LA TRILOGIE D'UN CROYANT CONVAINCU

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QUE TU SACHES

« ...Moi, j'étais fort expansive, ton père pas autant. « ...La croyance s'affirme : on part, petit à petit ; on s'achemine dans la vie et on comprend de mieux en mieux. Et puis, on lutte avec soi-même, avec ses tendances bonnes ou mauvaises. Il ne faut pas trop d'excès : on deviendrait fort orgueilleux. « ...Il ne faut pas se croire meilleur qu'un autre, il faut se voir tel que l'on est : souvent faible devant n'importe quoi. « ...Mais quand on le veut, on arrive toujours à ce que l'on désire. « ...Oui, mon cher Alain, c'est ainsi que l'on croit et espère en Dieu, avec calme et confiance. Il ne faut jamais le voir en punition ; car c'est nous qui nous punissons ! On fait son bonheur ou son malheur soimême. Quand on comprend cela, ça nous aide à réfléchir, à travailler dans la vie et s'entraider les uns les autres.. » Naissance Malgré les piqûres du médecin et le repos prescrit, l'enfant de Martine est venu au monde prématurément ; et l'on a beau conduire la maman à la maternité, mettre le bébé en couveuse, c'est en vain : Olivier ne vit qu'un seul jour. Plus tard, Jeanne dira à son culot : 123


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