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Cloud computing Vos données externalisées... p8

industrie automobile Les atouts sarthois... p15

Charte qualité commerce Que du positif !... p21

maine éco LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE

CONJONCTURE ÉCONOMIQUE

Ne DÉSESPÉRONS PAS ! N°164 NOVEMBRE 2012



édito

Bernard Warain, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe president@lemans.cci.fr

N° 164 - novembre 2012 MAGAZINE BIMESTRIEL ÉDITÉ PAR LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU MANS ET DE LA SARTHE 1 bd René Levasseur, BP 22385 72002 Le Mans cedex 1 Tél. 02 43 21 00 00 Fax 02 43 21 00 50 www.maineeco.fr

"Le Web : le cancer du commerçant statique" Cancer, définition : maladie sournoise qui ronge les parties plus ou moins vitales de votre organisme. Bien sûr, il faut ramener cela à votre activité, votre commerce. Ces mots forts, c’est pour vous faire réagir. Voici plusieurs styles de commerçants que je classerai en trois catégories : Celui qui ne veut pas voir dans quelle époque il vit, se refuse à l’outil moderne, subit mais ne veut pas comprendre que le monde du commerce est en pleine mutation.

Directeur de la publication : Bernard Warain

Celui qui voudrait bien, qui comprend qu’il y a des choses qui se passent, mais qui ne sait pas toujours comment s’y prendre.

Rédactrice en chef : Maryse Gauthier Rédactrice en chef adjointe : Karine Méteyer Ont collaboré à ce numéro : Gaël d'Argentré Emmanuel Chevreul Bénédicte Coconnier Caroline Letouche-Delaperelle Julien Proult Photos : CCI - Droits réservés pour “La vie des entreprises” Couverture : Sergej Khackimullin - Fotolia.com Maquette - Mise en page - Gravure : Okaparka Publicité : Maine Éditions, Pascal Tauvel Tél. 02 43 24 23 42 ou 06 08 16 69 79 maine.editions@wanadoo.fr Impression : Auffret Plessix Tirage : 16 300 exemplaires ISSN : 1269-6633

Et puis, il y a cette nouvelle génération, souvent jeune, qui est née avec l’ordinateur au bout des doigts, qui a compris que le monde était en pleine mouvance, qu’il fallait se regrouper, communiquer ensemble, s’unir, limiter les charges, observer les besoins de cette planète ; que le marché est mondial et non seulement dans sa zone de chalandise. Ce n’est pas le premier édito que j’écris sur ce sujet mais il y a des chiffres qui me font réagir : 25 % de chiffre d’affaires en plus tous les ans en France. Soyez ouverts vers la jeunesse, en étant sélectif de ceux qui ont envie de réussir avec vous dans votre entreprise et votre expression commerciale. Ne prenez pas pour argent comptant celui qui veut vous vendre un site Internet, qui est une simple publicité, sans structure de promotion des ventes avec objectif de résultat. C’est vrai, en ce moment, nous sommes en pleine crise et nous cherchons le fautif (bien sûr, ce n’est jamais nous). Tout y passe : les travaux, le pouvoir d’achat, les ouvertures des concurrents, etc. Il y a du vrai dans tout cela mais cela ne doit pas vous empêcher "d’ouvrir les yeux". Bien amicalement Bernard WARAIN

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sommaire 4 Focus 8 Actualité

Cloud computing L’avenir des PME passe par l’externalisation des données

10 La vie des entreprises 15 Actualité

8

Le cloud computing externalise les données des PME

Filière automobile sarthoise Pleins phares sur l’industrie automobile

17 Industrie

Nouveau en Sarthe Lancement du dispositif Tremplin innovation

19 Environnement Avec ÉcoproDDuire 72

Mettez vos produits au vert

21 Commerce

15

Charte qualité commerce, artisanat, services "Que du positif !"

22 Juridique

Les atouts de la filière automobile sarthoise

30

Avec "conseil export" : structurer votre démarche à l'international

Salarié en congé maladie prolongé Savoir utiliser le licenciement à bon escient

24 DOSSIER

Conjoncture économique Ne désespérons pas !

30 International

Aide aux PME-PMI Pour structurer votre démarche à l’export

33 Conjoncture

Enquête de conjoncture Consommation en GMS

34 D’une communauté de communes… à l’autre

Le Saosnois Le territoire continue de se réinventer

39 Formation

Distribution automobile Un master unique en France

40 Lu pour vous

34

Le Saosnois continue de se réinventer

42 La vie mancelle… & sarthoise

44 Opportunités d’affaires

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Une industrie de plus de 150 ans Des "grelots" à la fonderie Leblond Annonces commerciales Annonces industrielles


agenda DOSSIER

19-23 novembre

Mission de prospection en Turquie Contact : CCI International Pays de la Loire au 02 43 21 00 53

20 novembre

18 h 15 : Conférence "Les religions jouent-elles un rôle dans le développement économique ?" CCI Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 24

Même si la conjoncture économique n’est pas favorable et que les mois à venir s’annoncent orageux, les entreprises, notamment sarthoises, ne doivent pas désespérer. D’une part, le caractère de plus en plus imprévisible de l’économie mondiale peut laisser entrevoir le bout du tunnel plus tôt qu’on ne l’imagine, d’autre part, chacun peut tirer profit de cette période troublée en faisant preuve d’innovation, d’esprit conquérant… à condition que les pouvoirs publics accompagnent cette recherche de compétitivité.

Contact : ama.sarthe@hotmail.fr

8-30 décembre

Marché de Noël Le Mans, place de la République Contact : Ville du Mans au 02 43 47 39 67

10 décembre

Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

21-22 novembre

Contact : CCI Entreprendre au 02 43 21 00 10

Formation sur les bases et l'approche du commerce international CCI Formation continue

Ne désespérons pas !

10 h - 19 h : Salon de Noël des métiers d'art Le Mans, place de la République

17 h : Tour de France de la transmission d’entreprise Avec le magazine Reprendre & Transmettre Conférence : "Relation cédant/ repreneur : les secrets d'une alchimie réussie" CCI

20 et 23 novembre

CONJONCTURE ÉCONOMIQUE

8-23 décembre

Salon des entrepreneurs Nantes Grand ouest Cité des Congrès, Nantes

14 décembre

Contact : CCI Nantes Saint-Nazaire m.luriot@nantes.cci.fr

8 h 45 - 10 h 15 : "Breakfast in English" CCI

23 novembre

Contact : Sarthe International au 02 43 21 00 24

Campus Day à l'Ismans Journée de rencontre avec les élèves ingénieurs Contact : Ismans - Luc Chanteloup au 02 43 21 40 14

27 novembre

19 h 30 : Conférence "Les conditions générales de vente : obligations juridiques et pièges à éviter", "Le bail commercial : mode d’emploi" co-organisée par la CCI et l’ordre des avocats du Mans CCI

29 novembre-2 décembre Semaine déco CCI

www.lemanscotecoeur.com

4 décembre

16 h 30 : Réunion "PME, l’intelligence économique, ce qui fait la différence à l’export" CCI

17 décembre

17 h 30 : Assemblée générale extraordinaire du Prim’s (Pôle de recherche et d’innovation du Mans et de la Sarthe), suivie des 2e "Rendezvous minutes entreprises/formation supérieure/recherche en Sarthe" CCI Contact : CCI - Angélique Barré au 02 43 21 00 31

18 décembre

Formation "Transport international" CCI Formation continue Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

18 janvier

9 h - 11 h : Petit-déjeuner "Attractivité des commerces" CCI Contact : CCI Entreprendre au 02 43 21 00 10

Contact : CCI - Myriam Reuzé au 02 43 21 00 12

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[focus]

[Échanges universitaires]

Accord entre l’Ismans et l'université chinoise de Zhejiang L’Ismans, l'école d'ingénieurs de la CCI, a signé le 10 octobre un accord de double diplôme avec l’université Zhejiang de la ville de Hangzhou (10 millions d’habitants) près de Shanghai (Chine). L'objectif de cet accord est de favoriser des échanges réciproques d’étudiants dans le domaine des matériaux et l’obtention simultanée des diplômes correspondants. "L’objectif n’est pas de vendre notre savoir-faire, mais bien de favoriser les projets, l’implantation et le développement des entreprises locales en Chine par l’intermédiaire des étudiants de l’Ismans", a souligné Mouad Lamrani, directeur de l'Ismans lors de

la signature de l'accord avec Songliang Qiu, le président de l’université de Zhejiang. Deux étudiants de l'Ismans ont déjà passé une année en Chine et trois Chinois de l'université de Zheijiang poursuivent leurs études à l'Ismans.

[Club logistique et achats]

Soirée sur la logistique de la grande distribution Le Club logistique et achats (Clach) a organisé le 25 octobre dernier au Mans une soirée sur la logistique de la grande distribution. Quels sont les axes prioritaires de la supply chain d'une grande enseigne de la distribution alimentaire ? Comment les fournisseurs de la grande distribution s'organisent pour faire face aux exigences logistiques de leurs clients ? Autant de questions auxquelles Jean-Michel Lechat, directeur des flux alimentaires de Carrefour

France, a tenté de répondre tout en présentant la logistique de son enseigne. Pour mémoire, le Club logistique et achats a pour objectif d'aider ses adhérents à partager les expériences et les bonnes pratiques dans les fonctions logistiques et achats, à progresser en compétitivité par la formation et la mise en place d'actions communes. Contact : contact@clach.org

L’École de Commerce du Maine

Les premiers apprentis décrochent leur Bachelor Devant près de 200 convives, Bernard Warain, président de la CCI, Carole Jacquin-Granger, présidente de la commission Enseignement-Formation de la CCI, ont eu le plaisir de remettre les diplômes de la 21e promotion de l’École de gestion et de commerce du Maine (EGC), sous le parrainage de Philippe Dorise, président de la société éponyme. Cette année, l'EGC se réjouit de sortir sa première promotion en formation par alternance. Ainsi, 43 jeunes dont 13 apprentis décrochent le titre de Bachelor "responsable en marketing, commercialisation et gestion" (titre certifié de niveau 2). L’EGC du Maine, située sur le campus universitaire, a pour vocation de former en trois ans après le baccalauréat, des cadres opérationnels en commerce, gestion, management et commerce international. Visée par l’État à bac + 3, l’EGC appartient à un réseau de plus de 30 écoles en France. Créée en 1989, par la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe, l'école compte déjà plus de 550 anciens élèves.

"500 000 et moi !"

Votez pour les créateurs sarthois

Organisé par les Chambres de commerce et d’industrie de France, l’événement "500 000 et moi !" vise à montrer "la France

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qui entreprend ". Malgré une conjoncture difficile, plus de 500 000 entreprises sont créées chaque année en France. CCI Entreprendre, qui accompagne ces porteurs de projets et ces entrepreneurs sur l’ensemble du territoire, a voulu valoriser et montrer cette France qui entreprend. Tous les entrepreneurs installés depuis moins de trois ans peuvent ainsi participer à l’opération "500 000 et moi" : depuis le 1er octobre et jusqu'au 30 novembre 2012, chaque candidat peut réaliser son pitch (vidéo de présentation), le poster sur le site de l'opération www.500000etmoi.fr et le

faire "buzzer" pour décrocher la nomination régionale et gagner la finale nationale. Chaque vidéo est géo-localisée pour permettre aux internautes de découvrir les entrepreneurs de leur région et les aider à réaliser leur rêve en votant pour eux, une occasion aussi de montrer que les Français sont fans d’entrepreneurs. Une vingtaine de vidéos de candidats sarthois sont sur le site, n’hésitez pas à les soutenir en votant pour eux ! Plus d'information : www.500000etmoi.fr


[Salon du stage]

Une cinquantaine d'entreprises présentes

Plus de 1 000 étudiants, de toutes filières et de tous niveaux, sont venus à la rencontre de 51 entreprises sarthoises présentes sur le salon, de tailles et de secteurs d'activités très divers comme les MMA, Auchan, O2 Développement, Décathlon, ou encore des industries comme GKN Driveline, Souriau, Valeo, Sérac, Fimor, MIP Packaging, Renault, Posson Packaging, Flowserve Pompes, mais aussi de plus petites structures telles que Clear Management, Labelia… Organisée par la Société Générale en partenariat avec l'université du Maine, la CCI et le Medef, cette 7e édition du salon du stage avait pour objectif de se faire rencontrer étudiants et entreprises afin de dialoguer et d'établir un premier contact pour une future collaboration. Rappelons que les stands étaient mis gratuitement à disposition des entreprises par l'organisateur.

Tribunaux de commerce

Le congrès régional au Mans Le congrès régional des tribunaux de commerce du Grand ouest (14 tribunaux) s'est tenu cette année au Mans. Ainsi, une centaine de juges consulaires a débattu de l'harmonisation des bonnes pratiques en termes de procédures commerciales. L'environnement économique difficile pour les entreprises et l'actualité récente avec les procédures collectives visant des entreprises importantes très médiatisées comme Doux, se sont invités dans les débats. Sur le plan

local, le tribunal de commerce du Mans comprend 22 juges consulaires bénévoles, dont les trois quarts sont encore en activité professionnelle. En 2011, ils ont traité 2 068 affaires, dont 709 radiations de sociétés commerciales, 384 procédures de liquidation judiciaire et 149 redressements judiciaires. Pour 2012, les chiffres seront sensiblement du même ordre, même si une hausse des liquidations judiciaires est à prévoir.

Formation des chefs d'entreprise

Reprise du financement des dossiers Début juin 2012, l'Association de gestion du financement de la formation des chefs d'entreprise (Agefice) avait dû suspendre le traitement des dossiers de prise en charge de formation des chefs d'entreprise non-salariés. Depuis le 22 octobre, la reprise est progressive mais concerne exclusivement, dans un premier temps, les formations suivantes : les formations liées aux activités de montagne ; le permis d’exploitation ; la formation de nouveau buraliste ; les formations HACCP/hygiène ; la réactualisation des connaissances pour les autoécoles ; la formation de diffuseur de presse ; les formations FCOS, FIMO, CACES, attestation de capacité relatives au secteur du transport ; les formations relatives à la prévention des risques (sauveteur secouriste du travail, fluides frigorigènes, électricité travaux sous tension, amiante/désamiantage). Les critères de prises en charge appliqués sont ceux de 2012 et les formations concernées doivent avoir démarré sur l’année 2012. La reprise devrait être totale en 2013 dans des conditions qui restent à définir. Contact CCI : Nathalie Ferrand au 02 43 21 00 20

[BTP Sarthe]

Une marque de confiance La Fédération sarthoise du bâtiment et des travaux publics lance sa propre marque. Objectif : valoriser les professionnels adhérents et faire savoir aux consommateurs qu'en faisant appel à des entreprises titulaires de la marque, ils pourront s'appuyer en toute sérénité sur des professionnels de confiance. Pour obtenir le droit d'afficher la marque, les entreprises doivent impérativement répondre à trois critères :

être en activité depuis trois ans minimum, être adhérente à la FBTP, et être titulaire d'une assurance de garantie décennale. Tous les professionnels bénéficiant de la "marque fédération bâtiment Sarthe" profitent d'une plus grande visibilité grâce à un pack communication délivré à chaque entreprise (autocollants véhicule, chemises, signalétique) et une campagne de communication de trois ans déclinée

sur de multiples supports du département (affichage, messages publicitaires dans les médias, présence sur les événements professionnels sarthois…). Un site Internet vient renforcer cette communication où les coordonnées de tous les professionnels ayant adopté la démarche sont répertoriées. Plus d'information : www.marquefbtpsarthe.fr

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[focus]

[Clubs d'entreprises de la Sarthe]

La 2e édition des rencontres-minutes

Plus de 30 entreprises membres de clubs du territoire sarthois se sont rencontrées sous la forme d'un speed dating : un planning d'environ 18 rendez-vous par entreprise, de six minutes de face à face chacun pendant trois heures ! L'idée de ces rencontres interclubs est de mettre en réseau ces entreprises désireuses d'échanger entre elles. Cette manifestation est également

le moyen d'apporter aux entreprises une meilleure connaissance des savoir-faire et du tissu économique sarthois. Une quinzaine de clubs d'entreprises territoriaux sont aujourd'hui constitués en Sarthe. La CCI, dans sa mission d'accompagnement au développement économique du département, leur apporte un soutien technique. Contact CCI : Lydie Javelle au 02 43 21 00 28

[Alliance Export 72]

Dix entreprises signataires Aro Welding Technologies, Delta Composants, Fimor, Groupe Leblanc, Hannecard, Labosport, Lacmé, NTN, Sérac et Souriau, ont signé la charte "Alliance Export 72". Sous l'impulsion de la CCI, notamment de sa vice-présidente, Sylvie Roux-Brosse, et de Patrick Janot, membre titulaire, cette dizaine d'entrepreneurs sarthois a décidé de fédérer ses forces à l'export afin de favoriser le développement international des PME sarthoises, de créer des synergies, d'optimiser l'effet réseau, de s'unir et de s'entraider pour conquérir de nouveaux marchés. Concrètement, Alliance Export 72 peut se traduire par un partage d'expériences sur un pays visé (échanges

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sur les bonnes pratiques locales en matière d'interculturalité…), la mise en réseau avec des contacts opérationnels à l'étranger ou des partenaires potentiels, l'hébergement d'un salarié dans une filiale étrangère déjà implantée par exemple. Contact CCI : Holger Menkhaus au 02 43 21 00 53

Conférence CCI Entreprendre

Les secrets d'une alchimie réussie entre cédant et repreneur La CCI du Mans et de la Sarthe accueille le 10 décembre à 17 h, le Tour de France de la transmission d'entreprise, une manifestation itinérante créée par Reprendre & Transmettre magazine. Une conférencedébat est proposée aux chefs d'entreprise sur le thème "Relation cédant/repreneur : les secrets d'une alchimie réussie". En effet, la relation que le cédant va nouer avec son ou ses repreneurs potentiels, et qui va se développer pendant les quelques mois de la négociation, est la clé d'une transaction réussie. Comment installer une connivence ? Comment crédibiliser son offre, notamment au plan financier ? Comment désamorcer les inévitables crispations qui vont émailler la négociation ? Quel schéma d'accompagnement privilégier pour répondre aux attentes parfois contradictoires du cédant et du repreneur ? Quatre experts chevronnés interviendront pendant cette conférence pour aborder justement le profilage (cibler les repreneurs "compatibles"), la séduction et la tactique de négociation, jusqu'à la période d'accompagnement. Contact CCI : François Billois au 02 43 21 00 10


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actualité

Cloud computing

L'avenir des PME passe par l'externalisation des d

Chez DRI, les données sont stockées dans des conteneurs de bateaux recyclés. Un conteneur héberge entre 350 et 400 serveurs.

Le marché du cloud computing est en plein boom avec une croissance annoncée de 20 % par an d'ici à 2015. 12 % des PME françaises utilisent déjà ce concept de stockage externe de leurs données informatiques. Pourtant, certains aspects constituent encore des freins pour l'adopter. Explications.

S

i le cloud computing reste un concept flou pour beaucoup d'entreprises françaises, la moitié d'entre elles utilisent déjà ce système sans le savoir, notamment avec les messageries électroniques ou la synchronisation des agendas. En clair, le cloud computing permet de stocker ses données et applications informatiques sur un ou des serveurs distants avec la possibilité de pouvoir les consulter de n'importe quel ordinateur sous réserve d'avoir une connexion Internet. On parle de mettre ses données dans le "nuage" (cloud en anglais).

Un réel intérêt financier pour les PME Les avantages ? D'abord une réduction des coûts liés aux infrastructures. "Nous avons là une solution technologique qui permet non seulement

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de se doter d'outils très puissants sans investir sur de nouveaux serveurs informatiques, mais également de consommer de l'informatique à l'usage", souligne Wolfgang Legoff, expert en systèmes d'informations chez KPMG. "L'entreprise ne consomme qu'en fonction de ses besoins. Pour une PME, il y a un réel intérêt financier". Autre point positif : les données sont sauvegardées ailleurs que sur les postes locaux. "Deux PME sur trois qui perdent leurs données informatiques ferment, souligne Pascal de Rienzo, directeur de DRI, spécialisée dans l'hébergement de sites Internet et de serveurs. D'où l'intérêt d'externaliser à la fois l'exécution et le stockage. Notre métier est de louer de la puissance et du stockage, les programmes de nos clients tournent sur nos serveurs, tout est chez nous. En cas de sinistre dans l'entreprise, il y a plus de risque de perte de données informa-

tisées". L'accès aux données partout et à tout moment limite également la dépendance vis-à-vis de l'assistance informatique. Dernier point, et non des moindres, l'élasticité du nuage permet de fournir des services évolutifs et donc de supporter les montées de charges. Pourtant, - même si ce marché est prometteur avec une hausse annuelle annoncée de 20 % entre 2013 et 2015 et un chiffre d'affaires qui devrait dépasser les 3,5 milliards d'euros en 2014 en France, d'après une récente étude de l'Institut d'études économiques Xerfi - confier ses données à un prestataire extérieur suscite encore de nombreuses réticences chez les chefs d'entreprise, notamment en termes de confidentialité. Car avec le système cloud, les utilisateurs ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques et ne savent pas toujours où sont réellement stockées leurs données. "Aucun de nos clients n'a fait le pas de mettre l'ensemble de son informatique sur le cloud", reconnaît Wolfgang Legoff.

La sécurité des données, un sujet sensible Pour Pascal de Rienzo, "le cloud peut, en effet, représenter un danger si on travaille avec un prestataire dont on ne connaît pas l'infrastructure. Il peut y avoir un éparpillement des données, qui peuvent être distribuées sur de multiples serveurs, dans plusieurs pays". Et donc un danger industriel. "On peut parler du Patriot Act américain qui permet d'extraire l'ensemble des informations en cas de menace terroriste. Sans être alarmiste, l'espionnage peut être tentant". Surtout


actualité

onnées lorsque l'on sait que beaucoup de données informatiques sont stockées aux États-Unis. Tous les grands acteurs du monde informatique (Google, Microsoft, IBM, Apple...) se sont positionnés sur le cloud depuis longtemps. "Il y a quelque 800 hébergeurs en Europe, dont une centaine en France , et seulement quelques dizaines qui ont leur propre centre de données", poursuit Pascal de Rienzo. C'est le choix de DRI qui possède un data center au Mans depuis début 2011 et s'appuie sur quatre autres centres neutres à dimension européenne. "Nous proposons un hébergement de proximité en garantissant nos clients d'une panne sur un centre, puisque les données sont réparties sur les différents sites".

La création de clouds français Un hébergement de proximité qui rassure les entreprises, surtout en France, l'un des pays les mieux équipés juridiquement sur la question de la confidentialité des données. Pourtant, il n'y a pas de réel cadre légal sur ce sujet aujourd'hui, même si une norme Iso dédiée au cloud computing est prévue à l'horizon 2014-2016. La question du stockage des données sur le territoire national est devenue aujourd'hui un enjeu majeur. Preuve en est, la décision de l'État de favoriser l'émergence de consortiums francofrançais. Deux projets de cloud français sont en cours de création : l'un porté par le tandem Bull/SFR, l'autre par Orange et Thalès. L'État devrait apporter une participation à hauteur de 75 millions d'euros pour chacun de ces projets. Le prix à payer pour garantir

le stockage de données sensibles en toute sécurité. Et de quoi rassurer les grandes entreprises comme les PME.

Les différents usages du cloud On l'a vu, à l'heure actuelle les entreprises hésitent encore à mettre certaines de leurs informations dans le cloud, notamment celles liées à leur cœur de métier. La messagerie, la GRC (gestion de la relation clients) ou la gestion des ressources humaines... sont facilement transférées sur des serveurs externes, les applications stratégiques restant sur les ordinateurs locaux. Un usage qui devrait progressivement évoluer avec l'émergence d'un cloud hybride (voir lexique), combinaison de clouds publics et privés, qui autorise l'utilisation des données et applications sensibles uni-

quement à l'entreprise concernée, tout en mutualisant une partie du stockage des données. Prouesse technologique pour certains, véritable "Big Brother" pour d'autres, le cloud computing a en tout cas un bel avenir devant lui. "C'est un véritable enjeu pour les entreprises, assure Pascal de Rienzo. Demain, tous les salariés sont appelés à être plus ou moins itinérants. Il est donc nécessaire d'avoir des outils informatiques mutualisés, utilisables de n'importe où". "Le cloud est une véritable rupture, prévient Wolfgang Legoff. C'est une réelle opportunité pour les PME, mais il faut avoir en tête qu'il a un impact organisationnel, notamment sur le service informatique interne. Il faut anticiper l'intégration de ce nouveau système à l'existant. Cela nécessite une vision concertée en amont". ◗◗ Bénédicte Coconnier

[Lexique] Cloud public : il représente 90 % du cloud en France. L'infrastructure est mutualisée entre les différents utilisateurs par un prestataire qui loue un ensemble de serveurs. Cloud privé : L'infrastructure matérielle (les serveurs physiques) est exclusivement réservée par une entreprise et répartie sur plusieurs centres pour disposer d'un cloud "nuage" privé. Cloud hybride : combinaison de un ou plusieurs clouds privés où sont stockées les données sensibles et de clouds publics pour les données qui le sont moins.

Philatélie 72

"Grâce au cloud, on dort tranquille !"

Philippe Roby, directeur de l'entreprise Philatélie 72, basée à Coulaines.

Pour Philippe Roby, directeur de Philatélie 72, entreprise basée à Coulaines et spécialisée dans la vente de timbres et de pièces de monnaie, le cloud

computing est devenu une nécessité. "95 % de nos ventes se font sur Internet avec des acheteurs dans le monde entier et des commandes 24 heures sur 24. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une panne !". En 2004, il fait appel à Pascal de Rienzo pour mettre en place un serveur mutualisé. "Il y avait encore parfois des interruptions sur notre site". Il s'oriente donc sur une solution cloud. "On dort tranquille maintenant, il n'y a plus de coupure sur notre site. Et même s'il y a une panne au centre de données du Mans, on ne le voit pas car le relais est pris immédiatement par les autres centres de DRI. En prime, tout est sécurisé grâce à deux serveurs externes dédiés et une sauvegarde à distance quotidienne. Notre chiffre d'affaires affiche une hausse de 20 % par an. Pour rien au monde, je n'abandonnerai cette solution. " maine éco novembre 2012 9


la vie des entreprises Supplex

De nouveaux produits en 2013

A

lors qu'elle fête cette année ses 50 ans, la marque Supplex a bien failli disparaître. L'usine sabolienne, reprise par Arnaud Vannier-Moreau fin 2011, innove et va lancer neuf nouveaux produits dès janvier 2013. Une gamme de petits-déjeuners et préparations culinaires nutritionnels et 100 % naturels, garantis sans gluten… Elle continue bien sûr à produire ses poudres naturelles et nutritionnelles, dont le fameux chocolat Supplex cao, vendues en grandes et moyennes surfaces. Elle fabrique aussi les poudres de lait végétal naturelles et bio de la marque La Mandorle, première affaire du nouveau dirigeant, implantée à Paris. Il est aussi prévu de passer à une production sans gluten pour l'ensemble des produits, un segment de marché où la demande ne cesse de croître. Exporter fait aussi partie des objectifs du dirigeant. Il est accompagné par un conseiller à l'international de la CCI pour initier cette démarche. Les employés de Supplex (trois temps plein et demi) ont pu être conservés et quatre personnes en CDD ont été recrutées. Les huit salariés de la Mandorle partagent leur temps de travail entre Paris et Sablé.

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uverte en 2008 au Mans, Com3Pom la première crèche inter entreprises accueillait jusqu'à présent les enfants des salariés d'entreprises de la zone industrielle sud et de Novaxis, participant au financement de la structure, gérée par la Mutualité Française Sarthe. Ce service est aujourd'hui proposé à l'ensemble des entreprises sarthoises. Lors du lancement du projet, l'accès à un mode de garde du jeune enfant, de préférence en crèche, avait été identifié par les acteurs économiques et les partenaires du projet, comme un frein possible à l'emploi, mais aussi comme un service souhaité par les salariés en poste. Pour l'entreprise, ce service constitue un véritable argument pour recruter des compétences particulières, pour proposer des réponses sociales aux salariés ou pour traduire concrètement les accords d'égalité hommes/femmes. La structure, située rue du Spoutnik, peut accueillir 30 enfants. Elle est financée par les familles, la Caf et les entreprises (environ 50 %, déductions fiscales possibles). Si l'entreprise décide de proposer ce service à ses salariés en cofinançant une ou plusieurs places, c'est très rapide. Elle passe une convention de réservation avec la Mutualité Française Sarthe pour une durée de trois ans, qui propose aussi de l'accompagner pour étudier ses besoins.

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Un service ouvert à l'ensemble des entreprises sarthoises

Le même président pour les 19 Bonnes tables sarthoises Olivier Blais, de l'Auberge du Rallye à Fillé-sur-Sarthe, a été reconduit en tant que président lors de l'assemblée générale de l'association des 19 Bonnes tables sarthoises. Ces chefs qui misent sur la qualité sont satisfaits du bilan de l'année avec notamment l'obtention pour 80 % d'entre eux du titre de Maître restaurateur. L'association a récemment participé aux 4 Jours du Mans, aux 24 Heures de la cuisine et est intervenue au collège Georges Desnos de La FertéBernard en octobre dernier pour régaler et éduquer les papilles des élèves.

Fimor investit 3,5 M€ au Mans Le fabricant sarthois, leader mondial des racles de sérigraphie, investit 3,5 M€ dans une unité de fabrication de 1 000 m² consacrée à une nouvelle ligne de fabrication. La PME innove pour se diversifier. Elle vise le marché du ferroviaire en lançant un produit pour limiter la maintenance des lignes à grande vitesse, en prolongeant considérablement la durée de vie des voies sur ballast. Il s'agit d'une semelle en polyuréthane en cours de brevet noyée sous les traverses en béton pour tripler leur portance et éviter le tassement du ballast sous le passage des trains.

Novasep augmente sa capacité de production La société Novasep investit 3 M€ dans son établissement situé sur la technopole de l'université au Mans, spécialisé dans la purification de substances actives pour la fabrication de médicaments anti-cancéreux. La nouvelle unité créée, opérationnelle début 2013, produira des toxines hautement actives pour les traitements anti-cancer. Ces nouveaux traitements doivent diminuer considérablement les effets secondaires.

Le Fenouil ouvre un magasin près de l'université Le Fenouil ouvre un troisième point de vente, zone de l'université au Mans. Cet emplacement offre l'opportunité de se rapprocher de ses premiers clients fidélisés avec le premier magasin, alors implanté à Coulaines. D'une surface de vente de 300 m², cet espace de vente de produits biologiques emploie huit salariés ayant déjà travaillé dans les autres Fenouil à Sargé ou à Ruaudin. La partie "produits frais" est mise en avant, ce qui va permettre de développer des partenariats avec les producteurs locaux.


la vie des entreprises Librairie Thuard

25 ans et 25 salariés Créée en 1987 rue du docteur Leroy au Mans, la petite librairie a depuis bien grandi. Son déménagement rue de l'Étoile lui a permis d'occuper un espace plus vaste pour proposer plus d'ouvrages à sa clientèle. Aujourd'hui, sa surface répartie sur trois niveaux atteint plus de 1 000 m² de magasin, elle emploie 25 salariés et son chiffre d'affaires s'élève à 3,36 millions d'euros. Toujours aussi passionnée par son métier, Anne-Sophie Thuard, qui dirige la librairie avec son mari Bernard, a misé dès le départ sur l'accueil et le conseil pour fidéliser ses clients. La vente de livres scolaires lui a notamment permis dès les premières années d'ouverture d'établir un bon contact avec un jeune public qui, satisfait de la prestation, incite le reste de la famille à découvrir le lieu. Depuis le début de son activité, la librairie vend non seulement des livres, elle transmet aussi des connaissances pour permettre aux individus de s'épanouir. Anne-Sophie Thuard place l'être humain au premier plan. Elle a ainsi engagé son établissement dans une démarche de développement durable (économies d'énergie, participation des salariés aux bénéfices, aménagement d'horaires, etc.). Pour rendre les lectures accessibles, la dirigeante mise aussi sur un agencement du magasin qui invite à découvrir les ouvrages (espaces de lecture), l'organisation de conférences avec des auteurs ou autres spécialistes du thème choisi, la participation à la vie locale (24 Heures de la cuisine, Entre cours et jardins, 25e Heure du livre, etc.). Pour accentuer la convivialité, elle a aussi ouvert un salon de thé. Pour fêter l'anniversaire de sa librairie, elle reçoit en novembre des invités de marque qui partagent ses convictions : Érik Orsenna, Bernard Pivot et Nicolas Hulot.

Mutual Logistics

I

Le groupe investit dans l'éclairage à led

nscrit depuis 2010 dans l'opération EnVol (Engagement volontaire de l'entreprise pour l'environnement), notamment soutenue par les Chambres de commerce et d'industrie, le groupe français de transport et de logistique frigorifique Mutual Logistics poursuit sa politique de développement durable. Il lance de nouvelles actions pour réduire son impact environnemental et sa consommation énergétique. Il équipe ainsi ses 200 000 m3 d'entrepôts frigorifiques situés à Allonnes et à Bourg-enBresse. La solution retenue, de la start-up américaine Digital Lumens, associe : réduction de la puissance électrique, luminosité et durée de vie des led, programmation au luminaire, intégration de l'éclairage ambiant, système d'informations de gestion des consommations d'énergie et contrôle à distance des luminaires en temps réel. Cette installation promet une baisse de près de 90 % de la consommation électrique. Mutual Logistics va ainsi être l'un des tout premiers opérateurs logistiques à utiliser l'éclairage led en réseau à grande échelle en France. Créé en 2009, le groupe emploie 230 salariés (dont 110 à Allonnes). Son chiffre d'affaires s'est élevé à 18,2 millions d'euros en 2011.

Actif Industrie

L'entreprise fête ses dix ans

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mplantée à Tuffé, Actif Industrie a profité de ses dix années d'activité pour fêter l'événement avec l'ensemble de ses salariés et les élus locaux. Au départ, Régis Mortier travaillait en tant que poseur à Tuffé pour le groupe Actif Signal (spécialisé dans la fabrication d'enseignes, la signalétique, l'éclairage néon et led). Quand le groupe a décidé de créer son site de production afin de posséder les savoir-faire, maîtriser les coûts, les délais ainsi que la qualité, il a choisi son sous-traitant sarthois, qui est alors devenu gérant et chef d'atelier. Ouverte en 2002 avec six salariés sur une surface de 525 m², l'usine s'est agrandie en 2006 pour atteindre une surface de 1 500 m². Elle emploie aujourd'hui 16 salariés qui assurent la production des quatre agences du groupe Actif Signal (Paris, Lyon, Lille et Tuffé). Ses clients se situent sur la France entière (Total, Natexis, Crédit Mutuel, Maaf, etc.). Plus de 80 % des enseignes posées au sommet des tours de la Défense ont notamment été fabriquées à Tuffé. En 2011, le chiffre d'affaires d'Actif Industrie s'est élevé à 1,2 million d'euros (7 millions pour Actif Signal, 45 salariés). La direction prévoit une croissance du chiffre d'affaires de 10 % en 2012.

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la vie des entreprises Luissier Bordeau Chesnel

L'entreprise souffle ses 90 bougies Entreprise phare dans le secteur agro-alimentaire en Sarthe, Luissier Bordeau Chesnel a fêté ses 90 ans. Pour l'occasion, ses salariés étaient invités à un après-midi festif au MMArena avant d'assister au match de football Le Mans FC-Lens. Née du mariage d'Anna MarieLouise Chesnel et de Jules Bordeau, qui ouvrent une charcuterie à Yvré-l'Évêque en 1922, sur la ligne de chemin de fer Paris-Bretagne, l'entreprise s'est depuis bien développée en misant toujours sur des idées innovantes pour faire connaître ses fameuses rillettes du Mans. La première, pour le couple, fut de remplacer le pot en grès par un pot en paraffine pour faciliter le transport des rillettes, très consommées dans la région mancelle, vers d'autres destinations, Paris notamment. L'entreprise fait aussi le pari de la grande distribution dès le début des années 60. Côté publicité, LBC n'est pas en reste avec son slogan décalé utilisé dès 1986 "Nous n'avons pas les mêmes valeurs", qui deviendra très vite indissociable de la marque. Elle mise aussi sur les nouveautés produits : rillettes d'oie, rillettes de poulet rôti, rillettes sans graisse ajoutée (septembre 2011), tartines toquées (avril 2012). Depuis 1992, la marque est exportée. Première destination : la Belgique. Aujourd'hui, les produits Bordeau Chesnel sont présents dans une dizaine de pays. Connue pour ses véritables rillettes du Mans, l'entreprise vend donc d'autres spécialités de rillettes ainsi que de nombreuses spécialités de viande séchée (saucissons Saint-Agaûne). 300 personnes travaillent à l'usine de Champagné et dans les bureaux à Changé.

Fisi&Co

Le spécialiste de la régénération de batteries se structure

C

réée en 2006 à Allonnes par Philippe Simon et Olivier Fievet, tous les deux issus de l'industrie métallurgique, Fisi&Co est experte en régénération de batteries. Après avoir été intégrée au réseau de concessions RBC, l'entreprise a retrouvé son indépendance en septembre 2011 et a créé la marque Seenrgy. Elle a trois activités : la régénération qui permet de prolonger la vie des batteries, à technologie acide/plomb (une solution économique et écologique, avec possibilité d'intervention directement chez les clients), la vente de batteries neuves (quand la régénération n'est pas possible) et l'étude pour l'installation de structures de régénération chez les clients (en France et à l'export). Deux entreprises indépendantes ont rejoint Fisi&Co début 2012 pour utiliser la même marque commerciale Seenrgy. L'objectif aujourd'hui est de fédérer un groupe pour être présent partout sur le territoire national. Pour structurer cette démarche, la PME de cinq personnes est accompagnée par la CCI dans le cadre du programme Dinamic Entreprises, dispositif mis en place dans la région pour aider les PME à améliorer leurs performances. Son chiffre d'affaires atteint 340 000 euros, en augmentation de 11 % par rapport au précédent exercice.

12 maine éco novembre 2012

Tech'Laser rachète une entreprise mayennaise Tech'Laser à Aigné (38 salariés) a réalisé sa première opération de croissance externe avec le rachat de Laser 53 à Bazougers (28 salariés). Pour Philippe Beloou, son dirigeant depuis six ans, les deux entreprises font le même métier mais sont complémentaires par leurs savoir-faire, machines de découpe et clients.

Post-scriptum valorise le patrimoine culturel des entreprises La jeune agence mancelle de communication Post-scriptum a un positionnement original : elle conçoit des projets de communication novateurs, basés sur la valorisation du patrimoine culturel des entreprises (histoire, savoir-faire, etc.). Sa gérante, Karine Bergeot, est spécialiste de la question. Son créneau : mettre en avant l'identité culturelle des entreprises. C'est une façon de communiquer autrement via expositions, catalogues et dépliants, visites d'entreprise, projets intra ou inter-entreprises. Ses clients sont bien sûr des entreprises, mais aussi des associations, organisations professionnelles ou médias.

Marketing + : des prestations pour les PME Partant du constat que de nombreuses PME possèdent un grand savoir-faire métier mais manquent de compétences au niveau marketing et commercial, Hélène Boutevin a créé Marketing + à Saint-Saturnin. Sa société propose des prestations de responsable marketing externalisé aux PME qui n'ont ni le budget ni le volume de travail pour créer ce type de poste en interne. Les entreprises peuvent ainsi être accompagnées dans la durée (de 6 jours par an à 2 jours par semaine suivant les besoins), avec possibilité d'actions ponctuelles plus fortes.

Chopper déménage Ouverte en 1981 et spécialisée dans les textiles personnalisés et objets promotionnels, l'entreprise Chopper a déménagé de la rue Loiseau (quartier gare sud) pour s'installer rue Albert Einstein (zone nord) au Mans pour occuper des locaux plus spacieux (760 m² au lieu de 350 m²), fonctionnels, visibles et disposant d'un parking. Avec huit salariés et son unité de production interne, elle réalise des petites, moyennes ou grandes séries. Sa clientèle réunit des petites et des grandes entreprises ou associations. Sa boutique réservée aux particuliers rue Nationale rejoint le même site en décembre prochain.


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14 maine ĂŠco novembre 2012


actualité

Filière automobile sarthoise

Pleins phares sur l'industrie automobile Lors de la journée de l’industrie automobile en Pays de la Loire organisée par l’Institut automobile du Mans, équipementiers et sous-traitants de l'automobile sont venus présenter leurs produits ou technologies. Les entreprises sarthoises ont des atouts à faire valoir.

Daniel Valissant, dirigeant de Freix à Bonnétable présente le système de freinage qui accueille les nouvelles plaquettes métallo-céramiques.

s

ystèmes de freinage nouvelle génération, culasses, commandes électroniques dernière génération, batteries pour voitures électriques... les équipementiers de la filière automobile ligérienne ont déployé leur savoir-faire sur les stands de l'Institut automobile du Mans (IAM) le 20 septembre dernier. L'objectif de cette journée était avant tout de permettre aux 120 adhérents de se rencontrer. "Une façon pour les équipementiers de valoriser leur savoir-faire" comme l'a rappelé Stéphane Petigas directeur de l'IAM. Les équipementiers ont bien conscience que la filière automobile traverse une période difficile. Pour faire face, ils doivent se serrer les coudes. "Nous travaillons pour une même filière sans vraiment nous connaître,

constatent plusieurs d'entre eux. Il y a pourtant des synergies possibles entre nos différents métiers". En organisant cette première rencontre, l'IAM présidé par Christophe Camaret (Chastagner), renforce son rôle de fédérateur auprès de ses adhérents. Ces derniers bénéficient déjà d'un panel de prestations comme la simulation numérique ou un dispositif de recensement des véhicules fabriqués en Europe. Des outils de prototypage rapide sont également prévus à brève échéance.

Un peu de Sarthe dans votre voiture Plutôt discrète, la société Freix implantée à Bonnétable, est spécialisée dans les matériaux de friction (garnitures, plaquettes, disques...). Elle présen-

tait sur son stand des plaquettes métallo-céramiques pour freins annulaires. "Elles peuvent résister à des températures de 600°C, contre 250°C pour les plaquettes actuelles. Elles réduiront les distances de freinage de 30 %", affirme Daniel Valissant, gérant de l'entreprise. Plus en vue, l'entreprise sabolienne Mecachrome est spécialisée dans l'usinage de pièces mécaniques. Elle contribue aux innovations des moteurs par le biais du projet MCE5 soutenu par l'Ademe. L'objectif est d'utiliser le moteur thermique à taux de compression variable, ce qui permettrait de réaliser des économies jusqu'à 20 % de consommation et du taux de CO2. Le véhicule électrique continue sa percée. E4V, le fabricant de batteries lithiumion qui a ouvert ses portes l'an dernier au Mans, livrait déjà 600 pack-batterie par mois au début de l'année. "Le renouvellement au sein des collectivités des flottes de véhicules devrait contribuer à accélérer notre activité", estime Nicolas Ringo, responsable du site. Outre les équipementiers, quelques constructeurs étaient également présents à ce rendez-vous : le constructeur de tracteurs Claas, mais également de petites entreprises comme AP Petit, carrossier de Joué l'Abbé spécialisé dans l'aménagement de véhicules de transports de chevaux. ◗◗ Gaël d’Argentré

Un Démonstrateur pour voir l'invisible

Le démonstrateur des savoir-faire : une façon pédagogique de présenter les compétences des équipementiers ligériens.

Une voiture est composée de milliers de pièces dont seules certaines sont visibles. Pour visualiser l'emplacement de ces pièces cachées, l'IAM a construit un "démonstrateur" des savoir-faire de ses adhérents. Sur ce squelette en bois ont été placées les différentes pièces fabriquées par les équipementiers de la région. Une bonne vingtaine d'entreprises a

collaboré à ce projet qui met en valeur environ 150 pièces de toutes tailles pour des usages très divers. Il devient alors facile de repérer câbles, bloc moteur, pièces de transmission, voyants, tuyaux… et tous les composants qui participent à la conception du véhicule. Le savoir-faire sarthois est parfois bien caché. L'IAM contribue à le faire connaître. maine éco novembre 2012 15



industrie

Nouveau en Sarthe

Lancement du dispositif Tremplin innovation Pensé et mis en œuvre par les Chambres de commerce et d'industrie pour accompagner les PME-PMI dans leur démarche d'innovation, Tremplin innovation arrive en Sarthe.

Sélectionner un projet à engager en priorité

C

omment différencier mon offre de celles de mes concurrents ? Comment identifier des pistes d’innovation concrètes, adaptées à mon entreprise ? Comment trier mes idées ? Comment mobiliser mes collaborateurs ? Puis-je innover alors que mes moyens sont limités ?… Toutes ces questions que les dirigeants se posent sur l'innovation sont légitimes. En cinq étapes, - soit cinq demijournées sur 2 à 3 mois - Tremplin innovation leur propose un accompagnement qui répond à leurs attentes. D'abord déployé en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire depuis fin 2011, le dispositif est aujourd'hui présent dans les cinq départements des Pays de la Loire avec des conseillers CCI formés à son utilisation. "Dans un premier temps, il s’agit d’identifier et hiérarchiser les principaux facteurs internes et externes qui

poussent l’entreprise à devoir engager une démarche d’innovation, explique Philippe Épaillard, directeur de l'Arist, le service régional veille et innovation des CCI des Pays de la Loire. Ensuite, l’entreprise est guidée dans une démarche structurée consistant à identifier des défis à relever et des premières pistes concrètes de solution, susceptibles de faire évoluer son offre de produit ou de service vers plus de différenciation. Il est intéressant que cette démarche associe le dirigeant et ses principaux collaborateurs. On constate en effet, que presque toutes les entreprises disposent en leur sein de gisements importants d’innovation, qui restent souvent inexplorés. Finalement l’entreprise va découvrir quelques outils à la fois simples et puissants, qui vont l’aider, à faire le tri parmi les multiples pistes ou idées d’innovation qui ont été listées."

Le dirigeant va ainsi pouvoir sélectionner un projet vraiment stratégique à engager en priorité. "Il dispose d’une "feuille de route", qui balise les principales étapes à conduire pour s’assurer de la faisabilité de son projet, et qui lui indique des solutions d’appui adaptées à son besoin. Il conserve également une boîte à outils pour pouvoir réutiliser de façon autonome la méthodologie Tremplin, afin d’identifier d’autres projets par la suite, et continuer ainsi à entretenir un état d’esprit "innovation" au sein de son entreprise." Olivier Baret dirige la SFCMM, une entreprise de sous-traitance industrielle de 45 personnes à Saint-Herblain, en LoireAtlantique : "Tremplin innovation est une méthodologie à la fois structurée et structurante, qui propose un cadre tout en incitant à la créativité. Des idées - parfois insolites ou décalées émergent, que nous osons évoquer dans un climat d'inventivité et qui peuvent se révéler sources d'opportunités. Toutes, bien entendu, ne sont pas réalisables mais, passées au tamis du pragmatisme, elles nous incitent à sortir des sentiers battus et à aborder nos activités sous un autre angle de vue." Même satisfaction pour Thierry Gauchet, directeur général de Trioplast dans le Maine-et-Loire (production de films étirables en polyéthylène, 100 salariés) : "J'ai été recruté pour dynamiser le développement de l'usine de

Pouancé, l'entreprise n'ayant pas eu depuis longtemps de responsabilité de cet ordre, l'offre Tremplin innovation nous a permis d'avoir un outil clé en main rapidement opérationnel. À la fin de la démarche nous avons, avec le concours de la CCI, retenu cinq projets qui nous l'espérons déboucheront sur l'envie de continuer sur cette voie. Les principaux atouts du concept sont le rythme et l'organisation qui nous ont permis de rester motivés et de toucher rapidement du doigt les premiers résultats de cette nouvelle approche." ◗◗ Karine Méteyer Contacts CCI : Christelle Bodet, Richard Otjacques, service Industrie

[Pour info] Tremplin innovation est un outil d’aide à l’émergence de projets innovants dans les entreprises. Il se situe entre les étapes de sensibilisation à l’innovation, comme Déclic innovation, et les dispositifs d’appui à la mise en œuvre de projets innovants tels que Dinamic innovation, Oséo innovation, PTI (Premiers pas territoires d’innovation), etc. Une participation forfaitaire de 1 500 euros HT est demandée à l'entreprise.

maine éco novembre 2012 17


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environnement

Avec ÉcoproDDuire 72

Mettez vos produits au vert Les initiatives en matière d'écoconception se multiplient pour réduire l'impact des produits et de la production sur l'environnement. Ainsi, la Chambre de commerce et d'industrie lance l'opération ÉcoproDDuire 72, un programme pour accompagner les PME sarthoises sur la voie des produits éco-conçus.

ÉcoproDDuire 72

Extraction matières premières et énergie

Un programme en quatre étapes

Fabrication

Cycle de vie

Conception

Transport

Utilisation Tri - fin de vie

L

oin d'être un phénomène marginal ou une nouvelle mode, l'écoconception progresse dans tous les secteurs d'activités. Elle est même devenue une nécessité économique et environnementale dans certains cas, pour les industriels de l'emballage notamment. Consciente de l'enjeu, la CCI du Mans et de la Sarthe a donc décidé de proposer aux PME un programme d'accompagnement collectif pour faciliter l'accès des entreprises sarthoises à l'éco-conception. Cette action est soutenue financièrement par l'Ademe et le Conseil général de la Sarthe. Labelia Conseil Environnement est le bureau d’études retenu pour l'assistance technique auprès des entreprises. "L'éco-conception permet d'intégrer les principes du développement durable tout au long du cycle de vie d'un produit, de sa conception jusqu'à sa fin de vie, explique Florent Gallienne, chef de projet du cabinet manceau, conseil en questions environnementales. Tout est pris en compte : l'impact des matières premières, les process énergétiques, le recyclage, etc. Sans oublier de poursuivre une logique de rentabilité et de compétitivité. La démarche permet aussi d'anticiper l'affichage environnemental, obligatoire au deuxième semestre 2013 pour les

produits de grande consommation. Les consommateurs auront alors connaissance de l'impact environnemental des produits qu'ils achèteront et pourront choisir en conséquence". Ce qui est vrai avec le grand public l'est aussi en B to B avec des appels d'offre qui intègrent de plus en plus la préoccupation environnementale. Labelia a de l'expérience en matière d'éco-conception pour avoir mené des projets concrets. Le cabinet a notamment travaillé pour le concepteur de jeux sarthois La Mèche Rebelle. "Pour différents jeux, nous avons étudié l'ensemble du cycle de vie des produits : réduction des matières premières, mutualisation des outils de production chez leurs sous-traitants (pour réduire les consommables d'impression par exemple), optimisation de l'emballage, etc., indique Mathis Denevault, ingénieur conseil. Sans oublier la notion de coût, en compensant un potentiel surcoût par l'innovation et une meilleure conception du produit". L'opération est lancée le 20 novembre à la CCI pour se déployer sur l'année 2013. ◗◗ Karine Méteyer Contact CCI : Cyrille Naoarine, service Industrie

ÉcoproDDuire 72 prévoit de former un pilote interne dans chacune des entreprises participantes afin de pouvoir mettre en place l’accompagnement (collectif et individuel) à l’éco-conception des produits sélectionnés. Le programme s’articule autour de quatre étapes. 1. Diagnostic individuel Les entreprises seront aidées à choisir le produit (ou la famille de produits) sur lequel portera la démarche d’éco-conception. 2. Sensibilisation collective et prise en main des outils Un pilote interne à chaque entreprise sera initié à la démarche et aux outils pendant deux jours de formation collective. Les formations seront assurées par des professionnels de l’éco-conception, de la gestion de projet et du développement durable. 3. Accompagnement à l’éco-conception et à l’éco-communication Cette étape (4 jours d’accompagnement individuel et 2 jours d’accompagnement collectif) permettra la mise en place puis la réalisation d’une véritable étude d’éco-conception sur le produit ciblé, et sur les moyens de communiquer pour valoriser cette démarche auprès des clients, fournisseurs, etc. 4. Suivi du projet dans le temps Le suivi du projet "post action" optimisera et consolidera dans le temps l’ancrage des méthodes et outils acquis lors de la formationaction. Coût pour l'entreprise : 1 000 euros maximum. maine éco novembre 2012 19


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commerce

Charte qualité commerce, artisanat, services

"Que du positif !" le cas échéant, affirme la dirigeante du magasin qui a obtenu 10/10 en février 2012. On est ainsi sûr de la qualité de notre prestation auprès de notre clientèle." C'est aussi une note qui rassure son équipe "surtout dans une conjoncture qui peut être en dents de scie". La commerçante a aussi apprécié la mise en œuvre du dispositif : "Tout est bien cadré et l'accompagnement de la CCI est parfait".

Reconduire l'expérience d'année en année Pour Marie-Laure Da Silva Ferreira, cette charte permet d'être "sûr de la qualité de notre prestation auprès de notre clientèle".

Sourire, amabilité, propreté, vitrine attrayante, écoute et conseil… les clients sont sensibles à tous ces aspects et la première impression qu'ils ont en entrant dans un magasin fait souvent la différence. Beaucoup de commerçants en ont conscience mais il n'est pas toujours facile de s'évaluer. C'est pourquoi, la CCI leur propose d'adhérer à la Charte qualité, un dispositif de notoriété nationale, réel gage de professionnalisme pour les clients.

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ccueil, écoute et conseil sont les bases de la Charte qualité commerce, artisanat, services, un dispositif national, déployé dans la Sarthe par la Chambre de commerce et d'industrie depuis 2004. Le principe est simple : le commerçant s'engage sur sept points principaux (1) qui sont évalués par la visite et deux appels téléphoniques d'un client-mystère missionné par un cabinet extérieur. Il obtient une note sur 10 qui lui permet d'être labellisé à partir de 8. Dans sa démarche, il est accompagné par un conseiller CCI, qui réalise notamment un pré-diagnostic, et ses résultats lui sont restitués individuellement. Les lauréats reçoivent un diplôme ainsi qu'un kit de communication (fanion, vitrophanie, stickers, etc.). Ils bénéficient également de la communication collective mise en place. Depuis 2006, Marie-Laure Da Silva Ferreira tient le magasin de prêt-àporter Week-end pour Elle et Lui à Sablé-sur-Sarthe. Elle s'est engagée dans cette démarche qualité en 2011 avec l'UCA, Sablé Action, qui prend en charge la moitié du tarif du dispositif qui s'élève à 250 euros. "Pour l'équipe et moi-même, c'est une façon de se remettre en question, avec un avis extérieur, et d'améliorer certains points

Même satisfaction pour Audrey Canal, autre commerçante engagée dans cette démarche. Elle dirige trois instituts de beauté franchisés Body Minute au Mans, à Angers et tout récemment à La Flèche (avec une quatrième ouverture bientôt Zac du Moulin aux Moines, au nord du Mans). Dès le départ, elle a été séduite par la Charte qualité. "C'est parfait d'avoir un cadre pour optimiser l'accueil des clients et dynamiser l'équipe. Dans le réseau Body Minute, des critères élevés sont à respecter notamment au niveau de l'hygiène et de la propreté. Avec cette charte, on a plus travaillé sur la façon dont le client nous perçoit quand il entre dans le point de vente". Avec des notes entre 9 et 10, elle est rassurée. Maintenant, son objectif est de labelliser tous ses points de vente. "Tous les ans, on remet notre diplôme en jeu et je vais continuer. C'est impératif !" Quant au coût, la commerçante le trouve tout à fait abordable : "Il faut bien se rendre compte que faire appel indépendamment à un cabinet privé serait bien plus cher." Les deux commerçantes sont aussi d'accord pour pérenniser la démarche : "Sans aucun doute, c'est une action à inscrire dans la durée". Et pour inciter les autres commerçants à s'engager sur cette voie : "Plus on est nombreux, plus cela valorise notre ville, Sablé-

sur-Sarthe", assure Marie-Laure Da Silva Ferreira. "Quand beaucoup de commerçants adhèrent à la charte, elle est plus visible et les clients y sont plus sensibles", ajoute Audrey Canal. ◗◗ Karine Méteyer 1) Accueil aimable et courtois, magasin propre et agréable, écoute et conseil en véritable professionnel, vitrine originale et attrayante, affichage et respect des horaires d'ouverture, acceptation des réclamations des clients, accueil téléphonique de qualité. Ces sept engagements principaux sont déclinés en 73 points d'évaluation dans le référentiel.

Contact CCI : Christèle Verrier, service Commerce, services et tourisme

Lauréats 2012 Allonnes : Optique Limouzin Arnage : Station Esso - Top Garage Connerré : Tendance Mode Fresnay-sur-Sarthe : Thelem Assurances La Flèche : Aquarel Coiffure, Guillemard Création Le Mans : A Domicile 72, Alliance Beauté Coiffure, Apicius, Body Minute, Bouvet Habilleur, Christelle Beauté, Cordonnerie Verneau, Cuir JD, Frédéric Moneger coiffure, Générali Assurances, La Pomme de Pain, Optique des Sablons, Parking République Sablé-sur-Sarthe : Alexandra Foucault coiffure, Hamilton, MMA, Sablé Optic, Week-end pour Elle et Lui Savigné-l'Évêque : Au Pain d'Antan

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juridique

Salarié en congé maladie prolongé

Savoir utiliser le licenciement à bon escient La maladie d’un salarié est un événement courant dans la vie d’une entreprise. Elle peut devenir une cause de perturbation dans le fonctionnement de celle-ci lorsqu’elle se prolonge ou se répète. Dans ce cas, l’employeur qui subit des désagréments du fait des absences du salarié peutil se séparer de ce dernier ?

I

l n’est pas interdit de licencier un salarié pendant qu’il est malade ; en revanche, c’est illégal de licencier un salarié parce qu’il est malade. Ce principe est posé clairement par le Code du travail : son article L.11321 dispose que "(…) aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, telle que définie à l'article 1er de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 (…) en raison de son état de santé ou de son handicap". De façon concrète, un licenciement prononcé sur ce motif sera considéré comme nul, car discriminatoire, et le salarié devra être réintégré. La réintégration a pour conséquence le paiement des salaires perdus depuis le licenciement, ainsi que, le cas échéant, le versement de dommages et intérêts si le salarié justifie d’un préjudice.

Une exception strictement encadrée Confronté à l’absence d’un salarié, l’employeur décide fréquemment de le remplacer, de façon ponctuelle, en ayant recours à un contrat à durée déterminée ou à un contrat de travail temporaire. Cette solution représente un palliatif efficace puisque les missions habituellement confiées au salarié malade continuent d’être menées à bien pendant son absence. Mais cette solution trouve aussi ses limites soit lorsque l’absence se prolonge, soit lorsque les arrêts de travail de courte durée se succèdent. Ces deux hypothèses sont susceptibles d’engendrer des perturbations dans le fonctionnement de l’entreprise. L’employeur peutil invoquer cette désorganisation pour licencier le salarié absent ?

22 maine éco novembre 2012

La réponse est positive si deux conditions cumulatives sont remplies : - l’absence prolongée ou les absences répétées du salarié entraînent un dysfonctionnement de l’entreprise ; - cette perturbation rend nécessaire le remplacement définitif du salarié malade.

La désorganisation de l’entreprise Les perturbations engendrées par l’absence du salarié malade relèvent d’une appréciation de fait : on ne peut dégager de règle générale et permanente qui permettrait de caractériser, de façon systématique, une situation de crise qui rendrait indispensable le remplacement définitif du salarié concerné. La jurisprudence retient toutefois fréquemment deux éléments de nature à caractériser une telle désorganisation : - les caractéristiques de l’emploi, la

qualification professionnelle et les responsabilités confiées au salarié doivent faire de celui-ci un rouage indispensable au sein de l’entreprise ; - plus l’entreprise est petite et les délais requis pour l’exécution des travaux impératifs, plus la perturbation causée par l’absence est importante. En tout état de cause, en cas de litige, c’est au juge prud’homal qu’il appartient d’apprécier la réalité des perturbations causées au fonctionnement de l’entreprise.

La nécessité du remplacement définitif À l’exigence d’une réelle perturbation vient s’ajouter la nécessité de remplacer le salarié malade de façon définitive. Trois caractéristiques sont alors à retenir : - le remplacement du salarié doit être définitif. La nature et les caractéristiques de l’emploi occupé par le salarié


juridique

malade doivent rendre son remplacement définitif nécessaire au bon fonctionnement de l’entreprise ; - un tel remplacement doit être nécessaire et va donc supposer en pratique une embauche en contrat à durée indéterminée ; - le remplacement de ce salarié doit intervenir dans un délai raisonnable après son licenciement. Selon une jurisprudence constante, le caractère "raisonnable" de ce délai est apprécié par le juge prud’homal, en fonction des spécificités de l’entreprise et de l’emploi concerné, ainsi que des démarches faites par l’employeur en vue d’un recrutement.

Comment rédiger la lettre de licenciement ? Les termes employés dans la lettre de licenciement doivent faire l’objet d’une attention particulière. Sous peine de contrevenir à l’interdiction des licenciements liés à l’état de santé du salarié, la lettre ne doit pas mentionner des

expressions telles que "état de santé" ou "maladie". Seules "la perturbation dans le bon fonctionnement de l’entreprise" engendrée par l’absence du salarié malade ainsi que la nécessité de remplacer le salarié malade doivent apparaître obligatoirement et cumulativement. En effet, le défaut de l’une de ces mentions aura pour effet de qualifier le licenciement sans cause réelle et sérieuse. Il appartiendra donc à l’employeur d’expliciter : - en quoi le fonctionnement de l’entreprise est perturbé ; - les raisons du remplacement nécessaire du salarié malade. ◗◗ Stéphanie Ménégakis-Lacheré Source : Service Inforeg de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris www.entreprises.ccip.fr/ web/reglementation

Cotisations retraite avant 1973 L’uniformisation Les artisans et commerçants qui ont exercé leur activité non salariée avant 1973 ont cotisé, jusqu'en 1972, auprès de régimes de retraite de base qui appliquaient des règles distinctes de celles du régime général. Depuis 1973, les artisans et commerçants cotisent auprès de régimes dont les règles sont alignées sur celles du régime général. Les périodes d'activité antérieures à 1973 donnent lieu à des droits qui restent calculés selon les textes en vigueur au 31 décembre 1972, sous réserve d'adaptations par décret. Un décret en date du 4 octobre 2012 transpose dans les régimes de retraite de base des artisans et commerçants antérieurs à 1973 des mesures récentes intervenues pour le régime général et les régimes des artisans et commerçants.

Il s’agit de la majoration de durée d'assurance des parents d'enfants handicapés, le cumul emploi retraite, la majoration de pension de réversion, la fixation du montant du rachat des trimestres d'études supérieures ou d'années incomplètes ainsi que la possibilité pour les artisans et commerçants bénéficiant de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé de partir en retraite anticipée. Décret n° 2012-1129 du 4 octobre 2012 relatif au régime d'assurance vieillesse des professions artisanales et commerciales..., JO n° 0233 du 6 octobre 2012

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Dossier Conjoncture économique

Même si la conjoncture économique n’est pas favorable et que les mois à venir s’annoncent orageux, les entreprises, notamment sarthoises, ne doivent pas désespérer. D’une part, le caractère de plus en plus imprévisible de l’économie mondiale peut laisser entrevoir le bout du tunnel plus tôt qu’on ne l’imagine, d’autre part, chacun peut tirer profit de cette période troublée en faisant preuve d’innovation, d’esprit conquérant… à condition que les pouvoirs publics accompagnent cette recherche de compétitivité.

© Sergej Khackimullin - Fotolia.com

Ne désespérons pas !

L

es chefs d’entreprise, les experts économiques et les responsables économiques le répètent sur tous les tons : la conjoncture économique s’aggrave et laisse augurer une année 2013 encore plus délicate que 2012. Ainsi, alors que le gouvernement et le gouverneur de la Banque de France tablent sur un taux de croissance de 0,8 % pour l’année à venir, la majorité des organismes internationaux, instituts et économistes penchent pour un résultat plus proche de 0,5 % voire 0 %. Cette prévision d’une croissance quasi-nulle est notamment affichée par le directeur de BFM Business data 24 maine éco novembre 2012

Emmanuel Lechypre, éditorialiste à BFM TV.

et éditorialiste à BFM TV, Emmanuel Lechypre. Ce dernier, à l’occasion d’une conférence-débat organisée par Sarthe International, en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie du Mans et de la Sarthe, a même dressé un constat accablant de la situation hexagonale. Selon le médiatique expert, l’industrie française s’est effondrée au cours de ces 30 dernières années, ne représentant plus que 13 % du PIB national contre 28 % en 1982, tandis que, dans le même temps, sa concurrente allemande se renforçait. Cette désindustrialisation, doublée d’une inquiétante inertie en matière de R&D, a


[Le point de vue de]

La Fédération départementale du bâtiment et des travaux publics (FDBTP) de la Sarthe

Noël Peyramayou, président de la FDBTP.

eu pour principaux effets de favoriser le chômage et de générer un déficit commercial record qui s’élevait en 2011 à 70 milliards d’euros alors que la balance était excédentaire de plus de 20 milliards à la fin des années 90. Cette analyse, avec diverses nuances, est globalement partagée par la plupart des économistes qui soulignent que cette dégradation de la situation concerne toutes les activités (avec une inquiétude plus marquée pour le secteur automobile) et sur l’ensemble de l’Union européenne. En effet, nous vivons indéniablement une crise qui met en exergue les difficultés structurelles, voire l’obsoles-

cence, du système économique du vieux continent et par conséquent de la France qui risque même, à terme, de se faire dépasser par des partenaires européens comme l’Italie.

Une économie trop rigide et peu innovante De nombreux observateurs et acteurs de l’économie française dénoncent le manque de compétitivité de nos entreprises, mettant en cause le coût trop élevé et le manque de flexibilité du travail. En d’autres termes, les 35 heures sont au premier rang des accusés comme l’assure Emmanuel Lechypre

Comme sur la quasi-totalité du territoire national, le secteur du bâtiment et des travaux publics en Sarthe souffre indéniablement de la conjoncture. "Nos entreprises ont peu de visibilité et leurs trésoreries restent tendues depuis 2008, résume le président de la FDBTP Noël Peyramayou. Cependant, comme nous le constatons dès lors que nous entrons dans une phase de turbulences économiques, les bons managers arrivent le plus souvent à traverser la tempête. Nombre d’entre eux en sortent même renforcés. Car, il n’y a pas de fatalité. Être réactif, avoir le sens de l’organisation, rester attentif et prendre du recul sur l’évolution du marché sont, à mon sens, les règles qu’il faut suivre pour ne pas subir la crise, poursuit

le président de la FDBTP. L’expérience nous montre aussi que les entreprises qui ont réfléchi à leurs périmètres d’interventions et ont su aller chercher des marchés au-delà du département, vers les autres centres urbains de l’Ouest et en région parisienne, s’en sortent mieux que la concurrence". Les responsables de la fédération du bâtiment et des travaux publics réaffirment également une règle d’or : "ne pas rester isolé. C’est, au contraire, le moment d’échanger, de développer des synergies, de rechercher les complémentarités. De même, il ne faut pas hésiter à s’appuyer sur les organisations syndicales et consulaires qui sauront proposer des méthodes pour baisser les coûts, gagner en compétitivité, respecter les délais. Notre rôle est bien de sensibiliser, d’informer et de former pour que chacun puisse s’adapter pour saisir l’opportunité de cette mutation économique qui est en marche depuis 2008 et se traduit, en particulier, par une forte instabilité des marchés. Nous avons pour mission d’aider nos ressortissants à surfer ensemble sur la vague", conclut Noël Peyramayou.

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Dossier [Le point de vue de]

L’Union des industries et métiers de la métallurgie Sarthe (UIMS)

La dernière enquête trimestrielle réalisée en septembre par l’UIMM Sarthe auprès de ses adhérents met en évidence une conjoncture, certes de plus en plus difficile, mais indéniablement moins dramatique qu’en 2008 et 2009. "Il est vrai qu’après une année 2011 correctement orientée, l’activité se dégrade depuis le printemps", affirme Jean-Claude Pasteau, délégué général de l’UIMM Sarthe. "Cependant, cette situation n’a rien à voir avec celle que nous avons connue il y a quatre ans. Pour preuve : en juin 2009, 48 % de nos adhérents déclaraient que leur activité était faible ; aujourd’hui ils sont moins de 10 % dans ce cas. De même, les licenciements économiques restent limités et les départs en retraite sont encore compensés. 500 recrutements en CDI ont ainsi été réalisés depuis le début de l’année." Pour autant, le délégué général reconnaît que les entreprises du département doivent faire face au ralentissement économique constaté sur tout le pays. "Cette érosion touche plus particulièrement le secteur de l’automobile et les entreprises dont l’activité est liée à celle du bâtiment. À l’inverse, les résultats de l’aéronautique, des métiers de l’énergie ou encore des manufactures de matériel agricole sont globalement 26 maine éco novembre 2012

positifs", détaille Jean-Claude Pasteau, soulignant aussi le recul des emplois temporaires. En ce sens, les représentants de l’UIMM Sarthe s’attendent à vivre une année 2013 compliquée, "même s’il est de plus en plus difficile de prévoir l’évolution d’une conjoncture qui se révèle beaucoup plus fluctuante qu’auparavant. Nous restons donc très attentifs." "Au-delà de ces perspectives et pour ne plus être dépendantes de ces soubresauts économiques, nos entreprises doivent, en premier lieu, bénéficier d’un choc de compétitivité par la réduction du coût du travail. Elles doivent également s’appuyer sur deux leviers : l’innovation et l’export. Nous devons encourager les industriels à fabriquer des produits à forte valeur ajoutée qui sont moins exposés à la concurrence et grâce auxquels il est possible de s’ouvrir à de nouveaux marchés, au-delà des limites de l’Union européenne. C’est pourquoi nous avons le devoir de rattraper notre retard en matière de Recherche & Développement", affirme le délégué général de l’UIMM Sarthe, affichant un motif de satisfaction : "Désormais, contrairement aux discours que nous avons trop souvent entendu durant les deux dernières décennies, les pouvoirs publics et les experts reconnaissent que l’économie nationale a besoin d’une industrie forte."

en démontrant que nos exportations ont commencé à chuter dès lors que cette réforme a été mise en application en 2001. Une opinion largement répandue et que Denis Ferrand, directeur général du cabinet Coe-Rexecode, résume de la manière suivante : "notre marché du travail est jugé trop rigide et notre régime de prélèvements fiscaux et sociaux trop distorsif et désincitatif." Ce jugement sévère risque fort d’être conforté par les mesures fiscales de la nouvelle loi de finances qui suscite l’inquiétude des entrepreneurs. "Les industriels comme les dirigeants de PME et de TPE ont le sentiment de contribuer de manière excessive au financement d'un État et des collectivités qui, de leur côté, ne font pas suffisamment d’efforts pour réduire leurs dépenses", explique Anne Lebrun, présidente de l’association des expertscomptables de la Sarthe. Les pouvoirs publics sont pointés du doigt, soit pour leur manque de réaction et leur refus de se lancer dans des réformes structurelles majeures (le fameux choc de compétitivité tant attendu), soit pour leur obstination à réduire les déficits en augmentant la pression fiscale sur les entreprises. Mais, les analystes mettent aussi en cause les erreurs managériales en matière d’innovation (notamment dans le domaine de la robotique), l’insuffisance des investissements, un manque d’audace (la situation de Peugeot en est, hélas, un des meilleurs exemples) et de réactivité. Dans tous les cas, la machine économique française apparaît relativement mal préparée à relever les défis qui se présentent à elle et qui ne sont pas les effets d’une simple crise conjoncturelle, mais le fruit d’une véritable mutation des marchés.

moins facilement freine la capacité des banques à avoir recours au marché pour se refinancer. Pour autant, ces dernières s'adaptent et continuent à financer l'économie. Deuxièmement, les états n’ont plus la capacité de s’endetter pour relancer l’économie. Enfin, l’accélération du développement des nouvelles technologies se traduit par une accélération du comportement des consommateurs qui veulent les dernières innovations sans attendre, privilégient de plus en plus Internet, se préoccupent peu de l’origine de leur achats et sont de moins en moins fidèles à leurs commerçants." Ces évolutions, sans doute définitives et liées en particulier à la mondialisation des échanges, se traduisent par la perte des repères traditionnels face au caractère de plus en plus imprévisible de l’économie. Désormais, récessions et périodes de croissance peuvent se succéder dans un très court laps de temps sans que les entreprises n’aient le temps de reconstituer leur trésorerie et de s’adapter à la nouvelle donne.

Réfléchir et s’entourer "Mais, il ne faut pas baisser les bras ! Au contraire, c’est le moment, pour chaque entrepreneur, de se poser les bonnes questions, de faire le point sur ses priorités, de diagnostiquer ses forces et ses faiblesses, de sécuriser son outil de travail, pour s’inscrire dans un développement à moyen et long termes, affirme Jean Méplomb, ajoutant : pour mener à bien cette réflexion,

Une révolution irréversible "Cette révolution structurelle s’appuie sur trois bouleversements majeurs", relève Jean Méplomb, directeur de la délégation départementale du Crédit Agricole : "Le fait que l'argent circule

Jean Méplomb, directeur de la délégation départementale du Crédit Agricole.


il faut s’entourer, s’appuyer sur les chambres consulaires, les organismes professionnels et, bien évidemment, son expert-comptable. De même, il est important de consulter régulièrement son banquier, sans attendre d’avoir des difficultés." À ce sujet, le directeur de

la délégation départementale du Crédit Agricole précise que, "en Sarthe, la mobilisation de crédits est en hausse. Si le projet est viable, les banques n’ont pas de raisons de refuser un prêt. Nos organismes bancaires ont prouvé leur solidité, fait évoluer les règles et fait

taire les oracles qui, il y a un an encore, prédisaient notre disparition."

Innover, se démarquer, se diversifier, exporter Tous les interlocuteurs le soulignent :

il est possible de traverser une crise sans encombre et même d’en tirer profit. "C’est une question de tempérament, assure Anne Lebrun. Les entrepreneurs qui innovent, se démarquent, se diversifient, parviennent bien souvent à tirer leur épingle du jeu, même si cela se

Une conjoncture sarthoise contrastée Chaque trimestre, la Direction départementale des finances publiques de la Sarthe édite une note de conjoncture offrant une vision à la fois globale et précise de l’économie sarthoise. Ce document, établi avec le concours de la Direccte (1), des douanes, de l’Insee, de l’Urssaf, de Pôle emploi et de la Draaf (2), s’appuie principalement sur les données issues des rentrées fiscales.

Charles-Henri Roulleaux Dugage, directeur départemental des finances publiques de la Sarthe.

La note la plus récente, publiée à la fin du mois d’août et portant sur les statistiques du second trimestre, fait apparaître un état contrasté de l’économie sarthoise. "Nous constatons que la situation économique du département est, sans conteste, meilleure qu’elle ne l’était fin 2008 et début 2009 où les entreprises avaient connu une chute vertigineuse de leurs chiffres d’affaires. Au contraire, dans le cas présent, les données obtenues au printemps montrent que le chiffre d’affaires taxable en France réalisé par les entreprises sarthoises (4,4 milliards d’euros) est parmi les plus hauts relevés jusqu’à présent, de même que le montant des investissements

(près de 200 millions d’euros)… bien que ces données soient en légère baisse par rapport au précédent trimestre. Dans cette logique, l’export au sein et hors de l’Union européenne atteint des niveaux records et les encaissements de TVA et d’impôts sur les sociétés n’ont jamais été aussi importants depuis quatre ans", détaille Charles-Henri Roulleaux Dugage, directeur départemental des finances publiques de la Sarthe, qui tempère son propos en précisant qu’"une part importante des rentrées fiscales est calculée sur les résultats obtenus l’année précédente." Autre statistique plutôt rassurante : le nombre de procédures collectives a baissé de 20 % depuis le début de l’année. "Cependant, celles-ci concernent un plus grand nombre de salariés (+ 20 %) et une analyse plus fine de ces données, ainsi que du suivi des plans d’apurement des dettes, met en évidence la plus grande fragilité financière des entreprises locales", souligne Charles-Henri Roulleaux Dugage. Par ailleurs, d’autres tendances sont assez inquiétantes, à commencer par la création d’entreprises. En Sarthe, sur les six premiers mois de l’année, celle-ci est en chute de 5,6 % par rapport au premier semestre 2011,

alors qu’elle est en hausse de 5,5 % sur les Pays de la Loire et de 1,5 % sur l’ensemble du pays. Les chiffres du chômage ne sont pas, non plus, très encourageants ; notamment les offres d’emploi qui ont diminué de 17,6 % sur un an pour retrouver leur faible niveau de fin 2009. Dans ce contexte, le taux de chômage s’établit à 9,3 % traduisant une hausse de 11,8 % du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A sur un an. "Certains signes donnent le sentiment que l’économie, à l’échelle départementale et nationale, est à la veille de grandes difficultés. Mais, je ne peux pas affirmer que la situation actuelle soit très alarmante pour autant, car les statistiques sont encore ambigües. Sans doute aurons-nous une vision plus claire de l’avenir d’ici à la fin de l’année", conclut Charles-Henri Roulleaux Dugage. (1) Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi. (2) Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.

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Dossier

Anne Lebrun, présidente de l’association des experts-comptables de la Sarthe.

voit moins dans ces périodes difficiles. J’ai le sentiment qu’il faut plus que jamais être à l’écoute de la clientèle ;

être acteur et non spectateur". L’expertcomptable, comme le banquier, insiste également sur l’impérieuse nécessité d’être extrêmement rigoureux dans sa gestion. "Nous conseillons de mettre en place des tableaux de bord mensuels. Nous pouvons accompagner notre client dans cette démarche", précise Anne Lebrun. Ce soutien des professionnels de la banque et de la comptabilité, comme celui des chambres consulaires et des organismes professionnels, est, sans doute, l’une des clés de la réussite. "Depuis 2008, je constate aussi que les

acteurs institutionnels et ceux du monde de l’entreprise ont pris l’habitude de se voir régulièrement pour échanger et s’épauler ; c’est un vrai progrès", confie Jean Méplomb. Une évolution positive qui dénote un changement de mentalité, tout comme la prise de conscience de plus en plus affichée par les acteurs économiques et politiques de l’importance qu’il faut accorder à la R&D et comme le retour en grâce de l’industrie de nouveau considérée comme le principal pourvoyeur d’emplois et le moteur de l’économie (sans négliger bien évi-

demment les services). Malgré une conjoncture qui risque fort de se tendre encore dans un proche avenir, alors que nous vivons une mutation irréversible qui brouille tous nos repères, les raisons d’espérer existent pour les entrepreneurs français. ◗◗ Emmanuel Chevreul

interview Alexandre Mirlicourtois Directeur des études de Xerfi Quel est l’impact de la conjoncture économique sur le pouvoir d’achat des Français ? Le gouvernement a beau multiplier les annonces, les Français voient venir l’orage de la baisse du pouvoir d’achat. Leurs craintes sont justifiées pour trois raisons : la hausse continue du chômage, qui se poursuivra l’an prochain et pourrait battre des records, l’accroissement de la pression fiscale lié à l’obstination des gouvernants de vouloir respecter le calendrier de réduction des déficits publics et la persistance d’un taux annuel d’inflation supérieur à 2 %. Ainsi, selon nos prévisions, le pouvoir d’achat par unité de consommation devrait reculer de 1,2 % en 2012. Quelles devraient être les conséquences de cette baisse du pouvoir d’achat sur la consommation ? Déjà, les Français dépensent moins, comme le montre la baisse de 0,1 % de la consommation au 2e trimestre. De plus, nous sommes face à une situation inédite dans la mesure où les services et la distribution souffrent tout autant, voire plus, que l’industrie qui met à profit sa capacité à conquérir des marchés au-delà des frontières européennes. Cette tendance, qui devrait s’accentuer en 2013, recouvre de grandes disparités car en temps de crise, consommer c’est

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choisir. En effet, alors que les dépenses incontournables, notamment les frais de logement et les contrats d’abonnement (assurances, téléphone mobile…) augmentent à un rythme annuel de 4 % en moyenne, les économies ne peuvent mécaniquement se réaliser que sur les postes arbitrales : vêtements, restauration, nourriture… Ainsi, dans le secteur alimentaire, les ménages privilégient désormais les produits les moins chers et le hard discount. De même, la fréquentation des restaurants est en berne. Enfin, les achats importants (voitures, gros équipements électroniques…) sont de plus en plus retardés. Comment les producteurs, distributeurs et commerçants peuvent-ils résister à cette crise ? Bien évidemment, les distributeurs commencent à réduire leurs marges, mais cette option ne peut pas résoudre tous les problèmes, surtout si les difficultés économiques perdurent. Les producteurs comme les distributeurs doivent imaginer des solutions qui leur permettent de réduire leurs coûts et, plus encore, de s’adapter à l’évolution de la demande qui se porte de plus en plus vers le e-commerce. Le commerce par Internet présente, en effet, l’avantage de limiter les frais de structures et permet, par conséquent, aux

vendeurs de proposer des prix très concurrentiels sans trop rogner sur leurs marges. De plus, ce commerce est parfaitement en phase avec l’évolution des mœurs. C’est pourquoi, afin de faire face à cette concurrence grandissante, la grande distribution s’appuie de plus en plus sur Internet et les supermarchés "Drive" pour développer les achats en ligne. Dans le même temps, ces enseignes reconquièrent les centres villes avec des magasins à taille humaine où les produits sont proposés à des prix équivalents à ceux des grandes surfaces. À l’inverse, la situation est plus inquiétante pour les commerces indépendants qui ne disposent pas des mêmes moyens. À eux d’innover, de surprendre, et aussi de jouer la carte du collectif. Enfin, il faut encourager les industriels et les commerçants à développer des productions à forte valeur ajoutée, qui de surcroît, peuvent s’inscrire dans des démarches de développement durable. La qualité reste un moyen assuré de se distinguer et de séduire le consommateur, même en temps de crise.


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Toujours en pointe pour soutenir les PME-PMI dans leur développement à l'international, la Région des Pays de la Loire, associée aux Chambres de commerce et d'industrie, leur propose "Conseil export", un accompagnement sur un an par un conseiller CCI International. Zoom sur ce dispositif.

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iagnostic export, détermination des marchés cibles, organisation interne, budget… il s'agit de mettre en place un business plan et un plan d'actions pour accompagner l'entreprise dans son développement à l'international. Développé par CCI International Pays de la Loire et financé par la Région, ce programme s'adresse aux PME (selon la définition européenne (1) ). Il leur propose de s'appuyer sur les compétences d'un conseiller CCI International afin de structurer leur démarche export. Pendant un an environ, à raison d'un rendez-vous par mois, le conseiller va accompagner l'entreprise pour définir et mettre en place sa stratégie. La formule est souple pour s'adapter à la situation de chaque entreprise, en fonction de sa taille, de son organisation, de sa situation par rapport à l'export (primo exportateur, CA export, etc.). Le dispositif, dont le coût s'élève

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à 1 800 € HT, est financé à 50 % par la Région et à 25 % par CCI International. Reste 25 % à la charge de l'entreprise, soit 450 € HT. Quatre PME sarthoises - sur 13 dans les Pays de la Loire - sont actuellement suivies. Parmi elles, Idi-Pharma à Arnage. Après onze années d'activités, l'entreprise vend à l'export mais par appels entrants uniquement. Désormais, ses dirigeants, Thierry et Nathalie Bochet, souhaitent entamer une démarche active de prospection. Concepteur et fabricant de machines spéciales dédiées au conditionnement/ déconditionnement pour les industries pharmaceutique, cosmétique et agroalimentaire, la petite PME de 12 salariés n'a bien sûr pas les moyens d'une plus grande entreprise. "Au niveau ressources humaines, financements, travail administratif (rédaction de contrats, moyens de paiement à l'international, etc.), nous n'avons pas la

même structure, c'est évident, explique Stéphane Jamin, technico-commercial de l'entreprise. Si au départ, nous avons initié une démarche export de façon individuelle, nous avons souhaité l'accompagnement de CCI International Pays de la Loire pour structurer cette mise en route et mettre en place un plan d'actions personnalisé pour notre entreprise."

Avancer pas à pas La PME apprécie particulièrement la souplesse du programme. "Le conseiller vient nous voir deux heures par mois… normalement, c'est huit demijournées. Le dispositif est modulable en fonction de nos contraintes et c'est vraiment intéressant sinon on ne pourrait simplement pas suivre". Liée à des contraintes de coût, de temps, de moyens humains, la PME souhaite avancer pas à pas, en prenant le


international

soin de se structurer à chaque étape. Actuellement, l'entreprise est en cours de sélection de marchés cibles. "Nous allons faire une étude de marché appropriée à notre structure afin d'entamer une prospection optimisée financièrement." L'objectif d'Idi-Pharma est de mettre en place une prospection sur certaines zones européennes, en commençant par les plus proches. "Trouver des distributeurs ou des agents appropriés… les moyens restent à définir". Tout est bien cadré, organisé : "À chaque rendez-vous, nous travaillons avec le conseiller sur un thème bien défini. Puis, nous déterminons ensemble ce que l'on veut faire lors des étapes suivantes". Via le conseiller, les entreprises prennent aussi connaissance des différents outils et aides dont elles peuvent bénéficier (Init'Export, Prim'export, VIE, assurance prospection de la Coface, crédit

d'impôt prospection commerciale, prêt pour l'export, etc.). "Il existe tout un panel d'aides financières et autres à découvrir. Le conseiller connaît parfaitement tous ces dispositifs et nous oriente. C'est aussi un gain de temps, cela nous évite de chercher par nousmêmes !" Autre avantage induit : la mise en relation. Stéphane Jamin y est sensible. "C'est une conséquence indirecte mais nous avons ainsi l'opportunité de prendre contact avec d'autres PME qui sont dans le même cas de figure que nous. C'est l'occasion de créer une synergie à l'export". Ce programme est bien pensé, facile à mettre en œuvre, d'un coût peu élevé… alors pourquoi s'en priver quand les PME peuvent trouver des débouchés sur les marchés extérieurs.

Nouveau dispositif régional à l'export Un cadre senior à temps partagé

Stéphane Jamin, technico commercial chez Idi-Pharma à Arnage apprécie la souplesse du programme. (1) PME avec un effectif de moins de 250 personnes et un CA de 50 M€ au plus, soit un bilan n'excédant pas 43 M€, ne pas appartenir à un groupe ne remplissant pas ces conditions.

Contact CCI : Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12

◗◗ Karine Méteyer

Formation

Responsable en commerce international Le centre de perfectionnement au commerce international de la CCI Nantes Saint-Nazaire propose une formation de 11 mois (de janvier à décembre 2013) de responsable en commerce international. Cette formation en alternance de niveau bac + 4 (master 1) s'adresse à des stagiaires trilingues ayant déjà une expérience professionnelle. Elle permet d'acquérir les connaissances fondamentales liées au commerce international (incoterms, réglementations, marketing, contrats, etc.) et de les mettre en œuvre lors de la mission en entreprise. Les stages correspondent à de réels projets dans des PME-PMI qui débutent à l'export ou souhaitent exporter vers une nouvelle zone. La qualité de la mission et la maturité du projet sont au

préalable évaluées par un conseiller CCI International. Celui-ci accompagne tout au long de la formation l'entreprise et encadre le stagiaire. Pour l'entreprise, le stagiaire réalise le diagnostic export, établit un dossier stratégique et une étude de marché sur les pays cibles. Enfin, il établit un plan d'action commercial et le met en œuvre (prospection par Internet, téléphone et sur le terrain). Deux entreprises sarthoises ont accueilli des stagiaires en 2012 : Lacmé (fabricant de clôtures électriques à La Flèche) pour trouver un distributeur en Amérique latine, et Céline Robert (création et fabrication de chapeaux à Coulaines) pour le marché européen.

Avec le dispositif "senior export", intégrez un cadre senior à temps partagé. Cet outil mis en place par la Région des Pays de la Loire aide les entreprises exportatrices à structurer leur démarche. Celles qui n'ont pas de salarié dédié à l'export peuvent en bénéficier. Elles ont ainsi l'opportunité d'accueillir un cadre export expérimenté (demandeur d'emploi avec dix ans d'expérience dans le domaine commercial) pour une mission de courte durée (au maximum 60 jours ouvrés sur un an). Les conseillers à l'international des CCI apportent leur expertise dans ce domaine : sélection, préparation méthodologique, suivi et réalisation du bilan de la mission. La subvention accordée, plafonnée à 10 000 euros, finance 50 % de la rémunération brute ou 50 % du montant de la facture de prestation. Elle finance également la totalité de la mission d'accompagnement du conseiller CCI (2 700 euros pour 6 jours d'accompagnement). Contact : CCI - Holger Menkhaus au 02 43 21 00 12

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maine éco novembre 2012 31


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32 maine éco novembre 2012


conjoncture TENDANCES

Indicateurs économiques 9,40 € : Smic horaire brut (depuis le 1er juillet 2012) soit un brut mensuel de 1 425,67 € pour 35 heures hebdomadaires (151,67 h de travail). 0,71 % : Le taux de l'intérêt légal a été fixé à 0,71 % pour l'année 2012. Ce taux sert de référence notamment pour le calcul des pénalités de retard figurant dans les conditions générales de vente entre professionnels. 1 666 : L’indice du coût de la construction (ICC) s’établit à 1 666 au deuxième trimestre 2012 après 1 617 au trimestre précédent. En glissement annuel, l’ICC augmente de 4,58 %, après une hausse de 4,05 %, au premier trimestre 2012. 107,65 : Au deuxième trimestre 2012, l’indice des loyers commerciaux s’établit à 107,65. Sur un an, il est en hausse de 3,07 %.

126,31 : En septembre 2012, l’indice des prix à la consommation (IPC) baisse de 0,3 %, après une hausse de 0,7 % en août. Sur un an, l’indice progresse de 1,9 % (+ 2,1 % en août). Hors tabac, il se replie également de 0,3 % en septembre (+ 1,8 % sur un an), les prix du tabac étant stables en septembre (+ 5,8 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’indice de septembre est stable (après + 0,5 % en août et + 1,9 % sur un an). La diminution de l’IPC en septembre provient, pour l’essentiel, de la baisse saisonnière des prix de certains services à la fin de la période estivale, de la baisse des prix des services de téléphonie mobile et de celle des prix des carburants. A contrario, les prix de l’habillementchaussures progressent nettement, également de manière saisonnière, après la sortie des soldes d’été. Par ailleurs, les prix des produits alimentaires augmentent sous l’effet de la hausse des prix des produits frais.

Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie (septembre 2012) Selon les chefs d'entreprise interrogés en septembre 2012, la conjoncture dans l’industrie demeure dégradée : l'indicateur synthétique du climat des affaires est stable par rapport au mois d’août mais se situe toujours à un niveau nettement inférieur à sa moyenne de long terme. Malgré une légère remontée depuis le mois d’août, l’indicateur de retournement demeure dans la zone indiquant une conjoncture défavorable. Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière estiment que leur activité passée a nettement reculé, le solde correspondant étant très faible. Les stocks de produits finis se sont allégés. Les carnets de commandes globaux se regarnissent mais sont toujours jugés faiblement fournis. Les carnets de commandes étrangers sont jugés stables et restent peu étoffés. Au vu des perspectives personnelles de production, l’activité resterait atone au cours des prochains mois. Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, se dégradent de nouveau fortement par rapport au mois précédent, se rapprochant des niveaux très bas atteints en 2009. (Source Insee)

Consommation des ménages en GMS L'analyse de septembre

446€ 346€

325€

333€

342€

350€

332€ 314€

332€ 324€

303€

312€

296€

-3 % -6 %

sept.-11 oct.-11

nov.-11 dec.-11

2011

-4 %

janv.-12 fév.-12

-7 %

-4 %

mars.-12 avril.-12 mai.-12 juin.-12 juil.-12 août.-12 sept.-12 2012

Méthodologie du baromètre MarketingScan : Calculé mensuellement, pour les 9 000 foyers panélistes, cet indicateur mesure l’ensemble des sommes dépensées en moyenne par un panéliste MarketingScan, dans l’ensemble des GMS d’Angers et du Mans (12 hypermarchés et 11 supermarchés). Cet indice est la combinaison de deux indicateurs : - le panier moyen du panéliste par passage aux caisses (ceci représente le "ticket de caisse du consommateur" qui couvre l’ensemble de ses achats en GMS : alimentation, entretien, hygiène-beauté, textile, bazar, petit-électroménager, disques…) ; - le nombre mensuel de visites. Budget moyen = panier moyen par passage x nombre de visites mensuelles.

Après un mois d’août stable, les achats en grandes et moyennes surfaces marquent le pas au mois de septembre : - 4 % par rapport à la même période de l’année précédente. Ce recul de la consommation s’explique essentiellement par une baisse significative de la fréquence de visites (- 5,4 %), baisse elle-même partiellement imputable à un calendrier défavorable, avec un jour ouvrable en moins versus septembre 2011. Mais le panier moyen suit la même tendance (- 1 %), impacté négativement par une baisse des volumes (- 2 %) quand le prix moyen par article évolue peu (+ 1,1 %). Aucun signe donc de rebond de la consommation. Au contraire, il semble vraiment que la rentrée économique difficile ait exacerbé les craintes des consommateurs face à la baisse annoncée de leur pouvoir d’achat et au caractère durable de la crise. maine éco novembre 2012 33


d'une communauté de communes…

Le Saosnois

Le territoire continue de se Territoire un temps promis au déclin industriel, la communauté de communes du Saosnois, qui regroupe 25 communes et 13 500 habitants autour de Mamers, dans le nord de la Sarthe, a réussi sa mue entamée au tournant du siècle. Si l’économie et le maintien de l’emploi restent les priorités, la collectivité a aussi misé sur le développement culturel et touristique pour renforcer son attractivité et rendre la vie meilleure autant aux entreprises qu’aux habitants.

"Si on veut faire venir la population et les entreprises, il faut apporter des plus aux niveaux culturel et touristique". Jean-Pierre Chauveau, président de la communauté de communes, résume en ces termes la stratégie adoptée par la collectivité pour assurer le développement du Saosnois, un territoire qui a longtemps souffert d’un incompréhensible déficit d’image et qui a refusé d’abdiquer face aux coups du sort industriels des années 1990. Si la grisaille économique n’épargne aujourd’hui personne, cette communauté de communes de 270 km2 frontalière de l’Orne dispose, grâce à ces choix, de "perspectives d’avenir intéressantes", selon son président.

Attirer et accompagner les entreprises À commencer par un tissu de PME "qui traversent la crise de manière 34 maine éco novembre 2012

correcte malgré un contexte national et international difficile", souligne Jean-Pierre Chauveau. C’est notamment le cas du fabricant d’écrous et de pièces usinées Alcoa, à Saint-Cosmeen-Vairais, premier employeur de la région, de Négo-Transports à SaintLongis, ou encore de Raclet (matériel de camping), de Ouest Injection (soustraitance de pièces automobiles) et de Rey Emballages à Mamers. Dans sa volonté d’apporter souplesse et aide aux entrepreneurs, la communauté de communes a mis en place une politique immobilière destinée à leur garantir des conditions de travail optimales. Un deuxième village d’artisans a ainsi été mis en route, à Mamers. L’objectif : résoudre les difficultés immobilières des entreprises artisanales et créer des synergies sur un même site. Plus de 220 000 m2 de zones d’activités ont, par ailleurs, été aménagées (ZA du Saosnois, du Haut

Éclair, de Bellemare, des Cytises…), 91 000 m2 de terrains sont disponibles. Au total, ce sont 300 emplois qui ont été créés ou maintenus par ce biais. Autre mesure prise par la communauté de communes : le rachat de l’ensemble des bâtiments de l’entreprise Vercelletto Construction, fermée depuis plusieurs années. Pas moins de 2 000 m2 sont aujourd’hui ouverts à la location ou à la vente. Vingt-cinq bâtiments ont enfin été construits ou aménagés, avec un taux d’occupation de 90 %. Pour mener la bataille de l’emploi, la communauté de communes peut compter sur Jean-Pierre Mercier, ancien directeur de Raclet, qui fait le lien avec les entreprises locales. Il "s’intéresse notamment aux formations dans les établissements scolaires afin de voir comment on peut mettre en adéquation les besoins des entreprises et les cursus. Il travaille aussi


à l'autre

réinventer avec la Maison de l’emploi Sarthe-Nord à Mamers", explique Pascal Trubert, président de Négo-Transports, nommé en septembre à la tête d’Agir, le club des entreprises du Saosnois, en remplacement d’Éric Plessix, directeur de l’imprimerie Auffret-Plessix. Fort d’une cinquantaine de membres, Agir se veut le représentant des entreprises devant les élus locaux, "une courroie de transmission entre la base et l’administration", indique Pascal Trubert. Le club a pour autre raison d’être de fédérer les entreprises locales afin de créer des synergies, et d’attirer de nouveaux employeurs dans la région, notamment des soustraitants. Il prévoit d’éditer en 2013 une nouvelle version de son annuaire des adhérents et des savoir-faire. Un ouvrage disponible dans toutes les administrations et mairies "utile aux demandeurs d’emploi et aux jeunes en formation, dans le département ou ailleurs, observe Pascal Trubert, pour qui la situation sur le front de l’emploi n’est pas différente ici des autres régions, même si aucune disparition d’entreprise n’a heureusement été enregistrée dernièrement".

le Conseil général et c'est l’association Acadea, de La Flèche qui a été choisie pour le gérer. Il emploiera entre 25 et 30 personnes. "Cette ouverture répond à un besoin dans le nord-Sarthe, souligne Jean-Pierre Chauveau. Ces enfants devaient jusqu’ici être hébergés dans l’Orne, au Mans, ou dans le sud-Sarthe". C’est ensuite l’ITEP Pro (Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique professionnel) "Les Aubrys II" qui ouvrira ses portes à la fin de l’été 2013, à Saint-Cosme-enVairais. La communauté de communes est un partenaire de la première heure de cette structure, d’un montant de 3,65 millions d’euros, qui accueillera 31 adolescents et jeunes adultes âgés de 14 à 20 ans en souffrance psychologique. Elle a acheté puis cédé le terrain (2,91 hectares) à l’association Les Petits Princes, qui gérera le site. La collectivité a également financé avec la municipalité de Saint-Cosmeen-Vairais les travaux de voirie, et pris en charge l’arborisation et les clôtures du site, qui comptera une trentaine d’employés.

La culture, une priorité L’offre culturelle a été érigée "en priorité par les élus de la communauté de communes pour renforcer l’attractivité du Saosnois", explique Jean-Pierre Chauveau. En trois ans, toutes les compétences culturelles du territoire ont ainsi été transférées à la communauté de communes, qu’il s’agisse du complexe Saugonna (Mamers) et des programmations à Atlantis (SaintCosme-en-Vairais), ou du théâtre de Mamers et des écoles de musique des deux communes. Le dernier transfert date de janvier 2012, avec le passage de la bibliothèque de Saint-Cosmeen-Vairais et de la médiathèque de Mamers dans le giron communautaire. Inauguré en septembre 2008, l’espace Saugonna est sans conteste l’un des principaux atouts de la région. Outre une grande salle de spectacle et une programmation éclectique, le complexe peut s’enorgueillir de posséder deux salles de cinéma en 3D numérique, les premières du département au moment de l’ouverture il y a quatre

Des emplois dans les structures sociales Une bonne nouvelle en soi confortée par la création, dans les mois à venir, de 50 à 60 emplois grâce à l’ouverture de deux structures sociales sur le territoire de la communauté de communes. C’est d’abord une Maison d’enfants à caractère social (MECS) qui verra le jour en avril dans les bâtiments de l'exinternat de l'établissement scolaire Saint-Paul à Mamers. Ce centre, destiné à héberger des enfants ne pouvant plus vivre chez eux en raison d’un environnement familial déficient, a fait l'objet d'un appel à projets lancé par

La communauté de communes a notamment fait construire des bâtiments d'entreprises à Saint-Cosme-en-Vairais.

Jean-Pierre Chauveau, président de la communauté de communes du Saosnois.

ans. Le succès est au rendez-vous : en 2011, le cinéma a enregistré 50 600 entrées payantes, soit une augmentation de près de 12 % par rapport à l’année précédente. "Les spectateurs viennent de toutes les zones alentours, et notamment de l’Orne car il n’y a pas de 3D numérique à Alençon", explique Brigitte Hérisson, responsable de l’Office de tourisme de Mamers et du Saosnois. Parmi les prochaines manifestations au programme, Saugonna accueillera un festival international de cuivres en juillet prochain. L’offre culturelle passe également par la mise en valeur du patrimoine et des atouts touristiques. Au terme d’une saison 2012 délicate, météo oblige, le Saosnois peut néanmoins se réjouir d’une belle réussite, celle de la Voie verte, un projet porté de A à Z par la communauté de communes qui a fêté son premier anniversaire en juillet. Douze kilomètres réservés aux piétons et aux cyclistes entre Mamers et les Mées qui ravissent les nombreux promeneurs. "C’est une vraie réussite, qui répond à une demande réelle. On touche une clientèle de proximité, mais aussi des gens venant du Mans et d’Alençon", indique Brigitte Hérisson. Prochaine étape : le raccordement au schéma vélo/route de la Sarthe, qui fera le lien entre l’axe cycliste Paris/ maine éco novembre 2012 35


d'une communauté de communes…

[En bref]

Mont Saint-Michel, au nord, et les pistes de La Loire à vélo au sud. Pour sa part, l’Office de tourisme devrait lancer avant la fin de l’année une version enrichie de son site Internet (www. tourisme-mamers-saosnois.com) qui sera, à terme, traduite en anglais à destination de la clientèle étrangère, chaque année plus présente dans la région.

Les communes du Saosnois :

Maintenir le commerce Seule ombre au tableau du tourisme dans le Saosnois : la disparition du dernier hôtel de Mamers, la Baronnie du Fort, en juin 2011. "La présence d’un hôtel nous manque cruellement", souligne Brigitte Hérisson, rejointe en

Joël Delorme, président de l'Union commerciale et artisanale de Mamers et du Saosnois.

L'ancien établissement Saint-Paul, à Mamers, accueillera une maison d'enfants à caractère social.

cela par Joël Delorme, propriétaire de la bijouterie l’Anneau d’Or à Mamers. Pour le nouveau président de l’Union commerciale et artisanale de Mamers et du Saosnois (UCA), la fermeture de l’hôtel illustre en partie les difficultés rencontrées par les commerces de centreville. "La multiplication des grandes structures commerciales entraînent la disparition des commerces de ville", regrette Joël Delorme, qui a fait du maintien de l’activité à Mamers, principal pôle commercial de la communauté de communes, la priorité de son mandat. "Si le commerce alimentaire fonctionne relativement bien, c’est plus compliqué pour les produits transformés", reconnaît-il. Pour mener leur tâche à bien, Joël Delorme et ses confrères ne manquent pas de projets. Outre les préparatifs des traditionnels

Trois jours de Mamers, une des plus anciennes foires commerciales du département, l’UCA mise sur la communication. Son site Internet a ainsi été récemment réactualisé, "afin d’en faire un outil encore plus performant". Et une convention sera prochainement signée avec Sweet FM en vue de diffuser des annonces publicitaires sur les ondes de la première radio sarthoise. "Malgré les difficultés, je suis persuadé que la notion de commerce de proximité reste d’actualité", souligne Joël Delorme. Pour qui, à l’heure des zones commerciales toujours plus tentaculaires, se réinventer signifie aussi pérenniser la vie de centre-ville.

Aillières-Beauvoir, Les Aulneaux, Blèves, Commerveil, Contilly, Louvigny, Louzes, Mamers, Marollette, Les Mées, Neufchâtel-enSaosnois, Origny-le-Roux, Panon, Pizieux, Saosnes, Saint-Calez-en-Saosnois, Saint-Cosme-en-Vairais, Saint-Longis, Saint-Pierredes-Ormes, Saint-Rémy-desMonts, Saint-Rémy-du-Val, Saint-Vincent-des-Près, Suré, Vezot, Villaines-la-Carelle.

◗◗ Julien Proult

Pascal Trubert : "Halte à la sinistrose !" Nouveau président d’Agir, le club des entreprises de Mamers et du Saosnois, Pascal Trubert regrette le pessimisme qui semble se généraliser en ces temps de difficultés économiques. "On est en train de créer une sinistrose. Il y a une crise, c’est entendu, mais on l’amplifie en ne parlant que de ça", estime le président de NégoTransports, entreprise historique du Saosnois qui emploie 90 salariés sur la zone d’activités de Bellemare,

36 maine éco novembre 2012

à Saint-Longis. "On sait que c’est difficile, mais il faut y croire. Il y a des entreprises qui embauchent, qui vont de l’avant". Pascal Trubert en est convaincu, le Saosnois peut tirer son épingle du jeu. "Nous sommes prêts à accueillir des entreprises, il y a de la place. Il y a plusieurs zones d’activités et des bâtiments blancs encore disponibles. Que les entreprises viennent, nous les aiderons à s’implanter".


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formation

Distribution automobile

Un master unique en France Une formation de moniteur auto-école

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La Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP) a accordé le diplôme de Master de "Manager commercial de la distribution automobile" (niveau 1/ bac + 5) à l'Institut supérieur du commerce automobile du Mans (Iscam). L'obtention de ce titre représente une reconnaissance pour la qualité de l'enseignement proposé par le Groupe EscraIscam, mais aussi l'expertise, le niveau de compétences et l'évolution des anciens diplômés.

L

e Groupe Escra-Iscam forme au Mans depuis plus de 40 ans des professionnels pour tous les secteurs de la distribution automobile : constructeurs, équipementiers, réseaux automobiles, grossistes-distributeurs spécialisés. Il délivre quatre diplômes reconnus par l'État, inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) de niveaux 4 (bac) à 1 (bac+5). L'école compte plus de 3 000 anciens élèves, aujourd'hui collaborateurs, cadres et dirigeants dans la distribution automobile en France et en Europe. "Au regard de l'insertion professionnelle de nos diplômés Iscam, le titre de Master se justifie pleinement, explique Joël Gaucher, responsable Formation. Ils décrochent des postes à responsabilité se situant entre la direction stratégique et la gestion opérationnelle. Leurs fonctions pour le compte d'un constructeur ou d'un réseau de distributeurs nécessitent pilotage, autonomie, disponibilité et mobilité." L'école de la CCI est ainsi la seule en France à pouvoir délivrer ce titre de niveau 1. Le taux d'insertion avoisine les 90 % à moins de six mois pour les jeunes diplômés. "Nous recrutons à un niveau général bac + 3/4 avec une première expérience profes-

sionnelle, des aptitudes managériales, une aisance relationnelle, et évidemment une motivation pour le secteur automobile", précise le responsable Formation également en charge des relations avec les entreprises. Pour dispenser une telle qualité de formation, le Groupe Escra-Iscam développe une pédagogie associant des enseignements théoriques, pratiques et appliqués, renforcée par la mixité de l'équipe de formateurs (enseignants, praticiens et professionnels). De plus, le stage en entreprise pour chaque niveau de diplôme favorise la visualisation du métier et pour cela, l'école s'appuie sur un très large réseau de professionnels (PGA, Clara, GCA, constructeurs…) et bénéficie de leur soutien. En 2012, c'est Ronan Chabot, PDG du groupe Saga Toys-Motors qui rejoint la longue liste des parrains de l'école. L'école ambitionne maintenant d'élever au niveau 2 (bac + 3) le diplôme "Gestionnaires d'unité commerciale spécialisée en automobile "de l'Escra (École supérieure du commerce des réseaux de l'automobile). À suivre…

Le groupe Escra-iscam comprend aussi une École préparatoire au monitorat d'enseignement de la conduite automobile (Epmeca) dont la vocation est de former de futurs enseignants de la conduite en les préparant au Bepecaser (Brevet pour l'exercice de la profession d'enseignant de la conduite automobile et de la sécurité routière), un diplôme délivré par le ministère des Transports. La Région des Pays de la Loire conventionne cette formation Epmeca de sept mois et participe à son budget de fonctionnement, un soutien indispensable qui permet à beaucoup de personnes de réussir leur reconversion professionnelle. Aucun diplôme minimum n'est requis, toutefois un niveau de formation équivalent au bac est fortement conseillé. Précisons aussi que l'Epmeca propose une préparation à la mention "2 Roues", diplôme obligatoire pour devenir "Moniteur moto".

◗◗ Maryse Gauthier

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Lu pour vous dans la presse Services à la personne : absence de visibilité Franchise magazine - N° 232 Octobre-novembre 2012

Face aux menaces d'abaissement des déductions fiscales et de relèvement de la TVA sur certaines prestations, les entreprises d'aide à la personne se mobilisent en faveur de leur modèle économique. Elles plaident pour une stabilité des dispositifs fiscaux.

les enseignes spécialisées en produits bio continuent à élargir leurs parcs de magasins. Mais la concurrence est de plus en plus rude, en particulier du côté de la grande distribution. Tout le monde veut sa part du gâteau : un marché de niche (2,4 % seulement de l'ensemble des dépenses du marché de l'alimentaire) mais qui continue de progresser et de générer des marges intéressantes.

L’Entreprise - N° 315

La métallurgie supprime des postes mais embauche bien plus

Octobre 2012

L’Usine Nouvelle.com

L’entreprise individuelle est la structure la plus fréquente pour qui souhaite exercer une activité indépendante, artisanale, commerciale ou de services. Mais il est également possible de créer une société, seul, sans associé, et sans même de capital social minimum. Une telle décision doit cependant être mûrement réfléchie, en comparant les structures existantes et en prenant en compte de nombreux critères comme les risques entraînés par l’activité, la fiscalité de l’exploitation ou encore le statut social du dirigeant.

26 septembre 2012

Les clés pour se lancer et diriger une société seul

Le business florissant du soutien scolaire Les Échos - 27 septembre 2012

La France est la championne d'Europe des cours particuliers. Un collégien sur cinq et un lycéen sur trois y auraient recours, et les familles françaises dépensaient déjà un peu plus de deux milliards d'euros par an en cours déclarés ou au noir en 2007. La prochaine Loi de Finances ne remettra finalement pas en cause les déductions fiscales dont les entreprises de cours particuliers à domicile bénéficient. Mais pour elles, le moment est sans doute venu de se diversifier.

Les nouveaux défis des enseignes du bio Franchise magazine - N° 232 Octobre-novembre 2012

Portées par un marché dynamique, 40 maine éco novembre 2012

Alors que la barre des trois millions de chômeurs vient d'être franchie, une enquête de la métallurgie montre que ses emplois vont continuer de diminuer. L’hémorragie ne sera pas aussi forte que dans les années 2000, mais le secteur de la métallurgie va continuer à perdre beaucoup d’emplois dans les dix ans qui viennent. Entre 7 000 et 23 000 par an, en fonction des scénarios économiques retenus. Mais la branche aura besoin de recruter pour faire face aux départs à la retraite.

Séduire les consommateurs malgré la crise Les Échos - 1er octobre 2012

Mois après mois, les Français sont de plus en plus nombreux, dans les sondages, à percevoir une baisse de leur pouvoir d’achat et à anticiper une poursuite de cette glissade. Un pessimisme qui les pousse à modifier leurs comportements, même dans leurs achats les plus quotidiens. Terminées les dépenses débridées, les achats coup de cœur. Rabais en série, volumes et conditionnements adaptés aux fins de mois difficiles, concurrence exacerbée entre les distributeurs, qui rivalisent d'initiatives... L'heure est à l'innovation pour ranimer l'appétit défaillant du consommateur.

Comment les consultants en management s’adaptent à la crise Les Échos - 1er octobre 2012

La consolidation des cabinets de conseil en management et en organisation apparaît inévitable. Certaines structures de conseil souffrent du fait qu’elles sont monoclients ou bien focalisées sur des activités de marché. La conjoncture, guère réjouissante, pousse certains acteurs à réduire la voilure, à procéder à des départs forcés ou encore à se faire racheter par des concurrents. D’autres, bien positionnés, tirent au contraire leur épingle du jeu. C’est le cas de Sia Conseil - devenu Sia Partners -, qui est passé de 3 à 400 consultants en quelque douze ans et totalise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Jeunes entreprises innovantes : 20 000 emplois créés en six ans Les Échos - 2 octobre 2012

François Hollande s'est livré à un véritable plaidoyer en faveur du dispositif JEI, qui a favorisé la création et la croissance de milliers de start-up technologiques en France depuis 2004. Pour la première fois, une évaluation de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS), démontre l'efficacité du dispositif. Les 3 875 sociétés qui ont bénéficié de ce statut entre 2004 et 2009 ont créé près de 20 000 emplois qualifiés en R&D.

L'attractivité économique des territoires : attirer des emplois, mais pas seulement Insee Première - N° 1416 Octobre 2012

Pour se développer, les territoires ont plusieurs cordes à leur arc : accueillir usines et bureaux, mais aussi miser sur la venue de touristes, de retraités ou de salariés travaillant ailleurs. Une carte de l'attractivité économique française se dessine à travers l'importance des loisirs,

le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence. Ce sont d'abord le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud qui attirent des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales.

Les petites librairies de plus en plus inquiètes Les Échos - 5 octobre 2012

Déjà préoccupés par la conjoncture économique, les plus petits des libraires indépendants ont depuis quelques semaines un autre sujet d'inquiétude : la fermeture annoncée de plusieurs salles de ventes régionales par les distributeurs de livres. Ces points de vente réservés aux professionnels permettent aux plus petites librairies indépendantes de s'informer des nouveautés mais surtout de se réapprovisionner rapidement.

Aide à la reconversion : un métier sous tension Les Échos - 16 octobre 2012

À l'heure du retour des plans sociaux, les cabinets de reclassement ne chôment pas. Parmi leurs missions, l'animation de cellules de reclassement, censées aider à la réinsertion professionnelle des salariés licenciés. À leur tête, professionnels de l'outplacement, psychologues et spécialistes de l'orientation jonglent avec le cassetête des reconversions. Avec, les exigences accrues des entreprises, les prix à la baisse, le paiement au résultat... Les spécialistes de l'accompagnement sont à la peine. Un rôle pourtant majeur en pleine crise de l'emploi.

La post-ménagère Marketing Magazine - N° 161 Octobre 2012

Le stéréotype de la ménagère de moins de 50 ans a fait son temps. Cette dénomination désuète fait pourtant consensus chez les annonceurs. Qui sont aujourd’hui les mères actives, qui dirigent toujours le


foyer et gèrent les achats ? Plongée dans un monde où la femme reste le sexe fort.

Snacking : du fast food au fast good Points de Vente - N° 1122 8 octobre 2012

Manger vite et sain. Pour les consommateurs de snacking, au bureau ou à la maison, il devient impératif de se faire plaisir certes, mais également de privilégier de bons produits. Dans un tel contexte, les intervenants du marché innovent sans cesse proposant de nouvelles recettes toujours plus élaborées.

Pologne : elle résiste à la crise Points de Vente - N ° 1122 8 octobre 2012

Malgré un ralentissement de sa croissance, la Pologne est moins touchée par la crise que ses voisins européens. En 2009, déjà, la consommation avait bien résisté aux soubresauts économiques. Cette fois encore, le pays continue à tirer son épingle du jeu. Pour les cinq premiers mois de 2012, les ventes ont crû de 9,8 %. Enseignes et promoteurs ne s’y trompent pas : ils continuent à y investir en masse.

Quel avenir pour l’automobile française ? Enjeux Les Échos - N° 294 Octobre 2012

Les deux constructeurs tricolores ont rarement suivi la même route : alliances durables ou ponctuelles, lowcost ou haut de gamme, électrique ou hybride… Renault et PSA montrent deux facettes radicalement opposées. Dans un secteur automobile en crise, quelle stratégie sera la mieux adaptée à la survie ?

Opinion et industrie : le défi sociétal RIA - N°738 Octobre 2012

Agroalimentaire et opinion, le débat reste d’actualité. Plus que jamais,

l’alimentation est au cœur de toutes les peurs et de tous les plaisirs. Les attentes des consommateurs se multiplient et se complexifient. Entre ancrage local, démarche de responsabilité sociétale, engagement nutritionnel, bien-être animal ou tourisme, autant de défis que les industriels de l’agroalimentaire doivent relever.

Petit patrons, grosses emmerdes Liaisons sociales - N° 135 Octobre 2012

Ils ont beau représenter l’écrasante majorité des dirigeants, ils font peu parler d’eux. Pourtant, leurs entreprises souffrent aussi de la crise. Concentrant tous les pouvoirs, les petits patrons consacrent peu de temps à la gestion de leurs salariés. Ils s’appuient donc sur leur expertcomptable pour la paie et décident du reste au fil de l’eau. Enquête sur ces entrepreneurs qui travaillent beaucoup, délèguent peu et pestent contre le Code du travail.

La puériculture à la croisée des modes d’achat LSA - N° 2244 4 octobre 2012

La crise influe sur le comportement d’achat des jeunes parents, plus que jamais à la recherche d’un bon rapport qualité/prix sur les produits. Le poids de la marque se renforce, mais également le phénomène de l’achat de seconde main.

Pourquoi les boîtes familiales sont plus performantes que les autres Management - N° 201 Octobre 2012

Poussiéreuses, les affaires de famille ? Pas vraiment… Depuis une dizaine d'années, la crise et les manquements d'éthiques attribués au top management de certaines grosses sociétés ont provoqué un regain d'intérêt pour les entreprises familiales. De multiples études suggèrent

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qu'elles n'ont jamais été autant à la page. Un privilège dû à leur mode de management.

L'Allemagne, un géant qui résiste L'Entreprise - N° 315 Octobre 2012

L'économie allemande subit les effets de la crise mondiale. Mais le pays possède des ressources telles qu'il devrait réussir à s'en sortir. Ventes à l'export, tissu dense de grosses PME et d'ETI, dispositif de chômage partiel en vigueur… autant d'atouts pour résister à la crise.

Être franc-maçon, ça aide ?

entrepreneurs, pour connaître ce que leur apportent le réseau et la méthode maçonnique, au plan professionnel. Verdict ? Oui, être franc-maçon ça aide, mais comme le ferait n'importe quel club d'affaires "profane" !

Les métiers les plus recherchés par les PME L'Entreprise - N° 316 Novembre 2012

Malgré un chômage persistant, le marché de l'emploi reste tendu et il est parfois quasiment impossible aux entreprises de recruter certains profils. Les tableaux établis par L'Entreprise en partenariat avec le site Qapa.fr confirment une situation préoccupante pour la croissance des entreprises.

L'Entreprise - N° 316 Novembre 2012

Un sujet intarissable, objet de fantasmes, de rumeurs et d'idées reçues ! Cette société secrète intrigue et passionne. L'Entreprise a rencontré ces maçons, cadres dirigeants ou maine éco novembre 2012 41


La vie mancelle… Une industrie de plus de 150 ans

Des "grelots" à la fonderie Leblond De l'origine des grelots et clochettes de la rue des Cochereaux au Mans à la société anonyme pouvant mouler des pièces en fonte de 600 kg dans les années 2000, la fonderie Leblond appartient désormais à l'histoire industrielle du Mans et de Coulaines.

Les tables à grelots.

A

u fil des siècles, la présence de minerai de fer et de bois dans le nord et l’ouest du Maine permet aux hommes de créer et développer de nombreuses forges, puis des fonderies. Les gisements s’épuisant, elles s’adaptent pour répondre aux besoins du développement des chemins de fer. Fortes d’une maind’œuvre locale qualifiée, de grandes entreprises émergent pour fondre des métaux non ferreux. Ainsi, en 1847, un Alsacien, Ferdinand Loeffler, s’installe Grande-Rue, au Mans, pour ne pro-

Timbre en bronze pour automotrice et sonnette des Alpes ou redon.

42 maine éco novembre 2012

duire quasiment que des grelots et des clochettes. À son décès, sa veuve doit s’associer avec MM. Quellier et Pierret. Ce dernier possède déjà un magasin à Paris, au 17 rue Notre-Dame-deNazareth. Après sept années de prospérité, l’entreprise doit se délocaliser au 50 rue des Cochereaux au Mans à la place d’une ancienne filature, grâce à un arrêté préfectoral du 4 novembre 1880.

La rue des Cochereaux La fonderie y profite de cinq lots de bâtisses en pierres couvertes d’ardoises. À l’entrée, sur la gauche, le camionneur dispose d’une habitation large de trois mètres, jouxtant un magasin, tandis que sur la droite se tiennent la conciergerie, un atelier d’ajustage et un lieu de stockage. Au milieu du terrain, un bâtiment, de 17 m sur 25, regroupe bureaux, magasins et un

Chaufferette en fer blanc avec cendrier intérieur, recouverte de cuivre par électrolyse à la fonderie Leblond, années 70. Coll. S. Davy.

atelier abritant mouleurs et tourneurs. 14 tours, 2 pilons et 400 moules attendent les commandes. Derrière, séparé par un mur, un local isole la chaudière de 10 chevaux et la machine à vapeur de 4 chevaux. En arrière, se succèdent des écuries avec un magasin à coke, un atelier de broyage et polissage. Parallèlement, un premier magasin de produits et un second pour le cuivre terminent cet ensemble. 35 ouvriers réalisent des grelots qui lui donnent d’ailleurs son surnom, mais aussi timbres, sonnettes et clochettes :


& sarthoise

grelots romains, grelots façon Avignon, grelots tyroliens…

Un riche éventail pour des utilisations variées

La fonderie Leblond

D’autres pièces, en bronze moulé cette fois, sortent également des ateliers. Pour les produire, la fonderie possède un moteur à vapeur de 3040 chevaux, huit fours à fondre et un four "Piat". L’aviation, l’automobile, la marine et l’artillerie en sont demandeuses. L’entreprise développe même un "bronze platiné" résistant beaucoup mieux aux frottements, pour les moteurs d’avions de la société de Dietrich. Un autre alliage, moins dense, contenant de l’aluminium, sert à fabriquer projecteurs de cinéma, caméras, pièces destinées aux ascenseurs ou encore divers accessoires utiles aux voitures de chemin de fer. Cela demande l’installation de cuves où un traitement électrolytique permet de protéger ces alliages grâce à des dépôts de cuivre, nickel ou zinc. En 1930, la société fonctionne tellement bien, que Paul Leblond peut se permettre de racheter la fonderie Davoust et Després, installée au 8 route de Sablé, cette dernière intégrant les bâtiments aux Cochereaux en 1938. La production se diversifie encore : les grelots passent au second

Puis, en 1904, un nouveau propriétaire arrive de Paris. Paul Leblond reprend l’affaire qui prospère puisqu’il emploie maintenant 75 ouvriers. Ils doivent fournir des articles de quincaillerie, en cuivre ou en laiton, ainsi que des sonnettes et clochettes utiles aux tenders de locomotives. Mais il faut aussi s’adapter à l’évolution technologique. Malgré des sonnettes et clochettes exportées jusqu’au Sénégal et la Côte d’Ivoire en échange d’ivoire ou d’arachide, elles rencontrent moins de succès puisque la bicyclette et l’automobile remplacent les chevaux. Alors, en 1907, l’entreprise rebondit et crée un "timbre soleil", avec une calotte en bronze, pour aider les cyclistes à s’annoncer.

De nouvelles productions pour élargir les débouchés La fonderie évolue. En 1906, son chiffre d’affaires s’élève à 450 000 francs tandis qu’en 1919, son capital avoisine les 14 millions de francs. Paul Leblond la transforme cette année-là en société anonyme. Une plaquette de la société, datant de 1922, regroupe tous les articles sonores avec détails et prix. Ainsi, des grelots romains, vendus par douzaines, se déclinent en jaunes ou rouges, en blancs ou sont nickelés. Leurs prix oscillent entre 2 et 11 francs. Ceux des grelots tyroliens varient de 5,25 à 30 francs. La brochure propose en outre des grelots bijoux nickelés ou dorés, des grelots estampés, des grelots bijoux en forme de poires… puis diverses sonnettes : ovales, "russes" nickelées, bijoux, argentines, suisses, les sonnettes des Alpes dites redons.

Une sonnette et un grelot fabriqués chez Leblond vers 1900. Coll. S. Davy

rang au profit des timbres. Il faut maintenant composer avec les sonneries électriques des téléphones et signalisations. L’entreprise fournit à présent des ferme-portes, des fers à souder et autres articles de bâtiment en cuivre ou en aluminium.

L’après-guerre Après 1945, la fonderie Leblond se spécialise dans la production de pièces en fonte moulée, les plus grosses pouvant atteindre 600 kg, envoyées en région parisienne ou dans l’Ouest de la France. Pour ce faire, des ateliers modernes sont installés près des bâtiments d’origine. 135 personnes y travaillent en 1955. Mais, une dizaine d’années plus tard, la fonderie subit une perte de vitesse. De plus, il faut de nouveaux locaux car cette activité ne peut plus s’exercer au sein d’une ville en expansion. La décision de changer de site est prise en 1983. Les ateliers se situent désor-

mais à Coulaines, rue de Belle-Île. Les anciennes bâtisses disparaissent, la ville fait construire à leur place des logements inaugurés en novembre 1986. Malheureusement, le premier février 1984, l’entreprise se retrouve en liquidation judiciaire. Les employés décident de sauver leur "outil", le rachètent sous le nom de "Société nouvelle des fonderies Leblond" et gardent leur patron, M. Bricaud. L’usine perdure, sous le nom de "Société alliages métallurgies Leblond", spécialisée dans la fonderie des métaux légers et employant 34 salariés. Le 19 décembre 2006, un autre redressement judiciaire est décidé par le Tribunal de commerce du Mans, l'entreprise cessera toute activité en août 2009. L’entreprise appartient dorénavant au paysage industriel de la ville de Coulaines. ◗◗ Caroline Latouche-Delaperrelle Plus d'information : www.laviemancelle.net

Bibliographie : "Saint-Jean, Le Pré, La Madeleine, Saint-Germain quartiers du Mans", collectif, CGMP, 1990. Tarifs "Société anonyme des Anciens Établissements P. Leblond", 1922 Documents des Archives départementales de la Sarthe : 4°C2 (1955) ; L 24, p. 163 ; 4° F52 (1955) ; 3 F 8

La grande cheminée, la fonderie et l’atelier des tours, façade est. Début XXe siècle.

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des 2 ou de l'exploitation seule. Repreneur attendu avec compétences en métallurgie et conception de machines destinées à l'agroalimentaire. C20304 Maine-et-Loire, à céder cause retraite, entreprise d'affutage. Effectif : dirigeant plus 5 personnes. CA : 460 K€, résultat positif. Conviendrait à personne ayant des compétences techniques en métallurgie, travail des métaux. C64774 Société souhaite céder branche d'activité à fort potentiel en cours de lancement. La cession concerne la marque, le stock et le carnet des commandes pour livraison printemps 2013. Activité qui nécessite un apport global entre 200 et 300 K€. C17660 Entreprise artisanale de fabrication de petits voiliers devant cesser son activité, donne les moules pour fabriquer les coques et ponts polyester de 2 modèles de bateau, ainsi que la documentation technique et commerciale afférente, à un créateur ou une entreprise prête à se relancer dans l’aventure. Environ 50 bateaux vendus en 12 années. BTP : C41791 Maine-et-Loire, à céder entreprise de pose de fermeture, ravalement, isolation extérieure. Effectif : 6 poseurs, 1 métreur, 3 commerciaux. CA annuel : 900 K€, valorisation 165 K€, disposer de 50 K€ d'apport (cette annonce provient d'un intermédiaire professionnel en transmission éventuellement rémunéré en % en cas de réussite). C29638 Maine-et-Loire, à céder cause santé, entreprise de second œuvre du bâtiment, chape fluide, ravalement, isolation. Effectif : 6 opérateurs + 1 gérant. CA : 880 K€, valorisation de 350 K€, disposer d'au moins 80 K€ (cette annonce provient d'un intermédiaire professionnel en transmission éventuellement rémunéré en % en cas de réussite).

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