SCHIEF #3

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Le mec qui est toujours au bon endroit, au bon moment... ou presque

contact & blog schief.be texts Xavier François Thomas Marchal Fred G.R. main photography Xavier François Thomas Marchal P Carvalho Dumont design thisiscrap.org nl translations Stefan Verwilghen Tom De Cock Je sais pas ce qu’a dit Youssef aux parents le lendemain pour les initiations, mais j’aurais pas aimé être à sa place



N’oublie pas ta cagoule... / alfonce tour 2010.


«On est toujours le con de quelqu’un»... Effectivement: y en a toujours un qui sera plus beau, plus intelligent, plus fort, avec une plus grande queue, plus drôle, plus rock’n’roll, qui a une plus belle femme ou qui a plus ketté, plus voyagé, plus connu,...

Mais cette nouvelle histoire est belle: c’est une histoire d’un soir (ouais, je parle de gonz...) qui s’est transformée en histoire d’été et qui après bien des étapes, est sur le point de continuer à Melbourne.

C’est sûr, quoi que tu fasses, y en aura toujours un pour critiquer à tort ou à raison. Et il en va de même pour le Schief.

Mais, des histoires, il n’en va pas toujours ainsi: au boulot (c.à.d en centre de rééducation), elles sont plus tristes: une chute de vélo qui te fait terminer en fauteuil, une soirée trop arrosée qui laisse des traces indélébiles...

C’est clair, à l’image du temps qu’on met pour sortir un numéro, il est loin d’être parfait, voire même génial.

Une seconde suffit... Espérons juste qu’elle ne nous surprenne que dans bien longtemps, après une vie accomplie...

Mais en fait, j’m’en fous d’tout ça.

Alors, pour terminer, comme il parait que ça fait toujours bien de citer un grand monsieur, je paraphraserais bien Whiteman qui décrit sa plus grande crainte ainsi: «...et m’apercevoir, quand je serai grand, que je n’ai pas vécu...»

L’idée est sortie de nulle part: un zine sur le skate à Bruxelles, accessible, bilingue, sans pubs et libre de tous dictats inhérents aux sponsors.... C’est pas parfait mais on l’a fait...Et ça, quandmême, on l’enlèvera pas... Tout ça pour en venir où? C’est qu’avec la sortie de ce troisième numéro, retentit un peu le glas de mon aventure «Schiefienne» avec Romario et Tommy. En effet, une autre histoire se présente à moi et fait que je ne peux plus trop assumer la suite.

J’pense pas qu’ils skataient déjà à l’époque mais moi, j’la traduirais bien par: skate, rêve, crée, profite! Xav Ps: j’dis ça mais j’vous rassure: j’déteste toujours les hippies! Ah ouais, si vous êtes chauds de skater l’Australie, faites signe, on ira faire des photos pour le prochain Schief..!


Le Playboy: “Mais ouais, t’es beau. Tiens, d’ailleurs, on t’a jamais dit que tu ressemblais à Franck Ribéry?” (la femme de Zekers, en plein match de World Cup et tentant sincèrement de faire un compliment à son homme…) La Vérité Masculine: “Ah ouais, sans blague, c’est toujours ceux qui ont la plus grande qui voient jamais celle des autres…” (Au resto, un lendemain de veille, les portions du dessert peuvent avoir leur importance…) La Blague à la Con: Sélim: “Tu sais ce que c’est, un canif?” Xav: “Ben, j’sais pas, le p’tit couteau de MacGyver?” Sélim: “Ah non non, pas du tout, c’est un p’tit fien!” La Blague Politiquement Correcte: - “Monsieur et Madame Migré ont un fils. Comment s’appelle-t-il?” - “Salim” -… -

Le Style: “Mais ouais, c’est à l’américaine, c’est beau ça!” (Oli “S.D.L” Bertrand complimentant le beau back smith de son pote…) La Mode Ratée du Vatican; “Tu sais, comme Jésus s’est fait crucifier, les prêtres et les catholiques, ben, ils portent des crucifix sur leurs vêtements. Imagine maintenant que Jésus, il serait pas mort sur la croix mais qu’il aurait été mangé par un crocodile… Ils s’habilleraient tous en Lacoste!” (Vive les réunions de famille…) Pour terminer, une des (trop) nombreuses trilogies de Pascal “Gordon” Dufrasne (qui, quoi qu’on en dise, a bien mérité cette mention spéciale): “Mais ça va pas!? M’acheter de l’eau? T’es con ou quoi?!! L’eau, c’est pour se laver ouais. Et c’est tout!” (Pascal dans sa lutte acharnée contre la sobriété) “Mais non, celui-là, ça compte pas: c’est un frontside…backside!” (Pascal, bien sérieux, essayant de mettre un nom sur le trick qu’il venait de rater pour un pari) - Marlène: “Mais, tu ne vas pas aller jusqu’au coma quand-même…” - Pascal: “Mais c’est le coma que j’préfère!!!” (Pascal, désireux d’à nouveau rejoindre sa matrice bien à lui…) -


Skater peut engendrer des maladies graves et irrĂŠversibles...


xav Parfois, quelques photos valent mieux qu'un long discours... Le problème, c'est que je viens de me rendre compte que j'ai perdu une bonne partie de ces photos... héhé! Mais comme j'ai toujours pas envie d'essayer de compenser ce manque par un récit exhaustif, je vais essayer de rapidement vous expliquer en quelques mots pourquoi ce qui ne devait être qu'un week-end ordinaire reste encore bien mémorable malgré les mois qui passent... Deux groupes de skateurs anglais s'étaient donc donnés rendez-vous chez John pour découvrir Bruxelles (on s'est retrouvé à dormir à 15 chez lui, je vous laisse imaginer l'ambiance). Des potes allemands de Arne nous ont également rejoint ainsi que des "G.O." locaux pour assurer l'ambiance de ces soirées dont nous avons le secret (spécial dédicace à Greg pour le black-out le plus rapide de l'histoire).

Le Tout-Puissant s'était apparemment décidé à nous combler durant ces deux jours et nous avons donc eu du soleil, des spots, des tricks, des rencontres, des soirées, des filles, des black-outs, des déjeuners à 15 la tête dans le cul, des anniversaires fêtés rue d'Aerschot, des durums, de l'alcool, des gays tellement gays qu'ils en ont mis John mal à l'aise, et bien d'autres choses.... Tout ça pour nous rappeler qu'aussi court soit-il, on ne sait jamais ce qu'un trip skate peut nous réserver (même chez soi) et qu'il faut donc foncer sans hésiter... Reposez-vous bien cet hiver (ou partez au soleil), le printemps et le début des trips seront bientôt à nouveau là! Xav


Mike Hunt en tout beau wallie 2 gap... Et qu’on vienne pas me dire cette connerie de «déjà fait»!



Fred G.R.

Alphonse les Gaztour: Last Action Héro Début août 2010, une ferveur se ressent dans la capitale, les messages fusent, Alphonse les gaz Tour est amorcé! D’expérience, je n’avais vu autant de motivation et une telle rapidité pour mettre le tout en place. Tous se pointent à l’heure et même à l’avance. Cinq bagnoles, un roux, deux noirs, un arabe, un grec, un papy, un pseudo photographe, un chauffard, un gitan et sa femme, un carolo de passage, un marollien. First spot, Jambes. Accueilli par la pluie, nous nous réfugions sous les arbres pour constater les dégâts. Il était inconcevable de ne pas entamer la première session. Quelques coups de raclette, un petit coin plus que moins sec… Et les premiers tricks s’enchaînent! Pourtant, il faudra reprendre la route pour atteindre la prochaine halte et préparer le campement pour la nuit. Big Up, nous sommes reçu par le soleil à Flémalle.

Que du bonheur, à peine les pieds posés, nous nous re-armons de raclettes pour vider le bowl et rider ses superbes courbes. De là, tous se mettent à une tâche afin de préparer la première soirée du tour. Pendant que certains partent faire le stock de liquides,… Et de bouffes, d’autres s’affairent à la déforestation pour nous offrir un beau feu de bois. La nuit tombée, nous nous retrouvons autour du feu pour manger la gamelle, siroter un bon godet et se délecter des histoires de Nico et Thibaut. La nuit nous aura préparé pour une bonne sess matinale, celle qui nous chauffera pour aller attaquer le béton à Litch. Petite visite guidée menée par notre papy local. Combien de fois le tour du rond-point dit? Léger accrochage avec un sécurity guard sur une plaine avant de rencontrer un autre tour qui nous montrera un spot. Juste le temps de voir Stivi grinder un rail en backside 50/50. De là, nous sommes allés nous poser sur une place, où nous avons re-sculpté une oeuvre local en peaufinant les angles avec quelques grind & slide. Après avoir fait des courses pour le reste du trajet, il fallait absolument être au Luxembourg avant la tombée de la nuit. Grosse surprise dés que nous arrivons sur les lieux. Dan, un vieux local, nous accueille avec le sourire et sur place c’est le bordel intégral. Un mag étant venu shooter des riders, il y a du peuple partout; des bouteilles, des tricks dans tous les sens, des chicks...



On lance le bbq entre deux rides.

Les photos seront dispo d’ici un an sur le blog promis!

Super bonne soirée en vue, rencontre, bonne bouffe, picole, night session… Certains s’effondrent dans le creux du bowl avec matelas et sac de couchage, sous les yeux médusés des locaux qui les shoot en photo. Réveillé par les premières lueurs du matin, un café serré façon Alfonce et les premières lignes se tracent dans le bowl. Les survivants de la soirée émergent les yeux gonflés et la bouche pâteuse. Nous attendons, en chillant, notre ami Dan qui doit nous mener à un full-pipe pas très loin du skatepark. Nous y passerons l’après midi avant de revenir au park pour y passer la nuit. Accueillis par la pluie, le seul refuge qui s’offre à nous est un bosquet minuscule. Mais nous sommes tellement submergés par la bonne humeur que des parties de pétanque s’organisent. Arrosé de pastis,… Et d’eau! Puis la pluie cessa, grosse session de nuit, gros feu de bois, que du bonheur. Enfin, sauf qu’on s’est fait réveiller poliment par des flics qui nous ont demandé, avec politesse (si si j’vous assure) de bien vouloir changer les tentes de place, à 4h am! On se réveillera sous quelques rayons de soleil. Petit dej d’Alphonse, dernière sess pendant que la prochaine étape se décide. Ostende nous voilà! Après de longues bornes,la côte belge s’étend devant nous. Nous dégottons des vélos et partons à l’assaut de la ville. Nous nous retrouvons dans le nouveau skate park et tout le monde se lache. Pendant que la gamelle chauffe, Thibaut nous annonce que nous sommes invités à aller fêter la victoire d’un pote à Blanckenberg. Sur place, bowl, bière, music sur la plage.

De là, une longue traînée de skateurs longeait la digue. Pour certains, il était plus que temps de trouver un spot ou dormir, les autres se sont retrouvés en boîte, à faire la fête toute la nuit. Finalement, on s’est tous retrouvé dans un divan à... 10 personnes! Et un ours qui ronflait! La pire nuit de papy. Le lendemain était glorieux. Les plus anciens décident d’aller déjeuner en bords de mer laissant chacun à son rythme. Cafés, croissants, bouche pâteuse… Après avoir visité quelques spots la veille, usé le park et bien fêté toute la soirée, nous n’étions bon que pour une petite partie de minigolf entre amis. Il nous faudra quand même quelques trous avant de trouver le swing presque parfait. Le temps de finir le parcours et tous se retrouve sur la plage pour une dernière session dans le bowl. Et c’est avec un sourire que nous rentrons dans Bruxelles. Malheureusement, la vie et le système dans lequel nous vivons a fait que, pour des raisons que nous n’avons pas besoin de connaître, ce Tour aura été la dernière action avant la fermeture du shop Alphonse. Gardons espoir car depuis les premiers slides, le skate à toujours trouvé un second souffle grâce à la motivation des skateurs. See you on the road! ps: rendez vous sur schief.be pour les photos d’action.


The concrete army!


invert mike UNE BARRIÈRE DEVENUE VECTEUR DE LIBERTÉ??? Curieux tout de même, comme les choses peuvent prendre du temps parfois. Comme skateur et comme humain, d’ailleurs, j’ai toujours pensé que je faisais ce que je voulais, comme je le voulais, et quand je le voulais. Mais voilà, il y a des choses qui prennent tant de temps. Oh pas à les vouloir, ni comment les faire,mais bien à quand les faire? Et, où les faire? Il y a maintenant des années que l’on se dit, nous les skateurs de bruxhell je veux dire, que l’on se bétonnerait bien un petit spot sous un pont quelque part dans l’agglomération, histoire d’abriter nos sessions par temps de pluie, pas trop loin, pour pouvoir y aller facile, sans devoir prendre trop la bagnole, et histoire de se changer les idées des sempiternelles sessions aux Ursus. Mais voilà, depuis toutes ces années qu’on en parle, et depuis toutes ces années ou je suis allé aider à construire ce genre de spots un peu partout en Europe, et en tout cas, partout ou on m’a demandé d’aller pour aider à ce genre de projet, nous, ici on était toujours pas arrivés à se décider sur le: ou? , quand?, comment? Il faut dire que chaque endroit où je suis allé aider il y avait au moins une volonté d’organisation, qu’elle n’aie été que minime ou tip-top, il y avait une volonté de s’organiser ensemble et de faire venir des gens qui avaient les outils et le savoir faire; Faut-il croire que les bruxhellois ne sont pas organisés...? Ou qu’ils ne savent qu’organiser des fêtes ridicules? Non, je me dis qu’on a quand même sortit quelques tonnes de terre d’un bowl, qu’on a quand même réalisé un park à Namur loin, si loin!) qu’on s’était organisé pour bétonner la rampe d’accés provisoire au parking sur le toit du GB d’Auderghem (qui a malheureusement été détruite la veille de la deuxième cavalcade des journées sans voiture, sans que quiconque* ne skate ce spot né en une nuit).

Mais bon depuis, plus rien... Alors cet été, n’y tenant plus, je me suis dit qu’un petit bétonnage préventif, en vue de l’hiver s’imposait, et nous partîmes pour aller repérer ce viaduc de Kraainem, que Piet avait signalé en son temps, et après y avoir entassé quelques blocs de béton comme remplissage, rendez-vous fût pris pour y retourner quelques jours plus tard y appliquer une généreuse couche de béton. Et ce qui fut dit, fut fait, pas tout a fait par les mêmes, mais au jour dit, on arrivait à réunir trois Hallois: Dries, Stein, Mathias, le Jos, Ian, Tommy, et bien sûr Ben et votre serviteur (si j’en oublie qu’ils m’excusent, et se signalent!) A peine avions nous commencé à entasser un peu plus de caillasses, que le gars du garage d’à côté vient nous demander ce qu’on fait et bien sûr, nous menacer d’envoyer les flics... mais bon... vous vous souvenez... quand on veut, comme on veut... Alors rien à foutre, on décide de quand même aller acheter le béton (et je signale au passage que ceux qui on sessioné le bidule qui en est sorti, me doivent une part des 60 EUR que j’ai raqué pour le demi cube qu’on a étalé). Toujours est il que pendant que Ben et Jos vont chercher le béton à la centrale avec la remorque, nous on se fait discrèt, et on s’éloigne un peu, en observant de loin, pour voir si les cognes ne se radinent pas, histoire de bigophoner à Ben d’annuler la commande, si il est encore temps, vu qu’on ne saurait pas quoi foutre de ce demi cube dans ce cas.. Bon pas de keufs à l’horizon... juste le gars du garage qui revient et n’a pas l’air content... encore un qui ne connaît pas la pugnacité des skateurs quand ils ont repéré un spot... et mis des années à se décider de se l’approprier... pire que des morbaques qu’on est. Finallement le béton arrive et on se met, fissa, à t’étaler tout ça en une heure, c’est bouclé, emballé, c’est pesé! Y A PLUS QU’A SESSIONER!!! La morale de cette histoire... C’est que la morale s’arrête là où on a envie de faire arriver les choses! Et rappellez vous: CE QU’ON VEUT, OÙ ON VEUT, ET COMME ON PEUT!!! Mais surtout QUAND VOUS VOULEZ!!!

*Thomas Marchal blunt fakie avant ses jambes de bois.


xav La Leçon de Professeur Arne, "König der Wallies" * Chacun sa façon de skater. Niveau street, "switch-hardfliper" un gap, " flip-front-bluntsider" un gros rail rond de 20 marches, c'est clair, ça tue et méga respect. Mais y a rien à faire, le gars qui est là, saute sa plaque d'égout à fond d'balle, powerslide entre les voitures, polejam les piquets de circulation et enchaîne les wallies sur les différents murets qui ont le malheur de se trouver sur son passage, ça, au Schief, on adore! Dans notre chère et tendre petite capitale, on peut en trouver quelques-uns qui se débrouillent vraiment bien dans ce style-là. Mais depuis quelques temps, un gentil petit allemand tout blond et tout souriant dénommé Arne est venu remettre tout le monde en place: ce type peut renverser tout pole jam ou muret à sa portée tout en prenant soin d'y ajouter la petite dose de speed qu'il faut. En le voyant skater, nous n'avons donc pas pu résister à l'immortaliser et lui avons également posé quelques question afin de nous faire partager sa science et son savoir du wallie. -) Avant tout, introduis-toi vite fait: Je m'appelle Arne, j'ai 27 ans et je viens d'Hanovre, au nord de l'Allemagne. Ça fait dix ans que je skate et environ huit mois que je roule dans les rues de BXL. -) D'où te vient cette facilité que t'as dans tout ce qui est pole jam, wallies,... et qu'est-ce qui te plaît là-dedans? C'est dans notre DIY park que j'ai découvert ma passion pour les wallies. Au début, il n'y avait rien qu'un pole jam. Parfois, on passait la journée à simplement skater le pole jam et appliquer toutes les variations. Au fur et à mesure, j'ai vraiment bien assimilé le mouvement, qui est identique à celui du wallie. -) Explique-nous alors un peu la méthode de base pour un pole jam ou un wallie:

Pour faire un wallie ou un pole jam, il est très important de ne pas popper. Le pied à l'avant fait le même mouvement que le ollie. Un pole jam, c'est pareil mais plus facile en fait car l'obstacle est déjà incliné. Le défi est de viser le pole et trouver un bon angle. -) Tu n'as pas quelques "secrets" ou recommandations en plus à partager pour nous faire progresser? Le secret se trouve vraiment dans le pied arrière. Quand on s'approche d'un wallie, il faut claquer la board contre l'obstacle avec le pied arrière et plier les genoux. Pendant le trick, le poids reste en arrière de la board. -) Quel skateur t'inspire dans sa façon de streeter, de faire des pole jams, wallies,...? En fait, c'était un skater d'Hanovre qui avait une grande influence sur presque tous les skaters de la ville. Sa façon de skater est contagieuse. A un certain moment, nous avons même pensé faire une vidéo composée exclusivement de wallies, wallrides et pole jams vu que tout le monde ne voulait skater que ça. Il s'appelle Dennis Laaß et il représente encore la marque allemande Cleptomanicx en faisant ses wallrides et manuals. -) T'as un défi en wallie/pole jam que tu voudrais absolument tenter? Récemment, j'ai réussi à faire mon premier pole vertical. Mais il reste encore des milliers de choses à essayer. J'aimerais bien faire un gros rainbow pole ou bien un wallie backside out, ça serait chouette. -) Une dernière chose que tu voudrais rajouter? Des remerciements? Bruxelles: wallride city! Il y a plein de plans inclinés et de barrières dans toute la ville. J'en ai déjà bien profité mais je suis sûr qu'il reste encore beaucoup de chouettes spots à découvrir!!

* Roi des Wallies


Un simple wallie parmi tant d’autres pour Arne... Un rêve pour moi!


tomi

Si tu es un adepte des surfaces dures, lisses, voire même, lubrifiées, cet article n’est sûrement pas pour toi (je te conseille plutôt d’aller faire un tour du coté de l’Homo Erectus dans le centre ville où d’aller sur le site de wheelbite...). À force de tourner en rond entre la gare du nord et celle du midi, certains illuminés ont eu l’idée d’aller faire un petit tour dans les bois, non pas pour cueillir des champignons mais pour y faire du skate, histoire de changer de cadre et finalement ce ne fut pas une si mauvaise idée que ça! On a donc décidé d’aller dire bonjour à dame nature par un bel après-midi d’automne. Bon, pour commencer, c’est pas si facile que ça en a l’air, parce que pour skater dans les bois t’as besoin de plaques, d’une bonne grosse dose de motive pour les transporter et de trouver un spot, ou plutôt, l’arbre qui convient. J’vous jure que pour nous ça s’est avéré assez crevant! C’est parti une fois les plaques installées et qui a déjà skaté dans les bois? Un peu comme dans cette vieille vidéo de skate dont j’me rappelle plus le nom... À vous de juger ce que ça donne (en couleur sur le blog).

Merci à Piet & Selim pour l’initiative!

Allez sur shief.be pour voir les photos en couleur ce coup ci!

Prochaine étape, skater dans un commissariat de police, qui veut venir?


tomi

Vous vous rappelez du snul kit “rideau de douche” (que vous pouvez trouver sur youtube)? Et bien nous aussi on a inventé notre “schief kit” trick des Ursulines fieu! Pour cela il te faut: 1/ un bon vieux caddy de chez delhaize ou de chez carrefour ou même de chez Lidl; 2/ une bonne courbe en béton de chez Brusk enterprises; 3/ un grec mal rasé pour faire office de contre poids; 4/ un Ismael “no fear” of ze caddy;

Et hop le tour est joué man, un bon blunt “tirette” dans ta gueule! Alors toi aussi fais travailler ton imagination et n’hésite pas à nous envoyer des photos de ton prototype, nous nous ferons un plaisir de le partager avec tous nos copains... A la prochaine!


tomi

On avait trouvé une super idée d’article sur 2 belges Koen et son pote (dont je me rappelle plus le nom... sorry!) qui faisaient leurs propres boards. Le problème est que l’on fait parfois ce genre de rencontre à une heure assez tardive et le tout bien sur arrosé de quelques Duvel vertes sur fond de rock n roll dans un bar bien connu du centre ville. Tout ce dont je me rappelle c’est qu’il pleuvait ce jour là, que j’ avais des trous dans mes shoes et que je me baladais dans le bar à pieds nus tellement mes shoes étaient suintantes, je suis même allé rincer mes pieds au pisspot pour vous dire dans quel état j’étais. Bref, apparemment on a discuté assez longuement avec Koen et son pote sur la manière de les fabriquer etc... mais pas grand-chose en est resté (à part un bon gros rhume les jours suivants). Il n y a qu’a voir sur la photo le genre de boards que les gars fabriquent et skatent (à mon avis elle doit peser au moins 15 bons kilos) et aussi leur terrain de jeu (oubliez le game of skate avec eux avant la session pour vous chauffer... eux c’est direct un acid drop pour commencer la session!). Alors si vous croisez ces types quelque part essayez de checker leur boards “faites maison” ou “homemade”, ahh non ça c’est déjà pris...et puis si ça vous intéresse demandez leurs comment ils les fabriquent, histoire de me rafraîchir la mémoire... Plus d’infos bientôt dispo sur le blog.


Koen: un genre de trick des 80’s...



hawai

Conseil: toujours bien raser le long poil du nez avant de se faire tirer un portrait...


Ollie into bank, difficile de choisir parmi les quelques tricks qu’il a rentré en 10 minutes... mais c’est le simple ollie qui l’emporte.


Ludovic Jaquet ne fait pas dans la dentelle. Bon, ok c’est pas le nouveau Dylan Reider belge, mais putain qu’est ce qu’il envoit du streak, que ce soit au McDo ou en skate, finalement son nouveau boulot lui va si bien. A mon avis on l’a engagé chez McDo après que le boss ait vu sa vidéo part dans la vidéo CaroloZoo, éh oui, ça pèse dans le cv. Pour tout vous dire, il n’ a fallut que 2 petites journées pour réaliser cette interview “flash”, là ou d’autres auraient mis plus d’un mois à se prendre la tête à savoir sur quel spot aller, savoir si la couleur de leur t-shirt allait bien avec le spot, ou encore, s’il se sentait bien dans ses souliers... La plupart des photos ont été faites dans un rayon de maximum 1 kilomètre du skatepark et en l’espace de 2h avec une petite pause bière au milieu... Ça fait plaisir de faire ds photos avec un gars pareil, un vrai Rémi Julienne du skateboard!

Lipslide sur un rail démontable quelque part à bxl et par un froid de canard...

Je pense qu’après cette interview il pourra postuler chez Buffalo Grill sans trop de problèmes...


hw/ Félicitations Ludovic, tu es passé pro récemment j’ai entendu, engagé par une enseigne de renomée internationale? lj/ Professionel chez Mac Donalds! hw/ Tu flippes les burgers sur le grill? lj/ Pas vraiment le temps s’amuser, avec une moyenne de 8burgers par minute.... hw/ Houuu, et donc quelles sont tes tâches quotidiennes la bas? juste cuire les burgers? lj/ Non ça serait trop beau, en fait je fait tout, la cuisson, les stocks, le nettoyage... hw/ Tu as déjà constaté des infractions aux normes sanitaires? lj/ No comment... je crois que tout le monde sait comment ça se passe dans ce genre d’endroit....

hw/ Je doute que ton boss lises le schief, tu peux balancer... lj/ Tu vas me faire perdre mon travail avec tes conneries ç! mais allons y alors, balançons: en gros je conseille d’éviter les poulets et les fish! la graisse est rarement très clean, pour les frites même chose... en fait tout ce qui va dans la graisse est a éviter! hw/ Haha, c’est ça qui donne le bon gout non? ça fait un bail que t’étais au chômage, tu voulais passer à autre chose? lj/ J’étais au chômage depuis près d’un an, ce qui n’est pas vraiment long pour un carolo normal. lj/ A choisir, je préfererais aller skater... mais bon ça permet de bouger et de gagner un peu de thunes... je vis encore chez mes parents, j’ai pas envie de rester zoner alors qu’ils m’entretiennent....

3/6 flip entre les 2 bancs de l’ING, oui oui 3/6 flip, qui dit mieux??? Kamil a même investi dans une vraie camera pour le filmer!


Et puis c’est aussi pour nourrir mes 2 enfants en bas-âge... hw/ Enfin quelqun qui a encore des principes, les jeunes de nos jours ne respectent plus rien. hw/ On a passé beaucoup de temps à filmer la carolozoo tu as un souvenir en particulier? lj/ Plein de souvenirs... la motive était immense à cette époque. On bougeait partout, tous les weekends... C’est bien retombé depuis hélas... y a plus tellement de skaters à Charleroi ces derniers temps.... hw/ C’est dingue de se dire que c’est nous les vieux maintenant.... ...1 mois plus tard: lj/ wep on traine pas ^^

hw/ Allez fais un effort, faut finir l’interview pour les jojos de bxl, à part finir ta carrière chez MacDo, des projets? lj/ Je ne compte pas m’éterniser chez MacDo, on verra bien ce que réserve l’avenir... je suis plutôt du genre à vivre au jour le jour comme la plupart des skaters à mon avis hw/ Ton skater préféré? lj/ Je dirais Jerry Hsu, je kiffe les jeunes asiat’. hw/ ET TON SKATEUR PRÉFÉRÉ DE CHARLEROI? lj/ MMmarax ! hw/ Le chef! lj/ Exactement.


One fuckin` slam trying it but he didn`t really care. Few tries after, it was done. Insane lipslide near Maastricht (have a look at the landing... So shitty!).


«Purer je c pas aucune hider la je panse que je serait le meme avec les meme coneri et les meme gean autoure de moi fin j espaire»

Six fois Six, un grand plat, un rail et un sol dégueu! Ollie et FS Ollie à Havelange en quelques coups!


hw/ La première chose que tu fais en te levant? à part t’astiquer le manche? lj/ Le matin je me réveille et je mange, je mange tout le temps en fait. hw/ Est-ce que tu vas montrer l’interview à tes parents? lj/ Pour le moment on n’a rien dit de compromettant! hw/ Moi si j’aurais une interview dans schief, je la monterais à mes parents d’office mais cest vrai que cest pas comme passer dans w**d non plus faut arreter aussinon il vont brûler tes photos! haha! lj/ C’est tout bon à prendre, puis ca fait toujours plaisir d’aller shooter avec le team schief et les brusselois hw/ Et niveau sponsor ça dit koi? (warning commercial break) lj/ Je roule avant tout pour moi, bien entendu, pour le plaisir. J’ai quand même la chance d’être soutenu par “Backflip”, un shop sur Mons et Waterloo. Ils me permettent d’avoir du matos à moindre prix, et de bouger sur des contests donc ça tue. hw/ Tu prépares un truc avec K1000, un autre habitué de schief? lj/ Wep une bonne petite part pour sa prochaine video, la sweet skating 3? hw/ Petite dedicass pour la fin?

Petite grimpette sur les murs de la rue du midi.

lj/ Dédicass au K-crew, à tous mes potes de Charleroi, de BXL et entre les deux aussi. A tomy pour les photos, à toi et k1000 pour les vidéos et dédicass à tout ceux qui liront cette interview et a Backflip pour sont soutient!


50/50 devant les yeux ĂŠbaillis de Yous et Destreel.



Szimon Stachon: le bowl des Ursulines, c’est dÊjà pas facile avec 2 pieds, alors avec 1...


Kamil: 50/50 drop!


Robert Ingimarson: Rob is back! switch front shovit: 3 essais max!


Boulbi: 180 nose grind, c’est pas faute d’avoir essayé de l’envoyer à d’autres mags celle là mais personne n’en voulait, comme quoi ça sert à quelque chose de faire son propre “zine”!



Stive Vignis: back fifty Liège / photo Alexis VDP (ça fait longtemps!!)


Phil “Back D”en back crail au Luxembourg, à rajouter sur la liste des tricks rentrés la bas... pas mal pour une premiere fois!


Yassin “Motivator” en fs ollie jusque dans la descente avant de se faire jeter... il m a parlé d un fs flip... ce sera peut être pour le printemps qui sait!


Frontslide tailslide, Julien Ribeiro de passage Ă Bruxelles, les gars ont fait une petite video de leurs passage dans notre ville essayez de la checker.

pics by XF.


Mike Van Deroudera vous prouve que les inverts avec passé la quarantaine c’est faisable!

Laurent Jordens représente dignement la «1320 family» avec ce feeble back frontside out à Mach2.



Malaka blunt back sur le spot diy dont on parle dans les pages prĂŠcĂŠdentes.


Par un beau samedi ensoleillé, quand d’autres font du shopping à l’ avenue Louise, Laurent y préfère faire un beau no-comply.


tomi

Dites «bonjour», ça peut servir! Ça s’est passé il y a quelques temps, j’étais dans le tram, revenant de je ne sais ou, direction: «chez ma copine». Je regardais par la fenêtre les maisons, le trottoir,… et là, qu’est ce que j aperçois: un porte de garage ouverte avec un espèce de petite transition. J’en crois pas mes yeux, tout va vite le tram avance et je me retourne pour être sûr que ce que je venais de voir n’était pas une hallucination (en même temps c’est l’après midi et je n’ai pas pris de lsd depuis longtemps donc j’ai de fortes chances de croire que tout cela est bien réel). Les jours suivants, je repasse à nouveau dans le même tram, même direction dans l’espoir de repérer cette courbe pour en avoir le cœur net. Pas de bol, la porte du garage que j’avais repérée était fermée, pas moyen de vérifier: j’ai peut être rêvé, puis ça doit surement être un truc privé, impénétrable pour y faire une session, je laisse tomber. Jusqu’au jour ou je fais la rencontre, par hasard, de ces 2 français lors d’une vidéo première chez Alfonce: Alan Fertil et Damien Teixidor, de passage à Bruxelles. Tout a commencé par un simple bonjour, vous venez d’ou etc…classique quoi. Au fil de la discussion, il s’avère que ces 2 jeunes gars étaient les artisans de cette belle petite courbe qui hantait mes pensées. Ni une ni deux, je chope leurs numéros, essaye d’organiser une session chez eux avec les brusseleirs et les malinos en guests. Le jour J tout le monde est la, quelques bières, un bon accueil des locataires du lieu, intrigués de voir comment en l’espace de 2 heures une belle brochette de skateurs va ruiner leur mur tout blanc. Apparemment ça ne les dérange pas, un bon nombre de tricks, une bonne ambiance (il y a un night shop pas loin en plus!) et le tour est joué, je rentre à la maison avec l’appareil plein de photos, génial!


Alors on peut jouer le jeu des «et si…».Si j’avais pas pris le tram, si j avais pas été à cette vidéo première, si j’avais pas dit un simple bonjour à ces inconnus etc… rien de tout ça n’aurait vu le jour, alors la prochaine fois si vous croisez un inconnu, dites lui bonjour qui sait où ça peut vous mener… Du coup j’en ai profité pour demander à Alan et Damien le pourquoi du comment: Au départ, on a été invité pour une résidence d’un an à Komplot, un collectif indépendant à Bruxelles. Ils nous ont proposés de faire partie d’une exposition de groupe, sur une idée d’affiche qui annonce un projet à venir. Notre réponse a été de détourner cette idée d’affiche pour aller vers une forme directement liée au skateboard sous cet aspect DIY qui nous intéresse particulièrement, l’appropriation des espaces urbains. À terme, notre objectif est de réaliser ce type de sculptures inspirées du skateboard et de les exposer ensemble. On voudrait faire intervenir des skateurs au cours des expositions, que les espaces et objets soient vivants, marqués par la pratique.

Dans le skate, plus on regardait attentivement, plus on voyait des sculptures et des gestes artistiques. Ca nous a paru naturel de laisser ces choses entrer dans notre travail, s’en servir pour fabriquer de nouvelles formes et de nouvelles dynamiques. Alan et Damien > kmplt.be Rendez-vous sur une de leur prochaine sculpture à Bruxelles! Qui sait!

Boob wallride!

Le truc c’est qu’on voulait intégrer le skateboard, qu’on connait bien pour l’avoir pratiqué depuis des années, à notre réflexion artistique.


Avis important: ce texte a été rédigé bien avant la reprise du magasin de Papy par le propriétaire actuel. Mais comme nous tenons malgré tout à l’éditer, nous vous sommes reconnaissants de replacer toutes les références au «Alfonce Shop» et à Papy dans le contexte de l’époque... De l’extérieur, les skateurs se ressemblent assez fort et forment une espèce de belle famille de marginaux attardés passant leurs temps à faire tourner une planche sous les pieds. Mais comme toujours, une fois qu’on y regarde d’un peu plus près, on y trouve une “biodiversité” assez surprenante (tant au niveau du skate qu’au niveau des gens) et qui peut même se révéler bien ambivalente: street, vert, bowl, tech, hammer, regular, switch, 8 ans, 40 ans, chilleur, bourgeois, intellos, fashions, chômeurs, drogués, sportifs, rockeurs, rappeurs, artistes, branleurs,… On peut continuer cette liste de tout et son contraire pendant des heures mais au final, quoi qu’on en dise, elle ne reste(ra) qu’à l’exacte image du monde qui nous entoure: tous semblables, tous différents (merde, on dirait un slogan d’Oxfam!!!). Alors voilà, pour inaugurer cette nouvelle tradition en forme d’ode à la différence, et plutôt que de tomber dans un facile cliché des opposés à la Antwuan Dixon – Shane O’neill version bruxelloise, nous avons préféré commencer en vous présentant nos deux «skate-owners» qui sont aussi nos distributeurs préférés (et uniques...): Alexis et le Tchao. S’ils ont en commun leur boulot et de skater depuis l’époque à laquelle vos parents se sont rencontrés (pour une bonne partie d’entre-vous en tout cas), chacun a évolué à sa façon.

Ces différences, on les retrouve aussi au sein du Schief Mag mais également partout ailleurs. Parce que, en fait, quand on y réfléchit, c’est de bien de cela qu’il s’agit: la différence est le pendant même du vivant, rien ne s’est développé et ne se développera jamais de façon vraiment identique. Alors voilà, bien que ce ne soit plus trop à la mode dans notre plat pays pour le moment, au Schief Mag, on se régale de toute cette diversité et comme on est généreux, on a décidé de vous laisser en profiter: Années de skate: a/ 24 y/ Celle de la découverte,1977 Un trick: a/ Ollie y/ Le ollie Un trick à apprendre: a/ N’importe quel trick sans devoir faire ollie y/ Front flip lipslide sur un handrail Un trick à ne jamais apprendre: a/ Aucun y/ Le boneless en street Un skater: a/ Lee Ralph y/ Appelyard Un skater bruxellois: a/ Le premier, c’est Vincent Cremer. Sinon, un skater qui représente la scène actuelle bruxelloise, c’est bel et bien encore mon beauf, le vieux Boulbi y/ Geoff van Hove, skate addict


Une ville: a/ San Francisco (skate/snow/surf) y/ Une ville, c’est sale,bruyant et ça pue... Un pays: a/ Le Condroz y/ Celui qui n’est pas sous l’autorité de l’Etat Une vidéo de skate: a/ Video Days y/ La nouvelle Plan B qui sort bientôt Un film: a/ Oups, trop difficile à choisir... y/ Pulp fiction

Une autre activité que le skate: a/ La grimpette y/ Kung Fu Une bière: a/ Dupont, bière de miel bio y/ Bersalis Une drogue: a/ Le café y/ Drugfree forever Une position sexuelle: a/ Ca, ça reste entre Jeanne et Moi, non mais! y/ Basic is best

Un livre: a/ Brave New World d’Aldous Huxley y/ Le meilleur des mondes de Aldous Huxley Un CD/vinyl: a/ Albert Marcoeur, “album à colorier” y/ DRI, the dirty rotten EP,1982 Une personnalité: a/ Igor et Léo, mes 2 fils y/ Coluche Une phrase,citation, proverbe,...: a/ “Skateboarding is not a sport. There are no rules to follow, just enjoy it” y/ No Gods, no masters Une chose que tu détestes: a/ Les préjugés...et puis aussi, le thon en boîte et le camembert y/ La bêtise humaine Un espoir: a/ Quoi? Que la terre n’explose pas demain? y/ De voir tous les jours le soleil

xav


On verra bien le jour oÚ sa mygale le piquera mais un Spiderman bruxellois, ça tuerait, non?

xav


Dans les magazines, on a toujours l’habitude de trouver des petites rubriques secondaires qui n’ont pas forcément grands choses à voir avec le milieu auquel elles s’adressent. Le plus souvent, on y parle musique, arts, bouquins, ou tout autre sujet un peu “street” mais faisant quand-même un minimum intello (parce que bon, hein, on se la joue “rien à foutre d’être con” mais maintenant, sincèrement, y en a pas beaucoup parmi nous qui acceptent facilement d’entendre cette semi-vérité dans la bouche d’un autre…). Ben nous, là, on a laissé tomber tout ça. Y a rien d’intello dans ce qui va suivre et encore moins de “street” mais voilà, pour ceux qui connaissent quelque peu la famille du “1320”, Seb A.X. s’est mis en tête d’élever une mygale dans son appart y a pas trop longtemps. Je trouvais que cette idée sortie de nulle part mais vraiment massacre était bien à l’image du monsieur et j’ai donc essayé d’en savoir un peu plus… -) Seb, ça vient d’où cette histoire d’araignée? En fait, ça vient d’un de mes collègues avec qui j’ai travaillé non-stop pendant 4 mois et qui a tenté de me faire passer son goût pour les serpents (il en a une dizaine) et de me faire acheter un de ces animaux exotiques. Sauf que les serpents ne m’intéressent pas et je me suis dit que tant qu’à posséder un animal du genre, autant qu’il soit celui qui pourrait peut-être me “désarachnophobiser”... Car oui, depuis tout petit, j’ai peur de ces sales bêtes poilues ou épilées, grandes ou petites! Alors je me suis renseigné 6 semaines durant sur des sites et des forums spécialisés dans le domaine avant d’obtenir depuis début juin une Brachypelma Smithi (rien à voir avec le skateur Carolo...). -) Y a des risques? T’as jamais peur? Cette longue recherche sur la toile m’a permis de cibler les espèces les plus dociles au venin faible des espèces agressives au venin beaucoup plus puissant. Je me suis naturellement tourné vers ladite docile ou araignée du débutant. Les risques de morsure sont plus faibles et la douleur est comparable à une piqûre de guêpe. Quant à la peur, elle était très forte au début lorsque j’essayais de la prendre les première fois. Maintenant, c’est beaucoup mieux, aussi bien avec elle qu’avec toutes les autres (qui ne sont pas devenues mes amies mais ne sont plus mes ennemies !!)!

-) Et niveau entretien, ça se passe comment? Ça demande plus de la maintenance que de l’entretien: une température de 25-28 le jour, 21-24 la nuit et un taux d’hygrométrie assez élevé pour la mienne qui est originaire du Mexique. Le cycle de notre lumière naturelle est suffisant. -) Et pour la bouffe? Des insectes invertébrés tels que crickets, grillons, blattes,... Donner des souris à ses mygales est inutile mais sûrement quelque peu amusant... Je ne lui ai donné jusqu’à présent uniquement des crickets que je nourris avec des morceaux de légumes crus. -) Et elle a bon caractère? Elle ne sort que le soir et la nuit. Si elle est hors de sa cachette en journée et que je fais du bruit dans ma chambre, elle fuit aussitôt et retourne se planquer. Quand je la prend, j’enlève sa petite maison pour qu’elle ne puisse pas y aller, alors elle grimpe sur les parois du terrarium et essaie de me fuir jusqu’à ce que j’arrive à l’avoir sur ma main. Et dès cet instant, elle devient toute calme. Je ne sais pas à quoi c’est du. Peut-être à la chaleur de ma main ou du fait qu’une fois attrapée, je ne bouge plus et elle stress moins (??). -) T’y vois une ressemblance avec skateur 1320 ou Bxl? Je ne connais aucun skateur peureux et fuyard comme ma mygale. Cependant, ses cousines indiennes sont réputées pour être agressives, pas peureuses et surtout très douloureuses. Donc une ressemblance avec ce bon vieux Boulbi semble plus réalisable: pas très gros, pas très grand, mais si on dépasse la limite de courtoisie et si ça l’emmerde: AIE !! Trop tard, t’étais prévenu. Thibault, faut pas l’faire chier!!! Amygalement vôtre, Seb A.X.


13H30: La chanson Proximus envahit la

chambre. Les yeux s'ouvrent péniblement et se referment aussitôt, éblouis par la lumière qui passe à travers le rideau. Le bras prend alors la relève et s'oriente à tâtons vers le froc de la veille, abandonné au pied du lit et dans lequel braille toujours ce putain de gsm. Étonnament, un grognement réussit à se faire entendre avant que ce coup de fil matinal ne se transforme en appel en absence (en plus, plus de crédits pour rappeler): - “MMMmmmhh… Allo?” - “Ouais, c'est Jos. Qu'est-ce tu fous fieu? On t'attend, on va skater!” - “…..Mmmmhhhh….” - “Quoi, tu t'souviens pas? Dis pas que t'as oublié! On s'est donné rendez-vous hier soir. On part en mission là…Fais trop beau, on est chaud...Tu viens?” - “…” - “ …Allo?...ALLO?!?” - “Ok, ok! Gueule pas putain! Le temps d'une douche (et d'une petite coulante) et j'arrive. Faites un game of skate et j'suis là!” La sortie du lit se négocie sans trop d'encombres mais c'est lors du passage à la station que le choc se fait sentir: la tête cogne, le ventre a mal, les jambes ne tiennent pas…. Les verres enfilés la veille reviennent en mémoire alors que l'on contemple, affolé et dégoûté, le beau temps effectivement présent. Parce que même si on va aller skater, on sait bien qu'au final, on va se faire mal et que de toute façon, on va passer l'aprèm à chiller et regarder les potes... Alors, je vous le demande, combien de fois, cette gueule de bois qu'on déteste mais dont on ne peut se passer ne vous a-t-elle pas ruiné une session? Et ce phénomène tend en plus à furieusement se généraliser avec les années... Mais qu'à cela ne tienne, comme nous devons bien constater que jamais nous ne pourrons dissocier fête et skate alors, pour vous, le Schief s'est lancé dans une grande enquêtesanté afin de pouvoir vous enseigner toutes les recettes pour enfin réconcilier alcool à outrance et incroyable session le lendemain... J'ai donc mené ma mission auprès de véritables connaisseurs de ce fléau et voici le fruit de mes investigations: Les conseils du Pro (Fils de Piet): Il y a des gens qui savent skater en buvant Il y a des gens qui skatent mieux avec une gueule de bois Il y a des gens qui fêtent en skatant

Comme un pwet très intelligent m'a dit une fois: BOIRE PUIS VOIR!!! Les conseils du gars qui a le sens des affaires (Geoff): Avant, ça ne marchait pas. Mais depuis que je suis tombé sur cette marque de planches incroyable qui s'appelle “Homemade”, il n'y a plus de soucis: on peut même revenir de “Dour” et skater une semaine sans s'arrêter. C'est fou, j'en reviens pas! Le conseil bio (Alexis): Pour remettre le foie en ordre, je me bois une, voir trois infusions de Boldo: c'est une plante provenant des montagnes péruviennes et que l’on a découvert en observant les chèvres qui mâchaient les feuilles afin d’améliorer la digestion. Le conseil du Papa (Romario): Cocaïne et café et ça y est: t'es un homme neuf. Le conseil gay mais sérieux (Ralph/Wheelbite): Le crew Wheelbite connaît bien le zinc de l'Homo Erectus à 3h du mat’ où l’odeur anonyme du poppers fait tout sauf rajouter du pop à la session du lendemain. Alors, voici quelques conseils pour se remettre en forme et assurer au spot: - Si vous vous êtes levé au milieu de la nuit pour pisser, chier, vomir ou vous masturber, pensez à prendre un Dafalgan ou un Neurofen. Recouchez-vous et réveillezvous avec le mal de crâne sous contrôle. - Une autre façon de dégager toutes les impuretés de votre système est de transpirer. Tu risques de ne pas sentir très bon, mais la sueur est une réaction automatique du corps pour se désintoxiquer. Pour cela, Wheelbite propose des wallies, wallrides, slappies et autres tricks issus des années 80! - Rappelez-vous que la gueule du bois est le résultat de l’empoisonnement du corps. Cela ne veut pas dire que tout poison est à éviter à tout prix, mais un peu de poison de temps en temps ne fait pas de mal... Le conseil à la “Faites ce que je dis, pas ce que je fais” (Max): - A part les conseils traditionnels, j'ajouterais que le meilleur moyen reste l'abstinence, mais c'est un mot qui n'a pas sa place dans mon vocabulaire. Le conseil du gars qui a encore rien compris à la question et qui devrait apprendre le Français...mais c'est toujours drôle (John Winter): "Ma solution face aux problèmes de santé engendrés par le skateboard est simple: - un mauvais maintien dû à 10 années de travail dans un bureau. - un peu de surcharge pondérale qui vient des chips. - fumer plus de 10 cigarettes par jour. - un minimum de 3 branlettes par jour. C'est la recette qui me tient en forme pour skater."


Sinon, toutes ces personnes m'ont également donné d'autres conseils qui me semblent un peu plus futiles mais que j'ai quand-même essayé de synthétiser ci-dessous par conscience professionnelle: - Boire beaucoup d'eau afin de se réhydrater (avant de se coucher et la journée du lendemain aussi) car comme le fait très bien remarquer Ralph: l’alcool ne désaltère rien du tout à part l’urinoir du DNA! - Prendre un bon petit dej’ rempli de graisses (pâtes, pain, oeufs, fromage,) - Commencer la session bien chill, s'échauffer et oublier les hammers…. - Pas trop dormir, on se sent encore plus ds le gaz. - Et, last but not least, reprendre une petite bière bien fraîche est un geste sain! Et oui: remettre un peu d’alcool dans la moteur permet à votre cerveau de faire une transition moins rude au niveau de la désintox’ (re-merci Ralph). Voilà, maintenant, profitez de l'hiver pour tester toutes ces petites théories et trouvez celle qui vous conviendra le mieux pour l'été...

xav


“Step on my toes and i’ll rip your fucking head off - Top 10”: Here is some music for when your boss is busting your balls, your lady friend is naging you to death or when you just feel like whooping some asshole’s ass. Bref, pour quand tu as envie de défoncer tout ce qui bouge! 1) Thousand To M’s (Remix) - Ill Bill (feat Raekwon) 2) Good Fellaz - Sean Price (feat Sayez & Goverment) 3) On The Eve If War - Jedi Mind Tricks (Julio Caesar Chavez Mix) 4) We could take it outside - Busta Rhymes 5) Creepy Crawl - Necro 6) If You Feel Like I Feel - O.G.C. 7) Watchu Want - B.I.G. (feat Jay-Z) 8) Tha Dogg Pound - Serial Killer 9) Respect Mine - Fat Joe (Feat Raekwon) 10) Lifestyles Of A Ghetto Child - M.O.P. Maintenant que vous êtes tout chauds, sautez sur votre skate and go rip the streets! This is just a personal choice of songs that let me channel my anger. Don’t hesitate to send us your favorite-beat-the-crap-outof-you-song! Song you need to check out when you get back from skating: - Notorious Thugs - B.I.G. - Ta Rasss - Nine - Gimme My Money - Nine - Protect Ya Neck II The Zoo - O.D.B. - No Mercy - Pharaoh Monch - New Wu - Raekwon (feat Ghostface, Method Man) - Smash Something - Redman - Leg Breakers - Sean Price - Wipe off Ya Smile - Rustee Jux - The message - NaS - Auditorium - Mos Def Artists you need to check out: - Sean Price (and the rest of the Boot Camp Clik) - Cormega - AZ - Shyheim (the old stuff first) Tune in next time for some other crazy top 10 stuff. Feel free to send us you top 10... / info@schief.be

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Te voilà à la fin du schief zine #3, celui qui a pris plus d’un an à sortir de derrière les fagots. Oui! plus d’un an, je ne vais pas vous expliquer le pourquoi du comment, mais bon, pour faire court, pas mal de choses se sont passées et pour ne pas que le zine empatisse nous avons toujours choisi de le laisser traîner encore un peu histoire d’avoir le temps qu’il faut pour le sortir correctement. Comme vous aurez pû remarquer, nous avons séparé les langues, histoire d’avoir plus de place, car la remarque la plus courante était que le zine se lisait trop vite, mais bon, l’explication était simple, un format aussi petit, des photographies au plus grand et des textes en 2 langues... beh ça ne laisse pas beaucoup de place pour se laisser aller et écrire à la perdition. Pour le #4 nous allons quand même essayer de faire les choses plus vite, même si, nous ne sommes pas préocupés par le temps de gestation qui peut être long mais par le produit final qui tente d’exprimer au mieux notre regard et les choses que nous avons envie de mettre en avant. Donc, à dans quelques années!

Imaginez un bon downhill avec du bon son dans les oreilles... This is skateboarding! Sélim et Piet.


schief n°3

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3 numĂŠros du zine et 2 covers pour Oli Bertrand!


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