Perspectives Été 2012

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Neil Mohindra, Emrul Hasan et Nachum Gabler

L

es automobilistes canadiens souscrivent leur assurance soit auprès d’un organisme public, soit auprès d’une compagnie privée, selon la province dans laquelle ils résident1. Les partisans de l’assurance automobile publique soutiennent qu’un monopole d’État réduit les coûts et fait en sorte que les primes soient plus abordables, de sorte qu’elles ne représentent qu’une portion relativement limitée du revenu personnel après impôts (Association des consommateurs du Canada, 2003). Toutefois, la plus récente étude de l’Institut Fraser sur le coût et l’abordabilité de l’assurance automobile dans les provinces canadiennes, qui s’intitule The Personal Cost and Affordability of Auto Insurance in Canada: 2011 Edition, réaffirme qu’une telle assurance est généralement plus dispendieuse lorsqu’elle est offerte par le secteur public plutôt que par le secteur privé et que ce coût plus élevé est souvent assumé par les contribuables (Mohindra et Hasan, 2011). En termes de coût nominal, trois des quatre provinces où l’on trouvait les primes d’assurance automobile moyennes les plus élevées en 2009 possédaient un régime public d’assurance automobile2. La comparaison des coûts réels (c.-à-d., après ajustement pour tenir compte des variations du niveau général des prix entre les provinces en comparant le coût en pourcentage du PIB de la province) correspond à la comparaison des coûts nominaux. Tant dans la comparaison des coûts nominaux que dans celle des coûts réels, cinq des six provinces

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