Bad'news 13

Page 1

Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

Avril 2015 - N°13

Sommaire • Au coeur de l’asso de Saint Jean sur Couesnon • Premier volet de l’histoire du badminton • L’intercodep à Fougères • A la rencontre de Jean-Marc • Portrait de Jean-Mickael • Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Les journées de Nationale 2 à domicile rassemblent régulièrement une centaine de supporters. C’est une évolution plutôt positive par rapport à nos débuts en interclubs nationaux. Etudions en peu le comportement de nos supporters. Il y a ceux qui détestent la foule, des vrais loups solitaires, des ermites et pas Bernard pour autant qui arrivent bien avant le début de la rencontre pour se recueillir religieusement dans une salle vide comme on se recueille dans une cathédrale. Il y en a d’autres qui ont du mal à rester concentrés sur ce qui se passe sur les tapis. Leur regard se détourne facilement du jeu et fini par être absorbé par les enfants qui jouent ou par l’objectif d’appareil photo braqué dans leur direction. Il y a aussi ceux qui réagissent et rugissent spontanément en laissant parler leur cœur, en exprimant des « ouf » de soulagement quand le volant adverse sort du terrain, des « oui » de confirmation lorsqu’un amorti frôle le filet et tombe de l’autre côté, des « olé » chambrant quelque peu l’équipe adverse, des « c’est pas possible » d’indignation face à l’injustice ou tentatives de gruge de l’adversaire. Mais il y a également ceux qui ne ménagent pas leurs efforts pour mettre le feu aux gradins et apporter un soutien bruyant et précieux aux joueurs sur les terrains. Ils sont peu nombreux mais ils savent se faire entendre et ont la capacité de porter nos joueurs jusqu’à la victoire.

MERCI A TOUS NOS SUPPORTERS 1


A l’assaut des assos… Traitre ou agent secret au service du BCPF ? Flashy fraternise avec JeanClaude, le capitaine de l’équipe adverse, en l’occurrence celle de Cholet. A moins qu’il n’essaye discrètement, et profitant de son statut de mascotte, de se procurer des informations confidentielles au sujet de la composition de l’équipe de Cholet. Sacré Smashy !

Pour ce dernier assaut des assos, le Bad’news a fait une halte au BCPF Saint Jean sur Couesnon. Nous avons gardé le meilleur pour la fin. L’association de Saint Jean sur Couesnon fait partie des associations fondatrices du BCPF. Bénéficiant de l’un des plus beaux équipements sportifs du pays de Fougères, l’association de Saint Jean accueille l’organisation de nombreux créneaux BCPF. C’est ici, une fois par mois, que viennent transpirer nos vétérans. Tous les mercredis en début d’après-midi un groupe de jeunes espoirs du BCPF s’y retrouve pour perfectionner son badminton. La plupart des stages jeunes en période de vacances scolaires ont également lieu à Saint Jean. La journée vétéran en fin de saison est accueillie aussi par Saint Jean ainsi qu’une journée de régionale. Parmi les noms qui ont marqué l’histoire du badminton à Saint Jean sur Couesnon il faut citer : Didier Royer, le pionnier du bad à Saint Jean ; Jean-Michel Beaulieu le premier président ; Pierre Morel président et premier juge-arbitre du BCPF ; Jérôme Manceau très impliqué dans la vie associative. Nous avons tous eu l’occasion de côtoyer Anthony, le bénévole jeune Top10 national investi à fond dans les différents secteurs du BCPF – juge-arbitrage, pass’bad, labélisation des EFB, site internet du club. Sébastien Avenel, actuel président de l’association, perpétue la tradition du badminton à Saint Jean. En termes d’effectifs, l’association est passée d’une quarantaine d’adhérents il y a quelques années à une vingtaine aujourd’hui dont une dizaine de jeunes. Tous les jeunes sont très assidus à l’entrainement. Certains (Paul et Antoine) ont rejoint le groupe « espoir » du BCPF entrainé par Michael. Par le passé, Saint Jean était une vraie pépinière des jeunes talents badistiques dont Margaux, l’une des pièces maitresses de l’équipe Nationale 2 du BCPF. Au vu du nombre d’adhérents, l’association n’a engagé aucune équipe cette saison que ce soit en championnat départemental ou Trophée de Pays. Actuellement il y a un seul créneau d’entrainement, mardi soir, où se côtoient les petits et les grands. Le défi pour l’association de Saint Jean et pour son président pour les années à venir sera de redynamiser la pratique du badminton dans la vallée du Couesnon et de retrouver les effectifs d’autrefois.

La complémentarité en double Le double, c’est souvent une histoire de cohésion, d’unité, d’entente sur le terrain. Tous les moyens sont bons pour y parvenir, à commencer par la même tenue vestimentaire, même préparation alimentaire (pâtes bolo), même bouteille d’eau, même déodorant (Calvin Klein ou Paco Rabanne) permettant d’influer sur les capteurs olfactifs de l’équipe d’en face. Pour Mathieu et Anthony, c’est un exercice facile, une routine, tellement ils se connaissent, tellement ils ont l’habitude de jouer ensemble. Et pourtant, à les regarder, quelque chose cloche. En évidence, ils n’ont pas le même coiffeur. Vous croyez que c’est un hasard ? Détrompez-vous ! Ils misent sur la complémentarité capillaire. La complémentarité en double est une notion tout autant essentielle que la cohésion.

2


Le mixte présidentiel Deux présidents – Nathalie (Saint Georges) et Christophe (Fougères)- sur le même terrain raquette à la main en train de faire le mixte et coachés par un troisième président – Gilles (Saint Ouen des Alleux) ça n’arrive qu’une fois dans la vie. Je mesure donc facilement ma veine, tel un angiologue au sommet de son art, d’assister à un événement exceptionnel et qui ne se reproduira peut-être pas avant de nombreuses saisons. Autant d’huiles sur le terrain, ça devrait glisser tout seul. C’est un peu comme si on croisait sur un terrain de bad Angela et François coaché par Barak, toute proportion gardée bien sûr et sans oublier qu’Angela n’est qu’une chancelière et que Gilles n’a pas fait ses études à Harvard. Malgré les conseils avisés du coach, le mixte présidentiel n’a pas réussi à s’imposer. Comme quoi, il ne suffit pas d’être président pour faire la loi sur le terrain de bad.

TNJ – le retour Le Trophée National Jeune est de retour sur les terres fougeraises pour la sixième année consécutive et nous nous en réjouissons bien évidement car c’est toujours une joie de pouvoir accueillir à Fougères la fine fleur de la jeunesse badistique de France et de Navarre. C’est aussi un moment fort dans notre calendrier associatif, une opportunité qui nous permet, à la fois, de montrer tout notre savoir-faire en termes d’organisation d’un événement d’envergure nationale mais également notre capacité à recevoir, à accueillir des gens en leur permettant de passer un week-end le plus agréable et ensoleillé possible. Certes, c’est une organisation qui nécessite la mobilisation de dizaines de bénévoles (plateau sportif, transport, buvette, restauration, hébergement, communication) mais qui nous offre une occasion unique de vivre ensemble, entre les adhérents de différentes associations, des instants d’entraide, de solidarité, des instants favorisant la création des liens. Cela n’a pas de prix. Le TNJ se déroulera cette année dans deux salles de Fougères – Justy Specker et COSEC de la Chattière. Merci au passage à la ville de Fougères qui nous soutient depuis toujours au quotidien et lors des événements ponctuels dont nous assurons l’organisation. Que les inconditionnels de la salle de Javené veuillent nous excuser. Nous n’avons pas réussi à convaincre la municipalité de Javené ni l’association locale de badminton du caractère exceptionnel et unique du Trophée National Jeunes méritant les meilleurs équipements possibles. Côté sportif, plusieurs jeunes représenteront le BCPF. On leurs souhaite d’aller le plus loin possible dans la compétition. Notre défi à nous pour cette édition 2015 sera de faire venir dans les salles encore davantage de spectateurs, licenciés du BCPF ou pas, des jeunes de nos écoles de bad, des scolaires qui ont pu découvrir le badminton grâce aux animations proposées par les éducateurs du club.

3


Tentative d’histoire du badminton Revue et corrigée par Lucie

Épisode I Il était une fois....un sport, le badminton. Que savons-nous de l’histoire de ce sport, auquel nous consacrons des soirées entières d’entraînement ou de match ? Tentative d’exploration historique. Prêts pour un voyage dans le temps ? A vous de voir si vous y croyez... ou pas ! L’histoire du bad commence sans doute avec les premiers Hommes. Adam et Eve, le premier mixte de l’histoire de l’humanité, a rapidement compris l’importance de la cohésion en adoptant la même tenue vestimentaire, quelque peu provocatrice, je vous l’accorde. On imagine sans peine qu’entre deux chasses au mammouth ou au bison, nos ancêtres préhistoriques devaient vouloir se détendre. A l’époque, la chasse était considérée davantage comme une activité de survie, un job à plein temps (un peu comme aujourd’hui le demandeur d’emploi ou le stagiaire) que comme un passe-temps ou un prétexte pour se lancer en politique avec CPN (« Chasse, pêche, nature », c’était trop tôt pour les traditions). S’il est vrai que nous n’avons pas (encore) trouvé de traces de raquettes parmi les silex ou les harpons qui sont parvenus jusqu’à nous, les travaux de Jaile Danslos, un éminent archéologue grec de la seconde moitié du XIX siècle disparu lors des fouilles des gorges d’Olduvai situées en Afrique de l’Est, laissent entendre que l’évolution de l’espèce humaine est étroitement liée à la pratique du badminton. L’homme aurait inventé l’écriture dans le seul et unique but de remplir la feuille, oups, pardon, le mur de match. On pense que certaines peintures pariétales que l’on trouve dans les grottes en France et à l’étranger servaient de feuilles de match, mais aussi à immortaliser les plus fameuses parties. Le volant – ou plutôt son équivalent de l’époque, était constitué de plumes de phorusrhacos – ah non, mince, on me dit que c’est un anachronisme, il n’y avait plus de dinosaures à la préhistoire ! En même temps, quels oiseaux vivaient à la préhistoire ? Des légendes ancestrales parlent d’une espèce d’oie sauvage à trois pattes avec une plume dans le cul (c’est le langage crue de l’époque) et un bec capable de briser d’un seul coup une noix de coco ou la carapace d’une tortue de mer. Il y avait donc des plumes, mais de là à affirmer avec certitude à quoi ressemblait un volant serait contraire à tout travail sérieux de recherches scientifiques. Il n’y a pas d’indice, hélas, c’est là qu’est l’os. Justement, à propos de l’os…Lors de la découverte du squelette de Lucy en 1974 à Hadar sur les bords de la rivière Awash en Ethiopie, par Donald Johanson, les chercheurs ont remarqué un objet fabriqué, semble-t-il, en os omoplate d’un mammifère et rappelant étrangement une raquette de badminton. Malheureusement, Tiger, le yorkshire de Sir Johanson suivait également de près, mais pas pour les mêmes raisons, les fouilles de son maître. A la vue de cet os de compète, il n’a pas pu résister. Il s’en empara et détruit avec appétit, je dois l’admettre, la seule preuve tangible de la pratique du badminton à l’époque de la préhistoire. Les parties de bad duraient beaucoup, beaucoup plus longtemps: ils étaient plus résistants que nous nos lointains ancêtres, la chasse aux grosses bêtes, ça maintient en forme ! Les joueurs de bad faisaient – déjà – tout leur possible pour être les plus forts, les plus virils pour écraser leur adversaire. On pense qu’à l’époque les femmes ne jouaient que très peu, à l’exception bien sûr de Lucy, naturellement douée et faite pour le badminton (j’en sais quelque chose). Il y a des racines profondes aux inégalités hommes/femmes et il faut se le dire haut et fort. C’est mon côté féministe qui se manifeste. Même s’il faut reconnaitre que le badminton est l’un des rares sports qui permet la mixité et cela jusqu’au haut niveau. Mais à l’époque, ça ne devait pas être évident.

4


Si on y réfléchit bien, ce temps n’est pas si lointain. Les cris, les hurlements qui résonnent aujourd’hui dans les gymnases lors des entraînements, mais surtout lors des matchs, doivent être semblables à ceux qu’on entendait à la Préhistoire du badminton. Et quand on voit comment certains joueurs courent et sautent sur le terrain, leurs mollets dévoilés par le traditionnel short de rigueur couverts d’une toison plus ou moins touffue, on se dit qu’entre eux et les contemporains de Lucy, il n’y a peut-être pas autant de différences que ce que l’on pourrait d’abord penser.

Même pas drôle

Mais reconnaissons tout de même que le badminton a évolué. Cette évolution vous intéresse ? Rdv au prochain numéro de Bad’news.

Depuis sa création, Bad’news a toujours voulu être un outil d’information et de distraction en gardant ce ton léger, bienveillant, en évitant de se prendre le chou. En regardant Isabelle se fendre la poire à la lecture de notre dernier numéro, nous devons nous rendre à l’évidence que nous avons lamentablement échoué dans notre mission.

Projet club… L’essentiel, c’est la base ! Voilà un cri de cœur qui devrait faire plaisir à tous les adhérents du BCPF. Sans la base, sans un solide ancrage dans le sol on ne peut rien construire de stable même si les prouesses de la NASA nous en font douter quelque peu. Essayons par contre de déployer les ailes et de nous envoler vers les étoiles, ancrés solidement dans la base…Ce n’est pas gagné. Mais, avons-nous besoin de nous envoler vers les étoiles ? Rien n’est aussi sûr. Il y a tant d’oiseaux qui ne volent pas et qui ne se portent pas plus mal. Bref, tout cela pour vous dire que le projet du BCPF arrive à son terme. Il était donc important de s’arrêter un instant sur les réussites, les points forts et les points à améliorer dans les années à venir. Un groupe de travail, composés de plusieurs présidents d’associations du BCPF et de quelques bénévoles engagés soucieux de l’avenir du club, s’est réuni à deux reprises pour réfléchir sur les orientations à donner à notre vie associative pour les quatre années à venir. Tout le monde s’accorde sur l’importance qu’il faut donner à la dimension de formation au sein du BCPF. La réflexion se poursuivra tout au long de la saison pour aboutir, on l’espère, à l’écriture du nouveau projet club.

Y’a d’la joie Y’a d’la joie bonjour bonjour les hirondelles Y’a d’la joie dans la salle par-dessus le toit Y’a d’la joie et du soleil dans les yeux des demoiselles Y’a d’la joie partout y a d’la joie

5


UGSEL – ça cartonne… Handi photos Le métier de photoreporter est un métier à risques et pas seulement en Afrique ou au Moyen Orient. Chez nous aussi, qui l’aurait cru, dans notre paisible Bretagne

La très respectable Agence France Presse n’avait fait aucun communiqué au sujet des exploits de nos lycéens et nous avons failli passer à côté de cette info capitale au sujet de leur qualification au championnat de France. Heureusement que Lydie veille au grain. Une explication s’impose car, à première vue, Lydie n’a rien à voir avec la compétition scolaire UGSEL. C’est pourtant grâce à elle que nous sommes en train de réparer une injustice criante en félicitant Justine, Camille, Maxence et JeanPhilippe pour leurs excellents résultats dans le sport scolaire.

Le « JC nouveau » est arrivé où, mis à part quelques bonnets rouges contestateurs, le temps s’écoule tranquillement au rythme des marées, les photoreporters payent de leur intégrité physique et corporelle leur dévouement de vous tenir informés en jour et en heure sur les faits et événements majeurs de notre vie associative. Ils finissent estropiés mais cela ne les arrête pas pour autant et ils bravent courageusement le danger qui les guette aux quatre coins d’un terrain de badminton en plein échange des hostilités.

Lors de la huitième journée du championnat interclub Nationale 2 l’équipe du BCPF recevait l’équipe de Rostrenen, les Qataris du grand Ouest et occasionnellement le leader de notre poule. C’était l’occasion rêvée pour notre Jean-Charles de rompre enfin la spirale infernale d’une série de défaites concédées en trois sets. Face à Romain Youinou de Rostrenen JC a sorti le grand jeu. Nous avons découvert un JC nouveau et je ne parle pas ici bien sûr de sa nouvelle coupe de cheveux ni de sa beaugossitude naturelle qui fait des ravages auprès de la gente féminine. Le nouveau JC ou JC nouveau est celui qui gagne ses matchs, en trois sets s’il le faut, à l’arrache s’il n’y a pas d’autre moyen, en donnant tout, en allant jusqu’au bout de lui-même tout en gérant parfaitement ses émotions. A la victoire en simple, Jean-Charles a ajouté une victoire en double avec Thomas, également en trois sets. 100% de réussite pour le beau gosse dans une salle de Justy en ébullition.

Palmarès de la ville de Fougères

Comme tous les ans à la même période la municipalité de Fougères a organisé une soirée « Palmarès Sportif » pour récompenser les Fougerais ayant accomplis des bons résultats sur le plan départemental, régional, national, voire international. Une petite délégation du BCPF s’est déplacée pour l’occasion à la nouvelle salle de sport Mimi Renno. L’animation de la soirée était assurée par le Cercle d’Escrime du Pays de Fougères. Les responsables associatifs ont eu l’opportunité de présenter leurs associations. C’est Patrick qui se chargea de cette délicate mission pour le compte du BCPF. En plus des trophées offerts par la ville de Fougères, nos sportifs ont eu droit à des chaleureses poignées de main de la part de M le Maire Louis Feuvrier et de son adjoint au sport et pionnier du badminton à Fougères, M Christophe Hardy.

6


Fougères contre le reste du BCPF Deux équipes vétéran BCPF évoluent depuis plusieurs saisons dans le championnat départemental : Les Tamalous composés des joueurs de plusieurs associations et La Vieille Garde, une équipe 100% Fougères. Cette année, les deux équipes se sont retrouvées dans la même poule, la même division ce qui a donné lieu à une confrontation historique, une rencontre fratricide, un duel au sommet. Les simples hommes ont été remportés haut la main par la Vieille Garde. Christophe a littéralement usé Gilles, chercheur expérimenté qui n’a pourtant pas réussi à trouver la faille, le point faible chez son adversaire. A trop vouloir respecter Lainé, on finit par perdre même si, en l’occurrence, dans le cas précis, n’est pas l’ainé des deux celui à qui on pense. Contre Eric, Florent a tout essayé, comme Ruquier naguère, mais il n’y avait vraiment pas grand chose à faire. Les deux mixtes étaient plus équilibrés, plus disputés, plus indécis mais au final, ils ont aussi tourné, comme le petit lait sur le feu, à l’avantage de la Vieille Garde. Il ne restait plus que le double dames aux Talaous pour sauver l’honneur. C’est chose faite avec la victoire d’Anne et Patricia contre Annie et Valérie. Résultat final : 5-1 pour la Vieille Garde.

Jean-Guéhenno champion régional UNSS Depuis sa création en 2011, la section scolaire badminton du Lycée Jean-Guéhenno garde son leadership dans le badminton scolaire du grand Ouest. Cette saison encore, les jeunes lycéens ont remporté les titres de champion d’Ille et Vilaine et ensuite champion de Bretagne. Ils se sont qualifiés ainsi, pour la plus grande joie de Constance qui rêve de flâner sur la « Promenade des Anglais », à la phase finale du championnat de France UNSS qui aura lieu cette saison à Nice. Bravo à Constance, Emma, Ronan et Simon ainsi qu’à Lucas, l’arbitre de l’équipe, sans oublier Anne, professeur d’EPS du lycée et référente de la section.

Welcome Elliot ! Arrivé en cours de saison, Elliot a rapidement trouvé ses marques au sein du collectif « espoir » du BCPF. Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour la réussite d’une telle opération d’intégration à commencer par Elliot lui-même, un jeune homme sociable, souriant, ouvert, allant facilement vers les autres. Elliot connaissait déjà plusieurs membres du collectif pour les avoir côtoyés lors des compétitions départementales et stages. Et puis, notre sens de l’accueil et la légendaire bonne humeur de Justine ont fait le reste.

7


Ces gens-là… …qui œuvrent pour le bad Il y a différentes manières, différentes façons d’œuvrer pour le badminton. Certains le font raquette à la main ; d’autres en prodiguant de savants conseils assis confortablement sur leurs chaises de coach ; d’autres encore, en débattant à longueur de journée sur le nouveau classement et l’avenir du badminton. Pour Jean-Marc, l’invité de ce numéro, l’engagement dans le bad rime avec le cadre. C’est une rime comme une autre. Ce n‘est pas du Voltaire, Rimbaud ou Prévert. C’est du pur Jean-Marc investi à 100% du côté des officiels de badminton. Ceux qui comme moi ont eu l’occasion, la chance, le privilège de le côtoyer lors de l’organisation d’un tournoi, ont fait la rencontre d’un homme calme, posé, sérieux, exigeant, soucieux du moindre détail ayant son importance dans la réussite d’un événement. En le regardant à l’œuvre, on ne peut s’empêcher de penser à tous ces Compagnons du Devoir qui sillonnaient la France en donnant le meilleur d’eux-mêmes. Jean-Marc est un compagnon, un « artisan juge-arbitre » qui cherche à transformer chaque tournoi dont il a responsabilité en un chef- d’œuvre d’organisation. Vêtu d’un rouge pourpre cardinal (Richelieu, Mazarin ou Alain Le…) Jean-Marc est extrêmement rassurant pour des bénévoles qui l’entourent. Sobre et efficace, il ne se met jamais en avant. Il sait qu’un bon juge-arbitre reste discret, il veille au grain et fait confiance aux autres, un peu comme un bon éducateur qui lorsqu’il fait bien son travail, rend les autres autonomes et se fond lui-même dans le décor. C’est à l’occasion de la phase 1 du championnat de France Intercodep qui s’est déroulé à Fougères que JeanMarc a accepté de nous parler de lui et de sa passion pour le juge-arbitrage. Bad’news : Avec toutes tes qualités et compétences, tu as dû tomber très jeune dans la marmite badistique… Jean-Marc : J’ai commencé le badminton très tard, en 2000, quand je suis arrivé sur Rennes en quittant Paris, j’avais 29 ans. J’ai joué au club de Laillé, tout petit club à l’époque qui venait de démarrer. L’équipe 1 du club est monté en régionale et il nous fallait un arbitre. Tu sais bien que la Ligue de Bretagne avait pour exigence d’avoir un arbitre pour tous les clubs qui évoluaient en régionale et nous à Laillé, on n’avait pas d’arbitre. Nicolas Pailla qui était à l’époque président cherchait un volontaire et donc je me suis dit : pourquoi pas moi ? Et du coup, assez rapidement, en 2001 ou en 2002, j’ai dû suivre la formation d’arbitre. J’ai fait les trois formations (arbitre, juge-arbitre et SOC) la même année et en 2003 j’ai commencé à mettre la main à la pâte. Au départ j’ai fait de l’arbitrage mais assez rapidement j’ai fait aussi du juge-arbitrage. Ça m’a plu. Il faut dire aussi que j’ai eu de la chance d’avoir un mentor formidable en la personne d’Éric Lissillour. C’est lui qui m’a ouvert la voie, qui m’a montré ce que c’était un vrai juge-arbitrage, comment il fallait faire. Et puis voilà, j’ai mis la main dans « l’engrenage » et depuis j’y suis. Bad’news : Dans ton parcours badistique, long tout de même d’une quinzaine d’années, tu n’as fait qu’un très bref passage en tant que joueur pour revêtir rapidement la tenue verte et rouge de l’officiel. Tu t’éclates davantage en tant qu’officiel ? Jean-Marc : Alors, attention ! C’est différent. Je pense que pour un arbitre ou pour un juge-arbitre c’est important de pouvoir connaitre les sensations d’un joueur de badminton, savoir ce que ressent un joueur de bad, la frustration à un moment, la joie quand on gagne, le ressenti de l’injustice lorsque l’appréciation d’arbitre est différentes de la sienne. Mais c’est vrai que j’ai très vite basculé dans l’univers des officiels. Au départ l’arbitrage et ensuite j’ai poursuivi dans le juge-arbitrage parce que c’était ça qui me plaisait le plus. Et il y a un moment, quand tu atteints un certain niveau, on va te demander de choisir entre arbitrage et juge-arbitrage. C’est un peu comme les joueurs qui progressent et à un moment ils font le choix de se spécialiser dans une discipline précise – simple, mixte ou double. Chez les officiels, c’est pareil. Plus tu progresses, plus tu as besoin de te spécialiser dans un domaine de compétence. » Bad’news : La plupart des badistes passionnés par leur sport et pratiquant la compétition finissent par gravir des marches de plus en plus hautes de différents classements. Comment cela se passe pour les arbitres et juges-arbitres ? Jean-Marc : Il existe différents grades au niveau de l’arbitrage- départemental, régional, national et international. Il faut environ 10 ans entre le début de parcours et le grade international.

8


Bad’news : J’imagine que plus tu montes en grade et plus les exigences montent sans oublier la maitrise de l’anglais qui est la langue officielle des officiels de badminton. Jean-Marc : C’est exact pour les exigences. Quant à la langue, j’ai de la chance de pratiquer l’anglais dans mon travail. En tant que chef du projet chez PSA Citroën je côtoie des techniciens étrangers et puis j’aime le contact humain, j’aime d’aller vers les autres ce qui m’aide à pratiquer mon anglais. Bad’news : Aujourd’hui, tu es juge-arbitre national. Est-ce l’aboutissement de ton parcours d’officiel ? Jean-Marc : Je compte bien devenir juge-arbitre international. Je n’ai pas l’objectif d’aller aussi haut qu’Éric Lissilour mais je voudrais franchir le pas vers la dimension internationale de juge-arbitrage. J’ai la chance de faire déjà des compétitions internationales qui se déroulent en France mais pour passer le JA international il faut faire un stage où on fait la remise à niveau des arbitres nationaux de différents pays. Bad’news : Vous ne devez pas être très nombreux en France à avoir le statut de juge arbitre international ? Jean-Marc : En France il y en a quatre qui sont au plus niveau de l’arbitrage international – Éric Lissillour (Bretagne), Ernest Robinson (Haute Normandie), Isabelle Jobert (Ille de France) et Jean-Louis Kehlhoffner (Alsace). Et nous sommes deux à poursuivre prochainement cette voie – Catherine Prat (Rhône Alpes) et moi-même. Bad’news : On dit que le niveau d’arbitrage est assez élevé en Bretagne et que les exigences pour y devenir arbitre ou juge-arbitre sont plus corsée qu’ailleurs (excepté peut-être la Corse). Jean-Marc : C’est vrai que nous avons en Bretagne une très bonne qualité d’arbitres et de juges-arbitre. C’est essentiellement grâce à nos excellents formateurs. Quand il m’arrive d’officier dans d’autres Ligues, je constate que le niveau d’arbitrage laisse à désirer. Du coup, c’est vrai aussi qu’il n’est pas facile de devenir juge-arbitre en Bretagne. Bad’news : Maintenant que tu as pris de la hauteur, est-ce qu’il t’arrive encore parfois de revenir dans ton association de Laillé ? As-tu gardé des liens avec ton premier club ? Jean-Marc : Plus le temps passe, plus mon niveau d’arbitrage augmente, plus mes responsabilités s’inscrivent dans le cadre de la fédération et plus je m’éloigne de l’association de Laillé. Il m’arrive encore de les encourager lors des journées IC, mon épouse est engagée dans une des équipes de Laillé. Bad’news : Avec le développement du badminton, la multiplication des compétitions et du nombre d’équipes inscrites en championnat IC, les besoins en arbitrage ne cessent de grandir et la relève, semble-t-il, a du mal à arriver. Jean-Marc : C’est vrai que nous avons de plus en plus du mal à renouveler notre corps arbitral. IL faudrait davantage de moyens pour faire la promotion de l’arbitrage. Il semblerait que l’arbitrage n’est pas la priorité pour la ligue et je pense que Davy sera d’accord avec moi. Alors, Jean-Paul, si tu lis ce magnifique article, tu sais ce qu’il te reste à faire ;-)Il y aurait pourtant des choses à faire. Il serait intéressant par exemple d’inclure dans le cahier de charge des écoles de bad (EFB) des connaissances et des pratiques liées à l’arbitrage. On pourrait sensibiliser à l’arbitrage les futurs champions s’entrainant à Dinard. Bad’news : Et pour finir juste un petit mot sur le BCPF. Nous avons souvent eu l’occasion et le plaisir de t’accueillir à Fougères que ce soit pour les événements comme le TNJ ou tout simplement pour une journée de N2. Jean-Marc : J’aime bien venir à Fougères. Il y a toujours une bonne organisation, les conditions de jeu sont agréables, on voit bien qu’il y a une équipe dynamique, les gens s’entendent bien. C’est convivial et c’est sérieux, rigoureux dans l’organisation des événements et il n’est pas toujours facile de sauvegarder le côté convivial avec une organisation professionnelle et efficace dans les différents secteurs d’un événement. Les gens à Fougères sont très accueillants. Merci Jean-Marc. Bonne continuation pour la suite de tes engagements d’officiel du badminton. Tu seras toujours le bienvenu à Fougères.

9


Dans la cour des grands… Pour « contrer » la venue de la chinoise QI Xue fei (Top 5) à Rostrenen, nous aussi, nous sommes allés chercher un joker. Nos agents ont sillonné la campagne fougeraise, supervisé un tas de vidéos, passé des heures sur le net et au téléphone avec leurs contacts à l’étranger. Le président a même demandé une rallonge budgétaire au Conseil d’Administration. Et nous avons fini par la dénicher notre pépite à nous, pas loin d’ici, en régionale 1 du BCPF. C’est ainsi que Constance a fait ses débuts en N2 lors de la huitième journée en double mixte associée à Daniel contre Julianne Piron (A3) et Romain Youinou (A4) de Rostrenen.

Un instant de réconfort Quand rien ne va plus, quand on a le moral dans les chaussettes, quand on doit faire face tout seul à la défaite, quand on a l’impression qu’on est nul, c’est là qu’on apprécie la présence de ceux qui nous aiment et qui sont capables de nous redonner l’envie, la force de repartir de l’avant.

Un peu stressée mais terriblement efficace au filet, Constance a montré tout son talent en prenant l’attaque et en exécutant des contre amortis injouables au ras du filet. Un début de match sans faute qui a permis au mixte du BCPF de se retrouver devant, contre toute attente, avec un score de 11-6 et puis 15-10. Une petite baisse de régime en fin du premier set, quelques fautes mal venues ont aidé le mixte de Rostrenen à reprendre l’avantage et à conclure le set sur le fil 21-19. En deuxième set, Constance et Daniel ont fait jeu égal jusqu’à 14-14. Et puis, l’expérience et le métier de leurs adversaires ont fini par faire plier notre mixte. Malgré la défaite en deux sets, Constance peut être satisfaite de ses débuts en N2. Nous, en tous cas, on est fier d’elle, de son attitude battante, de l’intelligence de ses choix tactiques, du fair-play sur le terrain et bien sûr de son niveau de jeu qui n’a certainement pas fini d’évoluer.

Intercodep à Fougères Nous avons été heureux de co-organiser avec le Codep d’Ille et Vilaine la phase 1 du championnat de France des Comités Départementaux de badminton. Et il faut d’emblée saluer la première place du Codep35 venu, comme à son habitude, pour vaincre, que dis-je, pour surclasser ses adversaires avec des scores sans appel (12-3 contre le 29 ; 13-2 contre le 78 ; 11-4 contre le 92) et avec des performances sportives individuelles remarquables accomplies au terme de matchs à suspens et…à sens unique, à l’instar de ce double homme cadet A1/A1 vs D3/D4 soldé par 21-0, 21-4 ou encore ce double dame minime A4/B2 vs D4/D4 conclut 21-2, 21-1. Des matchs qui ont enflammé et enthousiasmé le public connaisseur venu soutenir ses héros. Comme quoi, ridiculiser les autres peut être source de plaisir et de satisfaction. L’image du badminton et du Codep 35 laisse songeur ... Mise à part la supériorité de nos jeunes athlètes bretiliens ce mémorable week-end du début février a été marqué par d’autres moments forts dont voici un aperçu. Pour commencer l’ambiance chaude dans les gradins. Je ne pense pas me tromper de beaucoup en disant que l’Intercodep est sans doute la compétition la plus bruyante du paysage badistique français. La coupe du monde du foot en Afrique du Sud bercée par la douce musique des vuvuzelas n’est en comparaison qu’un chant de cigales un soir de juillet dans la garrigue provençale. On aurait fait un malheur en proposant des « Boules Quies » à la buvette. Il faudra y penser la prochaine fois.

10


C’est là, entre les sons des cloches et le bruit des gouttes de sueurs s’écrasant sur le parquet de Justy que j’ai cru entendre : « Allez Guichen ! ». Un encouragement pour le moins étrange dans une compétition opposant des comités départementaux. Alors, pour avoir le cœur net et couper court à toute polémique, je me suis penché sur la composition de l’équipe du Codep 35. Voici les conclusions. Sur les 22 titulaires seulement 9 (environ 46%) venaient de Guichen et à peine 6 sur 6 (100%) chez les cadets. Il n’y a vraiment pas de quoi en faire tout un fromage. 10 clubs ont été représentés dans l’équipe du 35, il n’empêche, il nous manquait, à nous du pays de Fougères, quelques joueurs du BCPF, pas trop mal classés par ailleurs. Ça aurait été chouette, à domicile, de les associer à la fête, de leur faire une petite place sur le terrain, de leur faire confiance. Une seule représentante du BCPF a réussi à fouler les tapis verts de Justy et à escalader les chaises d’arbitres. Il s’agit évidemment de Patricia qui poursuit tranquillement mais sûrement son petit bonhomme de chemin vers l’arbitrage. Pour trouver, débusquer davantage de Fougerais, il fallait se rendre à la buvette où, à l’écart des agitations des supporters chauds comme la braise, ils ont fait tout simplement leur job de bénévole avec la générosité, la gentillesse et le sourire qui sont depuis de nombreuses années la marque de fabrique d’un accueil « made in » BCPF. La présence sur l’événement de nos partenaires étiopathes a été appréciée par de nombreuses vertèbres en déplacement (L5 et L3 en particulier) heureuses de retrouver enfin leur place, mais pour combien de temps. Ceux et celles qui ont eu le courage de se laisser manipuler (ce n’est jamais facile, on préfère de loin manipuler qu’être manipulé), ceux donc qui ont tenté l’expérience d’un corps à corps viril avec nos étios, en sont ressortis tout neufs, d’aplomb et droits dans leurs bottes, n’est-ce pas Serge ? Un stand de Solibad proposé par Baptiste a rappelé à tout le monde les valeurs du badminton solidaire, ouvert aux besoins des autres et prêt à soutenir les initiatives venant en aide à ceux qui en ont besoin et ceci aux quatre coins de la planète. Une mission pas facile du tout quand on sait que trouver des coins sur une sphère c’est quasiment une mission impossible. Des paparazzis venus en nombre impressionnant avec leur quincaillerie dernier cri (à propos de cris, je vous ai déjà dit que c’était bruyant ?) ont flashé et filmé les héros du jour. Un héros filmé garde plus longtemps sa fraicheur, c’est pareil pour un plat du jour. On a soigné le décor et la mise en scène pour figer ce moment de pur bonheur, pour célébrer cette invincible armada en route vers une passe de trois. Mais attention à l’excès de confiance, demandez donc à Nelson ce qu’il en pensait au lendemain de la bataille de Trafalgar. Pas grande chose en fait étant donné qu’il y a laissé quelques plumes.

11


TIJ d’Argentan Après la première expérience de participation au Trophée Interrégional Jeunes (TIJ) en tant que « candidats libres » (sans être sélectionnés par le codep ou la ligue), nos jeunes du BCPF ont récidivé fin février en se déplaçant en masse, 11 au total, à Argentan où a eu lieu le troisième et le dernier TIJ de la saison. Un pari sportif réussi car les fougerais reviennent de cette petite virée dans l’Orne avec 8 podiums, 3 finales et un titre en double dames pour Manon associée à Camille Puche d’Argentan. Un bilan très positif pour l’ensemble des joueurs qui ont su monter leur niveau de jeu et porter haut les couleurs du BCPF. Un grand merci à Patrick aidé à la logistique par Véronique et Etienne, le roi de la tourgoule. Merci également à Mike et Flavien pour le coaching.

Margaux aux frances Depuis quelques saisons nous avons pris l’habitude de voir les joueurs du BCPF participer au championnat de France jeunes. C’est une grande satisfaction pour le coach et les licenciés du pays de Fougères. Mais participer au championnat de France senior, c’est un autre challenge, c’est une autre histoire. Il faut donc reconnaitre et saluer comme il se doit la participation de Margaux, notre seule représentante, au dernier championnat de France senior. En simple, le chemin de Margaux s’arrête aux portes du tableau final. En double dame, associée à Marie Leduc, Margaux sort des qualifs et atteint le huitième de finale, à deux marches du podium. Bravo à Margaux !

Le Para-badminton a le vent en poupe au BCPF Les effectifs de la section handibad du BCPF ont explosé en ce début de l’année 2015. Avec les habitués – Julien, Serge et Thérèse, les revenants – Franck et Sylvie, et les nouveaux – Laurent et Jérôme qui viennent rejoindre le groupe, on atteint le chiffre historique de 8 membres du collectif para-badminton. C’est du jamais vu dans le pays de Fougères. Si ça continue comme ça, on sera obligé d’agrandir la salle ou de refuser du monde. Depuis le départ de Cyril début janvier, Michael a pris la section en main en modifiant sensiblement le contenu et le rythme des entrainements. Du coup, nos sportifs transpirent davantage, se dépensent davantage, se dépassent davantage et…en redemandent davantage. Comme quoi, plus d’exigence n’a jamais fait fuir ceux qui aiment le badminton. Le staff s’étoffe également avec l’arrivée de Ronan et Simon, deux jeunes joueurs de la régionale qui secondent Mike tous les lundis soir. Prochaine échéance pour nos sportifs – le championnat de France Parabadminton qui aura lieu à Bourges au mois de mai.

12


Gloire à J ! Gloire à M ! Gloire à J-M ! Le BCPF Saint Etienne est une association qui marche bien. Le nombre d’adhérents est élevé et stable depuis plusieurs saisons. Les créneaux d’entrainements sont pleins. Des jeunes motivés se déplacent nombreux sur les TDP. Des cadets s’intègrent facilement dans les équipes seniors. Grâce aux nombreuses équipes (TDP, D5, D4, D3 et D2) chacun peut pratiquer le badminton à son niveau. Bref, tout va bien pour le mieux dans le meilleur des mondes. Quel est le secret, l’origine de cette réussite insolente du BCPF Saint Etienne ? Qui se cache derrière ? Un homme, Jean-Mickael, Jean-Mi pour les intimes, et ce n’est un secret pour personne. Président du BCPF Saint Etienne depuis quelques années, Jean-Mi est un homme polyvalent, un homme-orchestre aux multiples talents dont le plus important est sans doute celui du sens de la relation humaine. C’est un domaine dont Jean-Mi évolue comme un poisson dans l’eau, comme un Alain Prost sur la piste de Magny-Cours, comme un Patrick Dupond sur les planches de l’opéra, comme…On pourrait multiplier les « comme » à l’infini, mais revenons plutôt à notre homme. La grande force de Jean-Mickael est de tisser des liens entre les gens, entre les générations ; de fédérer (comme Roger) autour de lui. Il est aussi à l’aise sur le terrain de bad qu’au micro ou à la buvette. Inventif, et pas uniquement pour ses formules gastronomiques, Jean-Mi propose à ses ouailles tout au long de la saison des tournois internes et des rencontres amicales. Capable de revêtir l’habit de coach ou…de père Noël, quand cela s’impose. Merci à Jean-Mickael pour son investissement et merci également à Françoise, sa tendre moitié, qui le soutient dans son engagement.

Tournoi benjamin / minim e de Saint Aubin D’une année sur l’autre, le tournoi départemental jeune du BCPF Saint Aubin progresse en nombre de participants. Ils étaient une cinquantaine cette année (pour une trentaine l’année passée) à s’affronter sur les terrains de la plus belle salle de la Com’onze, enfin, en attendant la construction de la nouvelle salle intercommunale. Des lots d’accueil ont été généreusement distribués à l’ensemble des participants. Dommage qu’il y manquait un petit signe d’appartenance au BCPF. Les bénévoles ont répondu présent et, enrichis par l’expérience de l’édition précédente, ont parfaitement assuré l’organisation de cette manifestation qui, semble-t-il, commence à s’installer dans le calendrier associatif du BCPF Saint Aubin.

13


Le bad et l’argent Le badminton est-il encore un sport amateur ? Oui, mais pour combien de temps ? Car, petit à petit l’argent fait son nid dans le merveilleux monde du badminton, plus ou moins officiellement, déguisé en multitudes d’avantages et de services dont bénéficient les joueurs des équipes évoluant en TOP12, N1 et de plus en plus en N2. Certes, nous sommes très loin des sommes astronomiques et démesurées drainées par le foot, le basket ou le tennis, mais l’argent est bien là, même si certains dirigeants associatifs s’offusquent publiquement :

Carolina Marin

« Ah non ! On ne le rémunère pas ! Ce n’est pas notre philosophie. On prend juste en charge son billet d’avion et ses frais de déplacements, on l’équipe de la tête aux pieds, on lui paie son hébergement et sa restauration, ses besoins vestimentaires, sa formation, son téléphone portable et on lui laisse un peu d’argent de poche. C’est la moindre des choses ».

Vous me diriez : cela est parfaitement normal, c’est dans l’air du temps, c’est une évolution logique d’un sport qui a des ambitions, des projets. C’est vrai, mais cela est avant tout une vision, un choix, très souvent une ambition personnelle (parfois démesurée) d’obtenir des résultats rapides, immédiats sans un dur labeur associatif de tous les jours et cela durant de nombreuses années. Peu importe. Chacun est libre d’utiliser son argent comme cela lui chante, n’empêche, la réussite soudaine de certains nous interroge sur les vraies valeurs du badminton. Et quitte à choisir, nous au BCPF, on préfère miser sur l’emploi et la formation de nos jeunes plutôt que sur des étages remplis de coupes et trophées gagnés par des sportifs venus d’ailleurs et payés par les subventions de nos collectivités.

Coaching « détente » L’instant « coaching » n’est pas forcément un moment grave ou solennel. Personne n’est mort ni en fin de vie excepté quelques volants déplumés et agonisant par terre. Un peu de détente permet de prendre du recul, de relativiser les difficultés sur le terrain, de prendre de la hauteur afin de mieux appréhender les failles de l’adversaire et surtout de recharger les batteries avant de repartir au combat.

Brice Leverdez, indétrônable Il est toujours là. Après un 8ème titre de champion de France consécutif (en simple homme), une chose est sûre, Brice Leverdez ne cèdera pas sa place facilement. Prenant le contrepied des plus sceptiques, ces spectateurs lassés de voir toujours le même gagner, il faut saluer l’incroyable palmarès de notre champion qui n’a plus lâché sa couronne depuis sa première montée sur la plus haute marche nationale (à 21 ans). Une statistique qui force le respect. Mais alors où est la relève ? N’y a-t-il pas de potentiel digne successeur de Leverdez ? Il semblerait que l’octuple champion de France domine largement les débats. Pourtant sa relève est bien là, notamment au bout de la raquette de son partenaire de double et d’entrainement, Lucas Corvée. Numéro 2 français et à tout juste 21 ans, ce joueur aux racines normandes s’affirme comme un des grands espoirs du badminton français. Il semble d’ailleurs être le plus apte à remettre en cause l’autorité de Brice, comme en témoignent ses deux finales au championnat de France (en 2013 et 2015) concédées de justesse et en 3 sets à chaque fois. Un avenir très prometteur se dessine pour Lucas, qui ne tient pas tête à un Brice vieillissant mais au contraire qui accroche de plus en plus un Leverdez à l’apogée de sa carrière, actuellement dans le top 30 mondial.

14


ienne t E t n i a S à s e n u e j i o n r u To Le BCPF Saint Etienne organisait courant février son deuxième tournoi départemental jeune cette saison. Après les poussins et les benjamins en novembre, ce sont les minimes et les cadets qui étaient à l’honneur. Malgré les nombreux forfaits pour blessure et grippe, une quarantaine de joueurs étaient présents. Les jeunes du BCPF remportent 5 finales sur 8 dont trois finales 100% BCPF. Bravo au BCPF Saint Etienne dont le dynamisme n’est plus à démontrer.

Le temps qui passe… « Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure ». C’est du pur, du vrai Apollinaire. Sous le pont de l’Abattoir à Fougères Point de rivière Les voitures roulent Les piétons s’la coulent Les jours s’en vont tout pareil Et les jeunes bouilles de nos champions nous rappellent Que ni le passé Ni les amours reviennent Comme le disait jadis si bien Apollinaire.

« C » fait…

Tournoi de Bain de Bretagne

15

Alors les filles, après avoir remporté cette saison le tournoi de Saint Jacques et puis celui du REC, et ensuite de Redon et celui du FIB sans oublier Montfort sur Meu et Saint Patrick de Bain de Bretagne ; après avoir visité la lettre « C » de fond en comble et de long en large ne croyez-vous pas qu’il serait temps de passer à autre chose, à la lettre « B » par exemple ?

Tournoi du FIB


L’équipe de la rédaction vous remercie Ont collaboré à ce numéro :

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

Mise en page :

David Roszczypala

Retr

ouve zsur nous

Jean-Marc Chancerel Daniel Roszczypala Lucie Gely Justine Lanson

www.b

cpf.fr

Envoyez-nous vos remarques, suggestions, propositions d’articles à : bulletin@bcpf.fr

PHOTOS :

Nathalie Ledru Isabelle Pennetier Zbigniew Roszczypala

L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien. Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous procurer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien. Vive le bad ! Vive l’étiopathie !

Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

16


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.