Les usages du Web 2.0 dans les organisations

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1- Identifier un porteur de projet et des commanditaires L’intégration des chefs au sein d’un comité de gouvernance permet de crédibiliser la démarche aux yeux des collaborateurs et d’assurer une certaine qualité des actions entreprises, qu’elles soient « de la base » ou « du haut vers le bas ». Idéalement, les commanditaires sont des gestionnaires internes qui ont une certaine visibilité dans l’entreprise. Ils sont des dirigeants qui peuvent influencer les parties prenantes dans le développement des usages collaboratifs. 2- Identifier les parties prenantes et leurs intérêts La gouvernance de l’Entreprise 2.0 « implique un partage équitable des pouvoirs de décision et d’action en ce qui a trait à la mise en œuvre d’une stratégie Web d’entreprise, et ce, entre plusieurs acteurs importants, habituellement les Communications, les Ressources humaines, les TI et une ou plusieurs unités d’affaires26 ». Une initiative 2.0 implique en effet plusieurs groupes différents. Afin de bien comprendre les préoccupations et les intérêts de ces groupes, il est recommandé de dresser une matrice d’analyse des parties prenantes, avec pour chacune les bénéfices, les attentes et les craintes. 3- Établir, par ordre de priorités, les résultats désirés Il est important d’établir, par ordre de priorités, les résultats désirés afin de tirer les meilleurs bénéfices de l’approche « 2.0 ». Ces résultats sont fortement liés aux indicateurs clés de performance et de succès de l’organisation sur le plan stratégique, managérial et opérationnel. Ces indicateurs permettront également de définir les modalités de succès des projets de collaboration et des métriques ROI/ROC (« retour sur investissement » et « retour sur collaboration ») à privilégier au cours des analyses. Par exemple, une entreprise qui met en avant une approche « 2.0 » afin d’augmenter sa capacité d’innovation va certainement privilégier les résultats de stimulation de l’intelligence collective, avec des indicateurs de collaboration et des retours sur l’augmentation et la pertinence des idées nouvellement générées. 4- Déterminer les risques La documentation disponible définit un risque comme étant la probabilité d’occurrence de un ou plusieurs événements indésirables, soit un écart négatif par rapport à un objectif entraînant des conséquences importantes pour une entreprise. La gestion des risques permet donc de prévoir différentes mesures d’atténuation de la gravité de l’impact et de la probabilité d’occurrence de l’ensemble des risques prévisionnels d’un projet 2.0. Par exemple, un risque tel que la fuite d’information stratégique sur des réseaux externes

27. Claude Malaison, spécialiste du Web2.0, http://emergenceweb.com/blog/2010/08/entreprise-2-0-lagouvernance-pour-vaincre-lincompetence/.

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