux du journal, place de la Préfecture à Napoléon-Ville. Le démocrate vendéen, Napoléon Gallois, directeur et gérant, souhaite offrir aux citoyens un nouvel organe républicain : “L’opinion républicaine aura désormais deux organes dans la Vendée. L’Indicateur à Fontenay, Le Démocrate à Napoléon”. Il ajoute que “c’est une bonne nouvelle pour le parti ; elle prouve que l’idée républicaine a germé dans ce pays.” C’est lui qui rédige toujours l’éditorial. M Lry : J10

DÉMOCRATIE VENDÉENNE (La) 23 décembre 1900 - 1926 Ce journal politique, agricole et commercial est publié sur deux ou quatre pages (55 x 33 cm) au prix de 5 ou 10 centimes, selon les numéros. Il fait suite au Libéral de Vendée* et reçoit les annonces légales et judiciaires. Situé 2 place de la Préfecture, il est hébergé par l’Imprimerie commerciale et administrative* de M. RocheJourdain*, directeur-gérant du journal. Le rédacteur en chef, Albert Debrisses, est remplacé par Henri Levêque en 1902. Le 5 octobre de cette même année, Maximilien Foy devient le directeur politique du journal et le titre change de présentation : LA DÉMOCRATIE VENDÉENNE est désormais écrite sur une seule ligne. À partir de 1905, le rédacteur en chef, ainsi que le directeur politique, ne sont plus indiqués. La parution du journal cesse en 1918, pendant la première guerre mondiale, et reprend de 1921 à 1926. En 1924, la rédaction et l’administration du journal changent d’adresse et se trouvent au n° 19 de la rue Haxo. (AD 85: PF 20. M Lry : J9)

DÉPÊCHE VENDÉENNE (La) v. octobre 1919 - 17 septembre 1944 Créé sous le titre La Dépêche de Vendée, il devient LA DÉPÊCHE VENDÉENNE dès son second numéro, le premier conservé aux archives 43


départementales, en date du 2 novembre 1919. “Ce titre bien choisi n’était pas encore assez vendéen, assez terroir, assez intime. Ce conseil judicieux, nous l’avons apprécié comme juste et très vendéen. Ainsi le titre de notre journal sera-t-il désormais LA DÉPÊCHE VENDÉENNE” affirme l’éditorial. Cet hebdomadaire poursuit sa carrière aux côtés des militants catholiques et nationalistes. En 1940, LA DÉPÊCHE VENDÉENNE absorbe Le Nouveau Publicateur* et fait partie du même groupe que Le Petit Vendéen*, La Vendée* et La Tribune sablaise. Son imprimeur est donc l’Imprimerie vendéenne*, rue Jean-Jaurès. Ces hebdomadaires possèdent les mêmes articles de réflexion et ne diffèrent que par leurs informations locales. D’abord édité à Nantes, il est ensuite publié à La Roche-sur-Yon et à Fontenay-le-Comte. Ce journal, dont les bureaux sont situés 3 place de la Préfecture, est géré par René Bernard. Organe du comité d’action religieuse, patriotique, économique et sociale, cet hebdomadaire paraît le dimanche et se compose de deux pages (57 x 38 cm ou 61,5 x 43,5 cm : il passe régulièrement d’un format à l’autre en fonction des fournitures de papier, difficiles en temps de guerre). Le prix du numéro varie de 50 centimes à 1 F en juin 1941 puis 1,50 F à partir d’août 1944. En septembre 1944, le journal passe à un nouveau format (37 x 54 cm) et le sous-titre devient “Hebdomadaire départemental d’informations”. Le dernier numéro présent aux archives municipales est le numéro 38 du dimanche 17 septembre 1944. La Roche vient d’être libérée. AD 85 : PF 22 et M Lry : J12

DOMAINE PUBLIC 1977 - mars 1986 DOMAINE PUBLIC est un bulletin créé en 1977 dans le souci d’informer les Yonnais des réalisations et des projets municipaux. Les décisions du conseil municipal y sont relayées à raison d’un numéro tous les deux mois. En parallèle à ce magazine très institutionnel, la ville imagine un document recto-verso traitant de toutes les animations culturelles et sportives, La Roche-loisirs. En mars 1986, DOMAINE PUBLIC fait place à La Roche-Magazine qui deviendra Roche-Mag*. 44


Dd DUBOST Louis La Clayette (Saône-et-Loire), 1945 Né dans le Brionnais, Louis DUBOST est professeur de philosophie à La Roche-sur-Yon. Poète, il commence à publier en 1968 (Silex à vif, Chambelland). Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont La Vie voilà (L.-O. Four, Prix Antonin-Artaud, 1982), Échéances (Le Pavé, 1984) ou Quoi au juste (Tarabuste, 1992). Il a également publié des anthologies, en particulier En Vendée voilà, pour lire dès aujourd’hui 27 poètes de demain (Le Dé bleu*, 1991).En 2000, paraît au Castor Astral L’Évidence qui passe précédé de L’Île d’Elle. Ce recueil regroupe quelques-uns des textes publiés entre 1983 et 1998. Il est présenté ainsi : “Gilles Deleuze (dont LOUIS DUBOST a suivi les cours à Lyon) disait : ‘un écrivain est toujours comme un étranger dans la langue où il s’exprime, même s’il s’agit de sa langue natale’. La poésie est bien cette Évidence qui passe et qu’il faut, étrangère, séduire”. Le recueil se clôt sur un ensemble de poèmes écrits dans le cadre de la manifestation Écrire ma ville, organisée à La Roche-sur-Yon en 1998, par l’atelier d’écriture du Manège* : “Étrangère la ville”. En 1974, Louis Dubost créé les éditions du Dé bleu* qu’il continue d’animer.

DURAND Jean-Baptiste 1900 - 1988 Écrivain et peintre, Jean-Baptiste DURAND est surtout connu comme architecte. Son ouvrage, En Vendée, de l’Empire à la Ve République, La Rochesur-Yon, la ville dont le prince est Napoléon est paru en 1984 ; il est illustré par l’auteur lui-même. Histoires à bâtons rompus, La ronde des hommes se poursuit inlassablement sur la terre est paru en décembre 1986. Il est l’un des fondateurs de Blanc et Bleu, revue éphémère de la mémoire vendéenne.

DURAND Lucien Saint-Fulgent, 27 septembre 1895 - La Roche-sur-Yon, 27 juin 1975 Lucien DURAND étudie à La Roche-sur-Yon. Après avoir occupé un poste de fonctionnaire au ministère des finances, il travaille dans 45


l’immobilier. Influencé par la culture hellénique, il écrit Voyage aux sources. Il collabore à plusieurs ouvrages, Impôts sur les revenus, Questions litigieuses, Régime fiscal des sociétés et des valeurs mobilières, Un Vendéen dans la tourmente et Viva España.

DUVIARD Ferdinand Fontenay-sous-Bois (Seine), 11 juin 1889 - La Roche, 2 février 1965 Docteur en lettres, Ferdinand DUVIARD, professeur au lycée de La Roche-sur-Yon à partir de 1913, est le petit fils de l’écrivain Ferdinand Fabre. Écrivain, romancier, il publie son premier roman, Les Cotillons barrés, en 1928. L’action de ses romans se déroule le plus souvent en Vendée, parfois à La Roche-sur-Yon, notamment Le Lycée sentimental (1933). On citera, parmi d’autres, Le Cœur contracté, Éliane, La fille à Gandemer ou La Maison qui attend. Il publie aussi une monographie sur l’île de Ré (Ré, l’île aux maisons blanches) et des ouvrages pédagogiques, en particulier des anthologies poétiques des XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (Larousse) et des articles de critique littéraire.

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Ee ÉCHO DE L’OUEST (L') 1945 - en cours Créé en 1945 à Nantes, sous le titre France-Nouvelle, cet hebdomadaire prend le titre d’ÉCHO DE L’OUEST, le 30 juin 1951. Il est alors diffusé sur Redon, Chateaubriant et la Loire-Atlantique. En 1956, un groupe de presse bordelais d’inspiration catholique, Courrier Français, rachète l’entreprise. Début 1993, L’ÉCHO DE L’OUEST et l’édition vendéenne du Courrier Français fusionnent. Le nouveau journal est désormais imprimé à Bordeaux. Maintenant diffusé sur les deux départements, il ne comporte qu’une seule édition, réalisée par deux rédactions départementales. Depuis novembre 1999, L’ÉCHO dispose d’un bureau vendéen, 25 rue Massenet. Étienne Sengegera coordonne les quatre à six pages hebdomadaires consacrées au département avec des rubriques couvrant l’actualité de la zone cotière, du Sud-Vendée, du Bocage et du pays yonnais, ainsi qu’une actualité religieuse, le “carrefour des croyants”. L’ÉCHO DE L’OUEST est imprimé à Toulouse, par la SRI (Société Régionale d’Impression), une société du groupe Courrier français. (AD 85 : PE 70 et PD 303)

ÉCLAIR DE L’OUEST

(L’) 1946 - 21 octobre 1965 Fondé par Gaston Veil, à Nantes, ce quotidien régional n’est consultable aux archives départementales de Vendée qu’à partir du numéro 47


du 19 juillet 1960. Il se présente alors sur douze pages (43 x 29 cm). Une rédaction locale s’installe 3 place du Marché, mais L’ECLAIR DE L’OUEST ne parvient pas à survivre au delà du jeudi 21 octobre 1965. AD 85 : PE 26. Non consultable avant le 19 juillet 1960

ÉCLAIREUR DE LA VENDÉE (L’) 15 avril 1893 - 15 décembre 1894

Publié à Luçon à partir du samedi 15 avril 1893, L’ÉCLAIREUR offre régulièrement des informations sur La Roche-sur-Yon dans sa “chronique locale”. Journal “politique, commercial et littéraire”, il paraît le mercredi et le samedi, sur quatre pages (31 x 38,5 cm), au prix de cinq centimes le numéro. Ses bureaux se trouvent rue de la Mairie à Luçon. La démission du gérant, Daniel Lamy, entraîne la disparition de L’ÉCLAIREUR avec son n° 106, le samedi 15 décembre 1894. AD 85W : PE 4

ÉGLISE EN PAYS YONNAIS 1998 - en cours Les communautés catholiques du pays yonnais décident, en 1998, de créer un organe de presse diffusé sur l’aire du doyenné de La Roche : trois paroisses urbaines et quatre paroisses périphériques. Cette publication gratuite est distribuée trois fois par an : Noël, Pâques et septembre. Avec un tirage de 30 000 exemplaires de quatre pages (21 x 29,7 cm), ÉGLISE EN PAYS YONNAIS est imprimée en quadrichromie par l’entreprise Belz*.

EN DIRECT AVEC NOUS v. 1980 - en cours Au début des années quatre-vingts, André Tardivel, secrétaire de l’union départementale de la CGT, crée EN DIRECT AVEC NOUS. Cette 48


Ee publication prend la suite de L’Unité, créé le 12 décembre 1979 et s’inscrit dans la trace du premier journal du syndicat, Le Travailleur de la Vendée*. Le bulletin comporte alors une seule page recto-verso. Désormais dirigé par Jean-Marc Jolly, chaque numéro d’EN DIRECT AVEC NOUS est imprimé à 1 000 exemplaires pour quatre pages à diffusion militante. La rédaction est située à la Bourse du Travail, 16 boulevard Louis-Blanc.

ENTREPRISE VENDÉE (L’) Février 1987 - en cours L’ENTREPRISE VENDÉE succède à L’information économique de la Vendée*. “L’ENTREPRISE VENDÉE, c’est d’abord un état d’esprit. Désormais, chaque mois, L’ENTREPRISE VENDÉE ouvrira ses pages remises à neuf pour exprimer votre dynamisme, pour vous informer sur tout ce qui bouge en Vendée et hors de Vendée”, explique alors Yves Tesson, président de la CCI. Vendu 8 F, ce magazine offre trente-quatre pages d’informations économiques (20,5 x 27,5 cm). Son directeur de publication est Paul Girard et son rédacteur en chef, Louis-Marie Barbarit*. L’ENTREPRISE VENDÉE est imprimé en 15 000 exemplaires par Marcel Delhommeau & Cie* à La Chaize-le-Vicomte. Ce mensuel a fêté son centième numéro en décembre 2003. Le directeur de publication est alors Yvon Guillot. La rédaction est désormais confiée à Bruno Chéné de l’agence Écrits-expression, la maquette et la mise en page à Alain Milcendeau Publicité de Mouilleron-le-Captif. Tiré à 18 300 exemplaires, il est imprimé par IGO*, au Poiré-sur-Vie. AD 85 : PC 114 et Chambre de commerce et d’industrie

VENDÉE (L’) 7 octobre 1886 - 17 décembre 1944

ÉTOILE DE LA

Ce bi-hebdomadaire de quatre pages (37 x 50,5 cm) est publié aux Sables d’Olonne sous la direction d’Adrien Dubé. Il regroupe les informations de chaque ville du département. Sa devise indique un journal militant : “L’habileté de la Révolution est de promettre la 49


liberté au peuple. Son crime est de ne la lui donner jamais”; mais il faut attendre 1893 pour qu’un sur-titre permette de mieux saisir l’orientation : “Le Franc maçon… Voilà l’ennemi !”. Deux ans plus tard, des citations accompagnent cette devise, l’une du cardinal Richard (29 décembre 1895) : “Partout on est las de la persécution religieuse que les sectes maçonniques dirigent depuis vingt ans. On aspire à l’union de tous les enfants de la France” , l’autre du souverain pontife Léon XIII (8 décembre 1892) : “La franc-maçonnerie arme une presse anti-chrétienne : vous, de votre personne et de votre argent, aidez, développez, protégez la presse catholique”. Du 5 novembre 1893 au 8 mai 1898, le journal édite, en même temps, une autre publication appelée Édition des comités de la Croix. Il n’y a ni numéro ni prix, mais rien n’indique qu’il s’agisse d’un supplément. À partir du 2 septembre 1894, cette édition devient Journal catholique départemental. Son dernier numéro archivé est celui du 8 mai 1898. L’Imprimerie Tardé-Lambert est remplacée en 1887 par celle de L’ÉTOILE située dans la rue Nationale aux Sables d’Olonne. M. Rocheteau devient le responsable de la rédaction en 1898. À partir du 13 octobre 1901, le journal est disponible uniquement sur abonnement pour 13 F, alors qu’auparavant le numéro coûtait 10 centimes. Le dernier numéro présent aux archives départementales est daté du 31 décembre 1903. Ce journal soutient en particulier l’Action libérale populaire dans les années vingt puis s’oppose à la candidature de Léon Daudet, président de l’Action française, aux législatives de 1926 en Vendée. (AD 85: PE 52 et PF 27. M Lry : J 65)

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Ff FAGUET Émile La Roche-sur-Yon, 17 décembre 1847 - Paris, 7 juin 1916 Le professeur Émile FAGUET, normalien, devient titulaire de la chaire de poésie française à La Sorbonne en 1897. Ce grand critique littéraire, membre de l’Académie française, a écrit quantité d’ouvrages à destination des étudiants dont Histoire de la littérature française, Histoire de la poésie française, Notes sur le théâtre contemporain, L’Art de lire. Il écrit aussi des textes politiques tels que L’Anticléricalisme ou La Démission de la morale. Une rue de La Roche-sur-Yon porte son nom.

FAMILLES RURALES VENDÉENNES (Les) Septembre-octobre 1962 - 1988 Bulletin mensuel de la fédération vendéenne de la famille rurale, FAMILLES RURALES VENDÉENNES remplace Familles du sud-ouest et du centre ouest en septembre-octobre 1962. Le bulletin paraît dix fois par an, publié par la fédération vendéenne de Famille rurale, présidée par Joseph Blanchard, puis Pierre Forgeau (1973), Paul Bidaud (1974) et Paul Aubret (1976). On peut lire dans le premier éditorial de Joseph Blanchard : “Au milieu d’un monde rural […] en pleine évolution, FAMILLES RURALES VENDÉENNES voudrait être la petite lampe qui rappelle qu’au-dessus des valeurs matérielles, il y a des valeurs humaines qui sont supérieures.” En mars 1978, sous la férule de Jacques Menanteau, il arbore le sous51


titre de “mensuel rural du département 85” qui devient, à la fin de 1980, “la revue rurale du département 85”. FAMILLES RURALES VENDÉENNES, qui ne paraît plus, désormais, que huit fois par an, est toujours édité par la fédération vendéenne de Familles rurales et son siège est situé 53, rue de Verdun à La Roche-sur-Yon. Le siège du journal se déplace Cité des Forges, boulevard Branly, en septembre-octobre 1983. Claude Berthet prend la direction en février 1988, alors que Claude Jouin, rédacteur en chef initial, laisse son fauteuil à Laurent Vissuzaine. Quelques mois plus tard, FAMILLES RURALES VENDÉENNES devient Familles vendéennes* puis Vent des familles* en avril 2003. Imprimé dans un premier temps par l’Imprimerie yonnaise*, ce périodique comprend quatre pages (32,5 x 45 cm). Le bulletin augmente régulièrement sa pagination pour atteindre seize pages en 1972 (22 x 29,7 cm, puis 21,5 x 27,7 cm). Il sera même imprimé en bleu entre janvier 1967 et janvier 1972, avant d’être confié aux ateliers Delhommeau*, à La Chaize, puis à une imprimerie de Saint-Gilles-Coix-deVie et enfin à Sitol (Les Sables). Il diffuse 17 300 exemplaires. (AD 85 : PE 5 et PC 306)

FAMILLES VENDÉENNES 1988 - 2003 Avant de s’appeler FAMILLES VENDÉENNES, ce périodique était plus connu sous le nom de Familles rurales vendéennes*. Organe de la fédération vendéenne de la famille rurale, son siège est Cité des Forges, boulevard Branly, comme son prédécesseur. À l’origine, son titre entier est Familles vendéennes 85. Le 85 disparaît à partir de mars 1989. Joseph Dufour assume la responsabilité d’une rédaction dont le chef demeure, quelques mois, Laurent Vissuzaine. Louis-Marie Papon lui succède en effet dès novembre 1988. Les seize pages (21 x 29,7 cm) de cette nouvelle formule continuent d’être imprimées aux Sables d’Olonne, à raison de 15 000 exemplaires par numéro. En 1992, Dehommeau*, récupère le marché de l’impression. FAMILLES VENDÉENNES transfère ses bureaux 196 boulevard AristideBriand en juillet-août 1996. En 2003, une nouvelle identité apparaît : Vent des familles*. (AD 85 : PE 5 et PC 306) 52


Ff FAUCHEUX Marcel 1892 - 1982 Marcel FAUCHEUX fait ses études au lycée de La Roche-sur-Yon, puis les poursuit à la faculté de droit jusqu’à l’obtention du doctorat. Il vit ensuite à Paris mais il décide assez rapidement de revenir en Vendée pour y pratiquer sa passion, la recherche historique. Travaillant pour les archives départementales, il participe à la réalisation de documents de recherches et d’inventaire. Mais, surtout, il entreprend un travail universitaire centré sur l’histoire de la Vendée au tournant de la Révolution. Parallèlement, il s’intéresse à l’histoire de La Roche-sur-Yon et rédige des articles publiés par les revues locales (comme La Revue du BasPoitou* et l’annuaire de la Société d’Emulation de la Vendée*) ou spécialisées et publie plusieurs ouvrages d’histoire. En dehors de ses travaux d’historien, Marcel FAUCHEUX s’intéresse aussi aux arts, notamment la peinture. Il est lui-même aquarelliste et représente souvent des monuments ou des paysages de la capitale vendéenne et de ses environs. En 1954, il publie un ouvrage intitulé L’Enfance difficile de La Roche-sur-Yon (18041854). Dans ce livre, édité par l’Imprimerie centrale de l’ouest*, il explique les raisons de la fondation de la ville nouvelle par Napoléon, les difficultés de sa construction sous l’Empire et les perspectives d’avenir jusqu’au début du Second Empire. Il présente aussi de nombreux documents, notamment les textes des principaux décrets impériaux. Il publie sa thèse en 1964, sous le titre L’Insurrection vendéenne de 1793 : aspects économiques et sociaux, première étude universitaire sur le département de la Vendée avant et pendant la période révolutionnaire. Marcel FAUCHEUX cherche à évaluer le poids des données économiques et sociales à l’origine du soulèvement de 1793. Une étude qui marque donc un moment de la recherche et apporte des éclairages intéressants sur certains aspects ayant joué un rôle dans ces événements. En 1968, son travail débouche sur une Histoire de La Roche-sur-Yon ; des origines à la cité Napoléon. Cet ouvrage évoque l’histoire de la sei53


gneurie et de la principauté de La Roche-sur-Yon, celle du prieuré Saint-Lienne et de la communauté d’habitants. Ce travail, enrichi de nombreuses annexes, d’une bibliographie, d’illustrations, de graphiques et de cartes, constitue un ouvrage de référence pour l’histoire de la ville avant 1804.

FAUSSIER Paul Rocheservière, 5 septembre 1924 Fils de Clément Faussier, premier directeur de Vendée Semaine*, il lui succède en 1947. Il dirige et administre ce journal, puis Le Nouveau Messager* après son rachat par Vendée Semaine. Lorsque l’Imprimerie Delhommeau* rachète ces deux titres en 1995, Paul FAUSSIER part en retraite.

FERRE Jacques Jacques FERRÉ imprime les premiers numéros du premier Journal de la Vendée*, entre le 1er mai et le 5 août 1812. Il semble donc être installé à La Roche à cette date, au 15 rue Lafayette. Son petit-fils, CharlesLouis Ivonnet*, lui succède, en 1816, à la tête de l'Imprimerie du commerce*.

FLAMME VENDÉENNE (La) Juin 1938 La FLAMME VENDÉENNE se dit “organe de la Réconciliation Française” et fait une large place aux informations concernant le PSF (Parti Social Français) créé par la Colonel de La Roque après la dissolution des Croix de Feu. Publié à Fontenay-leComte à partir de juin 1938, il arbore une devise un peu en avance sur son temps : “Travail, Famille, Patrie” qui indique bien ses opinions conservatrices et nationalistes. 54


Ff Si son administration est installée 35 bis rue Maréchal-Foch, la rédaction siège à Fontenay-le-Comte. Le gérant se nomme Louis Bureau. LA FLAMME est imprimée deux fois par mois, le 1er et le 15, sur quatre pages (33 x 50 cm), pour 40 centimes par numéro. (AD 85 : PE6, à partir du 1 septembre 1938) er

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Gg GABORY Émile Vallet (Loire-Inférieure), 1872 - 1954 Élève de la prestigieuse école des chartes, Émile GABORY a été affecté aux archives de la Vendée entre 1905 et 1911 avant d’être nommé directeur des archives de Loire-Inférieure. La Roche-sur-Yon est à ses yeux “la grande découverte de l’histoire vendéenne”. Dans les Récits inédits d’Émile GABORY, ou comment je suis devenu historien (Le Cercle d’Or*, 1990), l’archiviste raconte avec humour son arrivée à La Roche-sur-Yon, sa première entrée au Grand Café, les divisions entre cléricaux et républicains. Pendant trente ans, il se fait l’historien de la Vendée qui l’a “saisi par toute la magie de son histoire prodigieuse”. Il lui consacre plusieurs ouvrages ainsi qu’à à son chef-lieu dont Fascinante Vendée (réédité aux éditions du Cercle d’Or en 1990) et Napoléon et la Vendée, en 1913. Il préface un ouvrage de l’abbé A.Baraud*.

GALIPAUD Alfred Imprimeur 19 rue Haxo de 1892 à 1898, il succède à Paul Tremblay* à la tête de l’Imprimerie commerciale et administrative*. Il la rachète le 57


3 juillet 1892, peut être avec M. Pitiot. Il imprime Le Libéral de la Vendée* à dater de ce jour et abandonne ses fonctions le 28 juillet 1899.

GASTE Jean-Louis Cet imprimeur en lettres succède à Jacques Sory*, rue Haxo puis 3 place de la Préfecture, entre 1871 et 1882.

GAUTIER Michel Le Bourg-sous-La-Roche, 1942 Michel GAUTIER, qui a enseigné les lettres classiques au lycée PierreMendès-France, est l’auteur de recueils de contes traditionnels, collectés pour la plupart sur le territoire rural de La Roche-sur-Yon (anciennes communes du Bourg et de Saint-André). Plusieurs ouvrages en “parlanjhe” (langue régionale) ont été publiés par Geste éditions* dont Contes populaires de Vendée (1994) et Le Vrai Petit Chaperon rouge et autres contes (1999). Amours d’autrefois présente les rites des fréquentations amoureuses en Vendée avant le mariage (1998). Par ailleurs, avec Yves Viollier*, il a proposé un regard sur La Roche-sur-Yon au début du siècle, au travers de cartes postales et d’extraits de presse (Geste éditions, 1991). Il prépare un livre sur la mémoire populaire de la Vendée qui comprendra plusieurs témoignages de résistants yonnais. Michel GAUTIER a été président du conseil de surveillance de Geste éditions, de 1992 à 2003. Il est actuellement directeur des collections “Témoignages” et “Parlanjhe” de cette société d’édition. Il est aussi co-président de l’association La Soulère.

GÉNÉREUX CHARTIER A-M Marchand de grain, président du Comité révisionniste de Vendée qui soutient les idées du général Boulanger, il est candidat aux législatives de 1889. Il n’y recueille que 484 voix, dont 236 à La Roche-sur-Yon, malgré une campagne de six mois pendant laquelle il s’est appuyé sur un hebdomadaire lancé pour l’occasion, Le Révisionniste de Vendée*. Il semble ensuite avoir été victime de mauvaises affaires. 58


Gg GÉRARD Alain Paimpol (Côtes-du-Nord), 1951 Historien détaché par l’université Paris-4 Sorbonne pour diriger le Centre vendéen de recherches historiques*, Alain GÉRARD affirme poursuivre l’objectif du centre, celui de réconcilier l’histoire universitaire et la mémoire d’une région. Il dirige la revue Recherches vendéennes avec Thierry Heckmann, directeur des archives départementales. Il a publié plusieurs ouvrages qui concernent partiellement la ville de La Roche-sur-Yon : en 2000, L'argent solidaire. Des Caisses rurales au Crédit Mutuel Océan : Vendée, Deux-Sèvres, Charente-Maritime (avec Véronique Tesson) ; en 2001, Les Vendéens, des origines à nos jours ; en 2002, D'une grande guerre à l'autre, La Vendée, 1793-1914. Tous ces ouvrages sont publiés par le Centre vendéen de recherches historiques. Il prépare pour 2004 la publication de l’ouvrage Napoléon et les Vendéens, journal inédit de Mercier du Rocher (1799-1816), ex-révolutionnaire de Fontenay-le Comte.

GESTE ÉDITIONS 1992 GESTE ÉDITIONS, société anonyme, a été créée par l’Union pour la culture populaire en Poitou-Charentes-Vendée. Cette union, actionnaire majoritaire de Geste S.A., regroupe des associations des cinq départements de la région historique et culturelle (Vienne, Deux-Sèvres, Vendée, Charente et Charente-maritime). Elle a pour but la promotion de la langue et de la culture régionale. Le catalogue de GESTE ÉDITIONS comporte, en 2003, 190 titres (publications sonores non comprises). Principaux sujets traités : histoire, langue régionale, ethnologie, environnement, témoignages de vie et mémoire populaire, savoir-faire, romans. Le conseil de surveillance de la société a été présidé de 1992 à 2003 par Michel Gautier* auquel a succédé Jean-Pierre Tissannié. Le président du directoire est Thierry Lucas ; Olivier Barrault est directeur général des collections. Le terroir vendéen tient une place très importante dans le catalogue et plusieurs ouvrages publiés par GESTE ÉDITIONS concernent la ville de La Roche-sur-Yon : l’ambitieuse collection La Boulite en témoigne largement. Parmi les ouvrages, il faut citer ceux de 59


Michel Gautier, en particulier La Roche-sur-Yon au début du siècle (avec Yves Viollier*) et les Contes populaires de Vendée, ceux de Jean-Loïc Le Quellec* dont La Vendée mythologique et légendaire ou le Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée. La Vendée autrement dite est cosignée par M. Gautier et Jean-Loïc Le Quellec. Les ouvrages d’Henry Brunetière* ou d’Emmanuel Caloyanni* concernent également La Roche-sur-Yon.

GLU (Le) Janvier 2003 - en cours Magazine trimestriel de l’actualité des musiques actuelles et amplifiées en Vendée, cette publication gratuite est lancée par le Fuzz’Yon, lieu associatif des amateurs de ces musiques. Publié sur quatre pages (21 x 29,7 cm) et tiré à 2000 exemplaires, Le GLU donne des informations sur l’activité musicale aux quatre coins de la Vendée grâce à huit correspondants bénévoles. Imprimé par Mediatic, à Pouzauges.

GODART Didier La Roche-sur-Yon, 1952 Poète, peintre et performeur, Didier GODART a co-crée l’Atelier de la Nef à Nantes en 1979. Il vit actuellement dans l’Oise. En 1994, neuf monotypes de Didier GODART illustrent le Journal d’été de Philippe Marchal (ERTI/éditions du Noroît). La même année, il écrit et illustre des poèmes : l’ouvrage, Les Zanimots, abécédaire, paraît au Dé bleu (collection Le Farfadet bleu) : “Un Abécédaire, pas si bête en somme, où l'animal banal côtoie l'animal fabuleux. Abécédaire des Zanimots qui anime les mots, leur font dire plus qu'il n'y paraît…”

GRASSET Bernard Cholet (Maine-et-Loire), 5 juillet 1958 Bernard GRASSET vit et travaille à La Roche-sur-Yon où il est cadre administratif de l'Éducation nationale. Ses premiers poèmes parais60


Gg sent en 1985 dans la revue Vagabondages dirigée par Marcel Jullian. Depuis une quinzaine d'années, il est accueilli régulièrement en revues (Arpa, Froissart, Polyphonies, Les heures…). Il a publié sept recueils parmi lesquels Source (Prix de l'édition Poésie sur Seine 1997), Récits 2 (Fondamente/Multiples, 2001), La Porte du Jour 2 (La Bartavelle, 2001), Un soir d'exil (Encres Vives, 2003). Le recueil Récits 3 à paraître fin 2004 aux éditions Fondamente a obtenu le Grand Prix de la ville de La Baule 2004. Il est également auteur de poèmes bilingues et traducteur. Docteur en philosophie de l'université de Poitiers, il est enfin l'auteur d'un essai sur Les Pensées de Pascal (Kimé, 2003) et d'articles de recherche. Sa poésie comme sa pensée sont marquées par le sens de l'intériorité, une volonté d'aventure, le goût de l'amitié et l'attention au mystère.

GRATON Florian Chole (Maine-et-Loire), 1967 Florian GRATON vit à La Roche-sur-Yon. À partir de 1995, il anime des ateliers d’écriture, d’abord à la médiathèque de Rezé, puis, depuis 1998, principalement à l’atelier d’écriture de la Scène nationale du Manège*. Avec des groupes d’adultes ou d’enfants, il travaille en particulier sur l’écriture poétique et celle des chansons, sur la nouvelle policière et le carnet de voyages. Depuis 1995, il écrit des nouvelles noires ; en 2001, un roman, Les Dix Scouts de l'abbé Todd paraît aux éditions Baleine. En 1997, une pièce de théâtre, œuvre collective écrite en atelier, Chez Leïon, est mise en scène et jouée par la compagnie yonnaise Pirate. En 1998 et 2000, ses chansons sont mises en musique par le groupe Omni. Florian GRATON réalise également des scénarios de courts métrages. Un certain nombre de carnets témoignent de ses voyages (en particulier, en 2004, De cendres et de braises, sur la piste de la mémoire espagnole).

GRUEL Philippe Paris, 24 janvier 1950 Philippe GRUEL est réalisateur et scénariste. Après des études à l’École nationale des beaux-arts de Paris, il fait du café-théâtre et de la radio 61


à L’oreille en coin sur France Inter. Vendéen de cœur, parisien d’origine, il partage sa vie entre La Chaize-le-Vicomte et la capitale où il participe à la réalisation de séries télévisées. Il a animé des stages d’écriture de scénario dans le cadre de l’atelier d’écriture du Manège*. Il est l’auteur d’un film documentaire sur l’œuvre de Benjamin Rabier*. Il vient de signer son premier roman Une ville pour un empire (Geste éditions*), une fiction qui retrace la fondation de la ville nouvelle de La Roche-sur-Yon. Il publie également chez le même éditeur La Roche-sur-Yon, une ville capitale (2004).

GUERNY (CHASSIN du) Yannick En 1959, Yannick du GUERNY publie, en collaboration avec Gilles de Maupéou, le Dictionnaire topographique, historique et géographique de la Vendée, canton de La Roche-sur-Yon (imprimerie H. Rezeau, Luçon). De nombreuses pages y sont consacrées à La Roche-sur-Yon, au Bourg, à Saint-André et leurs hameaux, les anciennes seigneuries.

GUINTARD Marcel Mouchamps, 1936 Marcel GUINTARD a été adjoint au maire de La Rochesur-Yon, délégué à l’urbanisme de 1977 à 1995. Dans son autobiographie, Les Choses en face (Gestes éditions*, 1997), Marcel GUINTARD raconte l’itinéraire de l’ouvrier agricole qu’il fut. Co-fondateur de l’union de la jeunesse agricole de France, secrétaire de la fédération de Vendée du parti communiste de 1971 à 1982, membre du comité central, il quitte le PC en 1986. Un chapitre de son livre est intitulé “adjoint au maire de La Roche-sur-Yon”.

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Hh HAMMONET Eugène 1873 Eugène HAMMONET, auparavant typographe, fonde l’Imprimerie moderne*, rue Paul-Baudry. En 1912, il transporte son atelier de l'autre côté de la même rue et reste à la tête de l’entreprise jusqu’en 1921. Georges Romain* lui succède. HAMMONET édite une série de cartes postales qui montrent la ville au début du siècle, dont celle de la rue Paul-Baudry avec la façade de son imprimerie qui orne la couverture du présent ouvrage.

HEBDO-VENDÉE 3 janvier 1986 - en cours Ce journal succède à Ouest Dimanche-Vendée nouvelle, sous le même format mais avec une équipe totalement nouvelle et un nombre plus important de pages (seize pages contre douze). Tiré à 3 000 exemplaires (2,20 F le numéro), le journal se veut alors un hebdomadaire “d’informations régionales”, c’est-à-dire donnant des informations locales (vie des différentes communes de La Vendée), départementales (décisions du conseil général, etc.), et régionales. Basée aux Herbiers, sa direction est placée sous l’autorité de Bruno Hervieu et Sébastien Boisnard. 63


HELLO Yves Rennes (Ille-et-Vilaine), 12 février 1940 L’historien Yves HELLO a enseigné l’histoire et la géographie à La Roche-sur-Yon tout en participant au service éducatif des archives départementales de la Vendée pendant un quart de siècle. Il est spécialiste de la Vendée : il a participé à des ouvrages collectifs, La Vendée des origines à nos jours (Bordessoules, 1982) et Vendée (Christine Bonneton éditeur, 1987, réédité en 2003). En 2004, paraît chez Geste éditions* son ouvrage, Blanc, bleu, rouge, histoire politique de la Vendée (1789-2002).

HERBRETEAU Gérard Lairoux, 25 octobre 1950 Instituteur en Vendée à partir de 1969, il entre à la Mutuelle générale de l'Éducation nationale dont il devient directeur départemental en 1993. GÉRARD HERBRETEAU publie, en juillet 1986, Mes Paysages (Imprimerie Pinson, Sables). En 1985, il a été élu président de l’association L’essor poétique de Vendée, fondé par Francine Robert*. Il imprime chaque année un poème sur carte postale. En 2004, celuici s’intitule Bicentenaire impérial.

HÉRIAUD Pierre-Marie Trois auteurs, Pierre-Marie HÉRIAUD, Dominique Luneau et Guy Roy, se sont associés pour proposer des portraits de Yonnais dans La Rochesur-Yon : visages de la cité. Ils ont vu grandir la ville (1987). 64


Hh HERRIOT Édouard Troyes (Champagne), 5 juillet 1872 - 26 mars 1957 De 1880 à 1887, Édouard HERRIOT, qui a suivi en Vendée son père, militaire de carrière, a été élève du lycée de La Roche-sur-Yon auquel a été donné son nom. Normalien, docteur en lettres, il deviendra membre de l’Académie française en 1946. C’est après avoir défendu la cause de Dreyfus qu’il se lance dans la carrière politique, en devenant maire de Lyon en 1905. Membre du parti radical, sénateur, député, ministre puis président du conseil en 1924, il revient régulièrement à La Roche-sur-Yon jusqu’en 1956. Dans ses mémoires (Jadis, Flammarion), il raconte ses souvenirs d’enfance dans cette ville et croque le portrait de quelques Yonnais. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages littéraires (dont La Forêt normande, La Porte océane…). On lui attribue une Ode au drapeau du 93e (régiment vendéen).

HYMON Imprimeur-lithographe, imprimeur en belles lettres et libraire en 1865.

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Ii ILLEGEMS Bertrand Nantes (Loire-Atlantique), 27 juillet 1949 Journaliste à Vendée-Matin* depuis 1972, Bertrand ILLEGEMS a été lauréat du Prix Hugues Rebell et du prix des écrivains de Vendée en 1999 pour son roman L’Écharpe rouge (Geste éditions*). Il est l’auteur de L’Arbre de Jessé (Mosée et Geste éditions, 2003), roman sur le thème de la rédemption.

Imprimerie BELZ André BELZ naît aux Sables d’Olonne le 25 novembre 1898. En mars 1958, il achète l'Imprimerie commerciale et administrative*, située 19 rue Haxo, à Madelaine* et Raynard. Il y exerce jusqu’au 12 avril 1964. Sur ses presses, il imprime La Vendée laïque*. De 1964 à 1978, l’imprimerie est sous la responsabilité des frères BELZ, qui sont associés. Depuis 1998, l’entreprise est installée 58 boulevard de l’Industrie, dans la zone Acti Sud.

Imprimerie CENTRALE DE L’OUEST v. 1905 Selon une publicité parue dans La Semaine Catholique du 4 novembre 1905, H. Coutand donne une nouvelle impulsion à l’atelier d’imprimerie qu’il réorganise complètement avec un personnel entièrement 67


nouveau. L’important matériel, remis à neuf, permet désormais d’exécuter tous les travaux de typographie : édition, journaux, revues, bulletins, affiches, imprimés administratifs et commerciaux, lettres de faire-part, de naissance, de mariage et de décès. L’imprimerie intègre aussi un atelier spécial de reliure. Il semble que cet établissement prenne la suite de la Petite imprimerie vendéenne*. En 1902, on y imprime L’Avant-garde vendéenne*. En 1906 Victor Truyts* devient le propriétaire de l’Imprimerie CENTRALE DE L'OUEST au 54-56 rue Saumur. En 1921, la rue prend le nom du vainqueur de Verdun. L'adresse est désormais 56-60 rue du Maréchal-Pétain. Joseph Giraud dirige l’entreprise de 1927 à 1939. Robert Taveneau prend sa suite jusqu’en 1943. Pendant la guerre, l’imprimerie compte dix-sept ouvriers dont onze femmes. George Prost* rachète l’établissement avant de le céder, en 1959, à Adrien Delhummeau*. La rue du Maréchal-Pétain devient la rue du Président-de-Gaulle.

Imprimerie du COMMERCE avant 1812 Propriété de Jacques Ferré*, il semble que ce soit la plus ancienne des imprimeries yonnaises. Située 15 rue Lafayette, elle imprime les premiers numéros du premier Journal de la Vendée*, entre le 1er mai et le 5 août 1812. À cette date, Pierre Allut* fonde sa propre entreprise et part avec les droit d'impression du journal. Charles-Louis Ivonnet*, le petit-fils de Jacques Ferré, lui succède en 1816, ouvrant la voie à trois générations d'imprimeurs. En 1920, Henri Potier* reprend l'atelier dont son fils hérite ensuite.

Imprimerie COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE 1872 - 1959 Située 19 rue Haxo, l’imprimerie créée par Paul Tremblay* édite Le Libéral de Vendée* dès 1872. Il y imprime Le Bulletin de la Vendée*. L’entreprise devient propriété d’Alfred Galipaud*, en 1892. RocheJourdain* lui succède en 1898 et publie La Démocratie vendéenne* en 1900. 68


Ii Raymond Madelaine* prend la suite. Émile Raynard* s’associe temporairement à lui de 1926 à 1928. En 1937, l’atelier compte trois ouvriers et un apprenti. À partir de 1946, Paul Coulaud* est associé, pour quelques années, à Raymond Madelaine. Puis l’imprimerie est reprise par André Belz en 1958. Sous la direction de la famille Belz, l’Imprimerie COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE est renommée Imprimerie Belz*.

Imprimerie DELHOMMEAU ? - 2003 Marcel DELHOMMEAU dirige les Imprimeries Marcel DELHOMMEAU et Compagnie, 12 rue de Verdun. Il imprime La Vendée agricole* (19442000), Familles rurales vendéennes* (1972-73) puis, à partir de 1987, Entreprise Vendée*, Familles vendéennes* (1992-2003), Vendée première*, La Vendée laïque* (1993-2003), Vendée Semaine* (qu’il achète en 1995) et Racines* dans son nouvel atelier de La Chaize-le-Vicomte. L’entreprise ferme ses portes en 2003.

Imprimerie GRAPHIQUE DE L’OUEST (IGO) 15 septembre 1981 Installée au Poiré-sur-vie, cette imprimerie est dirigée par Philipe Goineau (président-directeur général) et Annick Souzeau (directeur général). Spécialisée dans les éditions musicales, IGO imprime certains journaux comme L'Entreprise Vendée* et de nombreux ouvrages comme La Vendée ouvrière de Florence Regourd* et le présent dictionnaire.

Imprimerie MODERNE 1912 - 1921 Typographe de formation, Eugène Hamonnet* fonde l’Imprimerie moderne. En 1912, elle quitte le côté impair de la rue Paul-Baudry pour s'installer au 10. 69


L’atelier, situé à l’arrière d’une librairie, est repris par la famille Romain* à partir de 1921 et prend le nom d’Imprimerie Romain*.

Imprimerie ROMAIN C’est en 1921 que Georges ROMAIN* rachète l’imprimerie Moderne*, 10 rue Paul-Baudry, à Eugène Hamonnet*. Il y imprime Le Réveil de la Vendée*. Depuis cette époque, l’imprimerie est une entreprise familiale qui perpétue son activité de génération en génération.

Imprimerie VENDÉENNE 1920 - v. 1980 Le 6 novembre 1920, René Couteau (publiciste), Louis Bazire (député), Auguste Durand, Charles Gaudineau et Élie Rouquette* (imprimeur) fondent la société Imprimerie VENDÉENNE, au 8 rue de la Préfecture. En 1921, l’imprimerie devient la société vendéenne de presse et d’édition. Elle publie L’Étoile de la Vendée*, La Voix de la Vendée* et La Croix vendéenne*. Le 11 juin 1927, Élie Rouquette reste seul propriétaire de l’Imprimerie VENDÉENNE ; il s’installe 6 rue Jean-Jaurès, au coin de la rue GeorgesClemenceau, où il tient également une librairie. En 1937, l’entreprise compte cinq ouvriers et deux apprentis. Il reste encore cinq ouvriers en 1943. Joseph Rouquette poursuit l’exploitation de ce double commerce à la suite de son père, quelques dizaines d’années après la guerre. Il imprime Vendée Dimanche* de 1946 à 1954.

Imprimerie YONNAISE 1812 - en cours Pierre Allut*, Leconte, Sory et Bertrand fondent cette entreprise en 1812, rue Haxo. Camille Leconte, gendre de Pierre Allut, prend leur suite de 1846 à 1856. Fils d’un des fondateurs de l’entreprise, Jacques 70


Ii Sory* succède à son beau-père, Leconte, de 1856 à 1870. À cette date, il vend à Servant-Mahaud*. Daniel-Eugène Servant* et Paul-Marie Auguste Servant semblent seuls aux commandes à partir de 1884. À partir de 1890, ils impriment L’Indépendant de la Vendée* 3 place de la Préfecture, leur nouvelle adresse. Marie-Joseph Léon Louis Servant perpétue la tradition familiale jusqu’en 1923. Pierre Taittinger* devient propriétaire de l’entreprise en 1938. L’Imprimerie YONNAISE est mise sous séquestre à la fin de la seconde guerre mondiale pour avoir publié des journaux pendant l’Occupation. Tesson la rachète alors et imprime, entre autres, Vendéens*. En 1958, Paul Ouvrard et Joseph Chauvière* assurent la direction. Ils impriment Familles rurales vendéennes* à partir de 1962 et Le Nouveau Messager*. Denis Bouancheau prend possession des locaux de la place de la Préfecture en 1980, puis, déménage sur la zone artisanale Beaupuy, route de Nantes.

INDÉPENDANT DE LA VENDÉE (L’) 2 juillet 1890 - 1er juillet 1891 Ce bi-hebdomadaire politique, industriel, commercial et agricole est publié sur quatre pages (31 x 38,5 cm) au prix de 5 centimes. Journal de “l’appel au peuple”, sa devise est : “Nous sommes les fils de cette Révolution qui a proclamé l’égalité de tous devant la loi, la liberté politique et la fraternité entre tous les citoyens : indépendance, impartialité, modération et bonne foi”. Ce journal est imprimé 3 place de la Préfecture, par l’Imprimerie yonnaise* de M. Servant*. Au départ situés au 17 rue Haxo, les bureaux du directeur-gérant, Alexis Pervier, déménagent au 44 boulevard Louis-Blanc en octobre 1890. Le dernier numéro date du 1er juillet 1891 (n°105). (AD 85 : PE 8 et M Lry : J 45)

INFORMATION ÉCONOMIQUE DE LA VENDÉE (L’) v 1945 - février 1987 Ce bulletin d’information de la chambre de commerce et d’industrie n’est disponible qu’à partir du numéro 176 de janvier-février 1975. 71


Auparavant, la périodicité irrégulière ne permet pas de déterminer une origine précise. Cette publication regroupe les informations économiques sur trente-deux pages (21 x 26,7 cm puis 21 x 29,7 cm). Tirée à 16 000 exemplaires, elle est gérée par M. Girard et imprimée par l’Imprimerie Cheruel. Le dernier numéro consultable à la CCI date de septembre-octobre 1986. Il est tiré à 15 000 exemplaires et ses vingt-huit pages sont imprimées à Olonne-sur-Mer par l’Imprimerie Sitol-Guibert. En février 1987, cet organe se transforme en Entreprise Vendée*. (AD 85 : PE 47. C.C.I. 85)

IVONNET (famille) Parmi les maîtres imprimeurs recensés par la chambre syndicale, la maison IVONNET connue sous la raison sociale “maîtres imprimeurs associés” de 1892 à 1913 poursuit ensuite son activité sous la responsabilité de Raoul IVONNET.

IVONNET Charles-Louis 13 janvier 1798 -1858 Imprimeur et libraire place Napoléon, il reprend l’imprimerie de son aïeul maternel, Jacques Ferré, 15 rue Lafayette, à l’angle de la rue de la Préfecture, le 8 août 1816. De son atelier sortent Le Patriote Vendéen* (1842), La Vendée, Journal du Poitou* (1844) et Le Publicateur* (1845). En 1855, il fait une demande d’installation d’une machine à vapeur pour actionner sa presse à imprimer. Il a deux fils : Hippolyte (né en juin 1824) et Eugène qui seront imprimeurs. À sa mort, en 1858, sa veuve (née Rondenet) obtient son brevet d’imprimeur-lithographe, le 25 août. Elle peut ainsi lui succéder jusqu’en 1871. Elle imprime Le Nouveau Publicateur* à partir de 1866. 72


Ii IVONNET (Eugène Jean-Baptiste Alexandre) août 1825 Il débute sa carrière d’imprimeur à Cholet en 1861 avant de reprendre l’imprimerie familiale, à La Roche-sur-Yon, le 15 novembre 1871. Il prend la suite de sa mère qui a dirigé l’imprimerie depuis la mort de son époux Charles-Louis IVONNET.

IVONNET Raoul Gaston Cholet (Maine-et-Loire), 3 juillet 1867 Fils d’Eugène, il dirige l’imprimerie familiale de 1913 à 1920, avant de la céder à Henri Potier*. À partir de 1892, il est, par ailleurs, fondateur et directeur-gérant du Messager de la Vendée*.

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Jj JAMET Jacques Jacques JAMET a publié plusieurs textes dans la revue animée par François Braud*, Caïn. Le numéro hors série de 1996 (n° 2), Pourquoi mourut Ulysse Ultimo ? propose trois nouvelles de Jacques JAMET, préfacées par Jean-Bernard Pouy. “Il n’y a que la littérature qui prend des couleurs. Pour moi, c’est le noir”, affirme l’écrivain.

JEUNE PROLÉTAIRE (Le) v. 1931 Organe mensuel des Jeunesses socialistes de la Vendée, Le Jeune Prolétaire semble avoir été créé en 1931. Aucun exemplaire n’est archivé, sans doute parce que ce bulletin, ronéotypé, connaît une diffusion militante réduite. Il en existe pourtant un exemplaire aux archives départementales (n° 15, troisième année, daté de décembre 1933 - janvier 1934). Roger Angibaud (Les Clouzeaux) et Jean Poiraudeau (Le Tallud) sont les responsables de cette publication. (1M 456/1934)

JOIGNEAUX Le 21 décembre 1850, Napoléon Gallois, fondateur du Démocrate vendéen*, intronise ainsi son nouveau rédacteur : “Le Démocrate ven75


déen, comprenant toute la difficulté de sa tâche, a appelé à son secours cet excellent citoyen JOIGNEAUX, ce bon et vieil ami de son rédacteur en chef.” Malgré ce renfort, on sait que le journal ne survivra pas plus d’un an.

JOURNAL DE LA VENDÉE (Le) 1er mai 1812 - 1er aout 1815 puis 15 novembre 1841 - 1er juillet 1843 et v. 1875 Le JOURNAL DE LA VENDÉE est le premier support d’information publié dans la préfecture. M. Ferré* l’imprime jusqu’au 5 août 1812, puis est remplacé par Pierre Allut*. Ce dernier a obtenu, le 10 août, le privilège d’impression accordé par le ministre de l’Intérieur. À compter de la même date, la publication de toute autre feuille périodique rédigée et imprimée dans le département, est interdite. Jean-Alexandre Cavoleau*, secrétaire-général de la préfecture, est rédacteur en chef. Ce titre disparaît le 1er août 1815. Une seconde version du JOURNAL DE LA VENDÉE réapparaît chaque samedi à partir du 15 novembre 1841. La filiation entre les deux titres est possible puisque la rédaction se situe place de la Préfecture et que l’imprimerie est dirigée par la veuve Allut. Ce journal se définit comme politique, littéraire et d’annonces. On peut s’y abonner pour 15 F par an. Jusqu’au 1er juillet 1843, le gérant est Camille Leconte, gendre de Pierre Allut. En 1875, une troisième version du JOURNAL DE LA VENDÉE est domiciliée rue du Lycée, place Napoléon. Elle paraît chaque jeudi et dimanche sous la direction politique d’Ossian Pic. “Seul journal politique du département, le JOURNAL DE LA VENDÉE est le seul par conséquent qui puisse légalement donner les nouvelles diverses du pays et s’occuper des questions politiques, administratives et judiciaires qui intéressent spécialement la contrée. Par le nombre des lecteurs qu’il compte sur tous les points, il offre aux propriétaires, aux commerçants et aux hommes d’affaires, pour les annonces, un moyen de publicité réelle dont ils étaient privés”, assure le chroniqueur dans son éditorial. (M Lry : J 57 et V 677) 76


Jj JOURNAL DE LA VENDÉE (Le) Janvier 2003 - en cours Le service communication du conseil général réalise un magazine de prestige (douze pages, format A3) à partir de 2003, et en remplacement de son bulletin Vendée*. Imprimé par les Presses de Bretagne à Rennes et tiré à 25 000 exemplaires, ce mensuel est diffusé gratuitement à tous les foyers du département.

JOURNAL DU PAYS YONNAIS (Le) 24 février 2000 - en cours Hebdomadaire d’informations locales du jeudi, LE JOURNAL DU PAYS YONNAIS est diffusé à 5 000 exemplaires sur Le Poiré-sur-Vie, Les Essarts, La Rochesur-Yon nord et sud, Aizenay, Beaulieu-sous-laRoche, Saint-Florent-des-Bois et Les Clouzeaux. Ce journal s’interesse à toutes les communes du pays yonnais. Vendu 6,50 F, il passe symboliquement à 1 € pour le premier numéro de l’année 2002. Appartenant au groupe Publihebdos, basé à Rennes, il est dirigé par un conseil de surveillance dont le président est, depuis janvier 2002, Philippe Amyot d’Inville. La rédaction locale, située 40, rue Pasteur, a été pilotée par Philippe Ducept. Benoît Canto a été le premier rédacteur en chef. À partir de décembre 2003, Stéphane Le Tyrant occupe ce poste. (AD 85 : PE 78, AM Lry : J 61)

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Ll LE QUELLEC Jean-Loïc 1951 Docteur de l’université Paris 1 en Anthropologie-Ethnologie-Préhistoire, JEAN-LOÏC LE QUELLEC est spécialiste de l'art rupestre saharien (il dirige le séminaire “Arts et mythologies” au centre de recherches africaines de la Sorbonne). Directeur du Centre d’études recherche et documentation (CERDO) de l’UPCP-Métive à Parthenay, il a étudié les croyances et coutumes, les mythes et les légendes de Vendée. La Vendée mythologique et légendaire (Geste éditions*, 1996) est un ouvrage essentiel qui comprend plusieurs pages sur La Roche-sur-Yon et Saint-André-d’Ornay. Citons également son Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée et La Vendée autrement dite, ouvrage cosigné avec Michel Gautier*. Plusieurs de ses ouvrages sont édités par Geste éditions.

LEVÊQUE Roger ROGER LEVÊQUE, ancien ingénieur de l’équipement en Vendée, a publié, en 1998, Napoléon, ville de Vendée – La naissance de La Roche-sur-Yon (Centre vendéen de recherches historiques*). Cet ouvrage qui “relate l'extraordinaire aventure d'hommes confrontés à un pari impossible”, est préfacé par Jean Tulard. C’est le fruit d’une recherche universitaire. 79


LIBÉRAL DE VENDÉE (Le) 11 juillet 1872 - 20 décembre 1900 Le LIBÉRAL DE VENDÉE est composé sur quatre pages (35 x 54 cm) distribuées le jeudi et le dimanche jusqu’au 1er janvier 1873. Après cette date, il est édité chaque mercredi, vendredi et dimanche, cela jusqu'au 31 décembre 1876. Ensuite, du 1er janvier 1877 au 28 janvier 1900, il porte la date des mardis, jeudis et samedis. Il termine sa carrière, entre le 1er février 1900 et le 20 décembre 1900 en bi-hebdomadaire du mercredi et samedi soir. “Journal politique littéraire agricole, industriel et commercial” lors de sa création, il adopte la devise “République - Ordre - Liberté” le 10 mars 1876. Seule celle-ci subsiste après le 1er janvier 1877. À l'origine, les bureaux sont installés 7 rue des Jardins. Le 2 décembre 1872, le journal retrouve à son imprimerie 22 rue des Halles, chez Cochard-Tremblay*. Le 12 avril 1878, il déménage 2 place de la Préfecture. Au 1er juillet 1892, c’est l'imprimerie qui rejoint le journal. Enfin, le 4 octobre 1899, M. Roche-Jourdain* installe Le LIBÉRAL et son imprimerie au 15 rue Haxo. Le personnel du LIBÉRAL est aussi changeant que ses adresses et ses titres. Cochard Tremblay reste directeur gérant du journal et également imprimeur jusqu’au 30 avril 1876. Plusieurs rédacteurs se succèdent sous sa direction. E. Barbier occupe ce poste du 11 juillet 1872 au 24 novembre 1872, puis Paul Villain, ancien rédacteur en chef de L’Indépendant des Pyrénées, du 22 décembre 1872 au 15 septembre 1875. Enfin, Londe-Mazerolle s’installe jusqu’au 9 janvier 1876. F. Dreyfus cumule alors les tâches : gérant provisoire du 3 mai 1876 au 14 mai 1876, rédacteur en chef, puis directeur politique du 17 mai 1876 au 11 février 1881. Du 17 mai 1876 au 31 décembre 1891, Paul Tremblay* est directeur gérant mais la valse des responsables continue : E. Catherine, rédacteur en chef du 13 février 1881 au 5 novembre 1886 ; Louis Narquet, directeur jusqu’au 2 août 1893 et, en parallèle, rédacteur en chef jusqu’au 31 décembre 1891. Henry Cormeau l’accompagne comme responsable de la rédaction à la fin de son mandat. René Saint-Clair, gérant et rédacteur en chef, quitte ses fonctions le 4 juillet 1894. Lambert assure une transition de quelques semaines avant que Marcel Roy n’occupe le poste. 80


Ll Le 18 décembre 1895, Alfred Galipaud*, imprimeur du journal depuis le 3 juillet 1892, occupe la place de directeur gérant. Alexandre Lalot l’accompagne en tant que rédacteur en chef jusqu’au 15 janvier 1897, puis Georges Gillet. Galipaud abandonne ses fonctions le 28 juillet 1899. Constant Guillet assure l’intérim quelques mois. Le dernier gérant du LIBÉRAL DE VENDÉE, Roche-Jourdain, cumule les fonctions de rédacteur en chef et d'imprimeur jusqu’au 20 décembre 1900. C’est la date d'arrêt du LIBÉRAL DE VENDÉE qui est alors repris par Le Bleu de Vendée*. (AD 85: PF 36. M Lry : J 8)

LIBRE VENDÉE (La) 22 octobre 1922 - 4 mai 1924 Ce journal est né du Nouveau Publicateur*. Le premier numéro est dirigé par Henri Merlier et E. Barbier (rédacteur en chef). Le journal coûte alors 10 centimes. Le siège de La LIBRE VENDÉE est installé 2 rue Delille jusqu’au 23 septembre 1923. Il est imprimé par les Éditions de l’ouest, à Angers. Ensuite, la rédaction déménage Villa Espoir, rue Trudaine, aux Sables d’Olonne. (AD 85: PF 38. M Lry : J 40)

LISTERIA Marie-Jane Marie-Jane LISTERIA (pseudonyme de M.-J. Naali), née à La Rochesur-Yon, a été membre de la société des écrivains de Vendée. Elle est l’auteur de Virginie et de Corse, terre de liberté.

LOCTEAU Jean La Roche-sur-Yon, 1935 Jean LOCTEAU, instituteur, est actuellement à la retraite. Né dans une maison voisine de la prison de La Roche-sur-Yon, il a raconté son enfance dans Je jouais à la guerre (Geste éditions*, 1996). 81


LONGCHAMP Philippe Boulogne-Billancourt (Seine), 1939 Après avoir été ingénieur électronicien au service de la recherche de l’ORTF, Philippe LONGCHAMP est devenu professeur de lettres dans l’enseignement technique. En 1991, les éditions Fourbis publient Emploi du temps. En 2000, paraissent deux recueils de poésie, L’été, calme bleu (Le Dé bleu*) et La Compagnie des animaux tièdes (Cheyne) et en 2003, Et dessous, le sang bouscule (Cheyne). À la suite d’une résidence à l’atelier d’écriture de la scène nationale du Manège, il publie pour le bicentenaire de La Roche-sur-Yon un “guide bleu en vers de La Roche-sur-Yon” : histoires de séquoias ou de tristes manèges, La Ville du jardin des latitudes révèle aux Yonnais des détails de leur décor quotidien (Le Manège, scène nationale - L’idée bleue éditions, le Dé bleu, 2004).

LOR Jean Jean LOR est le pseudonyme de Jean Brinster. Il vit à La Roche-sur-Yon. Il a publié un recueil de poèmes, Pollen et chardon, aux éditions Soc et Foc.

LOUBOUTIN Hervé Hervé LOUBOUTIN est journaliste, responsable de la rédaction locale de Vendée-Matin* entre 1976 et 1986. Il assure la correspondance du Monde et de l’AFP. Il affirme ses talents d'enquêteur et de rédacteur dans Le Puy du Fou, un pays retrouvé (1979) et Les Enfants du pays, avec Gilbert Prouteau (1984).

LOUIS Eugène La Roche-sur-Yon, 1833 - La Roche-sur-Yon, 1904 Professeur pendant plus de trente ans au lycée de La Roche-sur-Yon, l’historien Eugène LOUIS est nommé conservateur de la bibliothèque municipale et du musée à partir de 1888. Il se consacre à l’histoire locale jusqu’à sa mort. Parmi ses études, on citera L’Abbaye des Fontenelles. 82


Mm MADELAINE Raymond 20 septembre 1895 En 1924, Raymond MADELAINE et Émile Raynard achètent à RocheJourdain* l’Imprimerie commerciale et administrative*, située rue Haxo. À partir du 4 février 1926, ils fondent une société en nom collectif. L’imprimerie emploie alors trois ouvriers et un apprenti. En 1928, Émile Raynard cède ses droits à Raymond MADELAINE. Les locaux s’agrandissent au 17-19 de la rue Haxo. En 1946, Raymond MADELAINE s’associe à Paul Coulaud*. Dans les années cinquante, quatre ouvriers et un apprenti exercent encore dans leur atelier. En 1958, ils cèdent l’entreprise à André Belz*.

MALLARD Ghislaine Nancras (Charente-maritime), 14 juillet 1957 Après À cloche-pied, paru en 2000 aux éditions du Petit-Pavé et qui a obtenu le prix du premier roman de Vendée (société des écrivains de Vendée), Ghislaine MALLARD publie un deuxième roman chez le même éditeur, Banlieuserie (2001). La romancière travaille à la médiathèque Benjamin-Rabier. 83


MANÈGE (atelier d’écriture de la scène nationale du) L’atelier d’écriture fait partie de la scène nationale du MANÈGE, établissement d’action culturelle ouvert depuis 1994, dans le cadre de la décentralisation artistique et culturelle. Depuis septembre 2002, il est installé à la maison Gueffier, 19 rue La Fayette, mise à sa disposition par la Ville et devenue un lieu de ressources, de débats, de création et de diffusion de l’art contemporain. Cet atelier, dirigé par Cathie Barreau, écrivain elle-même, a pour objectif de permettre à ceux qui le désirent d’explorer les littératures et plus largement l’art contemporain, de rencontrer des écrivains et de participer à des ateliers d’écriture (à la Maison Gueffier ou dans différents lieux de la ville). Il a quatre missions : les pratiques amateurs, les résidences d’écrivains, la formation et la recherche. L’atelier d’écriture est également éditeur. En 1995, il a initié l’opération”Écrire ma ville” dans le cadre d’ateliers dispersés dans La Roche-surYon. De nombreux Yonnais ont pu écrire quelques pages sur leur cité (parmi eux, Louis Dubost*). Ces textes ont été réunis dans un ouvrage qui témoigne de l’appropriation de la ville par ses habitants, Écrire ma ville, La Roche-sur-Yon, ses mots, ses images (MANÈGE éditions, 1997). L’atelier d’écriture a édité d’autres ouvrages, en particulier Tranches de quêtes, recueil de nouvelles, et Chant d’amour pour l’Ulster de Bill Morisson.

MARTINEAU Patricia 1954 Patricia MARTINEAU est née dans le marais poitevin et vit actuellement à La Roche-sur-Yon. Auteur de poèmes, de nouvelles, de contes, celle qui se dit “pâtissière de la langue” publie Les Mots qui chalinent aux éditions du Dé bleu* en 1999 (avec une postface de James Sacré).

MASSÉ-ISIDORE Charles Quelques pages sont consacrées à La Roche-sur-Yon dans l’ouvrage de Charles MASSÉ-ISIDORE, La Vendée poétique et pittoresque ou lettres des84


Mm criptives et historiques sur le bocage de la Vendée depuis Jules César jusqu'à l'année 1791 exclusivement (Imprimerie du commerce, Nantes, 1829). Elles proposent une évocation romantique de la ville.

MATHÉ Valère Journaliste et homme politique, Valère MATHÉ devient directeur général à La Vendée Républicaine* le samedi 3 juillet 1897. Avant 1914, on le retrouve secrétaire de la fédération socialiste puis, le 17 juillet 1934, à l’initiative de la création de l’association cantonale des anciens combattants républicains des Sables. En 1937, Valère MATHÉ est conseiller général, maire d’Olonne-surMer, en même temps que président du syndicat de la presse départementale.

MAUPÉOU-MONBAIL (Amiral) L’amiral de MAUPÉOU-MONBAIL a publié, en 1959, Les princes de La Roche-sur-Yon (Imprimerie Lussaud, Fontenay-le-Comte).

MÉDIATHÈQUES de La Roche-sur-Yon C’est en 1826 que l’idée d’une bibliothèque municipale naît à La Roche-sur-Yon, avec le transfert du fonds ancien de la préfecture à la mairie. En 1843, une première salle est ouverte dans la mairie. Le premier catalogue date de 1857. En 1969 a lieu la construction de la bibliothèque municipale, rue Lafayette. La médiathèque Benjamin-Rabier ouvre ses portes en 2000 et des travaux d’extension sont réalisés en 2003 (esplanade Jeannie-Mazurelle). Les médiathèques publiques de La Roche-sur-Yon sont au nombre de quatre : outre la MÉDIATHÈQUE Benjamin-Rabier*, celles du Bourgsous-La-Roche, des Pyramides et de Saint-André d’Ornay. Les usagers peuvent y consulter et emprunter des ouvrages ou des revues, des CD, des vidéos. Ils ont accès au multimédia et bénéficient des services d’une artothèque depuis 1998 (emprunt d’œuvres) et 85


d’une ludothèque (emprunt de jeux). Des spectacles, des expositions, des conférences contribuent à l’animation des lieux. Les médiathèques éditent régulièrement leurs travaux sous formes de bibliographies et de lettres en direction des usagers. À partir de choix raisonnés d’ouvrages dédiés à une thématique, un point de vue ou une actualité, ces travaux prennent la forme de gazettes thématiques (littérature, cinéma, art, musique) ou de bibliographies regroupant l’ensemble des documents disponibles, par exemple, Une année de l’Algérie en France (2003) ou Arto, l’art contemporain à la médiathèque, consacré à Érik Dietman (2003).

MÉLET André La Roche-sur-Yon, 6 mars 1921 - Saint-Lô (Manche), 1967 André MÉLET entame sa carrière de journaliste à La Nouvelle République* de Bordeaux. Pendant la guerre, il est résistant au maquis R1, ce qui lui permet de diriger ensuite La Vendée libre*, organe du comité départemental de libération. En 1948, il entre à OuestFrance* et devient directeur de la rédaction yonnaise en 1956, puis de la rédaction départementale de Vendée. En 1964, il est nommé à Saint-Lô. Passionné de théâtre, il crée en 1947 la troupe des “Comédiens yonnais” dont le président fut le poète Marcel Chabot*. Les Yonnais lui doivent nombre de revues locales dont La Roche-au diable, Anguillesous-Roche, La Roche Sourions, etc. Une rue de La Roche-sur-Yon porte son nom.

MESSAGER DE LA VENDÉE (Le) 3 janvier 1892 - 10 septembre 1944 Le MESSAGER DE LA VENDÉE est un journal d’information et d’annonces. Il paraît tous les dimanches, au prix de 10 centimes pour quatre pages. L’abonnement se fait pour six mois ou un an. Dès le 17 janvier 1892, il change de sous-titre et devient un “journal non politique paraissant tous les dimanches”. Dans ces pages, on peut trouver des variétés littéraires, des informations, des feuilletons et 86


Mm des articles agricoles. Raoul Ivonnet*, son fondateur, dirige le journal dont le siège se trouve au 15 rue La Fayette. À partir du 12 août 1894, le bulletin officiel de la chambre syndicale des grains, farines, engrais, vins de la Vendée complète l’information. En 1898, M. Fournet prend en charge LE MESSAGER. Lorsque le dernier numéro paraît, Henri Potier* fait fonction de directeur depuis 1926, au moins. Pendant l’occupation, le journal est imprimé sur un seul recto verso en format réduit. Joseph Gavet signe régulièrement les éditoriaux, presque jusqu’aux derniers. (AD 85: PF 14. M Lry : J 64)

MÉTIERS VENDÉENS v. 1944 - en cours Sous un sous-titre évocateur “Le bulletin de la chambre de métiers de la Vendée”, ce mensuel présente les informations relatives aux différents métiers adhérents à la chambre. Le premier numéro consultable aux archives départementales de La Roche-sur-Yon est celui de février-mars 1977 (n° 111) paru au cours de la trente-quatrième année de publication. En 1977, MÉTIERS VENDÉENS est tiré à 11 000 exemplaires par la société d’exploitation de l’imprimerie Chéruel située à La Roche-surYon. Il est composé de vingt-quatre pages (21 x 29 ,7 cm). En 2000, le rédacteur en chef, Yannick Rabaud et le directeur de publication, Bernard Guillement, s’attachent à conserver la même ligne éditoriale. Le siège de la rédaction est au 35 rue SarahBernhardt. Désormais imprimé par l’Imprimerie yonnaise*, son tirage se stabilise à 10 500 exemplaires. En 2003, l’impression est confiée à Offset 5 Éditions*. (AD 85 : PE 42)

MONBAIL (comte E. de) Le comte de MONBAIL propose une notice descriptive de La Rochesur-Yon dans son ouvrage sur la Vendée Notes et croquis sur la Vendée, 87


histoire, mœurs, monuments, costumes, portraits (dessins d’après nature, texte historique et descriptif). Celui-ci est publié par la librairie Robin et Cie, (Niort, 1843).

MOREAU Bazile La Roche, 10 octobre 1796 - Le Poiré-sur-vie, 24 octobre 1876 Auteur de Géorgiques vendéennes, la Vendée (poème en douze chants) et de l’Ode sur l’inauguration de la statue du général Travot, Bazile MOREAU se distingue également en tant qu’homme politique. Maire de Bourbon-Vendée de 1841 à 1848, ce libéral est à l’origine de la construction du Haras et du théâtre. D’esprit “moderniste”, il rase les vestiges pré-napoléoniens comme la vieille horloge.

MORIVAL Laurent 1968 Né en 1968, enseignant, Laurent MORIVAL est docteur en histoire contemporaine depuis 2000 avec une thèse sur Le Légitimisme en Vendée (1830-1840), dont une version abrégée doit être publiée. Il a rédigé divers articles dans des revues d’histoire locale et prépare, avec Henry Brunetière*, un ouvrage sur l’histoire de La Roche-sur-Yon à paraître en 2004.

MUSÉE MUNICIPAL Le MUSÉE MUNICIPAL de La Roche-sur-Yon a été créé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ses collections recoupent les beaux-arts, les arts décoratifs et l’archéologie. Ses domaines de prédilection sont cependant la peinture et les arts graphiques (depuis le XIXe siècle) ainsi que la photographie contemporaine. Les catalogues qu’il édite depuis 1977 témoignent des expositions présentées. On retiendra parmi d’autres les titres suivants : Jean Launois, 1898-1942 (1977), Bernadette Chéné, œuvres récentes, coédité avec le musée de Niort (1984-1985), René Rousseau-Decelle, 188188


Mm 1964 (Anne Dary, 1988), Collection des œuvres photographiques (Anne Dary, 1991), Collection des dessins : le voyage en Italie d’Auguste Constantin en 1808 (Patrice Moreau, 1992), Canada, une nouvelle génération (tiré à part de la revue 303, 1993), Claes Oldenburg, multiples 1964-1990 (Anne Dary, Benard Ceysson, Jacques Beauffet, coédité avec le musée de Saint-Étienne, 1993), Jean Voss, Lieux et lieux-dits (préface de Laurence Imbernon, coédité avec la maison des arts de Laon, 1995), Isabelle Legrand, Vues 1999-2002 (Christelle Rochette, 2003). En 2004, le musée s’associe aux célébrations du bicentenaire en publiant deux catalogues, La Roche-sur-Yon : portraits d’une ville (Christelle Rochette) et La Roche-sur-Yon, nouvelles images (Christelle Rochette, Didier Bironneau).

MUTUELLE MAGAZINE 1992 - en cours Mutualité vendéenne* devient MUTUELLE MAGAZINE, sous-titre “Vendée”, au troisième trimestre 1992. Cette évolution est le résultat du regroupement de trois journaux mutualistes. Désormais édité par le groupe mutualiste Harmonie Mutualité, il se décline en quatre éditions : Indre, Indre-et-Loire, Maine-et-Loire et Vendée, avec une partie commune et une partie spécifique à chacune des composantes. Alors qu’Anne-Marie Guimbretière dirige l’ensemble de la rédaction, C. Gonnesat est chargé des pages vendéennes. Le tirage de l’ensemble du groupe approche 35 000 exemplaires pour vingt-quatre pages. Les sujets traités concernent les relations avec la mutuelle, ses projets, ses réalisations, mais aussi des dossiers et des brèves traitant de l'actualité santé, de la sécurité sociale, de la mutualité, de la vie familiale, de la consommation. En 2000, MUTUELLE MAGAZINE prend pour sous-titre “le journal trimestriel des adhérents des mutuelles du groupe Harmonie”. Son contenu, sur vingt-quatre pages (20,5 x 27 cm), s’oriente plus encore vers des informations qui permettent de mieux connaître la mutuelle, de réfléchir et de s'engager. Sophie Bour prend la direction des pages Vendée. Le tirage global atteint 104 000 exemplaires. 89


MUTUALITÉ VENDÉENNE (La) v. 1933 - v. 1940 puis 1950 - 1992 La création d’un “organe officiel de l'union mutualiste de la Vendée et de ses filiales” est décidée le 9 décembre 1932. Cette publication a pour but de diffuser auprès des responsables mutualistes vendéens et des mairies les prises de position de la mutualité vis-à-vis du système de santé, des réformes de la sécurité sociale et des médicaments. Il n’y a plus de traces de cette publication qui est supposée s’interrompre en 1940. Une nouvelle série voit le jour au premier trimestre 1950. Jean Robuchon, président de l’union mutualiste assure la direction de la publication basée à la cité administrative, cours Henri-IV. Ce n’est alors qu’un quatre pages (30 x 39 cm) imprimé à Fontenay-le-Comte. À partir de 1951, le prix de 15 F est mentionné. Fin 1972, La MUTUALITÉ VENDÉENNE prend une nouvelle dimension. Pour toucher l’ensemble de la population du département, et non plus les seuls adhérents, la revue offre désormais vingt pages (21 x 29,7 cm) avec deux couleurs en couverture. Le prix se limite à 0,60 F. Le directeur de publication s’appelle G. Goude. André Geffard lui succède en 1979 et le journal passe à 1 F. Cette année-là, il est imprimé par Delhommeau* mais, l’année suivante, le passage en quadrichromie est assuré par une entreprise de Rennes. Le tirage atteint désormais 63 000 exemplaires. Sous l’impulsion d’Anne-Marie Guimbretière, nouvelle rédactrice, le titre s’épure et devient MUTUALITÉ VENDÉENNE, “publication trimestrielle de la MUTUALITÉ DE VENDÉE” en 1987. La diffusion atteint 71 500 exemplaires en 1989. En 1992, MUTUALITÉ VENDÉENNE devient MUTUELLE MAGAZINE*. Seul le sous-titre “Vendée” montre son ancrage local.

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Nn NOUVEAU MESSAGER (Le) 2 octobre 1949 - v. 1995 Le NOUVEAU MESSAGER est, comme son nom l’indique, le successeur du Messager de la Vendée*. Son sous-titre l’affirme “journal d’informations non politiques”. Composé de quatre pages (42 x 60 cm), il paraît tous les samedis matin, mais est daté du dimanche. À sa création, sa rédaction est au 47 boulevard Aristide-Briand. Il est imprimé par Henri Potier*, 15 rue Lafayette. Le NOUVEAU MESSAGER se veut un journal ouvert à la majorité de la population. Ce souhait est d’ailleurs exprimé dans l’éditorial du premier numéro signé du directeur de la publication, Henri Potier (fils) : “À l’intention de nos lecteurs qui n’ont pas les moyens de s’offrir un journal quotidien, nous donnerons un résumé succinct des événements nationaux et mondiaux qu’il est nécessaire de connaître. Les nouvelles d’intérêt général se rapportant à la vie pratique auront également leur place.” Il est racheté au milieu des années quatre-vingts, par VendéeSemaine*. Paul Faussier* se voit alors chargé de sa direction et oriente son contenu vers la ville de La Roche. Le dernier numéro disponible aux archives départementales (23 décembre 1994) propose un format réduit (36,5 x 54,5 cm). La rédaction est alors au 47 boulevard LouisBlanc. Le journal est réalisé par l’Imprimerie yonnaise* jusqu’à son rachat par l’Imprimerie Delhommeau*, en 1995. (AD85 : PF15) 91


NOUVEAU PUBLICATEUR (Le) 1866 - 1886 puis v. 1920 - 1940 Ce titre succède au Publicateur* et M. Josseron le dirige jusqu’en 1868. L’année suivante, ce journal devient tri-hebdomadaire, chaque mardi, jeudi et dimanche. Il est réalisé par l’Imprimerie du commerce* de la veuve Ivonnet*, 15 rue Lafayette. En 1870, M. Vigneau dirige la rédaction et M. V. Thuret fait fonction d’administrateur-gérant. Maxime Ribaud prend la suite de Vigneau en 1872. Rémy de Simony dirige l’entreprise quelques années seulement puisque Le Publicateur disparaît en 1886. Vers 1920, ce titre renaît comme journal du comité d’union et d’action catholique dirigé par Louis Palustre de Virsay, secrétaire et trésorier de la section vendéenne d’Action française. Fidèle au comité royaliste, il fait campagne pour la candidature de Léon Daudet, président de l’Action française, aux législatives de 1926 en Vendée. Il lance des appels pour son meeting, le 26 juillet, au Mont des Alouettes. À partir de 1935, LE NOUVEAU PUBLICATEUR soutient la propagande des Jeunesses Patriotes en publiant des affiches de la Ligue et des textes de Taittinger*. Ce dernier prend la direction du journal le 4 octobre 1936, à la demande de M. Baudry d’Asson*, malade. Un nouveau sous-titre fait son apparition : “Dieu, famille, Patrie”. Le député Jean du Tinguy du Pouet* dirige le comité de rédaction. Désormais, ce titre rend compte des activités politiques de son nouveau directeur, Taittinger, par exemple du premier congrès vendéen du PNS (Parti national et social), le 3 avril 1938. Les responsables locaux du parti sont alors M. de Beauregard et le docteur Bouteiller. L’adhésion au PNS donne droit à l’abonnement au Petit Vendéen*, La Dépêche vendéenne*, LE NOUVEAU PUBLICATEUR et La Dépêche sablaise. Tous ces journaux appartiennent à un groupe de presse créé par Baudry d’Asson. Ces hebdomadaires possèdent les mêmes articles de réflexion et ne différent que par leurs informations locales. En 1940, LE NOUVEAU PUBLICATEUR est absorbé par La Dépêche vendéenne. (AD 85 : PF 39 et M Lry : J 12 ) 92


Nn NOUVELLE RÉPUBLIQUE (La) mars 1945 - 26 septembre 1946 LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE est un quotidien de deux pages dont l’une est entièrement consacrée à La Roche-sur-Yon. Comme l’indique son soustitre, “quotidien officiel régional du mouvement de Libération national”, il s’agit d’un journal d’après-guerre informant des dernières nouvelles de l’occupation sur le territoire français. Cependant, imprimé à Bordeaux, ce journal évoque peu La Roche-sur-Yon (la Vendée constitue la quinzième édition de cette publication). La collection de l’édition vendéenne s’arrête le 26 septembre 1946. LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE se replie alors vers Bordeaux pour mener un long combat face à Sud-Ouest. (AD85 : PE 14)

NOUVELLES DE LA VENDÉE (Les) v. 1965 - en cours Journal hebdomadaire communiste, sa création remonte probablement à l’année 1965 : le premier exemplaire disponible aux archives départementales est le numéro 151 daté du 21 janvier 1968. LES NOUVELLES se présentent alors sur deux pages avec d’un côté la Vendée et de l’autre La Charente-Maritime. Dès le numéro suivant, ce sont les Deux-Sèvres qui sont associées à la Vendée. Il ne s’agit encore que de l’édition locale d’un titre national : l’adresse indiquée pour le siège est parisienne. Sous l’impulsion de Marcel Guintard*, membre du comité central du parti communiste et secrétaire fédéral de la Vendée, la rédaction, l’administration et la publicité sont installés résidence Richelieu, rue Paul-Doumer. Le format passe de 29,6 x 42 cm, en 1968, à 26,4 x 34,5 cm dans les années soixante-dix. Une curiosité, en 1968, LES NOUVELLES coûtent 0,20 F sur le recto concernant la Vendée, et 0,30 sur le verso traitant des Deux-Sèvres. Le journal est imprimé sans discontinuer par l’imprimerie Saintard de La Rochelle. En 2004, la fédération départementale publie toujours son hebdomadaire. Cette version de six pages (21 x 29,7 cm), en deux couleurs, a débuté vers 1990. Didier Voltz assure la direction de la publication. (AD 85 : PE49) 93


NOUVELLISTE DE VENDÉE (Le) Juillet 1891 - 30 décembre 1891 Ce journal est bi-hebdomadaire, le mercredi et le samedi. J.-B. Allain occupe les fonctions de gérant, Alexis Pervier gère les abonnements et les annonces. Les bureaux sont installés 44 boulevard Louis-Blanc, mais l’impression se fait à Nantes sur les presses du Nouvelliste de l’ouest dont il n’est qu’une édition locale. Cette tentative d’implantation ne dure pas puisque le dernier numéro porte la date du 30 décembre 1891. (M Lry : J 27)

NOVÉPRINT (S.A) 1991 - en cours Maryse Robert a transformé sa société secrétariat-service en NOVÉPRINT S.A. le 1er janvier 1991. À cette date, elle souhaite diversifier ses activités et s’oriente vers la réalisation et l’impression de documents techniques et commerciaux. L’entreprise, connue localement sous le nom de 3S Impression, est installée 12 rue Paul-Doumer ; elle emploie vingt-cinq salariés.

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Oo OFFSET 5 1986 L’imprimerie OFFSET 5 a été créée par Jean Imhof à La Mothe-Achard. L’entreprise a, depuis, imprimé plusieurs périodiques concernant La Roche-sur-Yon comme Métiers Vendéens*, Racines*, Le Pays Yonnais* et La Vendée laïque*. L’imprimerie possède une succursale sur la zone d’activités de Beaupuy, route de Nantes, TI3L. En 2002, l’entreprise étend son activité à l’édition avec les éditions OFFSET 5, dont le responsable est Didier Poulard.

OUEST-FRANCE 7 août 1944 - en cours Le quotidien rennais OUEST-FRANCE prend la suite d’Ouest-Eclair. Il s’affirme “journal républicain du matin”. Très rapidement, il est doté d’une rédaction yonnaise, rue des Halles, sous la direction de Joseph Bonnenfant auquel succède André Melet*. À partir du 31 octobre 1956, l’équipe s’étoffe et OUEST-FRANCE peut éditer une véritable édition départementale, Ouest-France Vendée (36 x 51 cm). Son sous-titre est également modifié. Désormais, ce sont les mots “Justice et Liberté” qui figurent sous le titre. Le journal coûte alors 15 F. André Melet installe la rédaction rue Poincaré au début des années soixante. En 1991, le journal se fait construire des locaux plus modernes 95


de l’autre côté de cette même rue. Depuis 1985, la rédaction départementale est dirigée par Alain Legoupil. Elle compte une cinquantaine d’employés dont trente-et-un journalistes répartis dans six agences sur tout le département. Cette équipe réalise quatre éditions différentes avec le concours de deux cents correspondants. À partir de décembre 1998, elle participe à la réalisation de Dimanche OuestFrance. Imprimé à environ 800 000 exemplaires, OUEST-FRANCE connaît le plus fort tirage des quotidiens français. Les éditions vendéennes diffusent 71 000 exemplaires à 0,70 €.

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Pp PATRIOTE VENDÉEN (Le) 7 avril 1842 - 27 mars 1845 “Journal politique, littéraire, commercial et agricole”, LE PATRIOTE VENDÉEN paraît sous le patronage des députés de la Vendée tous les jeudis. Fort de sa devise “vérité, impartialité”, il se dit journal de l’opposition aux idées libérales. Le journal est dirigé par différents gérants dont Ivonnet*, A. Grandhomme et Léonce Pelloutier. Il présente l’information commerciale et industrielle : mouvements des ports, cours des foires et des marchés, mercuriale des grains et bestiaux du département de la Vendée et des départements voisins. Il propose aussi un feuilleton et l’histoire des usages et traditions vendéennes. Charles-Louis Ivonnet l’imprime, place Napoléon. (M Lry : J 59)

PAUVERT Yves Yves PAUVERT, président de l’amicale des cartophiles vendéens, a réalisé plusieurs ouvrages illustrés par des cartes postales, La Roche-surYon, ma ville natale en cartes postales (1996), La Roche-sur-Yon, ma capitale en cartes postales (1997), La Roche-sur-Yon, mémoire sentimentale en cartes postales (Imprimerie Jauffrit, Le Poiré-sur-Vie, 1999). 97


PAYS YONNAIS (Le) 1997 - en cours Ce magazine de la communauté de communes du pays yonnais prend la suite de Spy Mag*. Bimestriel et gratuit, il est imprimé par Offset 5* (21 x 29,5 cm). Sous la responsabilité du président de la communauté de communes, sa rédaction est assurée par Flavinie Filhoulaud. Ses bureaux se trouvent 54 rue René-Goscinny, siège de la communauté de communes.

PÉCHEREAU André L’écrivain André PÉCHEREAU descend en ligne directe de Pierre PÉCHEREAU, l’un des derniers compagnons de Charette, pourchassé comme “brigand” par les autorités révolutionnaires. Dans son ouvrage, Les Enfants du brigand (Hérault éditions, 1990), il conte la vie des arrière-petits-enfants de Pierre PÉCHEREAU. Plusieurs scènes se déroulent à La Roche-sur-Yon. Un autre ouvrage porte un témoignage sur la seconde guerre mondiale : Les Vendanges de Miranda, témoignage 1940-1944 (Le Cercle d’Or*, 1983).

PÉROCHEAU Joël 1941 Né en Vendée, Joël PÉROCHEAU, docteur en lettres, est diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, de La Sorcellerie en Vendée (Le Cercle d’Or*, 1978) à Autour de Luc-Olivier Merson, (Olona, 1991). Son Dictionnaire historique des Vendéens célèbres, additionné des incontournables, a été auto-édité en 1994. C’est une solide base documentaire pour l’histoire des Vendéens. 98


Pp PETIT VENDÉEN (Le) 1877 - ?, puis 13 septembre 1936 - 9 juin 1940 Lors de la création du PETIT VENDÉEN, Charles Chincholle est présenté comme son rédacteur en chef. Un journaliste parisien porte le même nom à la même époque et travaille au Figaro depuis 1872. Romancier prolifique, on doit à sa plume La Grande, biographie du général Boulanger, Prêtresse, Le Joueur d’orgue, Paula, Les Jours d’absinthe. Il a un échange épistolaire avec Zola le 12 mars 1888 à propos du roman Le Rêve. Il est tout à fait possible qu’il s’agisse de la même personne. On voit ici l’influence des premières agences de presse sur la presse de province : le moindre petit hebdomadaire peut s’acheter de grandes signatures ou tout simplement réaliser une publication sans rédacteurs locaux. L’expérience dure quelques années puisque J.-B. Allain en est encore gérant en 1891, 44 boulevard Louis-Blanc. Ce titre reparaît le 13 septembre 1936 comme organe hebdomadaire du Rassemblement national de la Vendée. Les bureaux se situent au 47 boulevard Louis-Blanc et le directeur administratif du journal est le député Pierre Taittinger*. L’équipe est également composée du député de Tinguy du Pouët*, rédacteur en chef et président du comité de direction, des députés Rochereau, de Suzannet et Boux de Casson, des sénateurs de Fontaines, Rambaud et du docteur Robert. L’Imprimerie vendéenne* assure l’édition. LE PETIT VENDÉEN a été créé pour intensifier la propagande du Rassemblement national en Vendée. Son but est de grouper autour de lui toutes les forces nationales. Il tire à 6 000 exemplaires, ce qui constitue le plus fort tirage de la presse départementale de l’époque. Le dernier numéro paraît le 9 juin 1940 avec comme sous-titre “organe hebdomadaire du Rassemblement national de La Vendée”. Il est alors imprimé par R. Bernard. La rédaction s’est déplacée 3 place de la Préfecture. (AD 85 : PF 69)

PETITE IMPRIMERIE VENDÉENNE avant 1900 - v 1905 LA PETITE IMPRIMERIE VENDÉENNE est installée rue de Saumur. Elle imprime Le Bleu de Vendée* à partir de novembre 1900. Vers 1905, 99


H. Coutand crée à sa place l’Imprimerie centrale de l'ouest* au 5456 rue Saumur.

PITAUD Henri Sallertaine, 1899- Asuncion (Paraguay), 1991 Ce Vendéen engagé dans le syndicalisme agricole a consacré plusieurs ouvrages au monde paysan ainsi qu’au Paraguay où il s’installe en 1948. L’ouvrage Paysan et militant. Mes chemins sauvages, souvenirs 1921-1940, est publié par l’Étrave, à Beauvoir-sur-mer, en 2001. La campagne des législatives de 1932 est évoquée dans ce livre : Marc Sangnier, soutenu par le syndicaliste paysan Henri PITAUD, se présente dans la circonscription de La Roche-sur-Yon (la permanence électorale est tenue rue Georges-Clemenceau, dans une salle du café Péchereau).

POINT COM’ Décembre 2002 - en cours Le bulletin d’information de l’IUT paraît à raison de trois à quatre numéros par an. Il raconte la vie des trois départements de l’Institut universitaire de technologie. Tiré à 450 exemplaires, ce huit pages (21 x 29,7 cm) est écrit et mis en page par les étudiants. du département Information et communication. Le Crédit mutuel océan assure son tirage.

PONCHON Raoul La Roche-sur-Yon, 30 décembre 1848 - Paris, 2 décembre 1937 Raoul PONCHON a été présenté par Émile Gabory* comme “le plus joyeux, le plus turbulent des poètes”. Membre de l’académie Goncourt à partir de 1924, il a été l’ami de Jean Richepin. De son vivant, il a publié un seul volume, à la verve rabelaisienne, La Muse au cabaret. Trois ouvrages paraissent après sa disparition, La Muse gaillarde, Gazettes rimées ou la muse vagabonde, La Muse frondeuse. 100


Pp POTIER (Famille) En 1911, un dénommé POTIER, secrétaire de la section yonnaise des travailleurs du livre, mène la grève de mai à juin avec Charles Auvinet* (président des typographes yonnais depuis 1895) et Penisson (secrétaire des typographes). À l’issue du mouvement, les grévistes sont renvoyés. Ce Pottier a-t-il un rapport avec la famille d’imprimeurs qui s’installe ensuite ? Potier Henri Legé, (Loire-Atlantique), 5 septembre 1883 - La Roche-sur-Yon Fils de Henri-Benjamin POTIER et de Bénine Jaunâtre, il succède à la famille Ivonnet*, en 1920, à la direction de l’Imprimerie du commerce*. L’entreprise compte sept ouvriers et trois apprentis en 1936, puis onze ouvriers dont une femme en 1943. Henri POTIER dirige l’entreprise jusqu’en 1958 et édite, entre autres, Le Nouveau Messager*. Henri POTIER se marie à La Roche-sur-Yon avec Marthe Bonnet, qui lui donne deux enfants, Henri et Yvette. Potier Henri (fils) - 21 juillet 1914 Il succède à son père à l’Imprimerie du commerce*. Henri POTIER (fils) épouse Jeanne Giraud. Ils ont quatre enfants : Henri, Jean-Pierre, Jean-Philippe et Marie-Christine.

PRESSE-OCÉAN 13 juin 1960 - mars 1986 Ce quotidien succède à La Résistance de l'ouest*. Il appartient à la Socpresse, groupe dirigé par R. Hersant et est implanté sur plusieurs départements de l'ouest. L'édition départementale devient Vendée-Matin* en mars 1986.

PROLÉTAIRE DE LA VENDÉE (Le) 1er novembre 1919 - 1924 “Journal socialiste internationaliste”, LE PROLÉTAIRE DE LA VENDÉE voit le jour à la veille des élections législatives de 1919. Edmond 101


Guillou, jeune militant de 37 ans, devient secrétaire de la fédération socialiste vendéenne en 1920 et souhaite “diffuser les idées socialistes, mais socialistes internationalistes et, par là-même, rendre impossible le retour des guerres. Travailler de toutes nos forces à l’amélioration et l’émancipation de la classe ouvrière”. LE PROLÉTAIRE, dont les bureaux sont rue de Lorraine, imprime 4 000 exemplaires mais ne dispose que d’une centaine d’abonnés. Il ne parvient pas à imposer l’idéal socialiste en Vendée puisque, dès 1922, sa publication devient irrégulière et s’achève en 1924. La fédération socialiste éclate alors et Clergeau fonde le Parti communiste unitaire de Vendée avant de rejoindre Élie Craipeau* à la SFIO. (Bnf : Jo 93032. Ce journal n’est archivé qu’à la bibliothèque nationale)

PROST Georges Pont-de-Veyle (Ain), 24 février 1906 Dirigeant de l’Imprimerie centrale de l’ouest* (54 rue de-Gaulle) entre 1957 et 1959. Il la revend à Adrien Delhumeau* en 1959.

PROTESTANT DE L’OUEST (Le) v. 1932 - janvier 1962 puis mai 1985 - en cours On ne trouve LE PROTESTANT DE L’OUEST aux archives départementales qu’à partir du numéro 7 du mois de juillet, août et septembre 1960. L’inscription “28e année” nous laisse penser que ce journal fut créé en 1932. Trimestriel, son sous-titre précise “Édition Vendée-Val de Loire” qui le rattache à un groupe plus important. La direction est confiée à J.-C. Dubs, de Mouchamps, et la rédaction à N. Goetz, de Pouzauges. Le journal coûte 0,45 F pour huit pages (32,4 x 49,7 cm). Il est imprimé à Niort. Le dernier numéro disponible aux archives départementales date de janvier 1962. L’éditorial nous fait part de sa fusion de L’Évangile en Bretagne : “Chers lecteurs, une édition de Bretagne du PROTESTANT DE L’OUEST succède à L’Évangile en Bretagne. Ce changement de titre ne signifie pas de changements dans le contenu du journal puisque déjà plusieurs années L’Évangile en Bretagne reproduisait certains 102


Pp articles du PROTESTANT DE L’OUEST.” En 1985, une autre collection des archives de Vendée commence avec le numéro 93. LE PROTESTANT DE L’OUEST est alors présenté comme mensuel de la région ouest de l’Église réformée de France (21 x 29,7 cm). Les responsables de la publication viennent de tous les départements de l’ouest. Ce magazine est imprimé dans les Deux-Sèvres. Il ne consacre qu’une page à la Vendée. En 2004, il est rédigé et imprimé à La Rochelle sous la direction de Caroline Dolfus et Jannick Pilot.

PUBLICATEUR (Le) 1823 - 1866 puis 1886 - 1916 LE PUBLICATEUR, “feuille d’annonces de la Vendée” devient “journal politique de la Vendée” en 1849 et son format augmente de 39 x 27 cm à 45 x 30 cm). En 1852, il s'affirme “journal de la Vendée”. Journal politique de la Vendée lancé en 1823 sous l’impulsion du comte Charles-Louis du Tinguy du Pouet*, royaliste convaincu, il est imprimé par Ivonnet*, place Napoléon. Jusqu’en 1831, il paraît le dimanche puis les mercredis et dimanches. En 1845, il se revendique comme non politique, exclusivement consacré aux “annonces et affiches, aux lettres de commerce, à l’agriculture et aux avis divers” mais il est en réalité l’organe de la droite catholique et royaliste. Il devient Le Nouveau Publicateur* en 1866. Une seconde édition, de 1886 à 1916, ressuscite le titre jusqu’à ce que la première guerre mondiale le contraigne à disparaître. (AD 85 : PE 56, PE 24 et PF 72, non communicable. M Lry : J 12)

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Qq QUENEAU Raymond Le Havre (Seine-Maritime), 21 février 1903 - Paris, 25 octobre 1976 Raymond QUENEAU, installé à Paris dès 1920, appartient au mouvement surréaliste entre 1924 et 1929, avant de rompre avec André Breton. Licencié de philosophie en 1924, il suit les cours d’Alexandre Kojève sur Hegel entre 1933 et 1939 et les publie chez Gallimard en 1947. Il entre chez cet éditeur en 1938, avant de devenir secrétaire général de la maison d’édition en 1941. Après la guerre, il écrit sur des peintres (en particulier sur Dubuffet, Havrais comme lui), il peint, compose des chansons pour Juliette Greco, s’intéresse au cinéma et écrit sur la langue. Ses Exercices de style (1947) proposent quatre-vingt-dix-neuf manières de raconter l’anecdote banale d’un individu croisé à deux reprises dans la même journée. En 1950, le recueil Bâtons chiffres et lettres rassemble ses articles sur la langue. En 1961, l’écrivain qui s’intéresse aux mathématiques rejoint le mouvement de l’Oulipo (la même année, il publie Cent mille milliards de poèmes). De l’œuvre de QUENEAU, le public retient la subtilité, l’humour fondé sur une réflexion sur la langue et la fantaisie de ses romans : Le Chiendent (1933), Loin de Rueil (1944), Zazie dans le métro (1958), Les Fleurs bleues (1965). C’est durant la seconde guerre mondiale que l’écrivain découvre La Vendée. Il est mobilisé en juillet 1939. Son périple militaire le conduit à Fontenay-le-Comte et à La Roche-surYon, du 30 mars au 24 juillet 1940. Son Journal, publié en 1986, fait état de ce séjour en Vendée. 105



Rr RABIER Benjamin La Roche-sur-Yon, 1864 - Le Breuil de Faverolles (Indre), 1939 Personnalité marquante de la Belle Époque, le Yonnais Benjamin RABIER est installé à Paris en 1869. Formé par Gavarni et Caran d’Ache, il a influencé les plus grands auteurs de bandes dessinées et de caricatures. Il a été graphiste dans les plus célèbres revues illustrées de son temps, de Gil Blas (1892) à L’Assiette au beurre (1902). Du caricaturiste animalier, on connaît surtout La Vache qui rit, les aventures du canard Gédéon et les illustrations des fables de La Fontaine. La Vache qui rit apparaît en 1924, à la demande des fromageries Bel : elle représente une innovation commerciale (la marque et la figuration sont sans précédent connu). Gédéon naît en 1923 et les albums illustrés se succèdent jusqu’au dernier titre, Gédéon dictateur, devenu Les Dernières Aventures de Gédéon (librairie Garnier), paru à la veille de la guerre, juste avant la mort de son créateur. On citera également l’album patriotique, Flambeau, chien de guerre (1916). La forme du récit est très moderne : les dessins comportent peu ou pas de légendes, le graphisme constituant l’élément privilégié de la narration.

RACINES mars 1993 - en cours Ce mensuel se dit “le magazine des retraités et pré-retraités” du département. “Le terme RACINES souligne d’abord son implantation locale, 107


son enracinement régional. Cette publication diffusera en effet des informations de proximité, du terroir. Mais surtout, RACINES s’adresse à des gens enracinés, déjà attachés à un pays ou désireux de prendre racine”, écrit son rédacteur en chef, Gilbert Métivier, dans son premier numéro. Sur quarante-huit pages (21 x 29,7 cm), il donne des informations sur la vie locale, les droits des retraités, la santé, le jardinage… diffusées à 15 000 exemplaires. Mais l’image du retraité n’est guère valorisante. Il change donc de sous-titre pour devenir “le magazine du temps de vivre en Vendée et Anjou”. Imprimé au début par l’Imprimerie Delhommeau*, il sort désormais des presses d’Offset 5*, à La Mothe-Achard. RACINES, installé 21 boulevard Réaumur, est édité par le même groupe de presse que La Vendée agricole*.

REGOURD Florence 1948 Professeur de chaire supérieure en classes préparatoires au lycée Clemenceau de Nantes, après avoir enseigné vingt-cinq ans au lycée Mendès-France de La Roche-sur-Yon, agrégée, Florence REGOURD s'intéresse particulièrement à l'histoire sociale. Elle a fondé en 1983 le Centre de documentation du mouvement ouvrier et du travail* (CDMOT), installé à la Bourse du travail yonnaise. Sa thèse de doctorat en histoire est publiée sous le titre La Vendée ouvrière (Cercle d'Or*, Les Sables d'Olonne, 1981). Cet ouvrage, réalisé par l’Imprimerie graphique de l’ouest*, fait entre autres un large panorama de l’histoire des imprimeries du département et des ouvriers du livre. Fortement syndicalisée, cette profession est en effet à la tête de beaucoup de mouvements sociaux jusque dans les années trente. On trouve dans ce livre la reproduction de quelques pages de journaux dont les collections n’existent pas en Vendée. Florence REGOURD a participé à plusieurs ouvrages collectifs : La Vendée des origines à nos jours (Bordessoules, 1982), Cent ans d'école laïque et publique en Vendée (FOL, ACL, Nantes, 1986), Guide de l'histoire locale (Seuil, 1990) ; elle a signé dans diverses revues de nombreux articles sur les instituteurs, les monuments aux morts, le mouvement social en Vendée. 108


Rr RENAUD Édouard Son ouvrage, Madame Bulkeley, la gaillarde aux quatre maris, est publié à La Roche-sur-Yon en 1949 (Imprimerie centrale de l’ouest*). Il raconte l’histoire de Céleste Talour de la Coatrie qui épousa Louis Chappot de La Brossardière en 1779, puis Bulkeley, officier au régiment de Walsh-Serrant en 1786. Elle participe avec son mari à la prise de La Roche, le 15 mars 1793. Après “la virée de Galerne”, elle rejoint l’armée de Charette. Un précédent ouvrage a été consacré à cette héroïne, celui de C. de La Chanonie, Madame Bulkeley, une Amazone vendéenne (Vannes, Lafolye, 1892).

RÉSISTANCE DE L’OUEST (La) septembre 1944 - 13 juin 1960 Issu de la résistance, comme son titre l’indique, ce journal succède au Phare de l'ouest, mis sous séquestre pour avoir poursuivi sa publication sous le contrôle de l'occupant. LA RÉSISTANCE DE L'OUEST propose, dans ses derniers numéros, douze pages d’informations (43 x 59,5 cm). Réalisé à Nantes, mais doté d’une rédaction vendéenne, il va alors opérer une mutation qui vise à l’ancrer un peu plus dans les départements de Loire-Atlantique et Vendée. D’abord sous-titré “PresseOcéan, grand quotidien régional d’information”, il adopte enfin le nom de Presse-Océan* en janvier 1961. (AD 85 : PF 1)

RÉVEIL DE LA VENDÉE (Le) 19 mars 1885 - 14 juin 1885 puis 21 mai 1922 - 24 janvier 1924 Une très brève expérience de RÉVEIL voit le jour en 1885. Elle est conservée aux archives départementales. Le RÉVEIL DE LA VENDÉE, seconde manière, voit le jour en 1922. Il se définit, lui, comme “l’organe de défense laïque et républicaine”. Cet hebdomadaire républicain se compose de huit pages (56 x 38 cm) et se 109


vend au prix de 15 centimes le numéro. L’administration et la rédaction du journal se tiennent au 8 de la rue Paul-Baudry, siège de l’Imprimerie moderne* de Georges Romain*. À la date du 6 janvier 1923, le journal connaît quelques changements. Son format diminue et l’administration et la rédaction sont transférées au 10 rue Paul-Baudry. Le changement de format est très bref car le journal reprend sa taille d’origine, le 11 août 1923. Cela n’empêche pas la fin de la parution le 24 janvier 1924, au bout de la troisième année et du numéro 88, pour cause de gros déficits en 1923 : “Les frais de l’année ont dépassé les prévisions”, note le rédacteur. (AD 85: PE 26. M Lry : J 42)

RÉVISIONNISTE DE LA VENDÉE (Le) 10 février 1889 - 6 octobre 1889 Journal hebdomadaire, LE RÉVISIONNISTE DE LA VENDÉE, fondé par A.-M. Généreux Chartier*, est un journal politique installé rue de La Chapelle. Il est créé afin de soutenir le programme patriotique du général Boulanger (parti républicain) sous le slogan “Vive la France ! Vive la république nationale !”. Dès le premier numéro, il affirme ses engagements politiques : “C’est le programme du général Boulanger, c’est le nôtre”. Son sous-titre, extrait d’une lettre du général Boulanger aux électeurs de la Seine, souligne cet engagement : “La République est maintenant ouverte à tous les hommes de bonne volonté. Qu’ils y entrent et que les autres sortent”. La fin de la campagne électorale du général Boulanger provoque l’arrêt du RÉVISIONNISTE DE LA VENDÉE. LE RÉVISIONNISTE va 110


Rr cesser de paraître. J’avais promis de lutter jusqu’aux élections, j’ai tenu ma parole, sans me soucier ni des haines, ni des colères que je pouvais m’attirer”, écrit Généreux Chartier, directeur-gérant. Pendant son existence, le journal aborde néanmoins des thèmes très variés : actualité, chronique locale, chronique politique de la semaine, état civil de La Roche-sur-Yon, tableau de marche des trains, faits divers. Cet hebdomadaire, imprimé sur quatre pages par Daniel Servant* (51,5 x 37 cm) est vendu 5 centimes le numéro. Les lecteurs peuvent s’abonner moyennant 5 F par an ou 3 F pour six mois. (M Lry : J 3)

REVUE DU BAS POITOU ET DES PROVINCES DE L’OUEST (La) 1888 LA REVUE DU BAS POITOU ET DES PROVINCES DE L’OUEST (16 x 24 cm) a été fondée par René Vallette. Il en est le directeur, mais aussi le gérant. Cette revue régionaliste se veut être “l’organe d’expression de la société des amis du Bas Poitou, qui a pour but de contribuer au rayonnement de la vie intellectuelle régionale”. Trimestrielle, elle regroupe différents textes rédigés par un comité de rédaction d’érudits et d’écrivains régionaux. En 1940, Jacques Maupéou succède à René Vallette. En 1948, il co-dirige LA REVUE avec André Mady. De 1954 à 1972, Louis Chaigne prend leur suite puis, à partir de 1956, la rédaction est confiée au docteur L. Merle, toujours associé à un comité de rédaction. Entre 1888 et 1911, cette revue est imprimée à Vannes. Ensuite, elle est réalisée à Fontenay-le-Comte où se trouve la rédaction depuis la création. En 1956, les bureaux se déplacent à Niort. Cette publication contient de nombreuses fiches biographiques de personnages régionaux, dont certains Yonnais.

R’HAND & VOUS novembre 2000 - en cours Lancé en novembre 2000 sur quatre pages demi-format, “le journal de La-Roche-sur-Yon Vendée hand-ball”, ainsi que son sous-titre le présente, a ensuite pris de l’ampleur (21 x 29,7 cm). Diffusé à l’occasion 111


de chaque rencontre de l’équipe première à domicile, cet imprimé connaît une périodicité variable d’octobre à mars, durée de la saison sportive. Chaque numéro présente des informations sur la vie du club et de ses différentes équipes. La rédaction et la mise en page sont assurées par les étudiants en Information et communication de l’IUT de La Roche-sur-Yon.

RICHARD Antoine Château-Gontier (Mayenne), 27 juillet 1930 Le poète Antoine RICHARD vit à La Roche-sur-Yon. De 1960 à 1975, il est directeur de Big Chief-confection. À partir de 1982, il anime l’association intercommunale de maisons de retraite de la région nantaise. Il se dit “cœur-mondiste”. Ses poèmes rendent hommage aux enfants et aux personnes âgées. On citera De vise au cœur (La pensée moderne, 1980), Enfants mes amours (préface d’Yves Viollier*, Souffle et poésie, 1989), Avec ces mots là (AIMRRN, 1989).

ROBERT Francine Nantes (Loire-Atlantique, 17 mai 1923 - La Roche, 14 novembre 1992 Poète et peintre, Francine ROBERT, née Civel, est l’épouse d’un ancien conseiller municipal de La Roche-sur-Yon, Roland Robert. Auteur d’un roman et de plusieurs contes, elle a publié neuf recueils de poésie, de forme classique, empreints d’humanisme. La plupart sont édités à l’imprimerie Pinson aux Sables d’Olonne : Reflets (1973), Vision des êtres et des choses (1979), Animaux mes amis (1988). Ces poèmes lui ont valu de nombreux prix. Elle œuvre à la création des premiers Jeux floraux de La Roche-surYon. En 1971, elle est co-fondatrice de l’Essor poétique de Vendée. En 1982, elle crée le prix des écoles. Une rue de la ville porte son nom. 112


Rr ROCHE-JOURDAIN En 1899, il succède à Galipaud* et Pitot à la tête de l’Imprimerie commerciale et administrative*. Il imprime la presse républicaine : Le Bulletin de la Vendée*, Le Libéral de la Vendée* et, à partir de 1900, La Démocratie vendéenne*. Le 4 octobre 1899, il transfère l’imprimerie 15 rue Haxo puis il vend l’établissement à Madeleine* et Reynard en 1924.

ROCHE MAG mars 1986 - en cours En mars 1986, La Roche-Magazine arrive dans toutes les boîtes aux lettres au format, toujours actuel, de 21 x 29,5 cm pour 32 pages. “Nous lançons un nouveau magazine. Expérience difficile, mais que nous allons mener avec vous, car nous voulons que ce journal soit celui de votre ville, le vôtre”, précise le maire, dans son éditorial. En ajoutant : “Nous avons pris le parti d’élargir, sans aucune exclusive, la gamme des informations, l’ouvrir à tous les secteurs d’activités et d’expression de la vie locale à travers des rubriques nouvelles. Le pari est ambitieux, mais avec vous, nous le tiendrons”, Jacques Auxiette explique simplement que La Roche-Magazine fait suite à Domaine Public*, créé en 1977. L’éditorial de janvier 2004 (n° 179) annonce : “Cette année 2004 sera riche en émotions et découvertes. Nous fêterons ensemble la célébration du bicentenaire de notre ville. Ville atypique, créée il y a deux siècles par décret napoléonien afin de pacifier la Vendée, en pleine guerre de religion, La Roche-sur-Yon a su imposer son identité et sa présence dans le circuit des grandes villes de l’ouest, ainsi que sur le plan national.” Sous la responsabilité du maire, le magazine est géré par la direction de la communication. Sa maquette a subi un lifting, en mai 2003 et il se présente désormais sous le titre de ROCHE MAG. Il est tiré onze fois par an, à 27 500 exemplaires, par l’Imprimerie Pollina, à Luçon. 113


ROCHE VENDÉE JOURNAL (le Journal des Yonnais) 3 avril 1987 - 27 novembre 1987 René Hautbois tente, pendant quelques mois, de lancer cet hebdomadaire qui prétend “faire découvrir chaque semaine toute la vie de La Roche-sur-Yon, de ses quartiers, des ses associations”, comme il l’écrit dans son premier éditorial. J. Rouziès dirige la rédaction installée 7 rue Paul-Baudry. ROCHE VENDÉE JOURNAL est édité par l’Imprimerie Hautbois - Doré des Sables d’Olonne. Il tire à 10 000 exemplaires (47 x 32 cm) au prix de 3,50 F. (AD 85 : PE 27)

ROCHETEAU Robert (Jean ROBERT) Aizenay, 19 juillet 1954 Au début des années quatre-vingts, Robert ROCHETEAU commence à sillonner les routes de Vendée. Sous le pseudonyme de JEAN ROBERT, il devient l’animateur incontournable des manifestation économiques, commerciales et artistiques de la région. “Metteur d’ambiance”, comme il se décrit lui-même, observateur privilégié des fêtes locales et de leur évolution depuis un quart de siècle. Il publie ses souvenirs accompagnés de deux cent soixante photos, en 2004, chez Offset 5 éditions*, sous le titre Jean Robert, animateur en Vendée et partout ailleurs.

ROMAIN (Famille) Romain (Georges) Chaillé-sous-les-Ormeaux, 8 février 1892 - La Roche, 20 mars 1989 Georges ROMAIN rachète l’Imprimerie moderne* à Eugène Hammonet* en 1921. Il agrandit l’atelier dans l’arrière-cour et installe les typographes à l’étage. C’est le spécialiste des programmes de la Foireexposition au cours des années trente. Il reste à la tête de l’imprimerie jusqu’en 1963. 114


Rr Romain (Jacques) La Roche-sur-Yon, 11 juillet 1923 Imprimeur et libraire à la suite de son père, Georges ROMAIN, il s’associe à son frère, Ferdinand, en 1963. Romain (Ferdinand) La Roche-sur-Yon, 30 octobre 1926 Il s’associe à Jacques, son frère, en 1963. Romain (Claudie) La Roche-sur-Yon, 22 avril 1948 Fille de Jacques, elle succède à son père et à son oncle en 1983 et dirige toujours la librairie-papeterie et l’imprimerie, 10 rue Paul-Baudry.

ROUQUETTE Élie 8 février 1884 Élie ROUQUETTE commence à exercer le métier d’imprimeur en 1919. Maître imprimeur à partir de 1921, il fonde, en 1920, l’Imprimerie vendéenne* avec pour associés René Couteau, publiciste, Louis Bazire, député, Auguste Durand et Charles Gaudineau. Les locaux de son imprimerie sont situés rue Georges-Clemenceau. Il se consacre principalement à la presse catholique : L’Etoile de la Vendée* et La Croix Vendéenne*. Il imprime La Voix de la Vendée jusqu’en 1943. Joseph ROUQUETTE, son fils, dirige Vendée Dimanche* de 1956 à 1954. Il est encore signalé comme libraire à la même adresse en décembre 1959.

ROUSSEAU Louis (abbé) Mortagne-sur-Sèvre, 1853 - La Roche-sur-Yon, 1936 L’abbé Louis ROUSSEAU a été aumônier du lycée de La Roche-sur-Yon. Il est l’oncle du peintre René Rousseau-Decelle, exposé en 1988 au musée* de La Roche-sur-Yon. On retiendra son ouvrage La Roche-surYon, ses origines. Saint-Lienne et son prieuré, La Roche-sur-Yon, 1898. 115


ROUSSIÈRE Valentin 1910 - La Roche-sur-Yon, 1983 Historien de la Vendée, Valentin ROUSSIÈRE a écrit de nombreux ouvrages et constitué de précieuses archives photographiques. Il a été journaliste à La Résistance de l’ouest*, devenue Presse-Océan*, puis Vendée-Matin*.

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Ss SAINT-ORENS Yves Aigrefeuille d’Aunis (Charente-Maritime), 3 décembre 1899 La Roche-sur-Yon, 19 novembre 1996 Le poète Yves SAINT-ORENS rejoint la Vendée en 1975. Chevalier de la Légion d’honneur, il est en 1996 un des derniers Poilus du département. Membre de la société des poètes français, il publie plusieurs recueils, Ombres et clartés, (Revue moderne, 1952), Derniers reflets (Pinson, Sables d’Olonne, 1982), recueil de sonnets dont le plus connu, “Soir”, lui vaut le grand prix des Jeux floraux. De nombreux poèmes sont réunis dans Remember, le chant d’une vie (Grassin, 1988).

SAUVAGE Cécile La Roche-sur-Yon, 1883 - 1927 Cécile SAUVAGE est poète. Ses œuvres dont la principale est L’Âme en bourgeon ont été éditées aux éditions Séguier. Elle a été l’épouse de Pierre Messiaen, angliciste et traducteur de Shakespeare, et mère du compositeur Olivier Messiaen. Sa maison familiale, indiquée par une plaque commémorative, se trouve place Napoléon. Ses œuvres ont été rééditées récemment : Poésies complètes, Paris, Table Ronde, collection Petite Vermillon, 2002. 117


SEGHERS Bernard Casablanca (Maroc), 1947 Bernard SEGHERS est un auteur dramatique yonnais. Parmi les pièces qu’il a écrites, on citera La Gare (1983) et Au fil du rasoir (Académie européenne du livre). En 1993, deux pièces, Babel, Quai 11 et Un air de jazz sont mises en scène par Guy Blanchard à La Roche-sur-Yon.

SEMAINE DU PAYS YONNAIS (La) Juin 2001 - début 2003 Supplément hebdomadaire gratuit de Vendée-Matin*, informations locales et départementales paraissant le jeudi. Le premier numéro paraît dans la semaine du jeudi 21 au mercredi 27 juin 2001. Éditée par la SERPO, à Nantes, et imprimée sur ses presses, La SEMAINE DU PAYS YONNAIS dispose d’une rédaction en Vendée, 3 place du marché, comme celle du quotidien auquel elle est rattachée. PD 300

SERVANT (Famille) SERVANT-MAHAUD rachète l’Imprimerie yonnaise* en 1870, mais n’y reste qu’un an, remplacé par Louis Gasté*. Servant (Daniel-Eugène) Imprimeur, il prend, en 1884, la succession de Gasté dans les locaux situés au 3, place de la Préfecture. Il imprime Le Révisionniste de Vendée* pendant quelques mois de 1889 puis, en 1890, l’Indépendant de la Vendée*. Servant (Paul-Auguste Marie) 22 mai 1859 Il est cité comme imprimeur en 1886. Servant (Marie-Joseph Léon Louis) 15 août 1867 Exerce le métier d’imprimeur jusqu’en 1923 ou 1925. 118


Ss SILOË ÉDITIONS 1968 La librairie SILOË est créée en septembre 1968 par les abbés Thomas et Vrignon. À l’origine installée dans les locaux de la maison du diocèse, elle déménage, en 1973, au 58 de la rue Joffre (et sera rénovée en 1991-1992). Dès son origine, la librairie a une activité d’édition en lien avec le diocèse (parcours de préparation aux sacrements). Elle appartient actuellement au réseau français des librairies SILOË. Spécialisée dans les livres religieux qui constituent l’essentiel de son fonds, elle possède un rayon consacré au régionalisme ainsi qu’un petit rayon enfance/jeunesse. Geneviève Voisin est la gérante de la SARL entre 1968 et 1987. En octobre 1987, Yves Auvinet la remplace à la tête de l’entreprise. Il développe l’activité éditoriale, en relation étroite avec Michel Thierry, un des fondateurs de SILOË, propriétaire du nom et directeur de la maison d’édition SILOË de Laval. Le catalogue se partage à égalité entre le domaine religieux et celui du régionalisme, les ouvrages étant distribués par la société Littéral sise à La Ferrière. Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés à la Vendée, en particulier, ceux de Gilles Bely* qui évoque La Roche-sur-Yon dans Vendée avec le photographe Bertrand Bouflet (1989) et Vendée, Tourisme et culture, 52 balades (2001) ainsi que deux livres récemment parus : Patrimoine religieux en Vendée (Claude Arrignon et Joseph Renaud, 2003) et Vendée secrète (Mmes Maury et Cluzel, 2004). La ville de La Roche-sur-Yon est également présente dans le roman d’Alain Perrocheau, Les Houblons écarlates.

SOCIÉTÉ D’ÉMULATION DE LA VENDÉE (SEV) Le 7 juillet 1854, le comite agricole de la ville de Napoléon décide de créer la Société d’émulation de la Vendée (SEV) pour l’agriculture, les sciences et les arts. M. de Puiberneau en est le premier président. Cette association décide d’éditer chaque année un recueil de textes 119


historiques, économiques ou littéraires concernant le département. La SEV tiendra son pari jusqu’en 1991, avec l’appui de divers imprimeurs dont les premiers furent Ivonnet* et Servant-Mahaud*. En 1992 et 1993, l’annuaire prend la forme d’un véritable livre. L’association, sous la présidence d’Amblard de Guerry, suscite la création du Centre vendéen de recherches historiques* qui publie l’édition 1994 sous le titre Recherches vendéennes. La Société d’émulation poursuit ses propres activités.

SORY Jacques Limoges (Haute-Vienne), 22 août 1817 De 1856 à 1870, il dirige l'Imprimerie yonnaise* à la suite de Camille Leconte. En 1868, il crée Le Courrier de la Vendée*. Il est le fils de l’un des créateurs de l’Imprimerie yonnaise*.

SPY MAG avril 1993 - 1996 Gratuit créé en avril 1993, ce trimestriel a comme sous-titre : “magazine d’expression du Pays yonnais”. “Pourquoi le SPY ? C’est la dénomination abrégée, pleine de souffle et de vitalité, que nous vous proposons pour symboliser le Syndicat du pays yonnais”, commente, dans son éditrial, le président, Dominique Caillaud. SPY MAG est réalisé au siège du syndicat, 40 rue Pasteur, sur douze pages (21 x 29,7 cm), imprimées par TOP Imprimerie à 30 000 exemplaires. Avec son n° 14 des mois de juillet, août et septembre 1996, le magazine change de nom et de sous-titre pour devenir Le Pays yonnais*, magazine de la communauté de communes.

SZAMBIEN Werner Werner SZAMBIEN, chercheur en histoire de l’architecture, est un spécialiste de la période néo-classique. Il a publié de nombreux ouvrages 120


Ss sur ce sujet, notamment un livre de référence sur l’architecte néo-classique Jean-Nicolas Louis Durand (Jean-Nicolas Louis Durand, 17601834, de l’imitation à la norme, Paris, Picard, 1984). Jean-Nicolas Louis Durand a exercé une grande influence sur les architectes et ingénieurs du début du XIXe siècle, en particulier les ingénieurs des Ponts et chaussées qui ont conçu et construit La Roche-sur-Yon. SZAMBIEN est l’auteur d’un article consacré à La Roche-sur-Yon et paru dans la revue 303 (association 303, région des Pays de la Loire) : “Napoléon, ville modèle ?” (n° 12, 1987).

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Tt TAITTINGER Pierre Paris, 1877 - Paris 1965 Fils d’une famille d’émigrés lorrains chassés de leur province par la victoire allemande de 1870, Pierre TAITTINGER est élevé dans le culte de la nation française et de la revanche. Inscrit aux groupes “Plébiscitaires” de Deroulède et de Barres, il est envoyé en CharenteMaritime pour les élections législatives de 1914. Il y séduit la fille d’un négociant en cognac, Jules Guillet, puis, auréolé de quelques hauts faits de guerre, remporte les législatives de 1919. Député de Charente-Maritime, conseiller général, maire de SaintGeorges-des-Coteaux à la suite de son beau-père, il commence là une carrière d’homme politique mais aussi d’industriel et de patron de presse. Afin de diffuser ses idées nationalistes, il achète ou crée, un peu partout en France, des journaux et des imprimeries. Député de Paris à partir de 1924, il reste maire de sa petite commune charentaise tout en dirigeant le Parti républicain national et social, qui s’appuie sur un groupuscule actif, la ligue des patriotes. On retrouve cette dernière, aux côtés de l’Action française et des Croix de Feu lors des émeutes du 6 février 1934. Proche de certains députés vendéens, Tinguy du Pouët* et de Suzannet, il commence à organiser des meetings politiques dans ce département et regroupe 25 000 sympathisants à La Chataîgneraie, le 25 août 1935. Cette réussite l’incite à s’installer en Vendée. En 1937, il fait l’acquisition du château Saint-André, sur les hauteurs 123


qui dominent Mareuil-sur-Lay. De là, il se rend propriétaire de plusieurs journaux et imprimeries du département : La Dépêche Vendéenne*, Le Petit Vendéen*, qu’il approche dès février 1937 et dont il confie la rédaction à Fernand Allain*, puis l’Imprimerie yonnaise* dont il devient propriétaire en 1938. La Dépêche est autorisée à poursuivre son activité jusqu’en 1944 par les autorités d’occupation et Pierre TAITTINGER devient même propriétaire de La Vendée, journal édité à Fontenay-le-Comte, en décembre 1943. Président du conseil municipal de Paris en 1943, TAITTINGER est arrêté à la Libération, son empire de presse est mis sous séquestre, puis dispersé. Le 18 mai 1947, le Journal Officiel publie la confiscation totale des biens et éléments d’actifs de diverses sociétés d’imprimerie lui appartenant en Charente, Charente-Maritime et Vendée, dont l’Imprimerie yonnaise. Après quelques années d’inéligibilité, il retrouve néanmoins son fauteuil municipal à Saint-Georges-des-Côteaux en 1953. Il dirige alors la commune depuis Paris, ou depuis Mareuil, jusqu’en 1964. Bibliographie : Pierre TAITTINGER, patron de presse de l’Entre-deuxguerres, par Pierre Frustier (Geste éditions*, 2001).

THIBAUDEAU Jean La Roche-sur-Yon, 7 mars 1935 Jean THIBAUDEAU est romancier, essayiste mais aussi traducteur et auteur dramatique. En 1960, son premier roman, Une cérémonie royale, paraît aux éditions de Minuit. Le ton neutre du roman, l’abondance des descriptions font de l’auteur “un des représentants possibles d’une seconde génération du nouveau roman” (Philippe Forest). La même année, il entre au comité de rédaction de la revue Tel quel dont il est un des animateurs jusqu’en 1972. Mes années Tel quel (Écriture, 1994) témoignent de cette période de sa vie. Son œuvre essentielle, publiée au Seuil, est un long poème mêlant fiction et autobiographie, en trois volumes, Ouverture (1966), Imaginez la nuit : roman (1968) et Voilà les morts à notre tour d’en sortir : roman noir (1974). De ses essais, on retiendra Mai 68 en France (Le Seuil, 1970), 124


Tt Socialisme, avant-garde, littérature : interventions (Éditions sociales, 1972) ainsi que L’Amour de la littérature (Flammarion, 1978). Il signe en 1970 un ouvrage consacré à Francis Ponge (Gallimard). Il traduit plusieurs des œuvres d’Italo Calvino. Parmi ses derniers textes, citons Comme un rêve, roman et autres histoires, brefs textes de fiction parus chez Écriture en 1994 et des mémoires publiées par Hatier, Souvenirs de guerre : poésie et journal, suivi de Dialogues de l’aube (1991-1998).

TINGUY DU POUËT (famille de) En 2002, François de Tinguy du Pouët a consacré une bibliographie à l’Histoire des Tinguy du Pouët, de la Vendée à l’Auvergne (éditions Christian). De cette vieille famille vendéenne, on retient deux membres qui ont, pour appuyer leurs opinions politiques, eu un rôle dans la presse locale. Tinguy du Pouët (comte Charles du) 1813 - 1881 Royaliste convaincu, fondateur du Publicateur de la Vendée*, il est élu député en 1848 et 1849. Tinguy du Pouët (comte Jean du) Saint-Michel-Mont-Mercure, 1875 Fils de Charles, le comte Jean du TINGUY DU POUËT obtient en 1900 un doctorat de droit qui lui permet d’entrer au conseil d’état. L’année suivante, il est élu maire de sa commune natale et le reste jusqu’en 1939. Mobilisé en 1914, il obtient la Croix de guerre et la Légion d’honneur. Démobilisé, il est élu député de Vendée sur la liste d’Union nationale, dès 1919. Cette liste était conduite par Baudry d’Asson*. Réélu ensuite sans discontinuer jusqu’en 1942, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940. Conseiller général du canton de Pouzauges en 1939, il devient président du conseil général la même année. Très proche de Pierre Taittinger*, il assume à ses côtés la direction du Nouveau Publicateur*. 125


TRAVAILLEUR DE LA VENDÉE (Le) 1er octobre 1929 - v. 1930 Mensuel lancé par l’Union départementale des syndicats ouvriers confédérés, il souhaite “éduquer la classe ouvrière, lui donner les connaissances syndicales suffisantes pour préparer les salariés à la transformation des moyens de production et de consommation actuels”. Installée à la Bourse du travail, rue Haxo, sous la direction de Raymond Davisseau, secrétaire de l’Union départementale, cette publication n’est archivée qu’à la Bibliothèque nationale, qui en conserve cinq numéros seulement. (Bnf : Jo 30758)

TREMBLAY Paul 5 octobre 1836 Paul TREMBLAY est imprimeur typographe à l’Imprimerie commerciale et administrative* et imprimeur de la mairie, de 1871 à 1892. Il dirige Le Bulletin de la Vendée* à partir de 1883. Son atelier se situe à l’angle du 2 place de la préfecture et du 15 rue Haxo.

TRUYTS Victor Victor TRUYTS est le propriétaire et directeur de l’Imprimerie centrale de l’ouest*, rue de Saumur, de 1906 à 1919.

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Vv VENDÉE Juin 1989 - novembre 2002 Depuis 1980, il existe un bulletin du conseil général de la Vendée (quarante pages 21 x 29,7 cm) réalisé à Nantes et imprimé à Chantonnay. En juin 1989, sous l’impulsion de Philippe de Villiers. “Le magazine du conseil général”, comme l’indique son sous-titre, prend le nom du département après une dizaine d’années d’existence. Sur le même format, il est publié trois à quatre fois par an. En 2003, le Journal de la Vendée* prend sa succession.

VENDÉE, JOURNAL DU POITOU (La) 30 mars 1844 - 7 septembre 1844

Journal politique, religieux, scientifique, littéraire, agricole, industriel et d’annonces, LA VENDÉE, JOURNAL DU POITOU est créée par le comte de Saint-Poncy. Bi-hebdomadaire, il paraît chaque mercredi et 127


samedi, et ce “avec le concours du clergé”. Opposée à la centralisation “qui tend à tout corrompre et absorber”, la rédaction de La Vendée est royaliste et catholique. Le comte de Saint-Poncy (rédacteur en chef) et Édouard Hamelin (rédacteur et gérant) soutiennent l’Union catholique dans leur ligne éditoriale. Leur seul mot d’ordre reste “Tout pour la France et par la France”. Ils abordent les questions sociales, commerciales, mettent en avant “la charité chrétienne pour soulager ceux qui souffrent, pour les éclairer, pour les diriger” et s’intéressent au culte des traditions par la popularisation de l’histoire, des chroniques, des légendes. Imprimé par Ivonnet*, ce bi-hebdomadaire de quatre pages (37 x 25 cm) est disponible en Vendée et hors du département uniquement par abonnement : 30 F pour les personnes vivant hors département et 25 F pour les Vendéens. (M Lry : J 58)

VENDÉE AGRICOLE (La) 1944 - en cours LA VENDÉE AGRICOLE voit le jour en 1944. Pour 1,20 F par numéro, elle offre seize pages imprimées à 25 000 exemplaires par l’Imprimerie Marcel Delhommeau*. Cet hebdomadaire, édité par l’UDCGA (Union départementale de la confédération générale de l’agriculture), est dirigé par Auguste Grit. Luc Guyau (en août 1984), puis Joël Limouzin (en juillet 1997), prennent sa suite. Depuis 1993, le journal se veut “l’hebdomadaire agricole et rural”. Il passe, en 2002, sous le contrôle de la société “Inf’Agri 85, Agri 85, la Vendée Agricole et Racines” qui édite les titres du même nom. Gilbert Métivier dirige la rédaction, installée à la Maison de l’Agriculture, 21 boulevard Réaumur. Il est entouré de Philippe de Ponthon, responsable de la rédaction, et de Michel Girardeau, successeur de Guy Durepaire au secrétariat de rédaction en 1993. En octobre 2000, LA VENDÉE AGRICOLE passe des presses de Marcel Delhommeau à celles de l’Imprimerie Rotosud, au Mans. Rotosud devient IPS en juin 2002. Le tirage est désormais de 9 000 exemplaires par semaine et chaque numéro vaut 2,66 €. Parallèlement, le journal 128


Vv s’est doté d’une station de mise en page qui lui permet de réaliser directement ses maquettes et d’autres documents publicitaires. (M Lry : J 61, premier numéro disponible 30 janvier 1972. Collection complète aux bureaux du journal) .

VENDÉE DIMANCHE v. mai 1946 - 16 août 1954 Édition vendéenne de L’Écho de l’ouest, l’hebdomadaire VENDÉE DIMANCHE couvre le département à partir de mai 1946 puisque le premier numéro disponible aux archives, daté du 16 juin, porte le numéro 5. Dirigé par J. Rochereau et Joseph Rouquette*, ce journal est installé 1 bis rue Georges-Clemenceau. L’Imprimerie vendéenne* assure l’impression de ses six pages (56 x 38 cm). Ce journal dispose de deux éditions. L’une, diffusée sur La Roche, s’éteint le 1er février 1948. Elle n’est consultable aux archives qu’à partir du 17 août 1947. La seconde, diffusée sur le reste du département, dure jusqu’au 16 août 1954. À partir du 19 novembre 1950, une édition fontenaysienne est diffusée sous le titre La Vendée nouvelle. Le journal est alors vendu 12 F. (AD 85 : PF 77, édition de La Roche, et PF 56, édition Vendée)

VENDÉE LAIQUE (La) janvier 1946 - en cours Le bulletin de la fédération vendéenne de la ligue de l’enseignement et du conseil des parents d’élèves des écoles laïques de Vendée voit le jour en janvier 1946. Le siège de ce trimestriel suit les pérégrinations de la fédération. Il passe du 65 rue de-Gaulle au 10 rue de Verdun (1951), puis au 41 rue Monge en décembre 2003. Différentes personnes se succèdent à sa direction : MM. Chabot, Guyot (juillet 1953), Jean-Luc Avide (novembre 2000), Gaston Garnier (juin 2002) et Gilbert Potier (janvier 2003). Son format subit de nombreuses variations (25 x 32 cm puis 30 x 42 cm). D’abord imprimé par Potier*, 15 rue Lafayette, il passe chez Belz* en 1950, l’Imprimerie Marcel Delhommeau* en 1993 et Offset 5* en 2003. (AD 85 : PF 59 –période 1961 à 1968 non communicable-) 129


VENDÉE LIBRE (La) 13 septembre 1944 - 29 mai 1960 Organe officiel du comité départemental de Libération, sa naissance est saluée par Le Messager du 17 septembre 1944. Toutefois, selon les dates qu’il porte lui-même en couverture, il est à supposer que quelques numéros sont parus dans la clandestinité. Dirigé par Joseph Bonnenfant, puis par André Melet*, cet hebdomadaire est installé 31 rue des Halles, passage du Commerce. Il publie quatre à six pages chaque semaine, au prix de 20 F. Les abonnements et l’impression se font à Nantes. (AD 85: PE 55 et PF 60. M Lry : J 16)

VENDÉE-MATIN (Presse-Océan) 20 mars 1986 - en cours Héritier du Phare de la Loire et de La Résistance de l’ouest*, PresseOcéan* décide de personnaliser son édition vendéenne en mars 1986. VENDÉE-MATIN devient alors le titre principal de la Une. Ce quotidien publie chaque jour une trentaine de pages (39 x 56 cm) grâce à la rédaction installée 3 place du Marché. Entre juin 2001 et 2003, le quotidien était accompagné, chaque jeudi, d’un supplément gratuit, La Semaine du pays yonnais*. VENDÉE-MATIN appartient à la SERPO (Société d’édition de la résistance et de la presse de l’ouest) dont le siège est 5 rue Santeuil, à Nantes. La rédaction vendéenne est successivement dirigée par Hervé Louboutin*, Bruno Mollard, Christophe Tézier et Jean-Claude Dugat. Réalisé par une équipe de dix-sept journalistes répartis entre La Roche et cinq agences locales, le quotidien vend près de 15 000 exemplaires chaque jour. (AD - PF 1)

VENDÉE PACIFISTE (La) v. 1933 L’organe semi-mensuel de la fédération des pacifistes vendéens a dû exister quelque temps vers 1933. Il n’en reste qu’un seul exemplaire 130


Vv aux archives départementales, le n° 6 du 15 juillet 1933 (1re année). Son administration est “à Challans”, sans plus de précisions. P. Chauvet et E. Hillaireau, secrétaire du groupe, signent les articles. L’Imprimerie vendéenne* de La Roche assure le tirage. (AD 85 : 1M455/1931-1933)

VENDÉE PREMIÈRE juin 1989 - en cours VENDÉE PREMIÈRE est le journal d’information de Jean-Luc Préel, député de la Vendée. Ce trimestriel s’adresse aux électeurs de la première circonscription électorale. La rédaction est assurée par l’équipe du parlementaire sous la direction de Marie-Cécile Péron. L’édition, la conception, la réalisation, la publicité sont, elles, assurées par l’entreprise Senel. L’impression de ce document est confiée à l’Imprimerie Marcel Delhommeau*. VENDÉE PREMIÈRE comporte huit pages (29 x 43 cm) jusqu’en 1995, au prix de 2 F. À partir de 1996, ce magazine passe à seize pages (21 x 29,7 cm). Il est proposé en quadrichromie l’année suivante. En 2001, la conception devient locale, avec successivement pour la rédaction Christophe Maillot puis Fabrice Praud. En juin 2003, l’imprimerie du Bocage aux Lucs-sur-Boulogne prend la suite de l’Imprimerie Delhommeau. Le tirage est alors de 10 000 exemplaires.

VENDÉE RÉPUBLICAINE (La) 3 octobre 1886 - 18 août 1944 LA VENDÉE RÉPUBLICAINE paraît avec pour mot d’ordre “les affaires publiques sont les nôtres. Notre devoir est de les connaître et d’y prendre part et notre intérêt nous le commande impérieusement”.

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Inspiré par le Parti républicain, ce journal politique de quatre pages (38 x 55 cm), est un hebdomadaire daté du dimanche. Ses bureaux se situent aux Sables d’Olonne, 19 place de La Barre. Le propriétaire, gérant, est tout d’abord M. Brias, le directeur fondateur V. Charret (ancien élève de l’École polytechnique, officier de la Légion d’honneur). Valère Mathé* prend la direction générale le 3 juillet 1897. Un correspondant est présent dans chaque ville importante de Vendée ; à La Roche-sur-Yon, il s’agit, au début, de M. Biraud, libraire. Le 19 septembre 1896, M. Abelard, route des Sables, prend sa succession. En 1937, LA VENDÉE RÉPUBLICAINE déclare tirer à 6 000 exemplaires devenant “le plus répandu des journaux du département de la Vendée”. La publication s’arrête le 18 août 1944, mais elle avait cessé de paraître plusieurs mois en 1943, ne reparaissant qu’à l’approche de la Libération. (AD 85 : PF 61 de 1886 à 1944 et J22 de 1930 à octobre 1943 non communicables de 1886 à 1890 Bnf : JO 95.251 du 1er janvier 1930 au 13 août 1944)

VENDÉE-SEMAINE 5 mai 1946 - 30 décembre 1994 Organe des Indépendants de Vendée, cet hebdomadaire, publié sur huit pages (30,5 x 44 cm) coûte 3 F. Il est dirigé par Clément Faussier, puis son fils Paul Faussier*. Jean Delhommeau, le rédacteur en chef, annonce dans le premier éditorial : “VENDÉE-SEMAINE sera votre nouveau messager en ce qui concerne l’essentiel de l’information hebdomadaire, la vie de vos cantons, de vos associations, les services et loisirs, vos joies, vos peines, vos réactions.” Imprimé par l’Imprimerie yonnaise*, sa rédaction est située 47 boulevard Louis-Blanc. Au milieu des années quatre-vingts, VENDÉE-SEMAINE rachète Le Nouveau Messager de la Vendée* et partage ainsi le territoire : La Roche au Nouveau Messager, le département à VENDÉE-SEMAINE. Le groupe est vendu à l’Imprimerie Dehommeau* dix ans plus tard. Parce que la préfecture lui retire le droit de publier les annonces légales en raison d’un trop faible tirage, VENDÉE-SEMAINE est contraint à disparaitre. Dans son numéro d’adieu, daté du 30 décembre 1994, il se dit “héritier de La Dépêche vendéenne* qui paraissait entre les deux guerres et 132


Vv du Petit Vendéen* fondé par M. de Suzannet en 1936 (…). Journal chrétien, journal français dans la pure tradition vendéenne”. (AD 85 : PE 68 et PF 13)

VENDÉE SOCIALISTE v. 1926 - en cours Le mensuel de la fédération départementale du Parti socialiste est l’héritier de La parole républicaine, un journal qui date de 1926. Sous la direction de Jean Burneleau, il offre, en 2004, douze à seize pages (21 x 29,7 cm) de commentaires sur la vie politique locale ou nationale. Tiré à 2 500 exemplaires, il est diffusé aux adhérents du parti. (AD 85 : PF 42)

VENDÉEN (Le) 2 septembre 1870 - 15 juin 1872 et 1898 - décembre 1914

La première version du VENDÉEN aux archives départementales n’est pas communicable. Son lien avec la collection de la médiathèque, qui commence en 1898, se fait par un sous-titre commun : “Le plus grand, le mieux renseigné et le moins cher des journaux de la Vendée”. LE VENDÉEN est un journal hebdomadaire qui paraît le samedi avec la date du dimanche. L’information y traite de La Roche-sur-Yon, Fontenay-le-Comte, Les Sables d’Olonne et Luçon. Ce journal se compose de quatre pages (60 x 43 cm) imprimées à Nantes et vendues 5 centimes. Le tarif des abonnements est de 2,50 F 133


pour la Vendée et les départements limitrophes et de 3 F pour les autres départements. Le journal comporte différentes rubriques : politique générale de la semaine, causeries champêtres, foires et marchés de toute la Vendée, correspondances hippiques, marchés de Paris et des départements de l’ouest, marchés de la Villette. L’administrateur-gérant est tout d’abord M. Gelot (rue du Four-àChaux). Le 20 mars 1898, A. Bossis (3 rue Gouvion), lui succède. LE VENDÉEN s’installe ensuite aux Sables, 29 rue de la Paix, lorsque E. Roques en devient gérant et le confie à l’Imprimerie de l’Étoile. LE VENDÉEN termine sa vie à La Roche, rue Gouvion. Henri Renaud, éditorialiste de 1909 à 1914, y commence, sous forme de feuilleton, une histoire populaire du bas-Poitou et de la Vendée. La guerre est fatale à cet essai historique et au journal qui le publie. (AD 85: PE 30 –non communicable- et PF 68. M Lry : J19)

VENDÉENS 1949 - mai-juin 1973 Ce trimestriel, né en 1949, est imprimé sur quatre pages (27,5 x 43,5 cm). Il se veut, comme le dit son sous-titre, “trait-d’union des familles vendéennes à travers la France”. Pour cette raison, il n’est disponible que sur abonnement, au prix de 70 F par an. E. Loue assure la gérance et la rédaction s’installe 32 rue Joffre. L’éditorial annonce : “VENDÉENS, c’est le journal de tous les Vendéens qui ont quitté la Vendée. Ce journal vous appartient. Il n’est pas né de larges générosités. Il est riche de toute son indépendance. Il veut être comme un lien de famille de tous les Vendéens dispersés à travers la France.” On distingue à partir de septembre-octobre 1957 deux éditions, l’une urbaine et l’autre rurale. Désormais bimensuel, VENDÉENS transfère sa rédaction à Luçon à partir de novembre-décembre 1957. M. Loué s’installe au presbytère de la cathédrale. L’abbé Ageneau devient responsable de la rédaction. VENDÉENS connaît par la suite quelques changements. Le format passe à 29 x 44 cm et le numéro coûte 4 F. Lorsque le gérant devient M. Morteau, A. Morteau, dirige la rédaction. L’Imprimerie yonnaise* assure l’édition. Le dernier numéro présent aux archives départementales date des mois de mai-juin 1973. (AD 85 : PE 31) 134


Vv VENT DES FAMILLES mars-avril 2003 - en cours

Familles vendéennes* devient VENT DES FAMILLES en 2003. La confédération vendéenne de la famille rurale, qui regroupe l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural), les Familles rurales et les Maisons familiales rurales, opte cette fois pour un bimestriel de huit pages (29,7 x 42 cm) sous-titré “un nouveau souffle pour tous les âges”. La publication choisit une maquette colorée et résolument moderne sous la responsabilité de Roger Blanchet, puis de Dominique Paillat. Joseph Dufour dirige la rédaction, assisté d’une rédactrice en chef, Béatrice Richard. Vendu 2 €, chaque numéro est maintenant confié à Morgane Communication, des Herbiers, pour un tirage à 14 500 exemplaires. Le siège du journal est à la maison des Familles, 119 boulevard des États-Unis.

VERNE Jules Nantes (Loire-Atlantique), 1828 - Amiens (Picardie), 1905 Dans sa Géographie de la France (1866), JULES VERNE a consacré une notice à Napoléon-Vendée dans laquelle il évoque “une ville aux larges rues, bien tracées, bien construites, mais un peu désertes, que Napoléon destinait à devenir une grande cité…” (voir aussi son article “Vendée”). Par ailleurs, son roman, Le Comte de Chanteleine, est situé à l'époque des guerre de Vendée.

VILLIERS (Philippe de) Boulogne, 25 mars 1949 L’homme politique Philippe de VILLIERS, actuel président du conseil général de Vendée et député, est l’auteur d’ouvrages politiques, tous publiés chez Albin Michel, La machination d’Amsterdam (1998), 135


L’Aventure du Puy du fou (2001), Vous avez aimé les farines animales, vous aimerez l’euro (2001,) La 51e étoile du drapeau américain (2003), Quand les abeilles meurent, les jours de l'homme sont comptés - Un scandale d’état (2004).

VIOLLIER Yves Bourg-sous La Roche, 1946 Yves VIOLLIER vit à La Roche-sur-Yon et enseigne les lettres au Poirésur-Vie. C’est un romancier prolifique, fortement inspiré par le terroir vendéen, mais dont le cercle des lecteurs dépasse très largement les frontières de la Vendée. Il a d’abord écrit quelques romans chez Flammarion avant de rencontrer Jacques Peuchmaurd qui décide en 1987 de publier Jeanne la Polonaise, chez Robert Laffont. C'est ainsi qu'il fait son entrée dans l'école de Brive, née au début des années quatrevingts. Très vite il devient le “Vendéen de l'École de Brive” (cf. Jacques Peuchmaurd, L’École de Brive, son histoire, ses acteurs, Robert Laffont, 1997). Il a publié de nombreux romans à partir de 1974, date de la parution de Lise : roman (Cercle d’Or*). Parmi les derniers, on citera Le Chemin de Fontfroide (1999), Les Lilas de mer (2001), Les Sœurs Robin (2002) et L’Orgueil de la tribu, consacré à la “Petite Eglise” (2003), tous édités chez Robert Laffont. Plusieurs de ses romans sont situés à La Roche-sur-Yon, ville et campagne, Les Noces de Claudine, chronique (Cercle d’Or, 1975), La Mariennée (J.-P. Delarge, 1980), La Cabane à Satan (Éditions universitaires, 1982), La Chasse aux loups (Flammarion, 1984). Il est par ailleurs chroniqueur littéraire à La Vie. En compagnie de Michel Gautier*, il a proposé un regard sur La Roche-sur-Yon au début du siècle, au travers de cartes postales et d’extraits de presse (Geste éditions*, 1991).

VOIX DE LA VENDÉE (La) 12 janvier 1930 - 31 octobre 1943 LA VOIX DE LA VENDÉE paraît pour la première fois le 12 janvier 1930. Hebdomadaire à 20 centimes pour six pages (58 x 44 cm), il se veut un 136


Vv journal d’union et d’action catholique. H. Jehan dirige la rédaction installée à Luçon, 13 place de la Bascule. Un imprimeur local assure le tirage, S. Pacteau. Dans cette ville, la forte présence du clergé n’est pas sans influence sur le journal. Ainsi, le cardinal Mercier lui-même écrit dans le premier numéro pour exprimer son soutien : “Moi, archevêque, je retarderai la construction d’une église pour participer à la fondation d’un journal catholique.” L’information de LA VOIX couvre la totalité du département avec des rubriques sur La Roche, Luçon, Fontenay, Les Sables et donne une place régulière à l’agriculture. En 1933, Pacteau prend la direction totale du journal, peu avant M. Graslan, de La Roche qui devient gérant alors que le chanoine Gaigné dirige la rédaction depuis Luçon. Le 26 septembre 1937, direction et rédaction s’installent avec l’abbé Plessis, villa SaintFrançois, route de Dompierre, à La Roche. L’Imprimerie vendéenne* assure le tirage du journal. Le 2 janvier 1938, LA VOIX absorbe La Croix de Vendée. Le nouveau journal porte le titre La Voix vendéenne et La Croix de Vendée réunies. La direction se partage toujours entre Luçon (avec l’abbé Grimaud), et La Roche (avec l’abbé Plessis). Le dernier numéro connu est celui du 31 octobre 1943. La rédaction est alors 9 rue Lafontaine. (AD 85 : PF 63)

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Ww WAGNER Paul Paul WAGNER, qui a passé une partie de son enfance à La Roche-surYon, est l’auteur de Graine d’ortie. Ce récit autobiographique transposé à la télévision retrace son itinéraire d’enfant de l’assistance publique dans la ville de son enfance.

WISMES (Baron Olivier de) 1814 - 1887 Le BARON DE WISMES propose une notice descriptive de La Rochesur-Yon dans son ouvrage La Vendée, Nantes et Paris.

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Yy YOLE Jean Soullans, 1878 - 1956 Le célèbre écrivain vendéen Jean YOLE, médecin installé à Soullans, sa ville natale, est l’auteur de nombreux romans et de pièces de théâtre. Parmi ses textes, on retiendra La Servante sans gages, Le Malaise paysan, La Terre et les Vivants, Le Capitaine de paroisse et le dernier, Un maître d’aujourd’hui. Dans l’ouvrage, Essais : le malaise paysan, la population et l’habitation rurales, la Vendée, le marais de Monts (Centre vendéen de recherches historiques*, 1998), on trouve une intéressante description de La Roche-sur-Yon. L’ensemble de ses œuvres a été édité ou réédité par le Cercle d’Or* et le Centre vendéen de recherches historiques*.

YON & VIE mars 2003 - en cours Le bulletin d’information du Syndicat intercommunal YON & VIE est diffusé gratuitement dans les vingt-trois communes concernées depuis mars 2003. Ce huit pages (21 x 29,7 cm), en quadrichromie, explique les décisions du syndicat à la population locale. Rédigé et réalisé par Artdeline communication*, cet opuscule est édité environ trois fois par an avec un tirage de 48 000 exemplaires. 141


CHRONOLOGIE DES JOURNAUX PRÉSENTÉS NB : seules les dates extrêmes sont mentionnées ici. Il se peut que, entre-temps, les titres aient céssé, temporairement, leur publication. Ces détails sont précisés dans les fiches nominatives. Date de création

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Titre

Dernier numéro


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Bibliographie Un certain nombre d’ouvrages sont cités dans ce dictionnaire puisque leur recensement est justement le but de cet ouvrage. Il n’est pas utile de les rappeler ici. Nous ne pouvons toutefois pas ignorer l’importance de quelques titres qui complètent notre travail parce qu’ils sont eux-mêmes des travaux d’inventaire. Ainsi, nous souhaitons indiquer au lecteur quelques ouvrages de référence ou quelques dossiers d’archives qui traitent des métiers de l’écrit. BERCOT Martine et GUYAUX Alain (sous le dir. de), Dictionnaire des lettres françaises, le XXe siècle, Paris, Le Livre de Poche, 1998 CLÉMENT Jean-Yves, La Ville et l’Industrie, La Roche-sur-Yon, 1804 1964, CDMOT, 1992 PÉROCHEAU Joël, Dictionnaire historique des Vendéens célèbres, 1994 REGOURD Florence, La Vendée ouvrière, Les Sables d’Olonnes, Cercle d’Or, 1981 Dictionnaire biographique, album de la Vendée, Paris, librairie Flammarion, Néauber et compagnie, éditeurs, vers 1905-1906 La Roche-sur-Yon, une capitale pour la Vendée (collectif), Les Sables d’Olonne, Cercle d’Or, 1982

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Mise en page : étudiants IUT La Roche-sur-Yon, département Information et communication Achevé d’imprimer en mai 2004 sur les presses de l’Imprimerie graphique de l’ouest(IGO) Le Poiré-sur-Vie (Vendée) Dépôt légal : mai 2004 N° d’imprimeur : Imprimé en France



Mémoire écrite de La Roche-sur-Yon

Les étudiants en communication de l’Institut universitaire de technologie de La Roche-sur-Yon se préparent à devenir éditeurs, libraires, bibliothécaires ou chargés de communication. Ils entrent ainsi, pour partie, dans la grande famille de l’écrit. Le bicentenaire de la création de la ville a été, pour eux, l’occasion de se pencher sur l’histoire locale de ces métiers, de donner des racines à cette formation créée seulement en 1998. Le fruit de cette recherche est un dictionnaire qui présente plus de deux cents éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes ayant contribué à préserver la mémoire locale par leurs écrits ou leurs imprimés. C’est une base documentaire incontournable pour les chercheurs ou les érudits qui voudront s’intéresser à l’histoire de La Roche-sur-Yon.

Photo de couverture : installée rue Paul-Baudry vers 1910, l'Imprimerie moderne y est encore présente en 2004

Ouvrage réalisé avec le soutien de la ville de La Roche-sur-Yon dans le cadre de la célébration du bicentenaire

12 euros ISBN : 2-908576-73-2

Mémoire écrite de La Roche-sur-Yon

En 1804, la création de la nouvelle préfecture de Vendée provoque un séisme politique dont les retombées s'étendent aux sphères économiques et culturelles. Les imprimeries, étroitement contrôlées par l'administration, doivent se rapprocher de leurs donneurs d'ordres. Cette activité prospère désormais à La Rochesur-Yon. À partir de 1881, la porte est ouverte à la liberté d'expression. Dès lors, toutes les opinions politiques, de la droite traditionnelle à la gauche extrême, cherchent à s'imposer grâce à la presse. En même temps, poètes, romanciers et érudits locaux trouvent dans le droit d'imprimer une occasion de concrétiser leurs écrits.

dictionnaire des écrivains, éditeurs, imprimeurs, journaux et journalistes 1804-2004


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