Bad'news 16

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

Janvier 2016 - N°16

Sommaire • Nouvelles de la N2, R1 et R3 • Nations du bad : la Chine • Le Tournoi National

Bonne année

2016

• Super Series 2015 • Vive l’arbitrage • Nouvel épisode de l’histoire du badminton • Mercato : les gros mangent les petits • Badnights dans le pays de Fougères • Ils ont marqué l’année 2015 • Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Les présidents des assos du BCPF vous souhaitent une bonne année 2016

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La N2 : bilan de mi-saison A la mi-parcours, à l’issue des rencontres « aller », l’équipe Nationale 2 du BCPF se retrouve en tête de sa poule, co-leader avec Les Manchots de la Rade de Brest, avec 21 points au compteur. En alternant du bon, voire de l’excellent lors de la victoire 5-3 à Rostrenen et du moins bon avec la défaite 3-5 à Caen, les Fougerais réussissent tout de même une bonne première partie de saison. Partis en septembre pour jouer le maintien, les coéquipiers de Thomas se retrouvent à jouer les premiers rôles dans ce championnat très ouvert, très équilibré où les quatre équipes de tête se tiennent dans un mouchoir de poche, à deux points près. Tout reste donc possible, rien n’est joué ni acquis et le suspens reste entier. De quoi réjouir les supporters du BCPF qui devraient assister dans les semaines qui viennent à des rencontres tendues, disputées et offrant un spectacle de haut niveau. Et quoi qu’il arrive par suite, on peut d’ores et déjà féliciter le collectif N2 et saluer le travail accompli par le coach.

La R1 maintient le cap Repêchée « in extremis » par la Ligue de Bretagne à la fin de la saison dernière, l’équipe Régionale 1 du BCPF, avec des effectifs renouvelés et un double capitanat gagnant Simon / Franck, réalise une très belle entame de la saison en se classant troisième de sa poule. Sur 8 rencontres, les Fougerais en ont remporté 5 et ne s’inclinent qu’à 3 reprises, contre Rostrenen (deux fois) et contre Quimper. Nombreuses sont les raisons de satisfaction : une belle cohésion et solidarité dans le groupe, la combativité et l’envie de se dépasser, l’augmentation du niveau des joueurs même si le collectif R1 a besoin encore d’affiner les choix tactiques et d’améliorer la concentration aux moments décisifs.

La R3 en route vers le maintien Pour la Régionale 3 les saisons se suivent et se ressemblent. Toujours sur le fil, occupant la quatrième place de sa poule avec un bilan mitigé : 1 victoire, 2 nuls et 5 défaites, la R3 continue sa lutte pour le maintien. Avec le précieux soutien de Marie Basquin, l’objectif devrait être plus facile à atteindre.

Créneau « jeunes » à Livré Depuis la réouverture de la salle de sport de Livré suite aux travaux de rénovation, une douzaine de jeunes livréens âgés de 9 à 13 ans ont investi l’activité badminton. Tous débutants, ils viennent pour découvrir la pratique du badminton en participant, tous les lundis soir de 19h à 20h30, aux entraînements encadrés par Jean-Louis Fasquel. Il est secondé par Clément Lopez, membre du collectif « jeunes élites » du BCPF. Les futures stars du badminton apprennent ainsi des bases du savoir badistique : le maniement de la raquette, le déplacement, le service mais aussi le respect de l’adversaire et les règles d’un sport qui n’a rien à voir avec le jeu de volant sur la plage. Les séances commencent par divers exercices et ateliers et se terminent par des matchs, sans oublier un temps d’étirement, indispensable pour éviter des courbatures. Parmi les projets pour la saison, les jeunes badistes de Livré voudraient participer au Trophée de Pays. En attendant, ils profitent des conseils avisés de Jean-Louis, affûtent leurs « armes » badistiques et, surtout, prennent énormément de plaisir à pratiquer le badminton, la preuve en image.

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Super Series 2015 by Nathalie Que peut-on ressentir quand on a huit ans et que l’on vient voir, comme Clément, les Internationaux de France à Paris pour la première fois, sans papa et maman ? -de l’ennui, peut-être, pendant les plus de quatre heures de voyage en car… -de l’appréhension, sans doute, au milieu de cette foule d’inconnus qui attend l’ouverture de la salle Pierre de Coubertin ; -du bonheur, certainement, en entrant dans cette superbe salle entourée de gradins ; -de l’admiration, c’est sûr, en assistant à tous ces matchs de « grands », qui ne lâchent rien, à l’image du résultat du deuxième set entre LEE Yong Dae/YOO Yeon Seong et Hirokatsu HASHIMOTO/Noriyasu HIRATA (29/30), et qui donnent encore plus envie de jouer au badminton ; -de la fierté, évidemment, après avoir réussi à glaner plusieurs autographes auprès de ces stars internationales ; -du regret, probablement, de ne pas voir de Français sur les cours à ce stade des 1/8ème de finale ; -du plaisir, naturellement, dans la salle «badminton experience », où chacun, grâce aux différents jeux proposés, essaie de récolter quelques pin’s, mascotte, autocollant ou stylo… -de la fatigue, inévitablement, quand il faut reprendre la route jusqu’à 2 h du matin, la tête remplie de tellement d’émotions et d’images ! Mais qu’est-ce que c’était bien !!!

Challenge Noël Regray – le retour Après deux années d’interruption, le Challenge Noël Regray est de retour dans le calendrier événementiel du Pays de Fougères. Organisé par l’association de Saint Etienne en Coglès, ce tournoi non homologué loisir est le RDV automnal apprécié et incontournable de tous les amateurs du double et du mixte. La neuvième édition a rassemblé une trentaine d’adhérents du BCPF (St Etienne, St Brice, Fleurigné, Parigné) de tous les âges, venus en famille ou en couple, pour passer un après-midi de détente, à la fois convivial et engagé physiquement, raquette à la main, sur les terrains de badminton. Merci à Jean-Mickael et à son équipe de bénévoles – Romuald, Anthony, Benoit, Jérôme, Arnaud, Cathy et j’en oublie certainement.

Le stage de la Toussaint Comme lors de toutes les vacances scolaires, un stage de perfectionnement a été proposé aux jeunes licenciés du BCPF pendant la période de vacances de la Toussaint. Le stage s’est déroulé dans la nouvelle salle de Bonabry. C’est Joris qui a assuré l’animation du stage. Une quinzaine de jeunes badistes, principalement de Fougères, ont saisi cette occasion pour perfectionner leur rotation d’avant-bras, les déplacements et le sens tactique lors des matchs à thème.

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Tournoi minime / cadet du BCPF Saint Etienne Le BCPF Saint Etienne organisait le 13 décembre son tournoi « jeunes », réservé aux catégories minime et cadet. Contrairement aux éditions précédentes, cette année, à l’approche de Noël et dans un contexte migratoire particulier, les organisateurs ont pris la décision de ne refuser personne et d’accueillir tous les demandeurs de compétition badistique et licenciés à la FFBad, bien entendus, quitte à repousser les murs de la salle de Saint Brice. Finalement, une solution moins contraignante a été trouvée grâce au soutien de Damien et du BCPF Tremblay. C’est aussi ça, la force d’un club de pays. Donc, au vu du grand nombre d’inscrits le tournoi s’est déroulé dans deux salles : Saint Brice et Tremblay. Cinq joueurs du BCPF ont brillé lors de ce tournoi en montant sur les podiums. En simple dame « élite », Eline se hisse en finale et Camille atteint la demi-finale dans le tableau « espoir ». Chez les garçons, Alexandre remporte le tableau minime « élite » alors qu’il n’est que benjamin. Et pour finir, Théo s’impose face à Lilian en cadet « espoir ».

Sam forever… A peine deux ans après la libération de Nelson Mandela (le 11 février 1990) Samuel libère toute l’énergie qui sommeille en lui et se met sérieusement au bad. Alors que la France remporte sa première coupe du monde de foot (le 12 juillet 1998), Samuel commence à suivre les jeunes de son club. La mort de Michael Jackson (le 25 juin 2009) est un coup dur pour Sam qui quitte le capitanat de l’équipe du Codep35 mais cela ne l’empêche pas d’atteindre son meilleur classement, « B », en l’occurrence. Alors que DSK se fait chopper au Sofitel en petite tenue, Samuel tient plus que jamais au badminton. Les papes se succèdent (JP2, Benoit 16, François) et Samuel est toujours là, fidèle au badminton et à son club de toujours, Maure de Bretagne. Le lundi 27 septembre la NASA annonce une découverte majeure portant sur les traces de l’eau liquide sur Mars, Samuel fait du bad à Bain de Bretagne comme si le temps n’avait pas d’emprise sur lui. Les années passent et se ressemblent. La banquise fond, les ours polaires transpirent comme des phoques et Samuel fait toujours du badminton. Et ça risque encore de durer.

Vive l’arbitrage by Catherine Lesaint Le tournoi de Fougères a accueilli un stage d’arbitres les 5 et 6 décembre 2015 Ils étaient huit stagiaires et ont raconté avec leurs mots ce que l’arbitrage représentait pour eux. Au début c’était scorer, prendre des décisions, faire respecter les règles avec impartialité, avoir de l’autorité, puis, veiller à la préparation correcte du terrain, veiller à la tenue correcte des joueurs, faire le TOS (tirage au sort) selon le protocole prévu au début de match, piloter le test des volants, savoir renseigner une feuille de score, savoir s’exprimer de manière intelligible, gérer le temps et les arrêts de jeu afin de n’avantager ni ne désavantager aucun des joueurs, veiller à la sécurité, rendre lisible son action … et en fin de stage encourager le fair-play, savoir lire aussi le langage du corps des joueurs, connaître la terminologie et les règles avec précision pour prendre des décisions exprimées de manière claire, calme et convaincante, acquérir de l’expérience, anticiper pour veiller au bon déroulement du match dans le respect de tous les acteurs présents sur le terrain et dans la salle, gérer les conseillers techniques, le scoreur, communiquer avec les autres arbitres, le juge arbitre, les organisateurs, rester concentré, avoir de la prestance, de l’assurance et de l’humilité. Ces huit stagiaires repartiront mieux informés de leur rôle au service du développement du badminton, au service du jeu et des joueurs, en ayant une meilleure connaissance des règles, en ayant envie de poursuivre l’aventure, toujours différente, sur les terrains du département ou d’ailleurs. Venez nombreux rejoindre le corps des arbitres !

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Tentative d’histoire du badminton – Épisode 4 by Lucie Gely Nous nous sommes quittés au Moyen-Age. Chacun sait qu’à cette période peuplée de chevaliers et de châteaux forts succède la Renaissance. Avec un R majuscule s’il vous plaît, il ne s’agit pas de n’importe quelle époque ! Nous avons déjà évoqué lors d’un précédent épisode (avec Alexandre pour ceux qui n’ont pas tout suivi) le jeu de paume, ancêtre commun à tous les jeux de raquette. C’est au XVI° siècle que le jeu de paume acquiert ses lettres de noblesse et qu’il se répand comme une traînée de poudre (la Renaissance étant aussi l’époque des canons, le jeu de mot est facile!). La raquette fait son apparition, pour protéger les mains des joueurs qui auparavant se renvoyaient les balles à mains nues. Elle n’a pas encore la forme que nous connaissons, pour cela il faudra encore attendre un peu. La première raquette est en effet pleine, en bois. Puis elle évolue et le cordage viendra donner plus de puissance au renvoi des balles. Pendant plusieurs années, les différentes manières de jouer – avec ou sans raquette, pleine ou avec cordage – vont coexister. Je doute qu’aujourd’hui nous en revenions facilement à cette époque. Quoique jouer au badminton à la main pourrait se révéler une bonne expérience à tester, qu’en pensent les instances nationales ? On ferait ainsi des économies de raquette et de cordage ! A la Renaissance apparaissent aussi les courts fermés. Précédemment, les joueurs de jeux de balle étaient privés de leur sport préféré lors des intempéries, et une fois la nuit tombée. Les court fermés permettent de faire durer le plaisir (non, je ne pense pas à ce à quoi vous pensez aussi ! ….), et aujourd’hui nous sommes bien contents de pouvoir utiliser les gymnases que les communes mettent à notre disposition. Surtout ceux chauffés ! ;) C’est également à la Renaissance que deviennent reconnus les professionnels du sport : gagner sa vie à essayer de marquer des points en se renvoyant une balle devient honorable et donc autorisé. Mais Charles VIII, lui, ne gagnera pas ainsi sa vie : au contraire, il la perdra en se cognant le front contre une poutre en voulant assister à un match de paume. Attention donc nos supporters !! La Renaissance redécouvre l’Antiquité et ses arts. Se développe alors le culte d’un corps bien sculpté, musclé et ferme. Preuves en sont les représentations de l’homme à cette époque, inspirées de Rome et d’Athènes. Le sport redevient noble, car quoi de mieux que le sport pour entretenir son physique ? Nous le savons bien nous aussi joueurs de bad amateurs, ce n’est pas pour rien que nous suons à grosses gouttes sur le terrain. Et ce n’est pas un hasard si nous sommes d’autant plus nombreux après les fêtes de fin d’année, il faut perdre les kilos trop vite accumulés ! Et puisque l’on parle du corps, comment ne pas mentionner l’étude de l’Homme de Léonard de Vinci ? Son étude des proportions colle parfaitement au badminton. Et je ne serais pas étonnée si les entraîneurs de bad montraient ce dessin lors des créneaux d’entraînements, pour expliquer le maniement de la raquette par un geste expert et décidé du poignet, en harmonie totale avec tout le reste du corps. Rdv aux prochains entraînements ! Et rdv dans le prochain numéro de Bad’news pour la suite de cette tentative d’histoire du badminton !

Supers « Super Series » Tout a été super aux « Super Series » 2015 : la salle Pierre de Coubertin, le voyage en car, l’ambiance survolté dans les gradins, le spectacle sur les tapis verts, le pique-nique dans un parc parisien aux couleurs d’automne. On y a aussi fait des superbes rencontres avec des supers champions super cool et super souriant pour des supers autographes et de supers souvenirs plein la tête.

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Une nuit à Tremblay Le nocturne départemental du BCPF Tremblay a tenu, une fois de plus, toutes ses promesses. Le record de participation a été battu avec 56 paires inscrites dont de nombreux licenciés du BCPF. 102 matchs en double et mixte ont été disputés entre 19h et 2h40 du matin dans une ambiance de fair-play exemplaire. Pas un seul carton n’a été délivré au cours de la soirée par Jean-François, notre fidèle juge arbitre qui depuis 5 ans officie lors du nocturne de Tremblay. Malgré la présence des jeunes et même de très jeunes badistes (Alexandre, Raphael, Eline…) ce sont encore « les vieux » qui ont su tirer leur épingle du jeu badistique à l’instar de Fred et Camille qui remportent leur mixte D7 en battant en finale Clément Lopez et Tifenn Bertin membres du collectif « élite » du BCPF. Merci à tout le staff tremblaysien qui, comme chaque année, s’implique en nombre dans l’organisation : à la table de marque, à la buvette, en préparation de la salle, en apportant des gâteaux. Mention spéciale pour Anthony, Josiane, François, Nicolas, Sébastien et Damien. RDV l’année prochaine.

Le championnat départemental 18 équipes du BCPF évoluent cette saison en championnat départemental interclubs : une en D1 (Tremblay), deux en D2 (St Georges et St Etienne), quatre en D3 (Fleurigné, St Etienne, St Aubin, Fougères), six en D4 (St Aubin, St Ouen, Fougères, Parigné, St Aubin, Tremblay) et deux en D5 (St Etienne et Livré sur Changeon) sans oublier nos deux équipes vétéran : La Vieille Garde et les Tamalous et l’équipe de nos jeunes minimes. En ce qui concerne les résultats, la plupart de nos équipes se trouvent au milieu des leurs tableaux respectives. Seules, la D4 de Saint Aubin3 et la D4 de Parigné, rencontrent quelques difficultés et se retrouvent actuellement à l’avant dernière place du classement de leurs poules. Chez les vétérans, les Tamalous sont en tête de leur division, alors que la Vieille Garde, avec une rencontre en retard, occupe la quatrième place. L’équipe de minime n’a pas encore débuté le championnat.

Le bad, c’est la rencontre Le badminton est un sport extrêmement convivial, propice à la création de liens et aux rencontres. Les compétitions sont une occasion pour faire du bad, certes, mais c’est pas tout, mais c’est pas tout. C’est aussi l’occasion pour certains joueurs de réviser leurs cours, d’apprendre leurs leçons, mais c’est pas tout, mais c’est pas tout. C’est également le moment d’apprécier la gastronomie locale en goûtant aux plats, gâteaux et salades « maison », mais c’est pas tout, mais c’est pas tout. C’est aussi une occasion pour se faire des amis. L’organisation et le déroulement d’un tournoi de badminton sont faits et conçus d’une manière à permettre, à favoriser les rencontres et les échanges entre les participants. Ça vous parait tiré par les cheveux ? Pas du tout ! Il suffit de regarder et de comparer le temps passé par les joueurs sur le terrain à celui passé dans les gradins. En moyenne, sur une journée de compète type, 8h30 – 17h30, le joueur passe environ 3h30 à jouer et le reste du temps à attendre. Et je ne parle pas ici de ceux qui ne jouent pas - les supporters, les accompagnateurs, les parents. Pour eux, le temps, c’est la rencontre, la création des liens d’amitié, la chasse aux « 06 », les retrouvailles autour d’un café et l’évocation des souvenirs et des amis en commun.

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Les volants Je vous ai apporté des volants Parce que les fleurs, c’est périssable, Puis, les volants, c’est tellement bon Bien que leurs plumes soient vulnérables Surtout quand elles s‘éclatent à l’entrainement. Je vous ai apporté des volants. Si vous saviez ce que je suis fier A les porter ainsi dans mes petits bras. Les gens me regardent tous admirateurs, Y en a beaucoup qui n’en reviennent pas Un jour, j’en suis sûr, je serais un grand champion. Je vous ai apporté des volants.

Tournoi National

Le BCPF a vu grand pour son quatorzième tournoi national qui a eu lieu début décembre 2015. Plus de 460 participants avec la présence de toutes les catégories possibles et imaginables, en commençant par le « P » promotionnel, le « D » départementale et le « R » régionale, jusqu’au « N1 » national (synonyme d’élite et des Top) sans oublier le para-badminton « débout » et « en fauteuil ». Plus de 700 matchs ont été disputés en deux jours dans les quatre salles « réquisitionnées » pour l’occasion : Justy Specker, Bonabry, Cosec et Saint Brice. Deux supers juges arbitres, Christian Guillorel et Bruno Milon, ont supervisé le bon déroulement de l’événement. Des buvettes bien garnies et aux prix défiant tout concurrence (excepté peut être la bouteille d’eau à 1€), avec des nouveautés telles que la « galette tournoi » qui a fait beaucoup parler et la « formule » inspirée directement de l’expérience coglaise de Jean-Mickaël, ont tourné à plein régime tout au long du week-end. Un stand « cordage et textiles » mis en place par Thomas en partenariat avec Sport 2000 (merci à Géry) a attiré de nombreux clients. Plus de 30 raquettes ont été cordées par Thomas au cours du week-end. La présence d’étiopathes a permis aux nombreux joueurs de faire une petite révision gratuite de leurs lombaires, cervicales ou dorsales, au choix, en fonction des besoins et des douleurs de chacun. Le stand « porte-clefs » a proposé une idée originale de recyclage des volants plumes usagés en les transformant en de ravissants objets décoratifs, parfaits pour les petits budgets et offrant le maximum de plaisir. Confectionnés par Manon, Constance et Lydie, les porteclefs ont été vendus pour financer un stage à l’étranger. Ce fût vraiment un bel événement ce quatorzième tournoi national du BCPF, même si parfois, il faut le reconnaitre, le temps d’attente entre les matchs était un peu long et les changements des salles peu pratiques. Côté résultats sportifs, Margaux et Juliette s’imposent en double dame N1, Justine et Mélanie en double dame N3, Benjamin et Marine en mixte R6, Anthony et Arnaud en double homme P, Coleen en simple D9 et Fabrice Reichert en para-badminton « débout ». A cela il faut ajouter deux mixtes finalistes : Franck et Mélanie en N3 et Maxence et Emma en D8.

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Nuit de bad à Saint Etienne Pour sa deuxième nuit de bad l’association de Saint Etienne a vu s’envoler le nombre de participants. Il manquait des terrains dans la salle de sport de Saint Brice pour accueillir tout le monde et il a fallu mettre en place des rotations. Plus de 30 licenciés ont répondu présent pour participer, à quelques jours de Noël, à cet évènement festif, convivial et intergénérationnel. Cette année, Jean-Mickaël, le grand maître de cérémonie, avait à cœur de croiser et de brasser tout ce qui bouge et il faut dire qu’il a bien réussi son coup. Sa formule magique : « 7+15 vs 9+22 sur le terrain 3 » a permis le brassage de différents âges, niveaux, styles de jeu et tenues vestimentaires. Une formule bien efficace pour une soirée bien réussie. Décidément, ce sacré Jean-Mi est un homme de formules gagnantes. Côté ambiance vestimentaire, nous avons eu le droit à la déclinaison du thème de Noël avec les traditionnels pères et mères Noël (certaines attendaient un heureux événement), on a aperçu aussi un renne solitaire, de drôles de dames avec des antennes et même une version « peace and love » de Noël, baba cool, sortie tout droit de « seventies ». Voilà, encore une belle initiative drôlement bien menée et soutenue par de nombreux licenciés du BCPF St Etienne.

« Tout le monde y trouve son compte… » Voilà un propos lâché au cours d’une conversation au sujet de la fuite des jeunes talents badistiques vers de grands clubs. Un propos, d’ailleurs, avec lequel je ne suis pas tout à fait d’accord. Mais, reprenons depuis le début. « Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent», disait Blondin alias Clint Eastwood dans le film «Le bon, la brute et le truand». Le monde du bad et plus précisément des clubs de haut niveau se divise, lui aussi, en deux catégories : ceux qui forment leurs joueurs et ceux qui les « piquent » aux autres. Le verbe « piquer » manque évidemment de subtilité et de finesse car en réalité, la démarche de s’octroyer les services d’une future star de badminton est beaucoup plus subtile que l’acte désespéré d’une abeille cherchant à défendre sa ruche. Ça commence par un gentil et désintéressé coaching lors d’une compétition. Les parents qui fréquentent les compétitions peuvent en témoigner facilement. On saisit aussi des occasions qu’offrent les regroupements et stages organisés pour les meilleurs joueurs du département ou de la région. On promet au joueur une bonne qualité d’entraînement, aux parents le remboursement des frais liés à la pratique compétitive et comme dirait certains : « Tout le monde y trouve son compte ». Il n’y aurait donc pas de quoi s’alarmer ou monter sur nos grands chevaux que l’on soit cavalier confirmé ou pas. Les gros mangent les petits et tout le monde trouve ça normal. Certes, ça ne date pas d’aujourd’hui, comme le montre le dessin réalisé par Pieter Bruegel en 1557 et qui illustre cet article, n’empêche, tout le monde ne trouve pas ça normal. On commence à entendre ici et là des voix timides et anonymes (personne n’a envie de se fâcher avec son voisin dans ce monde merveilleux du badminton) qui ne cautionnent pas ces pratiques.

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Car, en effet, tout le monde n’y trouve pas son compte, à commencer par le club formateur qui a investi beaucoup d’énergie et de temps de ses bénévoles et parfois de ses salariés, qui a suscité chez le jeune le désir de faire du bad et l’envie de faire de la compétition, qui a parfois aidé financièrement en offrant un équipement, en prenant en charge les inscriptions aux tournois et les stages, qui a parfois construit un projet sportif et associatif autour de la progression de ses joueurs. Et que dire des partenaires du club formateur, qu’ils soient publics ou privés ? Eux aussi, en apportant leur soutien au club espéraient voir la progression et le développement du badminton sur leur territoire. Dans un climat où tout le monde se protège et préfère rester anonyme, Samuel Hochard, le cadre technique à la Ligue de Bretagne de Badminton, a accepté de nous faire partager son point de vue. « Je suis désolé par deux choses. Premièrement, que la Fédé n’arrive pas à créer un statut de joueur professionnel ce qui laisse une sorte de « non man’s land » où les gens font ce qu’ils veulent. C’est de l’amateurisme pur. J’ai l’impression que la Fédé n’ose pas se confronter aux grands clubs qui doivent trouver ce système flou beaucoup plus avantageux. Et deuxièmement, c’est l’absence d’un règlement de mutations. Aujourd’hui, il n’y a pas de règles de mutation. Il n’y a qu’une période de mutation qui est définie durant laquelle tout le monde a le droit de faire ce qu’il veut, ce qui l’arrange. Il n’y a pas non plus de reconnaissance, de la part des grands clubs, du travail de formation accompli par les clubs formateurs. Cela pourrait se faire par une indemnité de formation, par exemple. Mais là aussi, la Fédé ne veut pas froisser les grands clubs ». Personne ne remet en question la liberté de circulation ni de transfert entre les différents clubs, comme cela se pratique d’ailleurs dans d’autres disciplines sportives. Ce qui est regrettable, c’est l’absence d’un quelconque cadre posé et de règles bien définies. Cette absence laisse place aujourd’hui à des pratiques « sauvages » de recrutement, sans aucune reconnaissance du travail formateur des petits clubs qui font vivre le badminton dans nos territoires.

Cache-cache… Une nouvelle activité, une occupation diraient les travailleurs sociaux exerçant leur métier au Foyer de Vie, se développe de plus en plus au BCPF en marge des activités plus classiques, plus habituelles pour un club de badminton. Alors que tout le monde pratique à outrance le selfie, nous, au BCPF, on s’adonne, à tout âge et en toute circonstance, aux plaisirs d’un cache-cache spontané et improvisé. Dans un pays où un train peut en cacher un autre ; au cœur d’une région où le soleil joue quotidiennement à cache-cache avec les nuages ; à quelques lieues d’un château caché au creux des méandres de Nançon ; il fallait s’attendre naturellement à ce qu’on bascule un jour dans un cache-cache général, mon général. « Et chat ne chert à rien de che le cacher, dirait Line Renaud. Che comme cha et il faut faire avec ».

Bad’night « élites » Depuis quelques années déjà le dernier entraînement du groupe « élite » avant la trêve de fin d’année a un parfum de Noël avec les petits (et les grands) papas Noël descendus du ciel raquette à la main et réglementaire bonnet rouge bien enfoncé sur la théière. C’est toujours un moment très attendu par des jeunes badistes espérant timidement approcher les meilleurs joueurs du club pour échanger avec eux quelques volants. La soirée prend forme d’un mini tournoi par équipe de deux joueurs pratiquant à tour de rôle le simple, le double et le mixte. Tout le monde rencontre tout le monde et les vainqueurs remportent la Coupe Badnight. L’édition 2015 a couronné l’équipe la plus complète composée de Marco et Léo. C’est Etienne en personne, le responsable du collectif « jeunes » du BCPF, qui a remis la coupe aux vainqueurs.

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« Je suis le maître du monde ! » (badistique, bien entendu) Gildas s’entraîne assidûment tous les lundis soir au sein du collectif « sport adapté » du BCPF. Avec ses camarades : Agnès, Jérôme, Serge et Laurence sans oublier la pétillante Lydie, l’animatrice de ce créneau, Gildas suit les exercices et ateliers proposés, écoute les consignes du coach mais ce qu’il préfère avant tout, ce qu’il affectionne plus que tout, c’est faire des matchs, se confronter avec un adversaire, peu importe sa taille et son niveau de pratique. Car Gildas, une fois lancé dans la compétition, est inarrêtable, imbattable et au final, c’est toujours lui qui gagne. Mais nous aussi, nous sommes gagnants et fiers de l’avoir parmi nous car, au-delà de ces réelles et indéniables aptitudes badistiques (une excellente coordination motrice et adresse avec la raquette) Gildas rayonne autour de lui par sa joie de vivre, par son enthousiasme à pratiquer le badminton, pour le plaisir de jouer et…pour le plaisir de gagner, bien évidement.

Emus et solidaires Le week-end qui a suivi les attentats de Paris, les badistes du BCPF se sont associés à la douleur des familles des victimes des attentats en observant une minute de silence à l’occasion des rencontres Nationale 2 et Régionale 1 à domicile. En signe de deuil, les joueurs ont porté un brassard noir tout au long de cette journée du championnat.

Même pas mal… Il n’existe aucune activité physique ou sportive sans risque, aussi minime soit-il, d’une blessure ou d’un accident. Nombreux sont les joueurs de belotte victimes de tendinite chronique du pouce ou les fléchettistes exposés à la luxation d’épaule sans oublier les pétanquistes (rien à voir avec les Pétainistes) touchés, pour beaucoup, par des lumbagos à répétition. Alors, on peut s’interroger légitimement sur le bien fondu de la célèbre formule – « le sport c’est la santé ». Car, le sport, ce sont aussi de longues heures d’attente aux urgences, de longs mois d’attente pour la consultation avec un spécialiste, d’interminables séances de rééducation. Enfin, quand on aime… La blessure peut donc arriver à tout le monde. Personne n’est à l’abri, que l’on soit poussin ou vétéran. Il n’y a donc rien d’extraordinaire ou d’exceptionnel à se blesser au combat badistique. C’est inclus dans la formule de base. Quand vous prenez votre licence, la blessure est inclue dedans. Là où ça devient intéressant, c’est notre capacité à s’accommoder à la blessure, à la douleur, notre capacité à souffrir avec le sourire, avec de la dignité, en réussissant à prendre la distance nécessaire avec notre cheville (ou genou) qui a doublé de volume en un clin d’œil et la douleur qui l’accompagne. Monique excelle dans cet exercice. Savoir souffrir avec le sourire, sans grimacer, sans faire un numéro de «Commedia dell’arte », n’est pas donné à tout le monde. Monique possède cette chose rare qui lui permet de rester zen et de garder la banane quoi qu’il arrive.

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Mon tournoi à St Brice by Alexandre La journée commence souvent de la même manière : lever et… pas d’appétit, cette fois-ci, j’essaie des restes de pommes de terre avec de la saucisse froide, bof, ce n’est pas mieux que d’habitude, quand le stress me gagne, je pars le ventre presque vide. Direction la salle de Tremblay, une salle que je connais bien (j’y vais chaque samedi matin). Je regarde les poules, je suis deuxième de poule, et ça me parait difficile, il faut dire que pour ce tournoi, je joue dans la catégorie minime élite alors que je suis benjamin. Les matchs s’enchaînent, le premier un peu douloureux, en trois sets, et ensuite en deux sets, y compris contre la tête de poule, Grégoire. Je sors premier de poule, direction les quarts de finale dans la salle de Saint Brice et après une bonne galette saucisse. (L’appétit est revenu !!!!) Deux sets gagnants contre Gabriel mon partenaire du BCPF et ensuite une demi-finale contre Baptiste Labarthe, en deux sets, malgré un premier très mal engagé avec un 11-4 à la pause. Vient la finale contre Louka Lecoq, un joueur des côtes d’Armor qui m’a battu il y a trois semaines. La bataille s’engage, premier set gagné 21-18, le deuxième s’enchaîne avec beaucoup de concentration et de pression. Je gagne 23-21, je suis content de ma victoire, de plus devant toute ma famille, même ma sœur est venue.

Les Grandes Nations du Badminton by Corentin

L’hégémonie chinoise Quelles sont les plus grandes nations du badminton ? BAD’NEWS fait un tour d’horizon des pays qui excellent dans l’art de la raquette et du volant. Après avoir passé au crible l’Angleterre lors du précédent numéro, penchons-nous désormais sur LE pays qui domine la discipline depuis des décennies : la Chine ! Les chiffres sont éloquents : depuis la création des Championnats du monde de Badminton en 1977, la Chine a remporté 61 des 112 titres disputés (50%). Pour les Jeux Olympiques, nous atteignons même les 55% avec 16 médailles d’or sur les 29 distribuées depuis Barcelone 1992, avec même un Grand Chelem historique réalisé à Londres en 2012, la Chine ayant remporté le titre dans les cinq disciplines ! Pourtant, l’histoire du badminton en Chine est assez récente. Ce n’est qu’au début des années 1950 que le badminton est introduit dans le sud de la Chine. Sur la scène internationale, des résultats probants n’arrivent qu’à partir des années 1980. Le développement du badminton y a donc été beaucoup plus tardif que dans d’autres pays asiatiques : Malaisie et Indonésie en premier lieu, qui faisaient déjà partie des grandes nations du badminton dans les années 50. Mais comment expliquer depuis, une telle domination ? Le fort investissement financier des pouvoirs publics et le système d’organisation sportif expliquent en grande partie les résultats. Des centres d’entraînement modernes existent dans toutes les provinces chinoises, où une approche scientifique de l’entraînement y est développée. Les jeunes chinois sont détectés très tôt pour être envoyés dans l’un de ces centres, où tout sera organisé pour eux. Enfin, les meilleurs badistes chinois ont un véritable statut professionnel, aux standards bien supérieurs à ceux de leurs homologues européens : salaire permettant de s’entraîner et de pratiquer à plein temps, sparing partners, notoriété et contrats publicitaires, et surtout, la garantie d’un travail ou d’une retraite une fois la carrière terminée, etc. L’année prochaine, à Rio lors des J.O. 2016, la délégation chinoise n’aura guère le temps de visiter le Corcovado ou bronzer à Copacabana ! Autour de Lin Dan, quintuple champion du monde et double champion olympique en titre, et Chen Long, qui domine la discipline depuis deux ans, l’équipe de Chine de badminton espère bien conserver les cinq titres olympiques glanés il y a quatre ans à Londres. Mais la tâche s’annonce tout de même très compliquée, notamment en simple dame et double homme, où la Chine n’est pas favorite.

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Ces gens-là… …qui ont marqué l’année 2015 Marc et Baptiste, champions du monde de la mise en place synchronisée du lacet de la chaussure gauche. Ça parait tout simple et facile comme ça, mais ce sont de longues heures d’entrainement. Joris, ce jeune étudiant en prépa physique et mentale à la fac de Tarbes est responsable du régime alimentaire pauvre en glucides de nos sportifs. Anne possède deux passions dans la vie : le badminton et la trompette. Quand on associe les deux sur un terrain de bad, ça fait ça. Tel un saint-bernard avec son petit tonneau rempli du vin rouge, Christine est toujours prête à porter de l’eau à qui le lui demande. Se désaltérer pendant et après le match est tout à fait normal, voire indispensable. Mais attention tout de même à la boisson Raphael. Si Fabienne voyait ça… Marion a mis au point un serre livre géant qui permettra aux collectionneurs de livres anciens et de manuscrits volumineux de les faire tenir debout. Jésus a marché sur l’eau et c’était un vrai exploit. Neil a marché sur la lune. Kad a marché sur Bangkok. Et Simon a tout simplement marché dans l’air et c’est pas mal du tout. On peut griller tout un tas des choses dans la vie. On peut griller les feux rouges, la priorité, une ampoule ou les étapes d’une carrière professionnelle. On peut aussi en griller une et même être grillé soi-même. Florent a choisi de griller un volant. Une première au BCPF ou peut-être même en France. Justine, dont la légendaire souplesse et la fluidité de déplacement en ont émerveillé plus d’un cette année, reste la reine incontestable du grand écart. Audrey continue son petit bonhomme de chemin vers l’arbitrage, à son rythme, sans se presser, sans griller les radars, sans s’affoler, pas à pas, doucement mais sûrement, pourvu qu’elle y arrive un jour. Les jeunes pousses du BCPF : Alexandre, Victor, Nathy, Myriam, Marco, Tiffen et Clément montent cette année de nombreuses fois sur les podiums comme c’était le cas lors de TRJ double de Saint Nolff. Mike a poursuivi cette année son excellent travail de formation et d’encadrement des jeunes et moins jeunes badistes du BCPF et les résultats sportifs démontrent amplement la pertinence et la qualité de ses interventions.

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Jeune espoir du BCPF Tout le monde connait la famille Ledru dont l’implication dans la vie associative du BCPF peut être citée en exemple. Ils sont présents sur tous les fronts : Constance joue dans l’équipe Régionale 1 ; Nathan aide au scoring et s’éclate aux plateaux minibad ; les deux mamies magiciennes transforment des kilos de farines, des litres de lait et des douzaines d’œufs en délicieuses crêpes ; Nathalie s’affaire à la buvette et aux photos et bien sûr Christian que nous connaissions surtout posté derrière les fourneaux alors qu’il s’avère qu’il est également un fin badiste, enfin, un badiste mordu. Certes, sa tenue sportive laisse à désirer, ses déplacements manquent encore de fluidité, sa rotation d’avant-bras n’est pas complètement acquise mais, l’œil est vif, espiègle et on constate chez ce jeune et prometteur badiste un réel plaisir à taper dans le volant.

Perdu de vue Nous sommes sans nouvelles depuis quelques mois de notre Smashy national. Où est donc passée cette boule de poils ? Se sentirait-il inutile vu les excellents résultats de la Nationale 2 cette saison ? Serait-il parti rejoindre sa blonde pour se reproduire en toute discrétion ? C’est vrai que Smashy n’a jamais mélangé sa vie de star et sa vie privée. Ressentirait-il un appel soudain pour devenir un maître de Kung-fu ? Ne riez pas. Ça c’est déjà vu. Serait-il victime d’un enlèvement de la part des supporters de nos adversaires ? Des questions qui demeurent sans réponses et cela ne rassure point les supporters et les fans de Smashy. En attendant, on lance un avis de recherche. Voici son signalement. Il est grand, d’une corpulence forte. La dernière fois on l’a aperçu le 11 avril 2015 à la salle Justy Specker de Fougères en compagnie d’un autre poilu (plus jeune que ceux de 14-18), un « ex » qui a également disparu dans la nature coglaise. Un numéro vert est à votre disposition. Smashy, si tu nous entends, reviens ! Tu sais bien que ça vaut pas la peine De laisser ceux qu’on aime Pour aller faire tourner Des ballons sur son nez Ça fait rire les enfants Ça dure jamais longtemps Ça fait plus rire personne Quand les enfants sont grands Alors reviens !!!!

Plateau minibad

Nos jeunes pousses continuent à se retrouver à la salle Justy Specker de Fougères lors des journées de Nationale 2 à domicile. De nouveaux parents bénévoles ont rejoint l’irremplaçable Marc Loquen qui coordonne depuis plusieurs années ces regroupements de nos jeunes badistes. Les ateliers et les exercices restent les mêmes, les matchs et le goûter ont toujours autant de succès mais ce qui est nouveau cette année, c’est la taille des médailles qui ont doublé de volume pour la plus grande joie des sportifs en herbe qui les portent fièrement autour de leurs cous. Attention tout de même au torticolis.

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L’homme et la com A quelques exceptions près, l’homme est un être de communication, un « parlêtre » disait Jacques, l’inventeur de la « forclusion du Nom-du-Père », un concept qui a fait tourner en bourrique des générations entières de psychologues en herbe. Mais, s’il s’exprime avant tout par la parole, l’homme communique également à travers son corps. Ce langage corporel, non verbal, serait même le premier, le plus beau, le plus violent, le plus pur, le plus émouvant (les fans de Serge apprécieront) et surtout commun à tous les hommes. C’est un langage universel qui dépasse largement les frontières culturelles, linguistiques, gastronomiques, politiques, économiques, radiophoniques et tout un tas de morts en « -ique », n’est-ce pas Monique ou Dominique, nique, nique… Bref, que l’on soit dans l’hémisphère nord ou sud, on laisse tomber nos bras le long du corps quand ça ne va pas ; on tire la langue quand on est au bout du rouleau ; on fronce les sourcils quand on n’est pas content et on serre les poings lorsqu’on est en colère. Ce langage universel, Victor le maitrise et le parle à merveille et il n’y a aucun doute possible sur le contenu de son message lorsqu’il s’exprime spontanément sur un terrain de bad. L’info est claire, la forme est limpide, la syntaxe corporelle est parfaite et on comprend en un clin d’œil que tout baigne ou, au contraire, que tout s’écroule. « Le langage n’est guère plus précis qu’un geste fait de loin », disait Fernand Déligny, un grand pédagogue, et il avait bien raison.

Allez Fougèèèères !!! Une autre grande satisfaction de cette première partie de saison est la fréquentation en hausse des rencontres de la N2 à domicile par les supporters du pays de Fougères. Environ 100 à 150 personnes assistent régulièrement aux rencontres des Fougerais dans une ambiance chaude et bruyante. Ceux qui ont tenté ne serait-ce qu’une seule fois cette expérience, ceux qui se sont laissés séduire ne serait-ce qu’une fois par la beauté du spectacle qu’offre le badminton de haut niveau, ont du mal à y résister et reviennent, souvent en famille, pour admirer les prouesses de nos jeunes joueurs. « C’est très beau à regarder, confie un supporter. Il y a beaucoup d’engagement physique et une très bonne ambiance dans le public mais aussi en bas, sous les filets. Ça fait plaisir à voir ces jeunes qui savent faire du sport et être sport, qui respectent leurs adversaires. Je découvre le badminton et je suis épaté. On voudrait voir ça dans d’autres disciplines ». Les gradins se remplissent de plus en plus, mais il reste encore de la place. Alors, n’hésitez pas à nous rejoindre ! Vous ne le regretterez pas !

BCPF SDF Situé au 8, rue Jeanne d’Arc à Fougères, le siège historique du BCPF est définitivement fermé. Nous avons été gentiment mis à la porte par la nouvelle direction du collège qui craignait que nos idées révolutionnaires enflamment les vieux locaux des frères de Saint Jean de La Salle. Il est tellement facile de confondre la dynamique associative avec la dynamite explosive. L’erreur est humaine alors que le pardon… C’est donc avec un pincement au cœur et la larme à l’œil que nous avons libéré les deux pièces de leur précieux et poussiéreux contenu, des souvenirs, rires et rêves de grandeur, des débats tendus et rencontres inattendues, des décisions difficiles et textiles inutiles. Nous voici à la rue, à la street, à la strada, des SDF à se geler les miches en attendant des nouveaux locaux promis par la ville de Fougères, avant l’hiver, on l’espère.

A star is born…

La carrière d’un badiste est relativement courte et éphémère, à moins de faire partie du Top 10 mondial. Il faut donc penser assez tôt à préparer son avenir hors des terrains de badminton. Trouver une reconversion, un autre domaine où on peut briller sans raquette ni volant, semble indispensable, voire vital. Lucide et prévoyante, Constance s’est déjà penchée sur la question à en croire ces quelques photos prises par un paparazzi bien inspiré. Est-ce pour le grand écran, la petite lucarne ou les planches de la Comédie Française, l’avenir nous le dira. En attendant, Constance travaille ses gammes de comédienne et, ma foi, elle s’en sort plutôt bien.

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Le petit dernier En cette période de mercato footballistique dont les transferts indécents s’étalent à la une de la plupart des journaux sportifs, notre petit transfert à nous a failli passer inaperçu. En effet, l’équipe 1 des photographes du BCPF qui mouille généreusement leur maillot lors de couverture des événements du club (Nathalie, Isabelle et Zbigniew) vient de se renfoncer par l’arrivée de Jean-Louis. On le savait manipulateur (quel vilain mot) des lombaires, dorsales et autres cervicales. On admirait sa capacité à encourager l’équipe N2 par les courts et tranchants « Allez Fougères ». On le savait fin connaisseur des règles d’orthographe, de grammaire, de syntaxe et surtout, surtout de la ponctuation. On connaissait sa facilité à animer les débats au CA en gardant le cap, quoi qu’il arrive. On a souvent apprécié ses qualités de joueur, spécialiste du double et du mixte. On connaissait son implication bénévole dans la saisie des licences en début de chaque saison. Et voici qu’il nous dévoile une autre facette de ses multiples talents, celle d’un photographe. Sacré Jean-Louis ! Il nous étonnera toujours !

Nouvelles recrues du BCP F Deux badistes ont rejoint cette saison le collectif N2 du BCPF : Marie Leduc et Maxime Heuveline. Voici leurs portraits respectifs brossés par le capitaine Thomas.

Marie a fait ses premiers pas dans le bad à l’âge de 11 ans à Saint Malo au « Jeanne D’arc St

Servan » (JASS), son club de cœur. Son parcours badistique l’a conduit ensuite chez les Manchots de la Rade de Brest et cette saison au BCPF. Derrière sa silhouette frêle et longiligne se cache une battante hors pair prête à relever, si besoin, un défi physique, comme nous l’avons pu constater lors de la rencontre contre la Chapelle sur Erdre. Double médaillée de bronze au championnat de France jeune 2014 à Cannes, en double avec Margaux Jovelin et en mixte avec Ronan Guéguin, Marie est une joueuse complète, elle sait tout faire et peut tout jouer aussi bien le simple, le double ou le mixte. Dans la vie, cette étudiante en comptabilité gestion à Rennes aime passer du temps avec ses amis. Et si on lui demande pourquoi elle a quitté les plages ensoleillées et les eaux thermales de la pointe finistérienne, elle répond simplement : «Parce que je sais que Fougères est une bonne équipe. J’ai été attirée par la bonne ambiance et puis je connaissais bien les gars et les filles du BCPF et puis bien sûr, Fougères est plus près de chez moi, j’en avais marre de faire la route ».

Maxime

A 27 ans, comptabilise déjà 15 ans de pratique de badminton. Fidèle durant toutes ses années à son club d’origine, le Badminton Club Hilairien (aujourd’hui UBCB), Maxime a muté cette saison au BCPF car, comme il le dit : « J’y trouve des personnes que j’apprécie, une ambiance et un état d’esprit auquel j’adhère. Et à titre personnel, je retrouve des objectifs et donc de la motivation. En plus, mes relations avec le BCPF ne datent pas d’hier. Quand j’étais jeune, nous faisions déjà des stages en commun avec les jeunes du BCPF et l’année dernière, il n’était pas rare que je passe m’entrainer avec la N2 du BCPF pour préparer le championnat de France militaire ». Champion de France militaire 2015 en double mixte, Max reste zen sur le terrain, mais ne vous fiez pas à son air calme et détaché, à l’intérieur ça bouillonne grave. Son intelligence de jeu et sa capacité d’adaptation à son adversaire « dopée » par un soupçon de stress mobilisateur font de lui un compétiteur redoutable et un rameur sans pareil. Gendarme mobile dans la vie, Maxime partage son temps entre les obligations professionnelles, de nombreux déplacements partout en France et en Outre-Mer et le badminton, mais il aime aussi la nature, les voyages et la bonne cuisine.

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L’équipe de la rédaction vous remercie Ont collaboré à ce numéro :

Responsable de la publication : Patrick Lopez

rédacteur en chef Zbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

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Nathalie Ledru Isabelle Pennetier Zbigniew Roszczypala Jean-Louis Leverger

L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien. Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous procurer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien. Vive le bad ! Vive l’étiopathie !

Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

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