CNM Info n°34

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Sommaire Pages 4-5

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Pages 12-13

Retraite mutualiste du combattant : notre engagement récompensé ! L’action de la CNM porte ses fruits contre le rabot de la RMC…

Un job pour les les seniors retraités ! À l’image des Rolling Stones, on compte en France de plus en plus de seniors qui continuent à travailler au-delà de 60 ans alors qu’ils sont à la retraite. Comment faire, et quel peuvent être les avantages ? Mode d’emploi…

Les médecines complémentaires, une vogue qui se confirme Acupuncture, ostéopathie, homéopathie, phytothérapie, pour ne citer que les plus pratiquées, la France compte aujourd’hui plus de 300 médecines alternatives et complémentaires…

Jeunes et alcool : quelle prévention ? L’alcool est responsable chaque année d’un décès sur quatre chez les jeunes. Tour d’horizon d’un phénomène de société qui nous concerne tous, et conseils de prévention…

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En bref

Nutrition

Décryptage

De A à Z

Focus

Prévention

CNM & Vous

Retrouvez toute l’information de La chrononutrition, mode d’emploi Du matin au soir, notre corps est régit par une horloge, dont notre énergie voire même notre poids dépendent. Alors, comment s’alimenter au bon moment ?

I comme incapacité permanente…

Devenir acteur de la CNM 4 questions à Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste.

votre mutuelle sur le site Internet

www.cnmsante.fr


L E MAG AZ IN E D ’ IN F O R MAT IO N D E L A C N M - N ° 34

3 N° 34 / Mars 2014 Une publication de la Caisse nationale mutualiste. Mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, inscrite au Registre national des mutuelles sous le numéro de Siren 784 492 100.

ÉDITORIAL

Nous avons besoin de vous !

Siège social : 93A, rue Oberkampf 75553 Paris cedex 11

Chers adhérents,

Directeur de la publication : Jacques DE JAEGER

Vous le savez, la CNM est vôtre et ceux qui le souhaitent peuvent s’investir dans son développement. Une fois n’est pas coutume, je vais donc me saisir de cette tribune pour faire appel aux bonnes volontés et demander à chacun de faire, dans la mesure de ses possibilités, un « petit quelque chose » pour la mutuelle. Cela commence tout d’abord par en parler spontanément autour de vous, auprès des vôtres, de vos amis, parents… plus nous serons nombreux et plus nous serons forts. Cela passe également pour ceux qui le souhaitent par un soutien plus opérationnel : deux points sur lesquels nous avons besoin de toutes les bonnes volontés. La CNM : • lance une opération de promotion de ses garanties auprès du monde militaire et des anciens combattants. Si vous avez des connaissances dans ces univers, demandez à recevoir, pour le diffuser, le dossier d’information L115 ; • vient d’être labellisée pour son offre Néo Territoires par le ministère de la Fonction publique. La mutuelle peut donc aujourd’hui accueillir des agents et fonctionnaires territoriaux et leur permettre de bénéficier de la participation de leur employeur à la protection sociale complémentaire des agents. Là encore, si vous avez des relations parmi les fonctionnaires territoriaux, si vous êtes élu local, n’hésitez pas à demander à recevoir le dossier d’information. Dernier exemple de votre soutien potentiel, la commission Vie mutualiste lance sous la direction du conseil d’administration une réflexion sur la modernisation de notre gouvernance et l’organisation de prochaines élections. En qualité d’adhérent vous avez la possibilité de vous investir dans une mission de correspondant, de délégué ou bien encore d’administrateur de notre mutuelle. Sur ce point, je vous invite à lire attentivement la dernière page de ce journal et à nous retourner le coupon-réponse situé en bas de page.

Rédacteur en chef : André PELTIER Comité de rédaction : Jean ASTOR, Paul HUMBERT, Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC Conseillère technique : Françoise PARISI Conception/création/rédaction : STRATÉGIE & CONTENUS pour le compte d’ALISO CONSEIL Impression : Presses de Bretagne 16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est 35577 CESSON-SÉVIGNÉ © Caisse nationale mutualiste Toute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés spontanément. La Caisse nationale mutualiste se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document non contractuel. Tirage : 51 500 exemplaires Commission paritaire : N° 0316M07771 Dépôt légal : 1e trimestre 2014

La CNM est votre mutuelle. Son rayonnement dépend en partie de vous. Merci par avance du temps que vous y consacrerez

Jacques De Jaeger Président de la CNM Prévoyance Santé

+ www.cnmsante.fr D’INFOS


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# En bref

Retraite mutualiste du combattant :

notre engagement récompensé ! En septembre 2013, un décret visant à diminuer de 20 % la subvention de l’État accordée aux rentes mutualistes des anciens combattants a été adopté en catimini. Cette mesure a suscité un tollé (justifié) chez les anciens combattants,

constater que nos efforts n’ont pas été vains et qu’ils ont abouti à l’abrogation de ce décret.

relayé par les associations et les organismes distributeurs comme la CNM. Cette dernière, par la voix de son président, monsieur Jacques De Jaeger, a tout de suite réagi en menant une action auprès des députés, sénateurs et ministres en charge du dossier afin que soit abrogée cette mesure inacceptable. Nous nous réjouissons de

Des médecins sanctionnés pour dépassements d’honoraires abusifs ! Ils facturaient leurs consultations au-delà des 350 % du tarif fixé par la Sécurité sociale ! Plusieurs praticiens exerçant en Île-de-France ont été sanctionnés par la commission paritaire régionale. Une première depuis la mise en place des nouvelles règles en vigueur depuis 2013, visant à limiter les dépassements d’honoraires : un praticien n’ayant plus le droit de dépasser un plafond fixé à 150 % des tarifs de l’Assurance maladie. Les sanctions possibles vont du simple rappel à l’ordre au déconventionnement pur et simple. Effet positif de ces nouvelles dispositions, les dépassements d’honoraires se sont stabilisés en 2013 : 56,3 % au-delà du tarif fixé par la Sécurité sociale contre 56,7 % en 2012.

46 % des Français sont en surpoids et se croient pourtant en bonne santé ! (Sondage OpinionWay)

21 % des Français déclarent n’avoir jamais pratiqué d’activité sportive (Baromètre FFEPGV).

Les Français s’inquiètent de la hausse de leurs

dépenses de santé.

8 Français sur 10 pensent que leurs dépenses de santé vont augmenter dans les années à venir (Baromètre IFOP). L’aspect positif de cette inquiétude est que la prévention est désormais au cœur de leurs priorités.


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Des solutions pour un meilleur usage des médicaments ? Le commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) a présenté début mars quelques pistes pour améliorer l’usage du médicament en France. Trois d’entre elles sont mises en avant : • Diminuer la prescription de médicaments : en 2012, 23 300 tonnes de médicaments seraient

caments d’un ancien traitement… l’ensemble de ces faits induit une mauvaise utilisation du médi-

partis à la poubelle ! Médicaments prescrits en trop grande quantité, conditionnements trop importants pour s’adapter à la durée du traitement… Les solutions envisagées pourraient consister en un changement dans les conditionnements, mais aussi dans les mentalités : afin que consultation ne soit pas systématiquement synonyme de prescription ! • Favoriser encore plus qu’actuellement les médicaments génériques et « utiles », qui seraient répertoriés dans une check-list, comme c’est déjà le cas aujourd’hui en Suède. • Éduquer le patient : nombre d’entre nous ne suivent pas le traitement jusqu’au bout, se soignent sans ordonnance, reprennent les médi-

cament. Pour l’éviter, les pharmaciens ont vu leur rôle de conseil se développer, il semblerait qu’il faille continuer dans ce sens.

Alerte sur l’hygiène des stéthoscopes ! Aujourd’hui, se laver les mains entre chaque patient est devenu un réflexe pour l’ensemble du personnel médical, que ce soit en milieu hospitalier ou en cabinet. D’ailleurs, les cas d’infections nosocomiales ont nettement régressé. Cependant, il reste encore des progrès à faire en matière d’hygiène du matériel médical et notamment du plus commun de tous : le stéthoscope. Après l’oscultation de plus de 70 patients, il y aurait trois fois plus de germes sur un stéthoscope que sur les mains du praticien ! De quoi contaminer de nombreux patients ! Alors, à quand les stéthoscopes jetables ?

LA CNM & VOUS Nos pensées vont à la famille de Monsieur Bernard DAO, demeurant à Bordeaux, administrateur de la CNM et trésorier de la mutuelle pendant plusieurs années.


Un job pour les

les seniors retraités ! À l’image des Rolling Stones, on compte en France de plus en plus de seniors qui continuent à travailler au-delà de 60 ans alors qu’ils sont à la retraite. Ils représentent 7 % des retraités. Il y a huit ans, ils étaient trois fois moins.

Alors, quelle vie professionnelle après la retraite ? On estime à 500 000 le nombre de seniors qui reprennent le chemin du travail après la retraite, souvent par nécessité. Qu’ils occupent un véritable emploi ou un simple petit boulot, le nombre des retraités actifs a plus que doublé entre 2006 et 2011, selon la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav). Une des principales raisons de ce retour à l’emploi est le besoin de compléter une retraite insuffisante. Mais c’est aussi un moyen de rester actif, de faire des rencontres, de continuer à être impliqué dans la vie sociale et de transmettre son savoir-faire.


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7 Améliorer ses revenus en travaillant. Face aux limites de notre système de retraite par répartition et à des fins de mois qui s’annoncent difficiles, de plus en plus de retraités se retroussent les manches et recommencent à travailler. La première solution qui vient à l’esprit, c’est de reprendre un emploi pour compléter sa pension de retraite. Cependant, pour un senior aujourd’hui, ce n’est pas toujours évident ! Les entreprises sont réticentes à l’embauche d’un salarié très expérimenté, sans doute moins malléable qu’une jeune recrue. Les offres d’emploi ne sont donc pas très nombreuses, même si certaines entreprises se sont mises à recruter des seniors pour mieux coller au profil de leur clientèle ! Cependant, des sites spécialisés ont vu le jour et proposent aux seniors des jobs d’appoints, des petits boulots, mais aussi des missions de conseils et de tutorat pour aider les jeunes entrepreneurs. Il y en a pour tous les styles et toutes les qualifications.

Vous pouvez aussi vous lancer et créer votre propre entreprise ! Le moment est propice, car vous disposez de nombreux atouts : expérience, carnet d’adresses (relations, nombreux contacts professionnels, etc.), disponibilité. Internet est là encore un outil précieux pour connaître les formalités à accomplir si vous êtes séduits par l’aventure. Vous pouvez consulter par exemple : • www.apce.com • www.redressement-productif.gouv.fr • www.seniorentrepreneurs.eu

22 % des créateurs d’entreprise ont plus de 50 ans. (INSEE 2013)

www.les-retraites-travaillent.fr : « Des retraités à votre service » Ce site vise à devenir une plateforme nationale d’échanges entre des retraités qui cherchent un petit boulot et des particuliers en demande de services à la personne. Concrètement, le site se décompose en deux parties : l’une où les retraités déposent leur petite annonce (après inscription et paiement d’un abonnement allant de 3 à 9 euros par mois) et l’autre, où les particuliers peuvent rechercher les profils dont ils ont besoin : garde d’enfants, bricolage, coiffeur à domicile, jardinier… D’autres sites à consulter : www.senioravotreservice.com et www.bitwiin.com


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# Décryptage Le cumul salaire et pension de retraite : mode d’emploi Une fois le job d’appoint ou le nouvel emploi trouvé, encore faut-il pouvoir cumuler sa pension de retraite et son revenu de professionnel !

65 % des seniors sont favorables au tutorat.

■ LE CUMUL EMPLOI-RETRAITE Depuis 2009, le cumul emploi-retraite permet, sous conditions, de bénéficier d’un revenu d’activité tout en conservant l’intégralité de sa retraite. Pour bénéficier de ce cumul, l’assuré salarié doit impérativement signer un nouveau contrat de travail, y compris chez son ancien employeur et ce sans avoir de délai de carence à respecter (en cas de cumul libéralisé). Il existe deux sortes de cumul : le cumul libéralisé et le cumul plafonné. 1 – Le cumul libéralisé : un retraité, quels que soient sa date de liquidation et son régime de retraite (exception faite des exploitants agricoles), peut cumuler le revenu de son activité professionnelle avec sa pension retraite s’il remplit les conditions d’une retraite à taux plein du régime général et qu’il a atteint l’âge de 65 ans (pour les personnes nées avant le 1er juillet 1951).

2 – Le cumul plafonné : si la personne retraitée ne remplit pas une des conditions décrites cidessus, il peut tout de même cumuler ses revenus de travail et de retraite tant que ceux-ci ne dépassent pas le montant de son dernier salaire, ou 160 % du SMIC – c’est le plafond le plus favorable qui est retenu. Si le retraité souhaite travailler chez son dernier employeur, il doit, dans ce cas particulier du cumul plafonné, respecter un délai de six mois après la liquidation de sa retraite. Si vous souhaitez connaître les différentes formalités à accomplir pour bénéficier de ce régime, connectez-vous sur le site de la CNM, rubrique CNM INFO (www.cnmsante.fr/CNMINFO.aspx). Une autre possibilité existe, s’il vous manque des trimestres ou que vous êtes au chômage (vous avez décidé de partir à la retraite en arrivant en fin de droits, par exemple), mais les conditions en sont moins avantageuses. Il s’agit du cumul partiel sans taux plein. Dans ce cas, le cumul de la pension du régime général et d’un revenu professionnel est limité au montant du dernier salaire perçu et, dans tous les cas, à un plafond de 2 288,35 euros. Si cette limite est dépassée, le versement de la pension est suspendu tant que dure ce dépassement. S’il vous manque des trimestres pour bénéficier de votre retraite à taux plein et que vous avez toujours un emploi, il existe depuis 2010 une formule peu connue et plus intéressante que le cumul emploi–retraite. Il s’agit de la retraite progressive. Cela consiste à passer d’un travail à plein temps à un temps partiel, en commençant à percevoir une partie de sa retraite de base plus sa complémentaire. Cette partie peut varier de 30 à 70 % selon la proportion du temps partiel (80 % du temps plein au maximum). Pendant ce temps-là, vous continuez à cotiser et à gagner les trimestres manquants.


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Dernière possibilité pour « mettre du beurre dans les épinards », la surcote. Ce dispositif permet à ceux qui ont déjà tous leurs trimestres (et l’âge légal pour partir) de continuer à travailler en bénéficiant d’une majoration de la retraite de base. Ce petit plus peut être de l’ordre de + 5 % par an. Si travailler après la retraite est financièrement primordial pour certains, c’est aussi un moyen de garder un lien avec le monde du travail, et de transmettre un savoir-faire qui sans la présence des seniors dans l’entreprise se perdrait à jamais.

La transmission du savoir-faire Longtemps perçus comme un handicap pour la rentabilité des entreprises (trop chers, pas assez malléables, démotivés…), les seniors sont de plus en plus considérés comme un atout de pérennité. Certes, le changement de mentalités est long et le chemin semble encore difficile, mais se développent de plus en plus des missions d’accompagnement ou des contrats de génération, sorte de tutorats jeunes-seniors. En France, de nombreuses initiatives se mettent en place afin de permettre à de jeunes créateurs d’entreprise de bénéficier de l’expérience de seniors. Ces derniers les accompagnent par exemple dans la définition de leur projet, l’élaboration de leur business plan, la recherche de fonds… Ces projets permettent de rompre la solitude du jeune entrepreneur, mais aussi celle du nouveau retraité. Ce dernier transmet ses acquis et ses compétences tout en gardant un pied dans la vie active. Afin de favoriser le maintien dans l’emploi des seniors de plus de 55 ans et l’embauche de jeunes salariés, a été mis en place en mars 2013 le contrat de génération.

LA CNM & VOUS Pour avoir plus de détails sur les différentes possibilités financières d’améliorer sa retraite : • www.lassuranceretraite.fr Caisse nationale d’assurance vieillesse • www.info-retraite.fr Groupement d’intérêt public Info retraite • www.cor-retraites.fr Conseil d’orientation des retraites

Les jeunes salariés de moins de 26 ans embauchés en CDI peuvent être accompagnés par un senior, lui-même conservant son emploi jusqu’à son départ à la retraite. Le dispositif est assorti d’aides dispensées par l’État pouvant être perçues par les entreprises de moins de 300 salariés. Il permet de valoriser les travailleurs seniors qui revêtent un rôle de formateur. Les savoir-faire sont ainsi transmis directement au sein de l’entreprise. Reste à savoir si ce dispositif rencontrera un réel succès, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment.


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# Focus

Les médecines complémentaires,

une vogue qui se confirme Acupuncture, ostéopathie, homéopathie, phytothérapie, pour ne citer que les plus pratiquées, la France compte aujourd’hui plus de 300 médecines alternatives et complémentaires, les fameuses MAC. Tour d’horizon de ces pratiques médicales que les patients plébiscitent.

Vous avez dit MAC ?

39 % des Français adoptent les MAC par méfiance envers les médicaments.

53 % des Français ont utilisé des médicaments homéopathiques en 2011. (Laboratoires Boiron – 2012)

À la médecine traditionnelle, allopathique, scientifiquement vérifiable, on oppose généralement les médecines complémentaires. Ces médecines ne viennent pourtant pas en remplacement de la première mais plutôt en appui. Ces médecines complémentaires, souvent issues de pratiques séculaires, constituent un groupe hétérogène dont font partie la phytothérapie, l’acupuncture, ou l’ostéopathie… Seules l’acupuncture et l’homéopathie sont reconnues en France comme des orientations médicales, même si elles ne sont pas des spécialités à proprement parler. Les MAC séduisent de plus en plus de personnes. On a recours à l’hypnose pour arrêter de fumer, à l’ostéopathie pour soulager un mal de dos, à l’homéopathie pour lutter contre le rhume… En 2012, plus de 39 % des Français ont déclaré avoir eu recours à au moins une médecine complémentaire une fois dans l’année. Le Conseil national de l’ordre des médecins reconnaît et autorise quatre MAC : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie, qui seraient pratiquées par environ 24 000 médecins, soit approximativement un sur quatre.. De plus en plus d’hôpitaux accueillent ces différentes pratiques afin de compléter les traitements qu’ils

dispensent. C’est le cas notamment des services d’oncologie qui ont recours à l’homéopathie pour soulager certains effets de la chimiothérapie. Ou bien des services d’obstétrique avec l’ostéopathie pour les futures ou nouvelles mamans ainsi que pour les nouveaux-nés.

Pourquoi un tel succès ? L’essor des médecines complémentaires semble en partie liée à une défaillance de la médecine traditionnelle, non pas en matière de résultats mais de rapports humains. En moyenne, un médecin consacre aujourd’hui à peine seize minutes à chaque patient, c’est peu pour se sentir écouté… C’est donc du côté des médecines complémentaires que les patients qui souhaitent une prise en charge plus globale de leurs problèmes vont se tourner. Par ailleurs, ces dernières profitent aussi de la réticence grandissante vis-à-vis des médicaments. Attention, cependant, car la plupart de ces thérapies ne sont pas réglementées et la formation des thérapeutes peut être rudimentaire. Si l’un d’eux vous demande d’arrêter votre traitement, vous promet un miracle ou augmente sans raison ses tarifs, fuyez ! Il existe auprès des syndicats professionnels de ces différentes professions des annuaires regroupant des thérapeutes sérieux. N’hésitez pas à les consulter.


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11 Quelle prise en charge ? Les professionnels des médecines complémentaires peuvent fixer librement leurs honoraires. Il faut compter entre 40 et 80 euros pour une consultation chez un ostéopathe, un acupuncteur ou un sophrologue. Au niveau de la Sécurité sociale, toutes ces pratiques ne sont pas logées à la même enseigne. Seules l’acupuncture, l’homéopathie et les cures thermales sont prises en charge… à condition : • qu’elles soient prescrites et pratiquées par un médecin conventionné, • qu’elles s’inscrivent dans le parcours de soins coordonnés. Si ces conditions sont remplies, la Sécurité sociale rembourse : • 70 % des frais de consultation d’homéopathie et d’acupuncture sur la base du tarif de convention de 23 euros, • 30 % du coût des médicaments homéopathiques, • 65 % des frais de soins thermaux, de transport et d’hébergement liés. En ostéopathie, les soins peuvent être remboursés si le praticien est un médecin généraliste ostéopathe et qu’il facture la séance comme une consultation normale. Seules une trentaine de mutuelles complémentaires prennent en charge les médecines complémentaires.

Les 3 principales MAC La phytothérapie Principe La médecine par les plantes utilise l’ensemble des principes actifs contenus dans les plantes (racines, bourgeons, fleurs). Les molécules qui en sont tirées sont combinées dans le but d’obtenir des effets thérapeutiques qu’elles n’auraient pas séparément. Indications Pathologies courantes, en complément ou en alternance avec des traitements traditionnels. Circulation sanguine. Digestion. Gynécologie. ORL. Conseil Il est important de consulter son médecin au préalable, car certaines plantes peuvent être toxiques ou contre-indiquées suivant les cas. Attention aussi de bien acheter les plantes auprès d’un fournisseur fiable (pharmacien, herboriste) et non sur Internet (risque de contrefaçon).

L’ostéopathie Principe Thérapie manuelle préventive et curative, s’intéressant au patient dans son ensemble dans le but de restaurer ou de maintenir une harmonie entre toutes les structures du corps qui influent sur les fonctions organiques. Indications Douleurs articulaires et musculaires, troubles liés à la colonne vertébrale. Maux de têtes récurrents, problèmes ORL. Problèmes digestifs. Conseil Informez votre ostéopathe de vos traitements en cours, car certains médicaments peuvent fausser le diagnostic. Pour choisir votre ostéopathe consultez le Registre des ostéopathes de France (www.osteopathie.org) ou l’Union des ostéopathes de France (www.osteofrance.com)

L’homéopathie

LA CNM & VOUS La CNM, suivant la garantie que vous avez choisie, prend en charge vos dépenses en médecines complémentaires. Cela peut aller jusqu’à 200 euros par an (Actiléa Néo – niveau 6). N’hésitez pas à consulter nos différentes solutions sur www.cnmsante.fr

Principe Fondée sur la loi de la similitude : toute substance capable de provoquer des symptômes chez un sujet sain est capable de guérir ces mêmes symptômes chez un sujet malade. Indications Pathologies aiguës et problèmes chroniques (asthme, allergies…). Infections récidivantes. Insomnies, anxiété. Conseil Le diagnostic doit toujours être posé par un médecin, surtout pour les enfants et les femmes enceintes.


# Prévention

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Jeunes et alcool : quelle prévention ?

L’alcool est responsable chaque année d’un décès sur quatre chez les jeunes. Alcool festif, désinhibiteur, addictif… les usages sont divers, mais les conséquences catastrophiques ; d’autant que la consommation débute de plus en plus tôt. Tour d’horizon d’un phénomène de société qui nous concerne tous, et conseils de prévention…

57 % des jeunes de 17 ans ont déjà connu l’ivresse.

36 % des filles de 17 ans admettent avoir consommé plus de 5 verres en une seule occasion.

7% des jeunes de 16 ans sont des consommateurs réguliers d’alcool.

Les boissons alcooliques sont omniprésentes dans notre culture. Leur accès est aisé et leur usage licite et souvent valorisé comme vecteur de convivialité, de plaisir, de moments festifs.… Pas étonnant alors que de nombreuses études mettent en lumière un phénomène de consommation important chez les jeunes et surtout un premier contact de plus en plus précoce.

Jeunes et alcool : état des lieux Tout d’abord, une bonne nouvelle. D’après un rapport de l’Institut de veille sanitaire (InVS) de 2008, les jeunes Français âgés de 18 à 25 ans boivent moins régulièrement que ne pouvaient le faire les générations précédentes. La consommation quotidienne ne concerne que 2,6 % des jeunes. Maintenant, la mauvaise nouvelle ! Leurs pratiques révèlent un accroissement des consommations excessives. Les jeunes connaissent des épisodes d’alcoolisation ponctuelle importante (API) de plus en plus fréquents. Trois jeunes de 18 à 25 ans sur dix ont connu une API par mois

sur l’année écoulée ! Autre tendance inquiétante révélée par l’InVS : l’alcoolisation croissante des filles. La moitié des filles de 16 ans se saoulent chaque mois ! L’ivresse est devenue une habitude de fin de semaine. Enfin, autre enseignement, les premières ivresses surviennent de plus en plus prématurément. Elles commencent dès le collège pour s’intensifier au lycée. En classe de quatrième, 17 % des élèves reconnaissent avoir déjà été ivres. Ils sont 69 % en terminale ! Le choix des boissons varie en fonction de l’âge et des moyens financiers : cidre, bière (collégiens), vin et alcools forts (lycéens). Une mode apparue ces dernières années vient amplifier le phénomène d’alcoolisation des jeunes. Il s’agit de ce que l’on appelle le binge drinking chez nos voisins anglo-saxons. Ce terme implique une notion de temps (concentration de la consommation sur une période très courte) ainsi que l’intention d’ivresse. Le but clairement annoncé par les adolescents est de « se mettre à l’envers, se mettre minable, se déchirer » ! Ses formes les plus dures, les plus abrutissantes… comportent une part de volonté de se détruire


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13 qui laisse à penser qu’on est bien loin de l’alcool festif prôné au début des consommations occasionnelles. L’alcool fait plutôt partie de ce que les jeunes appellent « la culture de la défonce ». Surtout qu’il est souvent associé à d’autres substances (cannabis, cocaïne…). Et là, les dégâts peuvent être irréparables…

admissions aux urgences dues à des intoxications éthyliques graves. À cela s’ajoutent bien évidemment les dommages physiques (risques d’accidents cardiaques, diabète, cirrhose du foie…) et le risque important de dépendance compte tenu de la vulnérabilité du cerveau des adolescents.

Jeunes et alcool : bonjour les dégâts !

Comment prévenir et aider nos enfants ?

Cette alcoolisation massive peut avoir des conséquences multiples : risques de violence, rapports sexuels non protégés, comas éthyliques, accidents de la route. Les 15-24 ans représentent 17 % des

Pour contrer cette alcoolisation précoce des adolescents, le rôle des parents est primordial et tourne principalement autour du dialogue et de la vigilance. Il faut essayer d’amorcer le dialogue avec l’adolescent. Ne pas hésiter à évoquer le côté festif de l’alcool tout en mettant en avant le risque que représente sa consommation : dépendance, diminution du potentiel physique et intellectuel, mise en danger de sa vie et de la vie d’autrui… si malheureusement il ne s’agit plus de faire de la prévention, mais que l’on constate déjà une consommation, le tableau qui suit peut vous aider à réagir de façon appropriée.

Ivresses occasionnelles

Préados : moins de 15 ans Ados : 14-18 ans

Jeunes majeurs : 18-27 ans Jeunes adultes : plus de 26 ans

Ne pas banaliser. Rester vigilant

Ivresses répétées

Ivresses régulières massives

Consommation régulière

Ne pas banaliser. Alerte : usage problématique > Intervenir : médecin généraliste + pédopsychiatre si besoin pour évaluation.

Ne pas banaliser. Réduction des risques et prévention des dommages.

Ne pas banaliser. Alerte : usage problématique. > Intervenir : médecin généraliste + pédopsychiatre si besoin pour évaluation.

Ne pas banaliser. Réduction des risques et prévention des dommages.

Usage à risque ou problématique > évaluation

Ne pas banaliser. Alerte.

Ne pas banaliser. Usage Démarche RPIB problématique (repérage précoce évaluation et soin. et intervention brève).

TÉMOIGNAGE

Laura, 20 ans, « J’avais 15 ans, j’étais en classe de seconde. Un soir, je me suis rendue à une fête chez des amis. Avec des copines, comme à notre habitude, on avait acheté à boire : du whisky, de la vodka et du rosé. On s’est assises pour attendre des amis et on a commencé à boire. Ce qui s’est passé après ? Je n’en ai aucun souvenir. On m’a raconté que mes copines avaient appelé mes parents, car j’avais fais un coma éthylique. »


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# Nutrition

La chrononutrition,

d’activité, mode d’alimentation – repas pris à l’extérieur par exemple), ainsi bien sûr que les antécédents médicaux et les mensurations, afin d’établir un programme adapté. Une journée type s’organise de la façon suivante : • matin : aliments riches (fromage, pain, beurre…) ; • midi : protéines animales et féculents ; • goûter : fruits secs ou frais, miel, chocolat ; • dîner : protéines légères à digérer (poisson, volaille…). Si la faim ne se fait pas sentir, il ne faut surtout pas hésiter à « sauter » ce repas ! C’est l’application du crédo : « Un petit-déjeuner de roi le matin, un déjeuner de prince à midi et un dîner de pauvre le soir » ! Attention cependant, car ce programme est très riche en protéines et pourrait s’avérer contre-indiqué pour des personnes à risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, il comporte le risque de développer certaines carences, en raison du manque de fibres et du peu de fruits recommandés…

mode d’emploi

Chaque personne fonctionne différemment, et c’est à chacun de trouver son rythme. Petit-déjeuner vitaminé pour se réveiller, déjeuner pour recharger les batteries et dîner pour retrouver sa sérénité… C’est ça, la chrononutrition. Mode d’emploi !

Les principes de la chrononutrition Au cours d’une même journée, nous ne sommes pas d’une efficacité constante, notre forme varie. Ces sensations sont dues à notre « horloge interne » ; pour s’exprimer plus scientifiquement : à nos noyaux suprachiasmatiques ! Eh oui ! Il s’agit d’un groupement de neurones situé dans le cerveau, au niveau de l’hypothalamus, presque derrière les yeux. C’est cette zone minuscule qui commande la plupart des rythmes de notre corps. Il est donc important de lui apporter l’énergie nécessaire au bon moment. La chrononutrition n’est pas un régime, mais plutôt un mode d’alimentation qui se cale sur notre rythme biologique. Le principe de base est que tout aliment est bon pour l’organisme, à condition de le consommer au bon moment de la journée et dans une quantité adéquate.

Comment faire ? La première étape est la réalisation d’un bilan complet de son état physique. Ce bilan est appelé « morphotype » ; il permet notamment de recueillir les habitudes de vie (niveaux de sédentarité et

IDÉE RECETTE

Rôti de lotte aux épices 4 personnes • Préparation : 5 min • Cuisson : 25 min Ingrédients : • 1 queue de lotte ficelée en rôti par le poissonnier • 1 cuillère à café de cumin moulu • 1 cuillère à café de gingembre moulu • 2 gousses d’ail • huile d’olive, sel, poivre Préparation : 1 - Épluchez et hachez l’ail. 2 - Faites chauffer 3 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une cocotte et faites-y dorer la lotte. 3 - Saupoudrez-la avec le gingembre, le cumin, le sel, le poivre. 4 - Ajoutez l’ail et un petit verre d’eau (25 cl). 5 - Couvrez et laissez cuire à feu doux environ 25 minutes. 6 - Découpez le rôti en tranches et arrosez de sauce. Vous pouvez, par exemple, accompagner ce rôti par des courgettes.


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La protection sociale

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de A à Z

Les secteurs de la santé et de la protection sociale utilisent parfois certains termes dont la compréhension n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les clés pour tout comprendre….

rENTE : L’incapacité pe INCAPACITÉ PERMAN rpa , mme la perte définitive manente est définie co à te sui capacité à travailler, tielle, ou totale de la du nt nnelle ou à un accide une maladie professio l’orgapacité permanente, travail. En cas d’inca ment ladie assure le verse nisme d’assurance ma l, en ita ne indemnité en cap d’une rente et/ou d’u . pacité (permanente) fonction du taux d’inca Il tient compte : suivant x et professionnels, • de critères médicau ral, ou ladie, votre état géné la nature de votre ma sionfes s qualifications pro encore votre âge et vo nelles ; ladies tif d’invalidité des ma • d’un barème indica professionnelles. unice maladie vous comm Votre caisse d’Assuran réde mandée avec accusé quera, par lettre recom si ain te ncapacité permanen ception, votre taux d’i nd’i me us sera versé, sous for que le montant qui vo permade rente d’incapacité demnité en capital ou sés à res ce courrier seront ad nente. Des doubles de isse (Ca votre caisse régionale votre employeur et à isse Ca l, de la santé au travai d’assurance retraite et rale né gé maladie ou Caisse régionale d’assurance r pte com us avez deux mois à de sécurité sociale). Vo te cet ter te lettre pour contes de la réception de cet l’inunal du contentieux de décision auprès du trib us dépendez. capacité (TCI) dont vo

IN DE MN ITÉ S JO UR NA LIÈ RE S : En cas d’arrêt de travail, le travailleur salarié perçoi t de la Sécurité sociale des indemnités égales à 50 % du gain jou rnalier de base, qui ne peu vent excéder 1/720e du plafond annuel de la Sécurité sociale (so it donc 46,22 euros depuis 2008). Des majorations sont possib les à partir du quatrième mois d’arrêt, ainsi que pour les person nes ayant au moins 3 enfants à charge . Pour les professions ind épendantes, l’indemnité est calculée sur le revenu professionne l moyen des 3 dernières années et est comprise entre 19,06 euros et 47,65 euros (selon un barème établi en 2009).

I iéOYANCE : C’est une soc INSTITUTION DE PRÉV Elle if. rat luc n no it privé à but té de personnes de dro ève la Sécurité sociale et rel de e est régie par le cod e gèr Elle e. anc nes sur l’assur des directives européen ère act car à es ce de personn des contrats d’assuran tres le cadre exclusif de l’en dan e collectif, c’est-à-dir . professionnelle prise ou de la branche

INVALID ITÉ: Dim siques o inution u psych des cap iques d’u acités p est dit « ne perso hyconsolid n n e é dont l’éta » , dité peu c ’e s tà -dire sta t t être : bilisé. L’i • perman nvaliente par tielle : so soit par a n taux p ccord en eut être tre le mé surances évalué, decin de et le ble la société ssé, soit par le trib d’asp ar un ex unal. pert nom • perman mé ente et absolue comme (o u une « in totale e t définit capacité moindre ive), définitive travail d d’effectu ans que soit, à la e r le lq u e profes suite d’u sion que ne mala (selon la ce d ie définitio ou d’un n donné accident d’assura e » p nce vie) ar certa ins contr ; Cet état ats peut do nner lieu demnité au verse par le ré ment d’u gime gé complém ne innéral et entaire d p a r un organ e protec souscrit isme tion socia un contr le si vou at en ce s avez sens.


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La CNM et vous

Devenir acteur de la CNM La CNM est une mutuelle dont les orientations sont adoptées démocratiquement par des délégués, représentants élus des adhérents. Ces délégués élisent le conseil d’administration, chargé de définir la stratégie de la mutuelle. Ils se réunissent en assemblée générale chaque année pour discuter et voter les orientation proposées par ce conseil d’administration.

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questions à Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste.

Paul Humbert Président de la commission Vie mutualiste Comment devenir délégué ou administrateur de la mutuelle ? Tout adhérent peut devenir délégué ou administrateur de la mutuelle. Il suffit de se porter candidat à ces fonctions avant les prochaines élections, et d’être élu. Les délégués sont élus par les adhérents, les administrateurs le sont par les délégués lors de l’assemblée générale. Pouvez-vous nous en dire plus sur le quotidien de la mission de délégué ? La mission principale du délégué est de représenter les adhérents de la mutuelle. Cela s’exerce principalement lors de l’assemblée générale qui, chaque année, réunit tous les délégués pour leur soumettre les projets de la mutuelle.

En dehors de l’AG, le délégué doit favoriser les échanges avec les adhérents de manière à comprendre leurs attentes, écouter leur propositions, faire remonter leurs motifs de satisfaction ou d’insatisfaction, mais aussi leur diffuser de l’information, les orienter vers les services compétents.

Quand auront lieu les prochaines élections de délégué ? Nous sommes en train de travailler à la modernisation de la gouvernance de la mutuelle. Les prochaines élections ne sont pas encore précisément fixées, mais il est probable qu’elles se dérouleront de manière anticipée.

Et qu’en est-il de la fonction de correspondant de la CNM ? Le correspondant est un relais entre la mutuelle et les adhérents. À la différence du délégué, il n’est pas élu et n’a donc pas le droit de vote lors de l’assemblée générale. Il y est cependant invité chaque année afin d’y être informé des projets de la mutuelle. Au quotidien, il est l’intermédiaire entre les adhérents et le délégué.

J’invite dès à présent tous ceux qui seraient intéressés par une mission de correspondant, de délégué ou d’administrateur à nous le faire savoir en remplissant le bulletin ci-dessous. Il ne s’agit pas à ce stade d’un acte de candidature, mais d’une simple marque d’intérêt qui nous permettra de vous tenir informés.

+ www.cnmsante.fr D’INFOS

Nom, prénom :...........................................................N° d’adhérent : ........................................... Adresse :...........................................................CP :.................Commune :................................ Téléphone fixe : .............................Tél mobile : .............................E-mail : ................................... ❏ Je m’intéresse à la vie de la CNM et pourrais être intéressé par un mandat de délégué, d’administrateur, ou une fonction de correspondant. Merci de m’adresser personnellement les informations diffusées par la mutuelle sur ces sujets. Je préfère que ces informations me soient transmises : ❏ par courrier ❏ par mail. Coupon-réponse à renvoyer à : CNM Prévoyance Santé – 93A, rue Oberkampf – 75553 Paris Cedex 11 Vous pouvez également nous adresser cette demande par mail (viemutualiste@cnmsante.fr).


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