’
Connaître pour agir Le Conseil Régional, le Conseil Général, l’ADEME et EDF ont initié l’Observatoire Régional de l’Energie et du Développement Durable (OREDD), il est devenu un véritable outil régional de quantification et de suivi des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre. Ils ont souhaité renforcer ses compétences et ont donc élargi son champ d’actions avec deux nouvelles missions : - depuis janvier 2014, l’observatoire guyanais du carbone, des gaz à effet de serre et des aléas climatiques mobilise une expertise locale forte sur les questions climat-énergie au profit de la société civile et plus particulièrement des décideurs locaux ; - depuis janvier 2015, la plateforme régionale d’information sur la maîtrise de l’énergie (PRIME) sensibilise le grand public à une utilisation rationnelle de l’énergie. Aujourd’hui, sous sa nouvelle dénomination, Guyane Energie Climat a le plaisir de vous adresser le bilan énergétique régional 2015 de son observatoire de l’énergie. La diminution des consommations d’énergie primaire et finale tend à se confirmer après six ans d’observation. L’efficacité des efforts de maîtrise de l’énergie se fait ressentir. La progression des énergies renouvelables dans le mix énergétique atténue la consommation d’énergies fossiles.
Guyane Energie Climat tient à remercier les fournisseurs de données, ses partenaires et son comité de relecture qui, depuis 2010, contribuent à l’élaboration annuelle du bilan énergétique de la Guyane.
Hélène SIRDER 2ème Vice-présidente du Conseil Régional Présidente de Guyane Energie Climat
2
Guyane Energie Climat et son observatoire de l’énergie…………………….….……………….…….2 Sommaire……………………………………………………………………………………………………………….3 Energie primaire…………………………………….………………………………………………....………...…4 Consommation d’énergie primaire entre 2009 et 2014 Répartition par secteur d’activité Energie finale………………………………...……………………………………………………..……….….……5 Consommation d’énergie finale par produit énergétique entre 2000 et 2014 Répartition par secteur d’activité
Electricité………………………………..……………………………………….…………………….……….……..6 Dépendance énergétique……………………………………………...…………………….…………...….…..7 Energies fossiles Dépendance énergétique Energies renouvelables locales Mix énergétique……………….……………………………………………….……………..……………………..8 Hydroélectricité Autres énergies Mix énergétique (suite)…………………….………………………………………….…..……………….…….9 Solaire thermique Consommations évitées des CESC et CESI Transport………………………………………………..…………..………….…………………………………...10
Consommations de carburants Parc de véhicules Gaz à effet de serre………………………….…………………………….…………………………………..…11 Evolution des émissions de GES Répartition par secteur d’activité Prix de l’énergie……………………………………………..…………….…………………………….………...12 Décomposition du prix d’un litre de carburant Taxes et contribution du gaz Suivi des prix moyens des carburants et du gaz de l’année 2014 Emplois énergie…………………….………………..…………………………………………………………….13 Comparaison des zones non interconnectées……..………………….………………………………...14 Glossaire…………………………………….…….…………………………………………………...…………….15
L’énergie primaire désigne l'ensemble des produits énergétiques consommés, non transformés, exploités directement ou importés. Elle comprend les productions locales d'énergies renouvelables (hydroélectricité, photovoltaïque, biomasse) ainsi que les produits pétroliers importés. Ces derniers sont destinés à la production d'électricité, aux transports et aux activités liées à l'industrie et à la pêche.
Sources : SARA, DEAL, GP AR, Voltalia, I ngéko Energies
Consommation d’énergie primaire entre 2009 et 2014 2 136 GWh d’énergies fossiles ont été consommés en 2014 soit une baisse de 10,6% par rapport à 2013 et un taux de croissance annuel moyen de –9% entre 2009 et 2014.
559,1 GWh d’énergies renouvelables ont été consommés en 2014, soit une augmentation de 0,7% par rapport à 2013 et un taux de croissance annuel moyen de 9% entre 2009 et 2014.
Répartition par secteurs d’activités Année 2014 : 2 694 GWh
Année 2013 : 2 943 GWh
Sources : SARA, DEAL, GP AR, Voltalia, I ngéko Energies
Sur six années d’observation, les variations les plus signifi- tions des énergies fossiles. Parmi elles, le gazole est le catives sont le fait de : poids lourd pour notre approvisionnement en 2014 (49%). La raison principale est due à une volonté d’EDF d'affecter - la grande sécheresse de l'année 2009 qui a induit une une quantité supérieure de gazole au lieu du fioul pour le moindre production d'hydraulique et une plus forte con- fonctionnement des centrales. En 2014, le fioul ne représommation d'hydrocarbures ; sente plus que 16% des consommations contre 23% en - la forte pluviométrie de l'année 2012 marquée par une 2009. moindre consommation d'hydrocarbures et une plus forte Du côté des énergies renouvelables, on observe entre production d'hydroélectricité. 2009 et 2014, une augmentation globale des consommaLa production d'énergies renouvelables atténue la forte tions avec un taux de croissance annuel moyen de 9%. consommation d'énergies fossiles grâce à leur pénétration Cette augmentation résulte de l'apport d'autres énergies : grandissante dans le mix de production des énergies lo- la biomasse, le photovoltaïque et l'hydraulique au fil de l'eau. L’hydroélectricité dépend essentiellement des condicales valorisées. tions météorologiques. On observe une diminution de l’ensemble des consomma-
Le transport représente la moitié des consommations menté. Ceci pourrait s’expliquer par les cumuls des GWh (56%) soit l’équivalent de 1 515 GWh en 2014. Ce secteur évités dus aux efforts de maîtrise de la demande en énera connu une légère baisse depuis 2013. gie grâce à l’utilisation de la climatisation performante, l’isolation et les lampes basse consommation. Le secteur professionnel couvre les usages non résidentiels, hors transport et agriculture-pêche. Ce secteur a subit une Le reste des consommations se répartit entre le secteur baisse par rapport à 2013, passant de 785 GWh à 688 résidentiel (15%) et l’agriculture-pêche (4%) en 2014. La GWh. En dépit de la création des nouvelles zones commer- baisse du secteur résidentiel pourrait se traduire par l’imciales, de l’extension de l’hôpital de Cayenne, et l’arrivée pact des usages des lampes basse consommation, des de Soyouz, la consommation d’hydrocarbures n’a pas aug- chauffe-eaux solaires, et des isolants.
4
L’énergie finale correspond à l’énergie livrée aux consommateurs pour leurs différents usages (électricité, transport…).
Sources : SARA, DEAL, GP AR, Voltalia, I ngéko Energies
Consommation d’énergie finale par produit énergétique entre 2000 et 2014
Le gazole est le plus utilisé devant l’électricité, l’essence, le kérosène, le GPL, et les énergies renouvelables. Cette situation reflète le caractère important du secteur transport en Guyane conforté par une diésélisation du parc automobile entre 2000 et 2014.
Répartition par secteurs d’activités
Année 2013 : 2 697 GWh
Année 2014 : 2 582 GWh
La consommation d’énergie finale est répartie en quatre catégories de secteurs d’activités: le transport est lié aux déplacements, le professionnel lié à l’usage de l’électricité par les activités de services, industrielles, le résidentiel qui comprend l’usage de l’électricité fait par les ménages, et le secteur agriculture-pêche.
Sources : SARA, DEAL, GP AR, Voltalia, I ngéko Energies
La consommation finale d’énergies renouvelables est en stagnation depuis peu, la pénétration des chauffe-eau solaire est relativement lente à cause de la non application de la récente règlementation thermique.
Le secteur professionnel suit en deuxième position avec 24% des consommations soit l’équivalent de 627 GWh, il a subi une baisse de 10 GWh de moins par rapport à 2013. Les secteurs les moins consommateurs sont le résidentiel 13% et l’agriculture-pêche 4%, dont les consommations diminuent de 17 GWh pour le résidentiel.
En 2014, le plus gros consommateur en énergie est le secLa consommation énergétique diminue de façon générale teur transport avec 59% de la consommation énergétique entre 2013 et 2014 avec 115 GWh économisés. guyanaise.
5
Evolution de la production d’électricité entre 2003 et 2014
Sources : SARA, DEAL, GP AR, EDF, Voltalia, I ngéko Energies
L’électricité est produite à partir d’hydroélectricité, d’énergie solaire et de biomasse, mais aussi d’énergie thermique fossile.
Hydroélectricité et énergie thermique sont la base de la production d’électricité en Guyane. Les autres sources d’énergies : biomasse, petite hydroélectricité, solaire, apportent un complément indispensable à la production du territoire. En 2014, la production d’électricité a été le fruit de : 57% d’hydroélectricité, 36% de thermique, 6% de photovoltaïque et 1% de biomasse. On constate un essor progressif des énergies renouvelables dans l’approvisionnement en électricité.
Comparaison de la production d’électricité 2003-2014 Année 2014
Année 2013
Source : EDF
Evolution de la production d’électricité livrée aux guyanais depuis 2003
De 2003 à 2014, on observe une augmentation de 29 % de la consommation d’électricité. Cette augmentation est en corrélation avec l’évolution du nombre d’habitants en Guyane.
6
Energies fossiles Répartition en pourcentage des énergies fossiles importées en 2014
Les importations d’hydrocarbures en Guyane 2013
Energies / Unités
2014
Tep
Tonnes
Tep
Tonnes
100 326
96 933
91 748
88 645
Fioul
42 104
43 858
29 973
31 222
Essence
27 488
25 690
26 548
24 811
Kérosène
33 426
31386
33 255
31 226
4 962
4 391
5 022
4 444
768
800
574
598
Gazole
Butane Pétrole lampant Total
207 034 205 098 187 120
180 946
Sources : SARA, EDF, DEAL, Douanes, Conseil Régional
Années
En 2014, 187 120 tep d’énergies fossiles ont été importées.
Dépendance énergétique
Le taux de dépendance énergétique varie en fonction de la production hydraulique et de ses fluctuations annuelles et saisonnières. En 2014, elle est passée en dessous de la barre des 80%. Ceci est en adéquation avec les objectifs fixés par le projet de loi transition énergétique pour la croissance verte. Evolution du taux de dépendance énergétique 2009-2014
Année
2000
2009
2010 2011 2012 2013 2014
Taux de dépendance énergétique
81%
91%
87%
86%
81%
81%
79%
Energies renouvelables locales Répartition de la production des énergies renouvelables locales en 2014
Tableau des énergies renouvelables en Guyane
Sources : Voltalia, I ngéko Energies, EDF
Années
2013
Energies/Unités Hydraulique Autres Energies renouvelables (biomasse et solaire photovoltaïque) Total
2014
Tep
GWh
Tep
GWh
42 112
489,3
42 337
492,5
5 126
59,4
5 141
59,6
47 238
548,67
47 478
552,1
Les énergies renouvelables ont permis de produire 552,1 GWh d’électricité en 2014.
Crédit photo : I nstallation photovoltaïque - A. CERCUEIL
7
Les sources d’énergies renouvelables exploitables en Guyane sont l’eau, le soleil, le bois et le vent. Elles ont permis de développer : l’hydroélectricité, le solaire thermique, le solaire photovoltaïque et la biomasse qui composent le mix des énergies locales valorisées.
Sources : EDF, Voltalia
Production d’hydroélectricité : 492 GWh
La centrale au fil de l’eau de Mana complète la production hydraulique de Petit-Saut. 492 GWh d’électricité ont été produits en 2014 grâce à elles.
116 MW installés
4,5 MW installés
Crédit photo : P NRG - Barrage hydraulique Saut-Maman Valentin
Crédit photo : GEC– Barrage hydraulique de Petit-Saut
Solaire photovoltaïque : 47.7 GWh
Biomasse : 11.9 GWh
Sources : EDF, Voltalia
Crédit photo : GEC - Centrale biomasse de Kourou
8
Solaire thermique Installations de CESI et CESC entre 2001 et 2014
Source : I ngéko Energies
En 2014, Guyane, 1100 installations ont été réalisées soit 720 chauffe-eau solaire individuels (CESI) et 380 chauffe eau solaire collectifs (CESC). C’est l’équivalent de 7014 MWh de consommations électriques évitées grâce à ces installations ; cela représente 603 tep évitées.
Crédits photo : A. CERCUEI L - Chauffe-eau solaire individuel
Crédits photo : A. CERCUEI L - Chauffe-eau solaire collectif
Source : I ngéko Energies
Consommations évitées des CESC et CESI
9
Sources : SARA, DEAL, Douanes, I ngéko Energies
Consommation de carburants
La consommation de carburant s’accroit au fil des années. Le gazole, moins onéreux car disposant d’une taxation moins élevée que l’essence est plus attractif pour les automobilistes (cf. Tableau p12). Cela implique l’importante diésélisation du parc de véhicules en Guyane.
Parc de véhicules 1 à 6 CV et non indiquée
5 917
6 137
7 à 11 CV
1 761
1 810
232
221
7 910
8 168
12 CV et plus Total Véhicules particuliers neufs 1 à 6 CV et non indiqué 7 à 11 CV 12 CV et plus Total
2012
Le parc de véhicules en Guyane est dominé en grande partie par les voitures des particuliers. On dénombrait 4 260 voitures de particuliers neuves supplémentaires en 2013. Elle devancent de très loin les véhicules utilitaires.
2013
2013
3 492
3 490
760
706
82
64
4 334
4 260
Source : SOeS
2012
La prévalence des voitures particulières sous tend à la faiblesse d’un système de transport en commun encore en voie de développement. Véhicules utilitaires neufs Autobus et autocars
2012
2013
16
38
1 283
1 163
Camions (PTAC > 3,5 tonnes
39
45
Véhicules automoteurs spécialisés
12
23
Tracteurs routiers
10
12
1 360
1 281
Camionnettes (PTAC < ou = 3,5 tonnes)
Crédit photo : GEC- Embouteillage quotidien sur la RN1
Voitures particulières d’occasion
Total
Véhicules utilitaires d’occasion Autobus et autocars
2012
2013
20
44
1 671
1 897
Camions (PTAC >3,5 tonnes)
61
86
Véhicules automoteurs spécialisés
20
30
Tracteurs routiers
24
38
1 796
2 095
Camionnettes (PTAC < ou = 3,5 tonnes
Total
Source : SOeS
10
Les gaz à effet de serre (GES) sont les gaz qui absorbent une partie des rayons solaires et qui les redistribuent sous forme de rayonnement dans l’atmosphère terrestre. Ce phénomène est appelé, l’effet de serre, et est, à l’origine du réchauffement climatique. Ce bilan des gaz à effet de serre concerne uniquement l’utilisation des sources d’émissions d’ordre énergétique issues de la déclaration d’EDF.
Evolution des émissions de GES
Source : EDF
Répartition par secteurs d’activités Année 2013
Année 2014
Source : EDF
Les secteurs résidentiels (logements) et agriculture sont tion des consommations notamment de climatisation, par les moins émetteurs de GES respectivement 118 ktéqCO2 l’amélioration des bâtiments et l’augmentation de la proet 28 ktéqO2. duction d’énergies renouvelables. L’amélioration de ce bilan des gaz à effet de serre passerait pour le secteur transport par la mise en œuvre de solutions alternatives telles que : le développement de transport en site propre, de transports en commun efficaces afin de pallier à la multiplication des véhicules individuels, de parkings relais et de modes doux de voiries et de marche à pied avec des aménagements adaptés (pistes cyclables, trottoirs). Notons que ce calcul ne tient pas compte du dégagement à effet de serre de Petit-Saut de l’ordre de 360TéqCO2/an. Pour les secteurs professionnels et résidentiels très dépendant de l’électricité, l’amélioration passerait par une réduc-
50% des émissions de CO2 d’origine énergétique proviennent du transport. Le transport comprend les déplacements routiers, fluviaux, maritimes et aériens. En 2014, ce secteur a produit 415 ktéq CO2 principalement dues aux consommations de produits pétroliers importés. Il est suivi par le secteur professionnel avec 32% des productions des GES pour 264 ktéqCO2. Le secteur professionnel comprend les secteurs publics et privés du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, du tertiaire et administration, services publics ; sont exclus les secteurs de la pêche, de l’agriculture, et de la sylviculture.
11
’ Taxes et contribution du gaz
Décomposition du prix d’un litre de carburant
Taxes
C2E
Gros
Détails
Essence
Gazole
Arrondis pour avoir 2 décimal d’€ à la pompe (€/hl)
-0,127
-0,282
Prix maximum HT de facturation raffinerie €/ hl fioul en €/T
72,677
78,526
Octroi de mer (€/hl)
3,247
3,518
Octroi de mer régional (€/hl)
1,804
1,954
Taxe spéciale de consommation (€/hl)
63,960
41,690
Total taxes (€/hl)
69,011
47,162
Matière
Taxes
Prix sortie raffinerie
7,505
Frais d’approche
1,516
Prix CAF*
9,022
Octroi de mer
0,406
Octroi de mer régional
0,226
Total Taxes
0,632
Taux de passage SARA
1,763
Prix Vrac Sortie Sphère
11,416
Enfutage
C2E*
0,187
0,187
Marge de gros (€/hl)
9,085
9,085
Prix maximum TTC de vente de gros (5€/hl)
150,960
134,960
AIP*
0,640
0,640
Marge de détail incluant les couts de fonctionnement (€/hl)
11,040
11,040
Prix maximum TTC de vente au détail (€/hl)
162,000
146,000
Prix maximum TTC de vente au détail au litre 1,62
Butane €/bouteille de 12,5Kg
Marge industrielle
4,778
Prix sortie centre d’enfutage
Vente
1,46
Source : SARA - Décomposition de Décembre 2014
16,194
Marge de distribution
3,690
Marge Additionnelle de mutuelle interne du transport
0,771
Marge de détail
1,000
Prix maximum de vente
21,65
Source : SARA
Suivi des prix moyens des carburants et du gaz de l’année 2014
Le prix moyen d’une bouteille de gaz de 12,5 kg était de 22,08 € sur l’année 2014. Ce prix moyen a subi une augmentation de 5,56% entre 2013 et 2014.
Source : I EDOM
Le prix moyen du sans plomb était de 1,68 € en 2014 et 1,50 € pour le gasoil sur l’année 2014. Ces prix moyens ont subi des baisses entre 2013 et 2014, respectivement –1,75% pour le sans plomb et –3,22% pour le gasoil.
Source : I EDOM
12
Répartition des emplois par domaine d’activités en 2014 Domaine d’activités
Nombre d’emplois (ETP)
Approvisionnement et distribution de carburant
182
Institutionnels (collectivité, état, associations, EPCI)
15
Bureaux d’études technique/contrôle
15
Production d’électricité et réseau
460
Commerce d’électricité
5
Production et distribution de vapeur et d’air conditionné
3
Total (estimations)
680
Source : CCI G, I ngéko Energies
Le domaine d’activités de l’énergie s’appuie sur 680 emplois estimés en 2014.
Répartition des emplois en pourcentage
Source : CCI G, I ngéko Energies
Les domaines d’activités les plus générateurs d’emplois dans la branche énergétique concernent la production d’électricité - réseau : 68% avec 460 emplois et l’approvisionnement et distribution de carburant : 27% avec 182 emplois.
13
ELEMENTS COMPARATIFS Les zones non interconnectées désignent les zones dont l’éloignement géographique empêche ou limite une connexion au réseau électrique continental.
89%
79% Taux de dépendance énergétique (%)
86,2%
88,3%
Guadeloupe
18,5%
33%
4,9
3,08
Taux de pénétration des énergies renouvelables dans la production électrique (%)
Consommation électrique par habitant (MW)
Guyane
63,1%
31,7
3,11
6,15
716
Quantité de ressources
183,69
1 156,1
importées (ktep)
569,9 Corse
La Réunion
1 729 2 813
Production nette (GWh)
860 2 127
La comparaison des zones non interconnectées porte sur la Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, et la Corse en fonction des données disponibles pour l’année 2014.
Communication interzones Assurer la coopération et développer les échanges avec les autres régions françaises sont un des objectifs de l’observatoire de l’énergie de Guyane Energie Climat. Entre 2010 et 2014, les observatoires de Corse, Martinique, Guyane, Réunion et Guadeloupe ont développé de multiples échanges au sein du Réseau RARE et ont permis de réaliser la présente comparaison entre les zones non interconnectées. Pour faciliter la diffusion de leurs données, les Zones Non Interconnectées ont mis leur publication en ligne : http://www.gecguyane.fr.
14
AIP : Accords interprofessionnels pétroliers collecté par les produits importés comme sur les productions lola SARA pour le compte des détaillants.
cales. Elle permet d’assurer des ressources aux budgets
C2E : Le mécanisme des certificats d’économie d’énergie est un dispositif réglementaire obligeant les fournisseurs d’énergie à réaliser des économies d’énergie en
des collectivités, en particulier les communes, et de favoriser le développement des entreprises locales en instaurant des possibilités d’exonérations.
entreprenant différentes actions auprès des consomma- Octroi de mer régional : Anciennement dénommé teurs.
droit additionnel à l’octroi de mer (DAOM), l’octroi de
CSPE : La contribution de service public de l’électricité sert à financer les surcoûts de production d’électricité
mer régional est une taxe additionnelle à l’octroi de mer qui est perçue par le Conseil Régional et les Douanes.
dans les zones non interconnectées, les politiques de Taux de dépendance énergétique : Rapport entre soutien aux énergies renouvelables, le tarif social en les ressources locales et la consommation d’énergie faveur des clients démunis et la moitié du budget du primaire. médiateur national de l’énergie.
TCAM : Le taux de croissance annuel moyen permet de
CTA : La contribution tarifaire d’acheminement permet calculer un taux d’évolution sur une période donnée. de financer les droits spécifiques relatifs à l’assurance vieillesse des personnels relevant du régime des industries électriques et gazières.
Tep : La tonne équivalent pétrole est une unité de mesure de l’énergie utilisée pour comparer les énergies
entre elles. Une tep correspond à l’énergie produite par
Energie primaire : L’énergie primaire est l’ensemble combustion d’une tonne de pétrole moyen, ce qui redes produits énergétiques non transformés, exploités présente environ 11 600 kWh. directement ou importés. Elle comprend en Guyane les productions locales d’énergies renouvelables et les produits pétroliers importés.
Tonne équivalent CO2 : Pour permettre l’échange des crédits d’émission prévu par le Protocole de Kyoto, on utilise une unité commune : l’équivalent carbone. Il suf-
Energie finale : L’énergie finale correspond à l’énergie fit de multiplier le potentiel de réchauffement global livrée aux consommateurs pour leurs différents usages d’un GES à la quantité émise de ce GES pour connaître (électricité, transport…).
son émission en tonne équivalent CO2.
EnR : Energies renouvelables
TVA : La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt géné-
GES : Les gaz à effet de serre sont des gaz qui absorbent une partie des rayons solaires en les redistribuant sous forme de radiations au sein de l’atmosphère ter-
ral sur la consommation qui est directement facturé aux clients sur les biens qu’ils consomment ou les services qu’ils utilisent en France. Elle est due sur le prix de l’énergie (abonnement et consommation) et sur les
restre, phénomène appelé effet de serre.
taxes et contributions (CSPE, TCFE, et CTA). Octroi de mer : L’octroi de mer est une imposition spécifique des départements d’outre-mer. Elle porte sur
15
L’observatoire de l’énergie de Guyane Energie Climat est un outil d’observation et d’information sur la situation énergétique de la Guyane. C’est aussi un instrument d’aide à la décision du territoire, de suivi et d’évaluation des actions menées en Guyane en matière de maîtrise de l’énergie, et de développement des énergies renouvelables.
Cette quatrième édition du bilan énergétique de la Guyane propose une analyse statistique permettant aux décideurs de mesurer l’impact des orientations prises concernant les enjeux énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre.
Guyane Energie Climat remercie les fournisseurs de données pour leur contribution et toutes les personnes qui ont permis l’élaboration de ce bilan énergétique régional 2014.
Ce sont les connaissances que nous pouvons avoir de notre territoire qui nous permettent de faire les bons choix.
Pôle Observatoire de l’Energie de Guyane Energie Climat Rédaction : M élina A UGUSTE, avec l’appui du comité de relecture de l’observatoire (Région, Département, ADEME, EDF). Crédits photo : A. CERCUEI L, R. LIETAR, PNRG, GEC.