Écho des Caps N° 1404

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e r e i P t n i a Vil e de S

© J.-L.Drake

N° 1404 • 3 avril 2015

Jeux sur Glace 2015 Un succès indiscutable L’ÎLE AUX MARINS EN QUESTIONS p. 03

LA BCD DU FEU ROUGE - UN LIEU D’ÉCHANGE p. 06-08

LES CAPSULES DE LESSIVE LIQUIDE = DANGER POUR LES BÉBÉS p. 13


ZOOM SUR

LA SIGNALÉTIQUE TOURISTIQUE DE L’ÎLE AUX MARINS Pour une information pertinente des visiteurs

La Municipalité de Saint-Pierre investit depuis 2011 dans le domaine de la signalétique touristique de Saint-Pierre ; une nouvelle étape sera franchie cette année 2015 avec la mise en place à l’Île aux Marins, vraisemblablement fin juin, de nouveaux panneaux de qualité respectant la charte graphique adoptée pour la signalétique de Saint-Pierre. Rédigés en français et en anglais, ils offriront aux visiteurs - nombreux – une information pertinente qui facilitera leur cheminement sur l’Île. Tous les principaux sites sont concernés. L’attractivité touristique de l’Île aux Marins en sera renforcée. En avant-première pour nos lecteurs, quelques exemples du travail effectué en partenariat entre la Municipalité de Saint-Pierre et la société Ardéquip spécialisée dans l’aménagement touristique. • 02 écho septembre 2012 1305 19 octobre 02]]] échodes descaps capsn° n°1302 1404••vendredi vendredi28 3 avril 20152012 02 écho des caps n° 1302 2012 1305 • vendredi 28 19 septembre octobre 2012


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L’ÎLE AUX MARINS En questions • L’Île aux Marins est-elle réellement l’île joyau qui doit participer au développement touristique de l’Archipel ? • Tous les partenaires – collectivités, associations, État – sont-ils disposés à mettre tous les moyens en œuvre pour que l’Île aux Marins soit une attraction touristique et patrimoniale durable ? • Comment les associations présentes à la réunion s’impliqueront-elles sur l’île, au-delà de l’entretien du patrimoine bâti ? • L’Archipel veut-il réellement faire du tourisme un des principaux vecteurs du développement économique ? Quels moyens l’Archipel se donnera-t-il pour faire venir davantage de touristes qu’aujourd’hui ? Quels moyens seront consacrés à l’hébergement ? Quels autres « produits » que l’Île aux Marins seront proposés ? • Faut-il TOUT demander à la puissance publique ? • Pour accéder à l’Île aux Marins trois voire quatre mois par an, faut-il assurer une desserte maritime pérenne et fiable ? • À quel coût cette desserte ? • Ce coût pourrait-il avoir des répercussions directes sur le prix du billet ? • Parler d’équilibre financier quant à cette desserte, est-ce illusoire ? Ou, au contraire, est-ce une condition sine qua non ? • Si la Mairie de Saint-Pierre doit assurer la desserte de l’Île aux Marins comme l’estime un juge administratif, a-t-elle les moyens financiers nécessaires au bon fonctionnement d’une telle activité ? • La Commune a-t-elle vocation à devenir armateur ? • Si la Mairie assume seule la responsabilité de mettre en œuvre une desserte maritime, cela ne compromettra-t-il pas le projet de mandature municipale : « Île aux Marins, Musée Vivant » ? • En ajoutant cette nouvelle charge financière à la Mairie de Saint-Pierre, ne risque-t-on pas de mettre en péril certains services municipaux ? • Quel genre de bateau doit-on acheter pour assurer cette desserte ? • Quelle capacité en termes de passagers ? • Quelle régularité en termes de liaisons ? • Les conditions de desserte qui existaient au début des années 2000 étaient-elles satisfaisantes ? • Un nouveau bateau pourrait-il remplir d’autres missions que la seule desserte de l’Île aux Marins pour être rentable ? • Les collectivités font-elles déjà beaucoup pour l’Île aux Marins ?

Autant de questions qui ont été soulevées lors de la réunion organisée à l’Hôtel de Ville le vendredi 27 mars à l’initiative du Sénateur-Maire qui avait invité tous ceux qui sont concernés (collectivités, État, associations) par l’intérêt que représente l’Île aux Marins dans le cadre du développement touristique de notre Archipel. Cette réunion - elle a eu le mérite d’asseoir autour d’une table tous les acteurs ayant un rapport direct avec le dossier - n’avait pas pour but de trouver tout de suite la solution miracle mais de faire émerger des pistes de travail. Une chose est sûre, le Maire l’a martelé à plusieurs reprises : « la Mairie de Saint-Pierre prendra, comme elle l’a toujours fait, ses responsabilités ». En attendant une solution pérenne à l’horizon 2016, il faut envisager la desserte de demain, c’est-à-dire celle de l’été 2015. Nous l’avons bien compris, l’État – le Préfet Jean-Christophe Bouvier l’a confirmé – « aidera à trouver une solution transitoire, ce qui ne veut pas dire dérogatoire ». Le message est clair. •

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DU SÉNATEUR-MAIRE

Une semaine

de réunions intenses à Ottawa

Du 23 au 27 mars, le Sénateur de l’Archipel et Maire de Saint-Pierre était en mission à Ottawa. Madame Claireaux faisait partie de la délégation française qui a participé à la réunion annuelle du Conseil Consultatif Franco-Canadien des pêches qui s’est tenue les 25 et 26 mars à Ottawa. La délégation française était menée par Laure Tourjansky, Directrice adjointe des Pêches Maritimes et de l'Aquaculture (DPMA). Mis en place en 1994 par le Procès-verbal d’application de l’Accord relatif aux relations réciproques entre la France et le Canada en matière de pêche, le Conseil Consultatif se réunit annuellement « pour décider conjointement des dispositions de contrôle et de surveillance ainsi que des mesures de gestions dont les TAC et quotas pour les espèces cogérées dans la zone 3PS ». Parallèlement au Conseil Consultatif Franco-Canadien, le Préfet qui conduisait la délégation de Saint-Pierre et Miquelon – elle était composée du Sénateur-Maire, de Bruno Detcheverry, représentant la pêche professionnelle et de Caroline Fontaine pour l’Organisation Professionnelle des Artisans Pêcheurs (OPAP) - avait mis à profit ce déplacement pour programmer différentes réunions de travail. Mardi 24 mars, le Préfet et le Sénateur-Maire ont d'abord eu un entretien avec le nouvel Ambassadeur de France à Ottawa, Nicolas Chapuis, puis une session de travail avec les directeurs des services de l'Ambassade. Le Préfet Jean-Christophe Bouvier et le Sénateur-Maire Karine Claireaux se sont entretenus également avec Madame Marie-Anne Coninsx, Ambassadeur de l'Union Européenne au Canada. L’un des nombreux dossiers abordés durant toute cette semaine dans la capitale canadienne : le statut sanitaire de l’Archipel. Il était au menu des discussions mercredi 25 mars avec l'ACIA, l’Agence Canadienne d'Inspection des Aliments. La question de la franchise douanière pour les voyageurs canadiens a été discutée avec le Ministère des Finances. En sa qualité de vice-présidente de l’intergroupe France-Canada au Sénat, Madame Karine Claireaux a rencontré Madame Claudette Tardiff qui est Sénatrice d'Alberta et Présidente de l'intergroupe Canada-France ainsi que Mathieu Ravignat, Député de Pontiac et Sadia Groguhé, Députée de Saint-Lambert. Avec ces trois parlementaires, Madame Karine Claireaux et le Préfet Jean-Christophe Bouvier ont longuement abordé le potentiel de nos îles et le rôle que peut jouer notre Archipel dans son environnement régional. Cette rencontre avec ses collègues francophones a permis au Sénateur-Maire d’évoquer les Célébrations 2016 liées au bicentenaire de la rétrocession de nos îles à la France.

Sur notre photo, de gauche à droite : Le Préfet de l'Archipel, M. JeanChristophe Bouvier ; Marie Anne Coninsx, Ambassadeur de l'UE au Canada ; Nicolas Chapuis, Ambassadeur de France au Canada ; et Karine Claireaux, Sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, Maire de Saint-Pierre

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De gauche à droite : Karine Claireaux, Sénateur de Saint-Pierre et Miquelon, Maire de Saint-Pierre ; Madame Claudette Tardiff, Sénatrice d'Alberta ; le Préfet de l'Archipel, M. Jean-Christophe Bouvier


UNE PHOTO, UNE INFO

© A.Zanaboni

Mercredi 25 mars, un avion de la société privée canadienne NAV CANADA était présent à Saint-Pierre pour effectuer une série de réglages. NAV CANADA est la compagnie qui gère la sécurité aérienne civile canadienne. Pendant plus de 4 heures, le jet à réaction a simulé des approches d’atterrissage lui permettant d’envoyer au sol des données grâce auxquelles les techniciens ont pu recalibrer l’appareillage au sol. Ce dernier permet aux avions de faire correctement une approche aux instruments lors d’un atterrissage avec une mauvaise visibilité. Ce genre de contrôles est réalisé deux fois par an.

L’Actu en images

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> Écho dossier ENTRETIEN

« La BCD doit être un lieu d’échange que chacun doit s’approprier » L’école primaire du Feu Rouge regroupe des enfants du CP au CM2. Elle possède depuis un grand nombre d’années une Bibliothèque Centre de Documentation (BCD), dont l’entretien et le développement nécessitent un travail à plein temps. Cédric Lebailly, agent du CCAS, en est le « maître des lieux ». Il organise, anime et fait vivre la petite bibliothèque de façon à rendre l’endroit attrayant pour les enfants. Les élèves participent au développement de la B.C.D. en soumettant leurs intérêts et leurs idées pour l’acquisition de nouveaux livres. L’objectif principal est de leur donner le goût de la lecture et de leur offrir, à l’intérieur de l’école, un lieu de vie et d’échange différent de leur classe ou de la cour de récréation. Cédric Lebailly nous a présenté son travail auprès des enfants. Vous vous occupez de la BCD de l’école du Feu Rouge depuis plusieurs années maintenant. En quoi cela consiste ? Je travaille à la BCD depuis 14 ans. Elle était déjà en place avant mon arrivée dans l’école. L’espace est assez grand et permet d’installer plusieurs petits coins de lecture, il y a aussi des coins de regroupement, des fauteuils, des tables, des « cachettes » derrière les bibliothèques… J’essaie simplement de créer un espace convivial autant pour les élèves que pour les enseignants. Mon travail consiste aussi à choisir les livres et passer les commandes. Il y a plusieurs niveaux de classes au Feu Rouge. Quels sont les différents livres disponibles pour les enfants ? Au Feu Rouge, on retrouve des élèves de cycle 2 et 3 (CP au CM2) qui ont entre 6 et 11 ans. Nous sommes en plein dans l’apprentissage de la lecture et la tranche d’âge représentée permet d’avoir un panel assez sympathique de livres entre les albums, les bandes dessinées, les romans, les magazines et le coin documentaire qui est très intéressant. Les bandes dessinées sont appréciées, c’est un genre qui plait bien aux élèves. Nous en avons quelques-unes où il n’y a pas de bulles, ce qui permet de suivre l’histoire et de se familiariser un petit peu avec la lecture de ce style, qui n’est pas toujours facile.

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Je prends aussi beaucoup de conseils de la part des élèves. Cette année, ils m’ont réclamé la collection des Schtroumpfs et celle des Sisters, je les ai donc commandées. Je prends mes idées de commande dans les listes qui sont recommandées par l’éducation nationale et aussi selon les centres d’intérêts des enfants. Le but du jeu

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auteur, avoir envie de lire ses autres livres et d’en parler aux copains. Les commandes et l’agencement des livres dans les étagères demandent une certaine organisation. Quel système est mis en place pour vous aider à vous organiser dans votre travail ?

« Je prends mes idées de commande dans les listes qui sont recommandées par l’éducation nationale et aussi selon les centres d’intérêts des enfants. »

c’est de les faire lire, que ce soit un roman ou une bande dessinée cela reste un livre. Ils peuvent emprunter jusqu’à deux ou trois livres par semaine. S’ils en prennent un pour la maison et qu’ils ne le lisent pas en entier ce n’est pas grave, mais j’attends d’eux qu’ils lisent au moins un chapitre ou deux pour se rendre compte si l’histoire les intéresse ou non et pour se faire une opinion de l’ouvrage. Ainsi, ils peuvent aussi se familiariser avec l’œuvre d’un

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Nous recensons nos deux arrivées de livres par an : une en début d’année scolaire et l’autre vers mars/avril. Cela représente 200


à 250 ouvrages à chaque fois. La BCD compte à peu près 7 000 ouvrages en rayon (7 214 pour être précis). À l’arrivée d’une nouvelle commande, il faut déjà faire le tri dans les livres plus anciens, afin de garder un espace BCD suffisamment clair. Ensuite, on enregistre les livres dans le cahier d’inventaire puis dans l’ordinateur avec un logiciel qui nous permet d’utiliser l’étiquetage par code-barres, c’est beaucoup plus rapide. Ce logiciel sert aussi aux emprunts de livre, chaque élève possède une carte de bibliothèque avec sa photo et son propre code-barres. De plus, sur le site Internet de l’école du Feu Rouge (www.feurouge.net) on peut trouver une application qui permet aux institutrices et aux parents de voir de chez eux la liste des livres en stock à la BCD Cela aide les institutrices à préparer certaines activités.

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« Avec Séverine, on s’entraide tous les deux afin de proposer aux élèves un classement facile d’utilisation. »

La BCD possède également une aide supplémentaire grâce au travail de Séverine. Quel est son rôle ? Quand j’ai commencé à travailler ici, le C.A.T. (Centre d’Aide par le Travail) s’est créé et Séverine est venue me rejoindre. Elle vient les lundis, mardis et mercredis. Elle se charge du rangement des livres dans les étagères, elle enregistre les revues, elle note les numéros dans le cahier d’inventaire et appose l’étiquette avec le code-barres sur les livres. Elle enregistre aussi de temps en temps les livres dans le logiciel sur l’ordinateur. Son travail m’aide beaucoup car quand elle range les ouvrages et qu’elle a de la difficulté à en placer un, cela signifie qu’il est mal étiqueté. On s’entraide tous les deux afin de proposer aux élèves un classement facile d’utilisation.

L’élément principal de la BCD reste les livres, mais vous possédez également un équipement informatique. Quel matériel est mis à disposition des élèves ? On a une classe Internet mobile, mais il ne nous reste que 7 ordinateurs sur 12 et ils ne sont plus très modernes. On doit les renouveler petit à petit. C’est un outil qui permet de faire de l’animation pour l’écriture de texte sur Word, et également des recherches sur Internet.

L’accès à Internet vient en complément des livres que nous avons. Les encyclopédies prennent beaucoup de place, j’ai préféré enlever les livres dont on ne se servait pas ou peu pour garder de l’espace pour aérer les étagères et rendre la disposition des ouvrages plus attrayante pour les enfants. Quand les livres sont serrés les élèves n’ont pas envie de prendre la peine de regarder, je préfère que ce soit un peu la pagaille, mais une « pagaille dirigée » !

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> Écho dossier

« La BCD doit être un lieu d’échange que chacun doit s’approprier »

ENTRETIEN (suite et fin)

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La BCD est ouverte toute la journée. Les élèves peuvent y accéder à tout moment ou des horaires précis sontils définis ?

« Les enfants ne viennent pas forcément pour lire, mais pour discuter, faire un coloriage, être dans un lieu un peu plus calme que le préau. »

Dans la journée, je suis toujours présent à la BCD Les élèves peuvent passer par exemple quand ils ont fini quelque chose en classe et qu’ils veulent venir changer un livre. Il y a aussi un créneau par semaine pour chaque classe. Pendant la garderie on accueille également les enfants. Pour les récréations, on fonctionne avec le « passeport BCD. » : chacune des dix classes a un lot de deux « passeports BCD. », ce qui nous permet de limiter à 10-15 le nombre d’enfants présents à la bibliothèque en même temps. L’avantage du « passeport BCD. » est d’alterner et de faire plaisir à tout le monde. Les enfants ne viennent pas forcément pour lire, mais pour discuter, faire un coloriage, être dans un lieu un peu plus calme que le préau. Bref, la bibliothèque doit être un lieu d’échange, un lieu convivial que chacun doit s’approprier. Quelles sont les différentes activités proposées aux élèves en dehors du prêt et de la consultation des livres ? Si les maîtresses sont intéressées, nous organisons des rallyes lectures. À ce moment-là, je m’occupe de choisir les livres qui vont être utilisés. On a aussi mis en place des décloisonnements avec certaines classes qui le souhaitent sur des créneaux fixes en BCD. En ce moment on participe à la création du spectacle de fin d’année. Le thème retenu est la comédie musicale. Ce qui devait être un projet de classe est devenu un projet d’école, avec les enfants nous préparons des décors et moi je travaille plus sur l’écriture de la comédie musicale en proposant des enchaînements et des chansons. Pour le moment ce spectacle a pour titre « Mais où est donc le Petit Poucet ? » ; un petit Poucet qui devra chercher ses frères à travers différents univers de comédies musicales très connues, mais je ne peux en dire plus, la suite sera pour le mois de juin. • Texte et photos : Aline Zanaboni

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COMMUNIQUÉS DE PRESSE

PERMIS DE CONDUIRE Mission de Monsieur Xavier Boulery La DTAM a organisé du 15 au 19 mars 2015, des épreuves théoriques et pratiques du permis de Conduire. La mission de M. Xavier Boulery, délégué principal au permis de conduire et à la sécurité routière de la Direction de la sécurité et de la circulation routières (DSCR) a ainsi permis de répondre à l'ensemble des demandes en attente. Code de la route – épreuve théorique générale Les six séances de l'épreuve théorique organisées lors de cette mission ont permis d'honorer les 105 demandes formulées. Sur les 100 candidats présents, 26 ont obtenu leur examen. La mission de Monsieur Boulery a également été l'occasion de former des agents de la DTAM à l'organisation de ce type d'épreuves. Ainsi, à compter de mai 2015, des séances de l'examen du Code de la route pourront être mises en place sur une base régulière, à SaintPierre et à Miquelon. Épreuve pratique La présente mission a permis aux 10 candidats inscrits en catégorie B de se présenter à l'épreuve pratique du permis de conduire. L'ensemble de ces candidats ont obtenu leur permis. En concertation avec les auto-écoles, la DTAM organisera de la mi-mai à la mi-novembre 2015, la venue d'inspecteurs du permis de conduire pour cinq missions au cours desquelles des épreuves pratiques seront prévues. Les horaires et modalités d'inscription pour les épreuves à venir seront communiquées ultérieurement. •

… PROJET DE LOI « BIODIVERSITÉ » Des avancées significatives La Ministre des outre-mer, Madame George Pau-Langevin, a tenu à saluer les avancées significatives pour les outre-mer du projet de loi « Biodiversité ». Les députés ont adopté mardi 24 mars le projet de loi relatif à la biodiversité porté par la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Madame Ségolène ROYAL. Le texte adopté à l’Assemblée nationale comporte ainsi plusieurs avancées importantes pour les outre-mer : • La gouvernance de l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB) a été améliorée afin de permettre une juste représentation des outremer au niveau local et au sein des futures délégations territoriales de l’Agence. À cet égard, la Ministre des outre-mer a rencontré le 30 mars Monsieur Olivier LAROUSSINIE, préfigurateur de l’AFB, afin d’évoquer le rôle de la future Agence en faveur de la Biodiversité outremer. • Le dispositif d’accès aux ressources génétiques et de partage juste et équitable des avantages (APA) découlant de leur utilisation, permettra de lutter contre le pillage des ressources naturelles et de préserver les connaissances traditionnelles des communautés d’habitant. •

… EN BREF

CHRISTOPHE REUX Nommé Secrétaire Général de la FFPM Une information communiquée par un fidèle lecteur de l’Écho des Caps, Monsieur Victor Lemetayer, que nous remercions vivement : Christophe Reux, Président de la Station de Pilotage de Bordeaux a été élu Secrétaire Général de la Fédération Française des Pilotes Maritimes lors du Congrès des Pilotes qui a eu lieu du 23 au 25 mars à Paris. « C’est un poste très important pour notre profession et Christophe est le premier Saint-Pierrais à occuper de telles responsabilités » précise dans son message Monsieur Lemetayer, lui-même ancien pilote maritime retraité de la Station de La Rochelle. Christophe Reux sera en poste à partir de début mai. •

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TERRE-NEUVAS Quand Joseph se souvient…

D E P R E S S E

avance. Pour financer l’équipement. La paye, c’était une petite mensualité. Et un « retour » si on avait bien pêché. Et bien vendu. « Ça n’a pas été le cas ». Joseph se questionne pour une deuxième campagne. Un ami va le convaincre à renoncer. « Tu fais un métier de bagnard. Viens avec moi à Marseille ». Il n’en faudra pas plus à Joseph. Cap sur la Méditerranée. Sous le soleil de Provence, Joseph embarque sur un pinardier. Et troque, pour quelque temps, le sifflement des vents glacés pour le chant des cigales. La morue poisseuse et odorante pour des demi-muids de vins rouge capiteux et parfumés.

Vents contraires

Pourtant, Joseph reviendra vers les senteurs iodées de la Manche. Et repartira pour une nouvelle campagne. Sur « Les Gémeaux ». En avril 1939. Pour les eaux du Canada. Le temps de faire le plein de boëtte et de filer sur le Groenland pour la pêche. En France, c’est la guerre. La tenaille se resserre et Paris capitule. Pour Joseph, c’est le blocage au Groenland. Cinq mois. La pêche est compromise. « Une vingtaine de bateaux, avec le mien, ont été saisis par le conseil d’État ». Les membres de l’équipage sont invités à rejoindre De Gaulle. Vingt-huit sur 40 vont accepter. Les ordres sont pris à Saint-Pierre, et la goélette « Les Gémeaux » mettra le cap sur Casablanca. Interceptée durant la traversée par un navire anglais, « comme prise de guerre », c’est finalement à Gibraltar qu’elle accostera. « De nouveaux ordres, de Vichy cette fois, tombent. Il faut couler le bateau ». L’équipage se consulte et finira « par dire non ». Après cinq mois bloqués à Gibraltar, Joseph embarquera sur un cargo, avec 6 000 hommes « de toutes nationalités », et rejoindra Portsmouth. Puis Londres, « où je signe pour rejoindre De Gaulle ». Il pose ses grandes mains à plat sur la table, décroche un grand sourire accompagné d’un clin d’œil malicieux. « On va s’arrêter là. Après c’est une autre histoire… ». Eh oui ! Il est comme ça le gars Joseph. Simple et généreux. Avec le souvenir vivace. •

Car, il n’en a pas fallu plus que l’évocation dans nos colonnes de la restauration de la maquette de la réplique du terre-neuvas « Charles Edmond », classé au monument historique, pour réveiller chez ce Pleurtuisien de naissance des souvenirs. Ceux de l’année 1937, quant à 15 ans et demi, il « quitte le travail dans les fermes » et s’embarque à Saint-Malo « comme mousse sur le Charles Edmond » . Les vents étaient contraires, « nous avons louvoyé quinze jours dans les eaux malouines sans pouvoir partir. Il nous aura fallu 45 jours pour rejoindre le Bonnet Flamand ». Ces eaux poissonneuses, à l’est de Terre-Neuve, situées à la rencontre des eaux froides du courant du Labrador et des eaux chaudes de celui de l’Atlantique Nord. « Quarante-cinq jours durant lesquels le novice qui m’accompagnait, malade, a décollé de 7 kg ». D’un morutier au pinardier Durant la campagne, le mousse Joseph restera à bord. Nettoyage du bateau. Matin et soir, débarquer et rembarquer les doris. Avec au menu quotidien, de la morue. Et ce vent de première main. Glacial et abrasif. Qui transforme veste et suroît de grosse toile en chambre froide et les bottes en pain de glace. Une première campagne qui lui laissera des traces. Avant de partir, j’ai reçu une petite

Du Canada à Casablanca

Gérard SIMONIN (CLP) pour le Journal Saint-Jouan-Des-Guérets

© Ministère de la culture - base Palissy

R E V U E

Il est sûrement le seul qui reste. Il, c’est Joseph Guerlavais, parti sur le « Charles Edmond », construit en 1924 par Donne et Tardivet et coulé en novembre 1940 par un sous-marin britannique au large de la Coubre, pour être allé pêcher sur les bancs de TerreNeuve. À quatre-vingt-douze printemps, Joseph Guerlavais, bien campé sur ses deux jambes, en tricot de peau, vous offre une poignée de main solide et chaleureuse. Et vous invite, avec une allure de fringant jeune homme, à remonter une petite allée pour regagner son pavillon bien calé en retrait d’une avenue dans le centre de Paramé. « Nous allons nous installer dans la cuisine, il y fait plus frais ».

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CAPSULES DE LESSIVE LIQUIDE Des risques pour les jeunes enfants La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et la DGS (Direction générale de la santé), alertent sur les dangers que représentent pour les jeunes enfants notamment les capsules de lessive liquide ! La campagne – elle est internationale à l’initiative de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique)- vise à diffuser auprès du public des recommandations en matière d’utilisation et de rangement de ces produits, ainsi que la conduite à tenir en cas d’ingestion du liquide contenu dans ces capsules.

P R É V E N T I O N

de la salive, voire dans la main et provoquer, entre autres, difficultés respiratoires, nausées, vomissements répétés, brûlures des yeux ou de la peau. Les recommandations d’utilisation et de rangement de tels produits et la conduite à tenir en cas d’exposition sont ci-dessous :

Les capsules de lessive liquide contiennent des détergents concentrés, protégés par une membrane qui libère la lessive au contact de l’eau. Le nombre d’expositions accidentelles d’enfants au liquide contenu dans ces capsules a fortement augmenté : 5 000 cas ont été enregistrés en 2014 contre 500 en 2009. Les enfants en bas âge les premiers touchés Les capsules de lessive sont de petite taille, agréables au toucher et souvent colorées et parfumées, ce qui les rend attrayantes pour les jeunes enfants qui peuvent les porter à la bouche ou jouer avec. Une capsule de lessive liquide peut facilement éclater au contact

CONSEILS DE PRÉCAUTION STOCKAGE SÉCURISÉ

Rangez ces produits en hauteur, hors de portée et de vue des enfants

Si rangés dans un placard bas, veillez à ce que les portes ne puissent être ouvertes par un enfant

Gardez les dosettes dans leur emballage d’origine et fermez hermétiquement celui-ci entre les usages

USAGE SÛR

Lisez attentivement les informations sur l’emballage

N’utilisez pas les capsules lorsque les enfants sont à proximité, ne les laissez pas les manipuler

Ne laissez aucune capsule en dehors de sa boîte d’origine

Ne jamais percer ou couper les capsules ; ne pas tenter de séparer des capsules collées ensemble

Bien fermer le couvercle de la boîte d’origine après chaque utilisation

QUE FAIRE EN CAS D’EXPOSITION

Si la capsule a été mise en bouche, rincer abondamment la bouche et le visage

Ne PAS faire vomir

Si la lessive est entrée en contact avec les yeux ou la peau, rincer abondamment pendant 10 minutes, y compris sous les paupières

Appelez un centre anti-poison pour un avis médical adapté ; en cas de difficultés respiratoires appelez le 15 sans délai

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≥ Avis d’Appel Public à Candidature La Collectivité Territoriale lance un appel à candidature pour l’entretien des espaces verts de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre et Miquelon. Il s’agit d’un Appel d’Offre ouvert régi par l’article 57 du Code des Marchés Publics. Le marché est alloti. Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier de candidature sur le site www.achatpublic.com https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent detail.do?PCSUD=CSL 2015 OtbrmMVx3Z&v=1&selected=0 sur lequel il est également possible de déposer une candidature dématérialisée (de préférence au dépôt papier). Les renseignements d’ordre administratifs et techniques peuvent être obtenus auprès du service de la Commande publique de la Collectivité Territoriale (05 08 41 01 29/alexandre.geoffroy@ct975.fr). Les offres devront parvenir à l’Hôtel du Territoire ou être déposées sur le site www.achatpublic.com avant le 27 avril 2015 à 16h00, heure de SPM (soit 20h00 heure de Paris).

≥ Avis de Consultation Écho des Caps Une consultation de prix est lancée par l’Imprimerie Municipale pour la fourniture de papiers. Les fournisseurs intéressés peuvent se procurer la liste sélectionnée à l’accueil de l’Écho des Caps les jours ouvrables de 8h à 11h30 et de 13h30 à 16h. Les propositions devront parvenir à l’accueil de l’Écho des Caps au plus tard le lundi 4 mai à 11h30.

≥ Avis d’Appel Public à la Concurrence Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur : Collectivité territoriale de Saint Pierre et Miquelon 2 place Monseigneur Francois Maurer • BP 4208 - 97500 Saint-Pierre et Miquelon Téléphone : 0508410102 Télécopieur : 0508412297 • courriel : accueil@ct975.fr Adresse du profil d'acheteur (URL) : http://www.achatpublic.com Objet du marché : Mission de maîtrise d’oeuvre relative aux travaux de changement de tension - programme 2015 Type de marché de services : maîtrise d’oeuvre Caractéristiques principales : Réalisation d’enquêtes abonnés et maîtrise d’oeuvre conception-réalisation Des variantes seront-elles prises en compte : non Prestations divisées en lots : non Documents à produire à l'appui des candidatures par le candidat : • Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants. (disponible à l'adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm) • Formulaire DC2, Déclaration du candidat individuel ou du membre du groupement. (disponible à l'adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/directions_services/daj/marches_publics/formulaires/DC/daj_dc.htm) Critères d'attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation) Type de procédure : Procédure adaptée Date limite de réception des offres : 21 avril 2015 à 16h00 Numéro de référence attribué par le pouvoir adjudicateur : DTAM975-SIM-08-01-2015 Date d'envoi du présent avis à la publication : 30 mars 2015 Adresse auprès de laquelle les documents peuvent être obtenus : Direction des territoires de l'alimentation et de la mer Bd Constant Colmay • BP 4217 tel : 050841 12 00 télécopie : 0508 41 39 50 • courriel : DTAM-975@developpement-durable.gouv.fr ou sur la plate-forme de dématérialisation https://www.achatpublic.com PROCEDURES DE RECOURS Instance chargée des procédures de recours et auprès de laquelle des renseignements peuvent être obtenus concernant l'introduction des recours : Nom de l'organisme : Tribunal Administratif de Saint-Pierre et Miquelon Organe chargé des procédures de médiation : Nom de l'organisme : Comité consultatif interrégional de règlement amiable marchés publics de paris Adresse : 5 Rue Leblanc 75911 PARIS Cedex 15 • Tel : 0182524267 Fax:0182524295 • Courriel : ccira@paris-idf.gouv.fr

≥ Opération Portes Ouvertes À l’Écho des Caps Le journal Municipal renouvelle son opération Portes Ouvertes du lundi 20 avril au jeudi 23 avril 2015. Cette opération permettra de visiter notamment l’Imprimerie Municipale. Pour découvrir toutes nos offres de services, les administrations, les sociétés, les entreprises et les particuliers intéressés sont priés de s’inscrire au préalable en téléphonant au 41 10 90. Les visites se feront par groupe de dix personnes. N’hésitez pas à nous contacter, nous serons heureux de vous accueillir.

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UNE PHOTO, UNE INFO

© A.Zanaboni

Ce dimanche 5 avril c’est Pâques ! Dans certains commerces les chocolats sont exposés depuis quelques semaines dans les rayons prêts à être dégustés par les petits et les grands. Que ce soit du chocolat au lait, noir ou blanc, que ce soit sous forme de moulage, de ballotins, de fritures ou autre, une grande variété est proposée aux gourmands. Les commerces reçoivent des livraisons de chocolat pour l’occasion et parmi toutes les douceurs présentées on retrouve également des chocolats de production locale, très appréciés par les habitants de l’archipel.

L’Actu en images

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Bibliothèque ••• L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

Je veux une Harley : 3 tomes

Borgia, l’intégrale : 3 saisons

Frank Margerin ; Marc Cuadrado Fluide Glacial Bande dessinée

Tom Fontana Studio Canal DVD Fiction - 38 épisodes de 52 mn

À cinquante ans, Marc Carré décide de réaliser un de ses rêves : s’acheter une Harley. Mais devenir motard ne s’improvise pas. Aidé par son beau-frère et accompagné de sa femme qu’il doit convertir, il va découvrir les clubs de motards, les forums spécialisés sur le Net et les concentrations. Cette bande dessinée humoristique fait découvrir aux lecteurs le monde des motards, et pas n’importe lequel, celui des amateurs de Harley Davidson. Le premier tome contient des planches en préparation et un entretien avec les deux auteurs. •

En 1492 Rodriguo Borgia se présente pour la troisième fois à l’élection du nouveau pape. Cruel, intrigant et sans scrupules, il n’hésite pas à exercer des pressions sur certains des cardinaux opposés à sa candidature. Élu sous le nom d’Alexandre VI, il vit en concubinage aux yeux de tous et reconnaît plusieurs de ses enfants illégitimes. Il va utiliser ceux-ci comme des pions sur l’échiquier politique au gré des alliances, les plus connus étant Juan, Cesare et Lucrezia. Une fresque historique sur la lutte pour le pouvoir, où tous les moyens sont bons, même les moins catholiques ! •

Rubrique animée par Josée Gautier.

DIRE, NE PAS DIRE

A C A D E M I E F R A N C A I S E Fondée en 1634 par Richelieu, l’Académie française a pour principale mission l’établissement d’un dictionnaire de référence dont la neuvième édition est en cours. En 2011, l’Académie a ouvert sur son site Internet la rubrique interactive « Dire, ne pas dire ». Un florilège des réponses données aux interrogations des internautes vient de paraître aux éditions Philippe Rey.

IL RISQUE DE GAGNER

Le verbe risquer signifie « s’exposer à un danger éventuel ou à une situation désagréable ». On ne peut donc l’employer qu’avec des termes appartenant à ces mêmes champs lexicaux. On dira très bien Il risque de se blesser, de perdre, il risque un accident, ou, si ce verbe est employé de manière impersonnelle, Il risque de pleuvoir. Mais on ne dira pas Elle risque de gagner ni Nous risquons d’avoir beau temps. De la même façon, avoir des chances ne peut s’employer qu’avec des termes ayant une connotation positive. On dira donc Il a des chances de réussir mais non le blessé a des chances de ne pas passer la nuit. On écrit : Elle peut réussir son examen, elle a des chances de réussir son examen. Il risque de finir dernier. On n’écrit pas : Elle risque de réussir son examen. Il a des chances de finir dernier. Pour en savoir + Dire, ne pas dire. Du bon usage de la langue française, éditions Philippe Rey, 2014 ou www.academie-française.fr

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inéma

POUR VOIR LA VIE EN GRAND iné ma passion chaque jeudi à 20 h 30

ril v a di 9 s 30 u e Le j heure 0 à2

L’histoire : « Serge Renart, un journaliste TV devenu has been et Natacha Bison, une reporter de guerre écartée du métier parce que trop dangereuse pour ses collègues, se retrouvent obligés d’enquêter ensemble sur une affaire qui les mènera en Thaïlande à la recherche d’un des secrets les mieux gardés de l’histoire contemporaine.... Que s’est-il réellement passé pendant la retransmission télévisuelle de la mission Apollo 11, où pour la première fois, l’homme a posé le pied sur la Lune ? »

Pour Voir la vie en grand : Ce film marque la cinquième collaboration du metteur en scène Olivier Baroux et de l’acteur Kad Merad, après les beaux succès de « Ce soir je dors chez toi », « Safari », « L’italien » et « Mais qui a re-tué Pamela Rose? ». L’idée de cette nouvelle aventure revient à Olivier Baroux « Tout est parti d’une des nombreuses rumeurs qui traînent sur Internet et qui font partie de ces fameuses théories du complot. Celle-ci concernait les deux minutes manquantes enregistrées lors des premiers pas de l’Homme sur la Lune en juillet 1969. À partir de cette coupure de soixante secondes dans la retransmission télévisée de l’événement, certains se sont imaginé qu’on nous avait caché quelquechose… » Une base de départ géniale pour entraîner ses personnages dans une série de quiproquos qui sèment le rire à chaque séquence. Le réalisateur donne du rythme, un côté très bande dessinée, on pense notamment à Tintin, et quoi de mieux pour une comédie qu’un duo qui fonctionne à plein régime. Le film est tourné presque entièrement sur les lieux de l’action, en Thaïlande, avec une équipe technique locale, ce qui donne au film une couleur très vraie et donne l’occasion d’admirer des décors époustouflants. Partez en voyage, destination la bonne humeur ; Kad Merad et Alice Taglioni vous entraînent dans une folle aventure. « On a marché sur Bangkok » est la comédie familiale qu’il vous faut pour voir la vie en grand ! • Cédric Lebailly

Espace éco-citoyen

k angko B r u s arché Baroux m i a n r O ie aglion v T i l e O c ’ i D Al rad et e M d Ka Avec

De la cave au grenier, les piles et batteries usagées aiment se faire oublier. Elles sont présentes dans les objets les plus courants, de l’ordinateur portable aux jouets pour enfants, en passant par l’électronique, la téléphonie ou l’outillage sans fil. Valeur sentimentale, difficulté à extraire une batterie incorporée ou encore manque de temps : autant de prétextes pour conserver ces piles en fin de vie…

La presse en parle : Pour Gala : « “On a marché sur Bangkok“ est une vraie comédie populaire familiale emportée par la puissance comique d'un Kad Merad toujours à 200 %. » écho des caps n° 1404 • vendredi 3 avril 2015

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des marées avril 2015 Les jours croissent 1 heure de 38 minutes MERS BASSES

Urgence médicale

Gendarmerie

Sapeurspompiers

Pharmacies de Garde du lundi 30 mars 9 h au lundi 6 avril 9 h Pharmacie SPM 55 28 02

du lundi 6 avril 9 h au lundi 13 avril 9 h Pharmacie CHFD 41 47 47

MERS PLEINES

Samedi 4 - St Isidore 03:50 16:01 10:11 22:28 Dimanche 5 - PÂQUES - Ste Irène 04:23 16:32 10:46 23:04 Lundi 6 - St Marcellin 04:57 17:04 11:22 23:40 Mardi 7 - St J.-B.de la Salle 05:32 17:38 11:58 Mercredi 8 - Ste Julie 06:09 18:16 00:18 12:36 Jeudi 9 - St Gautier 06:50 18:58 00:59 13:19 Vendredi 10 - St Fulbert 07:38 19:47 01:45 14:09 Samedi 11 - St Stanislas 08:37 20:48 02:40 15:08 Dimanche 12 - St Jules et Ste Gemma 09:46 22:04 03:44 16:17

Vil e de Saint-Pierre

Numéros utiles

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle Bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des Eaux : 41 41 76

Fourrière [ Fourrière ] Service Fourrière : 55 19 75 Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Claude Arrossaména

Rédacteur en chef Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91 redaction.echo@mairie-stpierre.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@mairie-stpierre.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90 secretariat.echo@mairie-stpierre.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 97500 SPM Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 Tirage 2 900 exemplaires • Commission paritaire numéro 68511

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VOTRE REGARD SUR L’ARCHIPEL

février 2015 Février givré © Ghislaine Dubarry

Pour nous envoyer vos photos : infographie.echo@gmail.com

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écho des capsdes n° caps 1377 n° • vendredi 12 septembre écho 1404 • vendredi 3 avril 2014 2015

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