JDP n°7

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Des batraciens chez vous ? Recensement des mares de Viroinval

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OMME VOUS AVEZ PU LE LIRE DANS L'ARTICLE

«CREUSONS DES MARES », les batraciens sont de plus en plus menacés en Wallonie par la destruction de leurs milieux de vie. C'est aussi le cas sur le territoire de Viroinval. Pour améliorer la situation, le Parc naturel Viroin-Hermeton et le Plan Communal de Développement de la Nature de Viroinval (PCDN - cellule Eau) ont entrepris de recenser toutes les mares et les points d'eau permanents de l'entité de Viroinval, dans le but de cartographier les lieux de reproduction potentiels des batraciens. Lorsque nous aurons localisé l'ensemble des zones de pontes, nous pourrons, sur carte, constater l'état d'agencement du réseau. Par la suite et, seulement si cela s'avère nécessaire, nous entreprendrons la création de mares artificielles dans les zones qui s'avèrent dépourvues de sites de reproduction. Si Baptiste Hottekiet, stagiaire au PNVH, a déjà parcouru l'entièreté du territoire de Viroinval à la recherche des points d'eau, il n'a, bien entendu, que très peu de données concernant les propriétés privées. Vous voulez nous aider dans notre recensement ? Vous possédez une mare dans votre jardin et vous êtes certains que des batraciens viennent s'y reproduire ? Alors veuillez simplement nous le signaler par téléphone, par courriel, ou en passant à la Maison du Parc naturel. Maison du Parc naturel Viroin-Hermeton Rue d'Avignon, 1 à 5670 Nismes Un tout grand merci d'avance ! Téléphone : +32(0)60 39 17 90 Télécopie : +32(0)60 39 17 93 Courriel : secretariat@pnvh.be

Agenda des manifestations Gestion Gestion de la Roche Madoux (réserve R.N.O.B.) Vierves et Olloy Samedi 14 janvier (1 j.) R-V. à 9 h 30 devant l’ancien lavoir près du parc du château deVierves Prévoir bonnes chaussures, gants, coupe-branches, scies et pique-nique Organisation : Natagora Infos : Bernard Mazy (+32(0)498 39 21 93)

Le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Viroinval vous présente son site internet ! Retrouvez toutes les actions des bénévoles du PCDN sur

www.pcdnenaction.blogspot.com

(réalisé et géré en collaboration avec le Parc naturel Viroin-Hermeton) Vos commentaires sont les bienvenus ! 12

Le Journal du Parc naturel N°7 Sommaire Le mot du président Un festival de réussites Travailler dans un Parc naturel Les sieurs scieurs de Nismes Un village...et ses habitants Nismes Artisans et artistes de chez nous Nismes Jean Perot Jardin de nature Creusons des mares ! La nature au quotidien La quête de l'aigle impérial Agenda des manifestations

Décembre - janvier - février 2006 Trimestriel Maison du Parc naturel rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be


Le mot du président Comment la reconnaître ?

Un festival de réussites

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E LIMBE DE LA FEUILLE est divisé trois ou quatre fois et le pétiole est presque aussi long que la feuille. À la face inférieure de la feuille, vous verrez, lorsqu'ils sont mûrs, les petits amas brunâtres appelés sporanges qui libéreront une fine poudre brune constituée de spores. Ces dernières, tombées sur le sol, donneront naissance à un prothalle, point de départ d'une nouvelle fougère. Mais la fougère-aigle subsiste surtout grâce à son important rhizome souterrain. Il produit des nouvelles tiges au fur et à mesure de son allongement. Les réserves qui sont stockées permettent aussi à la plante de réapparaître après la destruction de la végétation piétinée, fauchée ou détruite par un incendie.

Un bon millier de visiteurs

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E 22 OCTOBRE 2005 restera une date importante dans la vie du Parc naturel. En effet, notre première fête du Parc, intitulée «Le Festival de la pomme et du miel», ouvrait ses portes à Nismes pour un week-end riche en animations et conférences.

Par cet évènement, le Parc naturel a voulu rencontrer ses habitants en leur offrant un moment convivial au travers des différentes activités proposées. Le Parc tenait aussi à présenter au public l'ensemble des associations de conservation de la nature actives sur le territoire de Viroinval. Ce fut encore l'occasion de mettre en valeur un élément important de notre patrimoine naturel que sont les anciens vergers. Ceux-ci, en voie de disparition, participent à la richesse de nos paysages et renforcent la diversité des écosystèmes présents sur la commune.

Les rhizomes de cette fougère peuvent survivre sous terre pendant une centaine d'années.

Merci à tous !

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'EST AUSSI À UN VÉRITABLE que nos visiteurs étaient conviés puisque de nombreux artisans locaux ont valorisé leur savoir-faire en proposant des préparations culinaires à base de pommes et de miels. Un tout grand merci à tous les participants qui ont contribué à la réussite de ce week-end. Au vu du succès de cette première édition, l'expérience sera très certainement reconduite l'an prochain. FESTIVAL DU GOÛT

Les spores sont produites à la face inférieure des feuilles en juillet-août.

Coutume ancestrale

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I VOUS ESSAYEZ DE DÉTERRER LA FOUGÈRE-AIGLE en tirant sur la tige principale, vous risquez fort de vous entailler la peau des mains. La tige est très fibreuse et contient notamment des grains de silice. Coupures garanties… Des gestionnaires forestiers qui souhaitent protéger leurs jeunes plantations fauchent ou gyrobroyent les fougères deux fois par an, fin juin et fin juillet, et ce pendant plusieurs années afin d'affaiblir le rhizome. À Viroinval, l'administration communale engage des étudiants chargés de bâtonner les jeunes fougères afin de limiter leur vigueur.

Et l'aigle impérial, en définitive ?

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VEC UNE LAME BIEN TRANCHANTE et avec un peu d'imagination, il suffit de couper transversalement la tige à ras du sol, là où elle est brun foncé. Regardez le dessin des tissus végétaux et, avec votre imagination, vous découvrirez un motif qui rappelle celle de l'aigle autrichien à deux têtes. Étonnant, non ? Ce sont des dérivés de cyanure qui la rendent toxique. Camille Cassimans Centre Marie-Victorin

Attention aux tiques ! Cette fougère semble servir de refuge à des populations de tiques qui sont susceptibles d'inoculer la maladie de Lyme lors d'une morsure. Elle est aussi toxique pour les animaux domestiques qui en ingèrent. Méfiance et inspection rigoureuse seront nécessaires après la balade. Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction et conception graphique : Parc naturel Viroin-Hermeton (coordination : Joël Dath). Crédits photographiques : Anonyme (p. 8 (n°1), p. 9 (n°1 et 2), p. 10 (n°1) et p. 12 (n°1)), Biron J.-V. (Office du Tourisme de Viroinval - p. 2 (n°3)), Cassimans C. (Centre Marie-Victorin - couv., p. 3, p. 4, p. 5, p. 9 (n°3), p. 10 (n°2), p. 11), Dath J. (Parc naturel - p. 8 (n°2)), Houben Ch. (Parc naturel - p. 2 (sauf n°3), p. 6, p. 7 (n°1 et 2)), Mazy B. (p. 12 (n°2)), Perot J (p.7 (n°3)). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc. Éditeurs responsables : B. Schellen, président et É. Baudoux, secrétaire, rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Réalisé avec le soutien financier du ministère de la Région wallonne.

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Par ailleurs, cette fougère est suspectée d'induire un cancer de l'œsophage et de l'estomac lorsque les jeunes pousses (crosses) sont consommées par l'homme, comme, notamment, au Japon. Un purin de fougère-aigle peut être utilisé comme insecticide naturel contre le puceron lanigère, par exemple. Les plantes séchées servaient, jadis, de litière pour les animaux d'étable.

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Conservation de la nature, biodiversité et Parc naturel

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Les enfants et la rivière

sont au cœur de la pyramide alimentaire : grands consommateurs de limaces et d'autres invertébrés, ils constituent eux-mêmes un festin pour les hérons, chouettes ou autres putois. Leur disparition a des conséquences néfastes pour l'ensemble de leur écosystème. Gageons que cette étude, et les propositions d'aménagement qui en découleront, déboucheront sur un accroissement général de la population de batraciens, allant peut-être jusqu'à la réapparition d'espèces disparues de notre région. RENOUILLES ET CRAPAUDS

Chez la grenouille rousse, des pontes couvrant plus de 100 m2 sont connues en Wallonie.

Joël Dath PNVH

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N AUTRE PROJET DE SENSIBILISATION À NOTRE ENVIRONNEMENT

vient de débuter à Viroinval. En partenariat avec la cellule «Eau» du PCDN (Plan Communal de Développement de la Nature) et la DNF (Division Nature et Forêts), le Parc naturel a lancé l'opération «Parrainage d'un affluent du Viroin». Cette opération a pour cible l'ensemble des écoles de l'entité. Ce n'est pas moins de 350 élèves et leurs enseignants qui ont participé à une journée de découverte du Viroin. Les élèves ont observé les richesses biologiques de notre rivière en participant à une pêche électrique didactique. Ils se sont aussi émerveillés devant les invertébrés devenus énormes sous les loupes binoculaires du gîte Très peu d'enfants connaissaient réellement des jeunes pour l'environnement. la rivière. Maintenant, ils sont incollables.

Les agriculteurs participent Des mesures agri-environnementales, visant la conservation des éléments du réseau écologique et du paysage, sont basées sur le maintien et l'entretien des mares. Ici, l'épandage et la pulvérisation sont interdits à moins de dix mètres des berges et l'accès au bétail pour l'abreuvement est limité à vingt-cinq pourcents du périmètre de la zone humide. D'autres mesures, comme la mise en valeur des prairies à haute valeur biologique, fréquemment rencontrées dans les fonds de vallées, interdisent le drainage, le curage et la fertilisation du site. Elles prévoient de laisser dix pourcents de la superficie de la prairie en zone refuge en cas de fauche. Ces mesures agri-environnementales, démarches volontaires sur cinq ans, sont accessibles à tous les producteurs et sont gratifiées de primes annuelles. Tous les renseignements concernant ces primes peuvent être obtenus à la Maison du Parc naturel.

La nature au quotidien

Un regard émerveillé, un sourire... La joie de découvrir leur propre environnement pour mieux le respecter ensuite.

Dès le printemps prochain, nos enfants retourneront le long d'un affluent du Viroin. Des actions de gestion leur seront proposées en vue d'améliorer le potentiel biologique de ce cours d'eau. Chaque école deviendra responsable du suivi écologique d'une portion de rivière. Au-delà de cette action, le Parc naturel désire attirer l'attention des enfants, mais aussi de leurs parents, sur la fragilité et la continuité de nos rivières. Il veut également susciter l'émerveillement des enfants face à leur milieu de vie exceptionnel. Enfin, le Parc naturel tient, par cette action, à soutenir les enseignants dans leur mission d'éducation à l'environnement. Baudouin Schellen, président de la Commission de gestion

La quête de l'aigle impérial

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N PROMENADE AU PRINTEMPS en forêt ardennaise, à Oignies ou Le Mesnil, nous serons émerveillés par la sortie de terre d'une crosse verdâtre qui ressemble à la houlette du berger. Couverte d'écailles brunes, elle va grandir et se dérouler au fil des jours.

Au début de l'été, la grande fougère-aigle (Pterydium aquilinum) est pleinement épanouie et forme de vastes tapis denses, indicateurs des sols siliceux et acides. Elle peut parfois atteindre deux mètres de haut et former ainsi une véritable jungle impénétrable, car ces fourrés denses empêchent l'apparition de buissons qui pourraient accueillir, notamment, la nidification des oiseaux. La fougère-aigle est une plante dominante. Là où elle s'installe, elle étouffe toute végétation qui se développe sous Le rhizome de la fougère-aigle peut croître de 18 centimètres ses frondes. par an, ce qui lui permet de recoloniser facilement les éclaircies.

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Bienvenue, les enfants. Bienvenue dans votre Parc naturel.

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Travailler dans un Parc naturel Les sieurs scieurs de Nismes

Les dangereuses migrations des batraciens

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I LES BATRACIENS ADULTES respirent, comme nous, l'air atmosphérique à l'aide de leurs poumons, les têtards, quant à eux, possèdent des branchies et doivent donc vivre dans l'eau afin d'y puiser l'oxygène dissous. C'est cette différence respiratoire qui explique les déplacements annuels des grenouilles, crapauds et autres salamandres, dès la mi-février jusqu'au mois de juin, de leurs lieux de séjour terrestre vers le milieu aquatique dans lequel ils se reproduisent. Après la ponte, le parcours inverse doit être accompli, afin de retrouver les cachettes estivales.

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E PARC NATUREL compte de grandes superficies forestières, tant feuillues que résineuses. Ces forêts ont

depuis toujours été le cadre d'une activité économique importante, et cette dimension est toujours bien vivante aujourd'hui. Intéressons-nous, dès lors, à une activité encore bien présente dans la région : les scieries.

La scierie Lapôtre et fils

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ETTE SCIERIE, actuellement spécialisée dans le sciage du chêne, fournit du travail à huit personnes et brasse un volume annuel de 3 900 m3 de bois. Les principaux débouchés sont les traverses en chêne pour les voies de chemin de fer et les aiguillages, tant pour la SNCB que pour la SNCF, et ce malgré la concurrence des traverses en béton utilisées notamHistoire de noms... ment pour le TGV. Par ailleurs, tant pour les Aussi appelée «Scierie Saint-Joseph», le bâtiment est particuliers que les Guy et Didier Lapôtre installé à Nismes, face à l'ancienne gare de chemin de fer. La scierie fut créée le 27 février 1900 sous chemins de fer, les dirigent la manœuvre l'appellation «Gillard-Blondeau et fils», société en nom poutres, chevrons, bois au sein de la scierie collectif, qui devint le 16 mars 1934 «Lapôtre-Gillard et pour planchers de er familiale. fils» puis le 1 octobre 1954 «S.P.R.L. Scierie St-Joseph» wagons côtoient les pour une durée de 30 ans. Le 2 novembre 1988, Guy pièces de cheminées, les billes pour l'aménagement Lapôtre rachète la société et devient gérant propriétaire. Jadis la scierie était axée vers le commerce des jardins, le bois de menuiserie et d'ébénisterie des bois résineux, utilisés pour les emballages des avec un sciage sur quartier, les lattes pour parquet ou poëles de l'usine St-Joseph de Couvin, les pièces pour le en prêt-à-poser et, bien entendu, la vente aux charronnage, le sciage du peuplier, du hêtre... et er particuliers, menuisiers… et le sciage à façon. employait alors entre 28 à 30 personnes. Le 1 octobre

1996, Didier Lapôtre, le fils de Guy, rachète la société et reprend les activités sous l'appellation actuelle, fort d'une expérience acquise depuis 1983.

Un séchoir gigantesque

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à un prix restant correct, et ce malgré la rude concurrence exercée par le prix de la main-d'œuvre dans les pays de l'Est, cette entreprise se doit d'être équipée en matériel performant. Nous y découvrons, une grande scie à grume, une scie de reprise qui poursuit le travail, une scie à quartier et une découpeuse automatique qui sert, dans ce cas-ci, surtout pour le parquet. Il faut aussi noter la présence d'un séchoir électrique pouvant enfourner jusqu'à 25 m³ de bois à sécher. Les bois enfournés sont à un taux d'humidité élevé et finissent à un taux de 10% avec une température de démarrage de la cellule voisine de 45°C. Le tout est réglé par diverses sondes mais la maîtrise reste aux mains de l'homme de métier. FIN DE POUVOIR ASSURER UNE PRODUCTION DE QUALITÉ

Quant à l'approvisionnement en matière première, principalement des chênes, on estime que 20% sont d'origine belge et 80% sont d'origine française, surtout abattus dans la région de Signy-l'Abbaye, où les bois répondent aux exigences du scieur. Plus d'infos sont disponibles sur http://www.lapotre.be ou directement à la scierie, rue de la Station 104 à Nismes.

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Le bois est séché durant six à douze semaines dans l'immense séchoir de la scierie.

Très sédentaires, les salamandres n'effectuent que des déplacements de quelques dizaines de mètres entre les sites d'hivernage et de reproduction.

Malheureusement, lors de ces migrations, des centaines de milliers de grenouilles rousses, crapauds communs, tritons alpestres, salamandres tachetées et bien d'autres encore, finissent leur vie écrasés sur nos routes. Cette mortalité n'est pas anecdotique pour les populations de batraciens : des études démontrent que sur certaines voies non aménagées, jusqu'à nonante pourcents des individus Un... crapauduc ? migrants peuvent succomber Les crapauducs, constitués de fossés lors de ces traversées… collecteurs en béton situés de part et d'autre de la route, obligent les batraciens en migration à continuer leur périple en suivant une canalisation enterrée sous la voie de circulation. Plusieurs exemples, en Belgique et dans les pays limitrophes, ont démontré l'efficacité de cette technique.

Le trafic automobile est un des facteurs qui réduisent les populations de salamandre.

Des grenouilles souterraines à Viroinval ?

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ES AMÉNAGEMENTS seront proposés aux endroits où le flux migratoire coupe les voies de circulation, engendrant, on l'a vu plus haut, une mortalité non négligeable dans les populations de batraciens. Une amélioration peut être apportée par l'aménagement des avaloirs d'eau de pluie, pièges irrésistibles pour une grenouille constamment à la recherche d'humidité. La pose de bordures inclinées facilitant leur traversée ; voire la fermeture temporaire de la route, la nuit, avec mise en place d'itinéraires alternatifs, sont aussi des techniques à étudier. Dans certains cas plus critiques, la pose de passages à batraciens en sous-voie, ou crapauducs, doit être envisagée.

Des films plastiques disposés le long des routes de migration arrêtent le cheminement des batraciens vers leur lieu de reproduction. Des seaux enterrés au ras du sol assurent la récolte des animaux, permettant ainsi, chaque matin, l'acheminement des grenouilles et autres crapauds vers leur lieu de ponte.

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Jardin de nature

La scierie du Fourneau

Creusons des mares !

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E TERME «FOURNEAU » est dû aux anciennes activités d'extraction du minerai de fer dans la région. La scierie comporte d'ailleurs un «bayau», ancien trou d'extraction racheté il y a six ans et qui a ensuite été comblé avec les déchets appelés «crayats». La Scierie du Fourneau est propriété de Ghislaine Annuzet et son fils, Claude Dubuc, l'assiste avec dynamisme dans la gestion journalière.

Les batraciens du Parc sous la loupe

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ANT L'ABSENCE D'UN RÉSEAU DENSE DE SITES DE REPRODUCTION que le remblaiement des mares existantes ou que la mortalité lors des flux migratoires affectent la faune des batraciens sur le territoire du Parc naturel. C'est pourquoi, dès cet automne, une campagne d'étude et de sensibilisation est mise sur pied par le Parc en collaboration avec l'équipe de la cellule «Eau» du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Viroinval et les associations de protection de la nature actives dans la région. La grenouille rousse est plutôt nocturne, mais peut se rencontrer de jour dans une végétation dense et humide, ou par temps de pluie. Batraciens en danger

Sévèrement touchées par la disparition continue de leurs milieux de vie, les quatorze espèces de batraciens vivant en Wallonie voient leurs effectifs diminuer d'année en année. Afin de les protéger, diverses dispositions légales ont déjà vu le jour en région wallonne, comme l'interdiction de chasse ou de détention en captivité à tous les stades de leur développement. Des dérogations à des fins scientifiques ou pédagogiques, strictement contrôlées, sont prévues à ces dispositions.

Cette entreprise emploie un chauffeur, quatre ouvriers à temps plein, un à mi-temps, une employée tiers-temps, une à mi-temps, tout ceci pour assurer le bon fonctionnement de l'entreprise. Claude Dubuc, gestionnaire dynamique d'une entreprise de huit personnes.

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OUR L'HEURE, la Scierie du Fourneau est surtout axée sur le négoce du bois, les matériaux de couverture et pour la charpente, les poutres de chêne, l'isolation… Les bois de feuillus sur pied, surtout le chêne, sont choisis principalement dans la région de Chimay et Philippeville. Le sciage à façon est réalisé par un collègue, vu le manque de temps dû à l'extension des activités de négoce et transformation des bois. Un prochain investissement sera une raboteuse quatre faces afin d'élargir la gamme des produits finis.

Vers un réseau de mares

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15 SEPTEMBRE, Baptiste Hottekiet, étudiant à la Haute École Provinciale du Hainaut Occidental de Ath, en stage au Parc naturel, dresse une cartographie précise des sites Afin d'éviter de concurrencer les espèces naturellement potentiels de reproduction de batraciens sur présentes chez nous, une mesure de protection l'entité de Viroinval. À partir de ce document, supplémentaire vise à l'interdiction d'introduction des informations telles que l'absence de mares, d'espèces non indigènes dans la nature, comme les grenouilles rieuses ou de Perez. donc de reproduction potentielle, dans une zone bien déterminée ; ou encore la présence de sites de reproduction problématique jouxtant des routes, pourront être facilement mises en évidence. Des solutions devront alors être envisagées au cas par cas et plusieurs types d'actions pourront être menées comme, par exemple, la sensibilisation de la population à l'utilité d'un point d'eau au jardin ou à la restauration d'anciennes mares en prairie. EPUIS LE

Du courant pour du courant

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A SCIERIE est un magnifique témoin du passé économique de la région.

En témoigne la haute cheminée de briques de la vieille chaudière qui produisait de la vapeur. À proximité est également conservée la machine alimentée par la vapeur, avec son engrenage principal de près de trois mètres de diamètre. L'ensemble alimentait la scierie en «force motrice», mais produisait également du courant électrique. En témoigne l'ancien tableau électrique, aujourd'hui abandonné face à la technologie moderne. La vapeur excédentaire était libérée dans la cour via une colonne à soupape toujours visible aujourd'hui. La chaudière était alimentée en eau par une dérivation du bief qui longe le parc communal.

La protection des milieux de vie

La scierie du Fourneau recense une multitude de témoins de la technologie du temps passé.

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interdit toute perturbation volontaire des milieux de vie des batraciens. Néanmoins, considérées comme terrains impropres aux activités agricoles ou freins à l'urbanisation, les zones humides naturelles comme les étangs, mares ou prairies marécageuses terminent le plus souvent drainées ou comblées. Ces milieux de vie sont pourtant d'une biodiversité étonnante pour qui veut bien s'y pencher un peu. Lieux de vie, de reproduction et sources de nourriture pour une multitude d'invertébrés (insectes, mollusques, crustacés…) et de vertébrés (batraciens, Les mares de jardins, accueillant peu de reptiles…), ces zones humides font actuellement l'objet poissons, peuvent jouer un rôle important dans d'une campagne de sensibilisation et de protection de la part de la Région wallonne, entre autres au travers de l'amplification du réseau écologique des zones de reproduction potentielles des batraciens. certaines mesures agri-environnementales. A LOI

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Plutôt les produits finis

Les boxes à chevaux sont encore visibles aujourd'hui.

Un peu plus loin, on découvre les anciens boxes des chevaux, utilisés par les ouvriers forestiers qui sillonaient la forêt pour rapporter les grumes. Ces ouvriers logeaient sur place, du lundi au samedi, mais les anciens dortoirs ont été démolis. Le grand espoir de Claude Dubuc est que ce matériel puisse renforcer les atouts touristiques au sein du Parc naturel. Camille Cassimans Centre Marie-Victorin

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Un village... ...et ses habitants

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Le bois et le fer comme ressources naturelles

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TIENNE BREUMONT jusqu'à la Roche Trouée en passant devant l'église, longeant les rives de l'Eau Noire bordées des boutiques avec un petit détour vers la Gourlotte (ancienne guinguette) par le chemin du plaisir et aboutir au calvaire du Bâti… On constatera que toute la vie locale reposait sur le bois et le fer intimement liés. EPUIS LE

Bâtiments des métiers d'autrefois

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'INDUSTRIE DU FER fut implantée depuis 1451. Avec le déclin des forges locales et l'émigration des fonderies vers les bassins houillers, on en revint à l'économie ancienne : le bois avec sabotiers (artisanat qui s'éteignit en 1960 concurrencé par le cuir et le caoutchouc), fauldeurs et récolteurs d'écorce de chêne. Sachez encore qu'au XVIIe siècle, il y avait un moulin, une brasserie et une bouchonnerie, dont une cheminée subsiste encore à la rue Saint-Antoine, et que pendant un siècle (de 1854 à 1954) le rail desservit la population.

Artisans et artistes de chez nous

PEROT DESSINE DEPUIS SON ENFANCE et son envie de réaliser la gravure sur verre date des années 1991-1992. Après trente-quatre ans de dur labeur à l'usine Efel, il peut enfin consacrer son temps libre à sa passion. Autodidacte, Jean partage son engouement avec un groupe d'élèves à Couvin. Ensemble, ils réalisent des souvenirs de baptême et autres objets qui sont garnis de dragées ou de pralines… Il a créé aussi un plateau à tarte à l'éfigie du château de Nismes, qui fut présenté à la télévision. Il participe à des marchés d'artisans dans la région, dont la Pireuse, à Doische. Jean personnalise des services à verres qui constituent de magnifiques cadeaux de mariage. Il réalise également des gravures originales pour des anniversaires, des naissances... Tout ce travail lui permet d'assouvir sa passion. EAN

Une vue parfaite est nécessaire pour reproduire, dans le verre, les multiples détails du dessin d'origine. Les anciens bâtiments des sabotiers sont alignés le long de l'Eau Noire, tant du côté de la rue Longue que de la rue Grande.

Son travail

D'autres bâtiments imposants

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Nismes au travers des âges... NISMES dérivé du nom celtique Nemeton, signifierait «lieu sacré», «bois sacré», «courbure de rivière» soit du à la présence d'eau souillée (Eau Noire) sortant limpide de la montagne après un parcours souterrain de deux mille sept-cent mètres, soit aux légendes de la Roche à Lomme, soit au «Mégalithe» fameux rocher dressé comme un menhir au milieu de la plaine et qui est sans aucun doute d'origine celtique. Sa racine NEM signifie Ciel et donna son nom à la bourgade où de nombreux mineurs travaillaient dans les fondrys. Cette population gallo-romaine se dispersa en fermes et villas agglomérées dans la campagne, appelée NEMAUS ou NEMAUSUS. L'orthographe évolue pour arriver vers 1300 en NYMES et c'est vers 1450 que la ville obtint sa chartre : on parle alors de l'église de NYMMES… Evolution étymologique : NIMAN, NIMAUD (996-1061) puis NIMA, NIEMA, NIEME (1188), NIME, NIMES (1222,1255) puis NYMES (1350).

sont originaux, ni copiés ni décalqués. Réalisés sur papier noir, au crayon blanc, comme un négatif de photo, ils sont gravés par transparence sur un objet soigneusement choisi car la forme, la couleur et la qualité du verre ont beaucoup d'importance. Un verre bombé est préférable pour la perspective et le développement de l'image, à l'inverse d'un verre conique. Un verre teinté ne convient pas. Côté matière, le cristal, comme le verre blanc, convient. Le dessin à reproduire est glissé sur la paroi intérieure du vase, verre ou autre objet. Et c'est là que tout l'art de Jean s'exprime : travailler à l'oreille, entendre le bruit de la meule, la sentir s'enfoncer dans la matière, ne pas faire un trait trop épais, bien centrer le motif…et surtout attendre qu'il fasse beau pour entamer le travail car cela nécessite beaucoup de clarté. À la lumière artificielle, Jean préfère celle du jour, sinon il y a des reflets. Il aime travailler quand il y a de la neige, mais s'arrête dès que le ciel devient orageux. Et quelle patience! La gravure du château de Nismes demande plus de sept heures de travail. OUS LES MOTIFS

CTUELLEMENT, LA TYPIQUE GARE DE NISMES est propriété d'un particulier qui l'habite et il subsiste sur son quai une halte du circuit pittoresque du train à À Nismes, plusieurs cheminées témoignent vapeur des trois vallées. Au cœur du village, dans des bâtiments magistraux, sont de l'important passé harmonieusement centralisés tous les pôles d'intérêt : administration communale, industriel du village. poste, office du tourisme, cure… Christian Houben PNVH

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Jean Perot

Jean passe des heures à peaufiner ses gravures, mais le résultat en vaut incontestablement la peine.

Deux grands projets : une exposition sur le thème «carnaval» et de beaux objets pour la vitrine des artisans de la Maison du Parc. Christian Houben PNVH

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Un village... ...et ses habitants

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Le bois et le fer comme ressources naturelles

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TIENNE BREUMONT jusqu'à la Roche Trouée en passant devant l'église, longeant les rives de l'Eau Noire bordées des boutiques avec un petit détour vers la Gourlotte (ancienne guinguette) par le chemin du plaisir et aboutir au calvaire du Bâti… On constatera que toute la vie locale reposait sur le bois et le fer intimement liés. EPUIS LE

Bâtiments des métiers d'autrefois

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'INDUSTRIE DU FER fut implantée depuis 1451. Avec le déclin des forges locales et l'émigration des fonderies vers les bassins houillers, on en revint à l'économie ancienne : le bois avec sabotiers (artisanat qui s'éteignit en 1960 concurrencé par le cuir et le caoutchouc), fauldeurs et récolteurs d'écorce de chêne. Sachez encore qu'au XVIIe siècle, il y avait un moulin, une brasserie et une bouchonnerie, dont une cheminée subsiste encore à la rue Saint-Antoine, et que pendant un siècle (de 1854 à 1954) le rail desservit la population.

Artisans et artistes de chez nous

PEROT DESSINE DEPUIS SON ENFANCE et son envie de réaliser la gravure sur verre date des années 1991-1992. Après trente-quatre ans de dur labeur à l'usine Efel, il peut enfin consacrer son temps libre à sa passion. Autodidacte, Jean partage son engouement avec un groupe d'élèves à Couvin. Ensemble, ils réalisent des souvenirs de baptême et autres objets qui sont garnis de dragées ou de pralines… Il a créé aussi un plateau à tarte à l'éfigie du château de Nismes, qui fut présenté à la télévision. Il participe à des marchés d'artisans dans la région, dont la Pireuse, à Doische. Jean personnalise des services à verres qui constituent de magnifiques cadeaux de mariage. Il réalise également des gravures originales pour des anniversaires, des naissances... Tout ce travail lui permet d'assouvir sa passion. EAN

Une vue parfaite est nécessaire pour reproduire, dans le verre, les multiples détails du dessin d'origine. Les anciens bâtiments des sabotiers sont alignés le long de l'Eau Noire, tant du côté de la rue Longue que de la rue Grande.

Son travail

D'autres bâtiments imposants

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Nismes au travers des âges... NISMES dérivé du nom celtique Nemeton, signifierait «lieu sacré», «bois sacré», «courbure de rivière» soit du à la présence d'eau souillée (Eau Noire) sortant limpide de la montagne après un parcours souterrain de deux mille sept-cent mètres, soit aux légendes de la Roche à Lomme, soit au «Mégalithe» fameux rocher dressé comme un menhir au milieu de la plaine et qui est sans aucun doute d'origine celtique. Sa racine NEM signifie Ciel et donna son nom à la bourgade où de nombreux mineurs travaillaient dans les fondrys. Cette population gallo-romaine se dispersa en fermes et villas agglomérées dans la campagne, appelée NEMAUS ou NEMAUSUS. L'orthographe évolue pour arriver vers 1300 en NYMES et c'est vers 1450 que la ville obtint sa chartre : on parle alors de l'église de NYMMES… Evolution étymologique : NIMAN, NIMAUD (996-1061) puis NIMA, NIEMA, NIEME (1188), NIME, NIMES (1222,1255) puis NYMES (1350).

sont originaux, ni copiés ni décalqués. Réalisés sur papier noir, au crayon blanc, comme un négatif de photo, ils sont gravés par transparence sur un objet soigneusement choisi car la forme, la couleur et la qualité du verre ont beaucoup d'importance. Un verre bombé est préférable pour la perspective et le développement de l'image, à l'inverse d'un verre conique. Un verre teinté ne convient pas. Côté matière, le cristal, comme le verre blanc, convient. Le dessin à reproduire est glissé sur la paroi intérieure du vase, verre ou autre objet. Et c'est là que tout l'art de Jean s'exprime : travailler à l'oreille, entendre le bruit de la meule, la sentir s'enfoncer dans la matière, ne pas faire un trait trop épais, bien centrer le motif…et surtout attendre qu'il fasse beau pour entamer le travail car cela nécessite beaucoup de clarté. À la lumière artificielle, Jean préfère celle du jour, sinon il y a des reflets. Il aime travailler quand il y a de la neige, mais s'arrête dès que le ciel devient orageux. Et quelle patience! La gravure du château de Nismes demande plus de sept heures de travail. OUS LES MOTIFS

CTUELLEMENT, LA TYPIQUE GARE DE NISMES est propriété d'un particulier qui l'habite et il subsiste sur son quai une halte du circuit pittoresque du train à À Nismes, plusieurs cheminées témoignent vapeur des trois vallées. Au cœur du village, dans des bâtiments magistraux, sont de l'important passé harmonieusement centralisés tous les pôles d'intérêt : administration communale, industriel du village. poste, office du tourisme, cure… Christian Houben PNVH

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Jean Perot

Jean passe des heures à peaufiner ses gravures, mais le résultat en vaut incontestablement la peine.

Deux grands projets : une exposition sur le thème «carnaval» et de beaux objets pour la vitrine des artisans de la Maison du Parc. Christian Houben PNVH

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Jardin de nature

La scierie du Fourneau

Creusons des mares !

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E TERME «FOURNEAU » est dû aux anciennes activités d'extraction du minerai de fer dans la région. La scierie comporte d'ailleurs un «bayau», ancien trou d'extraction racheté il y a six ans et qui a ensuite été comblé avec les déchets appelés «crayats». La Scierie du Fourneau est propriété de Ghislaine Annuzet et son fils, Claude Dubuc, l'assiste avec dynamisme dans la gestion journalière.

Les batraciens du Parc sous la loupe

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ANT L'ABSENCE D'UN RÉSEAU DENSE DE SITES DE REPRODUCTION que le remblaiement des mares existantes ou que la mortalité lors des flux migratoires affectent la faune des batraciens sur le territoire du Parc naturel. C'est pourquoi, dès cet automne, une campagne d'étude et de sensibilisation est mise sur pied par le Parc en collaboration avec l'équipe de la cellule «Eau» du Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Viroinval et les associations de protection de la nature actives dans la région. La grenouille rousse est plutôt nocturne, mais peut se rencontrer de jour dans une végétation dense et humide, ou par temps de pluie. Batraciens en danger

Sévèrement touchées par la disparition continue de leurs milieux de vie, les quatorze espèces de batraciens vivant en Wallonie voient leurs effectifs diminuer d'année en année. Afin de les protéger, diverses dispositions légales ont déjà vu le jour en région wallonne, comme l'interdiction de chasse ou de détention en captivité à tous les stades de leur développement. Des dérogations à des fins scientifiques ou pédagogiques, strictement contrôlées, sont prévues à ces dispositions.

Cette entreprise emploie un chauffeur, quatre ouvriers à temps plein, un à mi-temps, une employée tiers-temps, une à mi-temps, tout ceci pour assurer le bon fonctionnement de l'entreprise. Claude Dubuc, gestionnaire dynamique d'une entreprise de huit personnes.

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OUR L'HEURE, la Scierie du Fourneau est surtout axée sur le négoce du bois, les matériaux de couverture et pour la charpente, les poutres de chêne, l'isolation… Les bois de feuillus sur pied, surtout le chêne, sont choisis principalement dans la région de Chimay et Philippeville. Le sciage à façon est réalisé par un collègue, vu le manque de temps dû à l'extension des activités de négoce et transformation des bois. Un prochain investissement sera une raboteuse quatre faces afin d'élargir la gamme des produits finis.

Vers un réseau de mares

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15 SEPTEMBRE, Baptiste Hottekiet, étudiant à la Haute École Provinciale du Hainaut Occidental de Ath, en stage au Parc naturel, dresse une cartographie précise des sites Afin d'éviter de concurrencer les espèces naturellement potentiels de reproduction de batraciens sur présentes chez nous, une mesure de protection l'entité de Viroinval. À partir de ce document, supplémentaire vise à l'interdiction d'introduction des informations telles que l'absence de mares, d'espèces non indigènes dans la nature, comme les grenouilles rieuses ou de Perez. donc de reproduction potentielle, dans une zone bien déterminée ; ou encore la présence de sites de reproduction problématique jouxtant des routes, pourront être facilement mises en évidence. Des solutions devront alors être envisagées au cas par cas et plusieurs types d'actions pourront être menées comme, par exemple, la sensibilisation de la population à l'utilité d'un point d'eau au jardin ou à la restauration d'anciennes mares en prairie. EPUIS LE

Du courant pour du courant

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A SCIERIE est un magnifique témoin du passé économique de la région.

En témoigne la haute cheminée de briques de la vieille chaudière qui produisait de la vapeur. À proximité est également conservée la machine alimentée par la vapeur, avec son engrenage principal de près de trois mètres de diamètre. L'ensemble alimentait la scierie en «force motrice», mais produisait également du courant électrique. En témoigne l'ancien tableau électrique, aujourd'hui abandonné face à la technologie moderne. La vapeur excédentaire était libérée dans la cour via une colonne à soupape toujours visible aujourd'hui. La chaudière était alimentée en eau par une dérivation du bief qui longe le parc communal.

La protection des milieux de vie

La scierie du Fourneau recense une multitude de témoins de la technologie du temps passé.

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interdit toute perturbation volontaire des milieux de vie des batraciens. Néanmoins, considérées comme terrains impropres aux activités agricoles ou freins à l'urbanisation, les zones humides naturelles comme les étangs, mares ou prairies marécageuses terminent le plus souvent drainées ou comblées. Ces milieux de vie sont pourtant d'une biodiversité étonnante pour qui veut bien s'y pencher un peu. Lieux de vie, de reproduction et sources de nourriture pour une multitude d'invertébrés (insectes, mollusques, crustacés…) et de vertébrés (batraciens, Les mares de jardins, accueillant peu de reptiles…), ces zones humides font actuellement l'objet poissons, peuvent jouer un rôle important dans d'une campagne de sensibilisation et de protection de la part de la Région wallonne, entre autres au travers de l'amplification du réseau écologique des zones de reproduction potentielles des batraciens. certaines mesures agri-environnementales. A LOI

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Plutôt les produits finis

Les boxes à chevaux sont encore visibles aujourd'hui.

Un peu plus loin, on découvre les anciens boxes des chevaux, utilisés par les ouvriers forestiers qui sillonaient la forêt pour rapporter les grumes. Ces ouvriers logeaient sur place, du lundi au samedi, mais les anciens dortoirs ont été démolis. Le grand espoir de Claude Dubuc est que ce matériel puisse renforcer les atouts touristiques au sein du Parc naturel. Camille Cassimans Centre Marie-Victorin

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Travailler dans un Parc naturel Les sieurs scieurs de Nismes

Les dangereuses migrations des batraciens

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I LES BATRACIENS ADULTES respirent, comme nous, l'air atmosphérique à l'aide de leurs poumons, les têtards, quant à eux, possèdent des branchies et doivent donc vivre dans l'eau afin d'y puiser l'oxygène dissous. C'est cette différence respiratoire qui explique les déplacements annuels des grenouilles, crapauds et autres salamandres, dès la mi-février jusqu'au mois de juin, de leurs lieux de séjour terrestre vers le milieu aquatique dans lequel ils se reproduisent. Après la ponte, le parcours inverse doit être accompli, afin de retrouver les cachettes estivales.

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E PARC NATUREL compte de grandes superficies forestières, tant feuillues que résineuses. Ces forêts ont

depuis toujours été le cadre d'une activité économique importante, et cette dimension est toujours bien vivante aujourd'hui. Intéressons-nous, dès lors, à une activité encore bien présente dans la région : les scieries.

La scierie Lapôtre et fils

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ETTE SCIERIE, actuellement spécialisée dans le sciage du chêne, fournit du travail à huit personnes et brasse un volume annuel de 3 900 m3 de bois. Les principaux débouchés sont les traverses en chêne pour les voies de chemin de fer et les aiguillages, tant pour la SNCB que pour la SNCF, et ce malgré la concurrence des traverses en béton utilisées notamHistoire de noms... ment pour le TGV. Par ailleurs, tant pour les Aussi appelée «Scierie Saint-Joseph», le bâtiment est particuliers que les Guy et Didier Lapôtre installé à Nismes, face à l'ancienne gare de chemin de fer. La scierie fut créée le 27 février 1900 sous chemins de fer, les dirigent la manœuvre l'appellation «Gillard-Blondeau et fils», société en nom poutres, chevrons, bois au sein de la scierie collectif, qui devint le 16 mars 1934 «Lapôtre-Gillard et pour planchers de er familiale. fils» puis le 1 octobre 1954 «S.P.R.L. Scierie St-Joseph» wagons côtoient les pour une durée de 30 ans. Le 2 novembre 1988, Guy pièces de cheminées, les billes pour l'aménagement Lapôtre rachète la société et devient gérant propriétaire. Jadis la scierie était axée vers le commerce des jardins, le bois de menuiserie et d'ébénisterie des bois résineux, utilisés pour les emballages des avec un sciage sur quartier, les lattes pour parquet ou poëles de l'usine St-Joseph de Couvin, les pièces pour le en prêt-à-poser et, bien entendu, la vente aux charronnage, le sciage du peuplier, du hêtre... et er particuliers, menuisiers… et le sciage à façon. employait alors entre 28 à 30 personnes. Le 1 octobre

1996, Didier Lapôtre, le fils de Guy, rachète la société et reprend les activités sous l'appellation actuelle, fort d'une expérience acquise depuis 1983.

Un séchoir gigantesque

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à un prix restant correct, et ce malgré la rude concurrence exercée par le prix de la main-d'œuvre dans les pays de l'Est, cette entreprise se doit d'être équipée en matériel performant. Nous y découvrons, une grande scie à grume, une scie de reprise qui poursuit le travail, une scie à quartier et une découpeuse automatique qui sert, dans ce cas-ci, surtout pour le parquet. Il faut aussi noter la présence d'un séchoir électrique pouvant enfourner jusqu'à 25 m³ de bois à sécher. Les bois enfournés sont à un taux d'humidité élevé et finissent à un taux de 10% avec une température de démarrage de la cellule voisine de 45°C. Le tout est réglé par diverses sondes mais la maîtrise reste aux mains de l'homme de métier. FIN DE POUVOIR ASSURER UNE PRODUCTION DE QUALITÉ

Quant à l'approvisionnement en matière première, principalement des chênes, on estime que 20% sont d'origine belge et 80% sont d'origine française, surtout abattus dans la région de Signy-l'Abbaye, où les bois répondent aux exigences du scieur. Plus d'infos sont disponibles sur http://www.lapotre.be ou directement à la scierie, rue de la Station 104 à Nismes.

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Le bois est séché durant six à douze semaines dans l'immense séchoir de la scierie.

Très sédentaires, les salamandres n'effectuent que des déplacements de quelques dizaines de mètres entre les sites d'hivernage et de reproduction.

Malheureusement, lors de ces migrations, des centaines de milliers de grenouilles rousses, crapauds communs, tritons alpestres, salamandres tachetées et bien d'autres encore, finissent leur vie écrasés sur nos routes. Cette mortalité n'est pas anecdotique pour les populations de batraciens : des études démontrent que sur certaines voies non aménagées, jusqu'à nonante pourcents des individus Un... crapauduc ? migrants peuvent succomber Les crapauducs, constitués de fossés lors de ces traversées… collecteurs en béton situés de part et d'autre de la route, obligent les batraciens en migration à continuer leur périple en suivant une canalisation enterrée sous la voie de circulation. Plusieurs exemples, en Belgique et dans les pays limitrophes, ont démontré l'efficacité de cette technique.

Le trafic automobile est un des facteurs qui réduisent les populations de salamandre.

Des grenouilles souterraines à Viroinval ?

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ES AMÉNAGEMENTS seront proposés aux endroits où le flux migratoire coupe les voies de circulation, engendrant, on l'a vu plus haut, une mortalité non négligeable dans les populations de batraciens. Une amélioration peut être apportée par l'aménagement des avaloirs d'eau de pluie, pièges irrésistibles pour une grenouille constamment à la recherche d'humidité. La pose de bordures inclinées facilitant leur traversée ; voire la fermeture temporaire de la route, la nuit, avec mise en place d'itinéraires alternatifs, sont aussi des techniques à étudier. Dans certains cas plus critiques, la pose de passages à batraciens en sous-voie, ou crapauducs, doit être envisagée.

Des films plastiques disposés le long des routes de migration arrêtent le cheminement des batraciens vers leur lieu de reproduction. Des seaux enterrés au ras du sol assurent la récolte des animaux, permettant ainsi, chaque matin, l'acheminement des grenouilles et autres crapauds vers leur lieu de ponte.

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Conservation de la nature, biodiversité et Parc naturel

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Les enfants et la rivière

sont au cœur de la pyramide alimentaire : grands consommateurs de limaces et d'autres invertébrés, ils constituent eux-mêmes un festin pour les hérons, chouettes ou autres putois. Leur disparition a des conséquences néfastes pour l'ensemble de leur écosystème. Gageons que cette étude, et les propositions d'aménagement qui en découleront, déboucheront sur un accroissement général de la population de batraciens, allant peut-être jusqu'à la réapparition d'espèces disparues de notre région. RENOUILLES ET CRAPAUDS

Chez la grenouille rousse, des pontes couvrant plus de 100 m2 sont connues en Wallonie.

Joël Dath PNVH

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N AUTRE PROJET DE SENSIBILISATION À NOTRE ENVIRONNEMENT

vient de débuter à Viroinval. En partenariat avec la cellule «Eau» du PCDN (Plan Communal de Développement de la Nature) et la DNF (Division Nature et Forêts), le Parc naturel a lancé l'opération «Parrainage d'un affluent du Viroin». Cette opération a pour cible l'ensemble des écoles de l'entité. Ce n'est pas moins de 350 élèves et leurs enseignants qui ont participé à une journée de découverte du Viroin. Les élèves ont observé les richesses biologiques de notre rivière en participant à une pêche électrique didactique. Ils se sont aussi émerveillés devant les invertébrés devenus énormes sous les loupes binoculaires du gîte Très peu d'enfants connaissaient réellement des jeunes pour l'environnement. la rivière. Maintenant, ils sont incollables.

Les agriculteurs participent Des mesures agri-environnementales, visant la conservation des éléments du réseau écologique et du paysage, sont basées sur le maintien et l'entretien des mares. Ici, l'épandage et la pulvérisation sont interdits à moins de dix mètres des berges et l'accès au bétail pour l'abreuvement est limité à vingt-cinq pourcents du périmètre de la zone humide. D'autres mesures, comme la mise en valeur des prairies à haute valeur biologique, fréquemment rencontrées dans les fonds de vallées, interdisent le drainage, le curage et la fertilisation du site. Elles prévoient de laisser dix pourcents de la superficie de la prairie en zone refuge en cas de fauche. Ces mesures agri-environnementales, démarches volontaires sur cinq ans, sont accessibles à tous les producteurs et sont gratifiées de primes annuelles. Tous les renseignements concernant ces primes peuvent être obtenus à la Maison du Parc naturel.

La nature au quotidien

Un regard émerveillé, un sourire... La joie de découvrir leur propre environnement pour mieux le respecter ensuite.

Dès le printemps prochain, nos enfants retourneront le long d'un affluent du Viroin. Des actions de gestion leur seront proposées en vue d'améliorer le potentiel biologique de ce cours d'eau. Chaque école deviendra responsable du suivi écologique d'une portion de rivière. Au-delà de cette action, le Parc naturel désire attirer l'attention des enfants, mais aussi de leurs parents, sur la fragilité et la continuité de nos rivières. Il veut également susciter l'émerveillement des enfants face à leur milieu de vie exceptionnel. Enfin, le Parc naturel tient, par cette action, à soutenir les enseignants dans leur mission d'éducation à l'environnement. Baudouin Schellen, président de la Commission de gestion

La quête de l'aigle impérial

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N PROMENADE AU PRINTEMPS en forêt ardennaise, à Oignies ou Le Mesnil, nous serons émerveillés par la sortie de terre d'une crosse verdâtre qui ressemble à la houlette du berger. Couverte d'écailles brunes, elle va grandir et se dérouler au fil des jours.

Au début de l'été, la grande fougère-aigle (Pterydium aquilinum) est pleinement épanouie et forme de vastes tapis denses, indicateurs des sols siliceux et acides. Elle peut parfois atteindre deux mètres de haut et former ainsi une véritable jungle impénétrable, car ces fourrés denses empêchent l'apparition de buissons qui pourraient accueillir, notamment, la nidification des oiseaux. La fougère-aigle est une plante dominante. Là où elle s'installe, elle étouffe toute végétation qui se développe sous Le rhizome de la fougère-aigle peut croître de 18 centimètres ses frondes. par an, ce qui lui permet de recoloniser facilement les éclaircies.

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Bienvenue, les enfants. Bienvenue dans votre Parc naturel.

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Le mot du président Comment la reconnaître ?

Un festival de réussites

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E LIMBE DE LA FEUILLE est divisé trois ou quatre fois et le pétiole est presque aussi long que la feuille. À la face inférieure de la feuille, vous verrez, lorsqu'ils sont mûrs, les petits amas brunâtres appelés sporanges qui libéreront une fine poudre brune constituée de spores. Ces dernières, tombées sur le sol, donneront naissance à un prothalle, point de départ d'une nouvelle fougère. Mais la fougère-aigle subsiste surtout grâce à son important rhizome souterrain. Il produit des nouvelles tiges au fur et à mesure de son allongement. Les réserves qui sont stockées permettent aussi à la plante de réapparaître après la destruction de la végétation piétinée, fauchée ou détruite par un incendie.

Un bon millier de visiteurs

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E 22 OCTOBRE 2005 restera une date importante dans la vie du Parc naturel. En effet, notre première fête du Parc, intitulée «Le Festival de la pomme et du miel», ouvrait ses portes à Nismes pour un week-end riche en animations et conférences.

Par cet évènement, le Parc naturel a voulu rencontrer ses habitants en leur offrant un moment convivial au travers des différentes activités proposées. Le Parc tenait aussi à présenter au public l'ensemble des associations de conservation de la nature actives sur le territoire de Viroinval. Ce fut encore l'occasion de mettre en valeur un élément important de notre patrimoine naturel que sont les anciens vergers. Ceux-ci, en voie de disparition, participent à la richesse de nos paysages et renforcent la diversité des écosystèmes présents sur la commune.

Les rhizomes de cette fougère peuvent survivre sous terre pendant une centaine d'années.

Merci à tous !

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'EST AUSSI À UN VÉRITABLE que nos visiteurs étaient conviés puisque de nombreux artisans locaux ont valorisé leur savoir-faire en proposant des préparations culinaires à base de pommes et de miels. Un tout grand merci à tous les participants qui ont contribué à la réussite de ce week-end. Au vu du succès de cette première édition, l'expérience sera très certainement reconduite l'an prochain. FESTIVAL DU GOÛT

Les spores sont produites à la face inférieure des feuilles en juillet-août.

Coutume ancestrale

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I VOUS ESSAYEZ DE DÉTERRER LA FOUGÈRE-AIGLE en tirant sur la tige principale, vous risquez fort de vous entailler la peau des mains. La tige est très fibreuse et contient notamment des grains de silice. Coupures garanties… Des gestionnaires forestiers qui souhaitent protéger leurs jeunes plantations fauchent ou gyrobroyent les fougères deux fois par an, fin juin et fin juillet, et ce pendant plusieurs années afin d'affaiblir le rhizome. À Viroinval, l'administration communale engage des étudiants chargés de bâtonner les jeunes fougères afin de limiter leur vigueur.

Et l'aigle impérial, en définitive ?

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VEC UNE LAME BIEN TRANCHANTE et avec un peu d'imagination, il suffit de couper transversalement la tige à ras du sol, là où elle est brun foncé. Regardez le dessin des tissus végétaux et, avec votre imagination, vous découvrirez un motif qui rappelle celle de l'aigle autrichien à deux têtes. Étonnant, non ? Ce sont des dérivés de cyanure qui la rendent toxique. Camille Cassimans Centre Marie-Victorin

Attention aux tiques ! Cette fougère semble servir de refuge à des populations de tiques qui sont susceptibles d'inoculer la maladie de Lyme lors d'une morsure. Elle est aussi toxique pour les animaux domestiques qui en ingèrent. Méfiance et inspection rigoureuse seront nécessaires après la balade. Le journal du Parc naturel est une publication de la Commission de gestion du Parc naturel Viroin-Hermeton. Comité de rédaction et conception graphique : Parc naturel Viroin-Hermeton (coordination : Joël Dath). Crédits photographiques : Anonyme (p. 8 (n°1), p. 9 (n°1 et 2), p. 10 (n°1) et p. 12 (n°1)), Biron J.-V. (Office du Tourisme de Viroinval - p. 2 (n°3)), Cassimans C. (Centre Marie-Victorin - couv., p. 3, p. 4, p. 5, p. 9 (n°3), p. 10 (n°2), p. 11), Dath J. (Parc naturel - p. 8 (n°2)), Houben Ch. (Parc naturel - p. 2 (sauf n°3), p. 6, p. 7 (n°1 et 2)), Mazy B. (p. 12 (n°2)), Perot J (p.7 (n°3)). Le journal du Parc naturel est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune de Viroinval. Il est également disponible sur simple demande à la Maison du Parc. Éditeurs responsables : B. Schellen, président et É. Baudoux, secrétaire, rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Réalisé avec le soutien financier du ministère de la Région wallonne.

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Par ailleurs, cette fougère est suspectée d'induire un cancer de l'œsophage et de l'estomac lorsque les jeunes pousses (crosses) sont consommées par l'homme, comme, notamment, au Japon. Un purin de fougère-aigle peut être utilisé comme insecticide naturel contre le puceron lanigère, par exemple. Les plantes séchées servaient, jadis, de litière pour les animaux d'étable.

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Des batraciens chez vous ? Recensement des mares de Viroinval

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OMME VOUS AVEZ PU LE LIRE DANS L'ARTICLE

«CREUSONS DES MARES », les batraciens sont de plus en plus menacés en Wallonie par la destruction de leurs milieux de vie. C'est aussi le cas sur le territoire de Viroinval. Pour améliorer la situation, le Parc naturel Viroin-Hermeton et le Plan Communal de Développement de la Nature de Viroinval (PCDN - cellule Eau) ont entrepris de recenser toutes les mares et les points d'eau permanents de l'entité de Viroinval, dans le but de cartographier les lieux de reproduction potentiels des batraciens. Lorsque nous aurons localisé l'ensemble des zones de pontes, nous pourrons, sur carte, constater l'état d'agencement du réseau. Par la suite et, seulement si cela s'avère nécessaire, nous entreprendrons la création de mares artificielles dans les zones qui s'avèrent dépourvues de sites de reproduction. Si Baptiste Hottekiet, stagiaire au PNVH, a déjà parcouru l'entièreté du territoire de Viroinval à la recherche des points d'eau, il n'a, bien entendu, que très peu de données concernant les propriétés privées. Vous voulez nous aider dans notre recensement ? Vous possédez une mare dans votre jardin et vous êtes certains que des batraciens viennent s'y reproduire ? Alors veuillez simplement nous le signaler par téléphone, par courriel, ou en passant à la Maison du Parc naturel. Maison du Parc naturel Viroin-Hermeton Rue d'Avignon, 1 à 5670 Nismes Un tout grand merci d'avance ! Téléphone : +32(0)60 39 17 90 Télécopie : +32(0)60 39 17 93 Courriel : secretariat@pnvh.be

Agenda des manifestations Gestion Gestion de la Roche Madoux (réserve R.N.O.B.) Vierves et Olloy Samedi 14 janvier (1 j.) R-V. à 9 h 30 devant l’ancien lavoir près du parc du château deVierves Prévoir bonnes chaussures, gants, coupe-branches, scies et pique-nique Organisation : Natagora Infos : Bernard Mazy (+32(0)498 39 21 93)

Le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN) de Viroinval vous présente son site internet ! Retrouvez toutes les actions des bénévoles du PCDN sur

www.pcdnenaction.blogspot.com

(réalisé et géré en collaboration avec le Parc naturel Viroin-Hermeton) Vos commentaires sont les bienvenus ! 12

Le Journal du Parc naturel N°7 Sommaire Le mot du président Un festival de réussites Travailler dans un Parc naturel Les sieurs scieurs de Nismes Un village...et ses habitants Nismes Artisans et artistes de chez nous Nismes Jean Perot Jardin de nature Creusons des mares ! La nature au quotidien La quête de l'aigle impérial Agenda des manifestations

Décembre - janvier - février 2006 Trimestriel Maison du Parc naturel rue d'Avignon, 1 - 5670 Nismes Tél.: +32(0)60 39 17 90 - Télécopie : +32(0)60 39 17 93 www.pnvh.be - Contacts : secretariat@pnvh.be


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