Nicolas BÉRONIE & Joseph-Anne VIALLE - Dictionnaire du patois du Bas-Limousin (Corrèze)

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,

eu a rampe sur

gros et qui ïmiiUcs.

CoLO, tle

s.

deux

— Cit rouille

,

f.

avec sa

Ac.

(

dont on

)

Pièce; de 1er ou de bois Iranclianle et tennint^c en angle aigu, et (|'.ii est propre à fendre du bois. C(nn. L'Ac. appelle ébuard un coin de bois fort dur et recuit qui sert à fendre des bûches.

te, participe. 2.

Coi^Fi, DO, adj. Se dit des fruits qui commencent à se gâter. Entiché, ce, part. Ces fruits sont

un peu 3.

s. f. , les U mouillés, nom collectif. Asscnd)Iage , troupe de gens (jui mendient , (pii du style familier; GveiisaiUe. s. f. truandent. Ti'uaiulaille, s. f. ; il est populaire.

entichés.

(

Ac.

)

Cotri, no, subst. et adj. Qui se ehnye, se dorlote, se mitonne. Douillet, cite, adj. mais qui est alors subst. C'est un douillet. Si l'on veut parler de (pielqu'un (jui est enveloppé de fourrures pour

CouÉRUiio,

laisse

:

Coin, s. m. F-e coin d'une rue, en-deliors. d'un jardin, d'une eliaml)re, d'un cabinet, d'une cheininie, d'un champ, d'un hié. ( Ac. )

2.

/i3

achever la cuisson .lans feu on avec très-peu de feu, en les tenant bien couvcites. On peut <Iire laisser mitonner , faire mitonner. Laisser, faire mitonner des châtaignes. ( I». ) Se coufi. Se choyer, se ditrlotcr : Ce dernier verbe signifie plus pro[)rement se délicater , prendre ses aises. Coufi, do, participe passé. Confit,

lige et ses

m. Angle, l'endroil où se fait la rencontre lignes, on de deux surface!*, snit en-dedans,

S'i't

-

COD

la terre s.

— —

;

:

,

chaudement

se tenir

du

:

Emmitoujlé,

ée, participe

emmilouller. ( Ac. ) Mendier, faire métier de demander gueusvr s'est mis à Gtiiuscr, n. Il v. l'aumône. ; Coi^FiN, s. m. In se prononce comme au mot inon le. tt'ouva qui gueusoit. 11 est quelquefois actif: nocent. Il se dit en parlant de la cheminée et du Gueuse r son pain, etc. Mendier pur fainéantise. l'eu. le coin' de ta cheminée, le coin du feu.

CorEaËDz.i,

V. n.

\crhii

Truander,

Tniclier, v. n. , popidaire. Mendier clandestinement. Quémander , V. n. 11 se dit particulièrement de ceux qui font v.

n. Il est p;>;))daiie.

m. Coin

plus caché cl moins en vue. // étoit dans un recoin où l'on eut {tien de la peine à le trouver. ( Ae. ) Nous en-

CoBFÔD/.E, Ilecoin,

métier d'aller demander l'aumône dans les maisons.

s.

s.

f.

tendons particidièrement par Coufodzc, un recoin Gredin, obscur et embarrassé de bardes ou d'autres choses. subst. Il se dit (igurément d'une personne iiu',, CoÊcxA , v. n. Frapper fort sur une chose pour la faire qui n'a ni bien, ni naissance, ni bonnes qualités. entrer, ou pour la faire joindre avec une autre. C'est un franc ijredin, c'est un gredin honni Cogner, verb. n. Cogner un clou, cogner une chede tout le inonde. Gueux, euse, sulist. Truand, ville. U signifie aussi simplement Frapper. Cognes substTruclieur, euse. ; de, sulist. ; Quémandeur, contre la muraille : Nous disons Bourra. euse, subst. po;iulairc. Voy. (loucredza. Croquant,

Coi'Énou, Ro, subst.

Gueux de

profession.

;

m. , est un homme de néant, un misérable. CocGNADO, Couerou est pris souvent en ce sens-là.

s.

Coc-iM CoiJFi,

V.

n.

Assaisonner et faire cuire des fruits,

droit

,

a.

voyez encore Coua.

a.

v. act.

Le Lang.

un '.>..

enfant

mitoniur , verbes actifs. Mignotcr En Prov. Acoucouia.

est populaire.

un

,

du bras à m.

partie extérieure

se plie.

il

Coude,

s.

Heurter du cdudc

.

l'ea-

— Coudoyer,

dit coiulouissa.

quelqu'un au malade.

lit.

— Coucher

Renverser, tuer. Il coucha son homme par terre, sur te carreau. Il se dit aussi des clu)scs

inanimées

Prendre un grand soin de ce ([\u regarde la santé Choyer, dorloter, et les aises d'une personne.

Voy. Bourrado.

Cot'-inzA, V. aci. Mettre

Projeter quelque chose et le tenir caché. (B.) v. act. Voy. Coua. il est aussi verbe neutre,

Couver, 5.

V.

f.

m. La

s.

des Heurs ou des légumes, et les faire tremper dans certain suc, dans certaine liqueur qui pé- Coc-iDÉzA, nètre loul-à-fait 1a substance et tpii s'y incorpore. Confire, v. act. : Conpre au sucre , au nriel , au sel et au vinaigre. (Ac. )

s.

5. V. n.

cher ,

La

grêle, la pluie couchent

les blés.

Ktre élciulu pour prendre son repas.

— Cou-

V. n.

:

;

en latin, cubare.

CoB-iDZA-iBE, Bo, subst.Qui couclie avec un autre. Coucheur, euse , subst. lion, conumnle coucheur; familèrement Mitonner quelqu'un mauvais , méchant, incommode coucheur; maupour dire ménager adioitcment son esprit dans vaise, méchante, incommode coucheuic. (.\c. ) la vue d'en tirer quelque avantage. C'v.ft un homme qui j eut extrêmement nous servir , il Coc-iDzÔDi, s. m. Sarment qu'on a couché en terre faut le mitonner avec soin. (Ae. ) et (pi'on transplante avec sa racine. Saatclle , Confi est aussi verbe neuf. Laisser, faire trem4. s. f. ( Ac. ) Proviu, subst. m. ( Ac. ) per quchpie temps sur le feu. Mitonner , faire mitonner la soupe. Nous le disons de certaines Coc-iout, s. m. , uivt est une S3llabe. Voy. Coucu .2. choses qu'on a lait presqu'enlièrcmeut cuire, et Le Prov. et Le Lang. disent aussi Cou-ioul.

On

dit aussi

:


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