coquillages et crusatcés
pour la fabrication de toutes sortes d’objets, du couteau à la hache en passant par les bijoux. On trouve encore aujourd’hui bracelets et colliers en nacre de lambi, mais la réglementation très stricte de la pêche fait qu’ils ont tendance à se raréfier sur les étals.
Poissons
Aux Antilles, la coque de lambi fut longtemps utilisée comme une corne d’appel. De mornes en vallées, son bruit sourd et profond annonçait les naissances, les décès ou le départ et le retour des pêcheurs. Aujourd’hui encore quelques pêcheurs perpétuent la tradition, sur les plages du sud caraïbe notamment.
Zoom : Que dit la loi ?
Le lambi Visiteur ou résident, si vous n’êtes pas déjà un fervent amateur, (re) découvrez une spécialité locale : le lambi ! Et si vous ne connaissez pas encore, un conseil : goûtez-y. Fricassée, filet, brochettes, le lambi dans tous ses états est un mets de choix…
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Les biologistes lui ont donné le nom scientifique de Strombus gigas et l’ont classé comme mollusque marin de l’ordre des gastéropodes. Sa coquille en calcaire très dur est retroussée sur l’un des bords, celui qui dévoile sa couleur rose si caractéristique. Le mollusque qui se cache à l’intérieur est très gluant, le nettoyer est tout un art qu’accomplissent avec dextérité les pêcheurs et cuisinières ! Sa chair blanche et ferme nécessite une petite préparation avant d’être dégustée… Les Amérindiens le consommaient déjà à l’époque précolombienne ! Sa conque fut ensuite largement utilisée par les indiens Caraïbes
Le lambi se pêche en apnée, caché dans les herbiers jusqu’à 35 mètres de fond. C’est une des espèces protégées par la Convention de Washington. « Toute capture à titre professionnel ou de loisirs ainsi que la vente de lambis (Strombus gigas) ne possédant pas le pavillon formé et n’atteignant pas un poids en chair nettoyée de 250 grammes au minimum par individu, sont interdites en tout temps et tous lieux dans les eaux du département de la Martinique ». La période de pêche autorisée court du 1er octobre au 31 janvier afin de préserver la survie de l’espèce.