Nicolas BÉRONIE & Joseph-Anne VIALLE - Dictionnaire du patois du Bas-Limousin (Corrèze)

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DZO

DZO

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gcirne au-deliors. Germer; Dzo-oi'PADO, S. f. Ce que les deux mains ensemble peuvent tenir. Jointes. du latin <jc riuinare. Dans le patois, produire en abondance, multiplier en abondance, ou eu peu [On ne donne quelquefois aux chevaux, de temps Pidluiar; ce mot se dit des jdanlos et dzo-ouj'ado de sivado y aux cochons , des insectes : Lo troniidze dzcnncno focilomcn ; dzo-oufado- de bren. ] le chiendent pullule beaucoup. Las punakhcs a-ou j){o gerincna otjucste, esticu; les punaises ont Dzo-oulou , s. m. Botte de paille courte et

DzERMÎ!».*

,

V. n.

Pousser

le

:

abondé

[

Il se dit d'une licpieur, d'une humeur (|ui s'écoule presqvie insensiblement. Il se dit aussi du vase d'où

de la plaie d"oi'i Ihunieur sort OqutHiorico, ofjucldtxcrludzimi.

la li<[ucur coule et

Suinter,

y. n.

qu'uvo qu'uno roulée.

Trousse de chaume.

cet été.

DzImi, v. n. Pousser des gémis-scmenls. Gémir. a.

jointes

:

Quand nos

cultivateurs ont battu leurs grains, ils font lu) premier choix sur leur paille, ils lient celle «pii, dans le battage, a conservé sa longueur, en bottes que nous a[)pelons CM. Voy. ce mot. Ils forment de celle cpii a été brisée par le Héaii, el lies heil)ages qui s'y trouvent mêlé», des trousses

que nou-s appelons Uzo-oulous. ] DzÏNGtA, V. n. Crier, jcler des cris perçans. [ Se dit crier ovugfe un ; Dzo-oÏNE, 50, adj. Celui qxii n'est pas vieux: Jf,uiie, Diiujla conmo des hommes des deux genres. Il se dit de; hommes, des animaux comme un aveugle. Il se dii aussi des animaux el Oqxiet home es y,u dzo-oune qne et des j)lantcs surtout deschiensqui crient lorsqu'on les a ballus. ] i-ou ; cet homme est plus jeune que moi. Oquel Jongleur paroît venir de ce verbe. jwuli es tcu dzo-oune ; ce poulain est tout jeune. [ DzÏTA, V. a. Jeter, v. a. Lous u-ouùres doquel ho, ou même, oijvel ho es tou dzo-oune; ce bois est tout jeune. a. DzÏTA, V. a. Étaler, étendre. Ce mot exprime plus particulièrement l'action d'étendre le linge 1. On étend cette dénomination aux personnes (jui, pour le faire sécher, delà déiive Dzltodour, s. vu. ayant lui certain âge, conservent encore la vigueur endroit exposé au soleil ou au vent, et où, jiar Malgré sous cinquante ans, es de la jeunesse conséquent, le lînge peut sécher ïacilcmcnt. ] cnqu'era dzo-oune; malgré ses cinquante ans, il :

:

:

m. Espèce de poche que les oiseaux ont gorge, dans laquelle la nomriture qu'ils prennent est d'abord reçue, et séjourne quehjue temps avant de passer dans l'estomac. Jabot. (Ac.)

DziJBOT,

r

est

s.

.sous la

Comme dans le franeois, nous appelons aussi Dzoi)Ol, une garniture eu mousseline, batiste, denielle <|u'on met sur le devant de la chemise, et nous disons aussi Fa dzohot dans le sens qu'on dit faire jahot ; prendre plaisir à la louange , savourer la llallerie. ]

a.

:

,

v. n. Prendre beaucoup de peine, avoir beaucoup de fatigue, travaille)- beaucoup, être dans un emploi pénible: Ramer. O bien dzofjouKsa fer se tira dofa ; il a bien pris de la peine pour se tirer d'afVaiie. Oque-i bien dzoïjossa

DzoGcssA, Dzogôussa',

per re

;

c'est

").

encore jeune.

au figuré, de celui qui montre Tétourde la jeunesse 'Oqucl homt e i/ien dzo-oune.

On

le dit

dei'ic

ou

la vivacité

:

Dzo-orsESSo, s. f. Cette partie de l'âge de l'homme Jeanes.sc. qui est entre l'enfance et l'âge viril On dit proverbialement pour approuver les plaisirs que prennent les jeunes gens et quelquefois nu'rne pour excuser de petits écarts Tsai le que dzo:

:

ounesso se passe. 2.

Dzo-otiNEsso , s. f. , se dit de tous les indiridus qui sont au-dessous de l'âge mùr l.o dzo-oanesso va-i ei catecisme ; les enfants vont au catéchisme. Toufo lo dzo-ounesso de Tuto eio o lo voto o Seii Me-issen; toute la jeunesse de Tulle etoit à la Itte :

bien se tourmenter pour rien.

de St.-31exant.

Dzo-io, s. f. Passion, mouvement vif et agréable que l'ame ressent dans la possession d'un bien elleetif ou imaginaire. Joie: (Ac.)

5.

Folie, étourderie de jeune homme de la dzo-ounessa en soun ten ; il a étourderies en son temps.

:

O

fait

fa bien bien des

Dzo-ôrvE5T, To, adj. Qui donne, «pii vend de bon patois , les bagues f. pi. , signifie en Oqucl mertsan n'es pa cœur , sans humeur qu'on achète pour les nouvelles mariées marciiaiul n'est pas de bonne ce dzn-ouvent ; de joyaux tes acheté Au leva ta dzo-ias ; on u humeur. [Nos paysans di»enl, dans les foires, l'épouse. ] à ceux à qui ils veulent vendre leurs bestiaux.: N'en trouhercs fa un fU dzo-ouveul que io-ou DzôtA. Voy. Dzat vous ne trouverez personne qui vous vende à Dzoïo-io, s. f. Prison; en terme de palais, Geok. meilleur compte. Quelquefois, dans la signification le-i se.s pto din lo dzolo-io ; tu es enfin en prison. de ce mot, il s'y mêle un peu de ce préjugé, ipie quelques personnes portent bonheur ou malheut Geôlier. geôle. la de [Dzo-ocuÉ, s. m. Gardien \

Dzo-iAS ,

s.

:

les colliers

:


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