Zone campus 2 septembre 2014 (impression)

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2 au 15 septembre 2014 Volume 10, numéro 1 28 pages Bimensuel gratuit

BOTAN?

ACTUALITÉS

SUCCÈS POUR L’ACTIVITÉ D’ACCUEIL Ce jeudi 28 août dans l’après-midi s’est tenue l’activité d’accueil organisée par le Service aux étudiants de l’UQTR dans le hall Gilles-Boulet. À l’occasion de cette demi-journée, près de 1 000... ARTICLE COMPLET EN PAGE 5

ARTS ET SPECTACLES

SPECTACLE DE LA RENTRÉE

Le 3 septembre prochain, l’AGE UQTR, le service aux étudiants et à la réussite étudiante ainsi que CFOU 89,1 FM convient non seulement les étudiants de l’UQTR, mais également toute... ARTICLE COMPLET EN PAGE 14

RADIO CAMPUS CFOU 89,1 FM

UN VENT DE CHANGEMENT

SPORTS

LES PATRIOTES EN FRANCE C’est toute une expérience qu’ont récemment vécue les joueurs des Patriotes de l’UQTR et le personnel d’entraîneurs de l’autre côté de l’Atlantique. L’organisation trifluvienne a pris... ARTICLE COMPLET EN PAGE 25

Soucieuse d’agrandir son auditoire, la radio CFOU vient de changer son image pour la nouvelle année. Plus colorée et représentant la créativité et l’originalité de la station, la nouvelle image aura pour but d’inciter un public jeune à venir syntoniser le 89,1 FM. Depuis que Jean-Philippe Charbonneau, le Par Dave Duchemin, journaliste

nouveau directeur général de CFOU, est en poste, son travail a toujours consisté à redorer le blason de la station afin d’enrayer définitivement les problèmes du passé. De son propre aveu, l’idée de changer de logo, un changement qui a été rendu possible grâce à Acolyte Communication, est le dernier geste d’une longue série qui permet à CFOU de se positionner dorénavant dans la cour des grands.

LE TEMPLE

«Le changement de notre image va nous permettre de nous attaquer non seulement au marché étudiant de l’UQTR, mais également au territoire trifluvien tout entier», lance d’emblée le directeur général. «Notre but est d’assurer la pérennité de notre radio via nos projets et depuis que je suis en poste nous constatons de plus en... ARTICLE COMPLET EN PAGE 3


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2 au 15 septembre 2014

RENTRÉE 2014

Bimensuel distribué à 3 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières. Pavillon Nérée-Beauchemin 3351, boulevard des Forges, Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7 Téléphone: (819) 376-5184 poste 3 Publicité: (819) 376-5184 poste 1 Télécopieur: (819) 376-5239 Jean-Philippe Charbonneau | Directeur général dgcfou@uqtr.ca Myriam Lortie | Rédactrice en chef redaction.zc@uqtr.ca Alice Baudry | Actualités actualites1@zonecampus.ca Laurent Constantin | Actualités actualites2@zonecampus.ca Alexandra Lemire | Arts et spectacles arts1@zonecampus.ca Dave Duchemin | Arts et spectacles arts2@zonecampus.ca Marie-Christine Perras | Arts et spectacles marie-christine.perras@uqtr.ca Marie-Philippe Bibeau | Sports sports1@zonecampus.ca Étienne Dubois | Sports sports2@zonecampus.ca Caroline Filion | Journaliste caroline.filion@uqtr.ca Alexandra Carignan | Chroniqueuse alexandra.carignan@uqtr.ca Félix-Antoine Désilets-Rousseau | Chroniqueur felix-antoine.desilets-rousseau@uqtr.ca Camille Durand-Plourde | Chroniqueuse camille.durand-plourde@uqtr.ca Kévin Gaudreault | Chroniqueur kevin.gaudreault@uqtr.ca Nicolas Gauthier | Chroniqueur nicolas.gauthier@uqtr.ca Sébastien F. Guertin | Chroniqueur sebastien.fguertin@uqtr.ca Alexandre Laramée Zouéki | Illustrateur alexandre.laramee.zoueki@uqtr.ca Normand Leclerc | Chroniqueur normand_leclerc@hotmail.com Kossi Sodoke et Sheila Gaudreau | Chroniqueurs kossi.sodoke@uqtr.ca, sheila.gaudreau@uqtr.ca Jean-François Veilleux | Chroniqueur jean-francois.veilleux@uqtr.ca Louis-Étienne Villeneuve | Chroniqueur louis-etienne.villeneuve@uqtr.ca Virginie Lessard | Partenariats dpcfou@uqtr.ca Mathieu Plante | Infographe et webmestre montagezc@gmail.com Valérie Venne | Correctrice valerie.venne@uqtr.ca Photo de la une | CFOU 89,1 FM Les textes publiés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Nouvelle année, nouvelle équipe: le cru 2014 ! ALICE BAUDRY Journaliste

Cette année encore, le Zone Campus fait le plein de journalistes et de chroniqueurs, tous étudiants dans différents programmes de l’Université du Québec à Trois-Rivières. L’équipe renouvelée, composée de sept journalistes et d’une pigiste ainsi que près d’une douzaine de chroniqueurs s’engage à offrir le meilleur d’elle-même pour cette année qui débute. Si les lecteurs auront le loisir de découvrir la personnalité des chroniqueurs au fil des numéros, voici ici une brève présentation des journalistes qui seront les yeux et les oreilles des étudiants sur le campus. Accessibles et ouverts aux suggestions, ces derniers ont pour mandat de demeurer à l’affût des nouveautés. La couverture des actualités du campus sera assurée par Laurent Constantin et Alice Baudry. De retour au Zone Campus avec un nouveau rôle, Laurent, âgé de 25 ans, est un jeune bachelier en enseignement au secondaire et débute une maîtrise en études québécoises. Son défi pour cette année est de «livrer des articles variés, ainsi qu’approfondir certains sujets d’actualité». Il souhaite devenir un journaliste de la trempe d’Alain Gravel pour l’université. Sa collègue sera Alice, aussi âgée de 25 ans, étudiante à la maîtrise en communication sociale. Son objectif est d’«amener une information de qualité, couvrir un maximum de sujets» et se forger une expérience solide et professionnelle. Aux arts et spectacles, la cadette de l’équipe, Alexandra Lemire, du haut de ses 19 printemps, est toute nouvelle au baccalauréat en communication sociale, diplômée d’un DEC en théâtre et médias du cégep de Trois-Rivières. Elle pratique l’improvisation depuis cinq ans et se décrit comme «une personne très dévouée» dans tout ce qu’elle entreprend. Son objectif pour le journal: se dépasser et être impliquée

LE MOT DE LA RÉDACTRICE MYRIAM LORTIE Journaliste

SOMMAIRE ACTUALITÉS 2-10 AGE UQTR 4 SOCIÉTÉ 11-13 ARTS ET SPECTACLES 14-20 CFOU 89,1 FM 15, 20 Improvisation 14, 19, 20 LOISIRS 22 SPORTS 23-27 Natation 22 Golf 24

PHOTO: ZONE CAMPUS

C’est dans des souliers nouveaux que je passe la porte du Zone Campus cette année, ceux de rédactrice en chef. C’est sous ce chapeau que je porte pour la première fois et qui représente à la fois un défi et un accomplissement, que je prends la relève à la tête d’un journal déjà pertinent et de qualité. Un soleil qui s’endort plus tôt, contrairement aux étudiants déguisés, des employés nouveaux au café, des corridors qui s’ornent d’invitations et des crayons finement aiguisés... les signes ne mentent pas. Voilà venu

L’équipe de l’automne 2014: Myriam Lortie, Jean-Philippe Charbonneau, Mathieu Plante, Jean-François Veilleux, Sébastien F. Guertin, Laurent Constantin, Alexandra Lemire, Kévin Gaudreault, Marie-Philippe Bibeau, Étienne Dubois, Caroline Filion, Alexandre Laramée Zouéki, Camille Durand Plourde. Assis: Dave Duchemin et Alice Baudry. Absents sur la photo: Marie-Christine Perras, Nicolas Gauthier, Louis-Étienne Villeneuve, Alexandra Carignan, Félix-Antoine Désilets-Rousseau, Kossi Sodoke & Sheila Gaudreau, Normand Leclerc, Valérie Venne et Virginie Lessard. pour apprendre tout en s’amusant. Quant au second journaliste de cette section, il s’agit de Dave Duchemin, étudiant de 24 ans, qui débute un baccalauréat en enseignement primaire et préscolaire après une année de communication sociale. Fort d’une expérience au Nouvelliste, travailler pour Zone Campus lui procure une liberté d’écriture. Son défi de l’année est de se dépasser et s’amuser. Pour lui, «le doute est le commencement de la sagesse». Marie-Christine Perras, étudiante à la maîtrise en études québécoises viendra en soutien à l’équipe de façon sporadique, afin d’offrir sa version de différentes expositions d’art visuel et de pièces de théâtre. Les amateurs de sport ne seront pas en reste avec Marie-Philippe Bibeau et Étienne Dubois pour les tenir informés des derniers résultats et de l’ambiance des matchs. Marie-Philippe, âgée de 23 ans, affiche sa deuxième année d’activité au journal. Elle étudie aussi en communication sociale, aime le golf et se décrit comme une fille très active. Son objectif sera d’amener une information encore plus précise en s’impliquant à

100%. Pour sa part, Étienne a 23 ans et entame sa deuxième année en communication sociale. Grand sportif, il se distingue en Dek hockey et en Ultimate frisbee. Il se décrit comme très social et est passionné de journalisme. Après deux étés au Nouvelliste, c’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers le Zone Campus dans lequel il compte bien offrir des articles de qualité. Enfin, l’équipe sera complétée par Caroline Filion qui se chargera à la fois des actualités et des arts et spectacle. Âgée de 25 ans, elle étudie en loisirs, culture et tourisme. Elle s’implique dans le bénévolat et s’occupe de l’évènement ArtBorèSens. Travailler au journal est un défi professionnel pour Caroline qui adore écrire. Ses objectifs seront de se dépasser et d’apprendre aux autres. Comme elle le souligne, «on ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va». L’équipe de Zone Campus vous souhaite une bonne rentrée et une bonne lecture remplie d’informations. N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions.

Un beau chapeau le moment où l’été, que je n’ai pas vu passer, tire sa révérence, coïncidant incessamment avec la rentrée des classes. Dans ce numéro premier, qui se présente dans une image nouvelle, revêtant des caractères revisités, vous trouverez les mots de journalistes et de chroniqueurs minutieusement choisis, qui ont quitté leurs douces vacances un peu plus tôt pour écrire ces lignes fraîchement imprimées. Rédactrice en chef oui, mais surtout coordonnatrice de cette équipe, je pense. Là où certains verront de la convergence médiatique dans les prochaines pages, je répondrai que tous ces changements valaient la peine d’être soulevés. En effet, on y parle abondamment de la radio campus, CFOU 89,1 FM et du présent journal, le Zone Campus. C’est que ce n’est pas n’importe

quelle période qui se présente à nous cette année. Tel que vous le lirez dans les prochaines lignes, c’est un chapitre nouveau pour l’ensemble des médias étudiants qui débute. Dans un respect de ce qui a été fait par le passé, je compte amener doucement ma touche à ce papier en quatre « couleurs process », entourée d’une équipe motivée qui partage une vision commune de sensibilité, de curiosité et de justesse. Nous travaillerons avec plaisir pour ce média qui se veut un espace rassemblant non seulement des sujets touchant le milieu universitaire trifluvien, mais également du milieu artistique émergent. Nous y aiguiserons notre regard, nous y raffinerons notre plume. C’est en ces mots, légers et chaleureux, que je souhaite à tous, une bonne rentrée!


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ACTUALITÉS MÉDIAS ÉTUDIANTS

Un vent de renouveau souffle sur CFOU DAVE DUCHEMIN Journaliste

Soucieuse d’agrandir son auditoire, la radio CFOU vient de changer son image pour la nouvelle année. Plus colorée et représentant la créativité et l’originalité de la station, la nouvelle image aura pour but d’inciter un public jeune à venir syntoniser le 89,1 FM. Depuis que Jean-Philippe Charbonneau, le nouveau directeur général de CFOU, est en poste, son travail a toujours consisté à redorer le blason de la station afin d’enrayer définitivement les problèmes du passé. De son propre aveu, l’idée de changer de logo, un changement qui a été rendu possible grâce à Acolyte Communication, est le dernier geste d’une longue série qui permet à CFOU de se positionner dorénavant dans la cour des grands. «Le changement de notre image va nous permettre de nous attaquer non seulement au marché étudiant de l’UQTR, mais également au territoire trifluvien tout entier», lance d’emblée le directeur général. «Notre but est d’assurer la pérennité de notre radio via nos projets et depuis que je suis en poste nous constatons de plus en suite de la une plus une effervescence au niveau de notre auditoire», mentionne celui qui chiffre son auditoire à près de 20 000 personnes pour le moment, mais qui entend bien augmenter ce chiffre grâce à la liberté de contenu musical que lui procure sa station. En lien avec les changements entamés depuis

un an, cette nouvelle image de marque offre des possibilités infinies à CFOU, comme le souligne Jonathan Arbourg, président du conseil d’administration. «Avec le renouvellement de l’image de notre radio indépendante, on tourne la page sur le passé et met l’emphase sur l’avenir et le développement de celle-ci.»

PHOTO: CFOU 89,1 FM

«Le développement de l’image de marque se situe dans la suite logique de l’accroissement du nombre d’émissions et des partenariats avec des événements d’envergure» — Jean-Philippe Charbonneau, directeur général «Le développement de l’image de marque se situe dans la suite logique de l’accroissement du nombre d’émissions et des partenariats avec des événements d’envergure de la ville de Trois-Rivières tels que le Festivoix, le Grand prix de Trois-Rivières ainsi que le Festival Urbain», mentionne quant à lui Jean-Philippe Charbonneau. Avec cette nouvelle image, la radio campus vise aussi à être plus accessible aux passionnées de musique émergente de tous genres afin de leur donner envie de diffuser cette passion sur les ondes.

Du contenant au contenu En plus d’afficher une nouvelle image, la radio CFOU vient en plus de se doter de nouveaux équipements lui permettant désormais

La nouvelle image de la radio CFOU 89,1 FM représente la jeunesse, la créativité et l’originalité de la station. de pouvoir diffuser, à l’extérieur de la station, ce qui est une première pour le 89,1 FM. «Nous possédons du nouveau matériel, notre gestion de notre budget est bonne, honnêtement je crois que tout est en place pour que CFOU connaisse de jours meilleurs» croit le directeur général. Détenteur d’un baccalauréat en loisir et tourisme à l’UQTR, M. Carbonneau a lui-même débuté comme animateur de CFOU avant d’entrer en poste en 2013. Il admet volontiers que c’est son expérience en qu’animateur qui lui a

donné le goût de donner une nouvelle vision à la radio. «Ici, les animateurs ont une liberté qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans le domaine de la radio au Québec. Il faut se servir de cet avantage pour nous faire connaître plus. Nous pensons que de promouvoir la musique émergente nous permet de nous situer dans un créneau très intéressant dans une ville comme Trois-Rivières où les gens n’ont pas beaucoup d’alternatives à la radio commerciale», croit l’homme de radio.


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ACTUALITÉS

2 au 15 septembre 2014

ASSOCIATION GÉNÉRALE DES ÉTUDIANTS DE L’UQTR

Un été studieux ALICE BAUDRY

à disposition ou en dépanneur pour plus d’accommodements auprès des étudiants. De cette façon, l’AGE souhaite «réinvestir dans la vie des étudiants par de petites actions, précises, spécifiques pour montrer ce que l’AGE a le potentiel de faire et est capable d’accomplir pour les étudiants» comme l’explique Mathieu Roy, président de l’AGE UQTR.

PHOTO: M. LORTIE

Journaliste

La saison estivale aura été synonyme de préparation pour l’équipe exécutante de l’AGE. Mise à jour des orientations stratégiques, préparation de la rentrée et de l’agenda, planification des projets à venir, rénovation de la Chasse-Galerie ou encore rétrospective sur le premier anniversaire de la halte-garderie, telles auront été les occupations de l’équipe ces trois derniers mois. En effet, l’AGE et plus particulièrement le secrétariat général se sont attelés à la mise à jour des politiques et orientations stratégiques de l’association dans le but de les normaliser et de les rendre plus attrayantes. Du côté des finances, il y a également eu des mises à jour concernant les services comme le pavillon étudiant et la halte-garderie qui fête sa première année d’existence. Ainsi, l’association a souhaité faire un bilan et une rétrospective sur l’année écoulée afin de rectifier et d’améliorer son fonctionnement avec notamment l’augmentation du nombre d’enfants accueillis. Les communications ont quant à elles développé plusieurs objets de promotions ainsi que l’agenda 2014-2015 de l’AGE. La vie associative a assuré la planification des camps de formation et les contacts entre associations pour le spectacle de la rentrée. Seul événement qui s’est tenu en juin à

«Réinvestir dans la vie des étudiants par des petites actions, précises, spécifiques pour montrer ce que l’AGE à le potentiel de faire et est capable d’accomplir pour les étudiants»

Mathieu Roy, président de l’AGE UQTR, entrevoit une année chargée. Trois-Rivières pour l’association : la seconde édition de La Table de Région qui comprend plusieurs associations universitaires du Québec. Le but de cette rencontre était pour ces organismes de se conseiller, de discuter d’une politique de mobilisation et d’échanger des conseils quant à la gestion des problèmes ainsi que diverses informations. Enfin, la Chasse-Galerie s’est vue offrir une seconde jeunesse. Le plancher de la scène a ainsi été reverni et certains murs ont été repeints.

Une année pleine de projets avec un seul objectif Outre ses projets habituels durant l’année comme le party de rentrée, l’AGE souhaite rénover le 1012 (salle accueillant de nombreux événements étudiants) avec l’appui de l’université à l’été 2015. De plus, le local 2218 Albert-Tessier fera aussi peau neuve puisque deux idées seront présentées au Conseil d’administration prochainement. Le local sera ainsi transformé en salle de repos, avec micro-ondes

Ainsi, le défi principal des vice-présidents aux Affaires Académiques des premiers et deuxièmes cycles sera de développer un discours autour de l’éducation tout accentuant la personnalisation des cas traités. Réinvestir dans la vie étudiante sera donc au cœur de cette année 2014-2015 pour l’équipe de l’association générale des étudiants de l’UQTR. Mathieu Roy adresse donc un bienvenue à tous les étudiants et leur souhaite de prendre cette expérience universitaire de manière agréable, de tenter de connaitre l’environnement de l’université en leur rappelant que «l’AGE se fera un plaisir d’être là pour répondre aux questions, guider et montrer sa pertinence en proposant des activités qui vont pouvoir réunir les étudiants.»

ASSOCIATION GÉNÉRALE DES ÉTUDIANTS DE L’UQTR

Partie de chaise musicale LAURENT CONSTANTIN Journaliste

Depuis les élections générales de l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières du 30 mars dernier, il y a eu beaucoup de mouvement au sein du conseil exécutif. Suite aux élections, deux postes étaient demeurés vacants, le secrétariat général et la vice-présidence aux affaires socioculturelles. Le premier fut occupé successivement par deux personnes, tandis que le second trouva preneur jusqu’au 24 août dernier. Au lendemain des élections générales, Jérémie Gosselin fut élu secrétaire général par intérim lors du conseil d’administration de l’AGE UQTR du 27 avril. M. Gosselin avait alors accepté le poste à condition qu’il puisse en être libéré à la fin de l’été. M. Gosselin explique cette condition dans sa lettre de démission: «étant donné que je commence des études doctorales [en psychologie] et que je me vois très mal réussir mes études et occuper un poste

d’officier à l’AGE UQTR adéquatement.» Mathieu Roy, président de l’Association générale des étudiants, atteste qu’il était déjà convenu lors de son élection qu’il devait quitter le poste avant le 1er septembre. C’est pourquoi le poste de secrétaire général a continué d’être affiché tout au long de l’été. En dépit du fait que le C.A. n’a pas réussi à se réunir de tout le mois de juillet, faute de quorum, une candidate au poste de secrétaire générale, Mme Sonya Godbout-Gaucher, s’est présentée le 24 août dernier pour être élue à majorité. La démission de Jérémie Gosselin est automatiquement devenue effective à ce moment. Donc, le secrétariat général n’aura connu aucune vacance. Une transition pourra s’opérer entre le candidat au doctorat en psychologie et celle qui fut d’abord impliquée au baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. Également depuis le 27 avril et par la voie d’un scrutin parmi les administrateurs, Audrey Cloutier occupait le poste de vice-présidente aux affaires socioculturelles. Après un été rempli d’irrégularités et d’inconstances dans ses tâches, le conseil exécutif décida de proposer une motion de non-confiance envers Mme Cloutier. Mathieu Roy, président de l’Association

générale des étudiants, nous confie que les principaux motifs de cette proposition sont le manque de confiance envers son travail, ainsi que des problèmes au niveau de son rendement et de son professionnalisme. M. Roy nous explique que le plan d’action de l’exécutante n’accusait aucune avancée, qu’elle s’absentait de quelques rencontres et qu’il y avait manquement au niveau de ses permanences. La motion de non-confiance fut donc proposée en conseil d’administration le 24 août et elle est passée. Mme Audrey Cloutier est donc relevée

de ses fonctions par la même instance qui les lui avait offertes. Toutefois, au moment d’écrire ces lignes, le C.A. était toujours en attente de la lettre de démission de la vice-présidente. Le poste est donc actuellement vacant et affiché depuis le 26 août. C’est donc après cette partie de chaise musicale, où deux personnes ont été élues au conseil exécutif et relevées de leurs fonctions en un seul été, que l’année scolaire s’amorce à l’AGE UQTR, avec un exécutant en moins et une toute nouvelle secrétaire générale.

PHOTO: M. LORTIE

Le poste de vice-président(e) aux affaires socioculturelles est vacant depuis le 26 août.


ACTUALITÉS

www.zonecampus.ca

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Sébastien F. Guertin

RENTRÉE DE L’UQTR

La belle -mère

Gros succès pour l’activité d’accueil PHOTO: A. BAUDRY

DÉBUT DE SESSION

Frivolités d’universitaires Une méta-chronique de la rentrée

Le hall Gilles-Boulet était plein à craquer lors de l’activité d’accueil le 28 août dernier.

Ce jeudi 28 août dans l’après-midi s’est tenue l’activité d’accueil organisée par le Service aux étudiants de l’UQTR dans le hall Gilles-Boulet. À l’occasion de cette demi-journée, près de 1 000 nouveaux étudiants des trois cycles de l’université ont pu découvrir le campus, les différentes associations et les services qu’offre l’UQTR. Cette activité s’est conclue par une tombola de prix de présence et un 5 à 7. Exit le dîner de la rentrée des années précédentes! Cette année, c’est une toute nouvelle formule qui a accueilli les nouveaux étudiants de l’UQTR. En effet, le bureau du service aux étudiants a souhaité faire un évènement plus intégrateur où les étudiants pouvaient découvrir le campus, rencontrer les associations générales de l’université et se connaître. Organisée sur invitation, cette journée d’accueil a dépassé toutes les espérances de l’équipe organisatrice comme le mentionne Véronique Myre, l’une des organisatrices avec Martin Lambert. «La semaine dernière, nous n’avions que 25 inscriptions et les chiffres ont explosé ces deux derniers jours où nous avons atteint 500 participants». Victime de son succès, l’activité d’accueil a en réalité rassemblé plus de mille étudiants provoquant ainsi quelques imprévus comme la capacité trop faible du local réservé au discours de la rectrice. Fiers de leur succès, les responsables de l’organisation, nous ont fait part de leur enthousiasme à l’idée de poursuivre l’aventure l’année prochaine en y ajoutant de nouvelles idées.

Le programme de l’après-midi Le coup d’envoi de l’activité d’accueil s’est fait à 13 heures dans le hall Gilles-Boulet. Après être passé au kiosque d’accueil «Tu dois t’y rendre dès ton arrivée», les nouveaux étudiants étaient

invités à découvrir les différentes associations générales de l’université à travers un salon de la rentrée. Parmi les différents kiosques associatifs et de services proposés lors de cet après-midi, les étudiants ont notamment pu connaître la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières, le Carnaval étudiant, l’Association générale des étudiants, les Patriotes, la radio campus CFOU, le service alimentaire Sodexo, la Coopsco (coopérative universitaire) ou encore la bibliothèque.

Victime de son succès, l’activité d’accueil a en réalité rassemblé plus de mille étudiants provoquant ainsi quelques imprévus comme la capacité trop faible du local réservé au discours de la rectrice. Après avoir visité les différents kiosques du salon de la rentrée, les nouveaux étudiants étaient invités à 14h30 à rejoindre Nadia Ghazzali, la rectrice de l’université, François-René Lord, le directeur du Service aux étudiants et Mathieu Roy, le président de l’Association générale des étudiants pour un discours de bienvenue ainsi que pour une visite guidée du campus. L’après-midi s’est conclu par une tombola durant laquelle les participants pouvaient remporter des cartes-cadeaux ou encore des paniers d’une valeur de 150 dollars. S’en est suivi un 5 à 7 durant lequel les nouveaux étudiants ont pu se connaître et discuter entre eux. Malgré quelques plaintes au niveau de l’attente aux kiosques en raison de la grande affluence des étudiants, la plupart d’entre eux semblaient satisfaits de leur après-midi et motivés à l’idée de commencer un nouveau chapitre de leur vie. (A.B.)

PHOTO: M. LORTIE

Les chroniques de la rentrée sont généralement les plus plates à écrire. Il ne s’est encore rien passé que l’on peut commenter, alors on finit invariablement par ressasser des banalités de «bon début d’année tout le monde!» Et tout ça, en plus de la pression supplémentaire du fait que c’est la première; c’est la première impression que les nouveaux vont avoir du journal et ce sera peut-être la dernière si on ne livre pas la marchandise. Pour toutes ces raisons (et probablement aussi pour un peu exorciser cette pression justement), je vous offre ici une chronique de la rentrée qui porte sur les chroniques de la rentrée, une méta-chronique de la rentrée. Le préfixe «méta» est utilisé pour désigner ce qui vient avant, ce qui est d’un niveau d’organisation plus général. Dans mon domaine d’études, la philosophie, on l’utilise beaucoup pour désigner un questionnement sur l’aspect général d’un type de questionnements. Donc oui j’étudie en philosophie et j’utilise des grands mots. À mon avis un universitaire se doit d’utiliser des grands mots. Pas pour péter de la broue, mais parce que les grands mots ont tendance à être plus précis que les courts, à renfermer plus de subtilité. Et c’est une des différences entre les universitaires et les techniciens. Un universitaire a un devoir de rigueur intellectuelle et de précision. Au cours de ma chronique, j’ai l’intention de ramener ces thèmes sous une forme ou une autre. Les vieux routiers de l’UQTR comme moi se rappelleront que mes prédécesseurs à cette chronique (et moi-même l’an dernier) dédiaient la majorité de leurs écrits à chroniquer les mauvais coups des élus de l’AGE. Si critiquer les élus est une fonction importante des médias, je pense que de simplement attaquer les décisions manque un peu de substance. Ça devient dangereux de tomber dans le chialage gratuit. J’ai plutôt l’intention de commenter certaines situations de manière générale et de vous laisser vous faire une tête. Je vais donc passer du temps à vous parler aussi de ce qui se passe du côté de l’administration. L’UQTRien(ne) moyen(ne) n’a aucune idée de ce qui se décide dans le pavillon Pierre-Boucher et c’est fort déplorable.

Scandales langagiers Je débuterai donc à l’instant avec une histoire qui a fait couler beaucoup de commentaires baveux sur Facebook cet été. Le département d’administration a annoncé un certain nombre de cours qui seraient uniquement proposés en langue anglaise. De manière fort prévisible, les défenseurs de la langue sont montés aux barricades pour Nadia Ghazzali a adressé la parole aux nouveaux étudiants pour leur souhaiter la bienvenue.

dénoncer ce geste. Dans une université francophone! Quessé ça! D’un autre côté, certains ont souligné que l’anglais est, après tout, la langue des affaires. Autant former les étudiants à travailler avec celle-ci tout de suite, c’est ce que les employeurs cherchent de toute façon. J’ai personnellement un gros problème quand on me sort cet argument-là en particulier, la raison étant que si on se met à créer la formation uniquement en fonction de ce dont l’entreprise a besoin cette année, on tue la créativité. On fait des techniciens, d’élite certes, mais techniciens néanmoins. Des gens qui pratiquent un travail précis sans innovation, sans aller plus loin que les techniques apprises.

Ça devient dangereux de tomber dans le chialage gratuit. J’ai plutôt l’intention de commenter certaines situations de manière générale et de vous laisser vous faire une tête. Cependant, l’anglais est bel et bien la langue des affaires et il est certainement pertinent d’être à l’aise au moins de la lire pour quelqu’un dans le domaine. En fait, cela serait vrai dans tous les domaines d’étude. L’imposante majorité de la publication scientifique se fait de nos jours en anglais. En corrélation, cela signifie que les lectures dans vos cours, les documents complémentaires à étudier et les sources de vos travaux de session seront majoritairement anglophones. On aurait tendance à penser que cela constitue déjà une certaine forme d’immersion anglaise. Elle n’est bien sûr qu’au niveau de l’écrit, mais est-ce nécessaire d’aller plus loin? N’oublions pas que la vocation de l’UQTR est de fournir un enseignement de qualité dans la région, non nécessairement de servir de tremplin à une carrière internationale. Il y a bien sûr aussi la question d’attirer des étudiants de l’extérieur de la région et de l’extérieur de la province. On tombe ici sur la question du clientélisme universitaire, dont je vais parler amplement au courant de la session. Celle-ci est complexe et je n’ai honnêtement pas l’intention de me casser la tête plus que ça pour la première chronique de la session. J’ai déjà assez manqué de frivolités, on gardera les questions plus techniques pour le prochain numéro. À dans deux semaines!


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ACTUALITÉS

2 au 15 septembre 2014

ÉCOLE INTERNATIONALE DE FRANÇAIS

40 ans dans l’apprentissage du français LAURENT CONSTANTIN Journaliste

Cet été, l’École internationale de français (ÉIF) célébrait ses 40 ans d’activités. C’est donc en 1974 que fut créé ce département au sein de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Depuis la création de l’ÉIF, ce sont 30 000 étudiants différents qui ont franchi le seuil de l’université et qui ont su profiter de l’environnement francophone du campus et de la ville pour développer leur apprentissage de la langue française grâce aux périodes de cours et aux nombreuses activités offertes. En plus d’être sise dans une ville exceptionnelle pour son caractère francophone, l’École internationale de français possède de nombreux avantages. Un des aspects enrichissants de

l’expérience des participants à un programme d’immersion à l’UQTR, selon les dires de la rectrice Nadia Ghazzali, est de pouvoir pratiquer le français avec des personnes provenant de tous les continents. Celle-ci ajoute que les étudiants, peu importe leur âge, tisseront des liens, développeront des amitiés et se familiariseront avec d’autres cultures, tout en ayant le plaisir d’échanger en français.

Comme à chaque été Dès le printemps, une première cohorte de 350 participants constituée entièrement d’étudiants canadiens, âgés de 18 ans et plus, fut présente sur le campus pour une durée de cinq semaines. Après leur départ, 300 autres étudiants arrivèrent en milieu d’été. Au total, près de 1000 participants, répartis dans différents programmes, sont venus sur le campus trifluvien afin de peaufiner leurs habiletés à s’exprimer en français. La présence de ces étudiants sur le campus l’été ne passe pas inaperçue. Ceux-ci mettent de

la vie sur le campus au moment de l’année où on le croirait désert. Même leur présence dans la ville de Trois-Rivières est remarquée. Depuis trois ans déjà, les étudiants de l’ÉIF portent un bracelet bleu royal à l’effigie de l’école de français et marqué du slogan «Vivre en français», ce qui les rend identifiables parmi les nombreux touristes.

Au total, près de 1000 participants, répartis dans différents programmes, sont venus cet été sur le campus trifluvien afin de peaufiner leurs habiletés à s’exprimer en français. Dans l’optique d’une parfaite expérience d’immersion française, les commerçants et restaurateurs de la ville sont invités à accueillir et servir cette clientèle en français et à récompenser

ceux et celles qui se distinguent par leurs efforts à bien parler notre langue. Le programme «Vivre en français» poursuit ainsi un double objectif: motiver les étudiants à communiquer en français et les encourager à fréquenter les commerces locaux participant au programme. À l’UQTR, l’apprentissage du français est l’affaire de tous. «Le personnel de l’UQTR est sensibilisé depuis longtemps quant à l’importance de s’adresser aux étudiants de l’ÉIF en français plutôt qu’en anglais.[...] Même s’ils ont parfois de la difficulté à se faire comprendre, ils apprennent beaucoup en se débrouillant seuls. Ça bonifie leur expérience d’immersion francophone», mentionne Daniel Lavoie, directeur de l’École internationale de français. En toute réciprocité de l’enseignement reçu, l’ÉIF évalue que les retombées économiques de ses étudiants s’élèvent à près de 3 millions de dollars annuellement pour la région trifluvienne. Voilà un bon incitatif pour les commerçants à participer activement au séjour immersif de ce millier d’étudiants.

ACCUEIL DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS

Bienvenue dans la communauté universitaire de Trois-Rivières Encore cette année, l’UQTR accueillera plusieurs étudiants venus de partout dans le monde. Ce sont près de 67 pays qui sont représentés dans notre université et ce nombre ne cesse de grandir. Que se passet-il pour ceux qui arrivent en terrain inconnu et qui doivent se débrouiller à Trois-Rivières?

PHOTO: SERVICE AUX ÉTUDIANTS

L’UQTR accueille chaque année des étudiants venus de partout dans le monde.

Dès leur inscription à l’UQTR, les nouveaux étudiants internationaux sont pris en charge par Marie-Claude Brulé, qui s’occupe de l’accueil et du service aux étudiants étrangers. Elle est là pour faire en sorte de faciliter la rentrée de ces étudiants et qu’ils trouvent tout ce dont ils ont besoin. Une journée d’accueil est spécialement organisée pour ces étudiants, pour qu’ils se sentent

le plus à l’aise possible. Lors de cette journée, on leur remet un petit guide qui se veut un outil essentiel pour eux. En plus de les informer sur les politiques de l’université, des horaires de cours, des services offerts, il les renseigne sur la ville de Trois-Rivières. Où acheter des vêtements en vue de l’hiver qui s’en vient? À quel âge avons-nous le droit de consommer de l’alcool au Québec? Combien coûte approximativement la vie universitaire? L’essentiel se trouve dans cet outil nécessaire à leur bonne intégration. Si vous faites partie de ce groupe et que vous n’avez pas encore reçu votre petit Guide pratique pour les étudiants étrangers, vous pouvez faire une petite visite au bureau du Service aux étudiants (local 1275, pavillon Albert-Tessier) qui se fera un plaisir de vous en remettre une copie.

De plus, tous les étudiants étrangers sont invités à participer aux activités d’intégrations de leur programme d’études. C’est une manière unique de rencontrer leurs collègues de programme et de créer des liens.

«Ce sont près de 67 pays qui sont représentés dans notre université et ce nombre ne cesse de grandir.» L’équipe du Zone Campus tient à souhaiter une bonne année scolaire à tous les étudiants étrangers qui débutent à l’Université du Québec à Trois-Rivières et espère que leur expérience sera des plus enrichissantes. (C.F.)


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DÉPARTEMENT DES SCIENCES DE LA GESTION

Un projet pilote de cours en anglais En juillet dernier, le conseil d’administration de l’Université du Québec à Trois-Rivières a donné l’accord au projet pilote de cours exclusivement en anglais pour le Département des sciences de la gestion. À partir de la session d’automne 2015, les étudiants internationaux qui bénéficient d’une très bonne base en anglais pourront suivre une partie de leur cursus dans la langue de Shakespeare. Ce projet autorisé pour une durée de trois ans a pour objectif de développer l’internationalisation du département des sciences de la gestion. En effet, depuis quelques années les partenaires du département se sont diversifiés et l’anglais est donc devenu la langue d’échange entre eux. Ce projet pilote concernera quatre cours en administration des affaires. Seuls les étudiants internationaux, c’est-à-dire en

échange universitaire, pourront bénéficier de ces cours, mais ils pourraient également être ouverts aux étudiants réguliers s’il venait à rester des places vacantes, comme nous l’explique

Seuls les étudiants internationaux, c’est-à-dire en échange universitaire, pourront bénéficier de ces cours, mais ils pourraient également être ouverts aux étudiants réguliers s’il venait à rester des places vacantes. le vice-président aux affaires académiques de l’AGE, William Lamontagne. Néanmoins, cette offre de cours exclusivement en anglais pourrait poser un problème au niveau de la politique de

LE COLISÉE DES TROIS-RIVIÈRES

Une décision est attendue pour la fin de l’automne L’Université du Québec à Trois-Rivières est-elle encore dans la course afin d’accueillir sur ses terrains le tant prisé Colisée de Trois-Rivières? Nous devrions avoir la réponse vers la fin de l’automne. Actuellement, les deux joueurs s’affrontant dans le but d’accueillir le nouvel amphithéâtre sportif sur leurs terrains sont l’UQTR et le projet immobilier District 55. C’est depuis 2010 que la ville de Trois-Rivières se dit intéressée par la construction d’un tout nouvel amphithéâtre sportif de 5000 places. D’abord, la ville était partenaire de la Commission scolaire Chemin-du-Roy. Puis, le 11 juin dernier, le Conseil des commissaires de la commission scolaire décidait d’abandonner le projet de construire un amphithéâtre sportif annexé au Centre sportif Alphonse-Desjardins. Avec l’abandon du projet, l’aide financière d’un maximum de 26 800 000$, accordée depuis le 14 mai 2012 à la commission scolaire, retourne automatiquement dans les coffres du ministère des affaires municipales. Comme ce montant est toujours disponible, le conseil municipal de Trois-Rivières du 18 août avait prévu une résolution visant à rapatrier la subvention vers la ville. À la ville de Trois-Rivières, on pense tout de même à aller de l’avant avec la construction d’un nouvel amphithéâtre sportif, à condition de trouver un nouveau partenaire.

Centre d’excellence régional académique et sportif L’Université du Québec à Trois-Rivières a dans l’idée de mettre sur pied le Centre d’excellence régional académique et sportif (CERAS). Le rectorat de l’UQTR explique que le CERAS jouerait un rôle de catalyseur régional en la matière. Rassembleur, le projet permettrait non seulement à l’UQTR de se doter d’infrastructures de premier plan et de la mobiliser autour de la promotion de la réussite académique et de la santé globale des étudiants, mais contribuerait

aussi au rapprochement avec la communauté trifluvienne. Du point de vue de l’immobilier, le projet est ambitieux. Situé sur le campus de l’UQTR, entre l’avenue Gilles-Boulet et le terrain de soccer, le CERAS comprendrait deux patinoires, dont une serait située dans une enceinte de 5000 sièges. Il est également prévu de construire des espaces dédiés à la recherche, des cliniques, des bureaux et des aires de restauration. Des constructions évaluées à 53 M$. Le montage financier du projet prévoit utiliser la totalité des 26 M$ accordés en 2012 par le ministère des Affaires municipales.

Situé sur le campus de l’UQTR, entre l’avenue Gilles-Boulet et le terrain de soccer, le CERAS comprendrait deux patinoires, dont une serait située dans une enceinte de 5000 sièges. De surcroît, la rectrice de l’université, Mme Nadia Ghazzali, explique que le CERAS ne serait pas seulement un colisée ou une simple infrastructure sportive. Le projet irait bien au-delà d’un développement immobilier et commercial. «Ce que nous proposons, c’est de devenir une plaque tournante en matière de développement académique et sportif. Un projet autour duquel nous formerons des spécialistes du domaine de la santé, ferons de la recherche de pointe et jouerons le rôle de leader de la promotion de la santé globale des étudiants du niveau primaire à universitaire.», exprime-t-elle. Le Centre d’excellence régional académique et sportif étant encore uniquement un projet sur papier, il faudra demeurer à l’affût des conseils municipaux de l’automne. Peut-être est-ce sur ce projet d’amphithéâtre sportif que la ville de Trois-Rivières posera son dévolu. (L.C.)

l’UQTR. William Lamontagne évoque la première vocation de l’université qui est d’offrir des programmes en français. Avec ce nouveau projet de cours en anglais d’autres départements pourraient vouloir faire de même et donc l’université perdrait son statut d’université francophone.

PHOTO: ZONE CAMPUS

L’AGE suit le dossier En ce qui concerne l’Association générale des étudiants (AGE), aucune position n’a encore été prise à propos de ces cours exclusivement en anglais. William Lamontagne n’a pour le moment reçu aucun étudiant en administration des affaires inquiet par rapport à ce projet. Il affirme que le dossier est suivi de près par l’AGE et que le conseil d’administration sera saisi du dossier prochainement. (A.B.)

Des cours exclusivement en anglais seront offerts aux étudiants internationaux en administration des affaires à partir de la session d’automne 2015.


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2 au 15 septembre 2014

LA RECHERCHE À L’UQTR

La recherche en loisirs, un impact direct PHOTO: SYLVAIN LEFEBVRE

CAROLINE FILION Journaliste

Les professeurs n’ont pas seulement comme emploi d’enseigner. Ils mènent également des recherches dans différentes sphères liées à leur domaine, en plus de superviser les étudiants dans leurs maîtrises et leurs doctorats. Cette section vise à mettre ces recherches en lumière, elles qui sont souvent méconnues au sein de la communauté étudiante.

Le professeur de l’UQTR, Romain Roult, a notamment travaillé au développement de l’activité Yoga en Blanc dans le Parc olympique de Montréal.

Monsieur Romain Roult, professeur en loisirs, culture et tourisme à l’Université du Québec à Trois-Rivières, se spécialise surtout dans les sports, l’activité physique et l’aménagement des plateaux sportifs intérieurs et extérieurs. Au cours des dernières années, avec l’aide de plusieurs étudiants en loisirs, M. Roult a tenté d’aider concrètement autant les Municipalités régionales de comté (MRC) que les organisations comme la Fondation des Canadiens pour l’enfance. Dû à son expertise, M. Roult a notamment travaillé sur une recherche visant au redéveloppement du Parc Olympique de Montréal de 2009 à 2012. Ce projet, qui visait à redynamiser le terrain ayant servi en 1976, a vu naître quelques activités comme le yoga en blanc. Il a aussi réalisé une importante recherche pour le projet Bleu-blanc-bouge (pour la Fondation des Canadiens pour l’enfance) concernant l’aménagement de patinoires extérieures dans Montréal-Nord. Les résultats de ses recherches se mesurent concrètement et ont un impact direct sur la communauté ainsi que sur les organisations qui font appel à ses services. Lorsqu’une organisation fait appel à des chercheurs, elle vise une amélioration significative

dans son offre de service (ou produit) ainsi que la participation de la clientèle cible. Par exemple, M. Roult ainsi que d’autres enseignants ont mené une recherche pour la MRC de Joliette qui avait une programmation de loisirs pour les jeunes de 12 à 17 ans, mais un très faible taux de participation. L’objectif des chercheurs était de comprendre ce qui clochait dans leur programmation pour finalement l’adapter en fonction de la clientèle. Ils ont donc effectué des groupes de discussion avec des jeunes et des intervenants du milieu, pour saisir le point de vue de tous et proposer les meilleurs changements possible. Dans le domaine des sciences sociales et humaines, les chercheurs sont souvent sollicités par les organisations pour effectuer des études sur une problématique ciblée. Ils peuvent aussi déposer des projets de recherche à des organismes subventionnaires (qui sont souvent gouvernementaux), mais la compétition est forte.

«La recherche permet d’améliorer une situation et montre son utilité en loisir.» — Romain Roult Lorsqu’on demande à M. Roult ce qui est le plus important pour lui dans la recherche en loisir, il explique qu’il réalise beaucoup plus de recherche de type commandité, car en étant appelé par l’organisation elle-même, il est certain que son travail servira directement dans le milieu. «La recherche permet d’améliorer une situation et montre son utilité en loisir.» Il sait que l’investissement personnel qu’il met dans la recherche ne sera pas perdu, et c’est ce qui le motive. Bien que ses recherches soient davantage axées sur le loisir et le sport, elles peuvent facilement toucher plusieurs milieux, comme l’urbanisme et les autres sciences sociales. C’est pourquoi leur importance n’est pas à négliger.

LE JOURNAL ZONE CAMPUS

Cure de jeunesse Lecteurs assidus, vous aurez assurément remarqué quelques petits changements chez Zone Campus. Nouveau visuel, nouveau papier, mais rassurez-vous, le contenu reste aussi pertinent avec des journalistes toujours à l’affût. Zone Campus s’offre donc un renouveau, une nouvelle image et une bonne cure de rajeunissement. L’idée de refonte du journal a émergé en 2013 avec le changement de directeur général du groupe médias étudiants. L’ancien directeur ayant laissé une base solide à Jean-Philippe Charbonneau, actuel directeur général, celui-ci décide de faire évoluer Zone Campus vers sa nouvelle forme. Après un an de travail acharné et un budget augmenté, le journal se dote d’un nouveau logo et d’une nouvelle couleur autre que le vert, ce qui souligne mieux son indépendance vis-à-vis de l’Association générale des étudiant(e)s de l’UQTR et de l’Université elle-même. Son nombre de pages, qui était passé de 20 à 24 pages l’an dernier, augmente à 28 pages pour

l’année à venir, soit deux de plus en Actualités et deux autres en Arts et spectacles. Rappelons également que depuis 2013, Zone Campus affiche le sceau FSC (Forest Stewardship Council) puisque son papier est issu de forêts durables. Mais que les fidèles se rassurent, le contenu ne change pas : toujours de l’actualité, des arts et du sport. Néanmoins, ce changement reste discret, aucune présentation aux médias, pas de conférence de presse. La direction du journal explique alors qu’il ne s’agit pas d’un changement radical, mais plutôt un développement, une évolution. Pour Jean-Philippe Charbonneau, il est important de souligner que Zone Campus demeure «un journal étudiant qui essaie de couvrir un maximum de choses». En effet, Zone Campus ne couvre pas simplement l’actualité de l’Université, mais aussi celle de Trois-Rivières. Pour rappel, ce journal bimensuel est tiré à 3000 exemplaires et distribué même à l’extérieur du campus. Il traite tant de l’actualité que des événements sociaux, culturels et sportifs de la région. (A.B.)


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PROFESSEURS HONORÉS

SERVICE D’AIDE AUX ÉTUDIANTS

Pour les étudiants dans le besoin Pour les nouveaux de l’UQTR ou pour ceux qui éprouvent quelque difficulté que ce soit, il existe un service pour venir en aide à la communauté étudiante. Au total, 15 professionnels et 8 employés de soutien sont présents au Service d’aide aux étudiants (SAE). Le tout est offert gratuitement «parce que la réussite des étudiants, c’est ce qui est le plus important.» L’objectif du SAE est de rendre le cheminement scolaire le plus facile possible. Que l’étudiant soit à la recherche d’un logement, d’un emploi à temps partiel durant les études, qu’il ait besoin de parler à quelqu’un, qu’il ait des résultats scolaires plus faibles que la moyenne ou simplement besoin d’un rendez-vous avec une infirmière ou un médecin, les bureaux du SAE sont ouverts. On y trouve même des services adaptés aux personnes souffrant de handicaps physiques ou psychologiques ainsi qu’un service d’accueil aux étudiants étrangers. Il est possible de consulter le service d’aide en orientation, où plusieurs conseillers œuvrent à épauler les étudiants dans leurs choix. Il est également possible de faire une évaluation psychométrique au bureau du SAE.

«L’étudiant est la priorité pour le service aux étudiants, on veut que la performance académique soit la meilleure possible, donc on simplifie tout ce qui entoure la vie de l’étudiant.» — François-René Lord, Directeur général du SAE Comme le directeur général, M. François-René Lord, le dit: «l’étudiant est la priorité pour le service aux étudiants, on veut que la performance académique soit la meilleure possible,

PHOTO: ANNIE BRIEN

L’UQTR se distingue

Le 27 août dernier, au Musée national des Beaux-Arts de Québec, avait lieu une cérémonie honorifique du réseau de l’Université du Québec. Lors de la remise des honneurs, les responsables soulignèrent le travail et l’implication de deux professeurs de l’UQTR, Marc-André Bernier et Gilles Bronchti.

L’équipe du Service aux étudiants travaille à optimiser le passage des universitaires à l’UQTR. donc on simplifie tout ce qui entoure la vie de l’étudiant.» Ils ont divisé les besoins en cinq sphères pour mieux cibler tout ce qui est nécessaire durant les études universitaires. Elles sont composées de l’accueil et intégration, l’emploi et l’orientation, le soutien à l’apprentissage, la santé et la psychologie ainsi que l’aide financière. Des professionnels sont toujours disponibles pour répondre aux questions et ils vont tenter d’aider au mieux de leurs compétences. Le service est en place pour accompagner les étudiants durant tout leur cheminement, de l’inscription jusqu’au moment où ils seront diplômés. Au travers de cela, il offre des services de mentorat, des ateliers dans la gestion du stress ou du temps et de l’aide pour les situations financières difficiles. «Tout ce qu’il faut pour réussir en beauté ses études» se trouve au local 1275 du pavillon Albert-Tessier. Chaque année, plus de 20 000 demandes de prêts et bourses sont faites à l’université, près de 500 personnes consultent les services de santé psychologique et entre 300 et 400 évènements se déroulent en moyenne au sein de l’université.

De plus, il y a tout près de 150 associations et regroupements sociaux à l’UQTR, ce qui fait que pour l’implication étudiante, une multitude de choix s’offrent aux étudiants. M. Lord mentionne que l’implication est un morceau important dans la vie étudiante. C’est à son avis une bonne manière de prendre de l’expérience dans des domaines qui intéressent les étudiants parallèlement à leurs études et plusieurs sont en accord pour dire que les résultats scolaires des étudiants impliqués sont souvent meilleurs. Peut-être que c’est la chose qui manquait au parcours universitaire de certains étudiants pour qu’il soit exceptionnel. (C.F.)

Pour de l’information sur les différents services et pour joindre le SAE, vous pouvez appeler au 819 379-5011 poste 2501 ou consulter cette page : www.uqtr.ca/uniteadministrative/serviceauxetudiants.shtml.

Marc-André Bernier enseigne au département de lettres et communication sociale. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique depuis 2004 et ses travaux ont voyagé jusqu’en Europe. Monsieur Bernier est le premier Québécois à être élu président de la Société internationale d’étude du XVIIIe siècle en plus de son implication au sein du comité scientifique des Oxford University Studies in the Enligthtenment. Il a également codirigé la revue Tangence pendant dix ans. Marc-André Bernier travaille en collaboration avec Bibliothèque et Archives Québec ainsi qu’avec la bibliothèque de l’UQTR sur l’élaboration d’un catalogue informatique des imprimés anciens du Québec. Gilles Bronchti a été professeur au département de chimie-biologie où il a grandement contribué à faire du laboratoire d’anatomie de l’UQTR le plus grand du Québec. Il dirige actuellement le tout nouveau département d’anatomie. Il est à la tête d’un département qui accueille des centaines d’étudiants de partout au Québec et de l’étranger. Sa grande innovation fait de Monsieur Bronchti un professeur fort apprécié de ses étudiants, qui proviennent de différents domaines, notamment des résidents en médecine. Le réseau UQ a également souligné le travail de la chargée de cours Carole Neill, admise au Cercle d’excellence. Le professeur du département de génie électrique et informatique, Adam Skorek, a quant à lui reçu la Médaille de l’Assemblée des gouverneurs. (M.-C.P.)

HALTE-GARDERIE

Le P’tit Bacc et ses nouveautés Après une année test en 2013-2014, le P’tit Bacc, halte-garderie située dans le Pavillon à la vie étudiante, amorce sa deuxième année avec certaines nouveautés et quelques corrections. Cette initiative de l’Association générale des étudiants, s’adressant uniquement aux enfants des parents étudiants, engagera davantage d’éducatrices et offrira plus de places. Comparativement à 2013 où il n’y avait que 12 places par plages horaires, il y aura dorénavant 15 places par plages, un gain de 9 par jour. À noter qu’à capacité maximale, la halte-garderie peut accueillir 45 enfants par jour. Toutefois, il reste encore quelques places de libres. Un an d’expérience aura été suffisant pour réaliser quelques ajustements. À titre d’exemple, Nadia Boudreau, l’éducatrice principale du P’tit Bacc, confie que la présence d’autant de jeunes poupons fut une surprise. Alors que le service s’adresse aux enfants de moins de 5 ans, la

moyenne d’âge des jeunes fréquentant la halte est de moins d’un an. C’est une des choses auxquelles la halte-garderie a dû s’adapter rapidement, que ce soit par l’aménagement des lieux ou par l’acquisition de nouveau matériel. La halte-garderie est en constante évolution selon Mme Boudreau.

PHOTO: M. LORTIE

L’Université des enfants Loin de se limiter aux sessions d’automne et d’hiver, le P’tit Bacc a été actif durant l’été. L’Université des enfants (UDE) de l’École internationale de français occupa les lieux tout le mois de juillet et le début d’août. Ce programme de l’ÉIF est un service de garde à l’intention des parents étudiants venus étudier le français dans un programme d’immersion. Tout le volet de l’UDE s’adressant au moins de 5 ans fut confié en sous-traitance au service de la halte-garderie. Également, certains ateliers du camp sportif du CAPS furent offerts à la halte-garderie. Les locaux et le personnel du P’tit Bacc furent donc fort occupés durant l’été. (L.C.)

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Nadia Boudreau, responsable de la halte-garderie, et Catherine Demontigny, éducatrice, accueillent jusqu’à 45 enfants par jour, comme Charlie Pinard.


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2 au 15 septembre 2014

INCROYABLES COMESTIBLES ET COMPOST À L’UQTR

Fibre écolo? Des initiatives vertes CAROLINE FILION

PHOTO: HUGO MAILHOT-COUTURE

Depuis quelque temps, une vague écolo se propage dans la ville de Trois-Rivières, pour le plus grand plaisir de la communauté universitaire. On peut apercevoir, entre le Pavé et le pavillon Benjamin Sulte, un jardin des Incroyables Comestibles dont les légumes poussent tranquillement. De plus, un bac de compost est prêt à l’utilisation dans le jardin communautaire situé entre la rue Girard et Marguerite-d’Youville, une initiative d’un étudiant de l’UQTR. Tous les bénévoles qui ont aidé à la plantation dont Hugo Mailhot-Couture et Audrey Cloutier, les instigateurs du projet de jardin à l’UQTR. a fourni le budget et la main-d’œuvre pour la réalisation du potager qui se trouve sur le terrain de l’université. Plusieurs bénévoles ont mis la main à la terre afin d’offrir une belle variété de produits tels que des poivrons, des tomates et des fines herbes. Les étudiants sont donc invités à aller chercher des légumes et des herbes. Philippe Grenier, étudiant à l’UQTR,

PHOTO: M. LORTIE

Le potager offre une variété de légumes, dont des tomates.

Recrutement de nouvelles voix Profitant de la rentrée universitaire, l’ensemble vocal de l’UQTR est en plein recrutement afin d’ajouter de nouvelles voix à son chœur. L’EVUQTR est un ensemble de voix féminines qui répète dans la convivialité et la bonne humeur sous la direction d’un chef patient et compétent, Claude Léveillé. Le chœur organise deux concerts par année, dont le premier en décembre qui porte le nom de Noël à Champlain.

Journaliste

Les Incroyables Comestibles, c’est quoi ça exactement? Le mouvement a vu le jour dans un quartier d’Angleterre, dans le but de favoriser les coopérations solidaires et l’entraide, tout en permettant à tous de s’improviser jardinier dans son milieu. Audrey Cloutier est celle qui a pris en charge le projet pour l’université, en collaboration avec quelques étudiants ainsi que les gens des Incroyables Comestibles de Trois-Rivières. Le comité de Développement Durable de l’UQTR

ENSEMBLE VOCAL

souhaitait faire du compost avec quelques autres personnes, mais il n’avait pas de bac à proximité de chez lui. Il a donc décidé de créer son propre bac de compost «maison» pour finalement l’installer dans un jardin communautaire situé près de l’université, ce qui permet à plus d’étudiants d’aller déposer leurs déchets

Le comité de Développement Durable de l’UQTR a fourni le budget et la main-d’œuvre pour la réalisation du potager qui se trouve sur le terrain de l’université. compostables à cet endroit. En collaboration avec Robin Fournier, Vice-Président aux affaires associatives et à l’environnement, il souhaite publiciser l’activité pour encourager les étudiants en logement près de l’UQTR à composter. Pour le moment, ils n’ont pas l’intention d’en installer un autre ailleurs dans la ville, mais peut-être le projet prendra-t-il de l’expansion?

La mission de l’ensemble vocal est multiple. Elle consiste à développer la formation et la culture musicale, participer à des événements universitaires comme la Collation des grades ou l’inauguration d’un nouveau programme, collaborer à des projets musicaux dans la ville et de rayonner au-delà et offrir à la population des moments de bonheur musical de qualité. À cet effet, le chœur, fondé en 1987, a participé à la tournée «De glaces et d’espaces» en France à l’été 2013 et il a participé à la création de l’Hymne de l’UQTR, présenté pour la première fois lors de la Collation des grades de 2014.

Un hymne pour l’UQTR Après le dévoilement de ses armoiries en 2010, l’Université du Québec à Trois-Rivières possède maintenant son propre hymne. Intitulé «De la connaissance au Savoir», l’Hymne de l’UQTR fut commandé par l’institution dans le cadre de son 45e anniversaire d’existence. Il s’agit d’une composition de Gilles Bellemare, compositeur et chef d’orchestre de Trois-Rivières et d’un texte de Marie-Claude Denis, membre de l’Ensemble vocal et professeure à la retraite de l’UQTR. C’est accompagné d’un quintette de cuivre et percussion de l’OSTR et d’une section de voix d’hommes que l’Ensemble vocal, dirigé par son chef Claude Léveillé, est venu chanter cet hymne lors des cérémonies de collation des grades en 2014. L’Hymne de l’UQTR est donc venu rajouter une touche distinctive à tout le protocole entourant ce genre de cérémonie.


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SOCIÉTÉ ENTRE LES DEUX PÔLES

Être en contact avec son histoire de vie KEVIN GAUDREAULT Chroniqueur

Ce texte fait suite à l’article de l’automne 2013 nommé «C’est comme dans le bon vieux temps» (volume 9, numéro 2). Nous y parlions de la nostalgie comme émotion majoritairement positive. Maintenant, penchons-nous sur le sens de la nostalgie ainsi que différentes caractéristiques qui définissent cet état particulier. Premièrement, la nostalgie est possible seulement à condition de présenter une période de discontinuité entre le présent et le passé. Par exemple, les périodes de l’enfance et de l’âge adulte, les périodes d’étudiant et de diplômé, les périodes de travailleur et de retraité, etc. Une chose est indispensable pour définir la nostalgie, elle est toujours présente dans une période de transition entre deux moments dans le temps. Il y existe deux types de nostalgie. La nostalgie personnelle implique un moment de vie narratif, où la personne a pris part aux souvenirs en question. Par exemple, une histoire amoureuse, une période scolaire, une participation au sein d’un groupe particulier, une fête ou un anniversaire

quelconque, etc. Ce sont des moments où la personne a été témoin des événements et été en lien avec des personnes ou sujets nostalgiques. Ensuite, la nostalgie historique est celle où la personne n’a pas été incluse dans les souvenirs, mais qui ressent quand même le désir pour cette époque inconnue. Par exemple, les années 80, l’époque « Peace & Love », les années 50 et 60, le temps des grands auteurs de la musique classique ou même le Moyen-âge. C’est une nostalgie faisant sentir à la personne qu’elle aurait aimé faire partie de cette période. Donc dans ce cas, contrairement à la nostalgie personnelle, l’individu n’a pas besoin d’avoir vécu à l’époque en question. Dans le langage populaire, nous avons souvent l’habitude de confondre les termes «nostalgie» et «mal du pays», comme étant la même et unique chose. Une caractéristique pouvant différencier les deux termes est la présence de distance géographique dans la situation nostalgique en question. Le mal du pays serait plus approprié pour représenter une situation de souffrance en lien avec un éloignement de la maison ou de la terre natale. Alors que dans le cas de la nostalgie pure, elle serait davantage caractérisée par un désir pour un temps passé. Selon différents chercheurs, la nostalgie serait davantage associée à des émotions positives comme l’excitation et des effets chaleureux, puis serait vécue plus fréquemment au cours d’une

vie (Wildschut, Stephan, Sedikides, Routledge, & Arndt, 2008). Alors que de l’autre côté, le mal du pays serait plutôt situationnel, désagréable et associé à l’anxiété de séparation, à la rumination et à la détresse lors d’une situation de transition environnementale (Sedikides, Wildshut, Routledge, Arndt, & Zhou, 2008).

Un effet important de la rêverie nostalgique est sa capacité à pouvoir solidifier l’impression de la personne à être en contact avec «qui elle est dans ce monde». Toutefois, pour que la nostalgie puisse avoir cet effet bénéfique, il est davantage souhaitable d’avoir la possibilité de rester en contact avec la source de la nostalgie. Lorsqu’une personne est nostalgique à propos de quelque chose et qu’elle a l’impression de ne plus y être connectée dans le présent, il peut être plus difficile d’en retirer des effets positifs. Par exemple, imaginez-vous si vous n’aviez plus la possibilité d’écouter la moindre musique du groupe musical préféré de votre enfance. Il est possible que ce scénario puisse vous

faire vivre de la déception et/ou de la colère de ne plus y avoir accès. Vous pourriez être dans la recherche continue de ce «paradis perdu», en tentant de le recréer sans cesse… et sans succès. Toutefois, dans un scénario différent, si vous vous sentez nostalgique par rapport à une époque particulière de votre vie et que vous décidez de mettre le disque de musique qui y est associé dans vos souvenirs, il est possible que cela puisse vous faire davantage de bien que dans le cas précédent. Vous aurez encore l’impression d’y avoir accès d’une certaine manière et vous prendrez contact avec une partie de qui vous êtes, au travers de votre histoire de vie. Il est possible que les chansons puissent vous rappeler de bons souvenirs reliés à des endroits, des personnes et des temps particuliers accompagnés d’anecdotes spéciales. Les recherches ne disent pas que la nostalgie est complètement positive, ou qu’elle est complètement négative. L’effet de cette émotion dépend de la couleur des souvenirs qui y sont associés. Il est impossible d’affirmer qu’une même source de nostalgie provoquera le même effet chez deux personnes différentes. Elle serait plutôt une émotion complexe accompagnée, la plupart du temps, d’autres émotions variées. Que ce soit par l’odeur d’un repas, la sortie d’un film ou une réunion particulière, nous avons tous des moments où nous nous disons : «C’est comme dans le bon vieux temps».

mémoire de notre temps. Or, ces imposants édifices, aptes à faire rougir de jalousie les Jardins de Babylone, sont presque exclusivement des sièges sociaux, des délires mégalomanes d’hommes trop riches ou des carrefours majeurs de l’économie. Vérifiez, les villes prospères et bien développées s’agglomèrent autour du pivot des quartiers dédiés à l’économie, et ce petit morceau de terre réservé aux champions, où les tours de verre poussent comme des champignons, se présente désormais en gestes serviles comme le cœur battant de nos villes. Il est dès lors indéniable que le sens encensé de notre époque se retrouve en ce que l’économie évoque. La reine science au service de l’argent et vivons du capitalisme triomphant car la monnaie, l’outil des échanges d’antan, a désormais force de vérité. Tout ce qui est dans l’univers humain se réduit à la perfection d’un sens exprimé en dollars, en cents, en euros et en yens. L’économie se veut donc le sens de notre temps et qui voudra en douter n’aura qu’à regarder les chaînes qui le lient aux banquiers. Mais tout cela, l’argent, la science ou la religion ne sont que des sens de conventions. Ce sont des fuites, des raccourcis, des fantasmes pour ne pas souffrir de l’insensé. C’est la certitude que l’homme peut atteindre une vérité sans considérer qu’il est faillible et biaisé d’emblée. C’est l’anthropocentrisme et l’anthropo-

morphisme de tout ce que l’on évoque dans notre conception du monde, de l’alphabet et du sens des mots jusqu’à la numération. La science demeure une alternative acceptable pour donner sens, mais la problématique demeure car plus la science explique les choses, plus les questions sont grandes, sans jamais pouvoir atteindre une théorie unifiée. Pour preuve, la relativité générale est incompatible avec les mécaniques quantiques. De plus, même si une théorie unifiée existait, elle serait si abstraite qu’elle serait dénaturée. Néanmoins, il est de notre droit, et peut-être même une nécessité, de s’aveugler volontairement de nos dogmes. C’est le vide laissé par le recul du religieux comme force de vérité et de lois, et la vie a horreur de la vacuité. La condition de l’homme moderne, du moins en occident, est blessée par cette perte du sensé. En réaction, notre société s’affole et s’appuie parfois sur l’ignominie. La perte de sens est peut-être même cause de décadence, à moins qu’elle n’en soit la résultante. Néanmoins, individuellement, nous croyons en des vérités, nous nous donnons sens, souvent dans ce qui nous plaît, là où l’on se complait, dans une recherche de bien-être et de bonheur. Nous croyons en nous, nous croyons en nos enfants ou encore nous croyons en nos rêves et, qui sait, n’est-ce pas là quelque chose de réellement sensé.

Un effet important de la rêverie nostalgique est sa capacité à pouvoir solidifier l’impression de la personne à être en contact avec «qui elle est dans ce monde».

TOUT EST BIZARRE

De la perte de sens NICOLAS GAUTHIER Chroniqueur

Le sens, cette vérité qui justifie notre existence. Cette grande question existentielle qui influe sur notre quotidien. Pour répondre des vicissitudes de la vie, du nihilisme de la condition humaine, des guerres, des faims et de ces enfants qui ont du sang sur les mains, comment ne pas tenter l’expérience de penser et opposer, à cette folie incombée, un petit quelque chose de sensé. De toutes les époques, l’humain a cherché à donner sens à l’inconcevable, à se fabriquer de fausses vérités ou encore à se libérer du fardeau de l’absurde dans une dévotion pieuse. Par exemple, les sages de l’Antiquité expliquaient les phénomènes naturels, le soleil, les étoiles et la lune, dans des histoires déifiées portées par la plume. Mais ce sens qu’ils se donnaient est obsolète et incompatible à notre temps. Il serait grotesque, en modernité, de fonder le mouvement des étoiles sur des dieux voguant à pleine voile. Cela serait absurde. Or, cette explication

naïve qu’ils se donnaient offrait un rempart à l’ignorance et la douceur réconfortante émanant de la sécurité que procure une illusion de sens. Il prenait cette explication pour une vérité. Mais cette illusion, même si elle s’avère n’être qu’une construction de l’imagination, offre les mêmes bienfaits à l’individu mystifié qu’un sens réellement fondé. S’il en était ainsi autrefois, pourquoi serait-ce différent aujourd’hui? À chaque époque son sens. Pour notre époque contemporaine, il me semble que la science est reine. Du moins, elle peut prétendre donner sens et comprendre est indéniablement son essence. Observez le siècle dernier, cette maîtrise exponentielle de la nature ne peut être négligée. Au milieu du XXe siècle, l’Homme dit : «Que la lumière soit», et la lumière fût, ainsi que la radiation, l’électromagnétisme et toutes les forces de l’univers, même subtiles, que l’on cloître dans la tête des missiles. Il est absurde que tout ce savoir maîtrisé serve à nourrir l’art de tuer. La maîtrise de la science sur la nature peut sembler donner sens, mais elle est un non-sens si elle détruit le monde. L’argent, aussi, est un des phares de notre temps. Il suffit de poser notre regard sur les mégapoles pour considérer les tours de verre, les gratte-ciels, comme notre lègue architectural d’acier et de cristal. Ce sont de futures ruines offertes aux enfants de nos enfants comme


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SOCIÉTÉ

2 au 15 septembre 2014

8 SEPTEMBRE : JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’ALPHABÉTISATION

Défense de lire... cette chronique NORMAND LECLERC Chroniqueur

Pourquoi les compétences en alphabétisation sont-elles nécessaires? Parce que l’alphabétisation est au cœur de l’éducation de base pour tous : elle est essentielle pour éliminer la pauvreté, réduire la mortalité infantile, freiner la croissance démographique, instaurer l’égalité homme/femme, de même que pour assurer le développement durable, la paix et la démocratie. Mission impossible? Probablement. Mais comme il n’est pas indispensable d’espérer pour entreprendre, permettons-nous de rêver.

De l’alphabétisation à la lecture

la lecture? Pourquoi certains volumes sont-ils censurés, condamnés par les autorités, qu’elles soient politiques, économiques, ou ecclésiastiques? C’est que, pour les autorités, la fonction première de la lecture est de favoriser l’asservissement, un lavage de cerveau pour tel parti, tel système économique, telle église. Un exemple? Le 11e commandement semble être : « Tu ne liras point! » De fait, inventée par Gutenberg en 1454, l’imprimerie typographique a rendu la savoir populaire (c’est-à-dire accessible au peuple)... ce qui s’est traduit par la volonté du Magistère de dicter aux fidèles ce qu’ils pouvaient lire. C’est ainsi que l’Église a mené une guerre contre les livres qui risquaient de compromettre la foi ou la morale de ses fidèles, autrement dit, son pouvoir.

Résultat

L’alphabétisation est-elle un droit? Non seulement elle est un droit, mais elle est également le fondement de l’apprentissage tout au long de la vie et de l’amélioration du bien-être et des modes d’existence. Cependant, au fil des années, la notion d’alphabétisation s’est transformée. Le concept d’origine, limité aux compétences de base en lecture, écriture et calcul, a évolué en capacité de lire un texte et de le comprendre.

Des siècles plus tard, quel est le résultat de cette interdiction contre les livres? Une personne sur deux n’ouvre jamais un livre. 50% des livres lus sont des policiers, et seulement 2% des ouvrages lus sont de caractère politique, scientifique, technique ou philosophique. Pas étonnant que le livre, qui devrait être un formidable levier de transformation du monde, manque son coup : la plupart des gens pourraient être illettrés que cela ne ferait guère de différence tant ils lisent peu.

Défense de lire

Lire est-il dangereux?

Pourquoi, malgré de si nobles principes, en est-on arrivé très rapidement à l’interdiction de

Kafka était d’avis que si la lecture n’est pas dangereuse, elle est inutile. Il disait : « Si le livre

que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire? » Ensuite, distinguons : la lecture peut être dangereuse pour le peuple, en ce sens qu’une très grande partie de ce qui s’écrit dans les revues, journaux, livres, n’est qu’intoxication; elle peut aussi être dangereuse pour les nantis. À titre d’exemple, les propriétaires d’esclaves redoutaient que les Noirs ne trouvent dans les livres des idées révolutionnaires qui auraient menacé leur pouvoir. D’où nous pouvons tirer cette leçon : ce n’est pas tout de lire... encore faut-il lire de bons livres.

Pour moi, la lecture est la meilleure nourriture de mon cerveau. C’est comme si lire allumait des quantités de petites lumières dans ma tête.

B : Plaisir et bonheur. On demandait à un jeune : «Quel est ton but dans la vie?» «Avoir du bon temps.» «Eh bien, il y a peu de choses qui puissent donner autant de bon temps que la lecture.» Alors, pourquoi lire? Pour le plaisir. Chaque connaissance nouvelle est source de plaisir, de satisfaction, de développement intellectuel et émotif. C : Se construire et construire le monde. Interroger des gens sur le pourquoi de leurs lectures amènerait bien des réponses. Je me contenterai d’en mentionner une troisième : un être humain se construit lecture après lecture. Lorsqu’une personne lit, tout un monde d’idées nouvelles s’ouvre à elle : elle peut lire pour se construire et évoluer... de même que pour comprendre le monde et le changer.

Éloge de la lecture

Si les risques de la lecture sont énormes (risque de perdre ses illusions, de perdre sa foi, de rencontrer la mort...), pourquoi lire? Pour être libre, pour le plaisir et pour me construire. A : Lecture et liberté. Avez-vous remarqué la proximité de livre et libre? C’est que la lecture est une éminente école de liberté. Un être humain qui lit a plus de chances de savoir d’où il vient, où il va, qui il est, ce qu’il veut; il a plus de chances de dépasser les idées ambiantes. Bref, la personne qui lit possède la clé des clés, celle de son autonomie.

Pour moi, la lecture est la meilleure nourriture de mon cerveau. C’est comme si lire allumait des quantités de petites lumières dans ma tête. On m’objectera sans doute que la lecture (en particulier et la connaissance en général) ne me rendra ni riche ni célèbre? Je répondrai que c’est mille fois mieux que ça. Pour moi, savoir lire aura été une compétence plus précieuse que tous les trésors du monde. La lecture aura été comme un tapis magique qui m’aura transporté vers tous les horizons du monde, qui m’aura permis de vivre de nombreuses vies, des vies que je n’aurais jamais connues autrement. Bref, la lecture aura été une chose merveilleuse, la source d’innombrables bonnes heures.

Boileau l’écrivait, c’est au choc des idées que jaillit la lumière. En réalité, je pense que la plupart d’entre vous êtes prêts à faire preuve d’ouverture et de tolérance. Et vous le faites déjà. Mais seulement jusqu’à un certain degré. Nous sommes tous prompts à nous retirer dans nos tranchées lorsque des sujets trop explosifs sont abordés. Ouvrir la porte à ces sujets fait peur, parce que par le passé, certains ont abusé de leur liberté et ont voulu imposer leur opinion au peuple. Néanmoins, se protéger en imposant sa propre opinion (par exemple, l’opinion selon laquelle Dieu n’existe pas) et en taisant celles des autres, c’est répéter la même erreur. J’espère que les réflexions que nous apporterons dans les prochains numéros ne nous éloigneront pas davantage les uns des autres, mais qu’elles nous feront réaliser que nous sommes semblables. Les questions épineuses sont aussi celles qui éveillent en nous ce qui est profondément humain, vulnérable. Lorsqu’on est seul, le soir, à contempler le plafond et qu’on se pose les grandes questions, quelque part, on se ressemble tous. Loin de moi l’idée de manquer de respect envers ceux qui ne partagent pas mon opinion. Mais d’un autre côté, je ne pense pas que la taire rendrait service à qui que ce soit.

Les questions que nous aborderons au courant de la session auront un tronc commun: elles visent à exposer les réponses que nous avons trouvées aux grandes questions de la vie à travers notre cheminement personnel. Cela nous amènera à remettre en cause certaines préconceptions. Nous le ferons par le biais de réflexions sur la science, la culture et la religion. Pourquoi la science et la société? Parce que ce sont des sujets qui nous intéressent et qui sont connexes à nos domaines d’étude. Pourquoi la religion? Parce que c’est une chose qui nous touche personnellement et qui façonne notre perception de la science et de la société. Côté technique: nous espérons que l’usage alterné du «nous» et du «je» ne vous troublera pas outre mesure. Il n’indique pas une présence extraterrestre dans le corps de l’auteur. En fait, comme les plus malins d’entre vous l’ont probablement deviné par les noms des auteurs et les photos, Fabrice et moi (le «je» de cet article, Sheila) avons décidé d’innover: nous ferons une chronique commune. Étant donné que tenir un crayon à deux, ça va franchement très mal, nous allons rédiger les textes en alternance, bien que chaque chronique sera le fruit d’une cogitation commune. En espérant que ces réflexions vous seront bénéfiques!

Pourquoi lire?

LE MONDE EN QUESTIONS

Tolérance : Zéro? KOSSI SODOKE ET SHEILA GAUDREAU Chroniqueurs

Réfléchir. Ça vous arrive? Félicitations! Cette chronique est faite pour vous. En fait, tout au long de la session, nous soulèverons des questions qui auront pour but de remettre en cause certaines idées reçues au sujet de la science et de la société. Une chronique étudiante somme toute assez normale. Sauf que nous y mettrons un peu de piquant en abordant ces sujets à travers la lentille des croyances qui façonnent notre façon de voir le monde. À vrai dire, cette chronique a pour objectif de traiter ces thèmes à la lumière d’une notion que beaucoup de Québécois ont allègrement jetée aux oubliettes il y a plus de 50 ans… Dieu.

NUTELLA!!! Bon, maintenant que j’ai retrouvé votre attention pour quelques secondes, laissez-moi justifier l’aberration que je viens de commettre, à savoir de remettre sur le tapis un vieux tabou – un vrai tabou je veux dire; le sexe est depuis longtemps passé dans le registre des discussions du vendredi soir.

La religion, dit-on, c’est une affaire personnelle, à pratiquer à huis clos. En parler ouvertement, ça met les gens mal à l’aise. Tout le monde a son opinion, et les opinions – on le sait bien – ça ne se discute pas. C’est un principe élémentaire de tolérance. Et bien, excusez le malaise, mais je ne vois pas comment on pourrait taire certaines opinions et continuer d’être une société ouverte et tolérante.

Je m’explique. J’ai l’impression qu’on utilise le mot «tolérance» [le fait d’être ouvert à un échange respectueux entre gens de différentes opinions] à outrance. On l’emploie parfois pour désigner une attitude qui s’apparente davantage au «dogmatisme» [le fait de taire publiquement les opinions qui sont contraires à celles de la majorité]. Ce faisant, on ne se bute pas seulement à un problème sémantique, mais aussi à un problème d’ordre éthique, voire social.

«C’est au choc des idées que jaillit la lumière» Et pourtant, bien que le sujet de la religion puisse être «malaisant», je crois qu’on fait bien d’en parler. Si on veut être véritablement tolérants, il faut s’en donner l’occasion. Comme


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JE ME SOUVIENS… AU POUVOIR, CITOYENS!

Bienvenue à Trois-Rivières! JEANFRANÇOIS VEILLEUX Chroniqueur

Afin d’aider les nouveaux étudiants à mieux connaître la région qui les accueille, où j’habite depuis déjà six belles années, voici un tour d’horizon sur le passé, le présent et le futur de la ville. À l’intérieur de mes prochaines chroniques, j’aurai l’occasion de vous entretenir de sujets politiques et historiques d’actualité qui touchent le Québec. Visitée notamment par Jacques Cartier lors de son deuxième voyage, en 1535, la région des Trois Rivières était le centre d’échanges commerciaux de plusieurs tribus amérindiennes, surtout algonquines. Trompé par l’illusion d’optique des diverses îles à l’embouchure de l’unique rivière Saint-Maurice qui la divisait en trois, le nom en est resté. On raconte même que l’endroit était tellement beau que Samuel de Champlain voulait y fonder son «Abitation»1 dès 1603! Fondée finalement en 1634 par Laviolette, surnom de Théodore Bochart Duplessis, le réputé bras droit de Champlain et potentiellement un parent du Cardinal de Richelieu (!), Trois-Rivières fut dès le départ une ville d’aventure comme en témoigne les exploits de Pierre-Esprit Radisson et de son beau-frère, Médard Chouart dit Des Groseilliers, et Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de La Vérendrye, dont les deux fils seront les premiers Français à découvrir les rocheuses en 1757! Célèbre pour les Forges du St-Maurice, la

première industrie sidérurgique en Amérique, la Trifluvie va rapidement devenir un bastion francophone et conservateur ainsi qu’un foyer culturel chaleureux qui va voir naître de nombreux intellectuels et artistes: Benjamin Sulte, Albert Tessier, Hervé Biron, Gérald Godin, Gatien Lapointe, Jacques Lacoursière, Denis Vaugeois, Isabelle Blais, Denis Villeneuve. Dans les années 1960, elle est la «capitale mondiale du papier»! Il ne faudrait pas oublier non plus le charismatique mais controversé Maurice Duplessis qui fut député de la région pendant presque trente ans et qui fut le Premier ministre du Québec le plus longtemps en poste (1936-1939, 1944-1959), un record à l’échelle canadienne. Quoiqu’on lui associe encore le concept de «Grande noirceur», rappelons que Duplessis a électrifié nos campagnes, fait entrer le Québec dans l’industrialisation, rapatrié 50% de nos impôts d’Ottawa puis adopté un drapeau officiel en 1948, le fleurdelisé, presque 20 ans avant le Canada! * Aujourd’hui, la ville est dirigée par le maire Yves Lévesque, en poste depuis 2001, célèbre entre autres pour ses frasques à l’émission Infoman. Oui oui, le maire qui pisse partout, c’est le nôtre. Ayant notamment orchestré la fusion avec le Cap-de-la-Madeleine en 2002 puis les fêtes du 375e anniversaire de la ville en 2009, année où la ville a reçu la mention honorifique de «capitale culturelle du Canada», Yves Lévesque est présentement en nomination pour le pire maire de la décennie. On retient maintenant de Trois-Rivières le qualificatif de «capitale du chômage»… De plus, comme le gouvernement fédéral, laissant tomber des milliers de citoyens dans le dossier non réglé de la pyrrhotite (sorte de champignon de

Svp, insérez un cerveau ici ! béton cheap), le maire a préféré investir massivement dans un amphithéâtre, pourtant refusé par la population à deux reprises lors de pétitions légales qui demandaient la tenue d’un référendum sur la question. Yves a dit NON.

Yves Lévesque est présentement en nomination pour le pire maire de la décennie! Alors que l’édifice devait ouvrir ses portes en mai 2013 (annoncé en juin 2011!), on apprend que le retard du projet au printemps 2015 a un cout faramineux. En décembre 2013, seulement 60% était construit! En mai dernier, c’est une partie du toit qui fut mal construite. La ville est aussi en procès avec plusieurs entreprises afin de régler ses nombreux différends à propos des délais supplémentaires du chantier. Certains craignent que les frais de fonctionnement de l’amphithéâtre compromettent la capacité de la Ville de fournir des services aux citoyens dans l’avenir. Non seulement ce projet (trop) couteux à tendance antidémocratique est contesté par plusieurs citoyens, mais la dizaine de millions de dollars empruntée puis investie dans le projet «Trois-Rivières sur St-Laurent» est incompréhensible comparativement aux urgences locales comme la pyrrhotite. Même le CAPS de l’UQTR fut contaminé en février 2013! Réélu en novembre dernier pour un quatrième mandat grâce à la division du vote (notre système démocratique est vraiment désuet), le maire a

obtenu 49,2% des votes, soit moins que les votes contre lui. C’est la même chose en ce qui concerne le gouvernement provincial et fédéral! Notre démocratie est tellement malade qu’il n’est parfois plus étonnant d’apprendre qu’au Québec, «517 maires et 3866 conseillers ont été élus sans opposition» (Radio-Canada, 4 novembre 2013)! Pendant ce temps, empêtrée dans la construction de l’amphithéâtre Cogeco à côté de l’un des quartiers les plus pauvres, la Ville vient aussi de décider, ce printemps, à neuf voix contre sept, de reprendre la fluoration de son eau potable après quelques années d’arrêt. Cela pourrait débuter à la fin 2014 ou au début 2015. Cet été, les microbrasseries locales comme Le temps d’une pinte ou encore le Gambrinus s’inquiétèrent de la qualité de l’eau et des effets néfastes sur la fabrication de la bière. D’ailleurs, c’est un sujet tellement préoccupant – comme tout ce qui concerne la santé publique – qu’il faudra que je vous en reparle plus longuement dans une chronique ultérieure! Néanmoins, il est agréable de vivre dans cette jolie ville où les loyers sont deux à trois fois moins chers qu’à Québec ou Montréal, une ville sans bouchon de circulation et où la poésie trône sur les murs d’un centre-ville très historique avec sa multiplicité de musées : les Ursulines, le manoir Boucher-de-Niverville, la vieille prison, le manège militaire du 12e régiment, Boréalis, etc. Un jour, je l’espère, cette ville (à l’odeur parfois étrange) sera peut-être enfin dirigée par une personne qui a de véritables projets collectifs et une vision d’avenir moins bétonnée et fluorée… 1 Le mot ABITATION ne prend pas de H, tel qu’utilisé par Champlain sur sa propre carte.

Période du 25 août au 7 septembre 2014 En direct les mercredis de 14 h à 17 h sur les ondes de CFOU

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Artistes Choses sauvages Mordicus La Féline La Bronze Fanny Bloom Amor Blitz Alexandre Désilets Radio Radio Les Passagers Ludovic Alarie

Pièces L’épave trouée Oh Maman Adieu l’enfance La jeunesse féline Piscine Ma plus belle psychose Crime parfait Holiday Acheter ta peau Contre-courant

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

Artistes Monomyth Sleeper Agent Jack White Vogue Dots Harpoonist & Axe Murderer Fucked Up Bry Webb Cousins Language Arts Pink Mountaintops

Pièces Candleholder Waves Lazaretto Skinny Thing Tea for Two Sun Glass AM Blues Other Ocean Wonderkind Ambulance City


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ARTS ET SPECTACLES SPECTACLE DE LA RENTRÉE DE L’AGE UQTR

Une rentrée prometteuse ALEXANDRA LEMIRE Journaliste

Le 3 septembre prochain, l’AGE UQTR, le service aux étudiants et à la réussite étudiante ainsi que CFOU 89,1 FM convient non seulement les étudiants de l’UQTR, mais également toute la population de la région à assister au premier spectacle extérieur de la rentrée de l’UQTR.

PHOTO: COURTOISIE

La formation Misteur Valaire, qui n’en est pas à son premier passage sur le campus, présentera pour la première fois son nouveau matériel aux étudiants de l’UQTR.

Lors de cette soirée, les spectateurs auront le loisir d’entendre, entre autres, trois groupes très actifs en ce moment au Québec. Le tout débutera à 19h avec le groupe Montréalais Dead Obies qui a remporté 15 prix aux Francouvertes en plus du prix SOCAN de la chanson primée pour le titre Machine, qu’on peut retrouver sur leur premier album, Montréal $ud. La foule pourra par la suite chanter et danser au rythme de Jacuzzi et Ej feel zoo de la formation Radio Radio. Ce groupe hip-hop avec une pointe d’électro ne cesse de conquérir le cœur des Québécois avec leurs succès qui s’étendent jusque sur le continent européen. C’est finalement à Mister Valaire que revient la dernière partie du spectacle. Ce groupe qui se

qualifie «d’électro-jazz-hip-hop-rock-extraitssonores-insolites» a connu un immense succès devant une foule de plus de 100 000 personnes au Festival de Jazz de Montréal. Après ce grand spectacle, il sera possible de poursuivre la soirée à la Chasse Galerie où Triple Rock livrera une performance en reprenant les succès des dernières années. De plus, le 1012 Nérée-Beauchemin se transformera en piste de danse où un DJ sera en action. La compositrice, interprète et réalisatrice de musique électronique Debbie Tebbs s’est ajoutée tardivement à cette programmation. Œuvrant dans le monde des DJs et de l’électro depuis plus de 10 ans, elle a participé à des spectacles d’envergure au Canada, en Europe et aux États-Unis, avec des performances alliant nostalgie et technologie qu’il sera possible d’entendre entre 23h30 à 3h du matin, au local 1012 Nérée-Beauchemin. Les gens sont invités dès 18h, beau temps, mauvais temps, sur les terrains de l’UQTR où plusieurs kiosques de services complémentaires seront placés à la disposition de tous dont plusieurs bars ainsi que des aires de restauration. L’accès au site sera gratuit pour les étudiants de l’UQTR et sera accessible pour la somme de 30$ aux personnes non inscrites. Plusieurs prix de présence seront également tirés tout au long de la soirée.

LES HAPPENINGS D’IMPROVISATION

Pas de repos pour l’impro En attendant le retour de la Ligue d’improvisation universitaire de Trois-Rivières (LUITR) ainsi que celui de la Ligue d’improvisation Mauricienne (LIM) à l’automne, ce sont les Happenings d’improvisation qui ont su garder bien en vie l’impro dans la ville. Tous les dimanches entre le 20 juillet et le 31 août, le café-bar le Zénob a reçu différentes équipes pour de l’improvisation estivale. À la manière de l’improvisation théâtrale, les équipes étaient guidées par différents maîtres de jeu chaque soirée. Chacun d’entre eux est arrivé bien préparé, voulant voir des improvisations gravitant autour de leurs critères souvent bien précis. Plusieurs thèmes très différents les uns des autres ont animé le public du Zénob. En passant de la lutte aux cinq sens, jusqu’à «l’année de marde» qu’a vécue un des maîtres de jeu, les improvisateurs ont réussi leur mission de divertir et de faire rire les spectateurs. Comme il n’y a pas de vote entre les impros, le seul côté compétitif des Happenings a probablement été le vote des spectateurs sur le Facebook de l’évènement afin de décider quelles équipes allaient avoir la chance de revenir jouer une deuxième partie. L’ambiance qui régnait était donc très joyeuse et festive. Benoît Pedneault, principal organisateur des

événements d’improvisation de l’été, se dit très satisfait du calibre de jeu qui a été observé cette année. Il est également comblé des équipes très variées qui sont venues jouer à Trois-Rivières, puisque les Happenings 2014 ont attiré des joueurs de Québec, de Montréal ainsi que de Victoriaville. Il se dit plutôt fier d’avoir reçu de telles équipes dans la ville, car cela lui prouve que les joueurs d’improvisation de l’extérieur de Trois-Rivières aiment le public trifluvien. Encore cette année, les Happenings d’improvisation qui ont animé les dimanches soirs de plusieurs spectateurs, ont été un grand succès. (A.L.)

PHOTO: ALEXANDRE LARAMÉE-ZOUÉKI

les Happenings 2014 ont attiré des joueurs de Québec, de Montréal et de Victoriaville.


arts et spectacles

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RADIO CAMPUS CFOU 89,1 FM

Couverture d’événements hors campus PHOTO: CFOU 89,1 FM

L’animateur William Lamontagne à reçu l’artiste Emma Frank dans le cadre du FestiVoix.

Tout au long de l’été, l’équipe de la radio campus n’a pas chômé. CFOU parcourait la ville de Trois-Rivières afin d’y couvrir différents événements. Du 1er au 13 juillet, CFOU était sur le site du FestiVoix de Trois-Rivières afin de parcourir différentes scènes et suivre quelques artistes. La radio a pu se faire remarquer notamment sur la scène de l’Embuscade, du Temple, du Zénob ainsi que la scène Jazz. Ce nouveau partenariat entre CFOU et le FestiVoix a été très intéressant pour la radio campus ainsi que pour tous les animateurs présents. Plusieurs animateurs de CFOU, supervisés par Jean-Philippe Charbonneau, directeur général de la radio de l’UQTR, ont interviewé différents artistes qui ont performé vocalement en ondes. Les spectacles d’Emma Frank, Koriass, Rouge Pompier, Solids et Antoine Corriveau ont été enregistrés et ensuite diffusés sur les ondes de CFOU. A ensuite suivi le Grand Prix de Trois-Rivières du 7 au 10 août où, pour une deuxième année

consécutive, CFOU avait une très belle visibilité. Cela a pu démontrer à beaucoup de gens ce que la station est en mesure de faire. La couverture du GP3R a permis à l’équipe d’animateurs de diffuser différentes courses automobiles en direct sur les ondes de CFOU 89,1 FM, mais également sur le site du GP3R. Tanya Beaudin, spécialiste des courses, a aidé les animateurs à apporter du contenu plus précis sur les courses. «Les animateurs aiment couvrir de beaux événements pendant l’été et ils embarquent bien dans les différents projets» a dit Jean-Philippe Charbonneau, ce qui a permis à l’équipe d’être le partenaire officiel du Festival Urbain de Trois-Rivières. Du 14 au 16 août, CFOU a été très présente sur les lieux du festival qui fêtait sa 10e année. Des jeunes adeptes de la culture émergente étaient réunis afin de partager sur les nouvelles tendances urbaines de 2014. Lors de cet événement, des entrevues ont été faites avec des jeunes de l’Unité régionale de loisir et de sport de la Mauricie afin de discuter des talents de la relève.

Finalement, David Ferron, animateur des émissions Palmarès du monde et Branché, le monde, a effectué une entrevue avec Pierre Kwenders, chanteur et auteur-compositeur-interprète originaire du Congo, dans le cadre Des Nuits d’Afrique qui se déroulent à Montréal. Au courant de l’été, la radio campus a acquis du nouveau matériel afin de pouvoir offrir des émissions et des entrevues en direct de partout sur les ondes du 89,1. Cet important investissement permettra à la station de pouvoir se déplacer tout en continuant d’offrir une radio de qualité. «L’été de CFOU a été très chargé» raconte le directeur général de la radio campus. «Avec les retours positifs de tout le monde et les bons résultats obtenus, ça vaut la peine de travailler fort et d’investir énormément de temps». L’été prochain, CFOU aimerait pousser encore plus loin tout ce qu’elle a fait au courant de l’été 2014 en étant encore plus présente dans plus d’événements afin de bien montrer ce que CFOU est réellement capable de faire. (A.L.)

LORIE HAMEL, DIPLÔMÉE DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À TROIS-RIVIÈRES

Une artiste d’envergure internationale Participer à un concours d’effets spéciaux en Autriche n’est pas banal. Remporter ce prestigieux événement est encore plus rare. C’est pourtant ce fait d’armes qui a été réalisé par la Trifluvienne Lorie Hamel lors d’une compétition mondiale qui s’est tenue du 29 juin au 6 juillet dernier. La compétition World Bodypainting Festival, la plus prestigieuse compétition d’art corporel au monde, regroupait les meilleurs talents de la planète. La Trifluvienne Lorie Hamel a pourtant su tirer son épingle du jeu en remportant la première place dans la catégorie «Effets spéciaux – Visage.»

En plus de ce prix, la jeune femme a également terminé en sixième position dans la catégorie de peinture corporelle à l’aérographe (airbrush). Pour réaliser cette prouesse, l’artiste s’est inspirée de la thématique imposée du pop art, le style que préconisait Andy Warhol. D’une durée de quatre heures, le projet de Lorie Hamel a nécessité l’installation de prothèses ainsi que l’utilisation de couleurs vives qui étaient inspirées des différentes émotions qui se dégageaient des visages. Question d’être fin prête pour l’événement, la jeune artiste avait auparavant peaufiné sa préparation au Québec, avec l’aide d’une amie comme modèle. L’école Cinéma Obscura a aussi été d’une

aide fort appréciable pour la jeune femme, car c’est cette école qui lui a prêté main-forte lors de la confection des moules, un travail qui a nécessité près de trois semaines de création. À noter que ce n’est pas la première fois que la jeune artiste se démarque lors d’une compétition, car en 2010, elle a également remporté une troisième place dans la catégorie Effets spéciaux à ce même World Bodypainting festival. Pour l’instant, Lorie Hamel ne sait pas quel est le prochain projet qui l’attend, mais celle qui travaille sur des plateaux prestigieux assure que ce n’est pas l’embarras du choix qui lui manque. (D.D.)

PHOTO: COURTOISIE

Lorie Hamel est championne mondiale de maquillage d’effets spéciaux.


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2 au 15 septembre 2014

DANS LES LUNETTES DU FRISÉ

Ékonommy FÉLIX-ANTOINE DÉSILETS-ROUSSEAU Chroniqueur

J’ai essayé tout l’été de m’enlever une phrase de la tête. Une seule. Un soir, je zappais sur la télévision et je tombe sur 125, Marie-Anne animée par Christiane Charrette. Son invité ce soir-là : Bernard Landry. Il dit : «René Lévesque m’a condamné à l’économie bien malgré moi, mais je n’ai jamais cru que l’économie était la valeur première d’un peuple. La première force du Québec, c’est la culture.» Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, semble d’avis contraire. «Les enfants ne mourront pas s’ils n’ont pas de livre», affirme-t-il. (Je le cite peut-être hors contexte, mais je m’en balance. Il l’a quand même prononcée cette phrase-là, qu’il assume maintenant!) Il semblerait que ces paroles s’inscrivent dans le discours à la mode par les temps qui courent : le discours économique, le fric, et toute la patente. Or, quand j’entends les Couillards, les Legault et même les Marois de ce monde brandir haut et fort leur discours plein de cash, quand j’entends ces vautours prononcés le mot économie, ma peau se glace, mon ventre torpille. Et quand leur pauvre discours trouve écho dans les profondeurs de la culture, c’est le point de non-retour, et je me demande : «Est-ce qu’il y a juste la foutu économie qui compte dans la vie?» Le mot résonne tout d’un coup : é-co-no-mie, économie, ÉCONOMIE, Écono… quoi? Mie. Dodo, boulot, dodo. Pourquoi et pour quoi? Pour faire de l’argent, se payer des voyages, des chars, du linge, pis toute pis toute : la belle vie quoi. Travailler pour ne pas penser, travailler pour abrutir. Peut-être que c’est ça la bonne mentalité : ne pas penser par soi-même et devenir un robot en se foutant des œillères en pleine face. Oublions la liberté d’esprit, embarquons plutôt dans le bateau de la contrainte et de la servitude intellectuelle. Je suis conscient que l’économie, l’argent et tout le reste sont les vecteurs qui malheureusement permettent à l’homme d’aujourd’hui de vivre. Cependant, je suis tout simplement en train de dire qu’il y a autre chose. Peut-être même que cette autre chose est encore plus belle que ce bout de papier avec la face de la reine imprimé dessus et qu’elle ne s’achète pas. Elle se vit, elle se ressent, tout simplement. Pourquoi je vous dis tout ça, à vous lecteurs? C’est que je crois fortement que par les livres, la littérature, la musique, l’art; bref, la culture, on accède à la vision d’un nouveau monde, un monde où les barrières sont baissées en permanence, un monde où les possibles s’ouvrent, où les rêves se battissent avec les matériaux de l’imaginaire, de notre imaginaire. Un monde par nous et pour nous. Et quand la fiction traverse les murs de la réalité, la vie se déploie,

la vie commence parce que le rêve l’a enfin conquis, guéri. * Cette critique, que j’ai surnommée, à l’aide de quelques collègues, Dans les lunettes du frisé, s’attaquera à la culture et non aux boucles de cheveux que certaines personnes peuvent arborer fièrement. Bref, j’essayerai tout au long de la session de partager ma vision du spectacle culturel tel qu’il se donne à voir, ou tel que je l’ai vu et vécu, c’est-à-dire sans ornements et avec toute ma subjectivité. Cette semaine je vous parle brièvement d’un spectacle que j’ai particulièrement trouvé louche au Nord-Ouest Café du centre-ville de Trois-Rivières : Dance Laury Dance, qu’il s’appelait le groupe originaire de Québec. Pour les non-initiés de la musique thrash métal (dont je fais partie), les cinq membres du groupe ont déjà monté sur scène avec Metallica en 2011 dans le cadre du festival d’été de Québec.

Je crois fortement que par les livres, la littérature, la musique, l’art; bref, la culture, on accède à la vision d’un nouveau monde, un monde où les barrières sont baissées en permanence, un monde où les possibles s’ouvrent, où les rêves se battissent avec les matériaux de l’imaginaire, de notre imaginaire. Je dois l’avouer, la musique meuble mon quotidien. J’écoute de tout: de Francis Cabrel à Eminem. Du thrash métal, ça non par contre. Je refuse. Mais j’y suis allé pareil, me laissant convaincre par des amis que Dance Laury Dance était phénoménal, et ils l’étaient, je dois le dire. Contre toute attente, le groupe avait une très bonne rigueur professionnelle: des musiciens talentueux, des mélodies bien ficelées, une musique accrochante et surtout une ambiance survoltée. J’avais l’impression de me retrouver dans le milieu de Guitar Hero. C’était honnêtement le chaos au deuxième étage : un moshpit battait même son plein en face de la scène. C’était surréel, j’étais dans une béatitude totale. Je ne comprenais rien à ce qui se passait. L’incompréhension m’habitait, et bizarrement, j’aimais l’instabilité qui régnait. Pour terminer, j’aimerais dédier, à la place de Dance Laury Dance, leur spectacle de ce soir-là aux Stephen Harper de ce monde. Parce que grâce à eux, j’ai apprécié encore plus mon expérience en tant que spectateur. En refusant de faire comme eux, en refusant de porter la cravate et la langue de bois, comme eux la portent si bien, j’ai pu entrer dans une sphère musicale que je ne connaissais pas. J’ai accédé à un nouveau monde, j’en ai même oublié l’orthographe du mot Ékonommy l’instant d’une soirée.

SIXIÈME ÉDITION DE TROIS-RIVIÈRES EN BLUES

Une édition record pour le festival DAVE DUCHEMIN Journaliste

«Une édition mémorable». C’est par ces mots que c’est exprimé le directeur de la sixième édition du festival Trois-Rivières en Blues pour exprimer sa satisfaction à l’égard de l’évènement qui s’est tenu du 21 au 24 août dernier. De la part des responsables, l’évènement a attiré une foule record cette année, à un point tel que quelques spectateurs ont dû s’asseoir dans les marches de la rue des Forges pour assister à certains spectacles. «Il y avait beaucoup de spectateurs qui provenaient de l’extérieur de la région. Au moment on l’on se parle, je n’ai pas les chiffres officiels, mais près de 40 000 personnes ont visité le site en fin de semaine. Au moins 35 000 personnes assurément», mentionnait tout sourire Christian Gamache, directeur de Trois-Rivières en Blues. Parmi les têtes d’affiche du festival, il y avait notamment la formation de la Floride David Shelley and Bluestone. Le groupe Tommy Castro and The Painkillers a également été très apprécié des festivaliers, de même que Ronnie Baker Brooks. Selon les responsables, au final chaque spectateur a pu y trouver son compte, car l’évènement de cette année proposait des groupes de musique très variés.

Une nouvelle approche l’an prochain Même si l’édition de cette année a été un succès sur toute la ligne, la prochaine édition risque d’être fort différente. En effet, dès l’an prochain, la grande scène se déplacera à l’amphithéâtre du projet Trois-Rivières sur St-Laurent

ce qui permettra aux responsables de Trois-Rivières en blues de voir encore plus grand. En plus de la scène de l’amphithéâtre, les organisateurs prévoient utiliser deux autres scènes au centre-ville afin de maximiser l’expérience des festivaliers. «Grâce à l’amphithéâtre, nous serons en mesure d’attirer des artistes ayant encore plus d’envergure, qui sont plus connus et qui coûtent plus cher», affirme M. Gamache.

« Près de 40 000 personnes ont visité le site en fin de semaine» — Christian Gamache, directeur de Trois-Rivières en Blues Même si aucun groupe de renom n’a encore officialisé sa venue en terre trifluvienne, le grand manitou de l’événement entend bien user de tous ses contacts pour réussir à convaincre quelques perles rares qui seraient susceptibles de se laisser amadouer. Parmi les groupes qu’il a en tête, M. Gamache cite ZZ Top, The Allman Brothers Band et même Joe Bonassa. Grâce à l’arrivée de tels noms, le directeur croit que son projet pourrait ainsi se situer parmi les plus gros joueurs dans le domaine au Québec et même au Canada. Le rêve le plus cher de l’organisateur Christian Gamache demeure toutefois de déloger le Festival international de blues de Tremblant, la référence en la matière au Québec. «Pour l’instant on a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais je suis certain que si tout le monde met l’épaule à la roue nous avons de bonnes chances d’atteindre cet objectif», conclut M. Gamache, visiblement heureux de la tournure que prend son évènement depuis quelques années.

PHOTO: STÉPHANE BÉLANGER

Ronnie Baker Brooks a offert une performance aux trifluviens le 21 août dernier.


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ARTS VISUELS

Un surréalisme hautement féminin MARIE-CHRISTINE PERRAS Journaliste

MANGE, LIS, AIME

Les Fourchette.net.: Quand le banal vaut la peine d’être raconté CAMILLE DURAND-PLOURDE Chroniqueuse

En descendant la rue Notre-Dame Centre vers le sud, il est possible de trouver une jeune galerie d’art, attenante à la coquette Boutique Atelier A.T.D. En pénétrant dans ce petit commerce aux allures nouveau grunge rétro rockeur, se trouve l’accès à la galerie La Canisse. Jusqu’au 29 août, l’artiste Joanie Gélinas y présentait ses créations, regroupées sous le titre «Pas faites en bois». L’artiste de 29 ans propose des portraits de femmes peints sur des canevas de bois. Le bois est pour Joanie Gélinas un matériau très organique. «Je vois le bois un peu comme la peau humaine, il a sa propre teinte, ses imperfections et sa propre texture. Unique comme la peau.» Chaque tableau porte un prénom féminin apportant ainsi une bonne dose de féminité directement en lien avec le titre de l’exposition. Le souci du détail de la jeune femme s’est étalé jusqu’aux cartels, adaptés pour l’occasion. En effet, ils ont été conçus afin de poursuivre dans la veine de la féminité abondante et suggèrent une pointe d’ironie vis-à-vis le côté rose bonbon un peu « quétaine » des revues pour femmes. Les peintures rappellent certaines images et illustrations style année 50, ce qui donne un ton pop à son travail. Ces femmes au regard tantôt angélique, tantôt sensuel et parfois même provocateur rappellent les clichés des revues de mode des années 50 tel le Vogue. Les couleurs éclatantes et les ambiances fond marin ajoute une touche surréaliste aux œuvres. «Depuis 2013, je produis des portraits qui se veulent divertissants et qui touchent à un univers

PHOTO: JOANIE GÉLINAS

Les femmes style années 50 apportent un côté pop à l’exposition.

PHOTO: JOANIE GÉLINAS

L’artiste utilise des couleurs vives pour peindre sur des canevas de bois. cinématographique ou surréaliste. Je crée dans mes œuvres des associations contextuelles loufoques ou peu probables dans la réalité pour offrir aux gens des parcelles de rêves, soit pour les surprendre et/ou les faire tomber amoureux de ces personnages particuliers». Bien que le traitement soit différent du Pop art des années 70, le travail de Joanie Gélinas n’est pas sans rappeler les multiples portraits des vedettes de cinéma qui ont fait la gloire de ce mouvement.

Ces femmes au regard tantôt angélique, tantôt sensuel et parfois même provocateur rappellent les clichés des revues de mode des années 50 tel le Vogue. Diplômée depuis 2009 en Arts visuels de l’UQTR, Joanie Gélinas a une production abondante. Dès sa sortie de l’école, elle expose au centre Raymond-Lasnier. Elle a aussi exposé au Trou du Diable à Shawinigan, au Gambrinus à Trois-Rivières ainsi qu’à La Ninkasi, un bar-saloon de Québec. Depuis sa sortie de l’université, sa démarche artistique se clarifie et la jeune femme originaire de Shawinigan ne cesse de surprendre par son audace et son talent. Une jeune artiste de la région à découvrir. Sise au 1539 Notre-Dame Centre à Trois-Rivières, La Canisse offre au public des expositions tant collectives qu’individuelles dans un décor un peu brocante. C’est le Collectif de la Main Perdue qui est à l’origine de ce projet de galerie qui a pour vocation d’aider la diffusion de l’art local. La première exposition dans cette galerie s’est déroulée au mois de décembre dernier et à cette occasion, les quatre membres fondateurs du collectif en ont profité pour présenter leur travail. C’est donc grâce à l’initiative de ces quatre jeunes créateurs que Joanie Gélinas a pu exposer pour la première fois dans une galerie. Un événement fort important pour la carrière florissante de cette jeune femme.

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«Des histoires ustensiles soft-sexu pas tout le temps mais souvent»: c’est le menu alléchant que nous offre Sarah-Maude Beauchesne sur son blogue littéraire Les Fourchettes.net. et dans ses deux recueils Les je-sais-pas (2011) et Les je-sais-pas-pentoute (2013) édités chez Publie.net. La jeune diplômée de l’UQAM en création littéraire allie poésie et courtes nouvelles pour révéler les bribes intimes – tantôt réelles, tantôt fictives – de sa vie: souvenirs de french ou de dates manquées, histoires de jalousie féminine, de sexe sans lendemain ou d’amour-passion se transforment, sous la plume dégourdie de l’écrivaine, en petit bijou littéraire.

Saisir le réel La blogueuse a tenu le pari d’écrire le vrai du quotidien, sans censure ni artifices. Du même coup – et peut-être sans le savoir – elle traçait un juste portrait de la jeune Québécoise typique, tiraillée entre ses souvenirs éclatés de jeunesse, ses relations compliquées, ses amours de vie ou d’un moment. Pas étonnant alors que nombreuses se reconnaissent (moi y compris) dans ces confessions de fille imparfaite comme «[q]uand on tripe sur des gars on devient self conscious pis on oublie nos talents pis on se check les défauts de corps pis on se dégonfle pis on rate nos jokes à développement pis on bégaie pis on se met à avoir le hoquet pis on peut pas finir notre punch». Beauchesne s’amuse à ressasser ces moments universels de maladresse, à révéler ses défauts incorrigibles ou sa jalousie mal placée; c’est l’autodérision qui rend sa littérature si humaine.

Écrire comme on parle Le véritable tour de force de la jeune montréalaise réside dans sa manière de dire: ses textes, souvent sans ponctuation, sont truffés d’anglicismes, de mots familiers ou inventés et d’expressions orales. Beauchesne réussit à transcrire sa voix personnelle, authentique plutôt qu’un langage sclérosé qui n’a rien de réel. À chaque lecture de ces courtes histoires semble s’animer une bouche qui raconte : « Les gars chialent que ça goûtait le rubber pis le d’sour de bras, moi pis mon amie on leur pitchait la croûte dans face parce que c’est con y’avaient yink à nous cuisiner du caviar aux gueules de loups calice». C’est une voix poignante, animée qui résonne et qui n’est pas sans rappeler celle que met en scène Michel Tremblay dans nombreuses de ses pièces de théâtre. D’ailleurs, si les textes des Fourchettes étaient d’abord destinés à être uniquement lus, plusieurs d’entre eux ont été entendus au cabaret montréalais

le Lion d’Or et interprétés par huit jeunes comédiennes, dont Julianne Côté, Noémie Yelle et Catherine Brunet. Ces soirées de coutelleries, comme s’amuse à les nommer Sarah-Maude Beauchesne, ont transformé les textes animés de l’écrivaine en délicieux monologues théâtraux.

Les mots en image Si les brèves histoires des Fourchettes mettent en scène des anecdotes souvent banales, qui semblent tout droit sorties des pages griffonnées d’un journal intime d’une fille sans histoire, il n’en reste pas moins que ces écrits foisonnent d’images poétiques. C’est de cette façon que l’écrivaine réussit à donner du lustre à l’ordinaire: «j’ai pogné le cancer du love peux-tu me sacrer patience avec tes alarmes de poumons fatigués je veux juste fumer la passion de la ville lumière comme une grande qui veut pas savoir quand elle va mourir d’amour». Beauchesne n’a pas son pareil pour décrire le ressenti: pour elle, vouloir être aimé c’est comme si «t’as le cœur qui a besoin de se faire flatter le velours des fesses». La poète compare aussi nos moments de tristesse à des fourchettes qui nous transpercent le cœur : les fourchettes à barbecue, c’est pour les grosses peines; les fourchettes à dessert concernent les petits tracas. Cette prose imagée et efficace s’allie à des photographies poignantes de Maxime Dumontier qui réussit, tout comme l’écrivaine, à saisir au vol des instants du quotidien pour les rendre particuliers.

Souvenirs de french ou de dates manquées, histoires de jalousie féminine, de sexe sans lendemain ou d’amour-passion se transforment, sous la plume dégourdie de l’écrivaine, en petit bijou littéraire. Un vent de jeunesse pour la littérature québécoise Qu’on se le tienne pour dit, Sarah-Maude Beauchesne a un don pour manier les mots et les histoires. C’est avec ses petits textes accessibles, teintés d’un humour franc qu’elle réussit à faire aimer la littérature à ceux qui la boudent. Même les gars, qui ne lisent que Le guide de l’auto, se surprennent à sourire à ces anecdotes féminines; même les filles, qui ne jurent que pour Quatre filles et un jean, s’attachent à la voix singulière de la blogueuse. Rassurant de savoir que la jeune écrivaine sortira en octobre prochain son premier livre jeunesse chez Hurtubise, Cœur de slush. Si ses écrits restent aussi dynamiques et imagés que dans son blogue Les Fourchettes, fort à parier que Sarah-Maude Beauchesne réussira à susciter l’intérêt chez les apprentis lecteurs.


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2 au 15 septembre 2014

LA LADY BIMENSUELLE

THÉÂTRE EN PLEIN AIR

La voix des ouvriers Si tu ne vas pas Elizabeth Gaskell ALEXANDRA CARIGNAN Chroniqueuse

La première Lady que je présente est une double menace: féministe et pionnière de la défense des ouvrières. En effet, Elizabeth Gaskell (1810-1865), écrivaine de l’ère victorienne, fut la porte-parole, envers et contre tous, de la classe ouvrière du XIXe siècle. Rapide coup d’œil sur cette femme qui n’avait pas peur de prendre la parole Premièrement, défaisons le mythe de l’ère victorienne: Jane Austen avait une belle plume, ses intrigues amoureuses ne reflètent pas les problèmes de la société. Derrière cette époque faste se cache la majorité de la population: les ouvriers qui travaillent d’arrache-pied dans les usines qui commencent à se développer un peu partout en Europe. L’exploitation ouvrière bat son plein au profit de la bourgeoisie qui s’enrichit de plus en plus. Dans la sphère littéraire, certains commencent à dresser le portrait de cette couche de la société qui est volontairement ignorée par les biens nantis. Du côté masculin, Victor Hugo et Charles Dickens prennent part au mouvement en décrivant le sort des enfants au travail ou encore de la déchéance du système judiciaire. Du côté féminin, c’est Elizabeth Gaskell qui se va se démarquer par ses récits audacieux qui mettent en scène des femmes qui tentent de survivre ou de dénoncer les injustices sociales.

Écrivaine à l’écoute Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Elizabeth Gaskell n’est pas née dans la pauvreté, et encore moins dans l’univers des usines. Provenant d’une famille aisée et bourgeoise, c’est après son mariage avec William Gaskett qu’elle va se confronter à cette dure réalité. Ce dernier est professeur et reconnu pour ses talents d’orateurs et son implication au sein de la société. Ensemble, ils s’établissent à Manchester, où elle aura ses premiers contacts avec la classe ouvrière et sa grande pauvreté. Elle fait face à un constat terrible: les journées de travail sont de 15 heures, souvent sept jours par semaine, et ce, dans des usines où aucune protection n’est assurée. Les familles doivent même faire travailler les enfants pour payer le prix d’un loyer trop cher et insalubre et faire face à un coût de la vie élevé. Elizabeth ne pourra pas rester muette, elle se mettra à l’écriture.

analysant le style de vie médiocre et inhumain de leurs travailleurs. Son ouverte sympathie envers le sort des ouvriers en a choqué plusieurs, mais la qualité avec laquelle elle raconte son récit sera plus forte que les contestataires. Elle se fera une renommée dans la littérature anglaise et contribuera même au journal de Charles Dickens Household Words en 1851. En 1853, elle frappe encore avec Ruth, qui raconte l’histoire d’une femme ostracisée par la société qui doit s’en remettre à la prostitution. Plusieurs vont brûler le livre en guise de protestation, affirmant que ce genre d’histoire n’a pas sa place en littérature. Gaskell ellemême mentionnera la dureté de son livre, sans jamais le condamner pour autant, affirmant que cette réalité existe bel et bien.

Son ouverte sympathie envers le sort des ouvriers en a choqué plusieurs, mais la qualité avec laquelle elle raconte son récit sera plus forte que les contestataires. L’année suivante, elle va s’adoucir avec la parution de North and South, qui deviendra son roman le plus connu. C’est avec cette œuvre qu’elle officialise son titre de meneuse dans le genre de la fiction sociale. Elle y raconte l’histoire d’une jeune bourgeoise éduquée qui fera face à l’horreur des conditions ouvrières et qui se confrontera au grand patron d’une de ses compagnies, où derrière son air méprisant se cache une grande générosité. L’intrigue amoureuse ne manque pas de nous rappeler Pride and Prejudice de Jane Austen, mais le fond social de l’histoire démontre quand même une volonté de dénoncer une injustice. Elizabeth Gaskell meurt subitement en 1865. Le journal The Athenaeum, pour souligner son décès affirme que «[s]i elle n’était pas la plus populaire, elle fut l’écrivaine la plus puissante et accomplie d’une génération très prolifique de femmes littéraires». À travers ses romans, Gaskell a réalisé bien des choses. Elle a passé des messages sociaux, fait des appels à la réforme, et a offert à la population des témoignages des mauvaises conditions dans les manufactures au XIXe siècle. Tout cela à travers des personnages féminins forts et dynamiques. De quoi faire rougir Elizabeth Bennet et son soi-disant caractère.

au théâtre, le théâtre viendra à toi La fin de semaine dernière se déroulait le dernier volet estival de la désormais célèbre série des Comico-Classique. Présentées sur la rue des Ursulines, les courtes pièces de théâtre attirent de plus en plus de spectateurs. La compagnie Théâtre Expresso est fière de permettre aux néophytes comme aux plus aguerris un théâtre en plein air. Chapeauté par la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières, cet événement est offert gratuitement à la communauté. Dans le but d’amener le théâtre vers les gens, la compagnie dirigée par Patrick Lacombe, Évelyne Charland et François Laneuville fait découvrir des textes de trois auteurs différents tout au long de la belle saison. Comme son nom l’indique, le Théâtre expresso propose de courts extraits, entre 45 et 60 minutes, pour permettre aux moins habitués une rencontre simple avec les textes et ainsi se familiariser avec le théâtre. Sortir le théâtre de la salle est une des possibilités envisagées par cette compagnie pour sensibiliser le public à cet art. C’est d’ailleurs un public éclectique qui se masse devant le décor simple et facilement démontable. Un petit éclairage de fortune, l’arrière-scène visible et l’ambiance bon enfant font de cet événement un théâtre sans prétention et accessible à tous. Depuis maintenant trois saisons, le mandat de présenter des pièces classiques se poursuit. Chaque saison de Comico-Classique a un fil conducteur. Cette année, les pièces ont été puisées dans le répertoire du théâtre absurde. Ont été joués Luigi Pirandello, Eugène Ionesco et Alfred Jarry pour le plaisir de tous. Une fois par mois, entre les rues Saint-François-Xavier et de l’Hôpital, la rue des Ursulines est fermée aux voitures et la magie s’opère. Dans la tradition des théâtres de rues à tréteaux, c’est toute une équipe qui travaille à faire de cette expérience un moment de pur plaisir. Un ménestrel attire la foule et quand l’heure

arrive, un animateur présente les extraits et en fait une courte mise en contexte historique. Pour cette saison, l’animation a été confiée au comédien trifluvien Martin Bergeron. Théâtre Expresso se veut éducatif et divertissant. Cette année encore, la programmation s’est construite autour d’auteur et de textes plus accessibles, comme Ionesco et Jarry, mais ils ont osé en proposant Six personnages en quête d’auteur de Pirandello dans une mise en scène risquée signée Patrick Lacombe. Dans la pénombre, les spectateurs sont confrontés seulement à une ambiance sonore, le visuel étant pratiquement absent. Pour assurer une ambiance solide, la compagnie a fait appel au percussionniste Christian Laflamme.

Sortir le théâtre de la salle est une des possibilités envisagées par cette compagnie pour sensibiliser le public à cet art. Cet été, le public aura eu droit encore une fois à une brochette de comédiens expérimentés. C’est d’ailleurs un des rares théâtres professionnels dans la région. Pour le plus grand bonheur, il a été possible de voir Victime du devoir de Ionesco, interprétée par Stéphane Bélanger et Cindy Rousseau dans une mise en scène de François Laneuville. La dernière pièce présentée fut Ubu roi d’Alfred Jarry. La mise en scène dynamique et loufoque d’Évelyne Charland permet de déployer tout le savoir-faire des comédiens. Le duo Mère-Ubu et Père-Ubu est culotté par Patrick Lacombe et Marie-Andrée Leduc. Gravitent autour de ce duo, tour à tour, vêtus de pyjamas agrémentés d’accessoires enfantins, Guillaume Cholette-Janson, Stéphane Bélanger et Steve Bédard qui jouent une palette de personnages typés. Amusement et éclats de rire sont au rendez-vous. Somme toute une rencontre avec l’absurde réussie. (M.-C.P.)

PHOTO: DOMINIQUE BÉLANGER

La provocation au service du changement C’est à ce moment que va naître le roman Mary Barton : A tale of Manchester publié en 1848 qui raconte l’histoire parallèle d’une famille d’ouvriers et de bourgeois, dressant ainsi l’écart qui les sépare. Son œuvre fait automatiquement controverse à travers l’Angleterre. Elle pique directement la conscience des hommes d’affaires commerçants en

Elizabeth Gaskell en 1851, portrait par George Richmond. Les comédiens pendant la pièce Ubu Roi d’Alfred Jarry, mise en scène par Évelyne Charland.


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STEET IMPROVISATION À TROIS-RIVIÈRES

Le Punch-Club débarque chez nous À 21h, jeudi le 28 août, au 2e étage du Nord-Ouest Café, se déroulait un évènement qui se produisait pour la première fois dans l’histoire de Trois-Rivières, la tournée du Punch-Club. Un match de street improvisation sur trois rondes opposant trois joueurs par équipe, qui s’affrontaient pour la somme de 300$. La particularité du Punch-Club est simple : un match d’improvisation sans aucune règle. Les joueurs ne peuvent donc pas être pénalisés pour quoi-que-ce-soit. Cela fait donc naître des spectacles assez intenses et tous très différents. L’ambiance était tout autre que lors d’un match d’improvisation traditionnel, et on le sentait dans l’assistance autant que sur les bancs de joueurs. Une équipe était formée de joueurs de la Ligue d’improvisation mauricienne (LIM) qui défiait une équipe de Montréal, qui possédait en leur rang un joueur ayant déjà performé sur une scène du Punch-Club. En début de soirée, on voyait que l’équipe de Montréal comprenait mieux ce que le public voulait comme spectacle, mais Trois-Rivières n’a pas tardé à montrer sa capacité d’adaptation aux désirs des spectateurs. Sachant qu’il n’y avait aucun règlement, les nombres de joueurs n’étaient pas respectés lors des improvisations mixtes, mais les joueurs n’étaient pas aussi agressifs dans leurs jeux qu’on aurait pu l’imaginer. Ils n’ont toutefois pas abusé du fait qu’il n’y avait pas de pénalités pour déstabiliser l’autre équipe et nuire à son jeu, et tous ont eu la chance de montrer ce qu’ils savaient faire. La première ronde s’est soldée par une victoire de Montréal 8 points contre 4, la deuxième s’est terminée de la même manière, et la dernière par un pointage de 10 à 2 pour Trois-Rivières, ce qui a créé une prolongation, au plus grand plaisir du public. Une improvisation comparée d’une

minute a départagé les équipes, pour donner la victoire à Montréal sur un jeu de mots très audacieux, d’après Jocelyn Garneau, habitué du Punch Club, arbitre à la LUITR et joueur d’improvisation de Québec. Montréal on remporté les honneurs en repartant avec les 300$ ainsi que le titre de joueur du match (et une bouteille de Jack Daniel), qui a été remit à deux joueurs ayant fait le même nombre de points. Les joueurs de Trois-Rivières n’étaient pas habitués à ce type de match d’improvisation, mais ils ont adoré leur expérience. Ils ont rapporté avoir eu besoin de quelques improvisations pour bien comprendre le type de jeu requis pour affronter l’équipe de Montréal et marquer des points. Cela s’est soldé par une remontée notable qui a fait profiter au public d’un spectacle très «punché»! Il est possible de jeter un œil sur le site internet du Punch-Club (www.lepunchclub.com) qui diffuse des vidéos de provocation (appelés Call out) des deux équipes avant chaque match de street improvisation. Le club était en tournée un peu partout au Québec et s’est arrêté à Rivière-du-loup, Chicoutimi et Dolbeau en plus des villes habituelles. Ils possèdent aussi une page facebook pour annoncer tous leurs évènements et partager les vidéos et photos des soirées. (C.F.) PHOTO : MICHAEL O’CAIN

Les joueurs du Punch-Club 29e édition et première à Trois-Rivières en pleine action.

CONCOURS DE PHOTOS DU FESTIVAL URBAIN

Photographe d’un jour La pluie n’aura pas empêché le concours annuel de photos du dixième Festival Urbain de Trois-Rivières de se tenir cette année. Adam Saucier, un jeune élève du secondaire, est ressorti grand gagnant de cette compétition qui rassemblait plusieurs jeunes photographes en herbe de la région. Le jeune homme aura maintenant la chance d’accompagner un journaliste du journal étudiant Zone Campus, en plus de prendre une photo qui accompagnera le texte. La photo d’Adam Saucier illustre un escalier dans lequel des souliers ainsi qu’une planche à roulettes sont disposés. La particularité de cette photo est que les souliers sont présentés de sorte qu’on a l’impression que quelqu’un descend les marches pour aller se poser sur la planche. À noter que la photo qui a permis à Adam Saucier de remporter le concours sera

maintenant utilisée comme image officielle du Festival Urbain pour la prochaine année. Même si la pluie a perturbé la majorité de la fin de semaine, la plupart des activités ont quand même eu lieu, ce qui a permis aux festivaliers de déambuler dans le centre-ville trifluvien et ainsi cultiver leur esprit. Parmi les activités présentées lors de l’évènement, notons, outre le concours de photos, un concours de courts métrages ainsi que plusieurs performances musicales. Rappelons que le Festival Urbain est l’occasion pour plusieurs milliers de jeunes, d’âge ou d’esprit, de venir y découvrir les dernières tendances en matière de culture urbaine. Pendant le week-end en plein coeur du centre-ville, on peut y voir du graffiti, des spectacles musicaux, des battles de danse, de skateboard et de BMX, du parkour et des tournois de sports de rue. Plusieurs évènements en salle sont aussi présentés. (D.D.)

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CINÉMA D’AUJOURD’HUI

Yves Saint-Laurent / Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? LOUIS-ÉTIENNE VILLENEUVE Chroniqueur

Yves Saint-Laurent « Tout homme pour vivre a besoin de fantômes esthétiques » Film biographique portant sur le couturier français du même nom, Yves Saint-Laurent offre aux amateurs de la mode et aux gens simplement curieux de connaître les personnalités marquantes du dernier siècle une incursion intime dans la vie d’un génie créateur angoissé et profondément amoureux. Pierre Niney (Yves Saint-Laurent) fournit à cet effet une interprétation rigoureuse, calquant à l’encre fine l’homme timide, sensible et fragile que dépeignent les témoignages et les enregistrements qui nous sont restés de lui. Le film en général suit cette tendance : en présentant Saint-Laurent au travers des souvenirs de Pierre Bergé, son amour éternel, le récit délaisse quelque peu la trame narrative classique pour offrir une série de tableaux fidèles aux faits ou fortement inspirés de ceux-ci (la scène du questionnaire dans la piscine est par exemple une libre adaptation d’une entrevue de Saint-Laurent captée par Bergé). Si cette succession syncopée des scènes renforce la vraisemblance du film en lui donnant des allures de documentaire, elle oblige aussi le spectateur à se figurer par luimême la progression des événements, ce qui nuit par moments à la pleine expérience de l’œuvre. Pour ce qui est du traitement des thèmes, le film évoque la mode, mais ne soulève pas de véritables réflexions à son sujet. Quelques allusions sont glissées ici et là à savoir si la haute couture est un art majeur ou non, mais ces dernières sont généralement esquintées par le contenu biographique. Le vêtement occupe tout de même une place prédominante tout au long du film, notamment lors des scènes de défilés qui retransmettent avec sensibilité et justesse cette aura singulière qui a fait la renommée des robes de Saint-Laurent. Au-delà de la mode et de ses attraits, le film célèbre surtout et avant tout l’amour sans bornes qu’ont partagé le concepteur prodige et son protecteur. Sur ce point, Niney et Gallienne (Pierre Bergé) offre un jeu vivant et humain, débordant de «je t’aime» exprimés dans la plupart des scènes à mi-mot ou à bouche couverte. Les dialogues, déjà touchants en eux-mêmes par leur simplicité, sont rendus dans une pureté qui charme malgré le drame qui souvent les accompagne. Yves Saint-Laurent nous amène ainsi à revisiter les définitions figées qui déterminent l’amour dans les sociétés modernes, en présentant une déclinaison tout à fait atypique (mais absolument sincère) du don de soi et du besoin vital de l’autre.

Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ? « Nous sommes tous un peu racistes. » Philippe de Chauveron livre ici un film qui exploite, dans différents registres d’humour (passant du très exagéré au presque subtil), les stéréotypes entourant les Juifs, les musulmans, les Chinois et les Africains, sans oublier au détour les provinciaux français, les artistes peintres, les psychologues, les prêtres et les grandes familles en général. Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu? plaide ainsi pour la tolérance en attaquant la bêtise des préjugés, sans toutefois exclure la possibilité que certains d’entre eux soient justement fondés. Le spectateur suit donc les péripéties de la famille Verneuil, dont les gendres (les quatre) proviennent de familles d’immigrants. L’histoire s’articule autour des tensions qu’engendre cette diversité et, surtout, autour de la crainte constante des personnages d’être accusés par les autres d’intolérance, de racisme et/ou simplement de mauvaise foi. Pour mettre facilement en vue leur caractère, les personnages sont joués très gros, ce qui quelques fois sert, d’autres fois ennuie. Pour pouvoir apprécier le film, le spectateur doit donc accepter d’emblée la prémisse quelque peu invraisemblable et le jeu caricatural des acteurs qui rappelle le théâtre de boulevard, auquel la réalisation fait d’ailleurs directement allusion (le quatrième gendre joue Le Dindon de Feydeau). Les personnages étant très caractérisés, le film sert avant tout à multiplier les épisodes de moquerie entre eux, laissant l’histoire à l’arrière-plan (ce qui n’est pas nécessairement un mal puisqu’elle s’avère somme toute assez commune, voire banale). Si plusieurs blagues sont prévisibles, peut-être en raison d’un manque de rythme dans la réalisation, d’autres surprennent au contraire par leur qualité ou par les crescendos qui y mènent. L’humour le plus efficace demeure au final, étonnamment, non pas celui qui expie les préjugés dans lesquels le spectateur pourrait se reconnaître, mais plutôt le comique de situation qu’engendre la difficile conciliation de personnes pourtant toutes enclines à accepter la différence des autres. À voir pour une soirée très détendue.

Prochainement au Cinéma Le Tapis Rouge www.cinemaletapisrouge.com Salaud, on t’aime de Claude Lelouch: depuis le 29 août - en exclusivité nationale Vivre est facile avec les yeux fermés de David Trueba: à partir du 5 septembre gagnant du meilleur film 2014 en Espagne Aimer, boire, chanter d’Alain Resnais: à partir du 12 septembre - du réalisateur de Nuit et Brouillard et Les Herbes folles


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arts et spectacles

2 au 15 septembre 2014

LIGUE UNIVERSITAIRE D’IMPROVISATION DE TROIS-RIVIÈRES

Nouvelle saison ALEXANDRA LEMIRE

LUITR de cette année. Quelques légers changements seront apportés cette saison. D’abord, la LUITR sera beaucoup plus visible. Par exemple, la cafétéria recevra de la promotion humaine afin d’inviter les gens à venir assister aux parties d’improvisation. De plus, la ligue veut participer à beaucoup plus de tournois à l’extérieur de la région. Philippe Grenier, qui est également président de la LUITR, décrit l’impro comme étant une activité des plus passionnantes qui demande beaucoup de temps. «C’est addictif.» Il a aussi ajouté que l’improvisation permet de faire de belles rencontres et de développer des amitiés. «La LUITR permet de plus au lundi d’être une journée un peu moins morose.»

PHOTO: LUITR

Journaliste

Pour une 10e saison depuis son retour à l’UQTR, la LUITR reprendra d’assaut la Chasse Galerie tous les lundis soirs à 20h pour présenter ses parties d’improvisation. Cette année, la LUITR va apporter un tout nouveau concept concernant le spectacle d’ouverture de la saison. Philippe Grenier, capitaine de l’équipe des Rouges, confirme un «gros spectacle épique», dans un concept où les quatre capitaines (Philippe Grenier, Alexandre Laramée-Zouéki, Vincent Rainville et Antoine Lacasse) affronteront les arbitres de la LUITR. Ces trois arbitres, Élodie Mongrain, Maxime Tanguay ainsi que Jocelyn Garneau (arbitre substitut), auront leurs droits d’arbitre pendant ce premier spectacle de la saison qui aura lieu le 8 septembre à 20h à la Chasse Galerie. Tout le monde est invité à venir voir ce spectacle qui annoncera en même temps le camp de recrutement qui se tiendra la semaine suivante soit, les 15 et 16 septembre, à la salle Rudolphe-Mathieu dans le pavillon Michel-Sarrazin. Le camp se déroulera sous forme d’ateliers dès 19h pour les deux soirs, une méthode beaucoup moins stressante pour les improvisateurs. Le capitaine Grenier souhaite la bienvenue à tous afin de venir s’amuser dans un contexte agréable et invite les gens à venir apprendre sur

«La LUITR permet au lundi d’être une journée un peu moins morose.» — Philippe Grenier, président de la LUITR

Philippe Grenier sera président de la LUITR encore cette année. l’improvisation lors de ces soirées de recrutement. Il est de plus préférable d’être présent les deux soirs afin de maximiser les chances d’être invité à rejoindre les rangs d’une équipe pour la saison 2014-2015. Quelques jours après le camp de recrutement,

les équipes seront appelées à jouer une première fois devant le public de la Chasse Galerie. Le match du 22 septembre sera fait de façon à présenter chacune des équipes. Lors de cette soirée, les spectateurs auront la chance de voir à l’œuvre les quatre équipes qui composeront la

Le fait que les capitaines de cette année sont très proches apportera davantage de plaisir et un peu moins de compétition aux différentes parties qui seront présentées tous les lundis soirs. Le capitaine des Rouges lance, pour terminer, un petit défi aux autres capitaines en leur disant qu’il est le seul avec son nom sur la fameuse Perle, le trophée de la LUITR. Il mentionne qu’il compte bien gagner la Perle une autre année et ainsi y inscrire son nom pour une deuxième fois.

RADIO CAMPUS CFOU 89,1 FM

Une programmation en évolution Dès le retour des cours, la radio campus CFOU 89,1 FM revient en force avec sa programmation éclectique qui comprend entre autres ses deux quotidiennes. Du lundi au jeudi, de 6h30 à 9h30, Mathieu Plante est en ondes pour présenter l’émission Assemblage Requis en compagnie de plusieurs chroniqueurs. Nouveauté cet automne, après avoir coanimé une partie de l’hiver dernier, Stéphanie Paradis est maintenant coanimatrice officielle. À partir de 11h, suit l’émission Le Dîner de cons en compagnie du producteur de CFOU, Dany Janvier, qui propose une pause-dîner légère, festive et divertissante. Le vendredi de 11h à 17h, l’émission Rock Classique d’Alain Lefebvre fait redécouvrir aux auditeurs les classiques du rock qui ont marqué les années 1960, 1970 et le début des années 1980. Petit changement cette année au niveau des Palmarès CFOU. L’émission animée par Jean-Philippe Charbonneau et Mathieu Plante était à la base présentée les jeudis de 14h à 17h. Le jour de présentation deviendra dorénavant le mercredi, même heure. Les Palmarès CFOU présente le top 20 des chansons francophones et le top 20 des chansons anglophones de CFOU.

Les soirées cachées CFOU Dans les projets automnaux pour la radio campus, les populaires soirées cachées refont leur apparition pour une quatrième année. Ces soirées consistent en des spectacles dans des

lieux insolites de l’UQTR. Le dévoilement officiel du lieu et du groupe se fera la journée même. La date de l’événement, quant à elle, sera disponible plusieurs jours à l’avance afin de permettre aux étudiants intéressés de réserver leur soirée. La nouveauté de ce concept consiste en des spectacles plus acoustiques et simplistes que les années précédentes où des groupes dans le genre électro-pop comme Monogrenade ou encore Pip Paf Hangover ont pu être présentés.

PHOTO: M. LORTIE

La recherche d’animateurs et de chroniqueurs se fait en continu. Le but est tout simplement d’avoir une passion à partager avec les auditeurs. — Jean-Philippe Charbonneau, directeur général Une nouveauté sera de plus ajoutée par la radio campus. Une fois par mois, les soirées CFOU seront présentées à la Chasse Galerie en partenariat avec cette dernière. Différents groupes viendront donner des prestations dans une ambiance festive de bar. La recherche d’animateurs et de chroniqueurs se fait en continu. Le but est tout simplement d’avoir une passion à partager avec les auditeurs. Jean-Philippe Charbonneau,

Mathieu Plante animera la quotidienne Assemblage Requis du lundi au jeudi de 6h30 à 9h30. directeur général, invite les gens qui sont intéressés à animer une émission de radio ou faire quelques chroniques dans diverses émissions à remplir le formulaire disponible sur le site de CFOU (www.cfou.ca) ou à venir le rencontrer dans les bureaux, situés à côté de la Chasse Galerie. «Cet automne, CFOU sera très visible. On est présent pour les étudiants et on veut embarquer dans divers projets d’associations étudiantes. On veut également intéresser les gens et les

divertir», a ajouté Jean-Philippe Charbonneau en pensant aux mois qui suivront. Plus de renseignements concernant la programmation automnale de CFOU et les différents évènements couverts par la radio campus sont également disponibles sur Internet. Il est possible d’écouter en direct les émissions au 89,1 FM, sur le web ou encore sur l’application pour iPhone (CFOU Live). La radio campus est également sur Twitter (@cfoufm) ainsi que sur Facebook. (A.L.)



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LOISIRS À la confesse -qui-veut ALEXANDRE LARAMÉE ZOUÉKI

Jeux

Mot mystère

Sudoku

Chroniqueur

Thème: Nations (10 lettres) Afghanistan Arabie Azerbaijan Belgique Bengladesh Biélorussie Botswana Burkina Faso Canada Cap vert

Centrafrique Chine Corée du Nord Corée du Sud Cote d’ivoire États-Unis Fidji Grenade Haiti Honduras Iran

Kenya Leone Luxembourg Madagascar Maroc Mauritanie Mozambique Panama Papouasie Russie Sainte-Lucie

Mots croisés Horizontalement:

Verticalement:

1. Relatif à l’Écriture sainte 2. Coulis d’ail pilé avec de l’huile d’olive - Extraire le sel 3. Mammifère lagomorphe - Tique 4. Institut national de l’audiovisuel - Plein Compositeur russe 5. Solution aqueuse, employée comme antiseptique - Romain 6. Région du Sahara nigérien - Habileté à faire qqch 7. Ch. -l. de c. de la Charente-Maritime - Personnelle 8. Aluminium - Cri d’approbation 9. Port de Phénicie - Qui est à moi - C’est-à-dire 10. Ensemble d’images sur un même thème Champagne 11. Choisirions - Du verbe avoir 12. Ch. -l. de c. de la Somme - Permanent

1. Formation d’un sel par réaction d’un acide sur une base 2. Homme politique italien - Massif de la Grèce 3. Compositeur français - Mammifères rongeurs 4. Rivière de l’Asie - Ch. -l. de c. des Alpesde Haute-Provence - Gelée des eaux 5. Oiseaux - Maman 6. Maître des vents dans la mytho. grecque - Port d’Italie 7. Coutumes - Rassemblement pour la République - Nios 8. Ridiculiseraient 9. Art. contracté - Labiée à fleurs jaunes très odorantes Adjectif possessif 10. Se dit du format déterminé par le pliage d’une feuille d’impression en 8 feuillets, soit 16 pages 11. Diminuer - Substance sucrée 12. Harasser - Dévêtue


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SPORTS MÉGOPHIAS

NATATION

Charles Labrie remplacera Caroline Lapierre-Lemire Yann Jacquier au sommet DAVE DUCHEMIN Journaliste

Désireux de se tourner vers un entraîneur plus jeune, le club de natation les Mégophias de Trois-Rivières vient de sélectionner Charles Labrie, seulement âgé de 25 ans, qui agissait l’année dernière en tant qu’entraîneur adjoint au club de natation des Riverains de Lévis. Ce dernier aura pour tâche de remplacer Yann Jacquier, qui a été congédié il y a de cela trois mois. Le mandat principal de Charles Labrie sera de développer le maximum d’athlètes possible afin que ceux-ci puissent atteindre le niveau supérieur. Le nouveau venu aimerait également être en mesure de gonfler son bassin d’athlètes de près de 30% d’ici quelques années. Cependant sa première tâche consistera à s’acclimater rapidement à son nouvel horaire de travail, car la nouvelle saison commence le 8 septembre prochain. S’il ne s’attendait pas à être sélectionné

pour remplacer Yann Jacquier, l’ancien athlète réorienté en entraîneur admet qu’il ne pouvait passer à côté de cette opportunité qui lui permettra de gagner rapidement du galon autant au plan personnel que collectif. Étant donné son jeune âge, le nouvel entraîneur croit que cela lui permettra de se familiariser très facilement avec ses nageurs, car lui-même est passé par ce processus il y a à peine quelques années.

Le mandat principal de Charles Labrie sera de développer le maximum d’athlètes possible afin que ceux-ci puissent atteindre le niveau supérieur. Pour ce qui est de son expérience personnelle, M. Labrie a d’abord été nageur.Il s’est d’ailleurs déjà rendu au niveau national junior, avant de devenir entraîneur à Lévis, puis plus récemment, à Trois-Rivières. À noter que Charles Labrie occupera la fonction d’entraîneur à la fois avec les Mégophias ainsi qu’avec les Patriotes de l’UQTR.

PHOTO: PATRIOTES

L’équipe de natation sera dirigée par un nouvel entraîneur.

MARIE-PHILIPPE BIBEAU Journaliste

Du 16 au 19 juillet derniers avait lieu le Championnat canadien de natation de Saskatoon. Ainsi, la nageuse de l’équipe des Patriotes Caroline Lapierre-Lemire a remporté trois médailles d’or, une d’argent et deux de bronze lors de cette grande compétition. Caroline Lapierre-Lemire a su très bien performer lors de ce championnat malgré les changements: «J’étais plus ou moins préparée à cette compétition, ça a beaucoup brassé au sein de mon club les dernières semaines avant la compétition et j’ai changé de club civil, donc j’ai diminué un peu mon volume d’entrainement», a confié la jeune nageuse. Caroline n’avait aucune attente précise puisqu’elle s’était entrainée moins qu’à l’habitude. «Je ne m’attendais pas à ces résultats. Tant mieux, me suis-je dit, cela va être encourageant pour l’année prochaine, pour les compétitions où je serai vraiment prête», a mentionné l’athlète des Patriotes.

Journées de compétitions Lors de la première journée, Caroline Lapierre-Lemire a décroché deux médailles de bronze. D’une part, dans la catégorie 50 papillon en terminant avec 27,07, d’autre part, pour le 4x100 nage libre mixte avec les nageurs Matthew Ackman, Matthew Grillo ainsi que Alexia Zevnik. Durant la deuxième journée, Caroline a terminé au premier rang lors du 100 mètres libre avec 55,93, ce qui lui a permis de récolter sa première médaille d’or de la compétition. À la troisième journée du championnat, la jeune nageuse est repartie avec la médaille d’argent pour la catégorie 4x100 libre avec ses coéquipières Alexia Zevnik, Sara

Touchette-McGowan et Ashley McGregor. Lors de la dernière journée, Caroline Lapierre-Lemire a très bien performé en remportant la médaille d’or au 50 mètres libre en 25,65. Elle a également gagné la première place du podium pour la catégorie 4x100 IM medley relay. «Je suis surtout rassurée, car je n’étais pas aussi en forme que j’aurais dû l’être et j’ai réussi à égaler, voire battre certains de mes meilleurs temps, ce qui est plutôt rare à mon niveau. Donc c’est très encourageant pour l’an prochain», a-t-elle dit suite à ses performances du championnat.

«J’ai réussi à égaler, voire battre certains de mes meilleurs temps» — Caroline Lapierre-Lemire Compétition à venir Pour le moment, Caroline Lapierre-Lemire peut désormais se préparer en vue de la prochaine saison qui débutera en octobre prochain: «Une compétition que je considère préparatoire et qui me met dans le «bain» pour la saison» a affirmé la nageuse des Patriotes. Cette saison commencera par la première coupe dans le circuit universitaire le vendredi 10 octobre à l’Université McGill.

PHOTO: PATRIOTES

Caroline Lapierre-Lemire.


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2 au 15 septembre 2014

SPORTS

DÉBUT DE SAISON DE GOLF DES PATRIOTES

Quelques aspects à améliorer La saison de golf des Patriotes s’amorçait la semaine dernière à l’occasion de l’Omnium UQO, et les golfeurs des Patriotes ont connu des moments en dents de scie lors de la compétition qui se déroulait sur les allées du Club de golf Gatineau les 26 et 27 août derniers.

PHOTO: COURTOISIE

Jason Mackenzie a été le meilleur joueur chez les Patriotes, terminant à égalité au 11e rang sur 76 golfeurs à Gatineau.

Après une première ronde difficile globalement, les joueurs des Patriotes se sont repris lors de la deuxième ronde, le lendemain. «Nous terminons ce premier tournoi au 9e rang (sur 12). Un dernier trou très difficile avec quatre doubles bogeys pour les quatre joueurs nous aura finalement fait perdre cinq positions au classement de la journée et du même coup, beaucoup de points en vue du championnat canadien»,

relatait l’entraîneur Pascal Garneau au terme de ce premier tournoi. Jason Mackenzie s’est illustré chez les Patriotes avec deux rondes de 76, bon pour une égalité au 11e rang. Alexandre Chayer, grâce à son 75 en deuxième ronde, a signé la meilleure ronde des joueurs de l’UQTR, terminant à égalité au 35e rang. Carl Gélinas (84 et 82, 52e position), Anthony Jacques (88 et 87, 65e position), Tanael Pelletier (93 et 82, 65e position) et Charles-Éric Laroche (109 et 93, 75e position) ont été les autres golfeurs pour l’UQTR.

Un nouveau leader Puisqu’ils ont perdu les services de leur joueur étoile et capitaine Francis Rouiller, Pascal Garneau a nommé Jason MacKenzie au poste de capitaine de l’équipe. «Jason (Mackenzie), c’est un joueur qui joue du bon golf récemment. On s’attend à ce qu’il prenne la place de Francis (Rouillier) au niveau de ses résultats, et je crois bien qu’il est en mesure de le faire», explique l’entraîneur au sujet de son nouveau capitaine. Après une carrière universitaire de trois saisons avec les Patriotes, Francis Rouillier a pris la décision de joindre les rangs professionnels l’été dernier, lui qui venait d’être nommé joueur de l’année au niveau universitaire québécois.

Des attentes réalistes Même s’il sera très difficile d’égaler les performances de l’année dernière, alors que les Patriotes avaient pris la troisième position au classement

général, l’entraîneur n’écarte pas la possibilité que ses golfeurs puissent surprendre au cours de la saison. «C’est difficile de mettre nos attentes à un niveau élevé, puisqu’on a perdu Francis (Rouillier) et on compte dans notre équipe deux nouveaux joueurs», explique celui qui est sa deuxième année à la tête de l’équipe. Garneau avoue toutefois pouvoir compter sur un bon noyau de joueurs qui pourrait causer de belles surprises.

Les Patriotes comptent sur un noyau de joueurs qui pourraient causer de belles surprises cette saison. Le mot d’ordre que Pascal Garneau souhaite amener à l’intérieur de son équipe est la persévérance. «L’attitude des gars est excellente. Mon rôle, c’est vraiment de leur expliquer le fonctionnement des tournois, mais surtout de les préparer aux 6-7 rondes qu’ils auront à jouer pendant la saison. Je leur ai expliqué l’importance de ne pas lâcher et de toujours continuer à travailler, puisque c’est souvent un coup qui peut faire la différence sur la position finale.» Tanael Pelletier, Carl Gélinas, Alexandre Chayer et Charles-Éric Laroche complètent le «cinq partant» de l’équipe masculine de golf des Patriotes. Alexe Desaulniers est la seule athlète féminine de l’équipe, alors qu’Anthony Jacques représente l’UQTR, mais participe aux compétitions de façon individuelle. (E.D.)

CHEERLEADING

Essais avec l’équipe MARIE-PHILIPPE BIBEAU Journaliste

Une nouvelle saison débute très bientôt pour l’équipe de cheerleading des Patriotes. De ce fait, les essais auront lieu le 8 septembre ainsi que le 10 septembre à 19h au CAPS de l’UQTR. La présence aux deux journées est obligatoire afin d’être sélectionné. Afin de se familiariser avec les membres de l’équipe et les installations, une pratique est ouverte à tous le mercredi 3 septembre. «C’est plus qu’une équipe, c’est une famille. Ça permet de développer les athlètes», a affirmé Audrey Deschênes, voltige pour l’équipe de cheerleading. Durant la saison 2014-2015, les pratiques auront lieu les lundis et mercredis de 19h à 22h ainsi que les vendredis de 6h15 à 8h. Tous ces entrainements sont prévus au calendrier pour toute la saison. La nouvelle saison 2014-2015 sera composée de nouveaux entraineurs. En effet, Olivier Lasnier sera l’entraineur en chef de l’équipe et Chloé de Haerne ainsi que Pamela Caron seront les deux assistantes. «Nous avons déjà amorcé la planification de la saison 2014-2015. Nous sommes prêts à travailler très fort pour obtenir des résultats», a mentionné Chloé de Haerne.

Informations générales La saison de cheerleading commence le 3 septembre prochain et prend fin le 9 avril 2015. Durant celle-ci, l’équipe participera à quatre compétitions dont deux à Montréal, une à Trois-Rivières et une dernière à Québec. Les gens intéressés à faire partie de l’équipe doivent s’inscrire pour la saison entière, c’est-à-dire pour l’automne et l’hiver. De plus, la personne doit étudier à l’UQTR à temps plein. Le coût d’inscription pour cette saison est de 240$ par athlète. Pour de plus amples informations, vous pouvez consulter la page Facebook de l’équipe : www. facebook.com/cheerleadingpatriotes?fref=ts.

PHOTO: PATRIOTES

Les cheerleaders complèteront leur équipe à la suite des essais.


www.zonecampus.ca

VOLLEYBALL

SPORTS

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LES PATRIOTES EN FRANCE

Jamais deux «Une expérience extraordinaire» sans trois? ÉTIENNE DUBOIS

PHOTO: PATRIOTES

Journaliste

C’est toute une expérience qu’ont récemment vécue les joueurs des Patriotes de l’UQTR et le personnel d’entraîneurs de l’autre côté de l’Atlantique. L’organisation trifluvienne a pris part à une compétition préparatoire à la saison, la Napoleon Cup, qui se tenait à Amiens, en France, la fin de semaine du 29 au 31 août dernier.

La formation des Patriotes de l’UQTR tentera de défendre à nouveau son titre acquis l’année dernière en division 2 du circuit universitaire québécois.

Les joueuses de la formation féminine de volleyball des Patriotes de l’UQTR viennent de remporter les deux derniers championnats provinciaux en division 2, mais la tâche s’annonce davantage périlleuse si elles souhaitent répéter les exploits cette année en raison de la perte de plusieurs joueuses d’impact dans l’équipe. «On ne peut pas vraiment viser moins haut que l’année dernière, mais ça ne s’annonce pas une tâche facile. Toutefois, on a un gros noyau de joueuses qui ne sont pas de retour cette année, alors on est davantage en reconstruction», explique l’entraîneur de l’équipe universitaire de volleyball, Étienne Lefebvre, qui avoue perdre cinq joueuses d’impact en cette nouvelle saison. Intertitre : Lancement du camp d’entraînement Le camp de sélection débutait le mercredi 3 septembre dernier, alors que les personnes intéressées étaient conviées à une rencontre d’information permettant de connaître le fonctionnement et les enjeux de la saison. C’est le lendemain, le jeudi 4 septembre, que le camp a débuté en gymnase.

«Toutefois, on a un gros noyau de joueuses qui ne sont pas de retour cette année, alors on est davantage en reconstruction.» — Étienne Lefebvre «Je me donne environ cinq pratiques afin d’évaluer toutes les joueuses avant de former mon alignement final. C’est certain que ça dépend de ce qui se présente dans le gym au camp d’entraînement, mais j’aime beaucoup les joueuses disciplinées qui ont des bonnes qualités techniques», indique Lefebvre. Celui qui a été nommé entraîneur de l’année la saison dernière sur la scène du volleyball universitaire féminin s’attend à ce que son équipe soit complétée vers le 18 septembre. La deuxième division du circuit universitaire québécois de volleyball féminin comptera une nouvelle équipe dans ses rangs cette année. L’École de technologie supérieure (ETS) s’ajoutera à l’UQTR, l’UQAC (Chicoutimi), l’UQAR (Rimouski) dans cette division qui compte quatre tournois tout au long de la saison. (E.D.)

«Ça a vraiment été une expérience extraordinaire, autant pour les joueurs que pour nous, le personnel d’entraîneurs. Pour le programme, c’est assurément une expérience à répéter. Avec ce qu’on vient de vivre et la performance de notre équipe, les organisateurs de tournois en France et en Europe vont savoir qu’on est sérieux quand on se présente dans des tournois de la sorte», faisait valoir l’entraîneur-chef des Pats, Marc-Étienne Hubert. Après avoir quitté le Québec le jeudi 21 août dernier, la troupe trifluvienne s’est frottée à trois équipes du championnat d’Europe lors de la Napoleon Cup : les Gothiques d’Amiens et les Dragons de Rouen, qui sont deux équipes de la ligue

Magnus en France, ainsi que Nottingham Panthers, une formation de la ligue élite d’Angleterre.

avoue que son équipe a été prise en affection par les partisans français.

Un tournoi très formateur

Un visage similaire à l’an dernier

Même s’il ne se rendait pas en France afin de juger les résultats de son équipe, mais davantage pour peaufiner la préparation de sa formation à l’aube de la nouvelle saison universitaire qui débutera le 5 octobre prochain face à Nipissing, Marc-Étienne Hubert ne pouvait qu’être fier de ses joueurs au terme de cette compétition préparatoire. En levée de rideau du tournoi, le vendredi, les Patriotes ont dû s’avouer vaincus face aux Dragons de Rouen par la marque de 3-2. La troupe trifluvienne a remporté sa première victoire le lendemain, vainquant les Gothiques d’Amiens au compte de 4-3. Puis, le dimanche, les Patriotes se sont payé le luxe d’être la seule formation à vaincre les Notthingham Panthers, les champions de la Napoleon Cup, 6-5 en tirs de barrage. Les hockeyeurs trifluviens ont eu cinq entraînements sur la glace en équipe, et autant hors glace, avant de prendre le chemin de l’Europe. «Les gars ont travaillé très fort pendant l’été. Au niveau de la préparation physique, ça a été une grande réussite. Le tournoi nous servait de camp d’entraînement, mais il nous a également offert une belle expérience de vie», explique Hubert, qui

Après avoir connu une saison au-delà des attentes l’an passé (22 victoires et six défaites), les Patriotes de l’UQTR tenteront encore cette année de connaître de tels succès, eux qui n’ont perdu qu’un seul joueur pendant la saison morte. Carl-Antoine Delisle, Alex Filiatrault, Mathieu Thériault, ainsi que le gardien Francis Desrosiers, seront les nouveaux visages avec l’UQTR en cette nouvelle saison. À sa deuxième saison à la barre des Patriotes, Marc-Étienne Hubert avoue vouloir encore progresser en tant qu’entraîneur. «Je suis quelqu’un qui souhaite toujours s’améliorer comme entraîneur. Chaque année, je souhaite donner le meilleur service à mes joueurs. J’ai appris beaucoup la saison dernière avec le groupe qu’on avait. Cette année, on se connait tous, et les nouveaux vont se greffer à notre solide noyau, donc on repart sur des bases solides.» Les Patriotes tiendront un camp d’essai le vendredi 5 septembre de 14h00 à 15h30 à l’aréna Claude Mongrain. Cet entraînement sur glace d’une durée de 90 minutes a pour but d’évaluer le potentiel des hockeyeurs désirant intégrer la formation trifluvienne pour la saison 2014-15.


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2 au 15 septembre 2014

SPORTS

SOCCER MASCULIN ET FÉMININ

Fin prêt pour la saison MARIE-PHILIPPE BIBEAU Journaliste

En mode préparation depuis quelques semaines en vue de la prochaine saison, les équipes de soccer sont maintenant prêtes à débuter celle-ci le 5 septembre prochain. Pour cette saison, Pierre Clermont conserve son poste d’entraineur-chef de l’équipe masculine des Patriotes. Au camp d’entrainement, 35 joueurs se sont présentés le lundi 25 août. Suite à ce camp, l’équipe sera composée de 28 gars. Les préparations vont bien et l’entraineur est très satisfait des joueurs présents. «Les vétérans sont arrivés en forme au camp ce qui est très positif», a confié Pierre Clermont. Effectivement, c’est le cas de Maxime Cormier qui a joué durant tout l’été dans le semi-pro à Blainville. Ainsi, tous les joueurs sont en bonne condition physique pour le début de la prochaine saison qui arrive à grands pas. La troupe de Clermont a également joué

trois parties hors-concours, entre autres contre le Cégep de Montmorency, Collège de Kingston en Ontario et le Collège Ahunstic de Montréal. Jouer contre des joueurs collégiaux, c’est aussi formateur. «Cela permet de contribuer au recrutement de l’équipe et de peaufiner notre jeu offensif», a mentionné l’entraineur, Pierre Clermont. La formation masculine devra malheureusement se passer des services de Joeffrey Jouvin puisqu’il devra subir une opération en raison d’un ligament au genou. Il ratera la saison complète des Patriotes et sera de retour pour l’an prochain seulement. Sinon, aucun départ majeur n’a eu lieu, alors le noyau de complicité demeure présent et la défensive reste la même. Afin de renforcer l’attaque, trois nouveaux jeunes font partie de l’équipe. Au niveau des objectifs, l’équipe souhaite se rendre aux demi-finales et aimerait, par le fait même, reprendre possession de leur titre de vainqueur RSEQ.

Soccer féminin

Du côté des filles, l’entraineur-chef demeure

PHOTO: COURTOISIE

Au camp d’entrainement de soccer masculin, 35 joueurs se sont présentés le 25 août. Ghislain Tapsoba cette saison. Cet ancien Patriote a été nommé entraineur de l’année du RSEQ en 2012-2013. Le camp d’entrainement a repris le 19 août avec la moitié du groupe puisqu’au total 30 athlètes sont attendus pour le camp. L’autre moitié du groupe s’est entrainée le 21 août. Ainsi, l’équipe est passée à deux entrainements par jour. Lors de la préparation, la troupe de Tapsoba a disputé trois parties horsconcours. Plusieurs changements sont à prévoir pour cette saison. En effet, de nombreuses athlètes ne seront pas de retour avec les Patriotes. C’est le cas de Pascale Lapointe, Stéphanie Lampron, Josiane C. Pothier, Lizanne Castonguay, Amélie Perron, Claudia Languedoc, Annie-Pier Rajotte, Elsa Simoneau, Maude-Hélène Benoit, Mylène Beaulieu et Myriam Ouellet-Bernier. Par conséquent, plusieurs recrues se sont jointes à

l’équipe, notamment Janiq Bélanger et MarieLaurence Ouellet. Au moment de l’entrevue, l’entraineur Ghislain Tapsoba n’a pas été en mesure de citer les objectifs de l’équipe: «Nous allons les fixer durant notre camp. Un des objectifs sera de rester aussi compétitif que l’année dernière même si le groupe sera jeune» a-t-il mentionné.

Début de saison Les Patriotes commenceront la nouvelle saison avec un grand défi à relever. En effet, les équipes masculine et féminine des Patriotes de l’UQTR débuteront la saison en affrontant le Rouge et Or de l’Université de Laval à Québec le 5 septembre. Les formations seront respectivement à domicile le dimanche 7 septembre afin de se mesurer aux Citadins de l’UQAM au CAPS de l’UQTR.

CROSS-COUNTRY

Les Patriotes visent le troisième rang Après avoir pris la quatrième position au classement général autant chez les hommes que chez les femmes la saison dernière, l’équipe de cross-country des Patriotes de l’UQTR souhaite atteindre cette année un plateau supérieur. L’entraîneur de la formation, François Trudeau, avoue ne viser rien de moins que le troisième rang dans les catégories masculine et féminine. «Nous avons beaucoup d’athlètes qui étaient avec nous l’an passé et qui ont progressé au cours de l’été. On vise une troisième place. Avec l’équipe qu’on devrait avoir, on espère pouvoir progresser d’un rang comparativement à l’année dernière», soutient François Trudeau, qui partage le travail d’entraîneur de l’équipe universitaire de cross-country avec Jean Lemoyne.

La formation finale bientôt connue Pas moins de 35 athlètes (13 hommes et 22 femmes) se sont présentés au camp d’entraînement qui s’est mis en branle vers la mi-août, mais ce ne sont que 10 hommes et 10 femmes qui mériteront un poste avec l’équipe de crosscountry des Patriotes. Toutefois, certaines personnes qui n’auront pas percé l’alignement

final des Patriotes auront tout de même la chance de s’entraîner avec un groupe de développement. L’identité de l’équipe complète sera connue le lundi 8 septembre, à temps pour la première course de la saison, le McGill Open, qui se tiendra le samedi 13 septembre. Même si la saison compte plusieurs compétitions, l’entraîneur de l’équipe de cross-country des Patriotes souhaite que ses athlètes soient notamment prêts pour le championnat provincial qui sera présenté cette année dans la région, sur le terrain du club de golf Grand-Mère, le 25 octobre.

Bergeron-Larouche de retour avec l’équipe Championne provinciale universitaire l’année dernière, Sarah Bergeron-Larouche est de retour avec les Patriotes cette année, et François Trudeau s’attend à ce qu’elle agisse en tant que leader pour la formation trifluvienne. Bergeron-Larouche ne prendra toutefois pas part à la première compétition le 13 septembre, puisqu’elle participera au Championnat du monde de course de montagne qui se mettra en branle le 15 septembre en Italie. (E.D.)


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SPORTS

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PATRIOTES BADMINTON

Nouvelle saison, nouveaux défis ÉTIENNE DUBOIS Journaliste

vraiment resserrer ça, et faire en sorte que ce soit un défi de faire partie de notre équipe», fait valoir Carl Forand.

PHOTO: COURTOISIE

Le camp d’entraînement en cours Les joueurs de badminton des Patriotes voudront mettre de côté la saison 2013-2014 de badminton universitaire qui a été, pour certains, frustrante et décevante. Les Patriotes, qui ont été lourdement affectés par les blessures, ont pris la huitième et dernière place du classement général l’année dernière. C’est toutefois avec une mentalité positive et une volonté d’amélioration que l’entraîneur des Patriotes, Carl Forand, entame cette nouvelle saison à la tête de l’équipe de badminton de l’UQTR. «Améliorer notre position de deux rangs et terminer dans les alentours de la cinquième ou sixième position, c’est un objectif qui est atteignable et réaliste pour nous. Si nous sommes capables d’être disciplinés et d’éviter les blessures, on peut s’attendre à de bons résultats. Il ne faut pas l’oublier, les blessures nous ont fait très mal la saison dernière et nous en avons eu beaucoup dans l’équipe. J’ai plusieurs bons joueurs qui n’ont pas pu jouer des matchs importants, donc on souhaite qu’ils restent en santé cette année», espère Forand. Rappelons que le programme universitaire de badminton a fait son retour l’année dernière après être disparu du campus depuis 2005. L’édition 2013-2014 des Patriotes comptait 24 joueurs, mais l’entraîneur des Patriotes souhaite descendre ce nombre entre 18 et 20 afin de maximiser la qualité de ses joueurs. «L’année passée, c’était le retour du badminton à l’université, donc on voulait donner l’opportunité au plus grand nombre de joueurs possible de faire partie de la formation. Cette année, je veux

En pleine période de camp d’entraînement, l’entraîneur de l’équipe, Carl Forand, se donne jusqu’à la fin du mois de septembre pour bâtir son équipe afin qu’elle soit la plus compétitive possible. La première compétition se tiendra le samedi 4 octobre à l’UQAC, à Chicoutimi.

«Améliorer notre position de deux rangs et terminer dans les alentours de la cinquième ou sixième position, c’est un objectif qui est atteignable et réaliste pour nous» — Carl Forand «Jusqu’à présent, je trouve qu’il y a une très belle discipline qui est installée depuis le début du camp d’entraînement, et aussi une bonne intensité et un bon esprit d’équipe. Cette année, on veut des joueurs qui souhaitent s’investir», raconte l’entraîneur, qui s’attend à de bonnes performances de la part de Vincent Gauthier et Pascal Villemure, notamment, au cours de cette nouvelle saison.

Un entraîneur bien appuyé Carl Forand est bien heureux de pouvoir compter cette année sur une brochette d’entraîneurs de qualité qui lui donneront un coup de main lors des pratiques et des compétitions. Sabrina Lévesque-Bouchard, Julien Gingras et Frédéric Walczak appuieront Forand afin de compléter le groupe d’entraîneurs de l’équipe de badminton des Patriotes.

ACTIVITÉS OFFERTES AU CAPS

Des activités pour tous les goûts Encore cette année, les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) auront plusieurs occasions de bouger et se te tenir en forme, puisque plusieurs activités de tous genres sont mises de l’avant au Centre de l’activité physique et du sport (CAPS). Tout d’abord, le CAPS dispose de deux salles d’entraînement (une près de la piste de course et l’autre au sous-sol) afin de permettre à tous d’atteindre une condition musculaire et cardio-vasculaire adéquate. Il est possible de se procurer un plan d’entraînement spécialisé en compagnie de kinésiologues et d’étudiants en kinésiologie de l’UQTR. Une piste intérieure de jogging de 172 mètres est réservée aux clients âgés de 16 ans et plus. Également, des espaces d’entraînement avec haltères légers et vélos stationnaires sont aménagés autour de la piste. La piscine du CAPS offre des périodes de

bain libre, qui sont soit réservées à la natation en couloirs de 19 ou de 25 mètres, ou bien en plages déterminées permettant la baignade libre avec l’utilisation des accessoires tels que tremplins, glissoire, jeux, etc. Comme c’est le cas chaque année, le CAPS met à la disposition des usagers des terrains de badminton, de tennis et de basketball intérieurs. Toutefois, il est important de mentionner que seuls les membres du CAPS peuvent réserver 72 heures à l’avance pour le badminton et le tennis. Pour ceux et celles qui souhaiteraient faire partie d’une équipe sportive dans une ligue intramurale, il est possible de s’inscrire en équipe, ou individuellement, au hockey cosom masculin et féminin, au soccer mixte ainsi qu’au volleyball mixte. Les formulaires d’inscription sont disponibles au comptoir d’information du pavillon sportif. Tous les horaires et prix reliés aux sports offerts au CAPS sont disponibles sur le site internet: http://caps.uqtr.ca/wpcaps/. (E.D.)

L’entraîneur de l’équipe de badminton, Carl Forand, espère terminer la saison en 5e position.



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