LYON PEOPLE JANVIER 2015

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ans

LES 13 RENDEZ-VOUS

qu’il ne fallait pas rater

N°148 - Janvier 2015

MEGÈVE

Le luxe discret de Julien Distel DOSSIER SPECIAL

MARIAGE

HAUTE COUTURE MAX CHAOUL - THIBAUT LAUVERGNE NICOLAS FAFIOTTE


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Édito Janvier 2015

« Un lieu d’exception pour votre événement » « Le Château de Sans Souci est le lieu incontournable pour organiser votre réception de Mariage : à seulement 10mn du centre de Lyon, découvrez un écrin de verdure et des arbres centenaires. Réussir votre Mariage c’est notre Métier ! »

À défaut de rugir, Rien n’empêche de réagir

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alheureusement, ceux qui réagissent sont traités de réactionnaires par le progressisme triomphant loué par les médias bien-pensants. Des médias alimentés par une AFP omniprésente. Quand vous lisez sur votre tablette, les applications du Monde ou du Figaro, du Parisien ou de Libération ou encore du Progrès, regardez bien, vous vous apercevrez que plus de la moitié des infos sont signées AFP. Une Agence France Presse dont les journalistes sont, pour la plupart, de vieux militants trotskistes ou leurs enfants. Des trots-kystes malheureusement cancéreux dont les métastases se diffusent insidieusement dans l’ensemble de la presse avec les conséquences que l’on imagine sur l’opinion publique et sur notre société qu’ils haïssent et ont décidé de détruire. Et si nous réagissions ! Méfions-nous cependant des démagogues populistes qui, par réaction justement, pourraient nous entraîner vers pire encore. Bonne année, quand même ! Justin Calixte

Lyonpeople.com n°148 - Janvier 2015 Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler Couverture : Jean-Philippe Darbois Directeur de la publication Nicolas Winckler nicolas@lyonpeople.com Rédacteur en chef Marc Polisson marco@lyonpeople.com Journaliste Benjamin Solly benjamin@lyonpeople.com Conseillère éditoriale Françoise Petit francoise.petit@lyonpeople.com Graphiste Maquettiste Valérie Barranco valerie@lyonpeople.com Photographe webmaster Fabrice Schiff fab@lyonpeople.com Ont collaboré à ce numéro Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jean-Alain Fonlupt, Christian Mure, Sophie Guivarch et Laurette. Photographe Saby Maviel Chef de Publicité Axelle Lamiche axelle@lyonpeople.com 06 11 19 04 43 Comptable Valérie Vacher valerievacher@lyonpeople.com Agence Coyote Pub Bruce Mathieu bruce@lyonpeople.com 06 15 55 20 52 Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 178 030 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49€. 100 000 lecteurs tous les mois Etude Médiamétrie - 05/2005

Ce magazine comporte un encartage Casino le Lyon Vert

Lyonpeople est certifié par l’OJD BP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06 Tél. : 04.72.82.97.78 Fax : 04.72.43.92.05

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Sommaire Janvier 2015

NEWS

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La vie lyonnaise La vie économique La vie politique La vie culturelle Brèves de comptoir

STORY 20 48 54 56

Julien Distel Floriot Immobilier Prestige LOU Rugby - Montpellier Le Barthologue Page 20

DOSSIER SPÉCIAL

MARIAGE

HAUTE COUTURE

~ 28 à 46 ~

VU ! 59 Les 13 soirées

qu’il ne fallait pas manquer Page 70

ET AUSSI... 78

Carnet Mondain

+ d’infos sur www.lyonpeople.com


Photos : Fabrice Schiff & JF Marin

NEWS LA VIE LYONNAISE / Par Marc Polisson

SCANDALE ANNONCÉ

L’aéroport Saint Exupéry vendu aux Chinois ?

A

près l’émoi suscité par la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à un consortium chinois, pour 308 millions d’euros, tous les regards se posent sur Saint-Exupéry qui pourrait être la prochaine cible de la plus grande dictature du monde. Les édiles ont déjà abdiqué : Gérard Collomb s’est dit favorable à la vente aux Chinois. Une hypothèse qui ne fait pas trembler non plus Richard Brumm. Et l’adjoint aux Finances de renchérir : « Dans le monde entier, des entreprises françaises rachètent des aéroports. Où est le problème ? » Jean-Jack Queyranne qui a rencontré le patron de la China Eastern Airlines (la 3ème compagnie chinoise en nombre de passagers) est sur la même ligne : « Si on veut donner une vocation internationale à Saint-Exupéry, on ne peut refuser l’arrivée de capitaux internationaux » justifie-t-il à Lyon People. Tout en souhaitant que l’Etat actionnaire conserve au

moins 10% des actions, afin d’éviter que le nouvel opérateur ne soit majoritaire. Le président de la Région milite pour l’ouverture d’une liaison trihebdomadaire entre Lyon et Shanghai. Est-ce la dot dont les Chinois devront s’acquitter pour emporter notre plateforme aéroportuaire après celle de Toulouse ? Car la mariée – qui a engagé les travaux d’agrandissement de son terminal 1 - est belle et suscite des convoitises, alors même que l’Etat socialiste en faillite est contraint de céder ses bijoux de famille. Villepin et Chirac qui ont bradé les autoroutes françaises sont à mettre dans le même sac. Quid de l’option locale ? Philippe Grillot indique étudier la réalisation d’un tour de table régional pour réunir les 90 millions d’euros nécessaires à l’acquisition des 11% d’actions qui permettront à la CCI et aux institutions régionales de rester majoritaires. L’opinion publique est quant à elle largement défavorable à la cession à ses opérateurs chinois

FÊTE DES LUMIÈRES OU FÊTE DU 8 DÉCEMBRE ?

Alors que la municipalité a rendu publics les chiffres de la fréquentation, plusieurs élus de l’UMP et du Front National appellent à dissocier les deux évènements. Dans une tribune parue sur son blog, le jeune conseiller du 6ème arrondissement Jérémie Breaud évoque avec nostalgie le 8 décembre de son enfance : « Enfant, je me souviens de cette impatience qui m’envahissait dès les premiers jours de décembre pour vivre cette soirée féérique du 8. En ce tempslà, les lumignons inondaient les fenêtres des immeubles et il régnait en ville une ambiance intimiste et de joie qui m’émerveillait et me rendait tout simplement heureux. » Il est en effet fort dommage que la municipalité n’encourage pas plus la tradition des lampions (avec pour résultat des façades d’immeubles aujourd’hui bien tristes, le soir du 8 décembre) comme il est regrettable que pour des raisons politiciennes, aucune animation d’envergue n’ait lieu dans le 6ème (sur la façade de la gare des Brotteaux, par exemple). Organisée avec des bouts de ficelle, faute de budget, la parade des enfants du 6 a rencontré un grand succès et donné des couleurs au cours Franklin Roosevelt.

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Lyonpeople / Janvier 2015

de cet équipement stratégique. Tous les sondages en ligne l’indiquent clairement que ce soit sur lyonpeople. com (21% pour – 79% contre) ou encore sur le figaro.fr (76% contre – 24% pour). Parmi les commentaires relevés à ce sujet sur le site du quotidien, et en guise de conclusion – à défaut de happy end – je vous livre cette perle signée link 78 : « Je regrette que nous ne puissions pas leur vendre l’incapacité et l’imbécilité de notre gouvernement ! Notre dette serait payée en totalité ! ». LES ACTIONNAIRES DE L’AÉROPORT Etat CCI Grand Lyon Département Région

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HÔTEL MÉTROPOLE - LYON PLAGE Une nouvelle plainte contre Constant Giorgi

La bataille judiciaire contre les constructions illégales obstruant la vue sur Saône des résidences Lyon plage est toujours d’actualité. Après avoir obtenu en première instance l’annulation du permis de construire de la nouvelle résidence, 42 copropriétaires viennent d’ouvrir un second front en réclamant devant le tribunal de grande instance 4,3 millions d’euros de dommages et intérêts au promoteur genevois Constant Giorgi, rapporte Sophie Majou dans le Progrès du 11 décembre. « Les voisins n’excluent pas d’exiger la démolition d’un ou deux des trois immeubles » poursuit notre consœur. Qui du pot de fer ou du pot de terre l’emportera dans cette affaire ? C’est à la Justice de trancher.



www.lyon-actueco.com

Photos : Fabrice Schiff & DR

NEWS LA VIE ÉCONOMIQUE / par Yves Espaignet

CHRISTIAN BOIRON

L’éternelle passion de l’infinitésimal

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ans une discrétion toute lyonnaise, le groupe Boiron affirme sa bonne santé en surmontant les effets de la crise générale que nous subissons depuis 2008. Cette évolution correspond au retour de Christian Boiron à la direction du laboratoire d’homéopathie en 2011. Les chiffres attirent l’attention avec en 2013 une progression d’activité de 9% et des bénéfices qui suivent une courbe ascendante (1) . A 67 ans, le capitaine tient fermement le gouvernail d’un groupe dont les produits sont exportés dans 58 pays et qui revendique d’être présenté par toutes les pharmacies de l’Hexagone (pas moins de 22.400 officines). Dans son nouveau « village » de Messimy (ci-contre), occupant désormais une quinzaine d’hectares, il mène une profonde transformation de l’entreprise. Depuis 1995, le site ne cesse de s’étendre pour répondre à « la démarche de diversification des productions réalisées à Sainte-FoyLès-Lyon. » Le laboratoire fidésien, figure emblématique du groupe ouvert en 1974 devrait y être totalement transféré comme vient de l’être le siège social. En 2017, le nouveau site de Messimy rassemblera alors 1200 des 3720 collaborateurs du groupe (filiales

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internationales comprises). Et Christian Boiron de préciser : « Je barre le bateau avec prudence mais il était indispensable de répondre aux exigences de production des préparations magistrales et dans le même temps d’améliorer la rentabilité de l’entreprise ». Les clés de cette réussite qui a fait du Laboratoire Central Homéopathique de France, créé en 1932 par Jean et Henri Boiron, le leader mondial de la discipline peut se comprendre dans ses propos définissant l’esprit de son action : « Il ne faut jamais se chercher dans le regard des concurrents. Nous avons une vision de l’homéopathie ». Il reste toujours fidèle également à ses principes, défendus dès son arrivée à la direction (lorsqu’il n’avait pas encore 30 ans), visant à responsabiliser les équipes pour « mener une politique de développement de l’entreprise » et si un « frein » est perçu : « on accélère avec une politique sociale ». L’acquisition du laboratoire français Dolisos en 2005 est considérée comme une étape déterminante pour son groupe : « cela a marqué la fin d’une guerre commerciale et permis une amélioration de la rentabilité. » Il s’éloigne alors des responsabilités pour s’occuper de la branche d’activité italienne. Un moment important pour comprendre sa démarche

présente car: « le fait d’aller en Italie m’a donné une nouvelle vision, une meilleure compréhension de ce qu’il fallait faire dans la façon de communiquer, de s’appuyer sur des responsables ». Il tient à saluer son actuelle équipe de direction Valérie Poinsot et Philippe Gouret : « une équipe qui marche vraiment très bien ». A ses yeux, l’atout majeur réside dans « le plaisir de travailler dans le détail car, en effet, on a vocation à être parfait ». Une démonstration effectuée avec toute la passion d’un chercheur décrivant sur un tableau les multiples aspects de la question: « le principe actif se trouve dans la dilution elle-même ». Et de préciser: « j’ai repris la recherche sur la question de l’infinitésimal ». Aujourd’hui, 3000 souches sont identifiées par les équipes des laboratoires Boiron mais l’effort stratégique du groupe pour les années à venir est de faire progresser l’homéopathie : « avec ces mêmes éléments par la manière dont ils sont utilisés et par la façon dont ils sont préparés. » (1) Le chiffre d’affaires 2013 s’établit à 617,7 millions d’euros (les données 2014 seront publiées le 22/01/15). Les marchés français et européen sont les deux plus importants.



Photos : Fabrice Schiff

NEWS LA VIE POLITIQUE / par Benjamin Solly

MUSÉE DES CONFLUENCES

Les papys flingueurs de CANOL sortent la sulfateuse

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n détricotant l’ubuesque opération du Musée des Confluences, inauguré le 20 décembre dernier, l’association citoyenne des Contribuables actifs du Lyonnais (CANOL) ne correctionne plus. Les papys flingueurs dynamitent, dispersent, ventilent… Façon puzzle ! Ils ne se sont pas déplacés pour beurrer les sandwiches. Car ils en ont passé des nuits blanches depuis 2005. Frôlés des “nervous breakdown.” « La pertinence de l’outil ou l’aspect extérieur décrié du Musée des Confluences ne nous intéressent pas », préviennent Jean-Claude Serrant et Michel Vergnault. A quelques jours de l’inauguration du mastodonte culturel de la Confluence, les duettistes de CANOL ont rendu leur ordonnance. Chiffrée et sévère ! « Nous considérons que le Musée des Confluences est une dérive inadmissible de dépense d’argent public. » Attablés au Club de la Presse de Lyon, les papys flingueurs préparent des réveils difficiles aux élus départementaux. Dont l’ancien président du Conseil général Michel Mercier, renvoyé au terminus des prétentieux. « Il n’y a pas que les rois qui aient des idées de grandeur », allument-il. Faut r’connaître, c’est du brutal ! Surtout pour les contribuables lyonnais. D’un coût initial estimé à 61 millions d’euros en 2000, le Musée des Confluences aura coûté plus de 328 millions d’euros, construction et aménagements compris, en 2014. En 2004, sans marge de manœuvre, le Département provisionne la somme en vendant ses « bijoux de famille » : biens immobiliers (17 millions d’euros),

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vente d’actions dans les sociétés ASF et APRR (4,87 millions d’euros) mais surtout la cession d’actions de la CNR (estimées aujourd’hui à 460 millions d’euros) pour un montant de 63,7 millions d’euros. Une manne de 85,5 millions d’euros, toutefois insuffisante pour couvrir l’ensemble de l’investissement. En effet, du Cabinet Coop Himmelb(l)au désigné maître d’œuvre au marché de travaux signé avec Bec Frères, le coût du projet passe à 152,9 millions d’euros. Le Conseil général souscrit des emprunts dits structurés pour

environ 450 millions d’euros. Si ces prêts toxiques ont été renégociés pour moitié, « avec le versement de pénalités très importantes », l’association estime qu’il reste environ « 200 millions d’euros à très haut risque. » Perte en capital, dividendes non-perçus après la cession du patrimoine physique et financier (300 millions d’euros pour CANOL) et coût de construction exponentiel… Entre le manque à gagner et l’explosion des factures, l’association jauge l’opération à un

milliard d’euros. Pendant ce temps, le Conseil général augmentait son taux de taxe foncière de 18% pour 2014, justifiant cette hausse par des recettes de droits de mutation opportunément sous-estimés dans son budget prévisionnel. Un financement « calamiteux » doublé d’une gestion politique ubuesque. En 2009, quand le constructeur Bec Frères jette l’éponge, le Conseil général approuve à l’unanimité la résiliation du contrat. « Bec Frères aurait dû continuer, c’est du côté du maître d’œuvre Coop Himmelb(l)au, qui n’a jamais su collaborer efficacement avec le constructeur, qu’il fallait se montrer intraitable », juge CANOL. Vinci récupère le grisbi en 2011, le Conseil général vote une enveloppe globale de 239,7 millions d’euros. Trois ans plus tard, le coût global des travaux, ajusté à l’avenant dans un écheveau de marchés inextricables, passe à 328,5 millions d’euros. « Qu’a fait le préfet du Rhône ? L’obligation de transparence figure dans les principes de l’article 1er du code des marchés publics, le contrôle de légalité des actes concernant les marchés et les avenants lui incombe pourtant », s’interroge Jean-Claude Serrant. Cerise sur le gâteau ? Un coût de fonctionnement annuel qui pourrait exploser, bien loin des 18 millions d’euros annoncés. «Le budget de fonctionnement annuel d’un investissement immobilier tourne généralement autour de 10 % du coût de construction. Le coût de ce musée s’élevant à 328 millions d’euros, le coût de fonctionnement s’élèverait alors à environ 30 millions d’euros.» Cadeau empoisonné, l’ouvrage est revenu dans le giron de la Métropole de Lyon au 1er janvier 2015. Alors, le prix s’oublie, la qualité reste ? L’avenir le dira.



Photos : Diane Sagnier, Franck Bohbot, Catherine Cabrol

NEWS LA VIE CULTURELLE / Par Jean-Alain Fonlupt

«NUITS GIVRÉES» Festival de musiques fraîches

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es mots qui frissonnent dans la nuit de janvier, des musiques qui scintillent sous les étoiles, des voix à faire fondre la rigueur de saison, des douceurs de flocons pour caresser l’oreille, des rages et des espoirs pour gommer les frimas... C’est le programme à la fois poétique et barré de ce festival qui invite à partager la vivifiante fraîcheur de la «nouvelle» scène française... Quatre chanteurs pour une 4e édition qui ne perd pas le Nord même si elle montre les quatre points cardinaux de la création musicale actuelle. Dès la première soirée, pas besoin de «faire battre tambour» (comme elle le chante sur son album «Pays sauvage») pour annoncer Emily Loizeau et son univers si reconnaissable. Mélange subtil de textes joliment sophistiqués et de mélodies douces-amères pour des histoires âpres et joyeuses qui parlent d’amour bien sûr mais aussi de l’autre et nous entraînent, comme dans l’une de ses chansons, à «L’autre bout du monde»... Les doigts sur le piano, elle joue sa vie en revisitant son répertoire façon formation de chambre, en connivence avec le violoncelle

d’Olivier Koundouno. Avant Emily Loizeau, c’est l’étonnant Valérian Renault qui imposera sa poésie faite pour le corps à corps avec une voix qui ne manque pourtant pas de câliner dans le fracas du verbe. Le tout transporté sur des accords de guitare acoustique ou électrique qui ajoutent encore de la force aux textes. Des mots qui tapent dans le mille, tournent en dérision et servent la virtuosité de son interprétation... C’est brillant sans être distant, émouvant sans être larmoyant... Valérian Renault est indéniablement un artiste complet et la «grande» Juliette ne s’y est pas trompée en l’invitant à son spectacle du Casino de Paris... Un concert partageur, «Oui mais la nuit» (un de ses titres), surtout si elle est givrée, est propice aux confidences les plus inattendues. Pour la 2e soirée, le festival réserve également deux belles rencontres. Celle de Nicolas Jules, quadra décoiffé, gentiment déjanté, qui, sourire et pertinence en bandoulière, fait un parcours singulier dans le paysage très convenu de la chanson française... Avec ses huit albums et de très nombreuses scènes il a su dessiner un monde bien à lui où l’humour, parfois noir, le dispute à une folie douce

«MADE IN CHOLLET» Le syndrome de la Vache qui Rit

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On l’a applaudie complètement «empiafée» dans son premier one-woman- show. Une incursion iconoclaste dans le répertoire de La Môme qu’elle revisitait à la sauce rap, blues, variétoche... Une véritable performance vocale, drôle et sexy (Ah le petit short en jean). On l’a suivie ensuite dans «Le Nouveau Spectacle» où elle changeait... de short mais dézinguait les mecs avec gourmandise. La voilà de retour avec «Made in Chollet» comédie musicale inspirée du syndrome de La Vache qui Rit : le trop blonde, trop rebelle, trop déjantée, trop décolletée, trop ceci, trop cela, trop souvent entendu dans ses tentatives d’auditions. Eh bien, comme elle en a sous le pied, qu’elle lève très haut, et dans la voix qu’elle a fort belle, comme elle sait bouger son corps et danser un peu tout, elle a décidé de faire comme elle veut, notre Christelle, et elle a bien raison ! Résultat c’est sa propre comédie musicale, entièrement «Made in Chollet», qu’elle nous a concoctée. Un show dans lequel elle s’assume très blonde, très rebelle, très déjantée, très décolletée, très ceci et très cela et surtout très drôle et que nous avons tous très, très envie de découvrir ! Comédie Odéon du 11 au 13 janv.

Lyonpeople / Janvier 2015

et rêveuse teintée d’une jolie nuance d’originalité et de loufoquerie comme le révèle (et je n’invente rien) le titre d’un de ses opus «La nuit était douce comme la queue rousse du diable au sortir du bain». Le public auquel il se raconte beaucoup en concert, le découvrira donc «Par le trou des voyelles» (un autre de ses titres) avant d’applaudir Oldelaf, l’ineffable inventeur du célèbre tube et pourtant improbable «Tristitude» beaucoup entendue chez Michel Drucker. Oldelaf est un vrai pianiste de formation classique passé par le pianobar et la musicologie qui le mèneront vers l’écriture de... chansons humoristiques ! «Raoul mon pitbull», «Nathalie» (mon amour des JMJ) ou encore «Le Café», vont lui assurer une solide renommée de chanteurrigolo. Image qu’il va contourner en composant pour «Dimanche», son 2e album, des chansons certes drôles mais aussi subversives, incisives et tendres. Une autre façon de partager, comme il le chante, «La belle histoire», la sienne évidemment et celle qu’il noue avec un public enthousiaste ! Deux «Nuits Givrées» pour se rafraîchir les oreilles dans la belle salle de l’Aqueduc de Dardilly les 30 et 31 janv. NEWS/03

PIANO À LYON Un virtuose et une légende Ce sont deux immenses interprètes que «Piano à Lyon» programme à la Salle Rameau en ce début d’année. Nicholas Angelich remporte prix et concours internationaux, joue sous la baguette des plus grands chefs, enregistre Ravel, Liszt, Bach, Beethoven, Brahms... Du Maître de Bonn il jouera la sonate «Waldstein» ainsi que des œuvres de Brahms et Haydn, le 9 janv. Pour fêter les 70 ans du brésilien Nelson Freire, une légende du piano, Decca a édité un magnifique CD hommage réunissant, entre autres, Beethoven et Chopin. A Lyon il choisit de partager un programme romantique avec Brahms, Schumann et Chopin... Un concert événement ! le 23 janv.



Photos : Fabrice Schiff & DR

NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson

HIDEYYUKI KAWAMURA Champion du Monde de pâté-croute

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près la demi-finale organisée à Paris par Gilles Demange et Arnaud Bernollin, en partenariat avec les Toques blanches lyonnaises, ils étaient douze à concourir en finale pour le titre de champion du Monde de pâtécroute. Frappé du drapeau de l’empire du soleil levant cette année. おめでとうございます Monsieur Kawamura ! Col roulé tricolore et sourire aux lèvres, Daniel Léron est formel : « Il n’y a pas eu photo ! » Placé sous la présidence du chef MOF Benoit Violier (trois macarons à Lausanne), le jury s’est accordé à reconnaître que le chef japonais de Lameloise avait survolé les débats de cette sixième édition dont la finale a été suivie par plusieurs centaines de gourmets réunis dans l’antre de Michel Chapoutier à Tain l’Hermitage. Deux Lyonnais (Yannick Decelle et Jérémy Ravier) sont également distingués. L’honneur de la capitale de la gastronomie est sauf !

Le palmarès 2014 Médaille d’or

Hideyuki KAWAMURA MAISON LAMELOISE *** - CHAGNY (71)

Médaille d’argent

Jeremy RAVIER LES TROIS DOMES * - LYON

Médaille de bronze

Nicolas PERDRISET MAISON DU DANEMARK - PARIS

Prix Mumm de la Confrérie Yannick DECELLE LE CARO DE LYON - LYON

Prix de l’élégance

Ludovic NARDOZZA DOMAINE DE CLAIREFONTAINE* CHONAS L’AMBALLAN (38)

1ère table de La confrérie du Pâté-Croute

Alain Dinc (La Tour Rose), Michel Neyret et Geneviève Watine

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Lyonpeople / Janvier 2015

2ème table de La confrérie du Pâté-Croute

Sylvie Maniglier, Karine Fontaine, Françoise Petit et Nathalie Cot

3ème table de La confrérie du Pâté-Croute

Claude Mahé, l’horloger Jean-Louis Maier et Jean-Pierre Cot (Groupe Cot)

Elie Cunat, DG du Groupe Gauduel, Nicolas Winckler (Lyon People), Marie Roussille et Marco (Lyon People)


Le jury

Les lauréats et les organisateurs

Hideyyuki Kawamura (Maison Lameloise)

Jérémy Ravier (Les 3 Dômes Sofitel)

Nicolas Perdriset (Maison du Danemark)

Yannick Decelle (Le Caro de Lyon)

Olivier Sauzon (L’Argenson)

Sébastien Lericolais (Brasserie Diplomatico)

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NEWS BRÈVES DE COMPTOIR / par Marc Polisson et Christian Mure

SIRHA 2015

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Le programme des festivités

500 démonstrations par jour, 18 concours culinaires de tous les métiers de bouche, de la caféterie et de toutes les restaurations, de la collective à la gastronomique, 9 espaces d’animations, des tables rondes, des espaces de recherche, d’échanges d’idées et de savoir-faire... Le Sirha fait son show à Eurexpo du 24 au 28 janvier 2015. INTERNATIONAL CATERING CUP 12 équipes internationales de traiteurs sont en lice pour décrocher le prestigieux titre de Meilleur Traiteur de réception du Monde décerné au terme de 2 jours d’épreuves. Buffets spectaculaires et précision dans les assiettes ont fait la réputation de ce concours qui s’impose désormais comme La référence. Samedi 24 janvier 2015 (De 9h00 à 18h00) Remise des prix : Samedi 24 janvier, 17h30

COUPE DU MONDE DE LA PÂTISSERIE

CARNET DE BAL

21 équipes originaires du monde entier - composées d’un pâtissier, d’un chocolatier et d’un glacier – devront faire preuve d’audace, de technique, de créativité et d’innovation pour espérer remporter la victoire. Le règlement évolue en 2015 et imposera aux candidats de nouveaux challenges techniques pour les pièces artistiques en chocolat et en glace sculptée.

Samedi 24 janvier 11h à 13h : Inauguration 18h à 23h : BIG : Tunnel du goût sous le tunnel de la Croix-Rousse

Dimanche 25 et lundi 26 janvier 2015 (De 9h00 à 16h30) BOCUSE D’OR Devant plus de 2500 supporters et sous le regard des chefs les plus renommés au monde, 24 jeunes chefs des 5 continents rivaliseront de précision et de créativité lors d’un show époustouflant, mettant un terme à dix-huit mois de sélections nationales et continentales à travers le monde. Mardi 27 et mercredi 28 janvier 2015

SAUF IMPRÉVU

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Lyonpeople / Janvier 2015

Mardi 27 janvier 18h à 19h : Remise des Prix du concours de l’Ecaille d’or et de l’Empereur Mercredi 28 janvier 15h30 à 16h30 : Remise des prix du concours du Meilleur Vigneron Cuisinier 18h30 à 19h30 : Remise des Prix du Bocuse d’Or

87ème Marché aux vins d’Ampuis - Côte-Rôtie

Félix Gagnaire en toute simplicité

Félix Gagnaire (36 ans) qui n’est autre que le fils du célèbre chef Pierre Gagnaire vient d’ouvrir «Sauf Imprévu» à la place de la «Table des Mômes». Il ne se la joue vraiment pas, affichant tout de suite la couleur car il ouvre seulement à midi. Il veut préserver ses soirées pour sa famille et pour le groupe de rock dans lequel il joue comme batteur... Son père étant parti en 1994 à Paris, il est resté à Saint-Etienne avec sa mère. Son grand-père tenait le «Clos Fleuri» à Saint Priest en Jarez (42) où son père a débuté. Félix a passé son CAP de pâtissier, chocolatier, glacier, confiseur. Il a rencontré son chef lithuanien Vytantas Jankunas lors de ses deux ans au «Passage» à l’époque de Vincent Carteron. Ambiance de place du village dans son restaurant de 40-45 places avec un petit salon à la lyonnaise de cinq couverts où il propose des formules du jour. Son pâté de viande Marguerite suivie d’une pièce de bœuf accompagnée de haricots verts ou d’une andouillette rôtie, sauce diable, oignons confits nous ont été servis en toute

Lundi 26 janvier 18h à 19h : Remise des Prix de la Coupe du Monde de la Pâtisserie 20h à minuit : Dîner «De la bouche aux oreilles» au Sucre

simplicité par le fils de l’un des plus célèbres chefs du monde... Fourme de Montbrison et tarte aux figues (sirop de vin rosé) en conclusion. «Expose yourself to art» au mur est un clin d’œil au premier restaurant de son père où il était accroché. CM SAUF IMPRÉVU 40, rue Pierre Corneille - Lyon 6 - tél. 04 78 52 16 35 Ouvert du lundi au vendredi à midi seulement Entrée+plat : 18 euros. Entrée+plat+dessert : 22 euros

Le marché aux Vins d’Ampuis - Côte-Rôtie revient pour le plus grand plaisir des amateurs des vins de la vallée du Rhône septentrional. Les appellations stars se réunissent aux côtés de produits régionaux et ravissent les papilles. Avec 200 vins de 60 domaines, chacun y trouve son bonheur et l’occasion de monter la cave de ses rêves ! Du vendredi 23 au lundi 26 janvier 2015 Salle polyvalente, Avenue du château - 69420 Ampuis Horaires : Vendredi 23 de 11h à 19h /Samedi 24, dimanche 25 et lundi 26 de 9h à 19h Droit d’entrée : 8 € avec un verre dégustation



NEWS MEGÈVE PEOPLE

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Lyonpeople / Janvier 2015


JULIEN DISTEL ne marche pas dans les pas de Sacha Quand on tape le nom de Julien Distel sur Google, la seconde image qui apparaît sur le moteur de recherche est un cliché publié sur le site internet lyonpeople.com en septembre 2002 ! Douze ans plus tard, nous l’avons retrouvé dans son chalet mégevan. Musique ! Par Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

J Julien sur le balcon du chalet construit par ses parents Sacha et Francine Distel en 1964

e ne vous garantis rien. Avec cette neige, je ne sais pas si nous allons pouvoir monter ! » Les premiers flocons sont tombés dans la nuit sur les hauteurs de Megève. Une couverture immaculée qui s’avère finalement encore trop évanescente pour entraver la progression de notre 4x4. Au volant, Julien Distel escalade le petit sentier escarpé qui mène au lac de Javen. Quelques minutes plus tard, le véhicule stoppe au milieu de nulle part. Au loin, une demi-douzaine de bovins en plein champ, tout autour le silence absolu. Que se cache-il derrière ce portail coulissant d’apparence anodine ? Extrêmement bien intégré à son environnement, le chalet qu’il va nous faire visiter. « Cette adresse est confidentielle, mais sachez que c’est ce qui se fait de plus atypique ici » assure-t-il en guettant nos réactions. Scotchés ! A la vue de nos regards, un immense sourire barre le visage du fils de Sacha. Qui entreprend de jouer les guides à travers ce chalet hors norme dont l’immense plateau sous charpente apparente, dessert une kyrielle de chambres, une piscine intérieure, un garage sous-terrain et un studio pour le personnel de maison. Une déco chaleureuse et raffinée, loin du bling-bling de certaines demeures mégevannes que Julien Distel connaît bien. Il en détient quelques dizaines en portefeuille. Depuis 2008, il dirige sa propre agence de location et de management de chalets de luxe. « Voici le type de biens que je propose à mes clients, avec tous les services qui vont autour ! » Conciergerie, réceptif, évènementiel… alors que son père occupait le devant de la scène, son benjamin excelle dans le back office. Et ça fait 7 ans que ça dure. Lyonpeople / Janvier 2015

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NEWS MEGÈVE PEOPLE « La belle vie » pour l’enfant du pays Né à Paris le 9 octobre 1967, trois ans après son frère Laurent, Julien a passé un tiers de son enfance à Megève. Deux mois après sa naissance, il emménage dans le mazot « Anais » construit par ses parents en 1964, au Mont d’Arbois. Et dès son entrée à l’école publique, connait le régime de l’alternance : le premier trimestre à Paris, le second à Megève et retour à Paris pour la fin de l’année ! Une vie au cordeau et tous les hivers dans la neige. « Je suis tombé dedans tout petit mais maman ne m’a jamais poussé à la compét’ ». Ne pas faire reproduire son propre parcours à ses enfants, une faute de quart qu’on ne pourra reprocher à Francine Distel. C’est pour prendre le grand air « à la montagne » en raison d’un voile au poumon que ses parents l’ont emmenée à Megève pendant la guerre. La petite Parisienne ne met pas longtemps à s’acclimater. Tous les hivers, tandis que son père Jean Bréaud élève des immeubles, elle dévale les pentes du domaine skiable du village hautsavoyard. Décrochant en 1954 une médaille d’or en slalom géant aux Championnats de France, au nez et à la barbe des gens du pays… et un peu plus tard le cœur du célibataire le plus en vue de son époque, un certain Sacha Distel. C’est sur les pistes de Rochebrune qu’elle croise le regard du chanteur. Leur love story fait

JULIEN DISTEL les gros titres de la presse magazine. Les tourtereaux souhaitaient officialiser leur union devant le maire de Megève en janvier 1963 dans la plus grande simplicité, mais à leur sortie, un tunnel de bâtons de ski les attendait sous le crépitement des flashes. Un an plus tard, sur une parcelle de terrain en contrebas des immeubles Bréaud, Sacha et Francine font construire leur chalet, délicat assemblage d’anciens mazots qui lui donnent un aspect intemporel. Les Sibuet industrialiseront le procédé 30 ans plus tard avec les Fermes de Marie. « C’est un peu prétentieux ! » s’amuse Julien, secrètement flatté de notre hardie comparaison. Si son parcours estudiantin et professionnel le ramène à Paris, il n’aura de cesse de revenir dans la station haut-savoyarde chaque hiver. Sa maitrise de marketing décrochée sur les bancs de l’ESIAE, Julien effectue son stage de fin d’études chez Quarterback, l’agence de Pierre Barthès et Denis Naegelen. Les deux champions de tennis reconvertis dans le sport business l’embauchent en 1992 et lui confient l’opérationnel de plusieurs évènements dont la Coupe d’Havas. Quand deux ans plus tard Jean-Claude Darmon lui propose d’intégrer son team, Julien saisit la balle au bond. A la clé, la gestion des partenariats de l’Equipe de France de Football, du PSG et de l’OL. Il a gardé un souvenir impérissable de la soirée de non qualification des Bleus pour la Coupe du Monde 1994 mais conserve un excellent souvenir de Bernard Lacombe et de Jean-Michel Aulas, côtoyés durant

Son objet fétiche trône dans son bureau « Cette harpe de la fin du XVIIIe a appartenu à ma grand-mère maternelle, Marcelle Bréaud. J’adore la musique mais je ne suis pas musicien »

cette période. Un an après avoir traversé l’Atlantique en compagnie des principaux sponsors de l’Equipe de France pour assister à la finale remportée par le Brésil aux tirs au but contre l’Italie, il délaisse les terrains de foot pour le karting indoor. Son ami Stéphane Choisy-Bourgade lui propose de s’associer avec lui, son frère et l’ancien champion de F1 René Arnoux. Leur concept : amener le kart dans Paris avec un produit haut de gamme tourné vers l’évènementiel d’entreprise. « On a plongé dans l’inconnu ! » se souvient Julien. Deux circuits sortent de terre Porte de la Villette et à Thiais (Orly), puis Aix en Provence dont Laurent Distel prendra la direction, et Lyon-Vénissieux (avec le rachat de Planète Karting à Pierre-Yves Chevallier). Douze ans à pleine gomme, avant de décider d’abaisser le drapeau à damier.

Balles neuves Ras-le-bol de Paris. Sentant l’essoufflement du concept, Julien Distel rapatrie son épouse mauricienne Ludmilla et leurs enfants Ylan et Maé (respectivement 9 et 6 ans aujourd’hui) à Megève. Nous sommes en 2007, et l’aventure de l’agence MCM (Megève Chalet Management) peut commencer. Julien entame cet hiver sa 5ème saison en solo et joue les nounous pour une clientèle française et internationale fortunée. Il ne connaît pas la chanson, mais son patronyme est Hook. Son siamois de deux ans. De grands yeux bleus et une patience infinie L’inauguration de Kart’in Lyon en 2002 Voilà ce que nous en disions dans Lyon People à l’époque : « René Arnoux a fait le déplacement en compagnie de Laurent et Julien Distel. Les fils de Sacha sont en effet actionnaires des circuits indoor aux côtés du pilote de F1. De joyeux lurons en vérité ! »

Laurent, Julien Distel et René Arnoux Julien et ses deux enfants Ylan et Maé

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NEWS MEGÈVE PEOPLE un gage de sérieux pour les propriétaires et ses clients qui n’hésitent pas à investir plusieurs dizaines de milliers d’euros dans une semaine de vacances. « Les produits d’exception ne subissent pas la crise ! » assure-t-il. Pas le droit à l’erreur. Durant toute la saison, Julien Distel est sur le pont. Son sourire en bandoulière et sa parfaite connaissance du terrain sont ses meilleures atouts. Un sourire reconnaissable entre tous. Bon sang ne pourrait mentir. Au mur du chalet qu’il loue au Jaillet, peu de photos de son père starisé. « Je n’en ai pas besoin, il est dans mon cœur ! Je pense tous les jours à lui » glisse-t-il sans fausse pudeur. « Tendre et affectueux », ce père aimant disparu des suites d’un cancer à l’âge de 71 ans repose depuis 2004 dans la crypte de la propriété familiale du Rayol-Canadel, baptisée « Thalassa », face aux îles du Levant et de Port-Cros. Sa maman qui vient de se séparer de leur maison du XVIeme arrondissement de Paris – « c’est une page qui

JULIEN DISTEL se tourne » - traboule désormais entre la Côte d’Azur et la Haute Savoie. Cette année, elle a organisé un slalom géant pour son 80ème anniversaire. « J’en suis assez fière. Comme je suis née le 7 juin, et qu’il n’y a plus de neige à cette date, je l’ai planifié le week-

Depuis 8 ans, c’est son fils ainé qui s’occupe de Prosadis, la société d’édition de Sacha. Julien ne vit quant à lui pas avec un casque vissé sur les oreilles : « La musique actuelle ? On fait beaucoup de jetable ! » analyse-t-il sans complaisance. « Les gens consomment des artistes comme ils consomment des meubles. On est plus dans le marketing que dans la musique ! » Rangé du circuit et des mondanités parisiennes, il a reformé autour de lui sa garde rapprochée composée de Pierre Cellier, Astrid Maillet-Contoz, Régina et Marc Sibuet. Avec ce dernier, il a récemment escaladé le Mont Joly. 1000 mètres de dénivelé en pleine nature, une excellente échappatoire pour décompresser de ses journées bien remplies. « Mais avez-vous besoin de travailler ? » A l’heure de le quitter, notre question volontairement provocatrice le fait bondir : « Il n’y a pas de fortune familiale, ça m’emmerderait de ne pas travailler ! Je ne suis pas un fils de ! »

« IL N’Y A PAS DE FORTUNE FAMILIALE, ça m’emmerderait de ne pas travailler ! JE NE SUIS PAS UN FILS DE ! » end du 8 mars, au Mont d’Arbois, avec l’école de ski. J’ai réuni trente amis skieurs, mes deux fils et mes petits-enfants. Je porte la croix de Savoie stylisée en or que mes invités et mes fils m’ont offerte. Laurent et Julien ont fait graver «On t’aime », a-t-elle raconté l’été dernier à nos confrères de France Dimanche.

LE CHALET DE JAVEN A l’écart de toute agitation, ce chalet d’exception figure au catalogue de MCM. Il n’est accessible l’hiver qu’à pied ou en motoneige. D’une surface de 700 m2, il peut accueillir 14 personnes et dispose d’une piscine intérieure et d’un jacuzzi. Un chef, un intendant et une femme de chambre complètent le dispositif.

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NEWS MEGÈVE PEOPLE

JULIEN DISTEL

SES BONS PLANS À MEGÈVE

Le Refuge « Pour son propriétaire Franck et son excellent rapport qualité-prix. » La Sauvageonne « Un endroit super festif dirigé par mon pote Nano. » Le Tigrr « Pour la qualité des mets et la gentillesse de Christophe. A deux ou en bande, c’est super sympa. » Le Vieux Megève « Même si je n’aime pas le fromage, j’y vais pour son cadre authentique et sa brazzerade que j’adore ! » L’Alpage des Moliettes « Le repaire de mon ami Marc Sibuet. Accessible à pied, en Land Rover ou en hélico, c’est génial pour déjeuner le dimanche en été. » Le bar du Lodge Park « Pour l’apéro » Le Café 2 la Poste « Pour son bœuf basilic – riz blanc » préparé en toute simplicité par l’équipe de Christophe.

Sacha et Francine Distel en compagnie de Laurent et Julien sur le balcon-terrasse du chalet Anaïs dans les années 80

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1+2+3. Le slalom organisé par Francine au Mont d’Arbois pour ses 80 ans 1. Francine 2. Julien 3. Laurent 4. Sacha et Julien en couverture de La Vie en novembre 1968

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Le jour de leur mariage à la mairie de Megève

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Salon du mariage LES NOCES DE PORCELAINE DE LAURENT CHABBAT Aux manettes du salon du mariage depuis 1995, Laurent Chabbat fête sa 20e année à la tête de l’événement et retrace pour Lyon People son parcours de noceur professionnel. Just married. Propos recueillis par Benjamin Solly Photos : Fabrice Schiff & Benjamin Cherasse

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yon People : Comment est né le salon du mariage à Lyon ? Laurent Chabbat : Le salon du mariage de Lyon a été créé par le photographe Georges Colomban avec quatre commerçants en 1987. Au départ, le salon ne compte qu’une dizaine d’exposants, dans l’ancien palais des Congrès. C’est Daniel Pérez qui a proposé à Georges Colomban de booster la commercialisation du salon. Danièle Requien s’en est occupé pendant un an avant que Daniel Perez ne me confie les rênes du salon l’année suivante. Nous sommes en 1995 et je suis commercial chez Radio Scoop. J’ai 29 ans et je tape dedans ! (rires) J’ai commencé à rechercher de nouveaux exposants car, au même moment, nous subissions la concurrence d’autres salons dans la ville ou dans le département. Mais nous avions Radio Scoop, avec un système de communication ultra-efficace. Nous étions partout en ville. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’un salon consacré au mariage à Lyon. C’est le nôtre.

En tenue de combat dans la boutique Smart des Brotteaux

Comment expliquer ce succès pérenne ? Le succès, ce n’est pas celui du salon mais celui de nos exposants. Nous avons entre 80 et 90 exposants chaque année. Cela représente un chiffre d’affaire de 350 000 à 400 000 euros. La commercialisation des stands commence chaque année au mois de juin. Les exposants des années précédentes sont prioritaires pour renouveler leurs stands et nous fidélisons à hauteur de 85%. Chaque année, je n’ai que 15 à 20 espaces disponibles. Aussi, nous avons toujours privilégié l’entrée payante. Nous envoyons des invitations au compte-gouttes. C’est une façon d’assurer à nos exposants une certaine motivation des visiteurs. Pas de badauds, mais des prospects. Nos visiteurs savent pourquoi ils viennent au salon du mariage et nos exposants savent pourquoi ils reviennent chaque année (sourire). Pour chaque édition, nous avons entre 7.000 et 8.000 visiteurs. Cette année, j’aimerai attirer entre 10.000 et 12.000 visiteurs.

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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE Quels seront les temps forts de cette édition 2015 ? Nous retrouvons les marques incontournables comme Le Printemps, 1001 listes, L’Alliancier, Tati Mariage, Smart, Kenzo… Un métier explose autour du mariage, c’est celui de wedding planner. Il y en a une petite dizaine cette année, mais je n’en prendrai pas plus. Car toute l’alchimie réside dans l’équilibre entre les différents secteurs d’activités liés au mariage. Si je prends vingt bijoutiers, ils se tireront la bourre et personne ne va vendre. Aussi, tous nos exposants textiles défilent au salon du mariage. Cette année encore, nous aurons trois défilés le vendredi, quatre le samedi et quatre le dimanche. Nous offrons également trois heures de parking gratuit à nos visiteurs. En 20 ans, le profil des jeunes couples qui fréquentent le salon a-t-il changé ? Il y a encore vingt ans, les couples restaient dans le classique. La liste de mariage telle qu’on la composait dans les années 90, avec l’incontournable ménagère, c’est terminé. Car la plupart des couples qui vont se marier sont déjà installés, certains ont déjà des enfants. Aujourd’hui, les couples viennent plus chercher des alliances, des dragées ou des idées de faire-part, un joli voyage de noces. Nous avons vu également arriver plus de couples homosexuels mais c’est une clientèle qui existait déjà. Un mariage gay ou un mariage

hétéro, c’est clairement la même chose. Le budget des clients du salon se situe entre 7.000 et 15.000 euros pour l’ensemble de la prestation. Comment va évoluer le salon du mariage ? J’aimerais que le salon conserve le même calibre car c’est le plus équilibré. Si je présentais demain des créateurs haut de gamme, que nous avons parfois présentés sur le salon, je ne suis plus dans la jauge de dépense des clients. C’est un salon populaire qui fonctionne ainsi et c’est tant mieux. Une seule chose m’interpelle, c’est le développement du virtuel, et notamment de l’offre sur internet autour des alliances, faire-part ou encore des costumes. Mais un mariage, c’est aussi la joie des préparatifs qui n’ont rien de virtuel !

SALON DU MARIAGE Du 23 au 25 janvier 2015 Centre des Congrès – Cité Internationale Quai Charles de gaulle – Lyon 6e Vendredi 25 janvier de 14h à 22h (défilés à 16h, 17h30, 19h30) Samedi 26 janvier de 10h à 19h (défilés à 11h30, 13h30, 15h30, 17h30) Dimanche 27 janvier de 10h à 19h (défilés à 11h30, 13h30, 15h30, 17h30)

Temps fort du salon, le traditionnel défilé programmé 11 fois durant trois jours

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MAX CHAOUL « Non, je ne suis pas mort ! » Après sa descente aux enfers, Max Chaoul entame un nouveau départ. Tel un Phénix qui renaît de se cendres, le créateur lyonnais n’a pas dit son dernier mot et entend bien continuer à nous faire rêver. Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel

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on je ne suis pas mort et je tiens à le faire savoir ! » Il est libre Max et n’a rien perdu de sa verve légendaire. C’est dans son fief de la rue François Dauphin, là où tout a commencé, que je retrouve un homme attachant et combatif qui revient, non sans émotion, sur ses heures de gloire et son effondrement il y a tout juste un an. La fin d’une histoire, un cauchemar dont il se relève avec amertume et quelques kilos en trop ! Visionnaire dans les années 70 avec ses collections réalisées pour Christian Josse, le créateur de la marque Clémentine, véritable institution lyonnaise durant de nombreuses années, lance sa propre griffe éponyme en 1995. Il s’installe derrière la place Bellecour au 7 de la rue François Dauphin et dessine des premiers modèles estampillés Max Chaoul. Le succès est au rendezvous, plébiscité pour ses robes de mariées couture au style affirmé, créatif et inspiré. Audace et élégance se marient. Le corset se lace dans le dos, le bustier sublime la femme tandis que fleurs, plumes, dentelle et papillons ornent les créations dans la plus grande tradition de la haute couture. Les grandes familles lyonnaises (Mérieux, Bocuse…), les personnalités du show-biz (Kylie Minogue ou encore Mélissa Theuriau) confient au créateur lyonnais la réalisation de leur robes de mariées. Une renommée qui dépasse les frontières. « Je me rappelle encore de ce prince saoudien qui me fit venir en jet privé à Dubaï pour habiller sa fille. » Et des anecdotes, Max Chaoul n’en manque pas, de la robe de mariée réalisée en filet tricoté pour un mariage sur un îlot à la cliente dont il a confectionné les robes de ses cinq noces ! Des années de gloire et de faste qui ne laissaient pas présager une lente descente aux enfers.

« JE ME SUIS RETROUVÉ TOTALEMENT SEUL et peux compter sur les doigts de la main CEUX QUI M’ONT SOUTENU. » Lyonpeople / Janvier 2015

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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE En 2013, les difficultés le contraignent à s’entourer d’un partenaire financier. Mais à peine quelques mois plus tard celui-ci annonce le dépôt de bilan de la société. Après 19 ans passés sur le devant de la scène, le couturier est évincé, démuni. Suivront 9 mois de cauchemar. « Je me suis retrouvé totalement seul et je peux compter sur les doigts de la main ceux qui m’ont soutenu. Je n’avais plus rien » confie-t-il. Mais c’est sans compter sur la combativité d’un homme convaincu de pouvoir encore faire rêver les femmes et nullement résigné à revendre son nom. In extremis, aidé par des amis et son frère Alain Chaoul, il récupère son nom, sa boutique et ses stocks. « Sans eux je pense que j’aurais donné une ultime conférence de presse avant de me jeter par la fenêtre ! » Une confidence non dénuée de gravité. « Mais je crois en ma bonne étoile. Et finalement sur le fil du rasoir, il finit toujours par se passer quelque chose. » C’est donc avec un bonheur non dissimulé qu’il réinvestit son show-room. Nouveau départ dans un lieu revu et corrigé, symbole du renouveau. « Il était important que je montre que je n’étais pas mort ! » Aussi le noir laisse place au blanc immaculé. De la façade à

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la décoration intérieure, la couleur virginale s’impose. Tandis qu’il surveille d’un œil attentif la bonne santé de ses orchidées, il se tourne vers la photographie d’Yves Saint Laurent qui trône sur la commode du salon d’essayage « mon mentor ne me quitte jamais ! C’est un peu grâce à lui si j’ai choisi de faire ce métier. Avant lui il était impensable pour un homme de devenir couturier. Il a ouvert la voie. » Au milieu de ses clichés chargés d’affect, de ses fleurs et de ses objets d’Antiquité, Max Chaoul se donne de nouveau carte blanche avec la ferme intention d’honorer tous ceux qui l’ont aidé à sortir la tête de l’eau. « Je me dois de réussir, ne serait-ce que pour eux. »

French touch Et il croit plus que jamais en la « French Touch » qui fait toujours rêver. « Ma griffe a toujours sa place, j’en suis convaincu » ajoute-t-il toute en évoquant la montée des marches d’Isabelle Adjani au Festival de Cannes portant l’une de ses créations ou encore l’émeute provoquée par la visite de Beyoncé dans sa boutique

parisienne. Une nouvelle page qui s’accompagne du lancement de sa collection Re Née Sens. « Re comme Retour, Née comme Naissance et Sens comme 6ème Sens ». Sa renaissance racontée au travers d’une collection à la fois authentique et moderne. « J’ai voulu frapper fort en affirmant ma différence, mon ADN. » Dentelles françaises, tulle, fausse transparence, dos nus et incrustations de cristal… Max Chaoul est bien vivant !! Preuve en est son défilé sur le tapis rouge de la rue Auguste Comte qui crée l’évènement en octobre dernier tandis que le 7ème art met le créateur sous les feux de la rampe avec la présence remarquée de sa robe en mikado de soie dans le film « Qu’estce qu’on a fait au bon Dieu ? » de Philippe de Chaveron. Max Chaoul participe également au défilé du 20ème anniversaire du Salon du chocolat de Paris, en créant des robes en chocolat avec le pâtissier lyonnais Philippe Bernachon, des créations portées notamment par Adeline Blondieau. On ne peut que se réjouir de ce retour en force.


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NICOLAS FAFIOTTE Le Guy Degrenne de la couture Dans son précieux show-room de la rue du Plat, nul portant de robes alignées. Seules quelques silhouettes de rouge vêtues, ornées de dentelles et paillettes nous rappellent que nous sommes dans l’antre du couturier. Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel

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errière de blanches tentures, se cache le bureau de Nicolas Fafiotte, tout aussi dénudé. « Je ne crée pas de collection et expose donc très peu de modèles. Tout est dans mes tiroirs : crayons, papier et tissus… A partir de là tout est possible. Sur-mesure, à la carte, je réalise la robe qui vous ressemble ». Et rien ne lui échappe. Au premier coup d’œil, le créateur lyonnais décrypte la personnalité, définit d’emblée le style, et son intuition est parfois déroutante et partagée sans détour. « Je suis très franc, simple et direct dans mes relations c’est peut-être aussi ce qu’apprécie ma clientèle. » Une clientèle qu’il affectionne pour sa diversité et la richesse des rencontres. « Dans une même journée je peux voir entrer dans ma boutique une jeune fille bohème hippie-chic décalée puis une catholique ancrée dans les traditions, une bimbo ou une celle qui se remarie pour la 3ème fois ! » Nicolas les accompagne du choix de la robe à la coiffure, toujours présent lors des essayages. « Même si j’aime les hommes (mais ça tout le monde le sait!), j’adore mettre les femmes en valeur, sublimer leurs formes et surtout créer la robe qui collera le mieux à leurs personnalités. » Le « Guy Degrenne » de la couture, comme il se surnomme lui-même, éternel dernier de la classe, peut se féliciter d’habiller aujourd’hui Miss France ou encore Amel Bent. « Je détestais l’école et séchais pour aller dessiner. Lorsque je me suis retrouvé en BEP à Oyonnax, j’ai vite réalisé qu’il fallait que je fasse autre chose ! »

« CHEZ UNGARO, on m’appelait LE PERROQUET DE L’AVENUE MONTAIGNE ! » Lyonpeople / Janvier 2015

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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE A l’occasion de la soirée de fin d’études, il organise un défilé de mode avec des créations imaginées à partir de rideaux, de bouts de tissus récupérés et de strass issus de vieilles montures de lunettes. Du « bricolage » qui lui vaut tout de même une page dans la presse locale et le convainc de poursuivre dans cette voie. Il décide de postuler à l’école Esmod de Lyon. « C’est là que j’ai rencontré ma marraine la fée, Isabelle Gleize ! J’ai débarqué dans son bureau tel un ovni pour lui faire part de ma motivation. Elle s’en souvient encore ! » Elle lui permet d’intégrer l’école en cours d’année et il remporte le 1er prix en style. Nicolas poursuit la spécialité Haute Couture à Esmod Paris et sort avec le 1er prix en 1996. Sa marraine la fée ne s’était pas trompée ! Après un passage éclair chez le couturier Max Chaoul, il rejoint la maison Ungaro à Paris. Embauché au studio Haute Couture de l’avenue Montaigne, il se rappelle avec un enthousiasme non dissimulé les frasques, la démesure de trois années « de dingue ! » Le gamin d’Oyonnax en prend alors plein les yeux. « C’était l’époque des défilés avec Claudia Schiffer, Naomie Campbell, Carla Bruni. J’étais invité à l’anniversaire de Cathy Guetta aux Bains Douches et croisais Lady Diana ou encore Sharon Stone lors des essayages. » Pris sous l’aile d’Emmanuel Ungaro,

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Nicolas Fafiotte adopte un look très excentrique à la Galiano. « On m’appelait le perroquet de l’avenue Montaigne, je portais des tenues de toutes les couleurs. » Une merveilleuse école pour le jeune couturier qui apprend notamment auprès de son maître la coupe et le tombé du vêtement. « Ungaro était un génie, un vrai tailleur. Et c’était une époque extrêmement libre et créative. Les Maisons n’étaient pas tenues par des financiers comme c’est le cas aujourd’hui. On se lâchait davantage. » Suivront des collaborations ponctuelles avec Yves Saint Laurent et Christian Lacroix jusqu’à son retour à Lyon chez Max Chaoul. Une embauche rapidement suivie d’un licenciement. « Je lui en ai beaucoup voulu car je suis revenu pour lui et me suis retrouvé du jour au lendemain sans rien. » Souvenir amer qui s’efface peu à peu avec le temps, reconnaît-il.

Miss Lyon pour muse Il commence à réaliser des robes de mariées dans son appartement à la demande de ses amies. C’est alors qu’il fait la rencontre en 2000 de celle qui deviendra sa muse, Sylvie Tellier. Miss Lyon, elle, lui demande de réaliser dans l’urgence la robe de sa présélection à l’élection de Miss France. Le début d’une longue

histoire. « Lorsque j’ai assisté à son élection, j’ai compris que quelque chose d’important était en train de se passer. L’équipe de « 50 minutes inside » me contacte pour m’interviewer et je n’ai même pas encore d’atelier. Ma machine à coudre est dans ma salle de bains ! C’était hallucinant ! » Fidèle à Nicolas Fafiotte, Sylvie Tellier concourera pour Miss Univers et rendra son titre à Lyon dans de nouvelles robes signées du créateur. Pour Miss France 2015, nouvelle édition placée sous le signe de la « Red Carpet », Nicolas Fafiotte a monté les marches… La société Miss France s’est tournée une nouvelle fois vers le styliste lyonnais, afin de réinterpréter les robes des cinq finalistes à l’élection. Pour la première fois, elles se sont dévoilées toutes sous des jours différents, dans une profusion de lignes, de formes, de matières, de broderies, mettant en honneur la précision et la technicité du couturier lyonnais. Taffetas, satin, mousseline et dentelle. Nicolas nous donne également rendez-vous en février au Life Show d’Etam en ouverture de la Fashion Week. Un début d’année qui s’accompagnera du lancement d’accessoires pour hommes et de gants, pochettes bougies, chapeaux en partenariat avec un grand chapelier mais nous n’en saurons pas plus…


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THIBAUT LAUVERGNE Talents aiguilles Il est en train de se faire un nom dans le milieu lyonnais de la haute couture. Thibaut Lauvergne est un créateur qui aime se démarquer avec des collections qui subliment une femme sexy, dominatrice et libérée. Rencontre en aparté. Par Sophie Guivarch - Photos : Saby Maviel et Jean-Philippe Darbois

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voir ses modèles audacieux, je m’imagine instinctivement partir à la découverte d’un homme affirmé au caractère bien trempé ! Et pourtant lorsqu’il se retrouve en tête à tête avec moi, Thibaut Lauvergne se livre sous d’autres « coutures », introverti, effacé derrière ses créations qui, elles, affirment tout au contraire leur distinction ! Discret, il avoue dès nos premiers échanges ne pas être très enclin à parler de lui et occuper le devant de la scène. L’exercice s’annonce périlleux pour la journaliste avide de confidences ! Rendez-vous dans son appartement du 1er arrondissement, conforme à son image. Nulle vitrine ou enseigne tapageuse. C’est à l’abri des regards qu’il choisit de travailler avec comme seul compagnon son chien fidèle « l’amour de ma vie » me confie-t-il (enfin !)… Celui qui ne déçoit jamais, pourrions-nous en conclure ? Dans un décor où l’opposition règne en maître, le noir contraste avec un blanc virginal, la symbolique obscure de la tête de morts avec la sérénité du bouddha. Tout est dit, ou plutôt suggéré. Difficile en effet de lever le voile sur cet homme qui reconnaît ne pas vouloir s’exposer de crainte de susciter une certaine méchanceté. Comme un parfum de vécu… L’occasion de revenir sur son parcours, d’Esmod Paris aux ateliers de créateurs lyonnais aux côtés desquels il se fait les armes durant plusieurs années. Nulle envie de les citer et encore moins de faire preuve de reconnaissance envers eux… No comment. Fort de ces expériences, il décide il y a trois ans de voler des ses propres ailes en lançant sa ligne de « couture à porter ». Des tenues de cocktail et de mariées créées uniquement sur-mesure. Ses défilés au sein du restaurant le Ness de Christine Di Litta lui permettent très vite de se faire un nom auprès d’une clientèle qui apprécie

« J’AIME LA FEMME qui a du pouvoir et c’est l’homme QUI DEVIENT OBJET » Lyonpeople / Janvier 2015

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EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE sa touche originale, une patte bien personnelle. « J’ai toujours voulu me démarquer, faire différemment mais cela était impossible tant que je j’exerçais sous la coupe d’un autre couturier. Aujourd’hui je peux enfin laisser libre cours à toutes mes envies. » Des envies décoiffantes, il est vrai ! Thibaut Lauvergne ne manque pas de nous surprendre avec une mariée totalement « dépoussiérée » qui s’affranchit de toute son innocence. Il nous rappelle simplement qu’elle est avant tout une femme libérée, sexuellement attirante qui s’assume. « Le côté fleur bleue des traditionnelles collections de robes de mariée ne correspond pas à la réalité, c’est complètement dépassé. J’aime la femme qui a du pouvoir et c’est l’homme qui devient objet. » Illustration de ses propos sur son site internet. Les photos sont éloquentes, empreintes d’érotisme. L’homme dénudé, mis au second plan est à la merci d’une mariée qui joue de sa séduction. Bien loin des classiques clichés ! Un anticonformisme dont la finalité n’est pas de choquer si l’on en croit les propos de Thibaut Dauvergne. « Je casse les codes mais mon seul objectif est de sublimer la femme qui doit rester chic et élégante. » C’est ainsi que dans sa toute dernière collection dessinée pour le défilé de cet automne, la femme s’expose sans tabou. Le dos se dénude, le décolleté plongeant est

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audacieux, et les fentes des robes et des jupes dévoilent le haut des cuisses. Si les coloris jouent la carte de la sobriété, la transparence invite à découvrir le corps féminin mis judicieusement en valeur. Le smoking est revisité avec un buste baleiné, la robe stricte s’ouvre jusqu’à la hanche. Une sobriété trompeuse. Exercice de prédilection pour Thibaut Lauvergne qui joue avec les longueurs pour un effet trompe-l’œil. Le pantalon se porte avec une robe par-dessus tandis que se glisse sous la robe bustier une jupe longue tout en transparence.

Quintessence de la féminité La dentelle pailletée apporte une touche très lingerie à certains modèles. Fidèle à ses découpes dans le tissu qui le caractérisent, il travaille essentiellement le crêpe qu’il marie au vinyle pour son côté futuriste. Un univers que l’on pourrait qualifier de « glam chic », un brin provocateur qui n’est pas sans nous rappeler une certaine madone qui porte aussi bien la guêpière que la croix en vierge effarouchée ! Une icône dont on retrouve le portrait au mur de son bureau et suscite ma curiosité. « Je suis un

fan absolu de Madonna, de son style, ses films, ses clips… » reconnaît-il, fier d’avoir pu dessiner une robe pour son idole il y a 2 ans. Un souvenir inoubliable. « Par le biais d’une relation commune, j’ai pu connaître son petit ami français Brahim Zaibat. Un jour, il m’appelle pour me commander un modèle pour Madonna. J’ai cru tomber à la renverse ! Je lui ai réalisé une robe en crêpe découpé et en voile qu’elle a porté lors d’une soirée privée. » Mais à son grand regret il n’a pu obtenir aucune photo immortalisant le moment fort de sa carrière. « Je suis un inconditionnel de ce glamour affiché, de cette femme libérée, dominatrice. » Alors s’il y a un endroit dans ce monde où Thibaut Lauvergne aimerait ouvrir un show room pour présenter ses modèles, ce serait sans la moindre hésitation aux Etats-Unis, à Beverly Hills, précise-t-il. « Là-bas, les femmes assument leur féminité, leur sexualité à l’image de ces talons hauts qui foulent le bitume de Los Angeles ! » En attendant le grand saut transatlantique, c’est sur-mesure qu’il continue à imaginer et dessiner des modèles pour des lyonnaises qui sont conquises par son style unique. A nous de savoir le retenir !



Photos : Eclat de rêves

EN•COUVERTURE SPECIAL MARIAGE

WEDDING PLANNER Les pièges à éviter

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n les a d’abord vus débarquer sur grand écran quand ils ont progressivement remplacé l’incontournable meilleur ami de la mariée dans les comédies romantiques. « C’est vrai que nous avons un rôle important dans le conseil, parfois jusqu’à la confidence, ce qui est très plaisant », explique Elsa Delhomme (photo). A la tête de l’agence Eclat de Rêves depuis mai 2006, la lyonnaise a essuyé les plâtres d’une profession « qui n’existait quasiment pas en France ». Celle de wedding planner. « Avant tout, l’organisateur est là pour définir le besoin du couple, le définir au mieux

afin de répondre à ses envies mais surtout être force de proposition. Nous ne devons pas nous contenter de répondre aux attentes, nous devons lire entre les lignes et surprendre nos mariés. Pour cela le wedding planner doit avoir un réseau de qualité et de confiance qui ne s’acquiert qu’avec l’expérience ». Maître d’œuvre de votre mariage, le wedding planner est un prestataire à part à choisir avec précaution. « Espérons que des lois viennent rapidement encadrer ce métier », confirme Elsa, qui donne ses bons tuyaux pour séparer le bon grain de l’ivraie. « Vérifiez s’il y a un site Internet et si la personne mentionne son cursus, que l’entreprise existe vraiment où s’il s’agit d’une micro-entreprise, assurez-vous

que l’organisatrice ne fait pas ce métier en plus d’un autre. Donnez priorité à l’expérience et sachez lire entre les lignes. Etre membre d’une association de wedding planner, c’est une simple cotisation à payer qui ne garantit pas forcément la qualité au final ». Passionnée par son activité, Elsa Delhomme aimerait « imaginer un rapprochement des organisatrices afin de toutes aller dans le même sens ». En attendant de porter ce projet commun, Elsa Delhomme pratique son activité avec le même professionnalisme « qu’il s’agisse d’un mariage à 10 000 euros ou à 50 000 euros ». BS

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FLORIOT IMMOBILIER PRESTIGE Enseigne d’exception pour demeures de caractère Constructeur et promoteur, le Groupe Floriot se développe avec sa nouvelle enseigne Floriot Immobilier Prestige, spécialisée dans la recherche et la vente de biens d’exception et de caractère. Photos : Fabrice Schiff & DR

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n bien d’exception n’est pas forcément un bien cher, c’est un bien rare.» Karine Fontaine le sait. Une colonne en stuc n’a jamais fait un palais. Ancienne négociatrice pour Sotheby’s Realty, la Lyonnaise fait désormais parler son expertise au sein du groupe Floriot. En effet, le spécialiste de la construction et de la promotion immobilière a développé Floriot Immobilier Prestige ; sa nouvelle filiale sise dans le 6e arrondissement de Lyon. Au cœur du carré d’or lyonnais, le promoteur haut de gamme vous accompagne dans la recherche ou la vente de vos biens d’exception et de caractère. « Nos conseillers réalisent pour vous l’estimation de votre bien, compte tenu de son emplacement et ses caractéristiques spécifiques », précise Karine Fontaine. Un préambule à un process de commercialisation sur mesure. « La personnalisation ? C’est adapter la mise en vente de votre bien selon vos attentes. Discrétion, exclusivité ou non, modes de communication souhaités, notre cahier des charges est avant tout le vôtre.» Expert technique, Floriot Immobilier Prestige intervient également sur la

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valorisation de votre bien. Notamment avec la mise à disposition de son équipe de homestagging, prête à relooker votre intérieur pour le rendre plus attractif et séduire les acheteurs potentiels. « La transaction réalisée, notre partenaire Lord Nelson, conciergerie 5 étoiles à Lyon, se met à votre disposition pour organiser votre déménagement et gérer vos changements d’inscription liée à votre nouvelle adresse. » Du cousu-main sur toute la chaine de commercialisation. Côté portefeuille, le terrain de jeu de Floriot Immobilier Prestige s’étend à toute la région Rhône-Alpes. En cœur de ville ou dans un cadre plus bucolique, les biens proposés à la vente ont fait l’objet au préalable d’une évaluation maison. « Le nombre de m2 et le prix de vente ne justifient pas la valeur exhaustive d’un produit. Parfois, ce sont les détails qui font la différence comme l’âme ou le cachet d’un bien rare », glisse Karine Fontaine. Pour le sourcing, Floriot Immobilier Prestige peut s’appuyer sur les réseaux du Groupe Floriot. Mais le promoteur a également développé un maillage de conseillers, jouant sur la proximité et la réactivité. « Leur connaissance du territoire et leur implantation locale est un accélérateur pour identifier les biens d’exception », confirme Karine. Un coup d’oeil au catalogue de Floriot Immobilier Prestige confirme cette exigence qualitative. En témoignent cette superbe maison à Caluire ou cet appartement mégevan calibré pour le cocooning à la montagne (photos). « Pour personnaliser votre nouveau bien ou pour rénover un bien ancien, nos architectes partenaires sont à votre disposition pour imaginer et suivre votre projet de rénovation. » En attendant de franchir la porte de l’agence de l’avenue de Saxe, rendez-vous sur le site internet de Floriot Immobilier Prestige pour une première prise de contact.

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LE HUB BUSINESS du LOU Rugby

En novembre 2013, le mensuel Capital plaçait le LOU Rugby parmi « les dix réseaux qui tiennent le business Lyonnais ». Entre ascension sportive et hub business, le vice-président du LOU Rugby Franck Isaac-Sibille (Marketing, Communication et Partenariats) décrypte cette montée en puissance. Photos : Fabrice Schiff & DR

MATMUT STADIUM Au stade de la diversification

JOUR DE MATCH La meute des VIP

LE LOU EN VILLE et sur les réseaux

Outil poussé à 12.000 places pour le Top 14, le Matmut Stadium a d’ores et déjà réussi son pari sportif, affichant un taux de remplissage de 88% lors de la saison 2013-14. Au-delà de la simple enceinte sportive, le Matmut Stadium a effectué sa mue commerciale et évènementielle.

Carrefour important de rencontres, de contacts commerciaux et de développement économiques pour ses 300 partenaires régionaux et nationaux, le Matmut Stadium est « le lieu à Lyon où tout peut se passer côté business. » Cinq packs à destination des entreprises pour voir et être vu les jours de matchs et des soirées Cocktails des Partenaires tout au long de l’année dans des lieux d’exception, le LOU a définitivement rejoint l’élite des réseaux lyonnais et métropolitains.

Hors de sa forteresse du Matmut Stadium, le LOU est partout en ville et sur les réseaux. « Lyon est une vieille terre de rugby qui ne demandait qu’à se réveiller », se réjouit Franck Isaac-Sibille.

Le LOUnge

Entièrement rénovée à l’été 2014, la brasserie du LOU est un lieu ou règne convivialité et bonne humeur. Aux manettes, l’ancien pilier lyonnais Xavier « Chouchou » Fiard. Ouvert tous les midis du lundi au vendredi et les soirs du match, le LOUnge voit passer le tout Lyon des entrepreneurs. « Une table business qui compte à Lyon et dans la métropole », confirme Franck Isaac-Sibille.

La boutique officielle du LOU Rugby

C’est l’antre des supporters du club, petits et grands ! « Pour afficher fièrement les couleurs du LOU partout dans la ville, nous comptons sur nos supporters », glisse Franck Isaac-Sibille. Une offre hommes, femmes et enfants côté vêtements, des produits dérivés griffés LOU Rugby, la boutique est ouverte non-stop du lundi au vendredi de 10h30 à 18h et le samedi les jours de matchs à domicile (également accessible sur www.boutique.lourugby.fr).

Le Village des Partenaires

Espace évènementiel de 1.100 m2, le Village Segeco est le terrain d’échauffement des partenaires. Leur place de parking réservée, ils se retrouvent une heure et demi avant le coup d’envoi pour partager un cocktail d’avant-match. « Décontraction et ambiance amicale, les hommes ont généralement tombé la cravate quand les femmes ont délaissé le tailleur pour le jean basket », s’amuse Franck Isaac-Sibille. Après la rencontre, ce sont près de 1.200 acteurs économiques de la région Rhône-Alpes qui reprennent d’assaut le Village pour le dîner d’après-match avec les joueurs. « Il n’y a pas un seul autre endroit à Lyon où l’on retrouve deux fois par mois l’ensemble de l’entrepreneuriat lyonnais et métropolitain ! »

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Derrière l’appellation, on retrouve l’ensemble du réseau des bars et lieux de vie qui diffusent les matchs et vivent LOU Rugby. Le maillage a désormais dépassé les frontières de Lyon pour s’élargir à la métropole. Ambiance de potes partagée autour des valeurs rugbystiques, les LOUbars sont également un point de covoiturage les jours de matchs et, pour certains, une espace de vente des produits dérivés du LOU. La cartographie des LOUbars est à retrouver sur le site internet du LOU Rugby.

Le LOU digital

Avec le token, monnaie officielle du LOU Rugby qui a fait son apparition au Matmut Stadium cette saison, le LOU n’en finit pas d’innover. Le club de rugby lyonnais avait déjà joué les pionniers, sur les réseaux cette fois, avec la mise en place d’un véritable « hub digital » baptisé LOU Social Club. Un support web unique pour suivre l’actualité Facebook, Twitter, Instagram du club et des joueurs du LOU.

Boutiques éphémères

Visibilité & Evènementiel

Avec 12 000 spectateurs par match, le Matmut Stadium est un support de communication calibré pour les partenaires du LOU. Panneautique, écran géant, tribunes, oriflammes… « Nous avons également des produits moins classiques comme le logo sur le camion porte tee jusqu’au naming de nos quatre tribunes », précise Franck Isaac-Sibille. Espace réceptif de 400 m2 au cœur du complexe sportif, l’Espace 15 est également privatisable (sur devis) tout au long de l’année. La prestation peut inclure le traiteur et la présence de joueurs du LOU.

Les LOUbars

Les loges du Matmut

Sises en tribune Est, les 32 loges semi-ouvertes du Matmut Stadium permettent aux partenaires d’accueillir leurs invités dans des conditions privilégiés. A côté du pool des entraîneurs, les loges du Matmut vous permettent de vivre au plus près le sportif et le business côté coulisses. « Etre au plus près des coachs est une vraie rareté dans le milieu du rugby professionnel », rappelle Franck Isaac-Sibille. Un couloir transversal relie les 32 loges, favorisant ainsi les rencontres entre les différents partenaires. Un cocktail est servi à la mitemps.

Gagner en visibilité et apporter l’offre LOU Rugby en cœur de ville, c’est toute l’idée des boutiques éphémères mises en place par le club de rugby lyonnais. Une initiative gagnant-gagnant avec un fort écho pour les partenaires du LOU. Lors de la mise en place en novembre dernier de sa boutique éphémère dans l’espace Crédit Agricole de la place Bellecour, le LOU Rugby a proposé des animations, des concours et une séance de dédicaces avec les joueurs.


Les tribunes VIP

LOU RUGBY MONTPELLIER Le LOU ressort ses crocs ! A l’occasion de la 12ème journée de Top 14, les Lyonnais recevaient leurs homologues montpelliérains devant 10 000 spectateurs. Chaud bouillant ! C’était la première rencontre pour le LOU au clair de lune et la trêve a fait du bien aux deux équipes. Montpellier sortait d’une série de quatre défaites consécutives et le LOU venait de perdre un important derby face à Grenoble et les quatre points qui leur tendaient les mains. Les lyonnais nous ont montré deux visages au cours de cette rencontre, durant le premier quart d’heure et le dernier les joueurs du LOU ont montré leurs dents. Entre ces deux périodes, ce fut très dur pour les louveteaux. Score final 23-20 ! Bravo ! Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

Philippe Cohet (Arcomet), Jean-Yves Billon (Ascorel) et Anthony Rémy (MDA)

Olivier Ginon, président de GL Events et Pierre Martinet, président du Groupe Martinet

Léandre Borbon (LOU Rugby) et le général Pierre Chavancy, gouverneur militaire de Lyon

Catherine Arbaud (LOU Rugby), Frédéric Beurq (le Sousbock), Cécile Rivieccio (Orange), Pierre Calvel (Orange), Aziz Hebbache (le Sousbock) et François Davoine (Brennus Investissement)

Albert Dray (Café du Pond) entouré de ses fils Stéphane et Yannick

Aurélien Berthelet (Cars Berthelet), Tony Goupil (Champagne Pommery), Christophe Gerbaud (Assurances Paris Gerbaud) et Frédéric Maraillet (Akesa)

Xavier Dutel (Clem Immo), César Dias (Noaho) et Sébastien Meynet (Konex)

Yann Roubert, président du LOU Rugby et Pierre Maillot (LOU Rugby)

Marco Polisson (Lyon People) et Raphaël Saint André

Maxence Rissoan, chauffeur de stade

Franck et Geneviève Dussoge (Groupe Ofi) et Franck Isaac-Sibille (LOU Rugby)

Valérie Fétaud et Thierry Bourgeron, DRH de GL Events

Fabienne Streichenberger-Bismuth et Brigitte Honegger (TGV mag’)

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PEOPLE SPORT

LE BARTH’ OLOGUE

de Corentin Tolisso Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu offensif de Lyon, Corentin Tolisso se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo. Photographe : Saby Maviel

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Que fais-tu quand tu ne fais rien ? Généralement je joue à la Playstation ou je vais voir des potes.

les matins de Lozanne direction Part-Dieu et je faisais l’inverse le soir, c’était deux heures de transport par jour.

Qu’aimerais-tu changer chez toi ? On ne dirait pas, je sais, mais j’ai un très mauvais caractère et le pire c’est que c’est très souvent avec ma famille ou ma copine, je peux vite monter dans les tours.

Il y a une série ou une émission de télé que tu ne rates jamais ? (Sans hésiter) J’adore le « Mentalist », le personnage m’éclate.

Tu as 20 ans, tu es arrivé à l’OL il y a 7 ans et signé ton premier contrat pro l’année passée. As-tu l’impression d’être en plein rêve ? Oui c’est vrai, c’est un rêve qui se réalise mais la vérité c’est que ce n’est que le début ; quand on est professionnel, on a toujours des choses à prouver et surtout dans le temps. Je vis un rêve mais je me suis défoncé pour ça. Qu’est-ce-qui a changé dans ta vie depuis que tu es pro ? Les selfies ! (Il rigole) On m’en demande pas mal mais rassuretoi, je ne suis pas encore au niveau de Lacazette ! (Rires) Si tu n’avais pas joué au foot, que ferais-tu aujourd’hui ? Oulàlà…. Sans doute des études. Vers 16 ans j’avais même envisagé d’être agent immobilier mais j’ai très vite compris que ce n’était pas pour moi. Quel est le pire moment de ta vie ? A 15 ans, on m’a dit qu’on ne me gardait pas au centre de formation, tout en restant au club, donc plus d’internat à l’Olympique lyonnais. Pendant trois ans, j’ai pris le train tous

Qui est le joueur le plus merdier à l’OL ? Alexandre Lacazette et Samuel Umtiti, ce sont des phénomènes ! Ils charrient et se moquent de tout le monde 24h sur 24. (Sourire) Ta dernière grosse bringue remonte à quand ? Cet été pendant mes vacances avec mes potes. Plus petit, tu avais des posters de foot dans ta chambre ? Plein ! Mais les deux plus gros c’était Sonny Anderson et Sidney Govou. Qu’écoutais-tu dans ta voiture en arrivant à Iceo ? (Il réfléchit) Ben là je n’ai rien écouté mais c’est rare normalement j’écoute beaucoup de rap français. Tu pourrais vivre en « coloc » avec un joueur de foot ? Ah non je ne pense pas ! Tu imagines, nous nous voyons déjà tous les jours et pendant plusieurs heures, si en plus quand je rentre je n’ai pas un moment à moi, c’est impossible. Si je te donne une baguette magique, tu fais quoi ? Mais c’est quoi tes questions ? (Il sourit) Je nous mets 1er du

championnat avec 10 points d’avance ! Qu’est-ce-que tu ne supportes pas chez les autres ? Les gens qui se la racontent, les arrogants, c’est insupportable. As-tu une phrase fétiche ? Pour bien avancer dans la vie, avance masqué ! Quelle est la question qu’on t’a le plus posée ? Il n’y a pas une question qui revienne vraiment souvent. Il te faut combien de temps pour te préparer le matin ? Je suis du genre à prendre mon temps, je ne sais pas, environ 45 minutes. Ton match contre les verts cette saison, c’est ton pire souvenir de foot ? Bien sûr ! Maintenant c’est digéré mais pendant quelques jours, ça a été vraiment très difficile. Que vont dire les gens qui te connaissent en lisant cette interview ? J’espère qu’ils diront que j’ai été fidèle à moi-même pour mes réponses. Maintenant on change, c’est toi qui me poses une question… Et toi Barth, qu’est-ce-que tu fais quand tu ne fais rien ?

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STYLE

GASTRO

Luca Sangiuliano, Dominic Moreaud, Hubert Julien-Lafferière, Arnaud Languille, Jean Burdy, Arnaud Bernollin et Maurizio Bullano

LES CUISINES BERNOLLIN

invitent Maurizio Bullano

Maestria sous Toques Blanches ! Pour le dernier déjeuner Bernollin de l’année 2014, Arnaud a convié la crème des chefs lyonnais pour une dégustation d’exception aux couleurs de l’Italie. Spécialiste des coopérations internationales, le maire du 9e arrondissement Hubert Julien-Laferrière en a profité pour réviser ses classiques transalpins. Un produit rare et festif, la truffe blanche d’Alba, magnifié par le chef du Due Maurizio Bullano et son comparse Luca Sangiuliano, chef de l’Atelier des 2 Rives. A la mandoline ou au piano, les duettistes ont récité une partition parfaite sous l’oeil expert et admiratif des chefs Dominic Moreaud et Arnaud Languille, accompagné de son fils Maxime qui blanchit sous la toque au lycée hôtelier François Rabelais. Une agape de gourmets arrosée d’un magnum de brut Mumm du cordon rouge Jean Burdy. Photos © Saby Maviel - Mandrak Studio

Cuisines Bernollin - 198, allée Viadorée - Anse - Tél. 04 74 67 04 08 Cuisines Bernollin - 5, place Puvis de Chavannes - Lyon 6 - Tél. 04 78 93 00 61 Maurizio Bullano et Arnaud Bernollin

« La première fois que je suis arrivé en France, j’ai vu des chefs lier leur risotto au fouet à pâtisserie », s’esclaffe Maurizio Bullano. Geste auguste pour savoir-faire séculaire, Luca Sangiuliano illustre le fameux « mantecare » (lier en allégeant) qui donne à la préparation sa consistance crémeuse. Quelques pétales de truffes blanches viennent sublimer le tout. Préambule au patrimonial risotto, un carpaccio de pommes de terres rôties sur pesto de câpres et crème acidulée à la truffe blanche. Entre nuances et finesse, les saveurs et les textures de cette entrée saisissent le palais. Pour finir, le bonèt (flan à base d’oeufs, de sucre, de lait, d’amaretti et de cacao) à la piémontaise, crème Giandiuotti et noisettes du Piémont. Una délizia !

Restaurant Due – 8, rue Jouffroy d’Abbans – 69 009 Lyon - 04 72 38 26 43

Carpaccio de pommes de terre rôties sur pesto de câpres, crème acidulée à la truffe blanche

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Risotto de truffes blanches d’Alba

Bonèt à la piémontaise, crème Giandiuotti, noisette du Piémont



PEOPLE•EVENTS

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Les jolies sorties & belles rencontres de Françoise Petit Photos : Françoise Petit

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yon, côté recherche, n’a pas à rougir de ses succès surtout quand elle peaufine sa jeunesse ! En dermatologie, dans les années 50 le placenta humain fut l’objet de plusieurs études à l’Antiquaille. Résultats visibles en 1959 avec la première crème « Placentor » formulée par le Dr Guillot. Dans la foulée nait Sicabel. Ce laboratoire eut pour vocation le traitement des grands brulés. Eureka ! En 1991 ce même docteur Guillot, érudit en botanique, s’intéresse au placenta végétal issu de plantes spécifiques. C’est alors que naquit une palette de soins pensée par les chercheurs du Laboratoire dermo-cosmétique Sicobel, installé désormais à Dardilly. Avec Nicolas Fouchère son directeur, j’ai pu découvrir l’univers de la gamme. « Placentor » ? C’est beaucoup plus qu’un coup d’éclat !

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l a mille anecdotes en tête, parfois il répète la même à deux heures d’intervalles. Lol… j’exagère ! L’ami Piot (qui a vécu à Lyon) est un amour de bonhomme qui sait fichtrement bien écrire. Dans son livre « Et on vous payait pour ça ? », l’ancien chroniqueur gastronomique du Figaro exhume les parfums de son enfance et raconte un chef, une assiette, un repas, un vin, ses passions. Jacques Maillot a préfacé ce petit bijou d’histoires singulières. Venu dans la capitale des gueules pour une conférence de presse chez Brunet, puis une séance de dédicaces chez in Cuisine (sur la photo avec Marianne Vellieux,) mon confrère en retraite, confesse qu’il a d’autres dadas dans la vie dont la peinture. Avant de retrouver sa Normandie, Monsieur Paul himself avait reçu Michel Piot à Collonges, les deux compères se connaissent depuis 70 ans !!!! (explication dans le livre, éditions Beaudelaire).

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e désintoxiquer du contexte anxiogène dans lequel on baigne, invite à plonger dans un Dubouillon ! Ce bienfaiteur de « l’humorosité », dont les dessins font référence est lu comme un éditorialiste. Dubouillon aussi identifiable qu’une chataîgne ardéchoise (il vit au pays de Ferrat), est une AOC de l’illustration, un MOF du trait ! Ses dessins, caustiques et rigolos à la fois, ont été compilés dans quelques albums cultes dont le dernier vient de sortir (Editions Le Progrès). La carrière de Dubouillon est impressionnante (www.dubouillon.fr). Il fallait une piqûre de rappel autour d’un verre et des nappes à carreaux, pour que ce grand enfant crayonne des dédicaces à ses fans venus en nombre au Café Chavanne. Accoudés au zinc des témoins privilégiés : Jacques le patron de l’établissement et Marc Jean du Progrès.

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COUP DE CŒUR DU MOIS

J

érémy Galvan a créé son patrimoine immatériel au cœur du Vieux Lyon. Sa cuisine est architecturée d’arômes délicats ou produits bruts. Inspiré par les arts, les arbres ou la lumière, on retrouve dans ses assiettes des univers harmonieux qui croisent divinement leurs saveurs. Une adresse à découvrir d’urgence (29, rue Duboeuf dans le 5). Un dimanche de janvier (vérifier lequel sur le site de France 3), ne ratez pas « Goûtez Voir ». Odile Mattei vous dira tout sur ce chef en devenir d’étoiles !


13Événements

PEOPLE•EVENTS VU !

+

de photos sur lyonpeople.com

qu’il ne fallait pas manquer Photos : Saby Maviel, Marco & DR

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SPEED DATING DE LUXE Carlton Lyon

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A l’invitation de Tendances Presqu’île et du Club Hôtelier Lyonnais, les animateurs des boutiques de luxe du carré d’or se sont retrouvés au bar du Carlton pour rencontrer les hôteliers du centre-ville. Une soirée au cours de laquelle tout le monde a pu faire connaissance par le biais de rencontres de 5 minutes chrono. Objectif : mettre des visages sur chaque enseigne (20 boutiques et 11 hôtels) afin de pouvoir répondre aux demandes de la clientèle haut de gamme des grands hôtels, adepte de bons plans shopping et ravie de pouvoir bénéficier de traitements de faveur comme l’ouverture tardive d’un magasin, par exemple. Encore faut-il pour le concierge pouvoir identifier le responsable à contacter… Une opération concrète de mutualisation et de promotion des compétences. Ça va dans le bon sens ! MP Reportage complet sur lyonpeople.com – rubrique Les Fêtes

VERNISSAGE JEAN COUTY Musée de Bourgoin-Jallieu Tous ceux qui croyaient bien connaître l’œuvre du peintre Jean Couty, le plus célèbre des artistes ayant vécu à Lyon au XXe siècle, seront « bluffés » par la qualité et la quantité des études, dessins et toiles produites sur le thème des paysages de Nord-Isère. Le vernissage de l’exposition consacrée aux paysages et paysans de ce territoire où il résidait durant l’été a rassemblé deux cents afficionados autour de son épouse Simone et de son fils Charles, accueillis par le maire Vincent Chriqui. AV Du 17 décembre 2014 au 1er mars 2015

03 PREMIÈRE FÊTE DES LYONNAIS EN CALADE Séquence émotion pour Pierre-Yves Gas qui inaugurait sa première fête des Lyonnais délocalisée. Tous les gones de Villefranche sur Saône se sont retrouvés au restaurant Les Coulisses pour essuyer les plâtres de ce nouveau concept que le patron de l’agence Proxi Com compte bien dupliquer en 2015 à Megève, La Clusaz, Paris, Cannes, Saint-Tropez, Cap Ferret, Biarritz, etc... Ouf ! MP

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O L •P E O P L E

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LES TRIBUNES VIP OL - REIMS

Une fois encore, l’OL clôture la journée. Il connait donc les résultats de ses principaux adversaires du haut de tableau. Un succès lui permettrait de garder à même distance Rennes et St-Etienne tout en reprenant des points à l’OM, le PSG et le FCNA. Ce match face au Stade de Reims vient après la fessée lors du derby. Les coéquipiers de Maxime Gonalons doivent montrer leur capacité de rachat immédiat pour poursuivre ainsi leur belle série à Gerland où ils ont enchainé 6 succès de rang. Un match très important, au cours duquel l’OL a été longtemps en difficultés. Malgré du mieux et des occasions après la pause, les hommes d’Hubert Fournier s’en sortent in extremis dans le temps additionnel (2-1). Ils gardent à distance leurs poursuivants et recollent un peu aux deux leaders tenus en échec. Une bonne opération dans la douleur. RB -OL Web Photos : Fabrice Schiff

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Jacques Matagrin (OL) et Yann Cucherat, adjoint aux sports

Bernard Lacore, Denis Gasquet et Michel Coquet (Onet)

Jean-Pierre Gravier, son épouse Nadine et Anne Revillon

Le docteur Jean-Claude Linder, son épouse Stephanie (Pfizer) et Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully)

Sophie et Michel Bielak (Champagne Duval-Leroy), Florence Raphanel (Hôtel ici et la)

Christian Philip et son fils Marc

Sandra Eysseric et Jean-Louis Joly (Medef Lyon Rhône)

Sébastien Leguillou (Moreteau) et Virginie Adnet (OL Média)

Edith Galland (Mégaservice) et Anne-Sophie Panseri (Maviflex)

Vaner Harutyunyan, vice-consul d’Arménie et Jérôme Aguesse (Dalkia)

François Palluis et Hugo Beilliard

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Elisabeth Coquet-Reinier (Onet)

Philippe Billon (Moreteau) et Maitre Vincent Durand (Active Avocats)

Raymond Gaspart et Hubert Michaux

Lyonpeople / Janvier 2015


PEOPLE•EVENTS

Alain Sitbon (SRPS) et Jean-Christophe Vincent (Groupe Serfim)

Marcel Demange (EDF) et Yvon Deschamp, président de Grand Lyon Habitat

Armand Bahadourian et son petit-fils Dimitri

Michelle et Richard Nicolas (ERDF)

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Sandra Tetard (saccomplirpourréussir) et Alain Garcia (Gevil)

Jean-François At (EDF), Sébastien Logue (Lyon Basket Féminin), Alain Loyer (GFC) et Marcel Demange (EDF)

Jean-Marc Roffat, président de l’association « Donner la main-don de soi »

Véronique Frillici, son époux Pierre et Katia Picquet (Remi SA)

Fabrice Nocera, ostéopathe de l’équipe de France, Margaux Galliou Loko, joueuse Basket n°11, Coline Franchelin, cadette et le speaker Dominique Grégoire

Le cardinal Philippe Barbarin, Nicolas Forel, président de Lyon Basket Féminin et Pierre Frillici (Remi SA)

LYON BASKET FÉMININ

Le speaker Dominique Grégoire, Sébastien Logue et Olivier Ribotta (Lyon Basket Féminin)

Gérald Bouchon (Lyon Première), Fathia Afarid et Serge Tonioni

avec Remy SA

Match de gala au gymnase Mado Bonnet à l’occasion de la rencontre LBF – Villeneuve d’Ascq dont le lancement a été effectué par le cardinal Philippe Barbarin et le docteur Michel Corniglion. Objectif de la soirée : promouvoir le don d’organes. « Cette opération entre dans le cadre du message de Noël pour sauver des vies en hommage à deux jeunes chirurgiens - dont un lyonnais - morts dans un accident d’avion en allant chercher un greffon... » a expliqué au micro l’organisateur Jean-Marc Roffat. Message reçu cinq sur cinq par les spectateurs et les partenaires du club, au premier rang desquels l’entreprise d’électricité Remi SA, présidée par Pierre Frillici. Sur le terrain sportif, les 1500 spectateurs ont pu assister à une rencontre pleine de suspense et de rebond(issements), et ce n’est que dans le dernier quart temps que nos Lyonnaises ont lâché prise. Les Nordistes l’emportent sur le score de 83 à 74. Photos : Saby Maviel

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PEOPLE•EVENTS

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Fête des Lumières

CNR INVESTIT L’OPÉRA

Bonne pioche pour la Compagnie Nationale du Rhône ! Partenaire de la Fête des Lumières depuis 9 ans, le 1er producteur d’énergie 100% renouvelable en France, qui utlise entre autres l’énergie hydraulique avec 19 centrales sur le Rhône, et présidé par Elisabeth Ayrault, avait choisi de parrainer et de financer l’animation « Les Anooki s’invitent à l’Opéra » qui a été plébiscitée par les visiteurs et les professionnels. L’installation de Moetu Battle et David Passegand est montée sur la première marche du podium le 8 décembre lors de la remise des Trophées des Lumières en remportant le Prix France 3 Rhône-Alpes. Ses créateurs ont par ailleurs reçu les félicitations de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et de Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, lors du cocktail donné par la CNR dans la salle de répétition du dernier étage, avec vue imprenable sur Lyon illuminé. Texte : Marc Polisson - Photos : Saby Maviel

L’animation financée par la CNR remporte un Trophée des Lumières 2014

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR et Michel Margnes

Michel Margnes, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional, Elisabeth Ayrault, présidente de la CNR et Serge Dorny, directeur de l’Opéra de Lyon

Anne-Catherine Meynckens (CNR), Bruno et Marie-Annick Depagneux, journaliste Acteur de l’Economie et de la Tribune

Magali Courtial (Opéra de Lyon), Marie-Cécile Grisard (CNR), Yves Masson et Raphaël Yon-Araud (Greenopie)

Sandra et Hervé Le Floc’h, trésorier payeur général, Geneviève et Paul-Henri Watine, son prédécesseur

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Stéphanie Chaussy et Christian Studer, directeur de Bluely

Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme et maire de Tain-L’Hermitage, son épouse Maryse

Le bâtonnier Pierre-Yves Joly, et sa fille Alissa

Jean-François Pinton (Ecole Normale Supérieure de Lyon) et son épouse Nathalie

David Passegand (Les Anooki), Jean-François Zurawik, Moetu Batlle (Les Anooki) et Georges Kepenekian, premier adjoint

Pierre Achard, grand ami de la CNR, Catherine Anjou, Philippe son époux (AD Conseil)

Sylvain Cusant (CNR) et Magali Courtial (Opéra de Lyon)

Thomas San Marco (CNR), Olivier Bernardeau (Olympique Lyonnais) et Thierry Ayrault

Valérie Boudjelida et son époux Nordine (Ademe)

Marc Polisson (Lyon People) et Sylvain Colas (CNR)

Le pianiste Stephane Vincenza, fondateur de la Clef de Voûte

Le fromager Etienne Boissy, meilleur ouvrier de France et Bénédicte Dartois (Fromagerie Mons)

Gérard Collomb en compagnie de l’écailler Cédric Bejaoui, et son épouse Lilly (Chez Cédric)

Kathy Nétiffiot, Liliane Melocco (Meltour) et Elisabeth Mahé (Sanofi)

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PEOPLE•EVENTS

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La première pierre de

VILLA MAIA

Capitaine d’entreprise alliant l’audace de l’innovation à la prudence d’une gestion maîtrisée, Christophe Gruy, PDG du groupe Maïa a convié le monde des responsables lyonnais pour la pose de la première pierre de son projet « Villa Maïa ». Gérard Collomb a répondu présent tant cette construction d’un hôtel d’exception (5 étoiles) va être la superbe conclusion d’une opération réussie : la transformation urbanistique du site de l’ancien hôpital de l’Antiquaille. Ce premier boutique-hôtel signé Jean-Michel Wilmotte ne comprenant que 37 chambres et suites ouvrira ses portes en avril 2016. Il offrira des services de grande convivialité par son agencement, sa décoration confiée à Jacques Grange mais également par l’accès à un vaste espace de bien-être alliant spa et jardin intérieur, conçu par Louis Benech. Sans oublier la restauration assurée par le « voisin » Christian Têtedoie. Texte : Yves Espaignet - Photos : Fabrice Schiff

Thomas Rudigoz, maire du 5ème et Maître Richard Brumm, adjoint au maire délégué aux Finances

Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Jean-François Carenco, préfet du Rhône

Elisabeth Thion (CCI de Lyon) et la créatrice Marlène Weber

Le sénateur Jean Besson, président de RhôneAlpes Tourisme et Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi

Astrid Vetter (Séminaires Business) et Anne Villard (Architecte Atelier Villard)

Jean-Louis Bal (Syndicat des énergies Renouvelables) et Paul-Henri Watine

Dominique Delorme (Nuits de Fourvière) et le père Emmanuel Payen

Dominique Seror (Ville de Lyon) et Sévérine Maisonneuve (Maïa)

Les architectes Jacques Grange, Jean-Michel Wilmotte et le paysagiste Louis Benech

François Turcas, Jo Reina et Franck Morize (CGPME)

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L’hôtel d’exception « Villa Maia » dans son écrin de l’Antiquaille ouvrira en 2016

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Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Christophe Gruy, président de Maïa

Bernard Bochard (SACVL), Didier Bruno (Caisse d’Epargne) et Eric Lamoulen (SACVL)

Les architectes Albert Constantin, Jean-Michel Wilmotte, son fils William, Bertrand de Lagarde et Pierre Franceschini


Comme Restaurant en Provence

Situé sur les bords de Saône

à Collonges au Mont d'or, Comme en Provence, élégante bastide du XIXe siècle, vous accueille dans un cadre d'exception 7 jours sur 7 midi et soir sauf le dimanche soir. Vous retrouverez dans un lieu privilégié et rare toutes les saveurs de la Méditerranée grâce à une cuisine simple, légère, fraîche aux milles parfums du Sud.

NOUVEAU IE N L A IT T N A R U A T S RE I AU SAMEDI LE MIDI : DU LUND REDI AU SAMEDI LE SOIR : DU MERC

6, rue Bossuet Lyon 6 5 Tél. 04 72 37 00 1 le.fr a n i r i u q . w w w

12h/13h30 Menu

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du lundi au dimanche 19h30/21h30 Fermé le dimanche soir

Formule

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à partir de 22 euros (hors boisson)

28, rue de la Plage 69660 Collonges au Mont D'Or www.commeenprovence.com

Tél. 04 72 27 82 91 Lyonpeople / Janvier 2015

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PEOPLE•EVENTS

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Frédérique Mirato (Horizon Parrainage), Florence Merle et Delphine Muth (EY)

Fabrice Lamy et son épouse Bernadette

Sabine Frenet, Bogenka Agou et Claudine Mamet (FERPP)

Martine Ruiz (MRI Relocation) et Carsten Hellmann (Mérial)

Jean-Michel Perrenot (Groupe IGS), son épouse Martine et Jacques Lapree

Jean-Pierre Goudard et son épouse Martine

Françoise Dussous et Nicolas Baronnier

ROTARY CROIX-ROUSSE Horizon Parrainage

Le Rotary Croix-Rousse et son président Claude Nétien ont choisi le casino le Lyon Vert pour organiser une grande soirée de prestige au profit d’Horizon Parrainage, mardi 25 novembre. Sous l’impulsion de sa présidente Nicole Galy, l’association créée en 2005 vise à tisser des parrainages de proximité entre un enfant (avec l’aval de ses parents) et un adulte ayant choisi d’être parrain ou marraine. Au cours de la soirée, les convives ont participé à une tombola exceptionnelle, richement dotée par les partenaires de l’évènement (Directours, Costa Croisières, Olympique Lyonnais, Tony Parker, Pléthore& Balthazar, Atelier des Soins). Photos : Fabrice Schiff Noël Dussous, Claude Nettien (Rotary Club), Nicole Galy et Frédérique Mirato (Horizon Parrainage)

Claude Nettien (Rotary Club) et Bruno Dufour, consul de l’Equateur

La table présidentielle

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Alain Tholon (Oddo), son épouse Chantal et André Sala

Olivier Kervella (Directours) et Corinne Merlin (Mauboussin)

Christophe Delabre et son épouse Sophie (Costa Croisières)

Jean-François Guinamand et Emmanuelle Joannard (Fourrure Joannard)



PEOPLE•EVENTS

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Inauguration de la boutique

BONOBO À CONFLUENCE

Fleuron du groupe Beaumanoir, la marque de jeans alternative renforce son implantation lyonnaise. Au coeur du pôle de loisirs et de commerces de la Confluence, les jeunes urbains « fashion addict » ont désormais leur spot privilégié. A l’invitation de Sébastien Le Guillou, la boutique Bonobo, qui propose également les griffes Cache-Cache et Bréal, a été inaugurée le 11 décembre dernier. Une soirée VIP autour du meilleur de la mode avec la présence des joueuses de l’équipe féminine de l’OL. Photos : Fabrice Schiff

Jean-Michel Aulas, président de l’OL et Sébastien Leguillou (Moreteau)

Gérard Precheur, entraîneur de l’équipe féminine de l’OL, Stéphanie Perret (OL promotion) et Gabriel Vacher (OL TV)

Guillaume Targe (Targe Miroiterie), Marc Degrange (CCI) et le chef Christophe Marguin

Nathalie Pradines (Comadequat) et Laetitia Pepino (Pack Events)

Thierry Franc (Azium) et Pascal Leroy (Confluence)

Lionel Chapyts et son épouse Corinne (Yoyo roi du Carro)

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Lyonpeople / Janvier 2015


Paul Sebag et Nathalie Amouyal (Moreteau)

Philippe Montanay (Maniac Média)

Wendie Renard et Makan Traore (OL Féminin)

Melissa Plaza, Corine Petit et Lotta Scheilin, (OL Féminin)

Les So United Crew

Roland Beaumanoir (Groupe Beaumanoir), Jean-Michel Aulas et Sébastien Leguillou (Moreteau)

Jean-Michel Aulas, président de l’OL

Maxime Baudrand (Provim) et Philippe Billon (Moreteau)

Virginie Coponat (Ventilo), la reflexologue Sophie Petitdidier

Sébastien Duc et son épouse Valérie (D’Protec)

Fabien Cerisola (Covertis) et Emmanuel Cuilleret (Aviva assurances)

Hugo Toussaint (Crédit Copératif), Cindy Douillet (Groupe SLG) et Sébastien Leguillou (Moreteau)

Yulie, Romain et Olga Ducroux

Philippe Florentin (Le Bieh) et Jeremy Desprets (Confluence)

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PEOPLE•EVENTS

Philippe Besseau (Cot Contemporain) et Sophie Plattard

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Michel Djordjalian, Coraline Nicolas, Jacky Gackysuchail et Agnès Lebeaupain

Sylvain (Allo it) et Alexandra

Georges Chapuis, Anne Claire Boisson et Eléonore Demey

Jean Mathy (Counseling Philosophie) et Jean Michel (M-Road)

Chantale Reveillé et Benedicte Pilat

Alain et Raphaëlle

COT CONTEMPORAIN Vernissage de l’exposition « Reflet Urbain »

La rencontre du mobilier design et du 8e Art. A l’invitation de Pascal Cot et Philippe Besseau, l’artiste-photographe Guillaume Bourdon a exposé ses œuvres dans le showroom Cot Contemporain jusqu’au 20 décembre. Un regard authentique et direct sur le monde à travers son « Reflet Urbain », thème de l’exposition présentée au public. Autour d’un cocktail dînatoire, les clients du spécialiste de l’aménagement d’intérieur haut de gamme ont été conviés en avant-première au vernissage de l’événement qui s’est déroulé le 25 novembre dernier.

Guillaume Bourdon (l’artiste Drive Design), Laurence Fournet et Jean Philippe Livio

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Nathalie Cot, Marion Vondis, Laurence Celerien et Sylvie Maniglier

Dominique Feunot, Guillaume Bourdon (l’artiste Drive Design) et Pascal Garcin

Monsieur et Madame Voiron et Jean Pierre Cot (Cot Contemporain)

Alexandra et Philippe Terrier (FCVB) et Frédéric Vossey


PEOPLE•EVENTS

Jean-François Savoye (Ema Com) et Olivier Delorme, président de Delorme Automobiles

Thierry Laurent, fondateur de Provifruits, Benoit Galland (Provifruits) autour d’Eric Chetail

Olivier Blanc, Serge Bex et Olivier Bernardeau (OL)

Emmanuelle et Cathy (Bpifrance)

Caroline et Florence (Boutique Mexx)

Anne et Denis (Adgest RH) et Jean-Pierre (Docteur Clown)

CERISE ETe POTIRON

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Laurent Gérentes, créateur Fromage Gérentes, Patricia, responsable du rayon et François Gérentes

Sandrine, responsable de Cerise et Potiron Tassin et Eric Chetail

Fabrice, Valérie, Fred et Philippe (Halles 9)

Inauguration du 50 magasin à Tassin

Cerise et Potiron a ouvert son 50e magasin Promenade des Tuileries à Tassin la Demi-Lune, après 6 ans d’efforts et de persévérance ! Spécialiste dans la vente au détail de fruits et légumes de qualité, cette entreprise indépendante d’origine Lyonnaise, dirigée par Eric Chetail, fait maintenant partie intégrante du paysage de la région. Proposant également des produits d’épicerie et de crèmerie, le magasin s’est associé avec la fromagerie Gérentes pour proposer une sélection des meilleurs fromages. En favorisant les producteurs locaux et grâce à de nombreuses actions de mécénat, Cerise et Potiron contribue au développement économique et social de son environnement. Plus de 400 personnes présentes lors de cette soirée VIP organisée aux Halles 9, chez le chef Philippe Gauvreau. Photos : DR

Eric Chetail (Cerise et Potiron) et sa fille Laura

Marylise (Aladine) et May (Non-stop Média)

Nadine et Aline Chetail, Franck Sciessere (Cour des Loges), Patricia Chetail et Corentin Rémond

Claire (Cerise et Potiron), Frédéric et Virginie (Sô Design)

Céline, le chef Guy Lassausaie et Candice

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PEOPLE•EVENTS

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SOFITEL BELLECOUR ème Le Cristal Bar au 8 ciel

A l’occasion des fêtes de fin d’année, le Melhor revêt ses habits de lumière. Pour la 3ème année consécutive, la boutique Baccarat et le Sofitel Lyon Bellecour associent leur savoir-faire et transforment le bar du 8ème étage en Cristal Bar. Musique lounge et live dans vos oreilles et carte de cocktails sur mesure. En cadeau bonus, une des plus belles vues de Lyon illuminé. Photos : Fabrice Schiff

Jacques Bourguignon, directeur général Sofitel Lyon Bellecour, son épouse Leanne et Catherine Condamin (Baccarat)

Christian Lherm, chef des 3 Dômes et la journaliste Christel Reynaud (Le Progrès)

Benjamin Chemoul, Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour) et Olivier Sauleron (Breitling)

Paul-Henri Watine et Leanne Bourguignon

Le journaliste Pascal Auclair (FMI) et Sylvie Bonhomme (Baccarat)

Romain Meheut, chef de bar du Melhor, ses barmen Marion et Romain

Jean-Pierre Basmadjian et son épouse Paola (Les Monts d’Or Immobilier)

Laurent Pinon (Excelys’Tours) et Yves Rioton (Séminaires Business)

Catherine Condamin (Baccarat) et Mathieu Lepercq (Champagne Bollinger)

Anouchka, Pavel Trush (Opéra de Lyon) et Roselyne Lavorel

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Geneviève Watine et Camille Vautier (Sofitel Lyon Bellecour)

La chanteuse de Jazz Marion

Nicolas Winckler (Lyon People) et Romain Demellayer (Sofitel Lyon Bellecour)



PEOPLE•EVENTS

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Marc Chabert (F&K), Jean-François Savoye (Ema Com) et Paulo Donjon (F&K)

Bruno Bluntzer (Sibilia), Catherine Ricard (CGPME) et Philippe Bettant (Boutique Smart)

Hervé Brun, adjoint au maire du 6ème, Catherine Ricard (CGPME), Marc Chabert (F&K), Maurice Bettant (Smart), Nicole Graziani, adjointe au maire du 6ème et un ami

Jean-Pierre Cabusel (Le Boudoir) et Axel Chabert (F&K)

Bernard Constantin (Larivoire) et son fils Camille

Pascal Auclair (FMI) et son fils Amaury

Ignacio Rodriguez, directeur général du Hilton et son épouse Olga

Sandrine Frih, adjointe au tourisme, François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès) et son équipe

La violoniste Angie

Gare des Brotteaux

INAUGURATION du F&K Après un mois de rodage, l’établissement des amis Chabert et Donjon a accueilli mardi 17 décembre la presse et les institutionnels pour une présentation très officielle de leur nouveau concept qui remplace la discothèque le First. Et le lendemain l’équipe du F&K organisait sa grande soirée de lancement, avec au programme : Angie Violinist, des bons plats, du gros son et une ambiance de folie pour mettre en orbite le premier Bistroclub de Lyon! Lancement réussi. Photos : Fabrice Schiff

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Philippe Florentin (Le Bieh), Nathalie Colliot et Axel Chabert (F&K)

Sébastien Tournissoux (Rhône-Alpes Distribution) et son épouse Delphine (Sport Liberté)

Les DJs Alexis et Jean-Michel


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CARNET MONDAIN Disparitions Dans nos intentions de prière, Monsieur André Bourgogne, ancien maire du 3ème ; le docteur Jean-Pierre Rebattu, papa de la conseillère municipale Blandine Reynaud ; Maître René Samson, notaire honoraire, et papa de Maître Rémy Samson ; le chef Gérard Astic ; Maître François-Régis Christophe, notaire honoraire et papa de StéphanieAnne Pinet, directeur de cabinet du maire du 2ème

Nominations La secrétaire générale de la préfecture du Rhône, Isabelle David, a été nommée le 3 décembre en conseil des ministres, préfet du département de l’Orne. C’est elle qui a notamment mené à bien, en lien avec le préfet de la région Rhône-Alpes et du Rhône, Jean-François Carenco, la réforme de la Métropole. Ce dernier est annoncé sur le départ (une fois de plus). Il serait remplacé par Thierry Lataste, ancien DGS de Jean-Jack Queyranne et actuel directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.

Distinction MAÎTRE CAROLINE COURTIADE Chevalier de la Légion d’Honneur La cérémonie a eu lieu mercredi 26 novembre à la Chambre des Notaires. C’est Maître Benoit Renaud, président de l’Association pour le Développement du Service Notarial et président honoraire du Conseil supérieur du Notariat, qui a remis son insigne à la présidente de la Chambre des Notaires du Rhône.

Messes Louis XIV Mercredi 21 janvier 2014 à 19h en l’église Saint Denis de la Croix-Rousse, sous la présidence de M. l’Abbé Jérôme Billioud. A l’appel de l’Œillet Blanc et de l’Action Française. 4, rue Henon – Lyon 4 Samedi 24 janvier 2014 à 10h30 au sanctuaire Saint Bonaventure sous la présidence de M. l’Abbé Luc Forestier, recteur, et en présence de S.A.R. Le Prince Rémy de Bourbon Parme avec la participation des trompes de la Diane Lyonnaise. A l’appel de l’association Présence du Souvenir Bourbonien en Rhône-Alpes. Place des Cordeliers – Lyon 2 Renseignements : www.psbenlyonnais.fr et 06 76 79 63 60

Florence Verney-Carron Chevalier dans l’Ordre National du Mérite Emue aux larmes. La présidente de l’agence Communiquez a reçu les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, des mains d’Eric Brassart, directeur général de la Société d’Equipement du Rhône et de Lyon. Charge à ce dernier de pointer le parcours de ce « beau bébé » dont le papa était directeur de l’Opéra de Lyon, et qui fut en son temps, la benjamine du conseil municipal de Caluire et de la Courly. Nommée consul des Seychelles en 1996, Florence et son époux Georges ont fait descendre l’art contemporain dans les parkings souterrains de Lyon Parc Auto, propulsé leur agence vers les sommets avant de rejoindre le giron de GL events. S’attachant à se distinguer à tout prix de ses consœurs, déjouant à merveille les complots d’alcôve, dont elle possède les clés et les secrets, la patronne de l’agence Communiquez, dont le caractère impétueux n’est pas sans rappeler celui d’Anna Wintour, la redoutable rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine Vogue, est devenue au fil des ans une icône de la com’ lyonnaise. Pas du genre à se laisser déboussoler ou à craquer devant le premier compliment venu. Et pourtant... entre fous rires et larmes, celle qui se décrit comme « inconsolable et gaie »* , « follement éprise de liberté », a fendu l’armure ce soir-là devant sa famille et ses amis. Allégro, chère Flo ! Texte : Marc Polisson - Photos © Fabrice Schiff * L’expression est de Jean d’Ormesson

Fernand Galula (Immogal), Mathieu Viannay (Mère Brazier) et Bernard Rivalta, président du Sytral

Philippe François (Sogelim-Dixence) et l’architecte Albert Constantin

Elisabeth Queyranne et Marie-Thérèse Besson

Geneviève Watine, Georges Képénékian, 1er adjoint au maire et Florence Verney-Carron

Nicole Chevassus et Pierre Masia

Eric Brassart, DG de la SERL et parrain de Florence

Olivier Ginon (GL Events) et Florence Verney-Carron. Le mentor et sa muse

Jean-Luc da Passano, vice-président du conseil général, son épouse Bernadette et Anne-Marie Baezner (GL Events)

Centenaire du Lycée du Parc

Bruno Benoît et notre collaborateur, l’architecte-historien Pierre Jourdan, co-auteur de l’ouvrage édité à l’occasion de cet anniversaire ont reçu des mains de Pascal Blache, maire du 6ème, la médaille du 6ème arrondissement, en présence du proviseur Pascal Charpentier.

Agenda des vœux Lundi 5 janvier à 19h – Sénateur-maire de Lyon Mercredi 7 janvier à 19h – Gouverneur militaire de Lyon Jeudi 8 janvier à 18h – Préfet du Rhône Vendredi 9 janvier à 18h30 – Président du Conseil Régional Lundi 12 janvier à 19h – Président du MEDEF Lundi 26 janvier à 19h – Président de la CGPME

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Lyonpeople / Janvier 2015

Reportage complet sur www.lyonpeople.com – Rubrique Les Fêtes




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