Cholet mag - novembre 2008

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Expression politique

Cholet Passion

Malgré la crise, des finances saines et un budget maîtrisé Depuis 1995, nous avons choisi de voter le budget en décembre, alors que la loi impose de le voter avant le mois d’avril de l’année en cours. Parallèlement, seules deux modifications budgétaires interviennent au cours de l’année : le budget supplémentaire en juillet et une décision modificative à l’automne. Peu de villes font de même. En effet, ces choix traduisent une grande rigueur dans l’élaboration du budget de notre ville : il est voté quelques semaines avant le début de l’année au cours de laquelle il sera appliqué et seuls des ajustements minimes viennent l’amender. Cette rigueur a été saluée à maintes reprises, notamment par d’autres villes de même taille que Cholet qui, face à la crise financière actuelle, se retrouvent aujourd’hui devant l’obligation de rembourser des prêts à taux variable contractés dans un contexte plus favorable dont les intérêts sont devenus exorbitants. Jamais nous ne nous sommes aventurés dans de telles voies. Depuis plus de 13 ans, nous avons maintenu un taux d’épargne de 12,3 %. Un chiffre pris séparément ne veut rien dire. Pour l’analyser de manière pertinente, il faut le comparer à d’autres villes et indiquer précisément quels investissements ont été réalisés. Ainsi, comparer les investissements réalisés à Cholet à ceux d’une commune comme les Ponts-de-Cé ou Saint-Herblain n’a aucun sens. Ville-centre d’un bassin de vie de 200 000 habitants, Cholet (56 000 habitants) doit se doter d’équipements d’envergure, quand les communes périphériques d’Angers ou de Nantes bénéficient des investissements réalisés par une métropole de plus de 150 000 ou 280 000 habitants.

Pour autant, tous les investissements réalisés à Cholet l’ont été dans la plus grande rigueur budgétaire. Nous n’avons jamais hésité à décaler des réalisations dans le temps afin de maintenir un taux d’épargne supérieur à 10 % et un endettement raisonnable. Parallèlement, le taux d’imposition voté par la Ville pour la taxe foncière et la taxe d’habitation n’a pas augmenté. Entre 1992 et 2008, une famille avec deux enfants a économisé 1 350 euros, et un célibataire ou un couple sans personne à charge, 1 530 euros. Nous nous étions engagés à maintenir ce cap jusqu’au budget 2008, et nous l’avons fait. En dépit des échéances électorales, nous avons choisi de ne pas mentir aux Choletais, en affirmant clairement que nous allions augmenter le taux d’imposition de 10 % en 2008, puis de 1 % les années suivantes (soit un taux inférieur à l’inflation) pour continuer à développer Cholet. Toute augmentation d’impôts est difficile, surtout lorsque le contexte économique est moins favorable. Mais cette augmentation permettra des réalisations concrètes pour tous les Choletais : une crèche dans le quartier de la Girardière, la réfection de voiries et de trottoirs, l’ouverture d’un point "info familles", la construction d’un nouveau poste de police, la reconstruction d’une école, etc... Les finances de la ville sont saines. Géré en "bon père de famille", le budget de Cholet a permis de réaliser de très nombreux investissements en faveur des Choletais. Et nous poursuivrons cet élan dans les années à venir. Les dépenses d’équipements et d’infrastructures s’accompagneront d’investissements peut-être moins visibles, mais tout aussi essentiels pour le cadre de vie, l’accueil des familles et l’avenir des Choletais. L'équipe Cholet Passion

Ensemble, Vivre Cholet

Cholet de toutes nos forces

Développement durable et transports en commun

A l’heure où nous écrivons ces lignes le monde est frappé par la crise financière. Les conséquences de celle-ci sont assez faciles à imaginer : les plus fragiles d’entre nous par rapport au travail en particulier le seront encore un peu plus demain. Les effets de cette situation sont déjà palpables puisque le nombre de demandeurs d’emplois dans le choletais augmente déjà. De la même manière que pour conduire des grands projets structurants, notre collectivité doit être capable de se mobiliser pour accompagner ceux qui seront victimes des désordres financiers mondiaux dans notre ville. L’Europe, l’Etat le font à leur niveau. Localement, nous devons dès maintenant anticiper et soutenir ceux qui en auront le plus besoin sans tomber dans les pièges de l’assistanat. Bloquer la fiscalité voire la réduire dans certains cas, avoir une approche tarifaire des services publics plus liée à la situation des personnes… etc. Aujourd’hui en tant qu’élus notre objectif est simple : créer les conditions pour que tous les choletais puissent bien vivre à Cholet. Sur ce point et du fait du nouveau contexte économique, il va falloir faire plus qu’hier.

Au cœur de la question essentielle du développement durable, se trouvent le développement et la diversification des transports collectifs dans Cholet et au sein de la CAC. Ainsi, nous sommes attentifs au problème actuel de la desserte de la nouvelle Polyclinique : les Choletaises et des Choletais contraints de se soigner dans cet établissement faute d’équivalence de soins à l’hôpital, doivent aujourd’hui marcher à pied ou prendre un taxi pour s’y rendre. Une solution d’urgence doit être trouvée avant la construction du rond-point de la route des Sables. Le transport public se développera ici en repensant les dessertes et en complétant le réseau par des moyens alternatifs souples pour coller au plus près des besoins de la population. En outre, notre groupe suit avec intérêt le projet ALTRO (Transversale Alpes-Atlantique) qui pourrait concerner notre territoire. Nous nous associerons à cette réflexion majeure pour que Cholet devienne une gare à part entière et non plus un terminus en cul-desac. Groupe Ensemble, Vivre Cholet

30 novembre 2008

Pour "Cholet de Toutes nos Forces" Xavier Coiffard


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