Bouge 55

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MAGAZINE GRATUITGRATUIT MAGAZINE DEC. 2014 JUIN - SEPT 2014 JAN. FEV. 2015

#55

HABITATS ALTERNATIFS

FAC ET ENTREPRENEURIAT

FONT BON MÉNAGE

WEB SÉRIES MADE IN POITIERS

Ne pas jeter sur la voie publique

ÇA VOUS TENTE?


en réGion poitoU-cHarentes

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e Festival

l a n o i t a n r e t in

L i a v a r t e L S R E r I T I e O P m fiL 2015 er i r v é f 5 1 Du 6 au

Le travaiL et ses images

dessin : Thomas dupuis · mise en page : Éditions Flblb · www.flblb.com

cinéma, débats, rencontres, expositions, animations

http://2015.filmerletravail.org À l’initiative de :

Organisé avec :

avec le soutien de :


ÉDITO 5. L'Inde se relaxe... et nous ? NEWS 6. L'actu en bref STREET VIEWS 10. Put Your Hands Up in The Wind ! ACTU 12. Des maisons peu ordinaires :

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Les habitats alternatifs

FOKUS 16.2015,

année de la chèvre en Chine

18. La pudeur au féminin PEOPLE 20. Ballerines & chaussures de sécurité 22. Fac et entrepreneuriat

font bon ménage 24. le Poitou a son site de crowdfunding

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22

POITIERS JEUNES 26. Que sont-ils devenus ? AMPHITAMINE 28. Deux web séries, made in Poitiers T'AS PAS L'OEIL 30. L'image qu'il ne fallait pas rater !

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7E CONCOURS INTERNATIONAL ETUDIANTS en partenariat avec l’Académie des Sciences

IMAGINONS NOTRE FUTUR ! 3DEVOPYRAEGSETSIGE

Argentin

À GAGNER !

Chine 2013

Hongrie 2013

INSCRIPTION

JUSQU’AU 15 JANVIER 2015 INFORMATIONS : LAVIENNE86.FR PROSPECTIVE@CG86.FR PROSPECTIVE2@CG86.FR

e 2013


L'Inde se relaxe... et nous ? Vous vous demandez déjà comment vous relaxer à l'approche des fêtes et être certain de ne pas étrangler votre grand tante entre le plateau de fromages et la bûche de noël ? Sans compter que stress, anxiété, mal de dos et fatigue sont, jusqu'au jour J de ces festivités, les ennemis de vos journées de travail... L'hiver n'arrange rien et vous ne savez pas comment enrayer ces maux ? Et si vous demandiez conseil aux Indiens ! Le Premier ministre indien vient en effet de nommer un ministre du Yoga. Un remaniement aura suffit pour que soit attribué un portefeuille ministériel à cette discipline incontournable au rayon de la relaxation. En France, vous allez devoir vous contenter des cours en salle voire d'applications sur vos mobiles à l'heure du déjeuner, ou caché dans les toilettes avant que le dîner du réveillon ne débute. Le but de ce choix politique en Inde est de laisser la part belle aux traditions du pays tels que l'ayurveda, le yoga, l'Unani ou l'homéopathie. Qui sait, on aura peut-être bientôt en France un ministre de la pétanque. C. Prot

Radio Pulsar - Maison des étudiants - Bât A6 - 1, rue N. F. Borges - 86000 Poitiers. Tél. : 05 49 88 33 04 - E-mail : info@magazinebouge.fr Directeur de la publication : François Poupin. Rédactrice en chef : Danièle Tisserand. Coordinatrice de rédaction : Célia Prot. Graphiste : Alice Clergeaud. Chargé de developpement : Jonathan Alix. Rédacteurs : J. Alix, L. Darrault, C. Aissani, A. Girard, B. Lion, D. Antuna Castillo, C. Prot, D. Tisserand. Crédits photos et illustrations : Simon Patrat, Joscelin Renaud, Marine Restau Queen, Sophie Ouvrard. Publicité : Tel. : 05 49 88 33 04 pub@magazinebouge.fr. ISSN : 1763-1459 - Dépôt légal : à parution. Imprimé par : Imprimerie Sipap Oudin, 2 rue des Transporteurs, 86000 Poitiers. Magazine tiré à 5000 ex. Imprimé en France. Les manuscrits et documents non insérés ne seront pas rendus. Radio Pulsar est une association de loi 1901. Radio Pulsar remercie la mairie de Poitiers, Poitiers Jeunes et la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale pour leur soutien actif dans la réalisation de ce magazine.

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Edito - 5


news Il y a un an, dans notre numéro 51, Bouge vous faisait découvrir les Regrattiers. Depuis, le collectif de récupérateurs et recycleurs en tous genres a fait du chemin. Le 15 novembre dernier, La Regratterie, nouvelle Recyclerie de Poitiers a été inaugurée. Ce nouvel espace ouvre ses portes à tous les curieux désirant recycler, apprendre à réutiliser, bricoler, et tout simplement participer à l'économie locale. _ 80 rue Jean Mermoz, 86000 Poitiers Tél. : 09 51 49 16 28 Email : triplus86@gmail.com www.laregratterie.fr

Poitiers Film Festival Jusqu'au 7 décembre, plongez dans la 37e édition de Poitiers Film Festival. « Dénicher ce qui se fait de plus inventif, de plus émouvant dans les écoles de cinéma du monde : telle est l’ambition du Poitiers Film Festival. Aux côtés de la compétition, le festival explore le cinéma d'expression chinoise dans le droit fil de la couleur extrême orientale de la saison du TAP. Neufs grandes soirées rythment ces dix jours de fête dédiés au jeune cinéma. » _ www.poitiersfilmfestival.com 6 - News

c'est quand c'est quoi ? en réGion poitoU-cHarentes

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e Festival international

iRLS a v a r t e L r IE fDui6Lamu 1e5 février 2015 POIT

C’est quoi ? Né 2009, le festival Filmer le travail fêtera Le en travaiL enet2015 ses sa 6e édition. Son objectif : dynamiimages ser la réflexion et le débat citoyen sur le travail cinéma, débats, contemporain à partir des images du travail. rencontres, expositions, 10 jours, le festival réunit réalisaPendant animations teurs, chercheurs, travailleurs, acteurs sociaux, étudiants et lycéens autour de films, de conférences et de rencontres aux thématiques variées. Les temps forts : la compétition internationale, le concours Filme ton travail et une rétrospective de cinéma chinois en présence de Wang Bing, invité d’honneur du festival. C’est quand ? Du 6 au 15 février 2015 À l’initiative de :

Organisé avec :

http://2015.filmerletravail.org

avec le soutien de :

C’est qui ? Filmer le travail est le fruit d’un partenariat entre l’Université de Poitiers, l’Espace Mendès France (EMF) et l’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail Poitou-Charentes (ARACT). Ses actions sont co-organisées par la Région Poitou-Charentes et la Ville de Poitiers. C’est où ? Pour les projections des films, essentiellement dans les deux salles art et essai du centre ville : le TAP Castille et le Dietrich, mais aussi à l’Espace Mendès France, à la MJC Aliénor d’Aquitaine, à la médiathèque François Mitterrand, au Musée Sainte Croix, à la Maison des étudiants, etc… _ Programme à venir sur le site : 2015.filmerletravail.org

dessin : Thomas dupuis · mise en page : Éditions Flblb · www.flblb.com

Récupérons et recyclons ensemble


La rédaction de Bouge vous livre les dernières nouveautés en cette nouvelle saison radiophonique. Et comme elles sont nombreuses les nouvelles émissions, nous serons concis.

La rédaction de Bouge vous livre trois bonnes raisons de na pas rater l'édition 2012 de la TECHNOLOGEEK journée associations de Poitiers, le 23 C'est ledescréneau pour tout savoir sur les septembre dans les allées du parc de Blossac. nouvelles technologies et les séries TV. Tous les lundis de 20h à 21h.

Un rendez-voUs ONDE À TOI ! toUs les deUx ans

Cet évènement que pour L'équipe de incontournable Onde à Toi ! n'a se lieu réunit tous les deux ans. Au cœur du parc de Blossac, expliquer, s'interroger, discuter des venez découvrir, ce 23 septembre, 450 assodiscriminations… Des invités experts en la ciations réparties dansà14toutes villages auxquestions. thémamatière répondent vos tiques différentes. Cette année, deux nouveauTous les mardis de 17h à 18h. tés : un village services aux associations et un MOPTOP autre, développement durable et responsable. L'émission rock/garage/psyché qui fait Sisaigner vous ratez cette occasion de découvrir la Stay des oreilles et s'élever l'esprit... vie associative poitevine vous devrez attendre sick dude ! Tous les mercredis de 20h à 21h. deux avant la prochaine édition ! ALLans I WANNA DO

Resto - Bistro - Expo

What's up on the 95.9 ?

Crédit photo : Alain Montaufier / Mairie de Poitiers

NEWS

LA S E R RU R ER IE

20ème journée des associations

C'est ici que les initiatives jeunes s'expriment.

troUver Une activité Toute l'équipe se plie en originale quatre pour vous

PILOTE deUx radiosPilote, co-animent le podiUm La chronique c'est la boite noire de

Radio Pulsartélés. et Radio retrouvent vos séries Le Accords lundi dese10h02 à 10h07, pour animer le podium culturel de cette le mercredi de 12h35 et le samedi de 11h02. journée desJARDIN associations. De 13h à 18h, les RADIO deux stations poitevines vous Baladez-vous au potager etprésenteront suivez l'évolution des groupes de musique, des clubsà de de la nature et les travaux réaliser en danse, des troupes de théâtre et beaucoup compagnie de jardiniers chevronnés... d'autres activités culturelles. Le samedi de 11h30 à 12h.L'occasion de vous plonger dans l'univers de ces associations et ded'infos : faire connaissance avec les Pour plus radio-pulsar.org équipes de Radio Pulsar et Radio Accords.

© amelie_rault@hotmail.com

Cette journéechaque va voussemaine permettredes de découvrir proposer bons plans, des loisirs tous plus différents les uns que que les des idées et des astuces pour vous autres. Vous voulez pratiquer un sport, vous preniez le contrôle. Tous les jeudis de 17h à initier 18h. à une pratique musicale, vous investir pour la planète, apporter votre aide et votre WIYE soutien des personnes cette le Avec àvotre émission en dedifficulté... World Music, journée est faite pour trouver l'activité qui monde s'invite dans vos oreilles. Tous les vous correspond et faire des rencontres. dimanches de 11h à 12h.

Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com 05 49 41 05 41


news

Financez vos initiatives étudiantes

Sois jeune et forme toi

Vous êtes membres d'une association étudiante et les projets fourmillent dans vos esprits pour participer à l’animation du campus et améliorer les services aux étudiants ? Vous ne voyez qu'un seul obstacle à leur réalisation : le manque de moyens financiers. Que votre projet soit culturel ou humanitaire, le Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes (FSDIE) est fait pour vous. _ Dossier à télécharger ici : www.univ-poitiers. fr/campus/vie-associative/financer-son-projet. Contact : 05 49 45 47 91.

Grâce à ce dispositif gratuit de formation le monde associatif n'aura plus de secret pour vous. Que votre projet en soit au stade de la réflexion, plus avancé ou en cours de réalisation, ces temps de formation vous apporteront les outils, méthodes et infos pratiques. Les prochains rendez-vous : les 9 et 16 décembre à la Maison des Étudiants et le 20 janvier au CRIJ. _ Pour s'inscrire : API Jeunes, Patricia Laplaige : 05 49 60 68 64 ou patricia.laplaige@ij-poitou-charentes.org

EPLUCHONS L'UNI N

Plus d'infos au CRIJ/ Centre d'Information Europe Direct de la Vienne, 64 rue Gambetta à Poitiers ou au 05 16 39 10 32 et sur www.leuropeenvienne.eu

L'European Solar Tour La Lettonie à la en préparation tête du Conseil de L'European Solar Tour c'est le projet de Etienne l'Union Européenne Sauze, originaire d’Ardin dans les Deux-Sèvres (79). Sa mission : rallier les 28 capitales européennes à l'aide d'un tricycle à assistance électrique et solaire. Au départ de Paris le 9 mai 2015, il lui faudra plus de huit mois pour pédaler tout autour de l'Union et rejoindre Lisbonne en passant par Helsinki, le tout en 14 000 kilomètres. L'occasion de découvrir la diversité de l'Union Européenne en faisant la promotion de la transition énergétique. www.europeansolartour.com

Après l'Italie, c'est la Lettonie qui assurera la présidence du Conseil de l'Union Européenne pour six mois, du 1er janvier au 30 juin. Le Conseil réunit les ministres des États membres de l'UE afin de débattre de questions relatives à l'Union, d'arrêter des décisions et d'adopter des actes législatifs. Les ministres qui participent à ces réunions sont habilités à engager leurs gouvernements respectifs à appliquer les décisions communes qui y sont prises.

Bristol sera la capitale verte de l'Europe en 2015

La ville de Bristol, au Royaume-Uni, a remporté le prix de la Capitale verte de l’Europe pour 2015. Ce prix est décerné chaque année pour encourager les villes à améliorer la qualité de vie en milieu urbain. Bristol a été récompensée pour ses plans d’investissement dans les domaines des transports et de l’énergie, et pour sa détermination à devenir une véritable source d’inspiration en matière d’économie verte en Europe et au-delà. bristolgreencapital.org/european-green-capital-award 8 - News

A J


.. ALLO OUIE, J'ECOUTE ? Notre programmateur Johnny vous a concocté une playlsit idéale pour votre lecteur mp3 ! > Daprinski - Georges Michael (Paisir de France remix) > Phoenix - Lisztomania (Parrad Remix) > Flight Facilities - Sunshine feat Reggie Watts > The Celestics - Charles Barkley > Run The Jewels - Oh My Darling Don't Cry > Grand Blanc - Samedi La Nuit > Cléa Vincent - Chateau Perdu Bengale remix > C.A.R. - Ten Steps Up > Forever Pavot - Joe & Rose > Jeanne Added - War > Jesuslesfilles - ≥ Fort > Rendez-Vous - The Others > Schultz and Forever - Silvia > The Assyrians - Baobab > Volage - Upset > Fumaça Preta - Vou Me Libertar > Vaudou Game - Pas Contente > Songhoy Blues - Soubour > Bauchamp - AfroSkank ft Tsunami > Flying Lotus - Never Catch Me (feat Kendrick Lamar) > Brns - My Head Is Into You > King Tuff - Sun Medallion > OBF feat Shanti D - Get High > Radio Elvis - La traversée > YACHT - Where Does This Disco

www.radio-pulsar.org


street views

Put Your Hands Up in The Wind ! Insolites, performances ou encore coups de coeur, la rubrique Street Views porte un regard sur les cultures de la rue au sens large. Du skateboard à la danse, de la musique au graphisme, Street Views vous en met plein les mirettes ! En festival, à la télévision ou encore à la radio, la musique électronique est omniprésente actuellement, les producteurs et les dj's se démultiplient à tel point que l'on ne s'y retrouve plus vraiment. D'ailleurs, beaucoup ne savent pas faire la différence entre dj et producteur ou entre live et dj set... Cependant, on sait que le point commun de tous sur scène, c'est de lever les mains au ciel, genre « Putain, je déchire tout ! ». Mais qui joue, qui mixe pendant ce temps là ? Puis pourquoi 2000 machines ? Hein pourquoi ?

Le collectif Norvégien Kollektivet s'est inspiré de ces « dj's » pour la vidéo légèrement moqueuse intitulée 2ManyButtons. On y voit un duo hype à souhait qui se retrouve sur scène confronté au souci d'avoir peut être un poil trop de matos et de boutons à maîtriser. Si le set commence bien, il devient petit à petit bien compliqué... Note : 2ManyButtons n'est pas sans rappeler les frangins belges de 2ManyDj's. Mais, les Belges utilisent vraiment des platines pour enchaîner très vite leurs morceaux et n'ont clairement pas le temps de lever les bras !! Rédacteurs : J. Alix | Photo : 2ManyButtons 10 - Street views



DES MAISONS PEU ORDINAIRES : LES HABITATS ALTERNATIFS

Se loger est parfois synonyme du parcours du combattant. Quelles alternatives existe-t-il à la vie en maison ou appartement ? Tour d'horizon des logements et modes de vie encore peu communs, ayant tendance à se démocratiser à l'heure d'une prise de conscience collective de notre impact sur l'environnement.

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ourtes, tipis, caravanes, les formes d'habitations issues des peuples nomades sont nombreuses. Outre le déplacement rapide et aisé de son lieu de vie, ces habitations ont en commun l'avantage d'un coût peu élevé, et sont soumis à une législation particulière. En effet, depuis février 2014, la loi Alur (concernant l'immobilier en général) prévoit la création d'un statut particulier et officiel pour l'habitat participatif (compromis entre l'habitat individuel et l'habitat collectif), posant de nouvelles règles sur un concept mal défini jusqu'alors. Les habitats légers, quand à eux, se voient, après des années de flou législatif, définis plus précisément, afin d'offrir une solution à la question délicate du permis de construire¹

UN CHOIX AU QUOTIDIEN

Choisir de s'installer dans un habitat léger est une décision qui ne se prend pas à la légère et qui pourrait laisser certaines personnes sceptiques. Si le faible coût de cette alternative suffira peut-être à les faire changer d'avis, d'autres motivations entrent aussi et tout autant en ligne de compte dans ce choix d'un habitat différent. Ainsi, si les deux raisons qui ont poussé Amandine Alamichel a vivre en yourte deux ans et demi et qui lui viennent spontanément sont la défense de l'environnement et le prix, une troisième explication s'impose dans son discours, celle du sentiment d'enfermement lié à la vie en appartement. Charmée par l'idée de s'occuper soi-même de son habitat, et l'occasion s'offrant à elle de s'essayer à la vie en yourte, elle y a découvert un quotidien fait de nombreuses rencontres, en adéquation avec ses convictions sur l'environnement et la société. En plus d'apprendre à fabriquer soi-même son habitat, et de répondre à sa recherche d'autonomie, la vie en yourte lui aura permis de s'installer à la campagne, et d'envisager différents habitats pour l'avenir. D'autres choix accompagnent forcément le lieu d'habitation, concernant la manière de se nourrir, et de vivre. « Je ne possédais pas de frigo, et utilisais le "frigo du désert" (pots en grès et sable humide en plein soleil) ainsi qu'une glacière pour les aliments nécessitant une conservation au frais », raconte-t-elle avant de poursuivre, « étant végétarienne, je faisais également l'impasse sur le frigo quand je vivais en appartement. Un panneaux solaire produisait l'électricité dont j'avais besoin ».

Actu - 13


actu

RÉGLEMENTATION DES HABITATS LÉGERS La loi pour l'Accès au logement et un urbanisme rénovée (Alur) adoptée le 20 février 2014, comme nous l'avons dit précédemment, tente de répondre au problème du permis de construire pour les habitats légers. Auparavant, il était possible de considérer les yourtes comme des « tentes », afin d'échapper au code de l'urbanisme (ensemble de règles concernant les constructions, aménagements...). A l'inverse, une yourte pouvait être considérée comme « bâti », mais devenait alors, pour la plupart, illégale, puisque souvent érigée en zone non constructible.

Dans le but de clarifier la situation de ces habitations, les documents d'urbanismes (documents publics cadrant l'aménagement et l'urbanisme du territoire) définiront désormais les terrains où elles pourront être construites. De plus, la loi octroie aux résidences démontables un statut inexistant jusqu’alors, qui devront répondre à un cahier des charges comprenant les notions de réversibilité de l'habitat (démontable), d'autonomie vis à vis des réseaux (eau, électricité, assainissements collectifs) et de sécurité. Ainsi, la loi autorise l'installation de ces habitats légers en zone urbaine et dans certaines « pastilles » (secteurs normalement non constructibles se situant dans les zones agricoles ou naturelles), tout en l'encadrant.

UN PROJET COLLECTIF

Mais tout le monde peut-il vivre en yourte ?

14 - Actu

Certains endroits, comme La Forge à Fer, proposent une cuisine et des sanitaires communs aux habitants. Miguel Pereira, installé dans une yourte depuis peu, a donc la possibilité de les utiliser, mais il a fait le choix d'y recourir lors de temps plus estivaux. « Pour l'hiver, je préfère garder une certaine autonomie. J'ai construit des sanitaires à l’intérieur même de la yourte, et pour l'électricité, le strict minimum est largement suffisant », précise-t-il. Ce choix s'est présenté à lui comme une opportunité. S'inscrivant dans le projet de La Forge à Fer, il a accepté il y a quelques mois maintenant la proposition d'un ami, qui avait acheté un bâtiment agricole afin d'en faire une salle de concerts et de spectacles. « J'ai dû trouver un habitat léger afin de m'y installer, j'ai donc opté pour la yourte. Par souci de proximité, j'ai choisi la Freinaie² afin de me procurer ma maison. » Il poursuit, « mon choix était primordialement motivé par la vie en communauté. Ici, sur mon lieu de vie, chacun dispose de son espace privé et de lieux communs ». Choix citoyens, personnels, financiers, de nombreuses raisons peuvent donc pousser à vivre en habitat légers. Mais tout le monde peut-il vivre en yourte ?


Resto - Bistro - Expo

LA S E RRU R ER IE

Si l'inconvénient du confort vient immédiatement à l'esprit des plus dubitatifs d'entre vous, Amandine nuance, « ce sont moins des inconvénients que des contraintes, que celui qui choisit de vivre en yourte accepte ». Il est ici question de subjectivité. En effet, la jeune illustratrice était plus embêtée par le fait de devoir rallumer le poêle le matin en se levant que par la douche solaire à pression qui la contraignait à faire chauffer de l'eau l'hiver pour se doucher. Miguel, quant à lui, a choisi de garder l'eau courante, et l’électricité. Ainsi, loin du cliché de la précarité de la yourte que l'on peut avoir aux premiers abords, on voit se profiler à travers les discours de nos interlocuteurs l'image d'une yourte s'adaptant aux besoins, et aux choix de chacun. La construction de sa propre maison, et la possession de celle-ci pour un coût réduit³ sont autant d'avantages récurrents. Tout comme l'idée de convivialité et de confort intérieur qui émane de la petite taille de l'habitation permettant alors un chauffage optimal, et de sa circularité rendant le lieu chaleureux. Si la yourte offre la possibilité de construire son chez-soi, et de devenir acteur de son lieux d'habitation, de plus en plus d'endroits proposent aussi aux curieux qui seraient tentés par l'expérience de passer une ou plusieurs nuits dans une de celles-ci, afin d'initier à cette aventure un public de plus en plus large, et de le sensibiliser au respect de l'environnement et à l'évolution des modes de vies. _ Rédaction : L.Darrault et S. Morfakis Photos : Amandine Alamichel

¹ Autorisation de s'installer en zones urbaines, ou non constructibles prévues dans les Plan Locaux d'Urbanismes. ² Association de fabrication vente et location de yourtes et tipis. ³ Nos interlocuteurs établissent une fourchette de 3000 à 20 000, selon les besoins de chacun (matériaux, superficie, énergie...) En auto construction à la Frenaie, Miguel a déboursé 9000 euros avec une bonne isolation de 10 cm de laine de mouton et un plancher isolé.

Ouvert 7 j / 7 jusqu’à 2h00 Nombreux cocktails Formule du midi Brunch le week-end Cuisine traditionnelle & du monde

Liens utiles 28 rue des Grandes écoles - Poitiers www.lafrenaie.org www.laserrurerie.com - info@laserrurerie.com yourtes.net/yourte-et-yourte.html 05 49 41 05 41

© amelie_rault@hotmail.com

DES AVANTAGES ET DES INCONVÉNIENTS


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2015

ANNÉE DE LA CHÈVRE EN CHINE Le 19 Février prochain aura lieu un événement sensationnel pour toute la communauté chinoise : le nouvel an lunaire, plus connu par les occidentaux sous le nom de nouvel an chinois. Mais que représente pour eux cette période de festivités ?

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éfilés, chars, costumes et dragons aux couleurs vives sont généralement les images qui nous viennent à l'esprit à l'évocation du nouvel an chinois. Mais, saviez-vous qu'à l'origine, le nouvel an Chinois était la fête du solstice d'hiver, qui marque la fin de la période de froid et l'arrivée prochaine des beaux jours. Cette édition 2015, sera placée sous le signe de la Chèvre de Bois. La légende veut que seuls les douze animaux ayant répondu présent à l'invitation de l'Empereur de Jade pour le nouvel an donnent leur origine au célèbre zodiaque chinois. Une grande tradition Au-delà des célèbres défilés et de l'astrologie, cette tradition comporte des codes bien plus étendus. La maison par exemple n'est pas laissée de côté, chaque porte est ornée d'un porte bonheur de couleur rouge, symbole de joie et de chance. Oubliées les cartes de vœux représentant des sapins enneigés et pailletés, place aux bandes de papiers, placées de chaque côté de la porte, sur lesquelles sont inscrits les vœux de santé, richesse, chance... Les ancêtres prennent une place primordiale, ainsi la nuit de veille symbolise le temps où l’on se débarrasse des mauvaises incitations de l’année passée et où l’on chasse celles qui sont à venir. C'est également le moment, en famille, d'inviter les ancêtres en notant leurs noms sur une feuille de papier qui sera ensuite disposée sur l’autel familial . Le jour J, les familles se rendent au temple pour faire des offrandes à ces mêmes ancêtres.

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La famille à l'honneur Le nouvel an chinois est une coutume qui reste importante encore aujourd’hui dans la mentalité des jeunes Chinois. « C’est comme Noël en France, une manière pour tous les membres de la famille de se retrouver. Je vis à Chengdu et mon frère à Pékin », explique Sébastien avant de poursuivre, « la distance excède les 2 000 km, soit la distance Paris-Moscou. Sans ce genre de moments, nous n'aurions pas l'occasion de nous retrouver ». Pour Bo Niu, étudiante en sociologie, le plaisir de se retrouver en famille est tout aussi important. « Ici, une famille peut être dispersée un peu partout sur le territoire chinois qui représente 13 fois la superficie de la France environ. » Seulement, un point noir persiste dans toute cette organisation, « à cette période, les trains sont bondés et pris d'assaut ». Si de son côté François reconnaît également cette dimension familiale, il tient à nuancer, « je trouve que ce n’est plus pareil. Les générations précédentes se souviennent que c’est un moment de réunion qui tend à se perdre. J'ai le sentiment que la jeune génération célèbre cet événement par dessus la jambe ». Légèrement amer, François trouve pour autant ces festivités, où les chanteurs reprennent des hymnes et des Xiqu, opéra ou théâtre chanté chinois datant des années 40 - 50 toujours aussi spectaculaires. Une coutume qui se perd ? « Ça ne m'intéresse pas vraiment, j'ai l'impression que cela me demande plus d'effort qu'autre chose. De même que certains d’entre vous j'imagine, je m'ennuie lors de ces réunions familiales », reconnaît Ling étudiant en économie depuis deux ans environ, qui ne se laisse plus vraiment emporter par cette ferveur annuelle. Chang Wei, étudiant à l'IAE, détaille, « je vis hors de Chine depuis maintenant trois ans, et malgré l'importance, que je confère au nouvel an chinois, cette fête ne me manque pas. Je préfère faire le voyage pour voir ma famille quand j'en ai réellement envie ou besoin, pas spécifiquement pour ce moment particulier, je n'ai pas envie que cela devienne une obligation familiale ». Convaincus, adeptes ou plus modérés, les Chinois gardent en eux les images et coutumes de cette tradition et sont nombreux chaque année partout dans le monde à fêter le printemps. Le tout, dorénavant, sans pétard, jugés trop dangereux et interdits à l’intérieur des villes. Mais comme il faudra bien repousser les mauvais esprits et réveiller le dragon, totem de la Chine, certains se rabattront sur des cassettes reproduisant le crépitement de ces pétards.

_ Rédacteur : C. Aissani | Photos : Thomas Sauzedde - flickr Fokus - 17


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LA PUDEUR AU FÉMININ

On le sait tous, le corps dit de soi bien plus que les mots. Qui n’a pas déjà eu l’impression d’avoir envoyé un signal par le simple fait d’avoir opté pour une tenue décontractée, chic ou sexy ? Pour ce nouveau numéro Bouge entre dans votre intimité. « Elle a montré la bretelle ; elle a donné un signe » Soulignons pour commencer que la pudeur est quasi systématiquement rattachée aux femmes. C’est pourtant un rapport avec l’intimité que nous avons tous. Mais voilà « la pudeur est avant tout féminine », nous rappelle Lydie Bodiou professeure d’histoire à l’Université de Poitiers. Elle ajoute que ce binôme constitué de la femme et du corps, entraine en majorité un jugement dépréciatif. « On peut y voir un lien avec le mythe de Pandora », précise-t-elle. Aux yeux des grecs Pandora est la première femme, créée de toutes pièces par Zeus pour piéger les hommes. « Depuis le corps de la femme véhicule cette intention, qui est d’ailleurs souvent un message sexuel. » On voit tout ! La pudeur renvoie toujours à cette idée d’intérieur et d’extérieur. En général, « dévoiler c’est se rendre accessible, à l’inverse, se renfermer reviendra à se protéger », nous informe l’historienne. Elle ajoute, « la jupe se raccourcit, et alors ? C’est formidable ». Lisandre, étudiante à l’Université de Poitiers, confie, « pour moi se dévoiler n’a rien de choquant, ça ne veut pas dire que nous sommes exhibitionnistes, on suggère seulement ce qui est ». Le topless Le topless fait comprendre que la pudeur est un fait social et culturel. « C’est intéressant on se rend vite compte que la norme que s’impose quelqu’un par rapport à son corps n’est pas celle des autres », réfléchit l'historienne, « il n’y a pas de code du corps et du comportement, il faut alors s’adapter en fonction du lieu, des circonstances et avec l’éducation que l’on a reçu ». Ainsi on distingue la pudeur qui se rattache à l’intimité, de la décence qui renvoie davantage aux autres. Pour Agathe étudiante à L’Université, « peu importe l’âge ou la taille des seins, je pense que pour le topless c’est à chacun de voir, après mettre un haut à la plage c’est aussi préserver sa santé ». Faire tomber le soutif Si le soutien gorge était par le passé un élément fonctionnel, il est évident qu’aujourd’hui il répond avant tout à une préoccupation esthétique. Une arme de séduction faite de dentelle et de froufrous. Aude étudiante en BTS esthétique remarque, « c’est de l’ordre du paraître et ça nous obsède, pourtant ça ne regarde que nous ». Dans les années 70 les tétons, dont on cherche aujourd'hui à tout prix à cacher l’existence, étaient une arme de revendication. Agathe constate : « C’est beau la forme des seins au naturel et pourtant on veut voir deux bosses. » Aude enchérit, « c’est vrai, pourquoi devrait-on céder à ce conformisme ? Soyons pudiques pour nous même et notre corps s’en portera bien mieux ». _ Rédaction : A. Girard

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people

BALLERINES & CHAUSSURES DE SÉCURITÉ C’est quoi ce chantier ?

Construite en 1982, la salle de spectacle du centre socio-culturel de Beaulieu va bientôt bénéficier un lifting bien mérité. Fermée à partir de janvier 2015, elle va toutefois s’offrir une dernière "soirée de gala" . Le 11 décembre, après 10 jours d’expérimentations artistiques en tous genres, la compagnie Androphyne organisera sa "Dernière Soirée avant Travaux".

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n plus de 30 ans, la salle de spectacle du centre socio-culturel de Beaulieu en aura vu de toutes les couleurs. Danse, théâtre, musique… Toutes les formes d’arts se sont bousculées entre ces murs, devenus peu à peu l’un des lieux symboliques de la vie culturelle pictavienne. Scène Nationale de la ville avant l’arrivée du TAP, Beaulieu est aussi le lieu où des dizaines d’artistes se sont fait les dents à grands coups de pointes, de monologues et de performances diverses et variées. Manu Ragot, administrateur de la compagnie Androphyne résidant à Poitiers, est l’un des témoins de ce bouillon de culture permanent : « Beaulieu est un symbole pour beaucoup de danseurs, explique t-il, par exemple, les danseurs en gardent souvent un souvenir mémorable pour le rapport intimiste entre la scène et le public. »

Ravalement de façade

Bien entendu, la salle ne va pas disparaître, bien au contraire. En travaux dès janvier 2015, elle rouvrira ses portes en septembre de la même année, rajeunie et d'autant plus prête à accueillir ballerines et décors, avec un petit avantage supplémentaire : un meilleur confort pour les spectateurs. Chloé Moreau, chargée de médiation du centre socio-culturel, détaille le contenu de ces travaux : « Toute la partie spectateurs va changer. On va mettre de nouveaux sièges, le plancher du plateau (c'est-àdire la scène) va être révisé, et il y aura pas mal de rénovations techniques. » Pour dire adieu à la version 1.0 de la salle, il fallait organiser un évènement digne de ce nom. C’est là qu’intervient Androphyne. « Nous sommes une compagnie de danse à

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la base, explique Manu Ragot, mais on a voulu se tourner vers d’autres formes d’arts comme l’art contemporain, la performance. Du coup, aujourd’hui, Androphyne est une compagnie multiforme, touche-à-tout basée en Aquitaine.» C’est d’ailleurs au Cuvier, une salle de spectacle bordelaise, qu’est né le concept de la "Dernière Soirée avant Travaux" (photos) : « le plateau de cette salle, dans laquelle on était en résidence, allait être rénové, et on s’est dit que ce serait amusant d’organiser une soirée autour de la thématique du chantier juste avant la clôture. On a eu carte blanche pour faire, avec une quinzaine d’artistes, plein de recherches et d’expérimentation dans un ‘laboratoire’ artistique, et, à la fin du processus, on a présenté le résultat de ces recherches. »


Vis ma vie d’artiste

Vous l’aurez compris, c’est à peu près le même programme qui attend la salle de Beaulieu. A peu près, car « la problématique est différente. A Poitiers, ce n’est pas uniquement le plateau qui va changer mais la salle toute entière. C’est stimulant, car ça nous donne l’occasion d’inverser les rôles : les spectateurs seront en majorité sur le plateau, pendant que les artistes investiront le reste de l’endroit, gradins compris ! » Spectateur, attends toi donc à une expérience … différente : « Il ne faut pas voir ça comme un spectacle, mais plutôt comme une soirée performative. Il faudra venir avec sa curiosité, se laisser guider, regarder un petit peu partout…

Ce ne sera pas écrit, mais le rapprochement entre le public et les artistes devrait être intéressant. » Preuve de cette inversion des rôles, le public*, entrera dans la salle par les coulisses, le hall d’entrée étant démoli. Et, pour rester dans le thème, un casse-croûte "chantier" (comprenez sandwich et charcuterie) sera inclus dans le prix du billet d’entrée (5€). Du pain et des jeux, que demande le peuple ? *Public en nombre assez restreint, la réservation est donc de mise.

_ Rédaction : B. Lion | Photo : Androphyne

10 JOURS EN LABO Si la soirée de clôture vous ouvre ses portes le 11 décembre, les artistes participant au projet seront, eux, "enfermés" dès le lundi 1er dans le laboratoire artistique installé par Androphyne au sein du centre socio-culturel de Beaulieu. Dix-huit personnes vont alors cohabiter dans un « temps de recherche à la fois personnel, puisque chacun pourra proposer ses idées, et collectif, puisque le but est de produire un résultat en équipe », détaille Manu Ragot.

Large panel d'artistes

En plus des quelques membres de la compagnie, dont Pierre-Johann Suc et Magali Pobel, les deux chorégraphes, Blanche Konrad, une artiste performeuse, et Samuel Dutertre, danseur, on croisera donc pêle-mêle : des artistes contemporains, des plasticiens, des jeunes danseurs de Poitiers « gourmands d’expérience dans cette salle où ils ont fait leurs premiers pas », deux personnes de l’École européenne supérieure de l'image (EESI) basée à Poitiers et Angoulême, une musicienne, un danseur hip-hop … Bref, un nombre fou de créateurs en herbe venus de différents horizons aussi bien artistiques que géographiques.

Rendez-vous en décembre


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FAC ET ENTREPRENEURIAT FONT BON MÉNAGE

Depuis un moment une idée d'entreprise vous trotte dans l'esprit ? Mais vous vous dites qu'il n'y a pas de place dans votre emploi du temps pour vous y consacrer. Désormais une nouvelle formation de l’Université de Poitiers propose des cours et des plages horaires aménagées pour vous aider à créer votre projet professionnel.

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'est la nouveauté de l’année universitaire 2014-2015. Depuis le 15 septembre, à Poitiers, il est possible pour n’importe quel étudiant de s’inscrire dans un cursus qui l’aidera à créer sa propre boîte. Son petit nom : PEPITE, qui veut dire Pôle Etudiant Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat. Ce programme national, porté à Poitiers par le Safire, s’inscrit dans une volonté « de généraliser la diffusion de la culture entrepreneuriale et de l'innovation auprès des jeunes dans l’enseignement supérieur. Et ainsi favoriser le passage à l’acte des étudiants et jeunes diplômés désireux d’entreprendre ». En clair, il permet à des étudiants de prendre plus de temps pour réfléchir et porter leur projet professionnel. « Ce statut donne beaucoup d’avantages aux inscrits, explique Jenny Buord, chargée d’accompagnement au PEPITE de Poitiers, par exemple, cette formation dispense des stages obligatoires. Et elle permet aussi d’être excusé pour les TD ». Avec cette formation le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche espère « susciter l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes ». Accompagnés par de vrais pros Toute personne âgée de moins de 28 ans ayant le bac peut prétendre au statut d'étudiant entrepreneur. Pour cela, il suffit de prendre contact avec le pôle PEPITE de l’Université et de remplir le dossier d’inscription (pour plus d’info, voir l’encadré ci-après). Après l’envoi de votre candidature, le projet est étudié par une commission qui choisit de le porter ou non, en fonction du sérieux, de la faisabilité et de la qualité du dossier. « À Poitiers, la Commission se réunira en novembre pour décider des dossiers retenus ou non », continue Jenny. Tout étudiant, de la licence au doctorat, inscrit dans n’importe quelle filière peut envoyer son

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dossier au Safire. Si votre projet est retenu, la formation peut alors commencer. Tout au long du cursus, les nouveaux étudiants-entrepreneurs auront la possibilité d’être accompagnés par des professionnels de l’entreprise du réseau PEPITE (professeurs, ingénieurs, autoentrepreneurs…) De plus, ils pourront avoir accès à des plateformes de coworking pour mettre en place des réseaux d’étudiants et de professionnels et partager leurs expériences et idées.

PEPITE :

PÔLE ETUDIANT POUR L’INNOVATION, LE TRANSFERT ET L’ENTREPRENEURIAT


Pour tous les goûts Évidemment, l'Université propose aussi d’autres pistes pour vous former au monde professionnel. Effectivement, le DU Passeport Compétences Création (PCC), également géré par le Safire, permet une première approche du monde professionnel, à travers divers ateliers et rencontres. De plus, l’UE libre Atelier projets, gérée cette fois par le département de Sciences Humaines, a elle aussi l’objectif de familiariser les étudiants, de toutes les filières, à la réalité entrepreneuriale. Pour ce qui est du PEPITE, il existe également un concours national qui récompense les projets de création d’entreprise innovante : le Tremplin pour l’Entrepreneuriat Etudiant. La date limite de dépôt de votre candidature est fixée au 31 mars 2015 (pour plus d’informations, voir encadré). _ Rédaction et Photos : D. Antuna Castillo

Infos pratiques : > Plus d'informations : sandra.choisy@univ-poitiers.fr > Pour l’instant, 29 PEPITE ont été créés en France (métropole et DOM TOM). > Toutes les informations concernant cette formation sont à retrouver sur le site : www.enseignementsuprecherche.gouv.fr/pid30796/ pepite.html


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LE POITOU A SON SITE

DE CROWDFUNDING

Depuis plusieurs années, les sites de financement participatif en ligne ont le vent en poupe. Françaises, européennes, internationales... Et depuis le mois de septembre 2014, régionale. Le Poitou-Charentes a sa propre plateforme : « J'adopte un projet ».

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ui n'a jamais entendu parler de financement participatif ? Ulule, Kisskissbankbank, My Major Compagny, sont autant de plateformes qui proposent aux citoyens de faire des dons pour soutenir les projets d'internautes qu'il soient sportifs, associatifs, culturels, environnementaux ou encore artistiques. J'adopte un projet, première plateforme de crowdfunding en PoitouCharentes a su se démarquer de ces sites dès son lancement et se différencie par son impact en termes d'emploi. « En effet, les projets lancés sur le site doivent créer au moins l'emploi de leur entrepreneur », précise Justine Pelleray, chargée web et communication à l'Action pour le développement économique par la finance participative en Poitou-Charentes (Adefip), association réunissant les acteurs de l’Économie Sociale et solidaire, porteurs de ce projet. La jeune femme poursuit, « J'adopte un projet permet la mise en relation des entrepreneurs picto-charentais et des citoyens pour financer par le don des projets présentant de fortes valeurs sociétales ». Et là où sur les autres sites, les porteurs de projets se sentent parfois délaissés et livrés à eux-mêmes, la plateforme régionale se

FINAN CEMENT PARTICI PATIF

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distingue une nouvelle fois. « Pour garantir le suivi et la réussite des projets, plusieurs partenaires, membres de l'Adefip, liés par une convention, assistent les porteurs de projets. Certains contribuent financièrement mais pas seulement. Ils assurent également l'accompagnement post-financement ». A deux pas de chez vous Le caractère régional est également une des spécificités de cet outil. « J'adopte un projet est une plateforme locale et c'est bien cette proximité entre les citoyens et les porteurs de projets qui fait notre différence », s'enthousiasme Justine avant de poursuivre, « nous proposons aux citoyens d'aider des projets à voir le jour sur leur territoire mais surtout d'être témoin des résultats de la collecte de dons. Soit parce que l'initiative soutenue sera dans une zone géographique proche ou bien parce qu'ils deviendront des utilisateurs, soit parce qu'il peut s'agir d'un voisin ou d'un ancien copain de promo... » Dix projets sont déjà en ligne et de nouveaux devraient très vite arriver à l'horizon de 2015 où une Société coopérative d'intérêt collectif (Scic) pourrait voir le jour afin de pouvoir proposer les projets en ligne à l’investissement citoyen. Site : jadopteunprojet.com _ Rédaction : C. Prot


Rediffusion Ă 10h30 et 12h10


Poitiers Jeunes

QUE SONT-ILS DEVENUS ? Les porteurs de projets de l'association Poitiers Jeunes ont été nombreux à se succéder dans ces pages. On profite de cette nouvelle année pour retrouver deux d'entre eux. PERLES DE TOKYOÏTES Au printemps 2012, alors que Lucie termine ses études d’ingénieure et que Sam a déjà une licence de cinéma en poche, un voyage au Japon s'impose comme un nouveau cap. Leur objectif : faire découvrir ou redécouvrir toute la multiplicité de Tokyo par le biais d'une vidéo hebdomadaire sur les différents quartier de la métropole. > Comment est né le projet Perles de Tokyoïtes ? On ressentait le besoin de faire quelque chose de spécial avant d'entrer dans la vie active. En juin 2011, on discutait des retombées désastreuses du tsunani sur le tourisme au Japon. On voulait montrer qu'il ne fallait pas s'arrêter à l'image qu'en donnaient les infos et qu'il y avait beaucoup à découvrir et à visiter. > Pourquoi le Japon ? On suivait des cours de Japonais depuis deux ans. L'une aimait le côté traditionnel de la culture japonaise, alors que l'autre n'avait qu'une envie : se rendre dans cette pop culture moderne des jeux vidéos et des nouvelles technologies... Une complémentarité qui nous a permis de découvrir des aspects que l'on pensait contradictoires.

Si c'était à refaire vous le referiez comme ça ? A 100%, oui ! Les difficultés rencontrées nous ont offert des opportunités. L'arrivée a été chaotique : le fauteuil roulant de Sam s'était cassé pendant le trajet. On a dû se mettre au japonais dès la première heure pour trouver un moyen de quitter l'aéroport. Que vous a apporté cette aventure? Tout ! Nous avons appris beaucoup sur la mentalité japonaise : le service de la communauté avant tout, le sens des valeurs comme priorité. Nous nous sommes construites de tout cela. Ça a été un projet très enrichissant techniquement (montage de projet et compétences vidéo). Pour approfondir sa compréhension de la sociologie japonaise, Sam a créé de nouveaux contacts, notamment avec un sociologue basé au Japon. Lulu a développé une passion pour le thé acquérant plusieurs ouvrages dans l'idée d'un projet infographique.

Aujourd'hui que faites-vous ? Sam continue son travail dans l'audiovisuel et le webdocumentaire et depuis l'année dernière dans le transmédia. Lulu a finalisé sa formation > La dimension culturelle était importante ? d'ingénieur et a travaillé pendant un an. Mais un C'est un pays qui peut paraître hostile : c'est loin, sentiment d'insatisfaction restait omniprésent. Il c'est cher et c'est très différent. Notre mission se- y a trois mois, elle a abandonné cette voie pour rait accomplie si l'on pouvait convaincre que cette s'orienter dans le graphisme. différence culturelle était l'une des forces d'un tel > Des nouveaux projets ? voyage. Ce n'est pas évident de mettre sur pied de tels > Quel est le plus grand souvenir ? Les rencontres. L'accueil des japonais a été exceptionnel. Une belle anecdote : alors que nous faisions les repérages, deux personnes se sont écriées dans notre dos : "Oh mais ce sont les Perles de Tokyoïtes !" Il s'agissait de deux Françaises qui avaient suivi nos premiers épisodes avant de partir pour quinze jours au Japon.

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projets avec nos études mais l'envie ne manque pas et nous prévoyons déjà l'année 2016. > Quels conseils donneriez vous à des jeunes qui voudraient se lancer dans un tel projet ? Nous ne conseillerons jamais assez de se lancer. Nous avons passé beaucoup de temps à nous documenter, à nous renseigner, à préparer... L'organisation d'un tel projet est primordiale. C'est ce qui nous a permis d'en profiter autant.


Poitiers Jeunes LA P'TITE VADROUILLE Lina et Amandine, deux passionnées de chevaux, se sont lancées le défi de traverser l'Ouest des États-Unis à dos de cheval en 2012. > Comment est né le projet la P'tite Vadrouille ? Nous rêvions toutes les deux de voyages, de chevaux et de grands espaces. Le cheval symbolisait la liberté et un mode de déplacement doux qui nous convenait. > Aviez vous l'impression à l'époque que c'était un défi complètement fou ? Pas du tout. Aujourd'hui on comprend mieux nos parents qui s'inquiétaient et on se dit que c'était effectivement complètement fou. On partait avec très peu d'expérience du voyage et du cheval. > Quelles étaient vos plus grands "doutes"? On était un peu insouciantes, rien ne nous inquiétait vraiment. Ah si! Amandine avait peur de voir un ours. Le seul qu'on a croisé elle ne l'a pas vu. > Quel est le plus grand souvenir ? Les grands galops à la poursuite des troupeaux de chevaux dans les espaces sans fin du Colorado, le bruit des chevaux broutant autour de la tente au réveil, le grand canyon de Yellowstone et ses multiples couleurs digne d'une peinture...

> Si c'était à refaire vous le referiez comme ça ? Oui, le côté non planifié nous a apporté beaucoup de surprises. Un cowboy, qu'on avait contacté par mail deux jours avant, a débarqué après cinq heures de route pour nous emmener dans un ranch digne d'un western ! > Que vous a apportées cette aventure ? De l'expérience dans toutes les démarches administratives. Un meilleur niveau d'anglais. De l'assurance. Un enrichissement personnel grâce aux rencontres. Une ouverture d'esprit sur les différentes façon de vivre. Et un chapeau de cow-boy... > Aujourd'hui que faites vous ? On poursuit nos études : Master 2 en écologie. > Des nouveaux projets ? On a hâte de repartir. Mais on veut venir à bout de nos études. La Mongolie un jour qui sait ? > Quels conseils donneriez vous à des jeunes qui voudraient se lancer dans un tel projet ? Allez-y! Faites des tests avant de partir sur des voyages similaires, surtout pour le matériel. Un de nos chevaux a été blessé par le frottement de la selle. Avec plus d'expérience, on aurait ajouté un tapis qui aurait suffit à éviter ça. _ Rédaction : C.Prot | Photo : Lina et Amandine Poitiers Jeunes - 27


Amphitamine

DEUX WEB SÉRIES MADE IN POITIERS

Depuis des années, internet est devenu le nouveau vivier des créations audiovisuelles amateurs : podcasts, sketchs, et bien sûr les séries. Comme à la télévision, ce genre est devenu l’un des plus courants sur la Toile. Focus sur deux Web Séries poitevines.

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e Visiteur du Futur, Hello Geekette, Flander’s Compagnie, Noob, Les Opérateurs… Vous avez forcément, si ce n’est regardé, au moins déjà entendu parler de ces séries françaises. Leur particularité : avoir été produites pour le web. « Ce nouveau support permet d’éliminer pas mal d’obstacles pour la production et de faciliter grandement la diffusion », explique Quentin, étudiant en L3 d’Arts du Spectacle. Dorénavant, grâce à internet, tout un chacun peut désormais lancer son projet et attendre le retour de millions d’internautes, qui vont regarder, commenter, adorer ou détester votre travail. Quentin s'est justement lancé dans cette aventure avec sa web série, Paradoxe, attendue en janvier, coréalisée avec un autre étudiant de Poitiers. « Ça a quelque chose de flippant de laisser son bébé comme ça en pâture aux fauves d’Internet, continue le jeune réalisateur, mais en même temps, vu qu’on veut en faire notre métier, il fallait bien se lancer un jour ou l’autre. Et la web série est à nos yeux le meilleur format pour débuter ».

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Difficile de s'équiper Le Passage, un autre projet poitevin réalisé par Gaëtan et Sara-Leyla, a déjà relevé le baptême du feu. « Pour l’instant les retours sont bons, s'enthousiasme la coréalisatrice, ancienne étudiante en BTS production, le seul bémol concerne le son ». C'est bien là, au cœur de s productions « faites maison » que réside le problème majeur de tous ces projets. « En dehors du cadre des Travaux Pratiques, la fac n’aide pas beaucoup les réalisations », estime Gaëtan. La majorité du matériel est donc aux frais des étudiants. « Les costumes sont pour la plupart dénichés à Emmaüs, les accessoires sont récupérés ici ou là, commente Sara-Leyla, mais pour le matériel technique c’est plus compliqué ». Appareils photo numérique, caméscopes, micros musicaux et dictaphones deviennent dès lors les meilleurs amis des réalisateurs en herbe. « Des amis nous aident parfois pour trouver du matos, ou nous en prêtent et franchement, sans ce cercle d’amis de toute façon le projet serait irréalisable », reconnaît le jeune homme. Le web élimine certains obstacles Et les proches ne servent pas seulement à se procurer le matériel manquant, loin de là. Leur rôle principal réside en réalité dans le jeu des acteurs. Dans les deux productions, l’ensemble des rôles a été confié à des connaissances, proches ou plus éloignées. « Le grand nombre de seconds rôles nous oblige à recruter dans notre cercle d’amis, se justifie Quentin, de toute façon on constate que même dans les séries plus professionnelles en ligne, les acteurs sont souvent des amis des réalisateurs ». Comme pour l'aspect matériel, ces web séries n’ont pas les fonds pour recruter des acteurs professionnels. « Mais cela n’a pas que des désavantages, confie Sara-Leyla, ça transforme les tournages en sacrées expériences, tant humaines qu’artistiques, qui nous permettent de mieux connaître nos acteurs ». Acteurs qui


_ Rédaction : D. Antuna Castillo | Photos : S.L. Rémy, G. Thomas , M. Chotard et Q.Coutanceau

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parfois ne se cantonnent pas à leur simple rôle devant la caméra, mais apportent leur grain de sel à l’histoire, à la mise en scène, au scénario… Le fait d’être des amateurs qui diffusent sur internet permet de faire appel à ces aides subsidiaires. S'il est vrai que le format web permet d’éliminer pas mal d’obstacles et d’ennuis, il faut garder en tête qu'il en rajoute d’autres. « Dans l’ensemble l’ambiance reste sereine et sympa malgré les difficultés et quoiqu'il arrive, nous mettons tout en œuvre pour atteindre un cadre professionnel pendant le tournage », précise Quentin. Les difficultés justement ont été nombreuses pendant les mois de tournage et de post-production. Lumière extérieure changeante, emplois du temps des acteurs discordants, matériel son de mauvaise qualité, lieux de tournage éloignés… « Il est primordial de ne jamais laisser tomber ce projet qui nous tient à cœur, confie Gaëtan, et c’est en ça qu’être en duo est un avantage considérable. »

Le Passage de Sara-Leyla Rémy et Gaëtan Thomas « Daphné est une ado, restée bloquée dans l’enfance à lire ses contes et histoires. Mais un jour, tombée dans le coma, elle se retrouve transportée dans un monde où ces contes sont réels et se côtoient. Cependant il se trouve qu’ils sont beaucoup moins féériques que ce qu’elle imaginait... Cela l’aidera à grandir et à s’affirmer ». Sur un ton décalé et humoristique, cette série fantastico-comique de neuf épisodes aborde des sujets plus sérieux, comme ceux de l’adolescence et du passage à l’âge adulte. Tournée à partir de février 2014, ce projet regroupe un duo, amis depuis 14 ans.

Paradoxe de Matthis Chotard et Quentin Coutanceau « Un groupe de quatre étudiants se retrouve du jour au lendemain pourchassé par une organisation secrète, qui utilise des techniques de voyage dans le temps. Aidé par un mystérieux homme masqué, ils devront déjouer les plans de ce groupuscule qui cherche en réalité à les empêcher de commettre des actes dont ils n'ont encore jamais soupçonné être les auteurs un jour. » Beaucoup plus sérieuse que la précédente, cette série de Science-Fiction mystérieuse a réussi le tour de force de créer, en un format de cinq minutes par épisode, un univers complexe et étoffé. Composée de six épisodes, cette saison d’introduction laisse la place à une suite. Si les spectateurs sont au rendez-vous … Amphitamine - 29


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Les Informations > LE 12 MINUTES Votre rendez-vous d'actualité locale. Du lundi au vendredi, en direct à 8h40 et rediffusé à 10h30 et 12h10 > FLASHS NATIONAUX Du lundi au vendredi, toutes les heures de 6h à 12h et de 14h à 18h Samedi, toutes les heures de 7h à 12h puis à 16h Dimanche, toutes les heures de 7h à 12h > JOURNAUX NATIONAUX Du lundi au vendredi à 6h30, 8h30 et 12h30 Le samedi à 8h30 et 12h30

Infos et contacts > Pour communiquer sur votre actualité et vos évènements, info@radio-pulsar.org > Envoyez vos démos, vos projets d'émissions ou de chroniques à programmation@radio-pulsar.org > Vous souhaitez mettre en place un atelier radio avec un groupe de jeunes ? direction@radio-pulsar.org > Pour toute proposition de partenariat ou question relative à nos tarifs publicitaires : pub@radio-pulsar.org


> 17h-18h Onde à Toi ! L'équipe de « Onde à Toi ! » s'interroge et échange sur les discriminations : racisme, homophobie, religion, sexualité, société… Accompagnés

MARDI

> 00h-5h Les Ondes Nocturnes

> 21h-23h Scrogneugneu Amateurs de rock indé et d’électro déjanté, ce rendez-vous est fait pour vous. Dj Kingkongpingpong passe en revue les nouveautés et propose quelques exclus.

> 20h-21h TechnoloGeek L'émission consacrée aux nouvelles technologies et séries TV !

> 19h-20h X-Bulles Crapule et ses chroniqueurs commentent les dernières sorties en bandes dessinées et font le tour de l’actualité du genre.

> 18h-19h And The Tap Drips Emma la Prophète et Pénélope la Snob vous concoctent la seule émission entièrement en anglais.

LUNDI

> 23h-00h La Cabine Du Désir Animée en direct par Audrey Petburn et son acolyte Milo, Romance

>21h-23h Culture Dub AlexDub et Loob transforment Pulsar en sound system virtuel. L'histoire du dub de ses origines à nos jours, qu’il soit roots, steppa, électro ou ethno.

> 20h-21h Technogramma Time Un condensé de l’actu techno et hip-hop instrumental en provenance directe des zones underground de toute la planète.

> 19h-20h Slamatoova Une heure de délire consacrée au slam, avec des impros, des textes, de la musique, des fausses pubs, des invités, et votre texte à vous !

> 00h-5h Texture

> 18h-19h À l'Asso La Plateforme de l'Engagement Solidaire de l'Afev met en avant les associations qui recrutent des bénévoles étudiants.

> 21h-23h L'Indépen-dance François et Franck nous entrainent dans un voyage au cœur de la drôle de musique.

> 20h-21h Moptop L'émission rock/ garage/psyché qui fait saigner des oreilles et s'élever l'esprit... Stay sick dude !

> 19h-20h Trick Bag Les déambulations musico-littéraires de Tao, sur fond de jazz, hip-hop ou électro.

> 18h-19h Jazz Product Le Jazz n'aura bientôt plus de mystère pour vous. Ce rendez-vous Free/Jazz/Bop vous ne vous laissera pas indemne.

> 17h-18h Johnny Fais-Moi Mal ! Johnny Bionic invite artistes, musiciens, porteurs de projets, dj's, programmateurs, adhérents d'associations... A venir s'exprimer, présenter leurs activités et surtout leur univers musical !

MERCREDI

etc. vous propose chaque semaine un espace de paroles dédié aux sexualités.

> 21h-23h Metal Fury L'émission qui fait du bruit. Le metal de Hard à Z.

> 20h-21h Punx Tout sur le punk. Sortez vos rangers et vos ceintures à clous du placard.

>19h-20h Kérosène Benjamin vous distille une indie pop synthpop fraîche et raffinée, aux accents résolument électro.

>17h-18h All I Wanna Do L' équipe de « All I Wanna Do » se plie en quatre pour vous proposer chaque semaine des bons plans, des idées et des astuces pour que vous preniez le contrôle !

JEUDI

> 00h-5h Texture

> 23h-00h Arty Eighty Une heure de programmation éclectique, qui évolue à travers des sons new wave, house, trip hop, hip hop, synth pop, électro rock…(une semaine sur deux)

Des nouveautés, des exclusivités et des introuvables entre novo pop, électronique et rock.

> 12h35-13h Zazou Toute l'actualité des porteurs de projet de Poitiers Jeunes.

>11h30-12h Radio Jardin Baladez-vous au potager et suivez l'évolution de la nature et les travaux à réaliser en compagnie de jardiniers chevronnés...

SAMEDI

> 00h-5h Le Club

> 23h-00h Friday Night Live Carte blanche d'une heure à un artiste électronique de prestige.

> 21h-23h Takeoff 2.0 Progressive trance & house, electro, techno, acid, hardteck, ambient, lounge...

> 20h-21h Turn It Up Show Le hip hop qui sort des sentiers battus et combat les clichés.

> 19h-20h Radio Vedette Votre rendez-vous avec tout l’esprit de Marseille à Poitiers, la plus méditerranéenne des villes du PoitouCharentes.

VENDREDI

> 00h-5h Le Club

| GRILLE DE PROGRAMMATION 2014 |

d'invités experts en la matière, tous seront là pour répondre à vos questions !

RADIO PULSAR 95.9 | www.radio-pulsar.org |

> 15h-15h15 Cosmorama Le collage sonore à vocation radiophonique.

> 14h-15h Polémix et La voix Off L'Histoire de France et le monde tels qu'on ne les racontera jamais à l'école.

> 11h-12h Wiye Votre émission de World Music ! Le monde s'invite dans vos oreilles.

DIMANCHE

> 00h-5h Le Club

> 23h-00h Groove is in the house Le rdv des amateurs de Chicago House, par le collectif de dj’s Advokkat.

>21h-23h 16Rimes Le tour de l’actualité du hip hop underground en 120 minutes.

>19h-21h Rastapuls Reggae, ragga, dancehall, on se croirait presque sous les palmiers de la Jamaïque.

> 13h-13h30 Labologie Des réponses simples à nos questions compliquées sur les sciences naturelles (le premier samedi du mois).

ENJOY

>00h-5h Les Ondes Nocturnes

> 23h-00h Le Satellite Un mix signé Atmosphere pour apaiser les corps et les âmes.

> 21h-23h Atmosphere Depuis 1999 l’émission sensibilise vos orifices auditifs aux musiques éclectroniques : news, loupes sur artistes/ labels, infos, dj sets, invités. Découvrir c’est s’ouvrir…

> 20h-21h Pause Pixel Bienvenue dans l'univers des jeux vidéos. Présentation des nouveautés, initiation des néophytes...Rien ne résiste à leur sens critique et à leur oeil expérimenté !

> 19h-20h Tea Time Ciné Décryptage de l’actualité du cinéma : critiques des derniers films à l’affiche, rencontres avec des réalisateurs ou des comédiens, découverte de BO. Pour tout savoir sur le 7e art.

> 18h-19h Novorama L’actualité des dernières sorties musicales de l’indie-rock à l’électro-pop.

Pulsar , les étoiles en plus !


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