Le nostre poesie

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J’entends picoter : L’eau dorée remue majestueusement C’est l’air humide d’une nuit incroyable. Les nénuphars sur leurs lits verts. (Marco) Les colibris s’éveillent dans l’ombre. (Domenico ) Les nébuleuses Les oiseaux Des glaïeuls poudreux Un colibri picote minutieusement Flamboient de splendeur : Sur un pilier vert. Ce sont des nébuleuses. L’eau tranquille de l’étang Ces fleurs pleines de joie et d’amertume Apaise l’âme : Rendent l’homme heureux Tout se tait. Comme avec une femme. Mon esprit bat des ailes La vie fleurit. (Simone) Comme les oiseaux migrateurs. (Andrea) Les yeux clos Depuis la fenêtre Les yeux clos, dans mon lit, L’air parfumé baigne ma tète : Je fais un somme : Je goûte la surface lisse de l’étang Je vois tomber Illuminée par le bleu de l’été. Une ombre imperceptible de ciel. Ce sont des haillons d’argent Le faîte de l’arbre Qui s’étirent divins. Remue dans le vent. Dans les jardins frais et dormants Je pense à la vaste étendue de rosée : La brise innocente Un frisson parcours mes pieds. Murmure des paroles sublimes Mon âme s’effondre Et caresse mon visage. (Maria Luca) A la pensée d’un soldat Qui marche dans le soleil de sa vie. Un fier colibri vole Dans le ciel infini. Demain matin, je me réveillerai : J’épierai derrière les rêves. Ce soir, je me rendormirai. (Giada) Nuit d’été Les nuits bleus d’été, les enfants Jouent, les pieds dans les glaïeuls, Dorment , les mains sur la poitrine. Les parfums, les couleurs et les formes divines Charment les rêves Au bord des ravines. (Carmen) Terre sacrée Le soleil chauffe la somnolence. Vaste comme la nuit et comme la clarté, La Terre est assoupie en sa robe de feu. Blanche mère des visions : Les colibris fleurissent frais et dormants, Les fleurs sourient comme souriraient Un enfant malade. (Nadia) Forêt de symboles Les blancs nénuphars, A la beauté fière, Tissent une pluie de lumière furtive. Les soirs bleus d’été, Un calme ténébreux Couronne l’étang. Des parfums triomphants Picotent les narines. Le bourdonnement des libellules Laisse sortir de confuses paroles. (Serena) L’infini Un amour infini pleut Sur la flamme de la lumière Qui va mourir à l’horizon. La lune et son essaim d’étoiles Offrent à la nuit la douceur D’un sourire profond mais implacable. (Stefania) Le feu des fleurs De superbes nénuphars Sur l’eau frissonnante, Conductrice innocente, S’offrent souriants. Les soirs bleus d’été, Dans un essaim d’ étoiles, L’air parfumé, habillé de feu, Remplit mon âme d’amour infini. Séduite par la clarté de la lune, Je laisse le vent baigner Mon esprit brûlant. (Sylvie) Nature Les hauts sommets des montagnes Rendent le soir follement sombre. Les frais colibris bleus Volent dans le ciel lumineux d’étoiles. Les nénuphars blancs Flottent sur l’eau brillante, Dans le jardin mouillé. L’air est parfumé de bois et de musc. (Gaia) Les sens J’aperçois un sentier Dans la forêt sombre. Des nénuphars reposent Comme des nuages. Je sens un


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