Dieu reconnaîtra les Siens

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Scénario Eric Noël & Nunzio Cusmano Réalisation cédric le men cOURT-MéTRAGE (15’)

DOSSIER ARTISTIQUE

Laboratoire Artistique D3 Association Loi 1901 Louis Midavaine +33 (0) 6 84 83 46 07 louis@myda.fr

Synopsis & Univers

p.01

Distribution des rôles

p.02

Note d’intention

p.03

Photos des décors

p.09

Extrait du story-board

p.14

Visuels promotionnels

p.18

Liste technique

p.20

Qui sommes-nous ?

p.21


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SYNOPSIS Un soir d’août 1975. Dans une maison isolée, quelque part dans la campagne française, un couple et ses deux enfants vaquent à leurs occupations. Rien de notable en apparence, hormis la fièvre que couve la cadette. Mais la radio diffuse un message alarmant : les morts se sont relevés et marchent parmi les vivants, cette menace doit être éradiquée sans délai. C’est alors que sept silhouettes anonymes cernent la maison et entreprennent de l’investir par la force. La mère et les deux filles se cachent dans la cave, pendant que le père tente de repousser les assaillants. Bien qu’il soit particulièrement difficile à tuer, les agresseurs parviennent à en venir à bout. Dans la cave, la cadette recommence à respirer et reprend conscience. Elle revient à elle dans le monde des vivants, que le reste de sa famille a quitté. Son cri de terreur face à sa mère et à sa sœur zombies révèle leur cachette aux assaillants humains. Le chef de ces derniers, un prêtre, observe la petite fille. Bien qu’il constate qu’elle est vivante, il donne l’ordre de les tuer toutes les trois. Cela fait, les hommes posent pour une photo devant les quatre cadavres. Un souvenir, pour la postérité, de la purge de 1975.

L’UNIVERS De mars à avril 1975, un phénomène étrange et inexplicable se propagea en France. Certaines personnes, sans aucune raison, subissaient une mutation physiologique. Leur corps s’arrêtait de vivre après une fièvre, mais ils continuaient à se mouvoir ; leur voix changeait, ils ne respiraient plus. Il n’y avait aucune explication scientifique ; ce n’était pas un virus qui se propageait dans l’eau ou dans l’air. L’office national de la Santé décréta que tout contact physique avec les morts- vivants était à proscrire. Après l’incompréhension, la peur gagna le pays, la paranoïa envers les morts fit des ravages. Des particuliers se lancèrent dans des exactions. Dans les villes, les morts-vivants furent placés dans des ghettos surveillés par l’armée et la gendarmerie. Quelques années plus tard, le phénomène s’estompa et les morts-vivants redevinrent tout à fait normaux. De nos jours, les tribunaux ne peuvent trancher avec certitude si les « chasseurs de morts » doivent être jugés comme criminels, mais d’anciens morts-vivants ou des proches de morts-vivants assassinés réclament justice.


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DISTRIBUTION Casting en cours

Le père

La mère

Raphaël poulain

claire guionie

l’homme à la faucille

le bourreau

L’enfourcheur

maximilien poullein

david doukhan

gil de murger


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Note d’intention par Cédric Le Men Dieu reconnaîtra les Siens est un court-métrage d’horreur / fantastique reprenant et réutilisant les codes du film de zombies. L’action se situe dans une petite maison en campagne, en août 1975. Une famille paisible, alors qu’elle s’apprête à dîner, est attaquée par un ennemi non identifié, des ombres rôdant autour de la maison. Le père de famille, pris de court, tente de défendre sa famille mais se verra rapidement submergé par les assaillants. On découvre alors que la famille est composée de morts-vivants et que leurs agresseurs sont des humains venus purifier leur terre. L’idée étant de détourner la tradition du genre – des humains attaqués par des zombies – et de l’inverser pour insister sur la nature violente de l’homme. De la même façon, le personnage du prêtre reprend un élément souvent cité, à savoir l’influence de la religion dans les comportements : dans un monde envahi par les morts-vivants, le peuple, en désarroi, se tourné vers le sacré comme ultime espoir de salut. L’ancien prêtre de la région fait alors figure d’autorité naturelle : le curé, dans son sens étymologique de curatus animarum, « soigneur d’âmes ». Mon intérêt pour ce sujet tient justement – et en premier lieu – dans l’inversion des valeurs et des codes. L’industrie cinématographique actuelle a tendance à banaliser le film de mortsvivants (ou d’infectés, selon les cas) parce qu’il est facile et relativement peu coûteux à produire : le personnage du zombie ou du mort-vivant est naturellement peu enclin au dialogue, inexpressif dans la majorité des cas et, par conséquent, facile à filmer, pourvu que le responsable du maquillage produise un travail de bonne facture. D’autres grands archétypes du cinéma d’horreur, vampires et autres loup-garous, exigent un travail d’écriture et une direction d’acteurs plus poussés et sont dès lors beaucoup plus difficiles à mettre en image de façon convenable, surtout dans des productions à petit budget. D’autre part, j’aime beaucoup l’analogie que le scénario entretient avec les guerres de religions (passées et présentes) par l’introduction du personnage du prêtre sur le final. Ce qui ressemblait jusque-là à une simple attaque gratuite, une « partie de chasse », devient une purge consciencieuse, un autodafé, même si le seul personnage à avoir véritablement conscience de cette dimension est justement le prêtre. La citation « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les Siens » qui donne son titre au film est attribué à l’abbé de Cîteaux lors du sac de Béziers en 1209, durant la croisade albigeoise. Comme lors de cet événement historique, et à de très nombreuses reprises dans l’histoire de France, le religieux se mêle au politique, ce qu’illustre la séquence finale se déroulant face à un mémorial. De façon plus suggérée, nous mettrons aussi en scène une opposition sociale entre les inquisiteurs et leurs victimes. D’une part un groupe de paysans mené par un prêtre ; de l’autre une famille à la position confortable sans pour autant faire partie des notables du village. Une situation qui fait écho au bouleversement social de la France des années 70. Cet aspect sera mis en avant à travers le stylisme, l’habillement des personnages et l’accessoirisation : les premiers portent des bleus de travail, veste et pantalon de chasse, hache et fourche au poing. Les seconds en revanche portent des vêtements plus élégants, mieux coupés et dans des tons plus neutres. Visuellement et narrativement, le film s’articule autour de deux grands mouvements. Le premier, qui expose la vie paisible de cette famille et qui s’étend jusqu’aux premiers signes d’hostilité sera composé de plans construits, cadrés, dont la sophistication participe de l’étrangeté se dégageant de la maison et de ses habitants. Le deuxième mouvement, plus orienté sur l’action, reposera davantage sur des plans cadrés à l’épaule, toujours lisibles mais plus dynamiques afin de traduire l’urgence et le danger de la lutte du père contre ses assaillants.


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INTENTIONS

La lumière devra servir le propos du film en accentuant l’ambiguïté des personnages et proposera une palette d’ocres, marrons et gris contrastés de façon à ne pas « vendre la mèche » sur la nature réelle de la famille, qui est le fondement même du film. On utilisera par ailleurs des tons désaturés qui ne révéleront pas la pâleur des visages des morts-vivants et atténueront les différences de teint d’avec leurs agresseurs. Afin d’atteindre cette qualité graphique, la photographie sera assurée par le chef-opérateur Pierre Jouvion et le tournage sera effectué en haute définition avec une caméra Red Scarlet-X. Pour la même raison, l’aspect des morts-vivants différera du cliché défini par George A. Romero et imposera une définition sinon nouvelle, du moins plutôt rare dans ce genre, à savoir une vision plus « médicale », réaliste et subtile à la fois. Toutes ces raisons font qu’un tel projet, en tant qu’amateur de « films de genre » désireux de proposer une alternative à ce que les spectateurs ont l’habitude de voir, me semble particulièrement juste et bien senti dans le contexte de production actuel, sans pour autant être plus compliqué ou plus onéreux à produire. L’argument fantastique ou horrifique n’est jamais qu’une façon détournée de raconter une histoire ou de transmettre un message et l’histoire – ou nos textes religieux, pour ne citer qu’eux – regorge d’allégories, paraboles et autres fables destinées à interpréter le réel. C’est ce que j’ai l’intention de proposer avec Dieu reconnaîtra les Siens.

CASTING La famille Le père est un instituteur ou un professeur. La famille est aisée sans être bourgeoise, la mère est croyante. Un jour, après une nuit de fièvre, toute la famille est devenue morte-vivante. Le docteur du village refusa de venir les examiner. Quand le père comprit que les habitants du village pouvaient les considérer comme un danger, il conclut qu’il valait mieux s’enfermer dans la maison et ne plus en sortir le temps que les évènements se tassent. La mère et la fille souffrent de ne plus pouvoir sortir, la cadette vient de tomber malade quand l’histoire commence. Références La famille, pour refléter son état subtilement, doit posséder une gestuelle particulière, mesurée voire ankylosée et arthritique. Afin de rendre parfaitement perceptible à l’image les rapports de force ou de protection entre les personnages, nous jouerons beaucoup sur les hiérarchies de tailles et de type physique. Le père est un intellectuel de 40-45 ans environ et mesurant 1,75 m. Cheveux châtains, avec une barbe légère mais définie. Il est soigneux de son apparence. Son physique doit refléter la vulnérabilité du personnage, il ne doit donc pas être rablé ou imposant physiquement.


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INTENTIONS

La mère est plus jeune, 35-40 ans, a les cheveux plus clairs que son mari, qui lui descendent jusqu’au cou ou aux omoplates. C’est une femme au foyer, mais qui possède une certaine élégance sans être pour autant une bourgeoise. Elle possède un joli visage mais avec du caractère. Elle est plus petite que son mari pour souligner son rôle de chef de famille protecteur. La fille aînée est une adolescente de 17 ans environ. C’est une lycéenne délicate et coquette sans être pour autant maquillée, qui possède une beauté naturelle. Elle affiche une certaine ressemblance physique avec sa mère et fait une taille similaire (1,65 m environ). Elle à de beaux cheveux blonds. La cadette a entre 6 et 9 ans. Elle a un physique différent de celui de ses parents pour souligner sa particularité : elle à une chevelure brune. Elle est un peu pouponnede corps et de visage, ainsi que fragile d’apparence.

Le prêtre Référence

Le prêtre est un homme frustre, simple, mais pétri de convictions. Malgré une légère désaffection de son église à cause de l’idéologie en vigueur dans la première partie des années 70, il reste des croyants dans le village. Lorsqu’il apprend la nouvelle du phénomène, il en est profondément touché. Il prend au pied de la lettre le fait que les « morts se relèvent » comme il est écrit dans la Bible. Pour lui, les « morts-vivants » sont une aberration. Leur âme doit être sauvée à tout prix. Le docteur du village lui a parlé de la famille qui s’est transformée à quelques kilomètres. Quelques jours plus tard, il convainc quelques chasseurs avinés d’effectuer, selon ses dires, « une purge nécessaire ». Il faut agir au plus vite.

1968

Il a au moins la soixantaine. Plus qu’un type physique particulier, il doit posséder une apparence qui suscite la sympathie et une certaine douceur, afin de renforcer le contraste avec ses actions et de ne pas faire du personnage une caricature d’intégriste belliqueux. Le spectateur doit être amené à s’interroger sur le processus qui le pousse à prendre la terrible décision finale. C’est pour cela que nous recherchons un acteur possédant déjà un certain capital-sympathie auprès du public.

Les chasseurs Le bourreau est le chef des « chasseurs ». Il doit être assez jeune (la trentaine), grand, affûté et musclé, et imposer une supériorité physique évidente sur les autres personnages. Il est determiné et confiant, mais également protecteur envers ses camarades et agit sous la direction et la légitimité du prêtre. Il a un visage saillant et anguleux et doit dégager une certaine virilité. Les autres chasseurs doivent être de types physiques et d’âges variés, en phase avec leur origine rurale. Râblés, des visages intéressants et marqués, des mains caleuses... Références


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INTENTIONS

STYLISME Les vêtements doivent être dans des matériaux naturels : coton, laine, pas ou peu de synthétique. La famille porte des couleurs neutres : blanc, beige, marron clair ou alors des couleurs pâles. Les motifs doivent être discrets. Leurs vêtements sont bien ajustés. Le père a une chemise blanche ou beige avec éventuellement un gilet sans manche à col en V, un pantalon en velours côtelé, des chaussures à lacets et bouts ronds. La mère porte une robe aux motifs élégants et discrets dans un matériau léger (coton fin). Elle peut aussi porter un foulard sur la tête. Elle a un petit collier, peut être un camée. Les parents portent une alliance. La fille aînée est vêtue d’un chemisier blanc en flanelle et d’une jupe ample qui descend au genou, des tissus plus légers que ceux de sa mère. Elle est séduisante et a atteint sa maturité sexuelle. La cadette est malade et porte donc un pyjama chaud en coton épais, avec également une couverture en laine. Le prêtre est en chemise noire à col romain, et pantalon droit et noir. Le tout est recouvert par un lourd manteau doublé. Il pourrait avoir une canne de berger. Le bourreau porte un bleu de travail, dont il a noué les manches à la taille, avec un maillot de corps. Il a en bandoulière une sangle en cuir avec un couteau de chasse. Les autres agresseurs sont des paysans ou des artisans du village voisin. La coupe de leurs vêtements doit être plus grossière, les matériaux plus lourds et moins nobles, les couleurs plus vives et agressives (rouge, pourpre, bleu marine...) pour renforcer leur différence avec la famille. Ils seront habillés avec un assortiment de parkas de chasseurs, duffle coat, pull en laine à gros boutons, veste un peu lourde, salopette, chemises à grands carreaux, maillot de corps, chapeaux à bord, bonnet, casquette de paysan, béret de chasseur, treillis, bottes en caoutchouc, chaussures de randonnées ou façon rangers, Pataugas, ceintures en cuir. Ils peuvent aussi porter des foulards, écharpes légères et autres accessoires pour se masquer le visage, peut-être des lunettes de soudure. Le choix final portera sur des accoutrements distinctifs pour bien les différencier et souligner leur condition sociale. Ils seraient armés d’une fourche, d’une hache, d’un cric, d’une masse de chantier, d’une clé à molette et de tout un assortiment d’armes qui pourraient être leurs outils de travail dans la vie de tous les jours, soit dans les champs, soit dans les ateliers.

MAQUILLAGES, COIFFURE & EFFETS SPECIAUX Toute la famille doit posséder un maquillage spécial mais subtil en rapport avec leur condition : ils ont une peau au teint pâle, avec des nécroses peu visibles, des veines sombres masquées par le col de leurs vêtements. Nous recherchons un résultat ayant certaine finesse, et c’est pour cela que nous nous sommes tournés vers l’expérience et le savoir-faire de David Scherer. Nous voulons réaliser l’intégralité des effets spéciaux sur le plateau encadrés par un artificier et des cascadeurs. La photo des chasseurs avec la famille tuée sera intégrée en post-production à sa place sur le mur du mémorial, cette séquence étant tournée avant la prise de vue principale.


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Références STYLISME FAMILLE


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Références STYLISME PRÊTRE

Références EXTéRIEUR

Références STYLISME CHASSEURS


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DéCORS L’essentiel du film se déroule à l’intérieur de la maison familiale. Le sol est carrelé. Le mobilier est soit rural avec commode, table de séjour, buffet en bois, soit contemporain de l’époque de l’action avec du mobilier en formica. La maison doit avoir un certain cachet et garder une apparence rustique. L’extérieur de la maison est idéalement en pierre apparente. Le mémorial ou est situé la dernière séquence du film doit être un batiment abandonné ou du moins désert, de style XIXe, début XXe siècle.

DéCOR SéQUENCE FINALE PRESSENTI

DéCOR INTéRIEUR PRESSENTI


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DéCOR INTéRIEUR PRESSENTI

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DOCUMENTS TECHNIQUES

EXTRAIT DU STORY-BOARD par François Vataux

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DOCUMENTS TECHNIQUES

EXTRAIT DU STORY-BOARD de François Vataux

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DOCUMENTS TECHNIQUES

EXTRAIT DU STORY-BOARD de François Vataux

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DOCUMENTS TECHNIQUES

EXTRAIT DU STORY-BOARD de François Vataux

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DOCUMENTS PROMOTIONNELS

TESTS DE VISUELS PROMOTIONNELS

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DOCUMENTS PROMOTIONNELS

TESTS DE VISUEL PROMOTIONNELS

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LISTE TECHNIQUE

LISTE TECHNIQUE par Cédric Le Men J’adjoins également à ce dossier une liste de techniciens pour certains postes-clés avec lesquels j’ai déjà travaillé. J’ai pu évoquer le projet avec eux et ils sont intéressés. Concernant la bande originale, j’ai moi-même composé la musique de mes deux précédents courts-métrages, et j’envisagerais donc de m’en occuper.

Réalisateur Cédric Le Men 1er Assistant réalisateur Julien Biaugeaud Chef Opérateur Pierre Jouvion Cadre Maëlenn Dujardin Chef Maquilleur SFX David Scherer Artificier Léo Leroyer Accessoirisation Flora Banguina Maquillage / Coiffure Elodie Millon Styliste / Habilleuse Agnès Bizet Storyboard François Vataux Musique Cédric Le Men Monteur Yves Le Jolie Production Exécutive Louis Midavaine Direction de Production Mathias Court

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QUI SOMMES-NOUS ?

L’ASSOCIATION

Créé en 2012, le Laboratoire Artistique D3 est une association de passionnés de cinéma qui ont décidé de combiner leurs forces pour développer, porter et donner vie à des projets artistiques et à des films ambitieux et innovants. Nous voulons explorer, commenter, questionner et jouer avec les codes de la culture populaire au sein d’œuvres ludiques et réflexives. Désireux de faire entendre notre spécificité, nous souhaitons nous inscrire résolument dans la vie culturelle de notre pays pour participer à notre niveau à son enrichissement et à sa diversité, et ce plus particulièrement en cherchant à multiplier les rencontres avec tous les talents potentiels afin de tisser un réseau local d’entraide artistique dans le but de s’unir pour mener à bien des projets communs. Pour faciliter ces collaborations, l’association s’appuie sur les nouvelles opportunités offertes par la révolution numérique, qui ouvre le champ des possibles à tous les niveaux de la création d’objets multimédias, de la production à la diffusion en passant par la fabrication.

Cédric Le Men - Réalisateur Issu d’une famille de musiciens, Cédric fonde en 1995 le groupe Zahori, avec lequel il se produit pendant près de 10 ans, avant de se spécialiser dans la réalisation cinématographique à l’ESRA. Il y réalise les courts-métrages Kaeron et Lacrimosa, dont il compose aussi en partie les musiques originales. Une fois son cursus terminé, il réalise plusieurs clips ainsi que de nombreuses captations de concerts produits par Camisole, la société de production qu’il co-fonde en 2008. Plus récemment, Cédric développe plusieurs projets musicaux ou photographiques et occupe le poste de rédacteur en chef pour le magazine culturel en ligne Ça Dépend des Jours.

Nunzio Cusmano - Scénariste Une fois son bac S en poche, Nunzio change d’orientation pour entrer aux Beaux-Arts de Metz. Là, en plus des disciplines classiques, il pratique l’infographie, reçoit des cours d’analyse de cinéma et s’intéresse particulièrement au montage vidéo et au théâtre. Depuis 2011, Nunzio est artiste / concepteur multimédia indépendant, ainsi que rédacteur et graphiste pour Cinétrange : Le webzine, la publication numérique Cinéma à main armée et son édition papier hors-série Nos Années 80. Il est aussi rédacteur pour le fanzine Médusa. Enfin, il co-écrit des scénarios de courts métrages dont celui de Dieu reconnaîtra les Siens.

éric Noël - Scénariste Passionné par le fantastique sous toutes ses formes, Éric écrit pour son propre plaisir et expérimente par la voie littéraire. C’est en 2004 qu’il décide de rédiger des critiques pour Cinétrange. Progressivement, il devient le rédacteur en chef d’une publication numérique consacrée aux films policiers, Cinéma à main armée. Il rédige ensuite des articles pour les revues Manivelle et Médusa, travaille pour le versant papier de Cinétrange et devient rédacteur en chef du premier volume de Nos Années 80. Il travaille en 2013 à la sortie du volume 2 de Nos Années 80, participe à une anthologie fantastique littéraire intitulée Sâles Bêtes ! et collabore avec des auteurs de bandes dessinées.

Louis Midavaine - Producteur Après avoir complété une licence Administration économique et sociale et avoir fait un court séjour en section réalisation à l’Institut des Arts de Diffusion en Belgique, Louis occupe depuis une dizaine d’années le poste d’assistant de production à Paris, principalement dans le film publicitaire (Plein Soleil sur Paris, White Films...). En parallèle avec son activité principale, il est épisodiquement rédacteur de critiques cinéma, fait de la CAO et du montage et met en place des sites web. Il poursuit son rêve de pouvoir un jour produire un film de ninja digne de ceux de Robert Tai.

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Crédits photographiques Couverture Riksarkivet RA-PA-1209-Uc-71-4- S 5088 Riksarkivet Pa 276 Leiv Kreyberg, U 1_11 Page 1 James Nachtwey - Darfour / Time Page 4 Dorothea Lange - The Family Of Man Richard Avedon - In the American west Page 5 Société historique de Charlevoix - Félix-Antoine Savard Richard Avedon – In the American west André Kertész - Un bistro parisien, 1927 Peter Fleischmann - Scènes de Chasse en Bavière Hector Garcia - Fundidores de Monclova Shomei Tomatsu – Iwakuni / Chuo Koron

Page 7 Claude Sautet – Les choses de la vie Claude Sautet – Une histoire simple Jean Yanne – Tu me tiens, je te tiens par la barbichette Jean Yanne – Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil Page 8 Claude Sautet – Les choses de la vie Claude Sautet – Vincent, François, Paul… et les autres Claude Sautet – Max & les ferrailleurs Jean-Pierre Melville – Léon Morin, prêtre Serge Leroy – La traque Raymond Depardon – Le quotidien Raymond Depardon – L’approche Raymond Depardon – La vie moderne

Laboratoire Artistique D3 - Association Loi 1901 53 rue Parmentier 93100 Montreuil France

+33 1 55 86 93 20 +33 6 84 83 46 07 laboratoireartistiqued3@gmail.com

Un projet à suivre et soutenir sur

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