,
DZO
D7.0
-i
en marchaiulanl les bestiaux Oqud home n'es DzoRGA, S. m. Arbrisseau dont les branches ont des jyiquans Epine. 11 y en a de deux espèces , Vépiiie jia dzo-ouient , dvmpc-i qu'ero sur moun vedcl, :
;
dcyun
rt dit
iti'o
;
houinic porte malheur
cet
depuis qu'il a marehandé
ne ni'a rien
mon
veau
,
iiiunche et l'épine noire. La [)remière s'ap[)ellc Juhi'pine. Vc>y. A-oabrespil; la seconde est le
,
personne
Prunellier , son fruit s'appelle Prunelle , s. f. , eu [taloiti Pruno d'o-auze(ou. Ces deux espèces d'épin» servent à faire des clôtures. Voy. Espinat.
dit. ]
Dzo-ôrvi, V. a. Avoir la jouissance, la possession de quelque tliose Jouir. Moun pa-irc dzo-ouiiro :
nioiin {/< de-issio ilosohui-elaan ; mon père jouira mon bien iusipi'à ce que j'aurai dii-buit ans.
a.
toulle d'arbrisseaux sauvages, épineux, ToiuTe do petits bois remplie souvent de ronces et d'épines Bui^asotl. (W. ) Cette définition convient mieux à ce que nous appelions tino Jioumedii-ero. Voy. c» mot. llallier,
(
Ae.
)
:
Éprouver une sensation agréable: Porta me. d'esse c-issi, oquc-i dzo-ouvi ; parlezmoi d'être ici, c'est jouir. Si l'on veut mal à quelqu'un, on dit Qui-au dzo-ouiirio de, U ée-ila un tiinpta ! Que j'aurois de plaisir à lui donner
Dzo-orvi,
n.
V.
3.
:
un
souillet
!
Dzo-oiivissENsso, s. m. Jouissance, usai^e, y)Os.session de (|uelijue chose. Soiiti fioiiio lio le-ùsa lo dzoouv!.''S^tisso; son mari lui a laissé l;r jouiss uicc de ses biens. Seutiinenl de plaisir en faisant quelque chose Oi/uc-i- uiio dzo-ouvisscnssu de vc-ire nous ve/ix efonx y c'est une jouissance de voir ses petits cniants,
On appelle aussi Dzorga, toute clôture formée «l'arbrisseaux épineux, (juelle que soit leur espèce.
[ DzoKfiôssiso, s. f. Espace de terrain couvert id'arbrisseaux épineux. ] \_
Dzoncôssou, ligure,
lequel
mi il
m.
s.
Petit
arbrisseau
l'pineux.
Au
homme
est
dont l'humeur estrevéche, avec dilficile de vivre. ]
:
Dzonx-issE
,
s.
f.
[
[ D/obuzi,
,
Ort, du latin horlus; où sont placés les arbres à fruit, nous di.sons Vcrdiic , du latin virîdarium. Nous avons aussi emprunté du françois le mot Parlero Parterre ; mais les parterres do nos aveux éloiciit dans les prés et dans les champs. lièrement et
pour
les
lépmnes,
si;j;nirier
v. n.
Au propre,
pour former
il
signifieroit entrelacer
mais nous nous en servons plus souvent au figuré pour dire entremêler , embrouiller les affaires, chicaner. A-oii talomen dzorgoussa din aquel moridatse, que nou ie fniro pa; on a tellement fait naître de dillicultés dans ce mariage qu'il n'aura pas lieu. les é])ines
Voyez Brotissié , Dzorgossino.
s. m. DzordzIsa, v. n. Dzobdzimk , s. m. DzoRDziMi';-Bo, s. f. etc. , sont des mots que le ])atois a pris du IVançois. Jardin, jardiner, jardinier jardinière, etc. Le vrai mot i)atois pour exprimer cet esi)aee de terrain où l'on cultive plus particu-
DzoBcôissA,
[]
est
les clôtures,
DzÔBOc, s. m. Nous nous servons de ce mot pou» exprimer la partie la plus basse de la cuisse-du veau et du cochon IJzorou de pourque, dzorou da Vftlcl , signifient jarret de porc, jarret do veau. ] :
l'endroit :
\_
:
Voy.
On
,
Ferdzié. ]
DzoROUNiÉ, EiRO, adj. , a la même signification que Dzorilié, cagneux, celui dont les genoux sont plii'-s en-dedans. S'ils sont |)liés en-dehnrs , nous disons : Escorboiia. Voy ce mot. ]
DzoRDi-É, s. m. Le second vcutricnlc de certains DzOEÔVEt, s. m. et f. , se dit d'un enfant mutin, opiniâtre, querelleur: Taquin. oiseaux qui se nourrissent de grains. Gcsier. (Ac.) 2. Il se dit dans un sens plus doux, d'un enfant DzoRDZo-BOijNTF.M , S. m. Exprcssion dont on se sert vif, remuant. pour exprimer un fainéant qui aime ses plaisi.'s: riogcr-ùonlanps. Celle dénomii a ion vient d'iu» DzoRÔcFFO OU DzoRorsso , s. m. Espèce de légùmr. seigneur nomuié Roijer, de la maison des Bonlcmps, dont on nourrit les pigeons [| et la volaille dans fort illustre dans le Vivarais, dans knpiellc le nom les temps de disette, on l'emploie aussi dans lo de Ro^'er est jiro|)rcà l'ainé di^puis plusieurs siècles, pain ] Vesce Ce mot ne s'emploie guères qu'au et, parce <[ue le chef de cette maison fut esîijné par pluriel, las dzoroussas. ;
:
sa valeiu-, sa belle humeur el sa Ixinnc cliére, on tint à gloire, dans ce temps-là, de l'imiter en tout,
ce qui,
Dzorousso
est
synonime
aussi
de Dzorgossino,
Droussiê.
corruption, a été étendu aux fainéants et aux débauchés. ( Uict. conj. ) ))ar
Dzospïi.t.ii, V.
n. Avoir
une abondance excessive de ) DzospiUia est le
paroles inutiles. Baùiller (Ac. diminutif de àzoppa, japper.
DzoEDZoïTA V. n. Bouillir à gror, bouillons. [ Son imitalif de celui d'une chaudière en pleine ébuililion.
:
,
]
DzoBET,
s.
Dzob^;tié,
DzospiLiiov, ovxo,
m. Jarret. E-mo,
subst.
Cagneux,
euse. Y
s.
m.
et
f.
Personne qui babille
[ cl dont le bavardage est prodviit par toutraiiaul et minutieux. J
un
esprit