EDITO Bonjour à tous , Voici déjà un peu en avance avant les vacances scolaires le deuxième opus de Madfred Angling, le Mag'. Le premier volet a connu un succès assez important et au delà de ce que je pensais. Même si les chiffres sont plus qu'honorables, je n'y attache qu'une importance relative et me concentre plutôt sur les retours sous forme de messages, commentaires, mails et autres, m'incitant à poursuivre l'aventure, à mon rythme. A priori, j'ai sorti un support qui vous intéresse et que nombre d'entre vous m'ont dit apprécier. Pour ceux qui veulent imprimer ce magazine, je les invite à prendre contact avec moi sur mon site ou sur les réseaux sociaux, pour que je leur envoie un lien direct de téléchargement, afin de ne rien payer. Pour ce nouveau numéro, les conditions de pêche n'ont pas été idylliques avec une météo capricieuse qui a mis à mal le frai et nous ont donné du fil à retordre pour prendre quelques poissons. Depuis peu ma saison est un peu relancée mais pas encore ce que je pouvais espérer. L'accent a été mis sur le matériel dans ces articles, afin de vous présenter de nouveaux produits ou d'autres plus connus, mais en essayant de vous les présenter objectivement. Il va de soi que si un produit ne me plait pas, je ne vais pas lui consacrer un article mais si vous lisez attentivement ce que j'ai écrit ici, vous verrez que je n'épargne pas non plus ceux avec lesquels je pêche quand ils présentent des défauts. Le maïs doux est à l'honneur de façon assez large, pour un dossier ultra complet pour lequel je remercie mon ami David Dauchy, pour son point de vue instructif et ses prises de positions. Je remercie également Tombee pour ses photos, sa gentillesse, sa patience et son dévouement pour partager avec vous ces articles. Sans lui, le Mag' n serait pas là ! Nous essaierons de vous sortir un autre numéro d'ici quelques temps, mais soyez patients car cela demande un travail colossal, que je réalise seul pour la maquette et la mise en page, mais qui me rend heureux, car je suis libre de faire ici ce que je veux . Et la liberté se paie cash, en temps, mais quel beau résultat que ce morceau de partage et d'amitié ! Merci à tous MAd
Photos Tombee
J’aime ces moments où seul chez moi, je prépare mon matériel et définis une approche pour ma pêche du lendemain. Vous savez, quand vous faites le tour de votre pièce où est stocké votre matos, ou votre garage, votre cave \et que déjà vous vous imaginez au bord de l’eau en action de pêche. Tiens, je vais prendre ces pellets-là, et préparer ce fourreau là car sur tel plan d’eau il me faut tels kits\ Ah oui, on n’oublie pas le maïs doux, car René m’a dit que les pêcheurs avaient bien pris avec cette esche cette semaine. Mince, j’ai plus de Pâte au krill, pas grave, je vais tester ce nouveau mélange qui est prometteur. Vous avez tous connu cela,
peu importe la quantité de matériel dont vous disposez, il faut toujours faire des choix. Et ces choix vont bien sûrs dans le sens de vos humeurs du moment, du matériel dont vous disposez, des lieux de pêche et des conditions de saison. Il y a quelque temps, les carpes n’étaient pas très mordeuses, à l’approche du frai, et les temps difficiles. La météo est, le moins que l’on puisse dire, capricieuse depuis ce début d’année. Mon début de saison est assez catastrophique, alternant les journées moyennes et les journées carrément pourries et l’envie de voir l’élastique se tendre étant trop forte, je choisissais de changer mon fusil d’épaule. J’avais ouï dire par des amis que les tanches étaient mordeuses par dizaines au Gold Valley à Plobsheim, et je me suis empressé d’appeler mon ami Jérôme pour qu’il me réserve des postes pour mes amis et moi, afin d’aller passer une petite journée entre potos sous le signe de la détente. Et surtout pour ma part, sous le signe de la Tanche. Tombee et David m’accompagnaient dans une de ces journées sans pression ou presque. J’avais donc prévu le matériel en
conséquence, chargé la voiture et retrouvé mes compères sur les berges de ce superbe plan d’eau, qui pour moi commence à ne plus trop avoir de secrets. Quelques dizaines de minutes de voiture plus tard (ben oui, là où je demeure il me faut rouler au minimum 45 minutes pour pêcher !) j’arrive au portail du carpodrome et me dirige sur le poste numéro 2, l’un des tous premiers en aval, juste avant la sortie d’eau vers la rivière. Un poste assez large, profond par rapport au reste du plan d’eau, mais où les tanches semblent élire domicile (du 1 au 5 en général) à un certain moment de l’année. La tanche est un poisson qui apprécie des esches comme le maïs doux, les casters, les vers coupés surtout, dans un mélange d’amorce assez sucrée, contenant parfois du pain d’épices voire même de l’acétate d’amyle pour certains\ Une approche typique en eaux libres ou en étang, que personnellement je ne voulais pas mettre en œuvre, par souci de simplicité. Les tanches de ce plan d’eau sont habituées à se nourrir des pellets d’amorçage et diverses esches présentées, j’allais donc garder cette ligne de
conduite. Les pellets expansés à l’hameçon semblaient vraiment appréciés par les tanches, ils allaient donc faire partie de mes choix, notamment sous une nouvelle forme : le Supercrush expanders, une amorce à base essentiellement de particules de pellets expansés, broyés assez finement. C’est un mélange qui a été créé dans le but d’avoir une amorce extrêmement légère et souple. Une fois mouillée, elle ne
pèse quasiment rien et créé un nuage de particules qui se soulève sous les coups de nageoires, juste au-dessus du fond, lorsque les poissons fouillent. C’est un phénomène intéressant car les particules soulevées ne sont pas de la « poudre » mais de vrais morceaux d’expansés dont les poissons se délectent tranquillement. Ce nuage n’est pas opaque, et les poissons gardent une visibilité intéressante pour aller vers votre esche, qui sera alors la particule la plus grosse sur le « tapis » et sans doute, la plus intéressante. Autre aspect très intéressant de ce mélange, c’est sa richesse vraiment très faible : aucun ne risque que le poisson ne se gave même lorsqu’il s’en nourrit beaucoup et cela devrait être un sacré atout à la saison froide pour les carpes, mais aussi en pleine saison quand on
cherche des poissons plus modestes ou plus timides, comme les tanches. L’arôme est assez neutre, et pourra être modifié avec un additif liquide. On est sur un mélange assez basique mais au combien efficace. Cela fait longtemps qu’en Angleterre les pêcheurs de fisheries utilisent les pellets expansés broyés en amorçage et je tenais vraiment à vous montrer comment l’employer à travers cet article, c’est vraiment un produit intéressant, que l’on peut préparer soi-même avec des expansés et un bon broyeur, ou l’acheter sous cette forme de Supercrush Expander. Associés à des expansés à l’hameçon, j’espérais prendre quelques tanches, pour illustrer mon propos. Mon matériel a bien sûr été adapté à mon approche. Comme je suis sur un carpodrome,
CE PRODUIT SE MÉLANGE COMME UNE AMORCE , SON MOUILLAGE EST ASSEZ MODULABLE SELON L' EFFET ESCOMPTÉ , UN TAMISAGE ET C' EST PRÊT !
j’allais cependant utiliser un matériel assez moyen afin de pouvoir jouer une carte si d’aventure je piquais une carpe, n’ayant nulle envie de leur faire des piercings ou leur accrocher des guirlandes de Noël, en pêchant trop fin. Il vaut mieux prendre moins de petits poissons en pêchant un peu trop gros, que de « décorer » toutes les carpes qui s’inviteraient à ma petite « fête à l’expansé »! Mon kit est pourvu d’un élastique creux de 2.4mm, très peu tendu, voire quasiment pas, sur deux brins « et demi » (avec un Short n°4), afin de pouvoir essayer de mettre dans la filoche une éventuelle carpe, en prenant mon temps, mais surtout les tanches même piquées sur le bord des lèvres. Ma ligne est assez classique, montée en direct en 1 4/1 00ème de Colmic X5000, nylon extrême-
ment résistant. Le flotteur est adapté à l’esche principale que j’ai choisi à savoir le pellet expansé et il s’agit d’un Pencil Power de Nick Gilbert, en 0.3gr, un excellent flotteur pour ce type de pêche à « l’expansé », possédant une antenne moyenne assez longue, qui coulera à la moindre sollicitation. L’hameçon sera un Kamasan B911 n°1 6 à œillet, hameçon vrai-
ment très solide par rapport à son « fer » très moyen mais au combien résistant, qui m’a réellement bluffé depuis que je l’utilise sur mes pêches fines et/ou avec esche fragile. Il a une forme parfaite pour une bonne tenue du pellet, et possède un piquant remarquable. Pour ma pêche sur « la berge en face », un kit classique monté en 1 8/1 00ème supportant un flotteur MALMAN de 0.4gr, et un autre pour la pâte, avec un Mad Paste de Aquapeche en 0.5gr. Ces deux kits me permettront de pêcher un peu les carpes en attendant que les tanches s’installent bien sur mon coup principal. Ce laps de temps assez long avant de pêcher sur mon coup amorcé au Supercrush Expander est un détail que je soulignerai car les tanches mettent bien souvent un moment avant de venir sur le coup et les laisser en paix pendant ce moment permet de les mettre en confiance et de les piquer plus aisément par la suite. Avant tout autre chose, je prépare mon amorce afin de bien lui laisser le temps de gonfler. Chacun d’entre vous qui a déjà utilisé des pellets expansés connait le poids plume de ces esches et leur faculté à gonfler une fois mouillées. Pour le Supercrush expander, le phénomène est le même et il faudra le mouiller en deux voire trois fois pour obtenir le degré de mouillage escompté, tout en sachant que l’on n’est pas dans un mélange classique, et que le pouvoir collant sera assez faible. Je commence donc le mouillage de façon assez grossière, en mettant une bonne quantité
d’eau. Puis j’affinerai si besoin et au fil des minutes, en revenant sur ce mouillage au fur et à mesure que je monte mon matériel. Je finirai et entretiendrai ce mouillage au vaporisateur. C’est le meilleur moyen d’arriver à un résultat satisfaisant. Je prépare le reste de mes esches, de mon matériel et il est à présent temps d’amorcer. La berge en face de mois se situe environ à 1 5m et je pose une coupelle de micros pellets additionnée de quelques grains de maïs doux à environ 1 m du bord, laissant l’espace nécessaire de « sécurité » où le poisson se sentira bien pour voyager. Pour mon coup à « tanches », il sera à 9m du bord au plus profond de mon poste. Ce n’est pas une règle générale de choisir le plus profond mais c’est souvent synonyme de réussite à Gold Valley. Deux grosses boules de mélange pur, sans rien d’autre, sur ce coup. Comme je l’ai précisé, je commence en face, mais les touches sont un peu longues à venir et semblerait-il que la météo déstabilise un peu les carpes
qui n’arrivent pas à entrer en frai\ Une grosse heure plus tard, aucun signe d’activité sur mon coup de 9m. Rien, pas même un bruissement à la surface de l’eau ne vient perturber le calme « apparent ». J’esche cependant un expansé sur ma ligne la plus light, et dépose lentement ma ligne sur le fond. Sitôt posé, sitôt plongé, le flotteur disparait
instantanément. Ferrage énergique, prise de contact, ouille...directement dans le coin opposé avec 1 0m d’élastique dehors, en moins de temps qu’il ne faut que pour l’écrire. Le combat est assez « énorme », la pression que je mets dans mon kit et mon élastique à la sortie du Puller Bung est relative, car je ne peux pas réellement faire ce que je veux en 1 4/1 00ème. Pendant 30 minutes, j’ai ce poisson au bout de la ligne, j’ai vu plusieurs fois clairement qu’il s’agissait d’une
carpe, sans pouvoir parvenir à la glisser rapidement dans l’épuisette. Vu le nombre de touches que j’ai eu, j’assure ce poisson qui sauve ma pêche bien mal engagée dans la première heure ! Finalement, j’arrive à glisser le ventre rebondi de la carpe dans un filet d’épuisette adapté, ayant pris le soin d’en monter deux, une « tanches » et une « carpes ». Ouf, c’est dans la filoche. Verdict du peson, 11 kilos passés ! Sur un nylon et un élastique fins, bonjour les sensations ! J’ai le bras en
compote, mais le sourire aux lèvres. Mais toujours pas de tanches en vue ! Et rien n’y fera, je ne piquerai aucune tanche cette après-midi-là, et seul David mon poto en prendra 2 ou 3, mais pas comme il s’en était pris la semaine précédente, avec plusieurs kilos par pêcheur\ je prendrai encore cependant 3 autres carpes, plus modestes. Une approche qui me semblait vraiment bonne, mais à vrai dire, rien n’avait décidé les tanches ce jour-là, et ce superbe mélange
d’expansés broyés m’avait apporté le plus joli poisson piqué à Gold Valley de l’année pour le moment ! Rien à dire, on en apprend tous les jours et même quand on pense être dans le « bon », ce type de journée prouve qu’à la pêche, rien n’est acquis, tout peut changer, surtout en mai, quand le frai tarde et que les poissons sont perturbés.
L’avis de Lee Kerry, pêcheur vedette de Preston Innovations L’amorce Supercrush Expander est mon mélange préféré chez Sonubaits. La raison pour cela est simple : c’est un mix à base de pellets expansés broyés, que toutes les espèces de poissons semblent apprécier et mangent. La chose la plus importante pour ce mélange est de s'assurer qu'il est mélangé avec beaucoup d'eau. Les fines particules absorbent beaucoup d'eau, ce qui maintient le mélange à proximité du fond et il est très facile pour les poissons de le manger. Une de mes façons préférées de me servir de cette amorce de la mélanger à hauteur de 50% avec de l’argile humide. C'est mortel pour la brème et fournit une base idéale pour cette espèce qui aime fouiller sans cesse le fond, en présentant l’esche juste au-dessus. Essayez d’ajouter quelques casters et des vers coupés au mélange, amorcer régulièrement de petites boules, vous êtes sûrs que les poissons vont être piqués un par un en file indienne !
Photos Grey's
Lorsque vous pêchez avec un pellet-band piqué sur l'hameçon, sur lequel est enfilée votre esche, vous pouvez parfois sentir que les résultats seraient meilleurs en le décalant de quelques millimètres de la hampe. C’était impossible avant, sans utiliser de bas de ligne au cheveu. A présent, Grey’s a créé un produit appelé Prodigy Extenda Bands. Il s’agit tout simplement de pellet-bands possédant une partie pour piquer l’hameçon plus longue et re-coupable. Ainsi on peut escher n’importe quel pellet dur de 4 à 1 0mm plus ou moins loin de l’hameçon. Lorsqu'il est fixé à l'hameçon, il agit tout simplement comme un montage au cheveu, ce qui donne une meilleure présentation et un piquage plus aisé dans la gueule du poisson. Il est disponible en deux couleurs, transparent ou marron, afin d’être invisible soit dans l’eau soit autour du pellet.
L'atout de ces bandes est que vous pouvez ajuster la longueur de cette dernière à la présentation escomptée. Il est possible de placer l’esche très loin de l’hameçon pour les touches tatillonnes comme tout près comme lorsqu’on pêche au pellet-waggler. Chaque bande possède de petites dents en caoutchouc sur l'intérieur du cercle de cette dernière, offrant un meilleur maintien du pellet. Les Greys Prodigy Extenda bands sont livrées dans les boites Grey’s Klip Lock, les protégeant des conditions, boites qui se rangent elles-mêmes dans un ensemble de multi-boites. Le Prix est de 2.99 livres soit environ 3.50 euros. Un produit vraiment intéressant pour ceux qui pêchent sans bas de ligne et ne souhaitent pas en monter, lorsqu’ils pêchent au pellet dur et que les pellet-bands classiques ne donnent pas les résultats escomptés.
Photos Vincent Begon, Preston, Matrix, Drennan.
produits sont assez similaires et ont tous la même vocation : attacher le bas de ligne au corps de ligne tout en servant de perle amortisseuse pour un feeder coulissant. Pour les Matrix et les Korum, la forme de la perle est assez ronde pour le modèle original, bien que chez Preston et Drennan, on l’ait un peu adapté au method de la marque, ce qui demeure logique, mais
Ces dernières années sont entrées sur le marché des nouveautés en matière de matériel pour la pêche au quiver en général, assez pointues. On trouve à présent de très bons produits pour pratiquer cette technique et il y en a un que je tenais à vous présenter dans ce numéro du Mag, appelé différemment selon les marques, mais que je nommerai en bon français Perle à attache rapide. « Quick Change Bead » chez Korum et Drennan, « Rubber Bead » chez Matrix , ces
surtout pour avoir un système semicoulissant. Autrement dit cette variante s’insèrera dans un method feeder et y restera, le rendant semi-fixe, tout en le laissant s‘éjecter en cas de casse où le poisson « tracterait » tout un montage, pour s’en libérer facilement. Mais nous nous éloignons un peu de l’accessoire et de l’utilisation que je cherche à vous démontrer
ici : une perle pour montage coulissante où l’on accroche le bas de ligne. Ces attaches sont semi-rigides, et sont même parfois un peu difficile à ouvrir pour y placer le bas de ligne, mais cela assure un bon grip, et sécurisé le bas de ligne une fois en place. Ce dernier ne pourra pas en sortir prématurément. Leur forme ronde généreuse offre un amorti conséquent pour le feeder placé sur une agrafe coulissante ou pour le method enfilé sur le corps de ligne. La conception de ces produits est assez simpliste mais au combien efficace, en deux parties. Une partie « perle » et une
partie « crochet ». Leur mise en place est assez aisée, il suffit d’enfiler la « perle » sur le corps de ligne, puis de nouer ce dernier sur la partie basse du crochet par un nœud palomar par exemple, l’un des plus solides. Ensuite, on ramène la perle contre le crochet pour fermer cette perle à attache rapide. Pour placer un bas de ligne, terminée par une boucle, il suffira d’ouvrir ce « connecteur » et de l’y placer. Simple\mais efficace !
avec ce type d’accessoires sans qu’il ne cède. Un produit que tout bon pêcheur au quiver se doit d’avoir, tant les possibilités
d’utilisation sont grandes et le confort de pêche obtenu indéniable ! Un « must have » comme on dit !
L'avis de Chris Ponsford, consultant chez KORUM:
Les trous de fixation du corps de ligne dans la perle ou sur le crochet peuvent paraitre assez petit mais suffisant jusqu’au 25/1 00ème, dimension de nylon largement suffisante pour la pêche au coup. Au-delà on emploiera un autre système d’attache rapide. La résistance de ces produits est assez phénoménale comparée à leur fragilité apparente, j’ai déjà pu sortir des poissons dépassant allégrement les 1 2 kilos
Les grand avantages pour ces Quick Change Beads sont leur simplicité et leur puissance, dans le but d'avoir un lien efficace, sans qu'aucun émerillon, perle ou autre accessoire ne soit nécessaire pour obtenir un montage performant. Les nouveaux modèles de KORUM sont plus souples, donc plus facile à séparer pour la mise en place du bas de ligne, sans que je n'ai jamais perdu un poisson à cause d'une rupture. J'étais au QG de PRESTON aujourd'hui et fais en sorte de ramasser quelques paquets ! N'oubliez pas qu'ils sont presque invisibles dans l'eau avec les couleurs simples et discrètes. Vraiment un élément que tout pêcheur au feeder ou quiver doit avoir dans sa panoplie !
photos Madfred et Vincent Begon
S’il est bien une esche intemporelle que tout pêcheur de carpe au coup connaisse, c’est bien le maïs doux. C’est probablement l’esche qui a pris le plus de GROS poissons au coup durant les dernières décennies (bien avant le ver de terre selon moi), que ce soit à la canne ou au moulinet. En effet, je connais très peu de pêcheurs de beaux poissons qui ne se rendent au bord de l’eau avec au minimum une boîte de maïs doux dans le sac. Bien avant l’apparition du pellet et de la bouillette, les pêcheurs pratiquaient les pêches les plus fortes grâce à cette esche, aux multiples records. Limiter l’utilisation du maïs doux à une esche tout droit sortie de sa boîte de conserve est à mon avis assez limitatif, et je vais tenter de vous présenter quelques modes d’utilisation différents à travers cet article. Contrairement à beaucoup de croyances que j’ai pu partager au bord de l’eau, le maïs
doux n’est pas le résultat d’une préparation du maïs-grain ou maïs-céréale, mais une variété bien à part de celle cultivée pour nourrir le bétail, ou pour les céréales que l’on retrouvera dans l’alimentation et il s’apparente plus à un légume frais. Il est majoritairement constitué d’eau (70% de sa composition) , et contient ensuite 1 5 à 20 % de glucides, bien plus que la plupart des légumes frais, et renferme environ 4% de fibres, teneur qui en augmentant avec le degré de maturation, le rendra plus ou moins dur. Contenant moins de 4% de protéines, le maïs doux peut être employé en grandes quantités pour la pêche au coup sans grand risque de gaver les poissons. Les avantages du maïs doux dans la pêche au coup sont multiples et je vais essayer d’aborder quelques-uns de ces avantages. En premier lieu, c’est un produit vraiment bon marché dans les versions de bases que l’on trouvera en supermarché, même dans les marques les plus réputées. Avec deux ou trois euros, il est tout à fait possible de pêcher une journée complète et réaliser des bourriches fantastiques, pour un moindre coût.
Des générations de pêcheurs ont pris du poisson avec du maïs doux sorti directement de la boite sans pour autant avoir à un quelconque moment remis en cause son efficacité. Cependant, avec l’avènement des plans d’eaux de type carpodrome, son emploi à outrance en tant qu’esche à faible coût a parfois fait baisser énormément son rendement. Les carpes rentrent toujours sur
l’amorçage, mais avec beaucoup plus de méfiance que jadis et boudent le grain esché\ Bien que l’on puisse encore piquer quelques carpes avec du maïs doux classique, il y a fort à parier que l’on prendra plus de poisson avec des grains « modulés » ou modifiés pour déjouer cette méfiance.
Cette modularité sera également essentielle lorsque les eaux se troublent lors des crues ou de fortes pluies, l’attrait visuel diminuant sensiblement, il sera facile de booster l’arôme naturel assez neutre du maïs avec divers additifs liquides. On gagnera ainsi en attractivité. Voyons comment on va modifier ces grains\ Certains fabricants de pêche produisent des maïs doux plus ou moins fermes, déjà aromatisés ou colorés. Ces produits peuvent tout à fait dépanner au bord de l’eau mais leur tarif assez élevé a souvent raison du plus enthousiaste des pêcheurs\ Préparer soimême son maïs doux à un moindre coût est un jeu d’enfant, en utilisant des produits adaptés. Deux paramètres nous intéressent :
la couleur et l’arôme des grains. Le maïs étant constitué en grande partie d’eau et n’ayant une diffusion naturelle très limitée, les arômes et les colorants liquides seront très efficaces : les colorants et arômes liquides seront ajoutés directement aux grains placés dans un peu d’eau. Les colorants et arômes seront soit alimentaires - comme ceux vendus pour la pâtisserie- soit ceux vendus en magasins de pêche. Le but de ces derniers sera de créer un aspect visuel différent de ce que le poisson peut trouver habituellement dans l’eau ou tout simplement afin qu’ils puissent le voir, dans des eaux mâchées, ou alors, les inciter à mordre avec un arôme différent mais intéressants pour nos chers cyprins. Dans un premier temps, la couleur : de multiples teintes sont disponibles sur le marché et laissent libre cours à l’imagination des pêcheurs. Le rouge pourra être très prenant, tout comme peuvent l’être les asticots de la même teinte, sans oublier le jaune de certains colorants qui est souvent plus « flashy » que la couleur naturelle des grains et permettra de créer une différence sensible notamment pour l’eschage. Pour teinter les grains en rouge, le plus efficace pour moi demeure le « Bait Paint » de Sonubaits, mais les colorants liquides utilisés en pâtisserie peuvent également faire l’affaire. Pour en finir avec l’aspect visuel, en hiver, le maïs doux possède également plusieurs avantages : il sera une esche très visuelle dans les eaux claires, dans sa couleur jaune
d’origine, et pourra être vu de loin par des carpes peu enclines à se déplacer. Bien que contenant pas mal de sucre, la faible richesse nutritive des grains sera un avantage indéniable permettant d’amorcer assez conséquemment, contrairement à ce que l’on pourra faire avec des pellets par exemple, et gagner cet atout visuel qui peut s’avérer excellent. Le maïs demeure une esche de « réaction » qui pourra faire bouger des carpes
qui bouderaient d’autres appâts. Concernant les arômes, je privilégie ceux qui pénètreront bien dans les grains, à cœur. Une seule méthode, simple pour colorer ou parfumer son maïs : le trempage. La veille de la partie de pêche, il suffit de placer le contenu d’une ou deux boites de maïs selon les besoins dans un récipient, dont on complètera le niveau avec de l’eau afin de recouvrir complètement l’ensemble des
grains, puis d’ajouter du colorant ou/et de l’arôme liquide. Il suffit ensuite de bien secouer la boite refermée avec soin et de laisser reposer la nuit entière. En procédant de cette manière, le maïs sera exactement « customisé » selon le goût du pêcheur, mais il faut bien garder en tête que si les colorants ne peuvent être utilisés en trop grande quantité, des grains de maïs trop aromatisés agiront comme un épouvantail sur le coup et feront battre en retraite les plus vaillantes de nos chères carpes\ Bien que l’arôme naturel du maïs semble assez neutre, il ne l’est pas forcément pour les carpes, mais en le modifiant, on pourra « homogénéiser » ses esches, notamment lorsque l’on emploie d’autres appâts comme les pellets, les asticots ou l’amorce, en complément. Le choix en arômes disponibles sur le marché est immense et les pêcheurs s’y perdent un peu, tout est affaire de goûts.
Certains emploient des additifs sucrés, d’autres carnés ou fruités. Le tout est de croire en ce que l’on fait, mais surtout d’être très observateur lors des parties de pêche, des résultats rencontrés avec chaque variété. Il n’existe pas d’additif miracle, mais j’ai pu constater au fil de mes journées au bord de l’eau, que sur certains plans d’eau, tel ou tel additif avait la faculté parfois de me sauver une partie de pêche mal commencée. La préparation aromatique des grains de maïs est la même que celle avec des colorants, un simple trempage plus ou moins long suffit. N’étant pas grand adepte des « dips » de trempage juste avant la mise à l’eau, j’ai pris pour habitude de préparer mon maïs aromatisé la veille de ma partie de pêche et de le conserver dans un endroit frais toute la nuit. Les quantités à employer varient selon les additifs, mais en règle générale, j’ai plutôt la main légère pour ne pas rebuter le poisson entrant sur le coup. Je ne citerai aucun additif liquide ou autre, mais soulignerai quand même une nette tendance à donner à mes esches un arôme assez semblable, afin de ne pas créer de flou dans l’esprit des carpes dans mon amorçage. Le maïs doux est une esche qui reste modulable sous sa forme « grains » mais pas seulement. Dans un de mes reportages sur un autre support, j’avais souligné l’efficacité de la soupe de maïs et n’y reviendrais que brièvement. Sous cette forme broyée préparée avec un blender en cuisine, presque liquide, le maïs doux dégage tous ses arômes
La Soupe de Maïs, surtout en hiver ! naturels et suscitera la curiosité des poissons, qui viendront sur le coup pour filtrer les particules nutritives de cette préparation. Cette soupe est également modulable, que cela soit d’un point de vue visuel en ajoutant d’éventuels colorants ou « nuageants », et aromatique. Sa préparation dépendra de l’imagination du pêcheur à créer un amorçage adapté aux conditions. C’est un produit que j’aime beaucoup utiliser quand les conditions sont difficiles pour surprendre le poisson peu habitué à croiser ce genre de mixture, et une autre possibilité d’amorçage au maïs, que l’on se doit de connaitre. On peut également rester assez classique dans son amorçage, en utilisant des grains entiers. Là encore il y a plusieurs écoles et façons de procéder selon le mode d’amorçage choisi. A la coupelle, les grains pourront être déposés sur le coup à la coupelle, tels quels ou en boules formées
grâce à une colle à particules, disponibles au rayon « carpiste » ou pêche au coup des meilleurs détaillants. Ces colles permettent de former des boules d’amorçage trouvant toute leur utilité dans des plans d’eau profond, pour éviter la dispersion à la descente, ou les poissons blancs qui pourront s’installer moins confortablement que sur un tapis épars de grains, le temps que les carpes arrivent sur le coup. La préparation demeure très simple, et rapide. Sous sa forme classique en grains, l’amorçage unique à la coupelle permettra d’être très précis et de pêcher des surfaces très réduites en hiver, ou de concentrer un amorçage conséquent à la belle saison\tout est question de conditions. A la fronde, la masse importante du maïs doux créera des vibrations non négligeables en frondant des grains sur le coup et le pêcheur pourra jouer sur ce facteur pour attirer les poissons, que ce soit au rappel pour pêcher entre deux eaux ou au fond. La compétition alimentaire est ainsi abordée différemment mais tout aussi intéressante pour obtenir de bons résultats. Là encore les facultés à moduler le maïs doux et son utilisation sont énormes ! Vous me direz que je n’ai pas encore parlé des marques de maïs doux que j’utilise\.certes ! Pour moi, ce qui importe c’est la taille des grains et leur dureté. Quand il arrive devant le rayon maïs doux d’une grande surface, le pêcheur regarde souvent celui qui est le moins cher ou au mieux, le meilleur rapport qualité-prix. Certains maïs sont de qualité assez moyenne et d’autres
Les colles à particules se trouvent sous diverses formes, comme ce Stiki Pellets qui fonctionnent sur les pellets mais pas seulement, ou ces colles Carp Expert, directement venues de Roumanie. La préparation est facile: on verse le contenu d'une boite de maïs avec + ou - de jus selon la colle, on mélange de la colle, on brasse le tout et l'on forme des boules que l'on déposera à la coupelle pour la grande canne ou que l'on pourra fronder selon le diamètre, voire même mettre dans un cage feeder (seul moyen efficace d'amorcer précisément au maïs: coller ses grains !)
DIVERS MODES D'ESCHAGE...
Eschage d'un grain avec petit hameçon dégagé
Eschage d'un grain avec hameçon dissimulé
Eschage d'une "peau" de maïs
Eschage de deux grains de maïs
L'eschage au cheveu le plus discret, le plus efficace et le plus rapide, au moyen d'un pellet band.
haut de gammes, tout au moins pour l’alimentation humaine\Mon conseil sera de les goûter vous-mêmes pour vous faire une idée précise de ce que vous allez utiliser, une bonne salade de maïs est d’ailleurs de saison ! Il existe des grains cuits à la vapeur, ou de façon classique, des grains tendre ou croquants, et de différentes tailles selon la qualité\Pour résumer les choses, j’emploie en général les grains croquants pour l’hameçon, la dureté relative étant un atout pour un eschage aisé et précis, tandis que je réserve les grains tendres pour l’amorçage. A noter qu’il est possible de ramollir les grains de maïs doux en les plaçant 24h au congélateur, afin de les rendre plus tendres, ou de congeler ses restants de maïs en fin de pêche, pour une utilisation ultérieure, la préparation de la soupe avec un maïs à moitié décongelé donnant un mélange encore plus onctueux et plus fin qu’avec du maïs frais.
L’aspect visuel étant primordial, la carpe ne fera pas de différence entre la « table dressée » où elle se délectera de grains bien tendres pour ensuite succomber grâce à un amorçage judicieux au grain esché, ayant le meilleur aspect possible. Pour se faire, une ligne parfaitement adaptée à la pêche au maïs doux est indispensable. Bien souvent en carpodrome, les pêcheurs utilisent la même ligne pour toutes les esches choisies. C’est pour moi une erreur conséquente, qui peut s’avérer dévastatrice en matière de résultats. Tout d’abord, un sondage précis est indispensable pour bien pêcher au maïs doux. On commencera avec une sonde en réglant le flotteur de manière à ce que l’antenne très porteuse d’environ 2mm émerge totalement de l’eau, cette dernière s’enfonçant un peu sous le poids du grain. Nul besoin de trainer beaucoup sur le fond, un réglage à rasette ou presque en s’aidant d’un grain esché pour terminer le sondage et en regardant le comportement du flotteur
permettra de pêcher efficacement. Ainsi, on évitera les touches invisibles des poissons avalant et recrachant immédiatement le maïs sans se piquer. Avec un tel réglage, des aguichages lents et précis effectués en ressortant de 20 à 30cm le flotteur déclencheront bien souvent des touches d’une manière plus efficace qu’en laissant la canne sur ses supports de façon statique. En matière d’efficacité, et ce comme pour toutes les techniques, le choix de l’hameçon est primordial. Beaucoup trop souvent, les pêcheurs limitent leur choix d’hameçon à un modèle fort de fer en taille 1 0. Les résultats sont pourtant supérieurs avec un modèle bien plus petit, malgré la taille conséquente de l’esche et mon choix se porte souvent sur un KAMASAN B911 sur les pêches assez fines et le GURU MWG pour les pêches un peu plus fortes, les deux en taille 1 6 ou 1 8 pour l’emploi d’un seul grain de maïs et en taille 1 4 pour deux grains. Ce choix s’explique facilement par le fait que j’affectionne particulièrement dissimuler l’hameçon à l’intérieur du grain, afin de ne pas « faire tâche » avec l’amorçage mais aussi afin que la carpe ne le décèle que trop tard. Lorsque les touches sont difficiles, l’eschage se fait paradoxalement avec un hameçon visible, piqué légèrement sur le haut du grain, pointe dégagée, permettant un ancrage profond même sous la plus petite aspiration du poisson. On peut également piquer deux grains à l’hameçon pour obtenir une bouchée plus massive, plus intéressante pour une
carpe ou encore d’utiliser une ou deux « peaux » de maïs, esche obtenue en pressant avec précaution un grain entre les doigts, de manière à en sortir en partie la pulpe et ne garder qu’un grain partiellement évidé, d’un aspect surprenant, mais dont le poids limité permettra un engamage plus facile. C’est dans cet ordre d’ailleurs que j’adapte mon esche lorsque la pêche est difficile en piquant d’abord deux grains, puis en l’absence de touches, une ou deux peaux de maïs, ces dernières ayant un aspect visuel et vibratoire intéressant lors de la descente à travers la couche d’eau, ralentie par la forme aplatie de l’esche. La carpe a alors tout loisir de
l’observer avant de s’en saisir une fois au fond et parfois même à la descente. L’aspect assez déroutant des peaux de maïs est un cap à passer, mais une fois le premier poisson piqué alors que rien ne marchait, cet a priori est vite oublié.
Voilà , en gros, les quelques détails pratiques que je voulais partager avec vous pour l’utilisation du maïs, qui reste une esche : -intemporelle, elle a eu, a et aura toujours du succès sur les générations de pêcheurs au coup. - très disponible, une boite dans le sac ne mange pas de pain -très modulable, cela ne reste pas juste du maïs doux. - très bon marché, et ça, c’est vraiment un argument de poids pour bon nombre d’entre nous. Je n’ai parlé que de la grande canne dans les lignes précédentes pour parler montage de ligne, mais pour le moulinet également, que cela soit feeder ou anglaise, les caractéristiques techniques restent les mêmes. Je laisse à présent la place à mon ami carpiste David, qui va vous présenter sa manière de l’utiliser, pour ses pêches de gros fishs !
des carpes et ce, peu importe le lieu et la saison, Si vous voulez commencer dans un endroit vierge de pêche, c'est l'appât de référence. Appât instantané, certes peu sélectif pour nous pêcheurs de carpes -car il intéresse toute les espèces- mais au combien efficace. Je vais d'ailleurs dans ce petit article tenter de vous expliquer ma façon d'utiliser cet or jaune pour toutes mes situations de pêche.
L'or jaune
texte et photos par Dauchy David A la question: quel appât garderais-tu? Et lequel utiliserais-tu en toutes circonstances? Sans hésitation, je répondrais le MAÏS DOUX que je qualifierais d'or jaune!!! Cette petite légumineuse au goût sucré, d'une couleur « flashy » , a pris et continuera de prendre des tonnes de poissons mais surtout
EN VERSION EQUILIBREE SINON RIEN!!!! Tout d'abord lorsque j'utilise le maïs doux, c'est toujours en version équilibrée. Ma présentation de prédilection étant 2 ou 3 grains de maïs doux + 1 faux grain flottant en plastique. Cette présentation rend l'ensemble équilibré juste par le poids de l'hameçon et surtout bougeant au moindre mouvement d'eau: REDOUTABLE sur certains plans d'eau soumis à forte pression. Autre avantage des petits grains jaunes, ils fonctionnent même sur un tapis de particules ne comportant aucun grain de maïs doux tout simplement!!!!!! Et ce, détail au combien important, en toutes saisons et tous lieux, avec quand même une préférence pour le printemps et l'hiver.
DANS TON SPOD MIX TU RAJOUTERAS!!!! Lorsque je pêche avec un mélange de particules (chènevis et autres) je rajoute systématiquement 1 à 2 boites de maïs doux. Ces dernières faisant office de contraste et surtout de sucrant. Et quel contraste avec le chènevis bien noir, essayer vous verrez!!!! Un point des plus importants est également le prix de revient de cette légumineuse, environ 30/35 centimes chez tous les bons discounter. Par contre une chose pour laquelle je suis intransigeant pour l'eschage, ce sera du Géant Vert ou rien. Ayant remarqué que cette marque possède les plus gros grains du marché et surtout les plus fermes car il faut bien reconnaître l'extrême fragilité de cette esche, qui ne peut pas avoir que des qualités !!!!! AU STALKING ET A L’AGRAINAGE TU FRONDERAS
Lorsque j’ai seulement quelques heures de pêches devant moi, c'est l'appât que j'emporte systématiquement. D’ailleurs laissez-moi vous narrez une petite anecdote: Dernièrement lors d'une pêche éclair, les poissons se trouvaient sous la surface. J'ai décidé de monter un ZIG RIG (montage ultra flottant pour les non-initiés), pêche très décollé avec pour esche un petit morceau de mousse jaune.
Mais le maïs doux dans tout cela, me direzvous?
résultats des course 4 heures de pêches pour 4 poissons !!!
Et bien j'ai mis un stick de pain de mie près du plomb et surtout j'ai agrainé du maïs doux sur le montage. Je m’explique le pain de mie remontant à la surface et les grains jaunes descendant du ciel. Cela a créé une sorte de colonne d'appâts rendant les poissons hystériques.
On ne peut faire plus instantané et efficace!!!!
Étant équipé de polarisantes je voyais les poissons se jeter littéralement sur les morceaux jaunes tombant de la surface,
En conclusion si vous n'avez jamais utilisé de maïs doux, ce que je doute fortement, essayez et vous verrez ces petits grains jaunes sont de l’ OR en boite.
Photos Matrix, DHP.
1 -Bonjour Les, peux-tu commencer par te présenter un peu aux pêcheurs du continent ? Bonjour Madfred et merci pour cette interview. Je m’appelle Les Thompson, j’ai 36 ans. J’habite sur la commune de Kingswinford, dans le canton du West Mindlands, en Angleterre. Je pêche depuis l’âge de 1 0 ans, et je pratique la compétition depuis de nombreuses années. Je suis consultant pour Matrix Innovations et Bait Tech, mes deux sponsors que je profite de remercier ici. Pour mon palmarès, il me vient à l’esprit avant tout ma plus belle victoire, le 1 er septembre 201 2 au MAVER Match This, mais aussi ma victoire aux Angling Trusts Masters en 2006. J’ai été finaliste aux Fishomania en 2008 et le serait en 201 3.
2-Justement, Les, parlons un peu de ces fantastiques compétitions organisées au Royaume-Uni \ j’ai entendu de mon ami Ricky Teale que vous aviez gagné une compétition dotée d’une fantastique somme de 50000£ pour le vainqueur, pouvez-vous nous présenter un peu cet évènement ? Oui Madfred, sans aucun souci, il s’agit justement de ce Maver Match This, qui est la plus grosse compétition organisée au Royaume-Uni en matière de dotation. Un chèque de 50000£ est effectivement attribué au vainqueur, mais non sans mal, et cela peut même grimper à 1 00000£ si les qualifications se « vendent « bien, tout en sachant qu’il s’agit en fait d’un ensemble de 24 épreuves qualificatives où seul le vainqueur de la manche est qualifié pour la finale. Lors de ces « qualifications », chaque pêcheur mise une somme de 50£ de droit d’entrée, avec un maximum de 1 20 pêcheurs par manche. Donc, seul le vainqueur est qualifié pour la finale, mais les 5 premiers peuvent participer ensuite à un Championnat britannique appelé le British Pole Championship, doté de 5000£. Ce « Maver This
Match » est dans sa troisième année, et se déroule maintenant d’avril à aout pour les qualifications, et comme il est donc très difficile de se qualifier, cela vous prend une sacrée partie de votre saison si vous voulez participer sérieusement. C’est donc devenu une compétition majeure au Royaume-Uni. J’ai donc remporté l’édition 201 2 avec en finale une bourriche de 56 kilos 230, soit 1 23 de nos “livres” (lbs), au poste 1 2 du « match lake » à Larford lakes. J’ai pris des carpes F1 et des miroirs, avec une approche prudente au pellet à la grande canne. Pour ce faire, j’ai pêché à 1 3m sur le fond, finissant avec 1 0 kilos d’avance sur mon poursuivant. La pêche
n’était pas simple et il a fallu que je pêche en occultant les brèmes qui étaient assez présentes mais qui ne m’auraient pas permis de faire un score assez « rapide » pour rester dans la course. J’ai utilisé pour mon amorçage des pellets durs de 4mm, les Bait Tech Premium Pellets que j’ai préparés en les mouillants avec de l’eau, pour qu’ils coulent plus vite. En amorçant une surface assez large de 1 .5m2 environ, j’ai réussi à prendre pas mal de F1 ’s avec une ligne à la plombée groupée assez agressive. Je me suis concentré sur ce coup pendant la majeure partie de la pêche et j’ai ensuite exploré d’autres coups amorcés quand mon coup principal a semblé s’éteindre. En gardant ce
rythme, j’ai réussi à gagner cette superbe compétition, l’un de mes plus beaux souvenirs et meilleur résultat à ce jour. 3-Quelle est ta technique préférée ? Pourquoi ? Où préfères-tu la pratiquer ? Mon style de pêche préféré est la grande canne entre deux eaux ou en surface, mais aussi le method feeder. Ce sont deux approches diamétralement opposées, mais je les adore car ce sont tout simplement les deux plus productives. Elles m’ont permis de réaliser de superbes bourriches, et sont toutes deux vouées à développer la compétition alimentaire entre les poissons. Pour pratiquer ces pêches, j’aime beaucoup le complexe de Maver Larford lakes. Ce complexe comporte 3 étangs bien peuplés d’espèces comme la brème, les carpes F1 ’s, mais aussi de grosses carpes, et il correspond parfaitement à mon style de pêche. C’est d’ailleurs là que j’ai gagné la finale 201 2 du Maver This, avec une toute autre approche !! (rire) et de nombreuses autres grosses compétitions y sont organisées, et il est donc intéressant de s’y entrainer toute l’année pour rester dans le « bain ». 4-Quel est ton rôle chez Matrix Innovations? Peux-tu nous parler un peu de cette collaboration entre toi et la compagnie ? Mon rôle chez Matrix est d’être consultant pour le matériel. Je suis donc amené à travailler avec les ingénieurs de la
compagnie, pour développer les produits que je teste. En participant à une batterie de tests avec chaque produit, j’essaie d’y amener mes idées pour les développer dans le bon sens pour les pêcheurs, et leur offrir un choix de matériel de qualité dans le commerce. Je participe également à la promotion de ces produits et de la compagnie à travers ma pêche et mes résultats tout au long de l’année. Je participe également à la communication avec les médias et à de nombreux reportages, comme cette interview, avec Ricky Teale, directeur commercial chez Matrix, l’un des plus grands noms dans ce métier. C’est un travail de tous les jours !
5-J’ai récemment eu la chance de pêcher et tester deux cannes magnifiques, de chez Matrix. Que penses-tu de la gamme des cannes CARPMASTER Method Feeder rod ? est-ce un bon produit pour les carpes françaises selon toi ? Les cannes Carpmaster Method Feeder ont dès leur apparition sur le marché fait souffler
un vent de tempête sur la scène des fisheries commerciales au Royaume-Uni, grâce à une action de canne magnifique mise en avant par un joint spigot idéalement placé après la poignée. Pour ma part, j’utilise le modèle de 8 pieds (2.4m env.) pour mes pêches courtes, entre 1 8 et 20m, tandis que le modèle de 1 2 pieds (3.6m) me sert pour pratiquer à grande distance. Le modèle dont je me sers le plus est la 1 0 pieds soit 3m, pour mes pêches jusqu’à 50m, ce qui couvre 90% des cas au Royaume-Uni. Et j’aime beaucoup ce bloc de mousse servant à ranger la canne en sécurité dans le fourreau. Les pêcheurs français pourront indéniablement trouver un modèle dans la gamme pour leur pêche en carpodrome et étangs, si toutefois on reste dans des gabarits de carpes judicieux. 6-Pourquoi préfères-tu pêcher les « fisheries « commerciales anglaises que le domaine public ? La raison est assez simple : l’accès aux eaux libres au Royaume-Uni est certes aisé, mais les compétitions assez pauvres et à mon goût moins intéressante. Les dotations sont bien moins importantes et même si l’argent n’est pas le nerf de la guerre, les plus belles compétitions se déroulent dans les fisheries. Je préfère donc ce circuit que le circuit public, et beaucoup de pêcheurs réputés pour leur talent sur les eaux ouvertes viennent aux fisheries, pour à présent y pêcher de plus en plus. N’est-ce pas la même chose en France ? (rire)
7-Quelle est ta « fishery » préférée ? Il est difficile pour moi de choisir une fishery préférée, à travers le Royaume-Uni, il y a tellement de parcours de qualité\ mais si je pouvais en choisir un pour le reste de ma vie, ce serait le Glebe, dans le Leicestershire, parcours pratiqué par Roy Marlow (NDLR : responsable UK Marukyu). C'est un endroit spécial pour les poissons dans un paysage magnifique, où il faut bien souvent plus de 200 livres de poisson pour gagner ! 8-Quel est le pêcheur que tu respectes le plus ? Mon pêcheur préféré est Des Shipp. Je suis assez chanceux de le compter parmi mes amis, et nous restons en contact très régulier. Cette amitié a commencé quand nous étions tous deux pêcheurs consultants chez Preston
Innovations, c’est un pêcheur d’une grande classe qui a toujours les 5% de plus que les autres, nécessaires pour gagner. Il a peu de points faibles et il sera à coup sûr un jour Champion du monde !
9-Pour finir, quel serait pour toi le plus beau jour de pêche qu’il te serait amené de vivre dans la plus belle des journées, sur le plus beau parcours ? que tu as déjà vécue ? Le plus beau jour de pêche serait pour moi une pêche de chevesnes, au Waggler, sur la rivière Severn. C’est une pêche que j’aime pratiquer, et qui est à mille lieues de ce que je fais le plus souvent en fishery où je ne m’entraine jamais car les conditions sont trop différentes des compétitions, qui sont d’ailleurs en nombre suffisant pour garder le cap. Aussi, quand j’ai besoin d’ « air » et de pêcher pour m’entrainer, je vais sur des parcours naturels. Par contre, ma meilleure journée de pêche pour le moment est un score de 398 livres lors d’un match à Willinghurst lakes ! Merci à toi Les pour cette interview vraiment intéressante, et pour ta grande aide dans la rédaction de cet article. Comme on dit chez vous , " tight lines mate" !
Photos Samuel Parent
Le carpodrome de Riel est l'un des derniers à avoir vu le jour, mais je dois dire que j'en ai beaucoup entendu parler. La raison est assez simple et me ravit, ce plan d'eau est ouvert au moulinet, chose qui est assez rare pour être souligné dès le départ de cet article. En tant qu'amoureux de la pêche au méthod, et au
feeder en général, c'est un plan d'eau qui a pour moi un très bon potentiel. Le propriétaire des lieux, Samuel Parent, a tout organisé pour le pêcheur et son confort. Il est vrai que lorsque l'on vient dans une structure carpodrome, c'est avant tout pour la pêche, mais quelques uns d'entres nous aiment aussi trouver sur place un lieu de restauration confortable, surtout si les conditions climatiques sont difficiles. Quoi de plus agréable si la pêche se corse ou si le corps peinent contre les basses ou hautes températures de se retrouver avec les amis autour d'un verre ou d'un café? Sur les berges du carpodrome se trouve un bar tabac restaurant accueillant. Avec une formule repas pour les concours à 1 0 euros, et des plats divers et variés selon les goûts et les appétits, le choix est large. Pour les longs séjours, des emplacements de camping sont disponibles (1 0 euros environ la nuit) pour y planter la tente, mais aussi un mobil-home à 40 euros la nuit pour 4 personnes. Bien sur, tout le confort est disponible pour ces
installations (coins repas, sanitaires...). Un carpodrome, c'est donc aussi cela: accueil convivial, bonne restauration, de l'amitié, des potos et de la bonne humeur. Bien sur cela a un coût, mais libre à chacun de se faire plaisir de temps à autre. A Riel les Eaux, il est tout à fait possible de se restaurer sur place, comme il sera également possible de sortir le sandwich de la glacière. Chacun fait comme il le sent.
Un superbe complexe très verdoyant offrant des possiblités de pêche vraiment sympathiques.
c o n ta c t : 0 6 0 9 8 8 2 3 1 7 ( S a m u e l ) S i te i n te rn e t : www. ca rp od rom e d e ri e l . com
Ce rta i n s p oste s on t d e s vi s à vi s i n té re ssa n ts à e xp l oi te r a u m ou l i n e t. La vé g é ta ti on n a tu re l l e fou rn i e p e rm e t d ' e sp é re r d e b e a u x score s.
Il sera également possible de se fournir en pellets directement sur place à un tarif très compétitif, et pour ceux qui savent comment les carpes peuvent parfois réagir à un amorçage de quelque chose qu'elles connaissent bien...cela peut être tout bonus ! Concernant la pêche, le plan d'eau de 2,5 hectares, pour une profondeur d'environ 1 ,80m offre un large panel de postes tous différents des uns et des autres et qui permettra de pratiquer toutes les techniques de pêche au coup (grande canne, feeder ou anglaise) mais pas seulement. Il est également possible de pêcher la carpe "en batterie", le brochet au vif, ce qui peut s'avérer très sympa si l'on reste pour une longue session. La taille des prises est variée, avec de très jolies carpes communes à piquer, entre autres. Le réglement est assez classique pour un carpodrome et il en va de la responsabilité de chacun d'utiliser les lieux avec la plus grande intelligence et le plus de discernement possible. Ce carpodrome a été ouvert en fin d'année 201 2, et depuis, de nombreuses compétitions telles que des qualifications pour le Gérardix ou le Crazy Bait y sont organisées tout au long de la saison. Un complexe que l'on se doit de visiter si l'on aime ce type d'installation, voire y séjourner quelques jours en famille.
Le mot de Samuel: Je m'appelle Samuel je suis un passionné de pêche et je viens de créer ce carpodrome qui a été inauguré en novembre 201 2 après y avoir ajouté 4t de carpes ainsi que 2t de carrassins. J'organise tout au long de l'année des compétitions (crazy, Gérardix, 20h en américaine, coupe de France...) mais vous pouvez aussi venir pêcher à la journée avec votre petite famille et profiter du petit étang réservé à la baignade, du restaurant de Fabien(la clé des champs) ainsi que du camping. N'hésitez pas à faire le déplacement vous ne serez pas dessus du site et de l'accueil A bientôt au bord de l'eau
Le site dispose d'un restaurant accueillant
...d'un mobil-home à la nuit
...et de sanitaires tout confort
Quelques tarifs u n e j ou rn é e d e p ê ch e a u cou p : 1 0 e u ros (g ra tu i t m oi n s d e 1 0 a n s s i a c c o m p a g n é d ' u n a d u l te ) Ca rte a n n u e l l e p ê ch e a u cou p : 7 0 e u ros (4 0 e u ros p ou r l e s - d e 1 6 an s) ca rte d é cou ve rte : 3 0 e u ros (u n e j ou rn é e a ve c i n i ti a ti on e t m a té ri e l d e p ê ch e fou rn i ) U n e n u i t e n m ob i l -h om e p ou r 4 : 4 0 e u ros U n ste a k-fri te s : e n v. 1 0 e u ros emplacements de camping
Images Madfred, TomBee
Malgré mon implication chez Preston Innovations, je vais tenter de vous présenter OBJECTIVEMENT la canne TYSON, mise au point par les ingénieurs de LERC pour répondre aux attentes toujours grandissantes des pêcheurs anglais qui trouvent à présent dans leurs plans d'eau des carpes toujours plus grandes. La différence de besoins en produits entre les pêcheurs français et anglais est flagrante et à prendre en compte dans la choix d'un pack "anglais". Au départ, les packs destinés à l'Angleterre sont souvent livrés avec des kits 2 morceaux courts. C'est avant tout parce que les plans d'eau dits "commerciaux" ont une profondeur plus faible que la plupart de nos carpodromes en France qui ont souvent plus d'1 .5 à 2m de profondeur (sans parler des étangs naturels bien plus profonds "sous la canne"). D'autre part, les carpes des étangs anglais sont souvent d'une moyenne de poids bien inférieure à nos "copines de jeu" ici sur le continent. Cela implique donc des packs avec des kits
grosses malgré un tri certain dans les carpodromes . La Tyson était donc née du fruit de ces expériences, pour avoir en gamme UN modèle plus puissant que ce qui existait. Force est de constater qu'en effet la Tyson est plus puissante que le reste de la gamme, sans pour autant partir dans une bete de robustesse, bien qu'elle puisse encaisser un élastique de 3.2mm creux et du 25/1 00 en nylon. Cette canne est livrée pour la France en "1 3 mètres", avec une mini rallonge, et deux kits 3 éléments, ainsi qu'un fourreau pour un prix autour de 700 euros. A noter qu'il n'y a pas de kit coupelle livré, et qu'il est disponible
fraichement aménagé en début d'année, afin d'espèrer prendre au minimum une "+1 0" pour illustrer mon propos. Me voilà avec TomBee installé sur le plan d'eau , au poste 27 pour ma part, 28 pour Tom. Je ne m'attarderai pas trop sur l'approche, juste en gardant à l'esprit que j'ai pêché la berge en face en ajoutant une section de 1 4.5m que j'ai dans mon pack perso (pack anglais avec kit court 2 brins). Mes kits sont rallongés avec des morceaux 3 courts appelés "Short" qui ont la faculté de renforcer le kit pour travailler le poisson. Il s'agit de morceaux de cannes courts, adaptés à plusieurs cannes conçues sur le même mandrin, entre autre un SHORT GIs dans mon cas. J'obtiens ainsi un kit de 3.1 0m environ, format que j'apprécie beaucoup lorsque j'utilise comme aujourd'hui un Puller Bung comme embase, et un élastique de
plus courts, et des cannes moins puissantes que ce que l'on a besoin ici en France ou sur le continent en général. Les cannes Preston Innovations ne dérogent en général pas à la règle et sont souvent "taillées" pour les carpodromes anglais (les fameuses "fisheries"). Chez Preston, l'idée de créer un canne un peu plus puissante a germé petit à petit, après que les pêcheurs anglais aient naturellement constaté que chez eux aussi les carpes devenaient de plus en plus
séparément pour un tarif très correct chez le détaillant. Assez parlé commerce, que vaut réellement la Tyson au bord de l'eau? Pour la tester pour ce magazine (je l'avais déjà rudement mise à l'épreuve mais je voulais des photos plus parlantes), je me suis rendu sur l'étang "spécimen" de Gold Valley à Plobsheim,
Le Short 4, accessoire vraiment bien conçu !
2.7mm creux de chez Preston pour cette pêche. C'est la meilleure configuration que j'ai pu trouver à ce jour chez Preston, car les kits 2 éléments sont un peu courts à mon goût (il atteignent 2.40m quand on les coupe pour
Il est clair qu'à la prise en main, on a de la matière. Le revêtement Sun Core si appréciable sous le soleil a cependant quelques limites de glisse pour les "bâtons"
Revêtement Sun-core
passer du 2.7 creux, sachant qu'en Angleterre, on utilise rarement ce diamètre au profit d'élastiques plus modestes). Détail assez sympa pour moi: cette canne est de la série GXR donc compatible à 1 00% avec ma GXR 3001 , haut de gamme "gros poissons" des saisons passées avant l'arrivée de la nouvelle 3600 cette année, et j'ai donc un panel de kits disponibles, pour tous mes usages. Voilà donc pour les détail technique, j'emploierai aussi un kit coupelle télescopique et un short pour arriver à la même longueur que mes kits. Pour ma ligne, une ligne assez classique en 22/1 00 de Colmic X5000 qui permet déjà "d'envoyer du bois" sur un carpo sans accroc en face.
avec la rallonge de 1 4.50 et même malgré le short qui réduit la canne de 70cm environ, on est quand même dans une longueur peu habituelle quand on recherche les grosses carpes. Sur ce type de pêche de toute façon, on ne s'attend pas à 1 0 touches à l'heure et la barre d'amorçage est recommandée, déjà à la pâte en temps normal mais surtout ici pour fronder aisément sans se prendre la tête. Les touches des maxis carpes sont en général asses démentes, et rien ne sert vraiment de ferrer, on observe souvent la canne se déplacer entre les genous sur la barre d'amorçage, surtout avec ce type de plan d'eau où le poisson ne peut pas partir droit devant.
sérigraphiés sous la pluie du jour, mais le phénomène s'estompe assez rapidement après plusieurs utilisations, quand le collant naturel de la canne neuve disparait. Pour avoir déjà utilisé ce revêtement sous le soleil , je peux vous dire que c'est appréciable quand la canne est restée plusieurs minutes sans bouger. On retrouve d'ailleurs cette marque de fabrique "REGLASS" sur des cannes d'autres marques, gage de qualité, mais assez surprenant pour une canne livrée en pack à 700 euros ! Un réel plaisir à ce prix là. la "flèche de la canne " Barre d'amorçage conseillée quand on n'est pas négligeable mais pêche les spécimens à poste fixe comme je l'ai dit, je suis
De plus, la flèche est souvent accentuée à cause du poids de l'élastique creux assez gros, du puller bung, surtout dans mon cas où j'ai agrandis son diamètre avec du scotch d'électricien, préférant cette bidouille au Puller Bung eaux profondes, dont la tige est trop grosse à mon goût. Ce poids est également accentué par le connecteur et la tulipe, dont le poids ne sont pas négligeables au delà de 11 .5m, on le sent dans les mains croyez moi et ce, peu importe la canne ! Mais qu'on soit bien clairs, la flèche est vraiment minime pour une canne à ce prix là et la raideur annoncée dans cette gamme de prix n'est vraiment pas un argument bidon: on est sur une VRAIE canne technique, pas sur une nouille pour "treuiller". Ma première touche vient asses tardivement, les poissons n'étant pas très en apétit aujourd'hui. Mon premier poisson ne me pose aucun souci, travaillé au puller assez rapidement, il dépasse à peine les 7 kilos. mais c'est déjà un bon début. Puis, une heure plus tard, arrive la touche comme je l'ai décrite plus haut, canne qui glisse, prise en main rapide, bridage "à toc", et.....ça plie !!!! ça plie même énorme, et l'élastique n'étant pas du tout tendu après un bon décrochage payé cash, le poisson ressort entre les postes.....29 et 30, à 20m de moi sur ma droite. C'est voulu pour ne pas utiliser un élastique tendu et tirer sur la canne, une fois l'élastique en tension. Ok, j'ai vu un peu large, mais le plaisir est là et sur un fish largement
au dessus des 1 0 kilos, je suis vraiment dans mon élément. Petit à petit, j'arrive à ramener le poisson devant moi, non sans mal et il finit à l'épuisette. La canne a montré toute sa puissance et je dois dire que je n'ai pas vraiment senti ses limites. Une canne vraiment intéressante pour les pêches fortes en carpodromes, mais qui ne sera pas utile pour faire le "débile" au milieu des arbres, ce n'est vraiment pas pour cela qu'elle a été conçue. Personnellement, je n'ai pas fini de lui en mettre dans le nez, je vais monter un VRAI élastique à grosse carpe et aller en gravière pour espérer prendre une maxi carpe, et aller au bout des limites de ce produit, qui m'a bluffé !
ouuuuhhhhhn c'est solide !!!
Je me souviens d’un temps dans ma jeunesse, où j’utilisais une canne lourde comme un âne mort, qui était ma première emmanchement. 8 mètres qui me paraissaient à l’époque une longueur énorme par rapport à mon ancienne télescopique. Et puis, à l’époque, elle finissait par une crosse roubaisienne, sorte de morceau de métal recourbé, où l’on accrochait la ligne, qui était à l’époque terminée par un morceau d’élastique. Ce morceau d’élastique pouvait avoir un diamètre ou une longueur différente, on l’adaptait à la pêche. On le tressait, on le rallongeait, bref, il était modulable. Et on le
fixait à la ligne avec un émerillon à agrafe. Je pense que certains d’entre vous se rappellent encore de ces fabuleux accessoires pour l’époque. J’ai par la suite délaissé la canne au coup au profit de l ‘anglaise, que je ne pratiquais plus qu’exclusivement avec le feeder. Mais je suis revenu sur l’emmanchement quelques années plus tard avec ma première canne à élastique intérieur monté uniquement sur le scion. Puis sur deux éléments, mes pêches devenant un peu plus forte. Quand j’ai découvert bien plus tard la « carpocoup » comme dirait mon frangin Réjou, j’ai utilisé comme tout le monde l’élastique plein de 2 mm, que les cannes pouvaient supporter. Puis encore un peu plus tard , lorsque certains esturgeons et carpes des gravières me démolissaient le 2.5mm plein de chez VESPE, élastique le plus gros à l’époque sur le marché, j’étais bien embêté, car je ne voulais pas monter de creux\Puis comme il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, j’ai écouté un peu mon ami
anglais, qui m’a expliqué en long en large et en travers, qu’un creux ne sort pas de 20m si tu le tends suffisamment dans le kit\. Me voilà donc un matin au bord d’une gravière que je fréquentais à l’époque depuis peu, mais qui a la particularité d’avoir 3 à 4m d’eau sous la canne, voire un peu plus
parfois, pour plonger rapidement sur des fonds jusque 5-7m\..et plus . Le souci ? Une carpe, un esturgeon ou un amour blanc qui prend de l’élan sur un premier rush, avec cette profondeur\.c’est une casse assurée, même en 25/1 00. Alors que faire ? Câbler en 30/1 00 n’est pas forcément la solution, si on n’adapte pas l’élastique. Et surtout, pour un
poste en pleines eaux, un 25/1 00 serait souvent suffisant si j’utilise un élastique\de 3.8mm creux, assez tendu pour tenter de stopper le premier rush (je dis bien tenter !). Bref, sur cette fameuse gravière, on peut dire que les fishs ont la santé, et j’ai déjà essuyé quelques casses notables, mais en fait, je pense avoir trouvé une solution à 90% des cas. Déjà, détail important, les postes encombrés sont TRES peu nombreux, pour ne pas dire inexistant. Les seuls connus sont les « côtés non pêchés » où la profondeur n’est souvent pas assez importante pour espérer des touches, et un ou deux arbres mais assez propre. Pleine eaux, on prend quand même du poisson, les touches ne sont pas en très grand nombre sur une journée de
pêche, mais cela ramène quand même de beaux poissons ! Alors, comme régler l’élastique ? Mes kits sont des kits 3 brins, coupés assez court, avec une tulipe énorme en sortie, de la marque Frenzee. Ces tulipes ont la particularité de bien écraser l’élastique à la sortie et de freiner sa sortie, et donc, essayer de brider un peu le poisson. Plus on lève la canne, plus le bridage augmente. Cette particularité demeure dans la conception de la tulipe, car elles ont de grosses « lèvres » qui forment un angle assez important avec le scion, virtuellement à 90°. Le fait que leur diamètre extérieur soit important permet justement d’avoir un vrai
angle droit. La longueur d’élastique dans la canne est toujours la même, j’utilise les 3m de la bobine. La différence de réglage entre mes kits demeure dans la longueur de la torsade que je réalise à la base de l’élastique, là où ils sont attachés sur l’échelle de l’embase. C’est l’accessoire que j’utilise personnellement depuis des années, sans avoir eu de souci. En utilisant un modèle ultra puissant, je n’ai pas besoin de tresse bloquée par un scotch d’électricien, ustensiles que personnellement je n’aime pas du tout utiliser. Pour la fixation de la ligne sur l’élastique, c’est connecteur DRENNAN XL dans tous les cas pour moi. C’est un choix personnel, et je ne dis pas qu’il est meilleur qu’un autre.
Cette torsade varie donc de 50cm à 1 m environ, que je pêche pleines eaux ou dans les branches. Bien sûr, plus on augmente
cette longueur, plus l’élastique sera puissant et permettra de brider les poissons. Mais plus cette tension augmente, plus les décrochages sont nombreux, il faut alors trouver le bon compromis. Et une esche qui permet un ferrage efficace si l’on tend beaucoup, comme la pâte ou l’expansé, qui provoquent souvent des touches très marquées suivies de ferrages bien « ancrés » dans la gueule du poisson. Pour moi, ce type d’élastique n’a que deux utilités : - Pêcher pleines eaux des postes profonds avec des poissons de grosse taille (minimum 8-1 0 kilos)
- Pêcher dans les branchages de postes encombrés. Maintenant, je vois sur le net des pêcheurs qui se font un malin plaisir de monter ce type d’élastique alors que vraiment cela n’est pas nécessaire pour LEUR pêche, et sortent de petites carpes et tirant comme des bourrins. Sans généraliser, ce genre de comportement reste assez marginal, et n’apporte vraiment rien à la pêche des carpes au coup. Il vaut mieux adapter son matériel, car il est bien plus plaisant de prendre un poisson de de 5-6 kilos sur du matériel fin, que de le treuiller sur un matos à baleines. Ce type d’élastique a un coût non
nécessitent pas ! négligeable, mais il dure dans le temps et il est tout à fait possible de passer plusieurs saisons avec le même élastique, si on le préserve un peu, lors du stockage notamment en employant un ustensile appelé « Doobry » en angleterre, ou « U » de protection. Voilà un peu ma façon de faire, je ne dis pas que c’est la meilleure, et les vrais spécialistes des grosses carpes en milieu encombrés sont sans doute mieux rodé à ce type de pêche que moi. Par contre, adaptez votre matériel à la taille des prises, rien ne sert de pêcher avec un treuil si les conditions ne le