paradigme XXI

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PARADIGME XXI + LEXIQUE

El ombrecito /Acrylique sur toile/Marc Vaye 2009

Revue d’atelier Marc Vaye

Printemps 2011


Maison de thé Porto Alvaro Siza

PARADIGME XXI Rareté Vitesse absolue Écart à l’équilibre Conditions urbaines Vide


Rareté Il faut rendre hommage à Henri Lefebvre, l’auteur de La révolution urbaine, d'avoir annoncé en 1970, l'apparition d'un nouveau type de rareté. L'humanité ne connait que trop bien la rareté des biens matériels. Nourriture, vêtement, abri ont souvent fait cruellement défaut. Il en est de même de la rareté des biens immatériels comme l’éducation. En revanche elle ignore tout des conséquences de la rareté des substances essentielles comme l'eau, l'air, la flore, l'espace, le temps.

Vitesse absolue Notre génération est la première à expérimenter, non pas la vitesse relative du cheval ou du train, mais la vitesse absolue des ondes électromagnétiques, la vitesse de la lumière, 300 000 km/seconde. Les leçons de l’essayiste Paul Virilio nous enseignent que l’expérience de la communication en temps réel entraine une crise de l’étendue. La Terre rétrécit. Elle devient trop petite, notamment pour le profit. L’expérience du temps réel provoque un enfermement dans un monde devenu sans épaisseur, un monde sans temps de recul. Au-delà des pollutions de l’air et de l’eau, l’essayiste évoque une pollution par la vitesse.


Écart à l'équilibre Les écosystèmes sont souvent présentés comme des ensembles cohérents qui, pour se reproduire afin d'assurer leur pérennité, doivent éviter tout déséquilibre. Il y aurait un équilibre naturel à préserver. C'est tout simplement faux. L'équilibre est une exception précaire et artificielle. La règle, c'est l'écart à l'équilibre, celle des sélections et des mutations. Il n'y a donc rien à préserver, tout à inventer.

Conditions urbaines La population mondiale était de 1,7 milliard en 1900 dont 170 millions d’urbains (10%). En 1950, elle était de 2,5 milliards dont 750 millions d’urbains (30%). Aujourd’hui, elle est de 6 milliards dont 3 milliards d’urbains (50%). Pour 2050, les projections annoncent 10 milliards dont 7,5 milliards d’urbains (75%). La population mondiale explose et se rassemble dans les villes. Tout ce passe comme si l’espace rural était plein et la condition urbaine le seul horizon. En 1950, seules New York et Londres ont plus de 8 millions d'habitants. Il existe aujourd'hui 22 mégapoles de plus de 10 millions d’habitants et bientôt 33. Voyons la taille moyenne des 100 plus grandes villes du monde. Elle était de 200 000 habitants en 1800, de 700 000 en 1900, elle est aujourd’hui de 5 millions.


Tokyo, qui comptera bientôt 30 millions d'habitants, sera la seule mégapole riche à continuer de figurer sur la liste des 10 plus grandes villes, les 9 autres seront situées dans les pays pauvres ou émergents. Connaissez-vous Chongqing ? Probablement non. C’est une mégapole du centre ouest de la Chine, sa population sera bientôt de 30 millions et vous ne la connaissez pas. La Chine connaît le plus grand exode rural de l’histoire de l’humanité. 300 millions de migrants, les migongs, errent de villes en villes à la recherche de travail. Des villes comme Mumbaï, Sao Paulo, Karachi ou Mexico ont des bidonvilles où s’entassent 4 millions d’habitants. Dacca ou Lagos, villes extrêmement vulnérables aux conséquences du réchauffement climatique, pourront à l’avenir déplorées des millions de réfugiés climatiques.

Vide Ma maison ce n'est pas les murs, ce n'est pas le toit, ce n'est pas le sol, mais le vide entre les choses parce que c'est là que j'habite. Lao Tseu Cette antique pensée nous rappelle que l'architecture et par extension, l’urbanisme et l'aménagement des territoires sont par nature des pensées sur le vide, des pensées sur l'entre-deux. Elles reposent sur un concept difficile à appréhender pour l'entendement commun.


Ipanema / Rio de Janeiro

LEXIQUE À L’USAGE DES JEUNES GÉNÉRATIONS Nature / Modernité / Urbain La part maudite Écoumène / Paysage / Paysage urbain Projet de paysage Écologie / Écologie urbaine / Développement durable Jardin planétaire


Nature Le monde d’aujourd’hui est celui où la Terre est entrée dans son devenir rationnel, est recouverte par le rationnel technico scientifique. Le monde est soumis à la loi de l'affairement, de la mobilisation de toutes les ressources et énergies, en vue du processus de production/transformation. C’est ce que l’on nomme communément la mondialisation. Dans ce monde d'artéfacts, la nature selon Kant, se réduit à un système de phénomènes soumis à des lois. Cela entraîne une nostalgie, le sentiment d'une perte. Les hommes font l'expérience du sentiment de manque de la nature qui inexorablement s'éloigne quand advient le monde moderne désenchanté. Ce que les hommes ont le sentiment d'avoir perdu avec la nature, c'est leur autre, leur extérieur, car la nature devient une partie d'eux même dès lors qu'ils produisent le monde comme leur œuvre. Ce qui a été perdu, c'est la Terre nue. L'attrait de nos contemporains pour les déserts, la mer, les montagnes et leurs glaciers exprime leur fantasme de nature vierge. Se réfugier dans l'inhabité devient alors une figure emblématique. Nietzche conseille de ménager au cœur du monde de l'affairement, au cœur de la ville, une place pour l'inhabité, un vide de l'habitation où chacun pourrait se retirer qu’il nomme désert. Un refuge pour étudier, prier, s'abstraire du monde ou s'échapper. Un désert pour se reposer dans le hors temps, dans l'intégrité de la Terre. Central Park à Manhattan New York est un désert, peut-être le plus connu.


Modernité Le terme a été employé pour la première fois au XIXe siècle, par Charles Baudelaire, mais les changements qui affectaient le monde où vivait le poète, n'étaient que le résultat d'un mouvement dont la dynamique s'est enclenchée à la Renaissance et instituée en paradigme au XVIIe siècle, le paradigme occidental moderne classique. Il constitue l'armature foncière de la modernité, et c'est de lui que découle les changements qui ont façonné les villes et les campagnes contemporaines. À savoir, Bacon et la méthode expérimentale, Galilée et la confirmation du décentrement cosmologique de notre planète anticipé par Copernic, Descartes et le dualisme sujet/objet, Newton et l'espace homogène, isotrope et infini, autrement dit absolu. En résumé, la découverte du monde physique, de la chose en soi, dissociée de la subjectivité humaine. Cette découverte révolutionnaire allait engendrer les sciences et les techniques modernes. C'est-à-dire introduire une formidable efficacité dans notre capacité à transformer l'environnement, à un point où, aujourd'hui, notre pouvoir sur les choses doit maintenant laisser la place à un devoir envers les choses. La modernité a disjoint le monde. Après avoir désenchanté le monde, nous devons réapprendre à le connaître.

Urbain En latin, urbs ou urvo, signifie sillon, enclos. Ce qui est relatif à la ville. Le mythe de la fondation de Rome raconte que Romulus trace un sillon circulaire au sol et déclare que quiconque franchit ce sillon sacré connaîtra la mort. Rémus défie Romulus qui le tue.


La ville est le corps de la civilisation, notre deuxième nature. La ville contient le temps, c'est une conversation qui traverse les siècles. Une ville est un calendrier émotionnel du monde. La modernité a désintégré la forme urbaine et lui a substitué des formes étrangères au schème connu de la cité. Dans le schème de la cité classique une relation nécessaire, sous-tendue par l'éthique d'une communauté, lie les formes individuelles des bâtiments et la forme d'ensemble de la ville. C'est parce qu'il était motivé par ce schème qu'Alberti a pu écrire, en 1485, dans De l’architecture : La maison est une petite ville et la ville une grande maison. Cette relation d'homologie explique l'intégration morphologique des cités classiques, compactes, délimitées, qui se détachent par contraste sur un fond qui a pour essence de n'être pas urbain. La ville doit se tenir. Son intégration morphologique est la forme symbolique de son ordre social. Ses figures sont le sillon, le rempart et l'espace public, rue ou place. Sa conception est basée sur les conventions collectives, l'imitation, l'homogénéité. Son évolution est lente, à l'échelle du siècle. Ses techniques sont relativement stables. C'est une pensée sur le vide dont l'histoire est celle du façonnage des espaces publics, de l'entre-deux issu de la trame urbaine ou de la topographie. La modernité du XXe siècle introduit une inversion, la référence devient l'objet autonome, la machine célibataire, au contact direct de la nature. Des pleins sont installés sur un vide général. Ses figures sont les machines à habiter de Le Corbusier ou la cité-jardin de Frank Lloyd Wright. Sa conception est basée sur le geste individuel, l'innovation, l'hétérogénéité. Son évolution est fulgurante, à l'échelle de la décennie. Ses techniques connaissent des transformations rapides et profondes. C'est une pensée sur l'objet, dont l'histoire est celle de la prodigieuse croissance de la consommation induite, de matière, d’énergie et d’espace. À l'aube du XXIe siècle, la ville est discontinue, disjointe, éclatée. Les agglomérations urbaines sont une confrontation de territoires contradictoires dont les enchaînements dépassent les urbanistes. Nous devons inventer une nouvelle relation entre objets, réseaux et territoires, repenser le couple densité/mobilité, mesurer l'impact du cyberespace.


La part maudite Selon le philosophe Georges Bataille, toute société produit plus qu'elle ne consomme pour sa reproduction immédiate. Le surplus, la part maudite, est consacré, selon la nature de la civilisation, au don, au sacrifice, à la guerre, à la conquête, à l'expansion, ... Dans la civilisation urbaine, la part maudite devrait être consacrée aux territoires chaotiques des villes dont les transformations échappent à tous les pouvoirs, l'économique et même le politique. La ville, la question de sa maîtrise est la question fondamentale de demain. Soit un des dangers majeurs, soit la solution. Cet enjeu de civilisation peut fonder une morale de l'action.

Écoumène En grec, oikoumenê, désigne la Terre habitée, ainsi que la relation de l'humanité à l'étendue terrestre. L'écoumène est la partie de la Terre qui est habitée par l'homme. Aujourd'hui, l'écoumène c'est la Terre entière, la Terre comme demeure humaine. La planète est un substrat d’ordre physico-chimique. La biosphère est un milieu d’ordre écologique, c’est-à-dire physico-chimique et biologique. L'écoumène est un concept d’ordre écosymbolique, c’est-à-dire physico-chimique, biologique et symbolique. L'être humain est celui dont la nature est d'aller au-delà de la nature, c'est ce que nous appelons culture ou civilisation. Ce qu'il y a de plus naturel en nous, c'est d'être civilisé, éthique, d'avoir le sens du bien et du mal, d'avoir la conscience que nous devons agir autrement vis-à-vis de la Terre. Dans l’écoumène tout lieu est ambivalent et conjugue deux dimensions. La première est quantitative, matérielle et mesurable, c'est le Topos, la chose dans l'espace universel. La seconde est qualitative, singulière, immatérielle et non mesurable, c’est la Chôra, la condition d'existence de la chose au sein du monde sensible. La première dimension fonde la science, la deuxième les appareils symboliques comme par exemple le langage, qui transportant les choses en mots, les représentent là où elles ne sont pas présentes.


Paysage Un paysage est une étendue de pays que l'on voit d'un seul aspect, mais c’est aussi un genre pictural qui a pour objet la représentation de sites champêtres. Le mot paysage désigne donc à la fois les choses de l'environnement et la représentation de ces choses. L'ambiguïté du terme nous rappelle que notre rapport à la réalité est ambivalent. Ce que nous voyons de l'environnement réel, un paysage, ne peut pas être complètement dissocié de la manière dont nous nous le représentons : Les sociétés aménagent leur environnement en fonction de l'interprétation qu'elles en font, et réciproquement, elles l'interprètent en fonction de l'aménagement qu'elles en font. L'horizon et le premier plan instaurent la présence d'un regard sans lequel il ne saurait y avoir de paysage. Le paysage n'est pas un objet, ni une morphologie de l'environnement considérée comme un géosystème, le paysage est un regard. Le paysagiste Gilles Clément le dit en poète : Le paysage, demeure des âmes, renvoie chacune de ses perspectives aux perspectives intérieures de ceux qui les contemplent. Le champ du regard et celui de l'âme ne font qu'un. Le paysage est donc une relation entre le sujet percevant et l'environnement perçu. Le couplage se fonde dans l'histoire biologique, celle de l’espèce humaine, dans l'histoire culturelle, celle des sociétés, et dans l'expérience individuelle. Le paysage est la relation symbolique et technique que l'homme établit avec son milieu, elle inclus le temps et le vivant. Le paysage traite de trois échelles spatiales : les jardins, les vides de l’espace urbain (l’espace public ?) et l’aménagement des territoires. Le philosophe Alain Roger nous propose le concept d'artialisation défini comme le processus artistique qui transforme et embellit la nature : soit directement, in situ, par exemple l'art des jardins, soit indirectement, in visu, au moyen de modèles picturaux ou littéraires.


Paysage urbain La notion de paysage urbain est récente, elle s'est répandue parmi les géographes et les urbanistes il y a environ vingt ans. L'usage résiste encore à associer l'idée de ville à celle de paysage qui exprime la nature, la ruralité. L'apparition de cette expression dénote une mutation de l'écoumène. D'un côté la mégapolisation, en tant qu'extension spatiale du phénomène urbain, a atteint de telles proportions que fréquemment, des paysages entiers peuvent être constitués de formes urbaines, il s'agit là d'un changement quantitatif. Mais d'un autre côté, il s'est opéré en même temps un changement qualitatif dans la nature même de la ville et dans le regard que nous portons sur elle, à tel point que certains ont commencé à parler à ce sujet de fins des villes ou d'ère post urbaine. Il n'est pas contradictoire de parler simultanément d'urbanisation généralisée et de fins des villes, cela exprime simplement que dans l'écoumène contemporain l'habitat humain a changé de nature.

Projet de paysage Un projet de paysage est un processus ouvert de production d'un territoire fondé sur l'anticipation mi floue, mi déterminée de son devenir social et spatial. Il est conçu à partir d’un programme à plusieurs niveaux d'échelle, de façon à rendre cohérente la globalité et les parties du territoire en transformation. Reformulation de la commande. Réinterprétation du programme. Critique de la logique sectorielle. La démarche paysagère tend à faire du site une matière première du projet. Vise à dépasser le visible pour s’interroger sur l’invisible, les qualités cachées voire obscures du monde qui nous entoure. Invite à la transgression des échelles, des rapports plein / vide, fixité / mobilité. L’attrait pour les projets de paysage montre la recherche d’un nouveau langage de l’environnement urbain, sans perdre les acquis culturels anciens, ni ignorer des notions plus récentes comme l’empreinte écologique.


Écologie En grec, oikos signifie habitation et logos science. L’écologie est donc la science de l’habitat. Le concept fut inventé en 1866 par Haeckel, un biologiste, comme la science des relations des organismes avec leur environnement. En 1935 la théorie des écosystèmes de Tansley pose l'environnement en concept scientifique. Traiter de la maison avec logique, c'est faire de l'écologie. Donner des normes ou des règles pour la maison, c'est faire de l'économie. Écologie et économie ont donc la même étymologie. L'homo écologicus et l'homo économicus raisonnent de fait de façon similaire : dépenser le moins possible afin de protéger le mieux possible le stock des richesses naturelles. Pratiquer la frugalité.

Écologie urbaine L'expression écologie urbaine est actuellement utilisée pour désigner une approche transversale des problèmes urbains, articulant les dimensions sociale, économique et environnementale. Née dans les années 20 à Chicago, l'écologie urbaine est une école de sociologie qui a inventé une nouvelle manière d'aborder les questions urbaines en transposant la notion de système. C'est-à-dire en introduisant l'idée que l'homme et son milieu sont interdépendants. Aujourd'hui cette école est relativement tombée en désuétude, accusée de pratiquer un peu vite les analogies. L'écologie urbaine est un champ disciplinaire ouvert qui interroge tant philosophie, que paysage, nouvelles technologies, acoustique, énergétique, urbanisme. C'est une question complexe posée à l'urbaniste et au politique, mais ce sont plus des questions que des réponses.


Développement durable Aujourd'hui, par un effet de glissement linguistique l'expression écologie urbaine semble avoir disparue du vocabulaire courant, au profit de développement durable qui est, lui un mot d'ordre politique, un objectif pour orienter l'action publique, pour changer le modèle de développement. En 1987, le rapport dit Brundtland de la commission mondiale de l'environnement et du développement de l'ONU, introduit la notion et en propose la définition suivante : Le développement durable est celui qui satisfait les besoins des générations d'aujourd'hui sans compromettre ceux des futures générations. En rappelant le devoir de solidarité intergénérationnelle, le développement durable introduit comme préoccupation majeure les différentes échelles de temporalité (le court, moyen et long terme) mais aussi les différentes échelles de spatialité (le macro/global/planète, méso/local/site et micro/interne/habitat). Le développement durable vise le maintien de l'intégrité écologique, l’équité sociale et la diversité culturelle, le développement économique. Il ouvre un regard critique sur l'ultra rationalisme, le fonctionnalisme, la théorie des besoins, l'anthropocentrisme. Oblige un réexamen de la relation que l'humanité entretient avec l'étendue terrestre. C’est une disposition d'esprit fondée sur l'économie de moyens et convaincue qu’il n'existe pas de modèle unique d'organisation possible.


Jardin planétaire Jardin signifie enclos destiné à protéger le meilleur, des fruits et des légumes, des arbres et des fleurs. Que la Terre ait cessé d'être un infini, qu'elle s'éprouve dans des limites est une chance, une possibilité technique et mentale d'envisager l'utopie réaliste d'une gestion des paysages de la planète entière avec un souci de jardinier dans son enclos devenu immense. L'utopie d'un jardin planétaire. Un monde où la relation homme / nature serait un souci constant à travers l'infinité des occasions offertes par les traditions culturelles, les nécessités de la technique, les visions d'artistes. Un monde où l'acteur agit localement au nom et en conscience de la planète. Reste à trouver les jardiniers.

Exoplanète /Acrylique sur toile / Marc Vaye 2009


#5 Paradigme XXI + Lexique Revue d’atelier Marc Vaye Cours inaugural École Spéciale d’Architecture Printemps 2011

Bibliographie conseillée La révolution urbaine / Henri Lefebvre / Gallimard 1970 Court traité du paysage / Alain Roger / Gallimard 1997 Fûdo le milieu humain / Watsuji Tetsurô / CNRS éditions 2011 Les raisons du paysage / Augustin Berque / Hazan 1995 Être humains sur la terre / Augustin Berque / Le débat Gallimard 1996 Écoumène / Augustin Berque / Belin 2009 La Mouvance / Augustin Berque, Michel Conan, Pierre Donadieu, Bernard Lassus, Alain Roger / Éditions de la Villette Passage 1999 Le contrat Naturel / Michel Serres / François Bourrin 1990 La Légende des Anges / Michel Serres / Flammarion 1993 Un paysage d'évènement / Paul Virilio / Galilée 1996 Le jardin planétaire / Claude Eveno et Gilles Clément / L'aube 1997 La ville territoire des cyborgs / Antoine Picon / Éditions de l'imprimeur 1998


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