Nicolas BÉRONIE & Joseph-Anne VIALLE - Dictionnaire du patois du Bas-Limousin (Corrèze)

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FLÉ

io6

Flocosdkdza

,

FLO

Agir en flocan

V. n.

,

Oquelo tsomimlto es iouto (lé-ounido; mise est tout élimee.

flocossicr.

cette che-

Prend d'abord tontes les ncce|)tions du mot précédent, mais il s'enlend Flètso , s. f. Trait <pu se décoche avec un arc Fli'ctie. jihiR ordinairement d'une personne <[iii parle lenteLe Seigneur de Jnguene, ci-derum petite tïIIc cl .lujourdliui ment, on nazillant ou en grasseyant, et d'un ton villatre prés de 'Ju//e, réiinissoii, tons lisîcptans, sis v.nssann sur la place. On planloù mit' giaiide perrhe au liant de luqurile mielleux. Nous appelons cela Ove iou porta

Flo-ôcgsard , DO

s.

,

etailj.,

:

,

:

on

lit «Us oiseaux , le Jioùefet ; il étoit dit 4neli[u'»n des «ilains tonrhoit l'oiscan . le .S-ipicur ijisoit remise de la rente de l'année. f>n lis app-loit uur des si)I)riqii(is barnqnt-s , lin} iVIowilan ^ tiro liotmt'.oSontso , tiro TJaudou. ^.^ BIowiUlii, Bourjibfj~So;flso. Jfnmlou lîruient; ils ne touclioïent jamais et p.'iyoient toujours la reiitc.

flo-ougnard.

allaclioii le plus pi

ijue,

inirodnit

s. m. S'entend encore de celui qui im jeune iiomme dans une maison, pour

l'y

marier.

[ Flo-otjcsard, l'aire

£ Fi.o-OBCNORDEDZA flo-ouijnard.

,

]

V. H.

Ftt

lou {lo-ougtiavd , -porta

3.

]

si

FtËrso, s. f. Narine- Fiefso de na. Voy. Nifjlo. [ Oir appelle au.ssi* Flctso la morve qui décotde du nez des enlants. Es oco de ia /letsa ? tlit-ou à nn enfuut qui ne se mouche p;»s. ]

s. f. Tartre composée de farine, de , d'œufs et de beurre. [ Cette pâtisserie ])aroît avoir tiré son nom de ce que c'est la collation ordi- Flist. Expression proverbiale pour dire qu'en croyant naire de ias jloca.idas et de tas flo-ourgiiadas. ] tenir quelque chose, on ne lient rien Bernique. Couniavas sur il? Flist; vous comptiez sur lui ? [ FlocoSoc, s. f. Les femmes donnent ce nom aux Bernique. ( Ae. ) petites incomiTiodités qu'elles éprouvent dans les

Flo-ougnaudo lait,

:

premiers temps de

la grossesse.

2.

] :

FiAMo,

s.

f.

Flamme. Nous appelons de ia {lamas, Du latin flainma. 4.

Dans^e sens propre, une espèce d'outre qui contient deux ou trois

c'est

s. f.

Petite bouteille.

[

litres. On y adapte ordinairement un gouleau en bois, dc-Ià on a appelé llasco une bouteille ordinaire , et nos buveurs disent : Poudcn ha iieo-eure tsadun nostro fiasco; nous pouvons bien boire chacun notre bouteille. ]

Fj.é,

s.

m. Le

faîte, le

comble d'un

édifice,

|^

Nous

appelons plus particulièrement t'U , la pièce de bois qui est la plus haute dans une charpente, et sur laquelle les chevrons viennent s'appuyer. ]

Faire

pour mar(|uer

«pie quelqu'un de résolution , de courage pour faire quelque chose c Saigner du ne:.

se dit

(list ,

manque

le» glaires, les flegmes, la pituite.

Fiasco,

:

3.

habit neuf.

Espèce d'interjection dont on .se sert lorsqu'on r;-;cter ce que quelqu'un dit, ou qu'on véliV s'en mof(uer Zest. Se vanlo d'oco ? Flist. veut

Flambe ue-u. Façon de parler, pour dire fout neuf Ovio un hahi tout (lamùe ntu i il uvoit un

5.

Fa Fa

signifie

flist,

faire faillite.

quelqu'un , c'est lui manquer au besoin, ne pas tenir ce qu'on lui avoit promis.

Flo,

flist

s.

il

m.

Flot.

a.

Touffe de laine, de soie, de coton

3.

[

Mèche d'un

fouet.

:

Flocon.

]

m. Touffe de branches qu'on laisse au haut d'un ar])re quand on l'élague. Par extenla eain[iagne sion si nous trouvons dans un bouquet d'arbres en petit nonibic, nous appelons

[ )'"'toiJQCET,

s.

,

cela

un Ftouquet

FiESTA-oc, s. m. Grande tuile creuse qu'on place sur le faîte d'un tojt. Faîtière, s. f. Enfattcau, » m. Q Flouqcëtok

,

s.

d'a-oubrc.

]

m. Diminutif de Flouquet.

]

Flairer. —Fh-ira Flôco , s. f. Ornement de ruban noué en deux feuilles Sentir par l'odorat un pa-ou oquelo roso ; flairez un peu cette rose. de chaque côté : Nœud à quatre [ La coiffure Nous disons plus ordinairement Siita. Voy. ce mot. de nos femmes étoit autrefois surmonti-e d'un , Mais l'un et l'autre expriment l'action d'attirer, grand nœud; on en mettoitau cou, au bras, aux par l'aspiration, l'odeur de quelque chose dans pieds, et, quand elles étoient ainsi parées, elles le nez. se disoient : A he pre tas jlocas onê ; tu t'es bien parée aujourd'hui. rtE-ÏROiiR, s. f. Ce qui frappe l'odorat : Odeur.

FiE-ÏRA,

V. a.

:

Voy. Sintour.

FiODZEL, s, m. Fléau. [ Instrument d'agriculture dont on se sert pour battre les grains; il est Flc-ôisi, Fle-oitgno, ad;., qui n'a pas assex de composé d'un manche de quatre ])icds de londélié. Mince, d'épaisseur corps, de solidité, gueur, au([uel on joint, au moyen de deux char11 se dit d'une étoffe, d'une toile dont la trame a.. nières de gros cuir, un autre bâton gros et noueux Lâche, adj. n'est pas assez serrée, assez battue de deux pieds et demi de long. Cet outil s'appelle aussi quelquefois Vtrdzo : Trois ouvriers, quatre 5. On l'emploie quelquefois pour Frkni, Frenîdo; >— ira ou o quatre Ferdzas.} ouvriers Escoudau £'est-à-dire, usé à force d'être porté , ÉUmé. :

:

II


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